Livre d'Or d'

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ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

22/10/2006 23:23

re moi. Promis GILOU, je ne le ferai plus car dans mon coeur je suis plus pied noir que métropolitaine. Ce midi, à table "le pays de Papa" a été le sujet de conversation familial car croyez moi, les filles posent à leur papa un tas de questions et sa mémoire n'a pas trop failli. Il faut dire qu'il n'est pas possible de tirer un trait sur 35 années de vie et si Rose, sa maman avait été encore là, je crois que vous lire aurait été une grande joie pour elle. ouala mon petit mot de ce soir et merci de pouvoir être avec vous. à demain . amitiés. Laurence

 

GIL de COURBEVOIE ( PARIS sur DEFENSE et ALGER)

22/10/2006 22:13

LAURENCE assez de te "traiter" (comme disent les jeunes) de PATOS !!! Sait tu ce que ça veut dire? Je suis certain que pour le crier si souvent tu ne l'est pas du tout. Ici tu es Es'mmaienne dans la communauté libre de nouzotres. Comme PAUL j'ai aussi mouillé le kleenex laissant croire aux 'patos' autour de moi a un rhume (Je les adore mes patos ils m'ont permis de passer certains moments difficiles;et il y en a eu oui!!) Est il besoin de le redire GD est un as de la photo, de l'écriture, et un avocat hors pair pour régler les situations. Un webmaster polyvalent - Dernier contact pour ce soir je vais au 'chloff' A+ GILOU

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

22/10/2006 19:46

Pourquoi jeanjean? le pépé Llorens, a eu trois fils, Antoine, Jean (mon père) et joseph. Ces trois frères ont eu trois garçons, et comme le voulait la tradition en espagne, les petits enfants avaient le prénom du grand-père. mais où ça se corse, c'est que le pépé avait pour prénom jean, mon pére Jean, moi Jean, et mes deux cousins Jean. Alors pour nous différencier, voilà le resultat le pépé Juan (djouane) mon père Vincent, mon cousin ainé jeannot, moi jeanjean, et le petit dernier juanito, et pour finir mon fils se prénomme Jean. Ces espagnoles quelle mentalité. Juste une petite anecdote. Le pépé LLorens et la mémé (Carmen) avait un grand respect l'un pour l'autre, et Pépé etait "charretier" donc des gens plus que simples. Mais quand pépé s'adressait à Mémé, il lui disait Donna (femme) et mémé Carmen de sa toute petite voix lui répondait "si segnor" et moi même quand je m'adresse à ma femme, qui a pour prénom Viviane, je lui dis "Ma femme) . Peut-être, que si de nos jours, le respect existait encore, bien des choses iraient beaucoup mieux. jeanjean....de belcourt

 

Jean BRUA (1934) (Nice)

22/10/2006 17:58

En réponse au vœu de « Chamaneuv ». Jean-Jean a déjà été croqué le 30/08 dans son activité de prédilection : le vélo. On peut voir
que, en anticipation de la récente chikaya, notre Jean-Jean national apportait la preuve par l'image qu'il est tout le contraire d'un ouallioune.

 

mclaire colinet (Alger/Ecquevilly)

22/10/2006 17:36

Merci Gérald pour ce superbe reportage dans notre Alger ! Je crois que tout le monde est comme moi, la gorge tellement serrée que, on peut plus parler !!! Le dessin de Jean Brua exprime tellement ce que nous ressentons tous... un pied de chaque côté de la grande bleue. Du coup, certains jours, les jours de tempête, on boîte !!!
Merci Jeanjean de ton retour. Dis moi, mon fils, pourquoi tu t'appelles Jeanjean. Tu nous as jamais expliqué. Celui de l'état civil, il avait un peu forcé sur l'anisette ? Bises à la famille PN d'Esmma

REPONSE : bonsoir marie-claire; est-ce que Yves t'a envoyé le sphotos qu'il a faites de la paharmacie du 55 ? J'an ai faite une moi aussi... On met tout ça dans les prochaine skémias ? Bonne soirée. Gérald
A propos de yves : tu es bien silencieux, ces jours-ci, ouq't'es donc, ami?

 

rollande (alger)

22/10/2006 16:16

Enfin, tu es revenu! Merci Jeanjean!!

 

GIL de COURBEVOIE (1932) ( ALGER--COURBEVOIE--)

22/10/2006 16:00

Pour JEVIV = al ham dou lillah !! Comprendra qui voudras- J'adores les superbes CLICS CLACS du voyage en enfance de GD et la réalité du dessin de JB- J'aime aussi les clics de la souris du PC voire même les "clacs" amicales mais les "clacs" gratuites et méchantes m'attristent inutilement. Qui a écrit :"si on permettait aux autres ce que l'on permet à soi même la vie deviendrait insupportable" (j'sais pas) Heureusement Jean-Jean nous est revenu et je suis sûr avec son moral habituel en inox ;merci Rollande=Tiens une anecdote qui pourra etre confirmée=il y avait dans la cour des Halles Centrales d'Alger une petite voiture stationnée sur laquelle j'ai fait mes 1ers cours de conduite; évidemment à l'intérieur de la cour protégée par les grilles de clotûre et le dimanche aprés midi quand les halles étaient déserts; Ne sachant qui en était le propriétaire, le Neimann n'éxistait pas encore, rendant plus facile la sottise!! De nombreuses mais trés nombreuses années plus tard (vous avez vu mon âge) dans un autre pays que notre Algérie j'appris que la propriétaire était le patron du bar d'en face des halles que j'appelais MONSIEUR et qui s'appelait LLURENS et oui le papa de Notre Jean-Jean de notre communauté Essmmaienne (rien à voir avec la communauté d'Emmaus) Je suis sur que ce papa me pardonnerait aujourd'hui cette faute avouée - Allez A+ à tous A- que la crampe de l'écrivain ne bloque le clic de la souris///GILOU

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

22/10/2006 15:24

ça me fait plaisir que tu sois revenue Jean Jean, parole de "patos" et dis toi que "la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe". J'adore vous lire tous, une ouverture supplémentaire de connaître votre vie étant donné que nos anciens sont partis.
Gérald, ton récit est superbe, Paul l'a regardé avec moi ainsi que toutes les photos ; j'ai vu des larmes dans ses yeux. Tu le sais, je te l'ai dit que mon souhait et celui de nos filles était de l'y emmener mais pour le moment j'hésite. Je verrai son état d'esprit l'an prochain
à tous bon après midi, amicalement laurence

 

René Drevot (1943) (Fontvieille (13))

22/10/2006 15:13

Jean-Jean heureux de ton retour, continue à évoquer et nous faire partager tes souvenirs. Ne sois pas surpris de tous les témoignages que tu as reçus, car ils sont les témoignages de l'existence de cette famille regroupée autour d'Esmma (entre autres). Ce site, en dehors des joies, et souvenirs passées qu'il permet d'évoquer, des "retrouvailles" qu'il a occasionnées, fait aussi grandir le "cercle de famille" par les nouvelles amitiés qu'il induit lors de réunions ou rencontres. Aussi, si l'occasion se présente je serai heureux de faire ta connaissance. Amitié. René

 

"chamaneuv" 38 Alger (Rhône)

22/10/2006 13:41

Jean Jean merci.
Je n'aime pas les "sélos".
Je n'aime pas les chouchous.
J'aime Jean Jean parce que c'est mon "griot" des quartiers d'Alger.
J'espère que J.B. le croquera pour entrer dans la galerie d'Es'mma.
Je salue Viviane de l'avoir soutenu dans ce moment difficile.
Je remercie toutes celles et tous ceux qui l'ont soutenus.
J'attend avec impatience le reportage de Jean Jean sur Belcourt.

 

Balaguer Lucien - 1935 - Alger (hds)

22/10/2006 13:27

Merci Gérald pour la balade du retour. Mais elle m'a fatiguée, et oui, la joie, les redécouvertes, les souvenirs... c'est peut être pour cela que je n'y retrournera pas, j'en suis oppressé tellement l'émotion m'a étreinte. Un petit doute pour une des photos de la journée du mardi. Il me semblerait que celle prise entre Bissonnet et Air Algérie soit la rue Valentin (si chère à ma mémoire), et non sa soeur jumelle la rue de Mulhouse. Enfin comme dit l'Autre, c'est vous qui voyez. La rue de la pensée, je l'avais oubliée comme le nom du petit bout de rue qui reliait à mi hauteur les rues Valentin et Mulhouse. Amitiés et merci encore, Lucien

REPONSE : oui, bien sûr, tu as 1000 fois raison, c'est effectivement la rue Valentin et non la rue de Mulhouse, bien que le sachant parfaitement, je commets régulièrement le qui pro quo. Je m'en vas rectifier. Merci Lucien. Pour la ballade, non, c'est pas évident. j'espère que ça aussi ça transparait. Mais c'est quand même une expérience étonnante. Gérald

 

D.Roussel (ALGER/Paris)

22/10/2006 11:27

Ham Doulah! Jean-jean il est reviendu! J'ai pas tout compris des chiens qui aboient (?) et des corbeaux qui croassent (?).. Avec les coqs, les dindons et les cafards, sans parler des bourricots, des calamars et des salouètches, des chameaux, des singes et des perroquets sans oublier les vipères (lubriques ou pas)! Esmma en ce moment c'est l' Arche de Noé! Mais sur l'Arche, les z'animaux y se bouffaient pas entre eux trop conscient que si y se laissaient aller à leurs instinct primitifs ben y disparaîtraient! A bon lecteur : salut! (Cela dit les tchaklala et les chikaya, punaise qu'est-ce que ça me rappelle là-bas dis!)

 

Balaguer Lucien - 1935 - Alger (hds)

22/10/2006 11:07

Salut Jean Jean, content de te relire. Pour arroser ça, je te proposerais bien de prendre un cristal "Aux Pyramides" rue de Lyon. Rien que pour sa kémia, les fritutes de petits poissons tout chauds et copieusement servies, on se remettrait bien une rincette après. Tu ne nous en a jamais parlé, des Pyramides. C'était pourtant une brasserie acceuillante. Amitiés et pensée amicale à Jean Jean. Lucien

 

LADYX ALG 42

22/10/2006 10:50

Ah, JEAN-JEAN,enfin !!! MERCI, et nous voici rassurés, car relisant tous les messages de ces jours derniers, je faisais le constat suivant:
Serions nous en train de devenir séniles??? Puisqu'on dit, qu'en vieillissant on retombe en enfance, et que c'est exactement ce que nous faisions, à nous disputer comme des écoliers dans une cour de récréation!! Ouf, je suis rassurée, l'esprit est vif, bon pied, bon oeil, même qu'on en a quatre avec les lunettes,.. et la tchatche est toujours là!
Oh, AL Zimmer, fais un effort, va voir le toubib...si tu te souviens de son adresse!!
Avec Jean-Jean de retour parmi nous, le livre d'Or va se réveiller, et nous allons pouvoir nous reposer un peu, pour le coup, je vous raconterai la suite...des dindons, une autre fois! Bon dimanche à tous. LX

 

Rando René 1941 (Alger/Limoges)

22/10/2006 10:46

Bravo jeanjean et merci pour ton retour parmi nous.j'en profite pour signaler à nos amis un sîte oû ils pourront trouver la traduction de mots ou d'expressions de là bas. Amitiés à tous et bon dimanche.

 

Dominique RENUCCI (1949) (Alger/Bordeaux)

22/10/2006 10:43

Tous pour Jean-Jean, Jean-Jean pour Tous. Voilà une solidarité bien employée. Bon retour parmi nous, cher Jean-Jean, et pour encore très très longtemps...
Pour en revenir au "pélerinage", il est vrai que c'est un choix intîme. Entre l'envie de retourner "mettre nos pas dans nos pas", et la crainte de ne plus rien reconnaître, le plaisir de revoir "notre" ville et la tristesse de la quitter encore, nous sommes et resterons à jamais les écartelés. Chacun doit bien peser ses motivations, et agir comme il pense être le mieux pour lui. Nul ne peut en effet donner de conseils sur une démarche si délicate.
Baisers à tous, de quelque quartier (ou ville) qu'il ait été la-bas...
Dominique
Pour Gérald, à un moment vous parlez d'une placette vers la rue Messonnier. Ne s'agirait-il pas de la fameuse "place Bacuet" ???

REPONSE : bonjour Dominique. Non, il ne s'agit pas de la placette Bacuet. la placette Bacuet, j'y suis passé, j'ai fait des photos, en particulier du Hollywood, dont il ne reste rien. Si vous avez un plan, il s'agit bien de ce carrefour que je cite, en haut et à droite de l'espace occupé par l'hôpital de Mustapha.
J'allais demander aux es'mmaiens, pour ceux qui n'en ont pas, de se procurer un plan chez Gandini, mais il est vrai qu'on pourrait sur es'mma vous fournir ça. On va y penser. Pour mon compte-rendu, j'ai été tenté de faire figurer des bouts de plan par ci par là, mais il m'a déjà pris tellement de temps, que finalement, à part pour la rue Bizot à El-Biar, j'y ai renoncé. A + G.

 

Jo CABRERA/1926 (ALGER B.e.O/MONACO)

22/10/2006 10:24

Cher Jean-Jean, je t'avais dit, il y a peu de temps, à propos de je ne sais quoi : "laisse pisser le mérinos". Je me répète aujourd'hui. Tu sais, des cons, il y en a même "chez nous" ...... peut-être un peu moins qu'ailleurs! Enfin, je le crois encore. Si j'en étais un, je serais donc un "vieux c..".
Nous n'étions pas du Centre-Ville, toi, de Belcourt, moi, de Bab-el-Oued (j'ai pourtant habité la rue Barbès, à Alger, pas à Paris, durant cinq bonnes années). Tu avais, pour voisin, Albert CAMUS (dont j'ai connu le "découvreur", M. GERMAIN), moi, le Professeur SENEVET (pour ceux qui ne le savent pas, un "parasitologue" de renommée internationale).
Ce dernier était le fils du concierge de l'Hôpital Maillot ! Il aurait, aujourd'hui entre 115/120 ans!!! Nous étions bien entourés; les autres ne peuvent pas en dire autant!
Alors notre Jean-Jean "national" sans qui le L.O. d'Es'mma deviendrait bien terne, laisse tomber les chicayas, n'abandonne pas, remonte sur ton vélo et continue de rouler... Je veux te lire dans le L.O., dès que mon message paraîtra (Gérald ou Jacques, faites fissa), c'est mon DROIT d'ainesse. Rappelle toi, "chez nous", on respecte l'âge. Je t'embrasse. Jo ( de Bab-el-Oued)

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

22/10/2006 09:59

Merci à tous, du fond du coeur, je ne pensais pas avoir tant d'amis, je devrais dire de freres et soeurs. Je n'ai pas l'habitude de me plaindre, mais il y a des choses qu'un homme ne peut pas accepter, et de plus quand elles sont dites pour blesser et avec une jalousie mordide. Je reviens, car je crois que ce serait vous insulter que de vous abandonner, et pourtant je ne suis rien qu'un petit garçon de Belcourt, ce quartier qui m'a vu naitre, et qui est pour moi la plus belle partie de ma vie, et qui le restera jusqu'à ma mort. 28 ans la bas et 44 ici, mais alors que rien ne m'attache ici, tout me retient là-bas, et pas un jour ne passe sans que je monte et descende ma rue de l'Union, ou que je ne traverse ma rue de Lyon, qui nous ramène à tout ce que nous aimions. Malgré les races, les religions et les options politiques nous étions avant tout un immense famille unie par l'amour de cette ville ou nous avons vue le jour. Dans le hall d'entrée de ma maison, il y a un cadre représentant les armes de la ville d'Alger et il se voit bien. Il y a quelque temps une personne m'a demandé ce que representait ce cadre, je lui ai répondu : ce sont les armes de la ville d'Alger, et il m'a dit : il ne me viendait pas à l'idée de mettre dans mon salon les armes de Perpignan, je lui répondu tout simplement : mais toi tu n'aimes pas Perpignan. voilà pour aujourd'hui, passez un bon dimanche, je vous aime à tous. Maintenant je crois que pour moi le mot chouchou a pris une autre dimension, à plus , jeanjean.... de Belcourt

 

Philippe Jollivet

22/10/2006 09:38

Jean-Jean, les chiens aboient, la caravane passe. Merci de m'avoir rassuré en me confiant que je n'étais pour rien dans ton envolée. Je ne savais pas que nous avions des corbeaux parmi nous ! Dans mon village, il était remis il y a quelques années 5 Frs. à celui qui présentait 2 pattes de pie ! (cruel et immoral). Sans doute faudrait-il prévoir un petit pécule pour qui raménerait les 2 pattes d'un corbeau ...........

 

Claudette (ALGER/ANTIBES)

22/10/2006 08:49

Salut le compteur. La mort de tes osss, je surveille tellement que j'ai un oeil sur le clavier et l'autre sur le compteur, j'en deviens presque laouère. Ce compteur il est raciste ou quoi (ou il ne sait pas bien décompter) il me restait encore 3 caractères. Oui M'siou. Voilà la suite
.......et nous sommes partis rue Auber dans l'immeuble du Dr. GRAVEREAU.
J'lai bien eu cette fois-ci le compteur il me reste encore + de 900 caractères; il peut pas me les mettre en "CREDIT" pour la prochaine fois? J'espère que le compteur ne va pas se vexer et que ça ne va pas faire un grand t'chik la la dans l'gourbi.
Comme j'ai de la marge je fais des bises à toutes et à tous; on a le droit de faire comme on veut quand même, même de se révolter - CHACUN SA MERE CAMARADE APRES. Je "disais" ça pour JEAN JEAN le pôvre; dis mon Frère, j' te connais pas (encore) mais : "si t'ias des ennuis, si t'ias des soucis viens à la maison". Ns avons déja un point commun: nous sommes de la même année. Tiens pour toi une bise en plus mais.....chut

 

Rando René 1941 (Alger/Limoges)

22/10/2006 07:56

Bonjour à tous,aux oualiounes et à ceux qui sont bien nés! Allez jeanjean reviens parmi nous, relève toi et marche car ce sont bien les oualiounes qui on fait l'algérie par leur travail. Moi, petit fils d'émigrés mahonnais et siciliens, donc oualioune et fier de l'être, j'ai dans ma famille des officiers, des enseignants (dont ma fille professeur). nous sommes tous"pieds noirs" avec notre caractère et même les "biens nés" ont la plante des pieds marquée!! et pour finir cette comparaison: les chiens bâtards résistent mieux à la maladie et aux aléas de la vie que les pur sang... les chiens aboient et la caravane passe.

 

al zimmer (canada)

21/10/2006 23:14

il y a qque temps, je vous ai écrit mais j'avais oublié ce que je voulais dire... ca y est!!!! je me rappelle ce que c'était, mais ca ne s'adressait pas à vous... maintenant il faut je me rappelle à qui
REPONSE ; un grand merci à Al Zimmer, pou ce grand morceau de science-fction : "Es'mma, le Livre d'Or dans une trentaine d'années". On applaudit bien fort !

 

LADYX ALG42

21/10/2006 23:08

Et oui Gil mieux vaut refaire un tour, sur le CLIC CLAC de Gérald, que de prendre ses cliques et ses claques, avec la mouche en plus, ou alors de faire CLIC, et de prendre une CLAQUE et on pourrait continuer,... mais: STOP!
Tout ce ramdam, ces chikayas, me rappellent la fable de Jean de Lafontaine, nous y sommes, en plein (et en langue déliée!) relisez la..elle se termine ainsi :

[Notre espèce excella; car tout ce que nous sommes,
Lynx envers nos pareils, et Taupes envers nous,
Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes :
On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.
Le Fabricateur souverain
Nous créa Besaciers tous de même manière,
Tant ceux du temps passé que du temps d'aujourd'hui :
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d'autrui. ]



Alors Monsieur Jean-Jean .......le livre dort!!

La suite des dindons....??? ben! faut demander au compteur, c'est lui qui leur a fait la peau!!! Bonne soirée, bonne nuit! On dit que la nuit porte conseil, donc, avec un peu de chance, demain nous aurons la joie de lire notre ami! Bonsoir à tous et MERCI GDLLDB! pour la ballade des jours heureux!

 

Rollande (Alger)

21/10/2006 22:38

Toute la journée je suis allée sur le LO, pour voir si Jeanjean avait réfléchi et si devant tant d'amitié de notre part à tous, il avait décidé de revenir nous faire revivre avec tant de passion tous ses souvenirs qui sont aussi les notres. Mais rien. Dis Jeanjean, tu n'es pas malade au moins? On est là si tu as besoin, mais reviens. Biz, Rollande

 

GIL de COURBEVOIE ( ALGERIE--FRANCE--)

21/10/2006 19:39

BONSOIR ..la "territoriale" le meilleur exemple de tous pour demontrer le melange classes et ages confondus car même au service militaire nous avions tous le même âge alors que la territoriale... et compte tenu de l'humour de là-bas, nous a valu quelques bonnes crises de rigolades dont le souvenir fait oublier les emm... de ces moments là-- Je vais me repayer un tour des "clicclacc" car je n'ai pas reconnu certains endroits mais MERCI Gérald pour cet écrit du voyage (c'est trop bien et trop bon) Georges risque d'etre jaloux-- Quant à Jean-Jean bravo pour cette "palanquée" de messages de soutien il mérite d'etre le CHOUCHOU pour tout ce qu'il nous a apporté ici ! toujours dit et écrit avec le coeur et un moral d'acier (inox) --GILOU

 

m@rie de BEO

21/10/2006 19:13

Mon petit Jean-Jean à moi (les autres on se tait !) ton intelligence aurait elle pris un coup de simoun ou une bafane ? Avec tout le respect que je te dois (mais que je te rembourserai jamais, tu peux faire une crois dessur) tu vas me faire le plaisir de rentrer fissa à la maison. Et à qui je vais raconter si mes beignets i sont réussis moa ? hein? A qui? (radio andora) Alors Ass'ma moi bien : tu rallumes ton écran, tu reprends ton clavier, et au boulot... Je t'embrasse très très fort.

 

Claudette (ALGER/ANTIBES)

21/10/2006 19:02

Ho la la! quel t'chik'lala! c'est un coup de sirocco, un coup d'éventail, une parodie ou quoi? (je l'ai, je l'ai le livre du Papa de notre Copain Jean). Reprennons;
MARIE de BEO, tu trouves que je m'énerve? j'ai dû penser trop fort, ça a traversé l'écran. Heureusement que tu te rattrapes en disant "ma bibiche" Et oui j'ai dansé derrière Claude François, c'est toujours mon idôle, je suis restée gamine.
Danielle ROUSSEL elle aussi trouve que je m'emballe! ma parole je ne penserai plus à ce type ni en bien, mais en mal!
O.K. on se serait rencontrées à la plage, moi j'allais à Moretti et toi? et comment j'aurais su que tu étais Danielle ROUSSEL? que je suis bète, on se serait présentées bien sur! Mais qui c'est qui parle de gaullisme, je sais même pas ce que ça veut dire.
Je tourne la page et je change de sujet: je n'ai pas encore recherché la photo du lycée Pasteur, mais j'ai également eu Marcelle MERLIN comme prof de gym, elle ns avait préparés, avec d'autres "enfants" au Brevet d'Education Physique pour le Certificat d'Etudes Primaires. Elle avait une salle de gym, ou plutôt elle ns entrainait sur sa terrasse dans son immeuble à BEO. et il ne fallait pas rigoler hein.
Ma Mère l'a très bien connue aussi, elles nageaient à l'Algéria Sport toutes les 3 (Merlin ne comptait pas pour 2, ma Mère avait une soeur jumelle) - Ma Manman s'appelait ROSE et ma tante BLANCHE - mais personne ne savait qui était ROSE et qui était BLANCHE ce qui a permis à ma Mère de passer 2 fois le brevet de natation, ma tante avait pris le fou rire? elle a presque coulé. L'examinateur sympa a refait nager ROSE en pensant que c'était BLANCHE, il ne voulait pas qu'une jumelle ait un diplome et l'autre pas, vous suivez ou vous voulez que je développe (ça évite de dire du mal de son voisin!)
Ma Mère et ma tante étant nées en 1902, Merlin n'en n'était pas loin. Ns habitions NELSON , après mon certif, j'ai aussi été bachelière de chez VIDAL § MANEGA et ns somme

REPONSE : eh oh, les petites cailles, faudrait voir à surveiller le compteur, vu que ça fait mainrtenant deux histoires coup sur coup qu'on connait pas la suite, on dirait comme dans Spirou, avec la suite au prochain numéro !

 

LADYX ALG42

21/10/2006 18:48

Oh, Jacquot Abonnato!ou Abbonato, tu cherches quoi? "La guerrera?" Que nenni, pacifique je suis, et le resterai, même si mon humour un peu rêche comme dirait "Madame Geneviève" (elle va réagir!) n'est pas toujours compris, chacun le sien, ce sont les différences qui enrichissent le site! Quand je fais semblant d'attaquer Gérald (au sujet du compteur) il tombe parfois dans le piège, mais il faut bien s'amuser un peu, chacun à et a sa manière! J'ai été la première à lui rajouter un G (pour grand!) devant GDLLDB, et depuis plusieurs le citent en tant que tel :"GGDLLDB"..ouf, c'est compliqué! Mais moi aussi j'ai eu droit à des allusions pas très gentilles (très lourdes même) sur mon nom codé! ( peut-être, mais breveté!)... Alors Jean-Jean, il faut laisser braire!! et ne plus faire le jeu des méchantes langues, et vite reprendre contact avec nous tous sur le livre d'Or!
Les coqs, vus par JiBé: un vrai bonheur!
L'histoire m'a rappelé ma propre mésaventure avec ces volatiles il y a quelques années! Au cours d'un séjour en "face" nous avions comme charmant voisin, dans une villa voisine, un amoureux des coqs! Il en avait cinq, autant vous dire que les nuits en étaient d'autant plus raccourcies, qu'ils se relayaient sans arrêt durant plus d'une heure, je les ai même filmés ! Nous en venions à imaginer un scénario !!Vous devinez? Mais j'ai préféré aller ce Mr, lui expliquant, que les coqs en ville n'avaient plus leur place, surtout que les clochers ayant disparu..ou presque!!, Impossible de convaincre notre ami.Après réflexion, je lui propose de les lui acheter! Et me voilà repartie, heureuse avec mes volatiles,plumés, vidés..prêts à sauter dans la casserole! Ouf! Les voisins me remercient, on arrose même ça! Régal partagé! Mais c'était mal connaître notre voisin malicieux!!! Aimant les volatiles bruyants, il a remplacé les coqs par des dindons qui comme on le sait.. "glougloutent" sans arrêt, increvables ces bestioles! de sa fenêtre, il nous na LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE LA SUITE

 

Mouch-Mouch (Icosium jadis)

21/10/2006 18:34

Salut Jacques A.! Ben qu'est-ce qui se passe en ce moment sur Esmma c'est "un coup de sirocco" ou "un coup de toukouk" ? Comment tu dis toi "Tekouk"???
Dans ma famille on disait "prendre un coup de toukouk" (ex.: "j'sais pas, y c'est pris un de ces coups de toukouk!".."si tu lui dit ça, sûr, y va prendre un coup de toukouk!"..)
Ohé Philippe! Quelle sale môche t'a piqué? Quelle cagatte tu nous fait dis avec ta déclaration de "guerre des ouilliounes et des chicos" qui vivaient bien tranquilles ensemble, comme dans nos souvenirs, vu que, pour la plupart, nos aïeux y sont tous arrivés d'un peu partout et que l'Algérie de 1830 et supra c'était pas tout-à-fait celle que nous avons laissée!
En fait de môche ou de toukouk, moi, je crois que c'est plutôt un coup de cafard hein? Impatient que tu es de retrouver les témoins proches de ta jeunesse (tu n'es pas le seul, crois moi) et "woualou" sur le répertoire "Génial" de J. A.! Je sais, c'est frustrant, mais au moins il y a là un peu d'espoir d'y retrouver un jour ceux ou celles que nous recherchons ET c'est déjà ça! En attendant, on se fait de nouvelles connaissances lesquelles ont toutes quelques points communs, en plus du souvenir d'une ville qui a bercé notre enfance, "l'intelligence du coeur" et "l'humour de là-bas" : Inch'Allah!
Ne nous laissons certes pas égarer par les statistiques mais plus il y aura de visiteurs sur Esmma et plus il y aura de probabilités que Jacques récolte des inscriptions et plus on aura de chances d'y trouver notre bonheur. Oilà, oilà (c'est bien ça que tu voulais dire!??). Signé: une qui pourtant n'a pas une patience d'ange!

 

Jacqueline (1948) (Alger/Roma)

21/10/2006 18:16

Un souvenir d’enfance me lie à la rue de l’Union. Ma maman avait été rejoindre son époux à Marseille , où il s’embarquait pour la guerre d’Indochine (26 mois !) et avait confié sa gamine (4 ans) à la tante Germaine. La nuit, bien calée entre tantine et oncle Roger la gamine était un peu perdue mais si heureuse d’être dorlotée…Je revois encore la chambre, comme si c’était hier... Jean Jean, j’ai laissé la bas un rêve d’enfant et ma petite famille (que l’on verra bientôt sur l’écran Esmma) et alors Jean Jean parce que suis née Plateau Saulière tu ne veux plus de moi ? tu ne m’as pas répondu non plus… Jean Jean on casse? Dépêche toi de nous écrire !! J’ai lu tes récits Gérald à maman …à 88 ans elle m’a dit «je ne veux pas mourir sans revoir Alger»... Qu’est ce que je fais ??

REPONSE : c'est délicat de donner des conseils (je me répète, je me répète). Comment savoir comment ta maman va le vivre, ce retour? Toi, tu y es retournée, alors tu sais sans doute quel bouleversement ça peut représenter... Quelle déception aussi, ça arrive, ça l'a été pour certains... Mais ne pas y aller, ça peut être une fin de vie avec ce regret lancinant, mais retourner ça peut être un tourment, d'avoir constaté que pas grand chose dans ce présent ne ressemble plus au passé. Mais comment en serait-il autrement ? Peut-être lui préparer son séjour, pour que tout ne lui soit que luxe, calme et volupté? Une belle mise en scène... Pourquoi pas ? Avec des étiquettes partout, comme à l'Albert 1er :o)
Alger, du balcon saint Raphaël, est toujours aussi beau... Et Tipasa, et les plafonds de la grande Poste, et et et... J'en sais trop rien, tu sais...

 

Lili la Tigresse (ici et là-bas)

21/10/2006 18:14

Jean-Jean, reviens !!! On t'aime. Arrête de bouder quoi ! Grrrrr

 

Andrée Cabréra 1929 (Alger-Monaco)

21/10/2006 18:11

Jean Jean , je viens aussi vous faire des compliments pour m'avoir, avec texte sur Belcourt permis de me promener dans ce jardin de souvenirs. Certains qui étaient enfouis au fond de moi sont remontés, dont ceux concernant la rue de Lyon au 94 où j'y ai habité, pendant ma douce enfance ! le Restaurant " Le Faisan doré " sous mon balcon, le salon Rose, un marchand de journaux ??, les chaussures Roig, le
Dé d'Or, et la pharmacie Chetcuti, le luminaire "Soussan", et en face Les Caves vins et liqueurs tenu par Mr.Riviecco, la mercerie "Modalex", la modiste Mme.Fagiolli, patisserie Yvanes, meubles Conessa. J'ai été Belcourtoise, jusqu'à l'âge de 13ans. J'ai aussi fréquenté l'école Aumerat avec comme Directrice Melle Legendre. J'ai perdu mes parents et suis allée au 14 Bd.Victor-Hugo qui est devenu mon quartier.
Aujourd'hui j'ai parcourus le site. Merci Gérald aussi de doux moments en lisant les textes, ces belles photos de tous ces quartiers, qui sont devenus les miens! A 77ans on devient sensible et Es'mma est une grande famille, on n'est plus seuls ! Merci à tous ceux qui l'ont créé, qu'importe les quartiers, nous sommes tous PN. Algérois et devons continuer à nous serrer les coûdes encore bien longtemps. Bravo et
encore un Grand merci. Bises Andrée

 

DanièLe Roussel (Alger unpoint c'est tout)

21/10/2006 17:21

Gérald, j'ai parcouru avidement les clics et les clacs de ton retour. Tantôt la gorge serrée, tantôt un sourire aux lèvres à l'évocation de quelques habitudes mais en tous cas, le coeur en extra-systoles ! Comme ça fait du bien de parcourir à nouveau, grâce à ta façon de raconter sans détours, nos rues, nos quartiers.. Mais comme ça fait du mal aussi par endroit!
J'ai adoré le dessin de Jibé qui en dit tellement long en 4 coups de crayon !
Codicile à l'intention de Jean-Jean : si Esmma il existerait plus et si toi tu t'en irais d'Esmma, on resterait comme des petits poucets sans cailloux perdus dans nos souvenirs embrumés, brouillés par la nostalgie d'un Pays qui n'est plus ni tout à fait le même ni tout à fait un autre ! Dis, "reufléchis" bien à tout ça qu'on te dis dans le genre "reviens, veux-tu?", "t'en va pas comme ça!" (et puis, plus prosaiquement : c'est pas la saison des soupes de fèves!).


 

René Drevot (1943) (Fontvieille (13))

21/10/2006 15:08

Cher Jean-jean "Ne nous quitte pas". Si cela était (j'espère que non!), je serai, comme beaucoup, privé de tes textes, tes souvenirs, de tes évocations de notre ville et de ce quartier, si cher à ton coeur (et pas qu'au tien). Tu m'as remis en mémoire des souvenirs presqu'oubliés et je t'en remercie. Reviens vite . Toute mon amitié. René

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

21/10/2006 13:51

Oula! Lady X, c'est moi que je vais me sentir visé aec ton Monsieur Abbonato (chouf, aec deux B et un seul N)! Moi, j’ utilise Monsieur quand c'est que je veux être pouli ou pour garder comme qui dirait mes distances. Alors, je vais moi aussi prendre la mouche, revêtir mon armure, enfourcher mon destrier et courir sus à l’ennemi? Nan ! Ce que j'ai fait - ou commis, c'est selon - c'est un outil censé permettre de se retrouver entre gens de même origine géographique et non sociale - ça, je m'en tape - alors, s'il en est d’Alger, d’Oran ou de Tataouine qui ne veulent pas s'inscrire, c'est leur problème et non le mien ni celui de quiconque. Tout au plus ferais-je remarquer qu'une inscription n'est pas destinée à l'inscrit lui-même mais à ceux qu'il a connus et qui l'ont connu, leur ouvrant ainsi la porte à la possibilité de retrouvailles. Le vrai, l’unique but, c'est bien celui-là, il ne faut pas s'y tromper. Aussi ne vais-je pas critiquer telle ou telle façon de voir mais tout au plus regretter cette espèce d'enfermement dans sa tour d'ivoire consistant à dire : «Je veux bien qu'on me retrouve mais c'est aux autres de se débrouiller». Pas d'accord: pour être retrouvé, il faut y mettre du sien, un minimum. Je donne la boussole, mais faut-il que j’y ajoute la carte? Et la voiture? Et le chauffeur? Cet annuaire représente des centaines d'heures d'un travail gratuit au seul bénéfice des PN, tout comme le site d'Es'mma - quoique dans un autre but - où je me sens bien, moi le guaglione (ou oualioune, si tu préfères), et toi aussi sans doute. Alors, la publicité que je lui fais ou celle que d’autres que moi lui font, peut-être maladroitement, n’ont d’autre raison d’être que de répertorier un maximum de Mohicans (mon choix de ce vocable a fait florès…) avant qu’ils ne disparaissent, orphelins de leurs amis. C’est tout mais c’est énorme.

 

Danièle COEURET IOTTI 1946 ALGER ( Télem (NICE)

21/10/2006 13:50

Un grand merci Gérald pour ce magnifique et très émouvant reportage, que nous avons lu et relu! J'en profite pour redire à jean jean combien nous nous régalons à la lecture de ses écrits et que nous l'attendons avec impatience !

 

kaerdin zerrouati (Kouba-1961)

21/10/2006 13:11

Bravo Gérald.

REPONSE : merci Kaerdin. J'espère bien te voir lors de mon prochain passage. Je t'écrirai plus longuement si tu me laisses sur ma boîte perso ton actuelle adresse courriel. Tendresse pour Aya de tonton Gérald.

 

Gérald

21/10/2006 13:09

Je viens d'avoir un petit échange de messages avec notre cher Jeanjean. Jeanjean a été très touché par tant de marques d'amitié de votre part à tous. Ne lui en voulez pas de son coup de Trafalgar (et d'ailleurs, pourquoi j'écris ça, moi, non, personne ne lui en veut), Jeanjean a été éprouvé par les propos que lui a adressés, en privé, une langue de vipère que ça vaut même pas qu'on en parle, qu'il aille se jeter du Kassour. Jeanjean ne souhaite pas nous livrer le nom de cette personne pas très délicate. C'est tout à son honneur. Sachez simplement que le untel en question lui a fait le reproche d'être le "chouchou" d'Esmma. Alors je voudrais dire que oui, il est vrai que tu dois être quelque chose comme ça, Jeanjean, y'a qu'à voir les témoignages d'amitié qui pleuvent. Et alors ?
Est-il utile de dire qu'être le chouchou d'Esmma, si c'était vrai, eh bien y'a pas à en rougir, au contraire, ce serait un honneur... Sur Es'mma on est exigeant, on aime les gens qui ont de jolis souvenirs, qui en parlent bien, avec leurs mots, qui écrivent bien et tu écris bien, et ni les études ni les diplômes ne font le bon écrivain. C'est la truculence, le sens des mots et le goût des images, la générosité, l'attention aux autres humains, qui font que les autres, en retour, ont envie de vous écouter et de vous lire. Et toutes ces qualités tu les possèdes. Alors, oui, accepte ce que t'a dit cette "personne" comme un compliment. Et oublie la. il y aura toujours des esprits chagrins. Quand même, tu le sais bien, non ?
Allez, Jeanjean, relativise, tout ça n'est pas bien grave, respire à fond, ébroue-toi, et reviens-nous bientôt.

 

Dominique RENUCCI (1949) (Alger rue de Lille, Rue Albert de Mun, rue des Jacynthes...)

21/10/2006 12:47

Hé, mais quel est donc ce vent de révolution qui souffle sur NOTRE site ? Oh, Jean-Jean de Belcourt, moi aussi je suis un peu de ce quartier, puisque Mamie, Maman et Tatie (et ma petite soeur Michelle) habitaient rue Albert de Mun, et que j'allais passer deux we par mois chez elles. Et je suis aussi du Clos Salembier, car y habitaient Papa et Belle-Maman (avec sa fille Marie-Paule). Et enfin je suis du plateau Saulières, car j'y vivais chez Mémée et Grand-Père... Bon, resterais-je donc au tiers Esmaienne ? Ah, non, vous n'allez pas me couper en 3 ! Et puis dans quel sens ? Vertical ou horizontal ???
Allez, notre Jean-Jean sans qui Esmma ne serait plus tout à fait le même. Et puis vous allez nous faire un grand sourire, et nous écrire encore de nombreux souvenirs. D'accord? Fini le gros cafard ? On vous aime très fort, gredin ! Vous n'avez pas intérêt à nous quitter!

 

Levy Georges (1938) (Alger (1962) Israel (2006))

21/10/2006 11:51

Les "Vraies Richesses". Bien après la guerre, ma mère m'y emmenait souvent rencontrer une cousine qui y travaillait, Nelly Albou, la soeur d'un Compagnon de la Liberation du 8 Novembre 1942. L'odeur des livres fraichement imprimés, rangés comme pour la revue, le magasin clair, les bavardages charmants sur la famille, la vendeuse si belle et souriante, c'était un havre après le soleil brulant et les bruits de la rue. Ce magasin c'était l'âme d'Alger comme le rappelle ces deux sites, prenez le temps de les lire à fond.



Bien sur, s'il y a un lieu à sauver du désastre du temps et des hommes, ce serait cet endroit minuscule. Si à Paris il y a "Le Procope", il y a à Alger,"Les Vraies Richesses". En ce qui concerne la rue Warnier au débouché sur la rue Michelet, je crois me souvenir (mais à force d'y penser, l'imagination trompeuse en vient à remplacer les souvenirs !), d'une petite vitrine d'appareils photos neufs et d'occasions, que je dévorais des yeux, et me permettais de souffler après les escaliers ! Voyage dans le temps de l'insouciance. Miracle de l'internet et de Gérald.

 

Jean BRUA (1934) (Nice)

21/10/2006 11:47

Ce n'est plus une chikaya, sire. C'est une garrera* ! Pas étonnant que, ici et là, il y ait quelques pierres dans les jardins. Même dans celui de Jean-Jean, le maillot jaune du Livre d'Or ? Mais non, Jean-Jean. D'ailleurs, Philippe te le dit : il a lancé un petit djoubloss sur Gérald, comme ça, pour rigoler, et c'est tombé chez toi, « sans faire esprès par erreur ». Pas de quoi en faire un tchaklala ! En plus, «oualllioune », pour ceux d'en bas, d'en haut et d'en travers, c'est comme «salaouètche» : pas une insulte, mais un titre de gloire. Ecoute ce que nous en dit notre grand écrivain Paul Achard :
« Choisis dans le tas :
nous avons tous été ce salaouètche-là ! »
Alors, siouplaît, Jean-Jean, fais pas ton bourricot. Remonte vite dans le céféra, que le receveur il attend que toi pour sonner la clochette et crier : « Allez... RRROLLLE ! »
*Garrera = bataille de cailoux.

 

LADYX 42 ALG

21/10/2006 11:24

"oualioune"...!!! Peut-on expliquer ce que ce mot veut dire? Je l'ignore!
Née à Belcourt, ma mère accouchée (de ma petite personne) par la même Sage-Femme qui a vacciné Gérald contre la variole cette fameuse Mademoiselle James, ayant vécu plusieurs années dans le quartier de Jean-Jean, puis ayant habité ensuite dans le "centre", j'ai toujours eu des voisins de conditions modeste ou huppée, dans les deux quartiers. J'ai même eu de très fortunés voisins, et des toubibs, des commerçants, des banquiers, avocats, des Juifs, des Protestants, des Musulmans, jamais je n'ai ressenti les différences de classe! Et nous avions tous, y compris ces gens-là de la famille qui habitant, soit Belcourt, soit BEO, le Télemly, la Redoute, St-Eugène, El Biar, Maison Carrée, Bains Romains... C'était, il faut le dire une époque où chacun savait où était sa place et s'en contentait, heureux de vivre dans un climat chaleureux, et dans un beau pays! Vous rappelez vous de la territoriale, alors là, on peut dire que nul homme n'y a échappé, sauf pour raison de grand âge, ou de maladie, tissu de toutes les classes de la société confondues, ils se retrouvaient soit au ramassage des poubelles (en tant qu'accompagnateurs de sécurité), soit à la fouille et la sécurité dans les bus, ou ailleurs.... où étaient les oualiounes en ces moments précis? N'étaient-ils pas côte à côte? Où était Jean-Jean? sûrement avec eux!
Merci à Gérald pour ce récit ...beaucoup de nostalgérie!! mais c'est très beau.

Une question : pourquoi certains d'entre nous, sur ce site se croient-ils obligés de faire des commentaires souvent désagréables, "limite" un peu agressifs, pour tel ou tel sujet! Adultes, nous devrions pouvoir être libres de nos actes, par exemple libres de parcourir le répertoire de Monsieur Abonnato, sans pour autant lire des allusions et des reproches, parce qu'on ne s'y est pas inscrit! Certains ont de très bonnes raisons de ne pas s'y inscrire, même s'ils aimeraient bien retrouver quelqu'un

REPONSE: il y aura toujours des ceusses qui se croiront obligés d'être des donneurs de leçons. C'est un peu ce que voulait dire l'Aviss en en-tête du LO : il est écrit qu'on est ici en tant qu'individu, on n'a pas à parler au nom de collectivités, ou de généralités, on est soi-même et rien que soi-même. Chacun agit comme il lui semble qu'il doit le faire, encore une fois, on est des gens libres. Donc, bien d'accord avec ma Lady X préférée. Qui sait que je ne suis pour rien dans ce système de robot qui abat son couperet passés je ne sais combien de caractères. Mais j'attends la suite. Bonne journée, ici à Bourg-en-Bresse, elle est belle.

 

denise porteilla 1950 (Alger/Montpellier)

21/10/2006 10:02

@ Gérard, merci pour cette merveilleuse balade dans Alger et son pouvoir magique d'évocation. Ah ! la balance rouge et l'écho du tunnel (On pleure souvent en lisant le Ld'O...)
@ Jean-Jean : j'ai vécu à la lisière des "2 mondes", lisière géographique car mon grand père vivait à Belcourt, près des halles, et ça me semblait le paradis, lisière sociale car nous habitions un bel immeuble mais dans de très très modestes rôles, à côté de voisins fortunés, bourgeois, mais jamais méprisants, il me semble.
Nous en avons retrouvés dans notre exil, les souvenirs, l'émotion, la peine étaient identiques ; et ces gens ( avocats, notaire, directeurs de je ne sais quoi) qui, dans mes souvenirs, parlaient légérement "pointu" à Alger, étaient pris dans la même tourmente, leur accent, devenu perceptible de "l'autre côté de la mer" et leurs supposées différences moqués pareillement !
résultat Jean-Jean? je SUIS d'Alger même si c'était pas trop "le centre" .
reste ! j'adore lire tes souvenirs d'une époque mal connue car j'étais trop jeune en 62.
petit souvenir : j'ai 8 ans environ, je me promène dans Alger"centre" avec mon grand-père de Belcourt, il me montre des bâtiments : "quand tu seras plus grande, tu viendras étudier ICI " (c'était la fac ), nous n'avions déjà vraiment pas peur du brassage social !! ;)

 

Levy Georges (1938) (Alger (1962) Israel (2006))

21/10/2006 09:56

Oyez, oyez bonnes gens,
La complainte du pauvre Jean-Jean,
Qui va sur ses cent-vingt ans,
L'oeil vif, et toutes ses dents,
Et raconte ses souvenirs d'enfant,
De Belcourt (sans le parc de Galland),
Cet Algérois à la memoire d'éléphant,
Au coeur d'or, et à la langue d'argent,
Mais qui le soir se ronge les sangs,
En pensant à ses aventures d'antan,
Se croyant seul dans la nuit des temps,
Alors que chaque pied-noir au soleil levant,
Attend ses messages, tristes, comiques, mais passionnants
Qui mit bout à bout, en feraient de sa ville et sa vie un roman.

 

Jacques VENTRE (Alger - Grenoble)

21/10/2006 09:53

Ahhh, Gérald, à la lecture de ton voyage à Alger ! Le 15 rue Michelet, combien de fois je suis rentré dans cet immeuble pour y rejoindre un copain de classe dans la toute fin des années 50. J’ai revu mon parcourt du 20 rue Sadi Carnot, carrefour de l’Agha, rue Warnier, le souterrain et hop l’entrée de l’immeuble juste à la sortie du trou. Je retourne lire la suite !
Cordialement et sincèrement ému. Jacques

REPONSE : si tu savais comme c'est étonnant de refaire tout ceci... j'en ai le frisson rien que d'y repenser. Je sais que pour certains (et mon cher père était de ceux-là), il n'est pas question de superposer la ville d'aujourd'hui au Alger de leur jeunesse. Je les comprends. Je comprends qu'ils n'aient pas même envie de regarder ces photos. Parce que ces photos, c'est bien différent de ce qu'a vu et ressenti celui qui les a prises, elles rendent objectives des images, alors que ce qui se passe quand on y est, c'est une immersion, moitié dans le réel, moitié dans le fantasme, c'est succesivement éprouvant et - littéralement - ravissant. Et parfois les deux à la fois. Mais comment faire "passer" cette sensation unique ? Comment la décrire avec des mots ? Comment même penser que d'autres aient vécu la même chose? Peut-être suis-je le seul ? J'ai réduit les photos, pour que ça ne "pèse" pas trop lourd sur la mémoire du site, eh bien, quand je regarde les mêmes photos en grand, plein écran, c'est déjà différent, c'est davantage comme si on y était, on se rapproche un peu de ce que l'on éprouve. Mais on en est encore loin. Oui, c'est une expéreinece qui peut être très perturbante, alors, réfléchir deux fois avant de retourner... Maintenant, peut-être que pour d'autres, c'est aussi anodin que de se promener dans Marseille ou Naples. On n'est pas deux faits pareil... Alors il faut essayer de comprendre comment fonctionnent les autres, et leur raconter comment c'est pour soi...

 

Ph.Jollivet

21/10/2006 09:24

Oh Jean-Jean ! Loin de moi ces pensées que tu me prêtes ! Sans doute n'ais-je pas du bien les exposer, car il s'agit bien du contraire ! Tu m'en vois désolé ! Tes souvenirs m'émeuvent à chaque fois, et je ne peux que saluer ta mémoire. Amicalement. Philippe.

 

raphael navarro (1944) (nimes (gard))

21/10/2006 06:09

Gérald ! Merci du fond du coeur. Tu sais que je fais partie des irréductibles partisans du non-retour. Je veux malgré tout te remercier pour ton remarquable reportage sur notre belle ville d'Alger. Je sais que de nombreux algérois doivent ressentir les mêmes émotions que moi mais je veux quand même te dire que tu as photographié l'entrée de mon immeuble au 7 Rampe Bugeaud, juste à coté du Restaurant Le Berry.
Danielle Rolland Martinez l'avait déjà fait lors d'un précédent voyage. Merci à vous deux.
Raphaël Navarro (Ralphy)
A droite de mon immeuble il y avait le comptoir franco Belge, magasin spécalisé dans les équipements à base de caoutchouc: masques, tubas, palmes, matelas et bateaux pneumatiques.

 

GIL de COURBEVOIE ( ALGER centre//COURBEVOIE)

21/10/2006 00:23

Jean-Jean je viens juste de rentrer "et d'allumer mon ESMMA c'est le nouveau nom de mon PC dit mon fils et qu'est ce je lis tu deviens Monsieur Llorens Jean d'Alger fais pas le CON ! je suis trop près de toi pour cette blague qui ne me fait même pas sourire (car c'est une blague non??) Quand tu m'as parlé de mon père tu disais ton "papa" d'une façon si touchante que j'en avais les larmes aux yeux tu m'as, tu nous as apporté tellement, tu m'as meme écrit "nous avons tant de choses en commun"et je rajouterais encore tellement de souvenirs à raconter J'ai écrit exprés ALGER centre en plus petit car tu m'as foutu la honte je suis aussi un "oualioune" pas de la même rue mais du meme PAYS (pas celui qui nous héberge ici mais celui que nous n'oublierons JAMAIS. Tiens une confidence sur l'agora d'esmma j'ai trouvé ma 1ere femme à Belcourt Alors on se comprends non // Anah mate fumch arbia ! Askoute locane lioum anah redoua intah!!! En phonétique je peux aussi te dire on T'M 'comme écrivent les jeunes dans leurs SMS. Ce soir le canari des iles ne fait la bise qu'à Viviane... GILOU.

 

Rollande Scaramelli(1943) (Alger/Verniolle)

20/10/2006 23:53

JeanJean, qu'est ce qui se passe? un coup de blues? Tout le monde a le droit de s'exprimer sur Esmma. Philippe Jolivet l'a fait et a donné un point de vue qui est le sien. Mais toi Jeanjean, tu es un pilier d'Esmma, sans toi, sans tes souvenirs que ferions nous? Tu remontes le moral à ceux qui le perdent un instant, alors quoi, ami, ne nous abandonne pas. On a besoin de toi. Nous sommes des PN et peu importe le quartier où nous avons habité. Nous sommes une grande famille. Allez souris nous et reviens faire revivre nos souvenirs. GROS BISOUS, Rollande

 

jacqueline (1948) (Alger)

20/10/2006 23:52

Oh Gérald…mais comment que je fais moi? Que je dois tout lire avec les photos à regarder et tout et moi que je m’étais dit : «Demain ma fille c’est Samedi, ti as du linge a repasser, les cuivres à frotter, le chiffon de parterre à passer dans la cuisine… », bref je m’étais fait tout un programme à de vrai…Et voilà que vlan! tu me mets 3 écrans en ligne avec tout ça qu’tu as écrit… c’est pas chic ça… Enfin jte fais quand même la bise mais c’est bien parce c’est toi!

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

20/10/2006 23:20

re bonsoir. Il n'y a pas longtemps que je navigue sur votre site mais jusqu'à présent, je n'ai jamais constaté de différence et je sais que Paul m'a toujours dit qu'il n'y avait ni les gens d'en haut, ni les gens d'en bas, tout le monde était uni sans discrimination. ses ancêtres sont arrivés sur la terre d'Algérie dans les années 1840 ; il y est né ainsi que sa mère, sa grand mère et son arrière grand mère et au départ, ils étaient les uns cultivateurs, les autres journaliers, femme de chambre ............ alors où est le problème?
et dis Jean Jean, que vais-je faire avec ma clé anglaise et mon sextant si tu pars ? comme dirait mon adorable Alexandra ; "arrêtez de vous prendre le chou". sur ce bonne nuit tout le monde. amitiés. Laurence

 

Levy Georges (1938) (Alger (1962) Israel (2006))

20/10/2006 22:03

Jean-Jean, Je viens de lire ton message,et je ne sais si je dois pleurer ou me mettre en colere ou les deux a la fois.L'Histoire a deja choisi: tu es une creature sortie des pages de Camus, toi qui a habité dans sa rue, y a vécu ses peines et ses joies. C'est donc toi le vrai algerois, avec tout ce que cela evoque, car tu colles a cette ville comme le soleil a nos quartiers. Tes évocations des lieux, des odeurs et des bruits, nous font voyager, assis devant notre petit ecran, et grâce a toi, chez chacun soudain s'éveille un souvenir merveilleux. Surtout ne nous prive pas de ton savoir et de ta mémoire unique sur notre ex-Capitale, il y a encore un grand bout de chemin à faire ensemble avant de faire passer le flambeau aux jeunes, pour leur léguer les vraies images, telles que nous les avons connues. Je pense que ce serait le devoir de Jean-Jean, de nous en raconter encore plus en s'enregistrant au magnétophone.
Le reportage de Gerald, Jean Brua l'a remarquablement évoqué en un coup de crayon, voyage au pays de l'enfance, adieu tristesse. Ce ne sont pas les belles photos qui m'ont ému (au contraire hélas !), mais le texte plein d'émotion du narrateur, aux reactions mélangées, à la recherche des débris du passé. Là, un immeuble disparu, là un détail qui a passé à travers les années sombres, comme la balance rouge ! Cette Alger, à force d'être encombrée de jeunes, me semble avoir pris un coup de vieux. De toutes les facons, et sous tous ses angles, Alger dans tous ses quartiers, ne finira pas d'être notre centre d'intérêt, nous y sommes condamnes, jusqu'à ce que mort s'en suive.

 

m@rie de BEO (avant en haut, maintenant en bas)

20/10/2006 20:51

Mon cher Jean-Jean, ta re7 m'a fait revenir qqs années en arrière quand mon papounet était encore à nos côtés. Il nous avait préparé des beignets arabes et faisait sauter la pâte entre ses mains comme Blanchette.Il avait l'air d'un vrai pro sauf que ......au moment de "lancer" la pâte dans l'huile bouillante, macache bono, ces chers "petits" ne voulaient pas lacher les doigts de papa. Qu'est ce que l'on avait pu rire :-) La semaine prochaine je vais faire ta re7 et de là où est mon papa j'espère qu'il me donnera un coup de "main"... Ou alors il va encore se faire une bosse de rigolade ! J'opte pour la seconde solution. Merci cher Jean-Jean.Je t'embrasse très fort.

 

alain mourareau 1946 alger (bois d'arcy FRANCE)

20/10/2006 19:58

Merci à Gérald pour son reportage, j'ai été trés touché par les photos de la rue duc des cars où j'ai habité durant 16 ans de 1946 à 1962 au 18 au 4 éme étage sur l'épicerie d'Ali Hamraoui (si je me souviens ). J'ai encore de nombreux souvenirs de ce quartier où j'ai grandi, joué avec les copains à l'école duc des cars, au forum sur la garderie à jouer au foot avec la crainte du garde qui pouvait nous saisir le ballon J'espère pouvoir moi aussi faire ce voyage de retour et retrouver cette belle ville. J'ai reconnu le passage qui arrivait au boulevard Baudin car j'y allais trés souvent le soir chercher mon pére qui travaillait au commissariat central à DPJ. Je vais relire encore ton récit pour me replonger dans mes souvenirs ? Amitiés et encore merci. Alain

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

20/10/2006 19:58

Est'ce qu'aprés avoir été "viré" de chez nous, nous allons encore une fois etre viré d'es'mma? tout ça parceque nous sommes des oualiones de Belcourt et de BabEl Oued. ça me ferait beaucoup de peine, de ne plus vous lire ni ne plus vous écrire. Car jusqu'à présent je m'étais imaginé que nous étions Pieds-Noirs avant tout. et depuis maintenant huit mois, je me sentais "chez moi" dans es'mma, Je n'ai pas pensé une seule seconde que les enfants nés dans ce que nous appelions les beaux quartiers, étaient differents de nous. Je ne pense pas que leurs parents, s'y sont pris autrement que les nôtres pour les créer. La raison est pourtant facile à comprendre, il y avait les quartiers "populeux et populaires aux deux extremités d'alger, le Ruisseau, le Hamma, Belcourt, le Ch de Manoeuvre, et de l'autre coté BEO, alors qu'en centre ville, il y avait beaucoup de bureaux donc une population moins sedentarisé, et le soir ces quartiers se vidaient de tous ces employés qui prenaient les trams d'en haut et d'en bas pour regagner leurs immeubles ou leurs HLM, mais quand le Dimanche, nous allions nous promener rue Michelet ou rue d'Isly, nous n'avons jamais observé une discrimination envers nous les oualiones. Et pourtant force est de constater que de tous ces oualiones est sorti une élite terrible dans biens des domaines, j'ai même connu des oualiones avocats, medecins chirurgiens, et j'en passe. Ceci est peut-être mon ultime message sur es'mma, mais je vous assure que je vais bien vous regretter à tous, car vous étiez pour moi comme des frères et soeurs, et une belle famille, je vous souhaite tout le bonheur possible à tous . Monsieur Llorens Jean d'Alger

REPONSE : oh, Jeanjean, tu nous joues quoi, là ? C'est ton petit quart d'heure de berne? Où t'y as vu qu'il y avait une différence, une seule, entre les es'mmaiens ? Pourquoi tu nous dis ça, hein ? Parce que Puhilippe Jollivet il écriyt qu'il a constaté que ceux qui vont sur l'annuaire de Jacques c'est plus des oualiones que des du centre ? Et qu'il en tire des conclusions qui n'engagent que lui. Et alors ? Ca prouve quoi ? Ca veut dire quoi ? En quoi ça concerne es'mma ? De quelle discrimination tu parles ? Est-ce qu'une seule fois on t'a donné l'impression que nous n'étions pas tous ensemble ici chez nous? On essaie de bâtir une maison pour nous tous, et tu nous écris ça comme ça, sans te demander si tu es juste avec nous. J'te jure, des fois y'a des choses qui m'échappent. Mon père, il était d'Hussein-Dey et après de Belcourt, il doit se retourner dans sa tombe qu'on écrive des choses comme ça. J'espère que c'était juste un coup de trafalgar, que tu vas revenir à toi, parce que si tu n'étais plus avec nous, ça serait comme un petit frère qui est mort. Ce soir, j'étais content d'avoir enfin fini ce compte-rendu de mon séjour à alger, et de vous en avoir fait cadeau à tous, toi compris, Jeanjean, et voilà que je suis plus plus heureux du tout. Allez, bonne nuit, et qu'elle te porte conseil. G.

 

Gabriel Gomis (1934) (Alicante.Espagne.)

20/10/2006 19:17

Bonsoir a ttes,ts.
Jean Jean,René pour ce qui est des marchands de journaux sur la portion rue de Lyon a Belcourt en allant vers le monoprix depuis la rue d'Ornans(anc. rue de Lorraine)jusqu'a la rue Adolphe Cayron (anc.rue d'Alsace)effectivement il y avait juste le magasin des Stoklin,a coté de la pharmacie Baude,mais le marchand le plus connu était celui de l'arrêt des trams du cinéma Musset entre La Patisserie du "Poussin Bleu" et le bar qui faisait l'angle de la rue Rigodit,Jean jean ne me dit pas que tu n'as jamais mangé des petits raloufs en pâte d'amende du Poussin Bleu aussi bons que ceux de chez Guisto.Puisque nous sommes dans les médecins il ne faudrait pas oublier les Dr Raffi (dont le père avait été maire d'Alger)Guedj et Seror.Amitiés a tous.GG.

 

jean claude hestin 1940 (thonon les bains)

20/10/2006 19:05

Tout comme notre ami Jean jean, mon ainé de quelques années, j'ai eu le privilege de frequenter les bancs de l'école Sarrouy école "Franco Arabe" située dans les hauts des tournants Rovigo,aux portes de la Casbah., c'était en 54/55.. j'etais en 5éme, j'ai fait quelques mois d'apprentissage de l' Arabe dialectal, c'était trés dur et j'ai fini par renoncer pour la seule bonne raison que mes camarades de classe eux mémes Algeriens étaient plus motivés pour apprendre la langue de Moliére,que par leur langue maternelle... il y avait parmi la majorité d'entre eux des élèves exceptionnels...qui par la suite ont fait des carriéres non moins exceptionnelles...mon apprentissage de l'Arabe avec mes camarades dans la cour de l'école pendant la récrè m'a beaucoup servi...( le Français en classe , l'Arabe sous le préau) quand j'ai étè plus tard agent d'escale à Air Algerie à l'Aeroport de Maison Blanche...mon seul regret aujourd'hui c'est celui de ne pas en avoir appris assez...mais pour compenser et pour faire travailler mes neurones aujourd'hui je vais tous les jours ,gràce au Canal satellite sur le site de la télèvision Algerienne, et ce, juste pour le plaisir, de savoir si je comprends encore quelque chose, les infos, les debats, çà aide. et je me régale quand ..dans les retransmissions sportives des mots et expressions sportives en "Français" viennent s'inserer avec passion dans les commentaires en" Arabe"...j'aimerais beaucoup que nos amis Algeriens, fidéles d'Esmma m'expliquent le pourquoi du comment. est ce un effet tout simplement médiatique ou à des mots intraduisibles dans les 2 langues!!
GOOooooooaaaaaal !!!!!!!!!!!!!

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

20/10/2006 18:44

Bonsoir tout le monde
Me revoilà mais ce soir, je parlerai moins, je ne suis qu'une "patos", j'interviens au nom de Paul et ne voudrais en aucun cas troubler vos souvenirs.
Sa maman a travaillé à la SGA, peut être l'avez vous connue ? quant à leur docteur de famille, il s'appelait Dr MANFREDI et habitait au Tournant Revigo
Nous avons retrouvé son fils à Carcassonne, il était notre cardiologue
Bonne soirée - Laurence

 

SERER JC (NICE( Alger/ le Ruisseau) 1940)

20/10/2006 18:35

Pour ceux que cela intéresse notre compatriote JM COSTANTINO a écrit ( entre autres) un petit livre de souvenirs savoureux sur ses vacances à alger (illustré) dont le titre fait sourire d'entrée :L'ARRIERE-GOAL( un enfant dans l'été d'Alger) à voir sur son site:
http:www.jm-costantino.com
Bonjour à tous.

 

Es'mma

20/10/2006 18:32

"Gérald, le retour"
allez sur la page d'accueil, vous y trouverez un reportage nommé "désir"
bonne lecture

 

Ph.Jollivet

20/10/2006 18:08

Esmma est par essence un lieu de rencontre initialement créé pour les retrouvailles entre les anciens de Gautier et des environs. Nombreux y viennent, à en juger par les souvenirs incroyables qu'ils développent, jour après jour. Alors, je me questionne ! Comment se fait-il que l'annuaire de Jacques Abbonato recueille surtout les noms et les coordonnées des anciens de bab-el-oued, belcourt, périphéries et autres lieux ! Je ne peux pas croire que le sectarisme qu'il y avait - personne ne pourra le nier - entre ceux de la rue Michelet et "les autres" ait traversé la mer ? Nombreux seraient donc les Esmaïens qui ne veulent pas mêler leur nom à ceux de ce qu'ils considéreraient toujours comme des "oualiounes " ?
Je n'arrive pas à y croire ! Et pourtant, force est de le constater. C'est triste !

REPONSE : là, tu provoques, tu provoques... Ontontion, ontontion... C'est pas plutôt que, concernant ceux du Centre, justement parce qu'on se sent bien servis par notre site préféré, on a l'impression que celui qui veut nous chercher, il aura pas trop de mal à nous y trouver ? C'est une tentative d'explication, et je dis pas non plus que celui qui se dirait ça il aurait forcément raison. C'est pas parce qu'on a laissé son nom sur le Livre d'Or d'Esmma que si on nous cherche, Google va nous y trouver. En conclusion: c'est pas parce que vous vous trouvez bien sur Es'mma qu'y faut pas vous inscrire sur le répertoire de Jacques! Allez, c'est comme les listes électorales, c'est pas obligatoire de s'inscrire, mais ça peut rapporetr gros! G.

 

mahfoud (kitchener)

20/10/2006 18:02

moi aussi j'aimerai avoir la recette des beignets (sfenj comme on les appele la bas ).
mais pour réussir à en faire comme ceux de la photo publiée sur esmma, il faut une huile spéciale: végétale 10w30. une huile pour moteur qu'on ne change que tous les 50 000 sfenjs.

REPONSE : 50 000 ? Punaise, l'indigestion, j'te dis pas !

 

DanièLe Roussel (Alger/Paris)

20/10/2006 17:39

Ah! Nos toubibs:ils étaient tous "extraordinaires" de dévouement, de gentillesse, de discrétion, de sérieux, de générosité et pour beaucoup d'entre nous, je suppose qu'ils restent parmi les meilleurs:capables et responsables. Pour ma part, j'ai connu le Dr Jean Bové qui était un ami d'enfance de ma mère (à Koléa) ils ont passé le BAC ensemble, s'encourageant mutuellement. Plus tard il a mis au monde le 2ème fils de ma soeur à la clinique Saint-Charles. Mes grands parents connaissaient la "dynastie" des Docteurs Chevau et j'ai personnellement connu Alain Chevau (un garçon adorable lui aussi) alors jeune étudiant en médecine. Dans l'ordre, j'ai été mise au monde par le Dr Santucci à la clinique de "l'Oriental" (dixit ma fiche d'état civil : ce qui met en joie mon fils, lequel me chante forcément "et on l'appelle l'Orientale" d'E Macias). Ce Dr Santucci "un Saint" soigna toute la famille et ce, à la seule condition de savoir l'attendre dans un petit salon "réservé aux amis"(?) jusqu'au delà de minuit sans trépasser! J'ai été opérée des amygdales par le Dr Solacroup (ami de mes parents) confortablement installée sur les genoux de son père (oto-rhino également). Le Dr Brinca (ami id°) a eu l'insigne honneur de me soustraire l'appendice à la clinique Lavergne et le Dr Amoros (ami id° aussi) de soigner mes oreillons, d'un côté, compliqués d'une infection dentaire de l'autre côté = résultat kêkechose comme "elephant girl"! En cas d'urgence, j'avais au rez-de-chaussée le Dr Portier dont les fils sont bien connus de plusieurs Esmmaien(ne)s!). J'ai retrouvé le Dr Brinca à Nice lequel, après avoir vaillamment tout recommencé à zéro, avait ouvert une magnifique clinique sur les hauteurs de Nice (la clinique Saint Georges) où il opérait avec son fils chirurgien aussi. Évidemment on ne peut pas ne pas citer le Professeur Goinard et je passe sur "les dynasties célèbres" car J'en oublierais sûrement : au secours J-L Jacquemin et G. Lévy !

 

LLORENS Jean-Jean 1934j (ALGER Belcourt les halles)

20/10/2006 16:39

Nous voila plongé dans le corps medical de Belcourt. Il y avait aussi le dr Benet au n°2 de la rue Bertollet au marché de Belcourt, et mde Curci la sage-femme au 25 rue de l'Union, et mde Attard en haut de la pharmacie Grimalt à coté de l'Alcazar aussi rue de l'union, à elles deux, elles ont mis une bonne partie des gosses de Belcourt au monde. Je me souviens que mde Attard avait un Juvaquatre Renault noire, à l'epoque il y avait pas beaucoup de femmes qui avaient leur permis. Plus tard elle est partie à Kouba s'installait et avait "monté" une petite clinique genre maternité, nous allions souvent lui rendre avec mes parents. Car Monsieur Attard était un grand ami de mon Grand-père et de mon pere. bon maintenant passons à autre choses qui preoccupe pas mal d'esmmaiens et hyennes. Voici la recette des beignets : 250g de farine, IO g de levure de boulanger (ou un sachet de briochin), I/2 cuillerée à café de sel, I5Og d'eau chaude, mettre tout ça dans une terrine en commencant par la farine, le sel, le briochin, et l'eau chaude. laisser "lever" deux heures. Huiler ses doigts, et prendre une boule de pate et la travailler pour en faire un "beignet" de la taille d'une soucoupe (mais pas volante) la "jeter" dans un bain de friture et la dorée des deux cotés, puis egoutter sur du papier c....ouleur gris comme là-bas. attention recette non garantie SGDG, et j'espere que ça ne va pas refaire le coup des "poilus". à plus jeanjean... de Belcourt

 

Jacques Prat (1941) (Aix en Pce)

20/10/2006 15:06

A René Drevot. Le docteur Noël Blain était également notre médecin de famille. Je l'ai retrouvé fin des années 60 à Carnoux en Provence, où il s'était installé et professait encore. Je ne sais plus ce qu'il est devenu, mais j'ai pu vérifier qu'il était toujours dans l'annuaire.

 

Jean BRUA (1934) (Nice)

20/10/2006 14:56

J'aurais aimé parler l'arabe aussi bien que Jean-Jean. Pourtant, le peu que j'en ai appris (dans des fermes amies, sur les marchés, aux tirailleurs) me procure encore, de loin en loin, quelques plaisirs simples de retrouvailles. Ainsi, lors d'un voyage au Maroc, j'ai éprouvé ce que Jean-Jean décrit avec tant de spontanéité : le contentement de se voir reconnu pour un cousin, à défaut d'un frère, par la seule grâce de quelques mots.
Étant donné mon niveau de conversation dans cette langue, je ne pouvais espérer que mon interlocuteur me demande, comme à Jean-Jean : « Arbi oulah Roumi ? ». Son intérêt pouvait cependant s'éveiller à un simple « hamdoullah », « chouf » ou « fissa ». Hélas, à son aimable « tarf arbia ? » (je cite de mémoire), je ne pouvais que répondre, avec un geste réducteur du pouce joint à l'index : « chouiiiia... »

 

René Drevot (Fontvieille (13))

20/10/2006 14:31

Jean-Jean, Michèle, jacqueline et les autres "Belcourtois", le nom du Docteur Noël BLAIN , au 30 Bd Auguste Comte et qui était notre médecin de Famille dans mon enfance, évoque-t-il pour vous un souvenir? Pour ma part j'ai en mémoire un médecin consciencieux , efficace avec une franche bonhomie
La photo des beignets de J. Varlot m'a , à ce point, fait saliver d'envie, que j'en ai " aspergé" le clavier de mon PC. Au fait qui peut me dire où trouver la recette des beignets , sachant que , malgré l'application qu'on mettra à vouloir les faire, il manquera, surement, le " tour de main";
Amitiés à tous. René

 

Dominique RENUCCI (1949) (Alger 6 rue de Lille/Aquitaine)

20/10/2006 14:25

Encore un petit souvenir : notre médecin de famille était le Dr Richard. Son cabinet était rue Francis Garnier, presque derrière chez nous (quelqu'un parmi vous a-t'il été aussi de ses patients ?) j'avais 8 ans, et souffrais d'un abcès dentaire très important, nécessitant des injections de pénicilline. Mémée me conduisit donc chez le Dr Richard. Oh là là ! Dès que j'ai vu la seringue, j'ai été prise d'une panique totalement incontrolable, et le brave homme a été obligé de me courir après dans tout son cabinet. Au bout d'un long moment, il a réussi à me coincer, me déculotter, et zou, la piqûre était faite (d'ailleurs, je n'ai rien senti) ! A la suite de cette aventure, lorsqu'il me voyait arriver chez lui, il fronçait ses noirs sourcils, et me faisait "attention" avec l'index... J'aimerais tant savoir ce qu'est devenu cet homme de l'Art ! Oh, je pense qu'il doit être très âgé, si Dieu l'a conservé en vie !
Tiens, pendant que nous sommes rue Francis Garnier, je recherche aussi des indications sur une villa : une toute petite porte d'entrée au niveau de la rue donnait sur un minuscule escalier en colimaçon. Une fois grimpées les quelques marches, vous arriviez dans une grande cour à ciel ouvert ; d'autres marches, qui faisaient toute la largeur de la cour, menaient à une nouvelle terrasse, puis la maison (avec un étage) se dressait devant vous. Le rez-de-chaussée de ce côté avait été partagé en plusieurs appartements. L'entrée principale et le logement des propriétaires se trouvait côté jardin, donc à l'opposé. J'ai connu cette maison car l'un des appartements était occupé par une couturière ; Mémée lui faisait faire quelques ouvrages, et m'emmenait avec elle pour les essayages. Pendant que les deux dames papotaient, je jouais avec les autres enfants. Nous ne quittions pas la cour, car le côté privatif nous était strictement interdit. Quelqu'un connait-il cette maison (tout à côté, un escalier allant vers le haut de la rue Michelet ?)
Bises

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

20/10/2006 13:59

salut Jean-Claude, me voilà baptiser Joker. Je me souviens bien de l'histoire de S. Ferrari, le prof de Gym; il a été retrouvé dans la consigne de la Gare St Lazare à Paris (je crois) c'etait fin 6o ou debut 70; et je crois que c''est sa femme qui l'a decoupé. c'etait un drame de la jalousie. bah , se sont des choses qui arrivent qu'aux vivants!!!!!!! dis donc, apres le dejeuner, comme dessert c'est pas marrant !!!!!!!! à plus jeanjean.... de belcourt

 

Rollande Scaramelli(1943) (Alger/Verniolle 09)

20/10/2006 12:43

MERCI à toi Gérald, je n'ai pas pu tout lire! Trop d'émotions, et puis les souvenirs il faut leur laisser le temps de remonter à la surface. Mais tu nous aides si bien. Je comprends que tu aies eu besoin de temps, pour la mise en page et surtout de faire le tri des photos, je mets, je mets pas, finalement je mets!
Je vais y revenir tout à l'heure et petit à petit refaire avec toi le chemin. Merci tout particulièrement pour le 19, je suis née au 1er étage, juste au dessus de la porte d'entrée,chez M. et Mme PINAUD, car ma maman n'a pas pu aller plus loin, mais nous habitions au 4ème sur la terrasse. Il y a eu une pièce supplémentaire qui a été construite sur cette terrasse. Merci encore.Rollande

 

D. Roussel (alger (comme ceux qui l'ont revue)/..)

20/10/2006 11:57

Ah! la!la! c'est pas "ferplé" ça! Tous ces beignets cuits à point dorés et croustillants au milieu et, bien sûr, sans sucre dessur : y manquerait plus que ça! Jacques A. mon beau-père (2nd mari de Manman) qui avait "fait" le bled disait effectivement "ham doula - ham doulila" et en principe faut se frotter la pancha pour bien faire (!).
Moâ, j'lai apprécié l'histoire de nos coqs la purée (des coqs!) surtout qu'en pluss c'est pour nous faire patienter comme pour le Papa Noël (ou le plombier) les choses qu'elles viennent pas mais a'karbi qu'elle vont venir !Peut-être que le chant du coq c'est juste pour nous préviendre que ça va pas tarder ! Ben quoi, il est permis de rêver non?

 

RUBY Adrienne (ANTIBES France)

20/10/2006 11:51

Merci pour l'adresse EM du site "Statue du Duc d'Orléans".
Je me suis empressée de l'enregistrer dans mes favoris.
Amitiés.

 

LYDIE DUCCESCHI/KAMERT (La Ciotat)

20/10/2006 11:50

Un doux réveil téléphonique ce matin !!!! et par n'importe lequel puisqu'il s'agit de celui de notre cher Gérald. Encore merci et gros bisous à toi. Je me sens comme ressuscitée.
Cela va me permettre de m'adresser à Jeanjean, dont je viens de lire le message, pour lui dire l'émotion qu'il a déclanché en moi.
Effectivement, jeanjean, tu parles du Docteur Bure et de Madame Manthelé, alors comme anti-dépresseur, tu n'as pas trouvé mieux car sais-tu que cela évoque ma jeunesse, celle passée auprés de ma chère grand-mère qui se rendait une fois par mois chez le Docteur Manthelé pour ses problèmes de vue et idem chez le Docteur Bure qui venait entre temps à la maison de la rue Lulli pour s'inquiéter de sa santé car nous étions trés liés (il est devant moi).
Ce dont je me souviens c'est des fauteuils de la salle d'attente de Madame Manthelé, en bois style tressé, peu confortables et des compliments qu'elle faisait de moi à ma grand-mère en me qualifiant d'adorable tête blonde, ce qui suscité tout son étonnement, moi qui était un vrai diable en toutes circonstances. Voilà, nous prenions le tram des CFRA à l'Agha devant la brasserie du même nom et arrêt, je ne sais plus à quelle station pour récupérer mon oncle, rue Amiral Guépratte, derrière le Monoprix et direction rue Adolphe Blassel ...que de souvenirs ajoutés à tous ceux réveillés en moi ce matin par Gérald.
Voilà donc pour mon retour sur Es'mma, mais je dois encore m'absenter de la Ciotat et vous suivrez quand même, là où je serai. En attendant gos bisous à tous.
L'Organisatrice du méchoui du 18 juin 2006 - Lydie

 

Es'mma

20/10/2006 11:39

Un envoi de l’ami Jacques, friandises de chez nous... regalez vous :

"Meilleur souvenir aux amateurs!
Tout frais, tout chaud (et pas sucrés)
Cordialement Jacques Varlot"

 

RUBY Adrienne (ANTIBES France)

20/10/2006 10:38

Souvenirs, suite : à ALGER, à partie de 1942, nous avons subi des alertes et bombardements ; les hommes faisaient partie de la défense passive ; c'était le cas pour mon père, et aussi pour mon frère aîné Jean (16 ans, Scout de France) ; les nuits d'alertes, ils étaient dehors. Le 12 Novembre 1942, une bombe est tombée sur une aile du Lycée Bugeaud, tuant le Proviseur M. LALANDE et sa famille. Mon frère Jean était un des brillants élèves de cet Etablissement ; une fois, M. LALANDE avait écrit, en marge du livret scolaire : "Un espoir du Lycée".
Jean a passé son bac Phylo en Mars 1944, en session spéciale (ayant été "appelé"), et est décédé "Mort pour la France" en Novembre 1944, à l'âge de 19 ans.
Place du Gouvernement, il y avait le Café de la Régence, où, l'été, on se faisait servir un verre de tisane rafraîchissante, à base de réglisse. De l'autre côté de la Place, il y avait un magasin de glaces (je crois que c'était "ROMA GLACES"). Et, naturellement, notre beau Duc d'Orléans sur son fier cheval ! J'ai vu sur un site (lequel ?.....) que cette statue trônait maintenant dans un petit quartier de PARIS.
Il y avait de très beaux défilés de Carnaval, qui se déroulaient Boulevard Carnot et de la République ; une année (vers 1951 - 1952), le Ier prix a été décerné au Char de Samson et Dalila.

REPONSE : la statue du Duc d'orléans se trouve maintenant à Neuilly/seine Bd Victor Hugo allez consulter le site de Remy Laven qui en parle si bien

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

20/10/2006 10:03

Bonjour à tous, Michelle, le café qui se trouvait à l'angle de la rue de lyon était tenu par la famille AZZOPARDI, dont le fils Paul, dit "popol" a pris la suite, mais aprés vers le début des annees 60, il a pris un droguerie rue Adolphe Blasselle, et il a fini ses jours à Toulouse, ou il etait employé aux halles de cette ville. Quant à la SFR, mon beau-frere y a travaille, ainsi que ta soeur Eliane, et peut-etre que tu te souviens d'un client de tes parents, qui avait une jambe "en marmelade" Mr Palacio. Quant au Dr Bure, je crois, qu'avec le docteur Manthelé qui soignait les yeux, en face le Monoprix, ces deux braves hommes étaient des "stars" de Belcourt, tout le monde les connaissait, je me souviens que bien qu'âgé à l'époque de plus de 25 ans quand je le croisais dans la rue je lui faisaitsla bise, et je n'etais pas le seul. à plus, jeanjean....de Belcourt

 

Es'mma (depuis la salle des machines)

20/10/2006 09:51

Quelques statistiques de consultation
Depuis un an (de septembre à septembre) : 200000 visites
Ce qui donne une moyenne proche de 550 visites par jour (il s'agit en principe de personnes différentes... c'est tout au moins ce que nous dit l'hébergeur...)
Avec une pointe en Mai de 21700, soit 700/j (l'effet printemps, sans doute ?... on se rappelle les printemps de là-bas...))
Un creux en Août de 420/j (vous êtes, pour la plupart, agrippés à vos chambres à air, une fourchette à la main, à ramasser les oursins)
En ce moment, au cours de ce mois d'octobre, vous êtes environ 600/j
Hier 19 octobre, on compte 33 messages sur le LO, venant de 23 interlocuteurs différents. Ce qui montre que : vous ne monopolisez pas trop l'antenne (1,5 messages par tête), et que parmi les visiteurs il y a finalement un faible pourcentage de tchatcheurs.
Donc les autres écoutent (ou plutot, regardent...).
Alors soyez confiants, il restent encore pas mal de Mohicans, et ce qu'ils disent, intéresse...
Continuez, il ne faut pas que tout cela vous laisse sans voix...
et n'oubliez pas de vous inscrire dans l'annuaire de Jacques (cf en haut de l'Aviss)... bientôt 600 inscrits !

 

RUBY Adrienne (ANTIBES France)

20/10/2006 09:41

Rolande SCARAMELLI : en effet, je l'ai reconnue sur la photo du collège Pasteur ; c'est bien Melle MERLIN : en haut, 2ème à partir de la gauche ; avec quelques années de plus.
Jean Claude : je me rappelle de Sadi FERRARI ; j'avais assisté à un des galas de gymnastique à l'ALGERIA-SPORTS ; et également de ce fait divers sordide ; mais je ne me souviens pas de la date à laquelle cela s'est passé.

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

20/10/2006 08:47

Jacques (Camps) : l'expression mentionnée est destinée à rendre grâces à Dieu (Allah) du bon repas qui vient d'être pris, le rot signifiant que les amygdales baignent agréablement, ce que l'hôte (ou le cuistot) attend de le savoir par cette manifestation, incongrue ici... Quant à la prononciation, elle commence par un H fortement expiré du fond de la gorge (comme quand on cherche à évacuer une arête de poisson) ham, et doula se prononce avec un L double très accentué doulla. Je crois me souvenir d'une variante : al ham dou lillah ou quelque chose d'approchant.

 

rivieccio (gaye)

20/10/2006 01:00

bonsoir. Eliane est ma soeur. Norbert je ne le connais pas, peut-etre est-il le fils de.... Rivieccio était une grande famille de Belcourt. Le docteur Bure, c'etait notre médecin, je me souviens aussi de sa secrétaire Melle Ginette, parfois elle nous faisait patienter dans "sa petite salle d'attente". C'etait un homme très devoué. C'est une figure de Belcourt que l'on ne peut oublier.
Il y avait aussi les chaussures André, qui faisait l'angle de la rue de l'Union, après il y avait Bata, une impasse et le café Oisopardi (pardon pour l'ortographe) après il y avait une grande drogureie, si mes souvenirs sont exacts et puis et puis....
Au marabout, dans la rue G.Guiauchain, il y avait un atelier de mecanique: Lestage, était-ce celui dont vous parlez? Dans la rue de Lyon face à la rue de la gueba, à coté de la maison rose, il y avait un autre atelier, il y avait une vitrine ou etait exposés des tricycles, des vélos. Dans mes souvenirs je revois quelques visages car nous les avions en clientèle.
Dans la rue G.Guiauchain il y avait la S.C.F.R, une entreprise de radios, des transporteurs, Sinigo et..d'autres.. Nestle, les matelas Simmons, si ma mémoire est bonne. En bas de cette rue il y avait encore un atelier de mecano tenue par un polonais, apres il y avait le foyer de la police. Souvenirs.... Michele

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

20/10/2006 00:35

Allez c'est ma derniere intervention pour ce soir. Rame Doula , si je me souviens bien, voulait dire " Bon Profit" et c'était un honneur pour la cuisiniere, quand aprés un repas on poussait un gros rot, exactement comme en Espagne, ou aprés une bonne paella on rote, et plus le rot est fort et plus la cuisinière est contente. Là je parle pour les Algériens et ceux des PN qui parlent l'arabe, "normalement" quand vous dite à une personne rame doula, il vous repond Tarb.............in challah. Mais je ne vous le traduirais pas en français. Et quand vous éternuez on vous dit debbouze et vous vous repondez fik..............djouze. je crois que ce n'est pas traduisible mais ça rime bien. Je me doute dejà des réactions de certain s'ils connaissent un peu l'algérien. j'ai appris tout ça aux halles d'Alger, ou j'avais d'excellents professeurs d'arabe . A Perpignan il y a une place qui est un grand marché "comme là-bas" pendant le ramadan je suis allé chercher des gateaux de "chez nous" et dans une patisserie, j'ai engagé une conversation avec un vieux monsieur, et au bout d'un moment il me demandé toujours en arabe "intah Arbi oulah Roumi. et je lui est repondu "annah Roumi" il m'a dit c'est pas possible tu parles l'arabe comme nous. c'est bête, mais j'étais super content, va savoir pourquoi ? Bonne nuit à tous, jeanjean....de Belcourt

 

Rollande Scaramelli(1943) (Alger/Verniolle 09)

19/10/2006 23:18

Et zut, j'avais presque fini, je voulais juste demander à quel moment je pouvais envoyer des photos et leurs anecdotes, sans encombrer la boite d'Esmma. Il y a longtemps que je veux le faire!

REPONSE : DES QUE TU VEUX SUR MA BOITE PERSO, JE CROIS QUE TU L'AS DEJA

 

Rollande Scaramelli(1943) (Alger/Verniolle 09)

19/10/2006 23:15

Coucou, me revoilà et une petite semaine d'absence et voilà plus de 4 pages en retard.Mais c'est tant mieux, ça prouve que les Esmmaiens ont toujours quelque chose à raconter.
Pour Gil de Courbevoie, tu as raison, en cas de baisse de moral, il est réconfortant de savoir à quel point la famille qu'est Esmma est là, prête a vous aider. On ne se connait pas et pourtant, sans rentrer dans les details de la vie privée on sent le soutien d'amis. Merci pour cette générosité de coeur.
Pour répondre à René Drevot, je ne crois pas qu'on sera le dernier des mohicans si on a élevé ses enfants dans le culte de la famille. Mes enfants sont nés ici, et je me souviens quand ils étaient petits (maintenant ils vivent un peu loin de leur mama) ils mettaient leurs coudes sur la table et appuyaient la tête dans leurs mains et ils demandaient, parle nous de ton pays! Alors rien que pour ça et pour eux, je fais des dossiers et surtout je note les endroits où ils pourront aller chercher nos souvenirs quand nous ne serons plus à pour les leur raconter. ESMMA y figure bien sûr. Mon premier travail, le matin est d'allumer l'ordinateur et d'aller lire le LO, et le soir avant l'extinction de cette merveille de technologie qu'est le PC, je retourne sur le LO, pour lire vos derniers messages. Il me faut ma dose d'ESMMA bi quotidiennement (au moins).
Adrienne Ruby, tu parles de ta prof de gym, et tu dis qu'elle sappelait Melle Merlin, mais quand j'étais au collège Pasteur, elle a été également ma prof, était ce la même? La mienne est celle que tu peux voir sur la photo de classe du collège Pasteur année 1955/1956. C'était effectivement une femme assez forte et pas très féminine, mais qui ne nous ménageait pas, et lorsque une élève prétextait un mal au ventre pour ne pas suivre le cours, elle répondait de sa voix forte:"ça n'a jamais été une maladie, allez saute, et pieds nus, si tu n'as pas tes affaires de sport" et il valait mieux s'exécuter.
Gérald, quand pourrons nous t PRET A TE REPONDRE SI TU VEUX BIEN NOUS DONNER LA SUITE QUE LE ROBOT-SECATEUR A BOUFFEE-GERALD

Ah! Ta maison du 19 aujourd'hui en ligne sur Es'mma !

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

19/10/2006 23:03

hello, j'suis reviendue, dites voir j'suis bislouche ou y en a qui m'cherchent un chouïa "mdr", antention, c'est pô passe que je suis une femme que j'sais po me défendre, oui je suis allée à bonne école mais plus avec ma belle maman et la cousine de mon pacha qui parlait l'arabe couramment, malheureusement elles sont parties rejoindre la méditerranée du haut et elles me manquent, mais à vous lire, je les retrouve, jeanjean, si un jour je te rencontre, crois moi je me munirai d'une clé anglaise (mdr), "mdr" message codé, tous à vos papiers "mort de rire", allez gros bisous à tous, à demain, "dame laurence"

 

CAMPS Jacques (1938) (Couiza -11190- France)

19/10/2006 20:12

On nous annonce un nouvel et super écran sur la page d'accueil colonne de droite.........j'ai beau me décarcasser............oualou. Pitié mon frère, dis nous où tu l'as mis et comment il s'appelle ?
Dans un autre ordre d'idée, à la fin d'un bon repas il arrivait d'émettre ce que l'on appelait communément et poliment un "rot" et les convives des'exclamaient en choeur : "Ram doula" (orthographe non garantie) mais quelqu'un pourrait-il m'en donner l'orthographe exacte ainsi que sa signification. choucrane !

REPONSE: c'était juste un rappel que l'écran de Jean Brua "Nos coqs" était en ligne, ça avait déjà été annoncé hier, mais vu que ça causait beaucoup sur le Livre dOr, personne n'avait eu l'air de s'apercevoir de sa présence. ALORS, OUI, IL Y A UN NOUVEL ECRAAAAAAAAAAAAN !!!!!!!!
Et bonne nuit à tous!

 

Jo CABRERA/1926 (ALGER/MONACO)

19/10/2006 19:59

A Gil de Courbevoie: le Kassour se trouvait entre l'Amirauté et el-Kettani, en bord de mer, sous le boulevard........, je ne sais plus si c'est Amiral Pierre. C'est, en tout cas, loin de la rue Barbès et de la rue E. Quinet! Salut à toi Gilles et à tous les autres!

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

19/10/2006 19:12

re moi et la dernière pour ce soir. Le "KASSOUR " GIL, n'était ce pas cette plage qui se trouvait en bas de la rue de l'Amiral Pierre où les gamins allaient régler leurs comptes ?. J'ai gagné quoi ? Amitiés. Laurence

 

jean claude (74)

19/10/2006 18:35

Merci à notre amie Adrienne de nous rappeller qu'il y avait des entreprises actives dans notre ville... on pourrait peut étre de temps en temps leur consacrer quelques lignes... en ce qui concerne ses souvenirs d'Algeria Sport, c'était une grande et bien belle équipe, et évoquer le souvenir de Monsieur Sadi Ferrari leur entraineur qui a eu une fin des plus tragiques, on a retrouvé son corps découpé dans une malle dans une consigne de gare a Paris, si mes souvenirs sont bons,par contre j'ai oublié l'année de ce fait divers sordide ... vous vous en souvenez certainement sinon on va faire appel à notre Joker Jean Jean bien sur!!

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

19/10/2006 18:35

un bon conseil, pour lire un message de "DAME" Acquatella, munissez-vous, d'un jeu de clefs Anglaise, d'un pied à coulisse, d'un sextant, d'un extrait de votre casier judiciaire de moins de trois mois, de votre passeport, et d'un visa pour es'mma. Faute de quoi, vous n'y entraverez oualo!!!!! et en plus si vous êtes manchot, et bien vous vous retouverez au Kassour pour embarquer à bord du "Reste à terre" avec l'unifome des fourachots. Salut. Jeanjean....de Belcourt

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

19/10/2006 18:11

Laurence, qué ramdam? Et en plus tu causes aec l'accent et nos propres mots! Le pacha il a déteint sur toi, ma fiiiiiii?
Eh, ho! La liste de contacts n'est pas TA liste mais UNE liste, donc tu fais rien aec... C'est juste ceux qui sont sur liste rouge (donc qu'on connaît ni le téléphone, arabe ou pas, ni la messagerie) à qui on demande poliment de répondre à une demande, par exemple : "oh! Toinou, c'est toi que t'y habitais le Ruisseau? Moi, c'est Nono de Belcourt : tu m'écris là nono-de-belcourt@quiqui.fr". Tu ois Laurence? Mais Toinou, ce faignant, y répond pas alors y reste dans la liste oussinon qu'y répond, il efface pas la demande. Ouala pourquoi y'en a autant que c'est pas normal, que la honte à la fugure elle devrait leur remonter. Et pis, c'est pas "macame" mais "macane"...

GIL, le Kassour, c'est la plage qui se trouve au bas du boulevard Amiral Pierre, juste de l'autre côté de l'amirauté en allant vers Bab-el-oued. Jadis, la mer venait battre le pied du mur soutenant le boulevard mais aujourd'hui, suite à un remblaiement (postérieur à 1954 ou 55) dont j'ignore s'il est artificiel ou pas, il y a une plage. Si ma mémoire n'est pas trop pourrie, la mer se trouvait à une bonne dizaine de mètres en contrebas du boulevard, de quoi faire un joli plongeon avec peu de chances de s'en tirer vu qu'en bas, y'avait des pavasses énormes, juste recouvertes par l'eau. Donc, "Va te jeter au Kassour" était parfaitement explicite... Par gros temps, il y avait de nombreux pêcheurs qui venaient sur le boulevard chercher leur dîner à l'aide d'immenses cannes à lancer munies d'énormes moulinets.

 

Jacqueline Marlin (Besançon)

19/10/2006 18:09

Fidèle et bienheureuse et chaleureuse mémoire de Jean-Jean. La mienne plus capricieuse me restitue cependant l'odeur du café dans la rue Marey. "Mesdames exigez le café Nizière" enjoignaient les affiches d'alors. J'allais chercher des informations sur Rochegrosse qui figurait dans maintes expositions à Alger dans les années 30, Georges me facilite la tâche, merci à lui. Aurait-il aussi des informations sur le peintre Boukerche, portraitiste assez demandé, paraît-il, par les gens aisés de notre ville ?...Je pense comme Mahfoud que l'histoire ne nous oubliera pas, il faut lui laisser du temps, d'autant que l'histoire évenementielle est à l'écoute de tout ce qui la fait être. Par ailleurs notre langue familère et familiale est consignée dans l'étude linguistique qu'en a fait Lanly dans le "Français d'Afrique du Nord".
Ah! ça y est, j'ai compris-avec un petit torticolis- c'est le petit bonhomme content (ou pas content), comme sur le cahier de maternelle de ma petite fille! Amitiés à vous tous.

 

souad aabbas (El biar Alger)

19/10/2006 17:13

Je suis à la recherche de la famille pied noire propriétaire du magasin de 2 avenue de Pékin el mouradia (le golf) alger.

 

RUBY Adrienne(1928) (ANTIBES (France))

19/10/2006 16:26

Souvenirs. Mon premier emploi, à ALGER, c'était en 1946, à la S.A.P.C.E. (STE ALGERIENNE DE PRODUITS CHIMIQUES ET D'ENGRAIS), rue de la liberté ; 2 noms me reviennent : M. ABRATE et Melle DACHEUX. J'y suis restée jusqu'en 1949, pour travailler à la S.N.A.R., puis à la PRESERVATRICE. Mon frère cadet, Roger Ruby, a commencé à travailler, en 1948, à la B.N.C.I.A., rue de la liberté. Après quelques années, il a quitté cet emploi pour travailler chez M. NAHON, rue Bab Azoun, comme agent commercial, jusques-après l'indépendance.
Rue Bab Azoun se trouvaient de nombreux commerces: l'Armurerie WILL (reprise plus tard par MIELE). L'Atelier de photographie H. RUBY, au N°11 (c'était mon grand-oncle); l'atelier était situé au 5ème étage, ainsi que l'appartement, le tout donnant sur la terrasse. Lorsque l'on entrait, en bas, dans le hall de l'immeuble, on remarquait les murs tapissés de portraits, couleur sépia, tirés par H. RUBY; il avait pris la suite de MENARD et BLAIN, précedents photographes.
A l'école de la rue Franklin, nous avions comme professeur de gymnastique Melle MERLIN, une forte femme à la voix de stentor qui nous faisant marcher à la baguette; les cours de gymnastique se passaient à l'ALGERIA SPORTS, dans le local ou sur la terrasse de l'immeuble.
A partir de 1942, nous avons souvent eu des alertes, signalées par la sirène, surtout la nuit; et l'on se levait et descendait à la cave de la maison; beaucoup de locatairres passaient systématiquement la nuit à la cave ; chacun apportait chaises, chaises-longues; une nuit, alors que nous étions tous à la cave, nous avons entendu un vacarme terrible de bombardement et de canonnade ; puis nous avons appris le débarquement des américains, et qu'il y en avait déjà dans la ville.
A partir de cette date (le 8 Novembre 1942), les alertes se sont succédées, et les bombardements aussi.

 

DanièLe Roussel (Alger l'agha/paris père ahmed)

19/10/2006 15:57

La tchatche sur ce forum cette semaine!!!!! Allez, pour pas couper.. le cordon, j'y vais de ma p'tite histoire perso, en sautant du coq à la dinde! Hé Ben, moi, j'ai eu une dinde sur mon balcon du boulevard Victor Hugo (coucou Claude Négri!) un ou deux mois avant Noël : cadeau fait à mon Beau-Père en remerciement de ce qu'il s'était "décarcassé" le tempérament pour parvenir à faire partir à La Mecque un bon musulman reconnaissant. Je ne sais pas vraiment si les "gououglou" inopinés sont préférables aux "cocorico" matinaux mais j'ai des doutes quand même!En plus ce gallinacé n'arrête pas de se développer vitesse grand V et vas-y que j't'avance sur ses larges pâtes au bout de ses hautes gambettes en se haussant du col tout en glougloutant avec cette espèce de truc tirbouchonnant qui lui pendouille du bec (berk) et sa queue ridicule en éventail. Non ce n'est pas un animal qui gagne à être fréquenté de près: je la trouvais d'une laideur absolue et bien peu avenante cette dinde. En vérité, ma mère partageait mes sentiments à son égard: nous la regardions d'un sale oeil se dandiner sur le balcon et, je dois dire qu'elle nous rendait bien notre regard torve. Je passe sur les remarques dubitatives du voisinage du style "mais est-ce vous qui avez une dinde" ? Au bout d'un certain temps une question s'imposa à la maison: c'était la dinde ou notre réputation. Et d'ailleurs Noël arrivait, il était temps de lui faire un sort . Mais Qui et Comment ??? Et bien je ne sais pas ce qu'il advint de la dinde! Un beau jour elle disparu du balcon à notre grand soulagement et celui de tout l'immeuble! Et comme nul dans la famille n'appréciait la dinde* : on ne la retrouva pas non plus sur la table de fête. Je me suis laissée dire un jour, bien plus tard, qu'un oncle s'était chargé de la bête et de lui faire sa fête (de Noël)!
* quoi que "la dinde au wisky".....


 

ES'MMA

19/10/2006 15:39

Ontontion ! Un peu de calme sur le Livre d'Or! On fait silence et on m'écoute ! Un nouvel écran est en place, allez voir en page d'accueil, colonne de droite. La purée des coqs, qu'est-ce qu'il est beau! Merci à Jean qui l'a fait, et à Jacques, qui l'a mis en page!

 

Genevieve Bordier 1942 (et ranani !... et ranana !....)

19/10/2006 15:17

;o)) Ca je chkounn ada !... y'a aussi :o(
et encore :ol .
Merci Laurence d'avoir éclairé ma lanterne, et au GDLLDB de fendre d'une démo ! La maison ne recule devant aucun sacrifice ;o))))))))
Bon w-end et à lundi.

 

Levy Georges (1938) (Pays du matin calme..)

19/10/2006 15:16

En langue anglaise, Internet nous explique: Acronym Definition
LOLL Laughing Out Loud Literally ( en initiales: L O L L )
Exemple : en regardant les dessins de Jean Brua. A propos d'humour, qu'en devient-il de l'ecran sur la rue de L'Union de Jean-Jean ? Nous attendons impatiement la levée du rideau!

REPONSE : patience, la fin de ce mois d'octobre va être riche, Mr Plus, dit aussi "Sidi OUPS!", va passer par là!

 

GIL de COURBEVOIE (1932) ( PARIS LA DEFENSE aujourd'hui)

19/10/2006 15:12

Quand nous étions LABAS je connaissais quelqu'un qui quand il était en "rabbia" recommandait à l'autre d'aller se jeter au KASSOUR ??? Allez dites moi ce que c'était le Kassour!!! CLAUDETTE la rue Burdeau n'est pas loin de la rue Edgar Quinet comme ma pensée est toute proche de celle de ton message de toute à l'heure si bien écrit !!! Allez entre ancien du quartier la bise fraternelle.. sur notre nouveau forum. GILOU

 

m@rie de BEO

19/10/2006 15:02

Claudette, tu t'énerves trop ma fi. Mais tcha raison. Et quels jeux de "maux" :"Forum", "Je vous ai compris" etc. Ce à quoi les "anciens" rajoutaient : "et je vous l'ai bien mis ( toutes mes excuses M'sieur GG). Ma bibiche, en attendant nous sommes là et pour un bon moment ;-O (ça c'est pour Laurence et le FBI). Si la mémoire s'en va, la faute à qui sinon aux parents :-(( (re pour Lolo). Allez va, dans 100 ans yen a encore qui se donneront les re7 de calentita. Moi je vous le dis. Bisous bibiche.
PS: une petite question: tu ne dansais pas derrière Claude françois?

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

19/10/2006 14:58

:D ne me dis pas que les émoticones marchent ici
Mon clavier biterrois est super chic mais de temps en temps il a la chkoumoune, il est comme le temps gris en ce moment
Dorénavant, je ferai antention à la CIA pour mes messages codés
Laurence

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

19/10/2006 14:43

Revoila le jeanjean, ils y en a qui doivent commencer à en avoir un peu marre que ce soit toujours les mêmes qui meurent à la guerre!!!!!! Mon cher René, pour les marchands de journaux de Belcourt, il n'y en avait pas des masses, je crois, mais je n'en suis pas sûr, qu'il y en avait un en face de l'arsenal, donc, près de la rue de Paris, aprés avant d'arriver chez Rolando, il y avait Mde Stocklin , à côté des chaussures Roig il y avait la Civette, et en face le Monoprix il y avait Tabutto. Quand au marchand de pieces détachées, je ne vois pas, il y avait bien vers au N°70 un spécialiste des freins, et au marabout aussi il y avait un fournisseur pour mécaniciens, mais je ne me souviens plus de son nom, c'etait un grand ami à Marcel Zelasco. Rue Julienne aussi il y avait un garage citroen, dont le patron s'appellait Llorens, comme moi. Et rue de suez, il y avait le garage de Manu Apparicio. j'espère avoir (un tout petit peu) éclairé ta lanterne. à plus Jeanjean....de Belcourt

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

19/10/2006 13:58

Coucou. GENEVIEVE, ces "loll" est un mot inglishe qui signifie que je ris ouala
Jacques, je suis désolée de faire tout ce ramdame, j'espère que t'a pas la rabia contre moi sinon tu vas me filer la sousto
Je vais tâcher moyen de comprendre mais, trêve de plaisanterie, dans ma liste de contacts demandés, il y a une vingtaine de personnes affichées, que dois-je en faire ?
A de vrai, j'ai la comprenette difficile
Sur ce, ada macame et mon chapeau (expression favorite de mon "pacha")
A plus . Laurence

REPONSE : en fait ce "loll" n'est que la deformation (due a un mauvais usage du clavier)... d'un "smile" (ou "smiley") bien connu. "Ouach koun ada, smile ?", (prononcer "smaïle", ça fait plus riche...) : il s'agit d'une petite figurine expréssive réalisée avec les caractères à disposition. Si, dans le message ci-dessus, on remplace le premier "l" par ";" et les 2 derniers par ")" ça donne ;o))... et en tournant la tête de 90° (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre d'une anglaise gauchère), qu'est-ce que je vois ? un p'tit bonhomme qui rit... magique, non ?. Alors chère Laurence, essaie de trouver les bonnes touches sur ton clavier bitérois... :o( ou sinon on va être repérés par la CIA pour codage suspect de messages...

 

Claude Carchano-Négri (Agde/France)

19/10/2006 13:51

je m'adresse au webmaster ou à Gérald directement : bonjour à vous tous qui vivez dans l'ombre de la toile, à la suite de mes reflexions sur les bals estudiantins à l'hôtel St Georges, un dénommé Ralphy m'a écrit en faisant référence à son mot envoyé le 20/02/2005, j'ai voulu le lire mais le livre d'or commence au 01/01/2006, comment faire pour "remonter dans le temps" ?
Merci pour votre site qui me fait passer de délicieux moments!

REPONSE : juste sous l'AVISS il y a "consultez nos archives" il suffit de cliquer sur l'année concernée. Bonne lecture

 

DanièLe Roussel (Alger le Forum/ Paris le Forum)

19/10/2006 13:05

He oui, tu côse bien jacqueline de Rome et en pluss tu côse juste : qu'est-ce-que ça pèse une "poignée de cacahuettes" (comme disait JCH) dans le vent (le ventre?) de l'histoire?!...
Aïe Claudette H. : mais quessqu'elle s'emballe not' claudette! Elle est bien de là-bas hein? Même s'il y a du vrai de vrai dans ses mots. Allez, peut-être bien quand même que sur une plage ou en faisant la chaîne devant un cinoche ou en bien d'autres endroits et d'autres circonstances sur notre sol natal, nous aurions bien pu nous croiser et nous apprécier! Non? Ne serait-ce que parce que les relations d'individu à individu ont bien changé en près de 50 ans (à n'en juger que par le "tu" qui, d'emblée, remplace souvent le "vous") En avançant en âge, en principe, on se connaît mieux soi-même.. et on s'apprécie à sa juste valeur (celle qui ne doit rien aux apparences!). Bises à toutes 2 et amitiés à Mahfoud.

 

Geneviève Bordier 1942 (Et ranani...et ranana !....)

19/10/2006 11:34

Suite au dernier article de JiBé, et à ceux qui seraient intéressés par le repeuplement de leur poulailler par de vrais coqs magnifiques, impériaux et chanteurs comme on en avait là-bas, je signale la race "Gauloise Doré" qui a son site. Aux dernières nouvelles, le prix d'un beau mâle n'est pas très cher. A " Acquatella Blida" c'est koi ces - loll - dont tu parsèmes tes messages? C'est un code?.

 

Philippe Jollivet

19/10/2006 11:27

A l'aimable attention de Lyes-Ruisseau (ALger Dely-Ibrahim). J'ai tenté de vous répondre directement , mais mon e-mail m'a été retourné . Je voulais vous remercier de votre proposition qui m'a réellement touché. Toutefois, je préfère garder Alger dans ma mémoire, telle qu'elle était quand je l'ai quittée. Aucune photo récente ne peut retenir mon attention, et j'avoue que je ne les regarde même pas, ne serait-ce même que par curiosité. Mais merci tout de même. Philippe.

 

GIL de COURBEVOIE (1932) ( ALGER///COURBEVOIE)

19/10/2006 11:24

Si les"esclaves" et les lions étaient comme ceux du tableau (superbe) indiqué par Georges dans son message d'hier JAMAIS j'srais parti .... Hein Jean-Jean toi qui a connu les lions.. Merci pour ta ballade belcourtoise en fermant les yeux j'ai revu la fanfare ,les bruits des gens sur les trottoirs et le gling gling impatient du tram... Arréte j'ai les yeux humides c'est l'age - va voir ta boite courriel /// Un mot qui me touche beaucoup c'est "affection" on me l'a sorti il y a pas longtemps j'en suis encore tout remué car CHEZ NOUS ça voulait dire quelque chose (maintenant CHEZNOUS c'est Es'mma ou on peut se retrouver ensemble avec affection) AVOUTOUSS APLUSS--GILOU

 

René Drevot (1943) (Fontvieille (13))

19/10/2006 11:22

Cher Jean-Jean, la suite de tes évocations de Belcourt, éveillent en moi des souvenirs non seulement " visuels"(Bacconnier) mais aussi "olfactifs" avec le café Niziére. Compte tenu que je n'ai été Belcourtois que jusqu'à presque 11 ans mes souvenirs sont bien moins précis que les tiens. Aussi je ne me souviens plus si c'était Bd A. Comte ou Rue de Lyon, que je venais acheter, chaque semaine , Spirou et Miroir Sprint, chez un marchand de journaux, trés proche de la Rue de Paris en allant vers l'Arsenal. Par ailleurs mon père allait souvent chez des marchands de pièces auto, Bernard et Louis Laconde et je n'arrive plus à situer où se trouvait leur magasin. Peux-tu éclairer ma lanterne. Amitiés. René

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

19/10/2006 10:34

Mon cher Mahfoud, tout ce que tu dis sur l'histoire est trés juste, mais il vaudrait mieux qu'elle soit ecrite par Nous, que par des historiens étrangers à notre "pays" quand tu lis ou que tu vois un reportage à la télé fait par des "etrangers" aussi bien Allemands qu'anglais ou americains, qui quand ils parlent de nous, nous balancent "ce petit peuple de blancs", ça a de quoi nous retourner les boyaux. Alors il vaut mieux que nous prenions nous même l'initiative de raconter notre vrai vécu, avec nos exagérations, nos abus de language, notre verve, nos rires et nos pleurs, mais au moins tout ça est authentique, et ce n'est pas des tchalefs. Il y en a qui n'ont jamais mis les pieds "sur notre terre" et qui se permettent de nous juger et de nous critiquer, sans même nous connaitre. Attention je parle aussi bien pour les Algériens que pour les Pieds-Noirs. Si certains s'etaient occupés de leurs fesses, au lieu de s'occuper de nos affaires, peut-être, je dis bien peut-être, que beaucoup de choses auraient été différentes. Alors continuons à "écrire" notre histoire à nous , comme nous l'entendons, et que les "etrangers" ecrivent la leur. Comme on dit "charité bein ordonnée commence par soi-meme" à plus jeanjean....de Belcourt

 

Claudette HUMBERT (ALGER/ANTIBES)

19/10/2006 10:24

Bonjour à tous; Non, non vous ne révez pas, mais je crois qu'à partir de maint'nant je vais peut-être essayer d'avoir une pensée pas trop mauvaise pour ce type. Mais oui vous savez ce grand type, ou plutôt ce type grand, toujours déguisé en militaire, avec un gros ventre, un gros ceinturon et un petit képi; ce type qui en s'adressant à nous ouvrait ses petits bras comme pour nous dire "je vous ai compris" toze!. Parceque dans le fond et en cherchant bien c'est un peu grâce à lui que vous avez créé Es'mma, que ns sommes tous des enfants d'Es'mma (à notre âge). Grâce à lui ns ne vieillissons pas, d'un seul mot ns nous retrouvons 45 ans en arrière. Grâce à cet exode nous avons tous un point de ralliement, un rendez-vous persque journalier, un chez nous. Nous avons sympathisé sans nous connaître, nous recréons une famille, une bande ( et Dieu sait que c'est important pour ns "la bande"
Nous faisons partie de la même rue, du même quartier, de la même ville mais surtout du même Pays; on se donne des conseils, des recettes, on se raconte des anecdotes, on rigole pour ne plus trop pleurer; on étale nos soucis, nos joies, nos souvenirs, on se tutoie, on se fait la bise, il y en a même qui on la chance de s'être retrouvé, on vis quoi.. Le Pied Noir est encore debout! (ça me rappelle quelque chose)
Alors ce bonhomme qui disait "je vous ai compris" doit se retourner dans sa tombe, sous sa croix de Lorraine (ça y est, vous voyez de qui je parle?) il doit se dire "S'ils se sont retrouvés, ils sont capables de recréer un forum!!" c'est ce qu'il avait dit non?
Grâce à Dieu on en n'a plus besoin de ce forum pour se retrouver et c'est beaucoup moins dangereux (il était quand même beau ce forum)
Si ns étions restés chez nous, qu'est-ce qu'on serait devenus? nous ne nous serions jamais rencontrés, jamais calculés, jamais croisés même pas devant le marchand de beignets ou au parc de Galland. Ouf! on a échappé à ça et c'est toujours ça. Salout et pesetas

REPONSE: Claudette, ma fille, tu sais que c'est pas sot, ce que tu nous dis là... pour moi ça s'appellerait "faire contre mauvaise fortune bon coeur", et c'est le commencement de la sagesse. Mais, bon, de là à devenir gaulliste, heureusement qu'on sait que c'est de l'humour, punaise...

 

Jacqueline (1948) (Alger/Roma)

19/10/2006 09:32

Mahfoud, c’est vrai que l’Histoire est bien plus grande que les hommes. Mais notre communauté faite, en 1962 de 800.000 personnes (je me trompe ?) éparpillées dans les 5 continents n’a rien avoir avec les civilisations que tu cites. Nous sommes une minorité balayée par le vent de l’Histoire et nous aurons droit dans les manuels d’école tout au plus à un petit paragraphe, coincé dans la grande épopée de la colonisation (oh que je n'aime pas ce mot!)… alors que derrière ces chiffres il y a plusieurs générations d’hommes et de femmes et d’enfants (que nous étions) et leurs vie quotidienne, leurs joies et leurs souffrances. Cette grande couverture patchwork que nous sommes en train de tricoter tous ensemble est justement une réponse à l’oubli et une manière aussi de nous faire plaisir.. pas vrai les potes? Bah bah bah …kèce ke je côse bien ce matin.

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

19/10/2006 08:34

Oh purée! Laurence, la photo du pacha, elle est déjà en place, là ousqu'il faut (mais j'ai laissé l'autre dans l'album) et, si tu veux la rogarder, ben tu vas dans les listes où, devant son nom, y'a un petit appareil photo : tu cliques en-dessur et ouala. La silhouette complètement à gauche, c'est pour ceux qui veulent accéder aux données perso disponibles, le point rouge, quand y'en a un, c'est qu'une demande de contact a été déposée et enfin, la loupe à droite, c'est pour accéder aux données par leur propriétaire pour les modifier, en ajouter ou les supprimer. S'il y a un point rouge, pour savoir qui a déposé la demande, il faut soit aller dans ses données, donc cliquer sur la loupe soit afficher la liste des contacts demandés et cliquer là aussi sur la loupe. La photo, quand il y en a une, appartient aux données d'identité et c'est donc là qu'il faut aller voir. Tout ça est espliqué quand on clique sur les boutons Comment modifier? ou Aide (là, je dis tout, tout, tout...) du sommaire...

 

mahfoud (kitchener)

19/10/2006 00:43

A tous ceux qui ont peur d'être oubliés par l'histoire.
Je ne citerai que quelques exemples de peuples que l'histoire n'a pas oubliés. Les Romains, les Grecs, les Hindous......( vous pouvez compléter la liste vous-mêmes et ajouter Vercingetorix si ça vous chante).
Comment se fait-il que l'histoire de ces peuples nous a été transmise alors qu'ils n'avaient même pas l'internet à cette époque et qu'ils n'avaient jamais entendu parler de Google? je n'ai pas encore trouvé de réponse rationnelle bien sur.
L'histoire est-elle devenue subitement plus difficile à transmettre? Je ne crois pas. Est-ce que certains ne sont pas en train de substituer la peur de leur prochaine disparition ( nous y passerons tous ) à celle de l'histoire? L'histoire vous survivra car elle a toujours survécu aux hommes et femmes qui l'ont faite.
Alors un petit conseil..... ne perdez pas le sommeil, l'histoire se rappelera de vous et même des choses que vous-mêmes avez déjà oubliées ou des choses que vous n'aimerez pas que l'histoire se souvienne.
Une petite clarification pour éviter ce qui s'est passé la dernière fois que j'ai évoqué l'histoire sur ce site: ceci n'est dirigé contre personne. L'histoire appartient à tous, même à ceux qui ne l'ont pas vécue. Je ne suis pas contre le débat, mais je suis contre les jugements hatifs.
Merci.

 

mahfoud (kitchener)

19/10/2006 00:20

voici ma petite contribution à la semaine nostalgérique. voici le site d'ou l'on peut commander un vrai de vrai douk-douk pour la modique somme de 17.50 $ canadiens plus frais d'envoi. Avec tous les gallinacés qui paradent sur esmma, il nous faut quelques douk-douks ( authentiques ). On va quand meme pas leur tordre le cou quand on les attrapera. Leur couper la tête, c'est moins cruel. ( numéro de catalogue: 33N07.10).

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

18/10/2006 19:04

(;o))) Jacques, alors ousse ki fo la mettre la photo de mon zome ? j'ai cliqué sur son nom et suivi le guide? Ne me dis pas que j'ai les esgourdes ensablées ou que je suis miro comme une taupe sinon je me fâche tout rouge (;o))) . Tu l'as déplacée ? et mise oùùùùùùùùùùù. Je vais commencer à me faire du souci quant à la bonne fonction de mes neurones (;o))). Allez à plus, je vous envoie la pluie. Laurence

 

Jory georges (1946) (le Hamma Alger-gonesse)

18/10/2006 17:47

les souvenirs de JEAN JEAN concernant la rentree des classes en amenent d'autres . Pour l'achat des livres de classes on allait rue de l'union près de la rue de Lyon dans un recoin chez CHAIX ou alors presque en face rue de lyon chez DARU. AMITIES

 

Es'mma

18/10/2006 17:26

Jean Brua nous a concocté en septembre un texte sur les coqs de chez nous. Depuis septembre, certes, mais les bons plats demandent à être mijotés longtemps. Nous vous le livrons encore tout chaud (de plus, le message d'hier de Jean Claude Hestin nous y invite...) et vous convions à sa dégustation...

 

Jean-Marc (Champ de manoeuvres-Alger) (montpellier)

18/10/2006 17:18

Geneviève BORDIER, Je te remercie pour l'adresse. J'appelle Pierrot ce soir. Je te tiendrai au courant.
Au fait, tu n'es jamais montée à la Redoute chez la tante Nenette.
Amicalement et encore merci

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

18/10/2006 17:08

Chers Michelle et René, dans la bagarre, j'ai oublié d'autres Monuments de "notre" Belcourt, bien sur il y avait le Café Niziere, qui embaumait tout le quartier, les chaussures Bata, ou à chaque rentrée scolaire il fallait faire la chaine, pour avoir ses chaussures neuves, et tous les gosses de l'ecole Aumerat étaient chaussés pareil, pas de jaloux, "riches" ou "pauvres" c'etait le meme tarif. Et un truc qui me revient, les nuits de brume, la sirene du port qui a intervalles reguliers, emettait un avertissement, pour les bateaux qui arrivaient ou partaient je presume. Que je donnerais cher pour l'entendre encore, ça voudrait dire que je suis "chez moi" et en plus de mon balcon de la rue de l'union, on voyait le faisceau du phare, je deviens vieux, au secours, je ne me souviens plus ou était le phare, c'est impardonable, j'en ai honte. et la fanfare du Sport Cycliste Enfantin de Belcourt, qui les dimanches defilée dans la rue de Lyon, au grand enervement des watmens qui ne pouvaient plus avancer avec les trams. Mais le Papa Esposito, ne se laissait pas intimider, il continuait fierement à "diriger" ses troupes jusqu'à l'arsenal, et demi tour jusqu'au stade Biales. Michelle j'ai oublié à coté du Marabout il y avait les tabacs Ben Chicou. et dans la rue de Lyon, du coté du Monoprix il y avait la belle bijouterie Kobtan.et le beau magasin Richard'ston. et pour toi René dans ta rue de Paris, il y avait l'imprimerie Bacconnier, et en bas au coin du Bd Augste Comte, il y avait le Bar d'Anjou. j'en oublie beaucoup helas, mais que les absents me pardonnent c'est bien involontairement, se sera peut-etre pour une prochaine fois, puisque maintenant nous allons correspondre avec des feux et des couvertures comme les Mohicans. à plus, Jeanjean....de Belcourt

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

18/10/2006 16:41

Ouala, je dis à Laurence qu'une photo comme celle-là, c'est pas dans l'album qu'elle doit être mise, et où c'est qu'elle la met? Dans l'album!! Horeusement que je veille pour remettre les sojes à l'endroit...

 

Levy Georges (1938) (Alger (1962) Israel (2006))

18/10/2006 16:28

Je croyais connaitre Alger et meme El-Biar,mais je suis passe a cote de ces delices..:Cliquez sur le titre de ce tableau,

et fermez (?) les yeux.
Citation d'internet:
"L'Esclave et le Lion (1888, 54x65cm; 517x625pix, 873kb _ ZOOM to 775x936pix, 70kb) _ Ce tableau au dessin sur et precis fait valoir une grande recherche de preciosite et de raffinement. Issu d'un milieu intellectuel et artistique, Rochegrosse fut eleve de l'Academie Julian, puis de l'ecole des Beaux-Arts ou il fut par deux fois logiste au concours du Prix de Rome. En 1883, le Prix du Salon lui permit un voyage en Italie, puis dans les differentes capitales europeennes. Son gand amour, Marie Leblond, fut tout au long de sa vie sa muse et l'heroine de ses oeuvres. Elle fut tour a tour imperatrice, deesse, femme fatale... Leur rencontre datant de la fin des annees 1880, il y a donc tout lieu de penser que sa beaute lui servit de modele pour notre tableau. Le couple passait les mois d'hiver a El-Biar, sur les hauteurs de la baie d'Alger, ou le peintre trouvait souvent les decors orientaux de ses compositions. Le souffle exotique de Rochegrosse l'amena a peindre des sujets epiques et orgiaques, des reconstitutions antiques aux mises en scenes bigarrees, des reconstitutions historiques, mythologiques ou litteraires, dont meme Conan Doyle fit l'eloge d'un de ses tableaux dans un episode de Sherlock Holmes."

 

m@rie (avant en haut maintenant en bas)

18/10/2006 14:18

ouf ! Dieu merci merci mon dieu ; on va pourvoir passer à aut'chose ! encore mil mercis M'sieur Gégé pour ta grande gentillesse. Et pour M"sieur GG on se lève et on dit : Baaaaaaaaaaanette, oups, pardon, trop de publicité nuit.(de Chine, Caaaaaaaaaline?). Allez gros bisous au grand Génie. Pour ceusse qui n'ont pas encore compris (là j'vais ête méchante) : bouricots que vous z'êtes ; Jack A. que i se décarcasse pour que l'on se retrouve et vous, qu'est-ce vous faites? Même pas une inscription sur le répertoire. Quant à la photo C même pas la peine d'en parler mais j'en parle quand même (hé ho je fais ce que je veux hein!) Certains "dadais" envoient une photo de l'année dernière en vacances au Baléares !!! Va trouver la ressemblance, toi, entre celui qui venait acheter le pain chez Amparosse et qu'il avait 10 ans avec ce grand barbu chauve (non je n'ai dit aucun nom) ou cette brune qui ressemble à Ulrika Von Glotte. Aîe aïe pôves de nous !

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

18/10/2006 14:06

Michèle R. : il y a deux autres Rivieccio dans l'annuaire, Eliane et Norbert... Alors, même famille? Ce serait chouette si, en plus, il y avait des retrouvailles.

 

Claude Carchano-Négri la Reine de la Din (Agde / France (hélas!))

18/10/2006 13:51

Vous rappelez-vous les soirées d'étudiants à l'hôtel St Georges? La soirée des "taupins" (les classes prépa scientifiques), des veto, des cyrards. J'y ai assisté la 1ère fois en 1961, nos copains de classes prépa (nous étions en Math-Sup) nous les voyions en habits "du dimanche" alors qu'en classe les internes trainaient en blouse grise d'épiciers, en les rendant les plus sales possibles ! Tout le monde endimanché se retrouvait dans les salons de ce prestigieux hôtel, et nous dansions élèves et profs, quelle ambiance! il y avait bien de petits apartés dans les salons voisins, nous nous amusions jusqu'à ... minuit, alors tout le monde partait en courant car le couvre-feu était à minuit. Devant revenir jusqu'à bab-el-Oued je prenais un taxi, le conducteur était toujours un algérien, il attendait devant ma porte que je sois bien rentrée, et il repartait, souvent nous croisions des patrouilles de militaires, il riait en me disant "oulala, il faut se dépécher", mais il ne nous est jamais rien arrivé. Quelle belle insouciance au milieu de ces jours historiques tragiques bien souvent.

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

18/10/2006 13:44

Coucou; oilà j'ai déposé la photo de mon zome dans l'annuaire mais je vous préviens, je ne le partage pas (loll). Une tite anecdote que m'avait racontée ma belle maman ; Paul était un jeune homme charmant, vous le constaterez sur la photo (loll) mais il ne courait pas les filles, il préférait le sport et surtout le foot. C'était elles qui lui couraient après et une fois une de leur petite voisine est venue, belle maman était en train de repasser le linge de Paul et bien, elle a demandé à repasser ses pantalons. Maman était ébahie et bien souvent elle retrouvait des fleurs sur le seuil de la maison. Oilà l'histoire
Au fait pour la génération future, ne croyez pas que vos enfants oublieront leurs origines ; je le sais pour les miennes qui ont 24 et 20 ans, elles revendiquent leur provenance et en sont fières; elles ont été élevées parmi les souvenirs de leur papa et lorsque nous avons fait partie d'association PN elles nous ont toujours accompagnées. Oilà mon tit mot du jour. Pas de soleil à vous envoyer seulement de la grisaille. Amitiés. Laurence

 

René Drevot (1943) (Fontvieille(13))

18/10/2006 13:28

Jean-jean, ta liste presqu'exhaustive des rues, à laquelle j'ajouterai seulement la Rue de Lyon (mais c'était implicite) où habitait ma grand-mère au n° 34 et la rue Darwin où travaillait ma mère aux Etablissements Jean Marcé, des Cinémas, magasins et marché me font repenser à cette période de mon enfance où j'habitais, jusqu'à lâge de 10 ans, au 10 Rue de Paris. L'évocation du marché de Belcourt me remet en mémoire ces instants de bonheur passés "à faire le marché", régulièrement, avec mon père et tout ce cortège de "tchatche", plaisanteries, senteurs et saveurs, que je n'oubilerai jamais. Merci pour ce nouveau retour dans l'émotion.
Non , Jacqueline, je ne t'en veux de la confusion et pourquoi le ferais-je, un René peut en cacher un autre. Amitiés. René


 

Jacqueline (1948) (Alger et basta...)

18/10/2006 13:19

Dieu est grand ma Geneviève, il a dit c’est pas l’heure pour cellela.. Ya le temps, kila dit.. Et puis je vais aller voir un marabout tiens.. la prochaine fois que j’vais à Alger la Blanche. Dès fois que le Grand Manitou d’là haut il aurait des idées derrière la tête… Bisous romains

 

J'ai oublié. (De coeur:Alger...)

18/10/2006 13:09

Le plus triste depuis 1962, c'est que dues aux conditions climatiques, les Pieds-Noirs,se sont transformés en Visages-Pâles.

 

Genevieve Bordier 1942 (et ranani..et ranana !...)

18/10/2006 12:43

Jacqueline de Rome a répondu, elle va bien. Oufff..

 

Geneviève Bordier 1942 (rue Denfert-Rochereau/Vergèze Gard)

18/10/2006 11:50

Hier à 9h du matin, un grave accident s'est produit dans le métro de Rome. J'ai aussitôt envoyé depuis mon tel. portable, un mail à notre Jacqueline de Rome. Je sais que c'est effectivement l'heure où elle se rend à son travail en plein centre de Rome.
Je n'ai aucune réponse.
Betty Reybaud, toi qui est en Italie, et qui a de fréquents rapports avec Jacqueline, sais-tu quelque chose ?. Merci d'avance.
A Jean-Marc du Champ de Manoeuvre: oui j'ai les coordonnées de Pierre Gajan, je te réponds sur ton mail perso.

 

Mouch-Mouch (de "nulle part")

18/10/2006 11:44

A Jacques Camps : "Hugh"!!

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

18/10/2006 11:04

Michelle "du marabout" (de ficelle) je ne vois pas pourquoi tu te sens étrangère, moi je suis du meme endroit que toi, et je suis bien intégré dans la famille es'mma. Si tu veux, je vais te parler de "notre" quartier, tout d'abord le Monoprix de Belcourt, rien de tel pour draguer, les cailles et les vendeuses, aprés les deux monuments, Le Roxy et le Musset, les deux cinèmas chers à ta famille. Le stade Biales, le cimetière arabe, la guibah, l'église ste Rita, qui est maintenant une usine de confection, je crois, l'arsenal, avec en face, le Camera, le Rialto, et le palais de la Bière, le marché de Belcourt, l'école Aumerat, le photographe Rolando, le Dé d'Or, le lilas Blanc, la quincaillerie Caruel, la cité Mouries, Vve Cote, la poste au bd Thiers, le Studio Niollat, les Chaussures Roig, Robert le marchand de billets de Loterie, le Bar Pierrot, les patissiers Deveza, Giusto, Ferra "le poussin Bleu", La petite Denise au Marché, les charcutiers , Seralta, et Mano, le Docteur Bure, la pharmacie Grimalt, le Cinema Alcazar, l'immeuble Sacita au marabout, le depot des CFRA, rue Alfred de Musset, la rue Julienne pour monter au cimetiere du Bd Bru, Laura le magasin de mode à coté du Roxy, les arcades du Monoprix, et ceux de la teinturerie FRAISSINET, et les rues Guiauchain, La Fontaine, Bd villaret Joyeuse, rue de Suez, de l'union, Prevost-Paradol, Lamaritne, Rigodit, l'allée des Muriers, rue Marey, Bd Augste Comte, rue Adolphe Blasselle, rue d'alsace, rue de Paris, Tout ça était notre "chez nous" et le restera toujours, tu vois tu as bien fait de venir faire un petit tour sur es'mma. La Consultation et le remède sont gratuits. à condition que tu t'inscrives dans l'annuaire de J. Abbonato (si ce n'est pas encore fait) si no garotte, et calbote. Gros Bisous, à plus, jeanjean....de Belcourt Gerald, mille pardons, mais je crois qu'en ce moment j'abuse un peu trop de l'espace Es'mma, mais ça fait tellement de bien, de "rentrer" chez nous.

REPONSE: bonjour, mon Jeanjean, enfin, notre Jeanjean, et pourquoi il est fait l'espace Es'mma, hein?

 

m@rie de BEO (avant en haut, maintenant en bas)

18/10/2006 09:45

à DanieLeu qu'elle a la langue de vipère (non non pas aux poings, à la bouche). Que mes chocolats, ma fi, i z'ont jamais été aussi pré"t"s. Et tchoc. Que g vu ce matin qu'ils étaient chez tata Fifine , au coin de la rue de M'sieur GG. Que le facteur i s'est mis sur son 31 pour aller les déposer. G écrit moult et moult fois (page 223, au milieu, en bas) chez Baboudiel mais va sa'oir même Azrine il était pas au courant au sujet du point de vue de leur disparition! Bref, à force d'andarre et venir ils ont fini par "venir". Enfin C ce qui me dit l'internet. Now, ladies and gentlemen ........ see and waiting comme elle dirait Mme Sintes.Gros bisous ma DaDa. M'sieur GéGé ..........i z'arrrrrrrrrrrrivent
REPONSE: m'dame Marie..... i sont arrrrrrrrrrrrrrrrrrivés ! Merci, bisous et merci que grâce à toi c'est déjà Noël, j'avais mis mes chaussure sur le palier pour le facteur, mais il a pas mis les chocolats dedans, parce qu'il fallait qu'il me dasse signer un papier comme quoi les chocolats, cette fois, ils étaient bien arrivés à bon port. Happy End !

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

18/10/2006 08:15

Laurence, la photo c'est pas dans l'album qu'il faut la mettre mais dans les données, ce qui n'empêche pas d'y en mettre d'autres pour peu qu'elles correspondent au but recherché : trouver du monde, donc pas de photos du petit chat ou du jardin sous la neige. Alors quelle photo mettre? Ben celle qui correspond à la période où on a croisé ceux qu'on cherche : une photo avec madame sous la tour Eiffel c'est bien, mais on n'est pas concernés...
En ce qui concerne le problème rencontré, c'est encore un effet de bord des modifications (sans préavis) des conditions de traitement du code des pages (merci l'hébergeur!). J'ai été obligé de modifier pas mal de choses mais il en reste forcément que je n'ai pas vues: pour mémoire, il y a plus de 200 fichiers contenant du code et tout vérifier est impossible sauf à y passer un mois complet. Bon, c'est corrigé et ça fonctionne de nouveau, y'a plus qu'à.
J'ai particulièrement apprécié ce qu'à écrit Jacques Camps: c'est tout-à-fait mon avis et je crois bien que Fenimore Cooper devrait revenir pour nous réécrire son Dernier des Mohicans: vous avez noté la similitude entre lui (le Mohican, patates!) et nous?

 

Renée Amizet-Pistoresi Alger 1944 (Aleria (Haute Corse))

18/10/2006 07:52

"Comme je le redoutais
Après les cacahuètes
Nous voici gallinacés
Et de plus sans nos têtes;
Mais de plumes nos corps couverts
Affronteront bien mieux l'hiver!
Remerciez donc JC Hestin
En vous levant chaque matin"
Amitiés à tous et j'envoie quelques rayons de soleil à ceux qui n'en ont pas

 

DanièLe (Alger/Paris)

18/10/2006 01:39

Aïe! Marie de BEO ma fille, rien que t'ya un oeil qui surveille les lentilles et l'ôte qui ré'arde partout ! ..éh oui, j'ai employé "incongrue" à la place de "saugrenue" c'est sûr qu'une cachette incongue (?) pour des chocolats ça a plutôt un côté... allez on va dire .. pas très ragoutant. Alors, qu'on se le dise: mes cachettes aux chocolats elles sont "saugrenues" et même tellement que des fois je les retrouve même pas ou alors parfois des années plus tard dans un bien triste état! Remarque, il m'est arrivée de recevoir du temps de ma folle jeunesse (un temps que les moins de 20 ans etc..) une très belle boite de chocolats avec des vers à l'intérieur! De fort jolis vers ma foi mais l'idée était pour le moins .."saugrenue" non?

 

DanièLe Roussel (Alger/Paris)

18/10/2006 01:19

Merci Jean-Jean :"Heureusement pour certains nous avons trouvé dans es'mma un point de rencontre (comme dans les aérodromes) si tu me cherches tu viens dans es'mma à n'importe qu'elle heure du jour et de la nuit, et tu me trouveras, ou tu trouveras une oreille à qui parler de ce que tu connais et que tu aimes, même si des fois on déraille un petit peu, et bien on se dit "c'est comme là-bas" et on s'aime quand même" ...: qu'est-ce que ça fait du bien de savoir qu'on n'est pas tout seul! A bien des égards, "la consultation d' Esmma" devrait être remboursée par la Sécu .

 

Rivieccio ep Looten Michele (gaye 51120)

18/10/2006 00:50

Bonsoir. Je lis, je lis les messages, vous semblez bien vous connaitre, parfois meme on denote une complicite, c'est formidable. Vous partagez des souvenirs communs, des situations qui vous ont rapprochées, moi du coté de mon Marabout.. je me sens un peu étrangère. Mes souvenirs ...le cerf volant, fabrique maison. Quel bonheur lorque Papa les confectionnait pour mon frère et moi: du roseau de la ficelle et du papier (comme la chanson de Cristophe) de la colle, farine et eau. Chaque fois que je descend dans le midi, je veux toujours couper des roseaux pour fabriquer des cerfs volants à mes petits enfants. Ils le sattendent toujours... je n'ai jamais de couteaux ou la voiture est plus que pleine, c"est toujours pour la prochaine fois. Papa nous les confectionnait à Paques, quand on allait manger "la mouna sur l'herbe" C'etait le bonheur! A bientot Michele

 

CAMPS Jacques (1938) (Couiza -11190- France)

17/10/2006 23:31

Suite au message de René DREVOT, je pense que nous sommes les derniers survivants d'une merveilleuse et tragique épopée, et je ne pense pas que nos enfants seront nos témoins dans le futur.
Aprés avoir quitté Alger, je me suis senti un exilé, un banni, sur une terre qui n'était pas mienne, j'ai refoulé au plus profond de mon être, l'amour de cette terre sur laquelle j'étais né, la perte de mes racines et l'abandon des tombeaux de mes ancêtres.
Lorsque j'ai eu des enfants, je ne leur ai pas parlé de ma souffrance et très peu de mon beau pays, parceque je pense que ce que nous avons vécu, nous ne pouvons le partager qu'avec ceux qui l'ont vécu.
Lorsque je partirais, mes enfants diront:"oui, mon père était PN et il nous disait que ces ancêtres venaient de Mahon............" C'est tout ce qu'ils auront retenu de ma vie. Je ne leur en veux pas, mais je pense très sincèrement que nous sommes la dernière génération de "là-bas" et que la flamme s'éteindra après nous.C'est pourquoi, je suis heureux à la fin de ma vie d'avoir encontré Es'mma qui m'a ouvert les portes d'un jardin secret que je croyais à jamais fermé. La porte ouverte, les souvenirs ont refait surface: la mer, le soleil, les rues et les quartiers d'Alger, les senteurs, les délices gustatifs, notre accent, tout ce que nous aimions et puis et surtout dans ce jardin j'ai retrouvé "les miens", les copains , les amis, tous ceux a qui je peux parler , à qui je peux tout dire parceque je sais qu'ils me comprennent. Esmaiens, Esmaiennes, je vous aime !

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

17/10/2006 22:50

bennnnn, c'est encore moi. Jacques, impossible de mettre une photo, j'inscris une légende et un commentaire et quand je valide, ça me donne "mettre une légende" j'te jure, foi de Pied Noir, je n'y comprends plus rien, pourtant je ne suis pas nunuche, alors osse court . Laurence

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

17/10/2006 21:57

re moi (loll) la patos de service. Merci Jacques de tes essplications ; je les lirai mieux demain car ce soir mes deux neurones et demi de service marchent au ralenti because manque de soleil pour recharger mes accus (loll). Pour la photo de mon zomme, vous payez combien (loll) et vous la voulez à quelle période? quand il était marin, quand il était au Rua, quand il construisait sa soucoupe, en 1992 ou maintenant. Allez fais ton choix, j'en ai en réserve .Bon sur ce, je vais regarder la fin du foot balle avec lui. Amitiés à tous
Laurence

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

17/10/2006 20:05

Hé, Gérald, c'est NOTRE joujou!!! Bien sûr, je me suis cassé le c... roupion à le pondre, mais qui c'est qui en profite? C'est-y pas de l'altruisme, ça? Mal compris d'ailleurs si j'en juge par l'empressement tout relatif mis à s'inscrire! Je ne cause évidemment pas de ceux qui y sont mais bien des butineurs pas finis qui prennent mais, contrairement à la norme, ne laissent rien en échange... Même pas un grain de pollen!
Pour Laurence qui a l'air de craindre pour ses neurones (combien, 1, 2?, encore plus? :-)), la liste des contacts demandés correspond à une fonction de l'annuaire pour les inscrits placés sur liste rouge : comme il n'y a aucun moyen pour les contacter, on passe par le dépôt de messages expédiés dans leurs boîtes aux lettres et on stocke quelques renseignements concernant les demandeurs de façon à savoir qui ils sont : la liste correspond donc à ceux qu'on cherche à joindre, lesquels doivent - en principe - répondre, puis éliminer la demande.
Ouala, c'est pas compliqué même si ça en a l'air. J'ajouterais même (quel culot, ma chère!) que, si que y aurait une photo de cette époque de l'homme si obligeamment inscrit, ça serait encore plus mieux pour le retapisser, pardon, le reconnaître... piss que c'est le but du jeu, hein?

 

Jean-Marc (Champ de manoeuvres-Alger) (montpellier)

17/10/2006 18:49

A Geneviéve BORDIER
Fijoll m'a donné ton mon car tu pourrais me renseigner sur Pierre Gajan
Je l'ai perdu de vue depuis Alger
Avec mes remerciements anticipés

 

jacqueline (1948) (Alger/Roma)

17/10/2006 16:50

Addendum : je me suis trompée de René..Tu ne m’en veux pas René Drevot ? C’est que je venais d’écrire à René Rando..Amitiés à tous les deux.

 

Hestin jean claude

17/10/2006 16:29

Pathetiques... nous sommes Pathetiques... nous ressemblons à des Gallinacés .....Où si vous preferez à des Coqs encore Coqs, des Cailles encore Cailles à qui on a coupé le cou et qui continuent à courir dans la joie et la bonne humeur dans tous les sens.....On ne sait pas où on court... On ne sait pas où on va... On ne sait même plus pourquoi on court... d'où le coté Pathetique de nos courses effrénées aux souvenirs à travers le temps. mais tout ce que l'on peux dire malgré ce cou coupé...."Gràce a Dieu"... Nos neurones sont intacts, nos souvenirs toujours aussi présents, toujours aussi vifs, toujours aussi palpables, toujours aussi vrais...
Avant qu'un jour prochain notre cas si particulier attire l'attention de la communauté scientifique internationale ..pour savoir comment nous avons fait pour engranger autant de souvenirs. malgré toutes les epreuves subies..
Je voulais vous dire tout simplement que je suis heureux d'avoir trouvé dans cet espace de vie et de contact que nous offre la Basse-cour Es'mma, les Nouveaux Amis que vous étes.

REPONSE : comme tu y vas JCH ! des coqs en pâte ou des coqs pathétiques ?

 

Jacqueline (1948) (Alger/Roma)

17/10/2006 14:46

Allez on y va! Je suis persuadée , comme le dit René Rando, que “après nous le déluge”, que notre génération est la dernière à pouvoir témoigner de ce que fut l’Algérie Française. Nous deviendrons, après nos petits enfants, ce que fut l’Atlantide pour Pierre Loti et les autres…un continent englouti. Ce n’est pas de l’amertume c’est une constatation. C’est la vie.. Mais nos souvenirs par contre , ils seront présents pour l’éternité sur la Toile, ou sur le Net , ou sur le Web, comme tu veux tu choises. Alors …hein..dépechez vous de les écrire et de les confier à notre GGDLLDB.

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

17/10/2006 14:42

on a beau dire on a beau faire contre es'mma ya rien à faire!!!!!!!!! au mois de mai, sur es'mma je vois un message d'une dame qui rechechait un amie d'enfance et d'ecole depuis........notre retour de là-bas. Je consulte mes annuaires des "echos d'alger" et trouve deux noms correspondant. J'ecris un petit mot aux Echos, à faire suivre à ces noms. resultat je viens de recevoir un coup de file de la fille de ces personnes (helas decedés) en me disant que ce matin elle avait reçu mon mot et qu'elle aussi de son coté avait fait des recherches pour trouver sa copine. Aprés m'avoir donné ses coordonées,je viens de les transmettre à l'autre copine, et voila es'mma qui vient de faire deux heureuses. Je ne vous raconte pas leur joie, . Il faudrait lancer un concours, voir si sur es'mma, il y a quelque chose d'impossible que nous ne pourrions pas resoudre. Nous allons faire concurence aux grosses tetes. c'est normal avec tous "les bourricots" que nous sommes il y a tout de meme une elite qui se detache, d'ou le dicton "de la quantité nait la qualité" à plus jeanjean.... de Belcourt

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

17/10/2006 13:42

hello la communauté. Une tite question, vous allez peut être pouvoir éclairer ma lanterne
je suis allée nous inscrire sur le répertoire comme il était conseillé par Gérald. OK tout a marché ; je vais consulter et je tombe sur une liste de contacts demandés
que faut il faire avec cette liste ? je suis complètement hors course pourtant, croyez moi mes neurones fonctionnent bien quoique, ils iraient mieux si j'avais votre soleil ptête qu'une bonne âme de PN va pouvoir me guider. la patos de service. bises laurence

REPONSE : Jacques ne va pas tarder à te répondre "in live", car c'est SON joujou...

 

René Drevot (1943) (Fontvieille (13))

17/10/2006 13:37

René Rando,bravo pour ton texte sur l'évocation de ce qui constitue, en grande partie, les souvenirs communs des "déracinés" que nous sommes. Oui nos racines sont ancrées dans cette terre d'Algérie, même si, pour la plupart d'entre nous,les années passées hors de notre terre constituent aussi une partie de nos racines puisque nous y avons fondé une famille et que nos enfants y sont nés. A ce propos, je me pose souvent la question, que tu abordes, concernant la ,transmission de ces souvenirs et de ces racines et de l'appropriation qu'ils en feront ( ou non peut-être) . Je crains que nous soyons " les derniers des Mohicans". Qu'en pensez-vous amis Esmmaiens?
Amitié René

 

GIL de COURBEVOIE ( ALGER-COURBEVOIE)

17/10/2006 12:02

MAHFOUD dans l'Ontario ou ailleurs le soleil est dans le coeur alors viens sur Es'mma avec TES souvenirs il y a preneurs si GDLLB veut bien; Tchao- J'ai cherché (mal surement) le remonte-couffin ..keudalle rien trouvé mais que de belles photos à voir et à revoir quand la nostalgie te prend la tete écoutes Jean-Jean de Belcourt et viens au "Checkpoint" d'Es'mma-- à ce propos si vous avez connaissance d'un moral en berne signalez à la communauté Es'mmaienne (sans entrer dans la vie privée) une "palanquée" de messages peuvent parfois faire sentir qu'on est moins seul et ça coute rien! (Comme s'inscrire sur le répertoire de Jacques)(ou comme les mousquetaires)(ou comme les fourmis qui venaient 'bouffer dans nos caba7 à Bainem) Mon Jean-Jean de Belcourt un exemple de MORAL - Tiens DOMINIQUE a parlé de la lessive une fois par mois Quel régal de courir sur la terrasse entre les grands draps blancs et faire des grimaces aux autres de l'immeuble voisin rue barbés avec ses galeries par étage ou sur certain palier les anciens se réchauffaient à ce généreux soleil que nous regrettons ;assis sur de curieuses chaises basses. En fermant les yeux j'entends ma mère dire "ne vous penchez pas"les enfants sinon vous allez redescendre avc une 'calbote'.. Quel boulot pour elle cette lessive !! A plus tard GILOU

 

Jean-Louis Jacquemin (Poitiers)

17/10/2006 11:22

Cher Mahfoud ton humour me ravit et tu es plein de bon-sens. C'est toi qui a raison. Tu es dans un très beau pays et tu l'acceptes comme tel malgré ces durs mois d'hiver qui nous font froid dans le dos rien que d'y penser,et tu te débrouilles pour y garder ton âme et ta sensibilité sans maugréer d'avoir laissé derrière toi le somptueux paysage des Sidi Mahfoud et le soleil généreux de Sainte Marguerite que nous avons possédé en commun. Oui, Mahfoud, Esmma a changé nos vies et t'avoir retrouvé, parmi quelques autres bienfaits et quelques autres amis que le site m'a redonné, a rempli mon coeur de joie et apaisé les dernières blessures laissées par l'immense espoir que nous avons partagé dans notre jeunesse. L'Histoire l'a effacé, mais celà est une autre affaire qui n'a pas sa place ici. Mahfoud, s'il te plaît, ne change jamais. Bien à toi. Jean-Louis

 

Dominique RENUCCI (1949) (Alger 6 rue de Lille/Aquitaine)

17/10/2006 10:02

Tiens, un petit souvenir : nous habitions donc 6 rue de Lille au 1er étage de l'immeuble (qui en comportait 6) doté d'un très bel ascenseur (en bois, avec des vitres, et la porte extérieure en fer forgé). Avec une copine, nous nous amusions à monter au 6ème, et redescendre... Et encore, et ZOU, Comme les montagnes russes ! Sauf que... une fois ... Mémée nous attendait en bas, la canne à la main (la pauvre, elle avait quelque difficulté à marcher). OUF, cette volée (que nous n'avions pas volée). Jamais plus jamais je n'ai utilisé ce satané ascenseur (sauf avec Mémée, pour monter à la terrasse étendre la lessive une fois par mois). Baisers affectueux à tous. Dominique

 

mahfoud-1950- (Shrab Echems-kitchener)

17/10/2006 04:20

Jean-Jean tu sembles avoir oublié l'histoire qui nous a été enseignée à l'école primaire. C'est le vaillant Tartarin de Tarascon qui est responsable de la disparition à jamais des lions de l'engérie (l'algérie ).
GIL de COURBEVOIE, Kitchener, c'est une petite ville du sud du Canada (bien que le sud du canada, je ne sais pas trop ce que cela signifie), le soleil il est tout blanc durant la moitié de l'année. Il n'est pas trop brillant ni trop chaud comme celui de l'engérie. Le sirocco, on a ça aussi sauf que la poussière soulevée est toute blanche. En hiver, quand il souffle, le sirocco ici limite la visibilité à zéro.
En conclusion, je dirai qu'on a le même climat au Canada que celui que nous avons connu là-bas. Y a que la couleur qui a changé. Et une fois que l'on s'habitue, on ne remarque même pas le changement de couleur... c'est bonnet blanc ou blanc bonnet.

 

Maurin (Dakar. Sénégal)

17/10/2006 02:18

Des amis hussein-déens sont allés faire un petit tour à Hussein-Dey et à Alger, en septembre 2006. Ils ont rapporté quelques images qui pourraient intéresser certains d'entre vous, notamment une photographie des bassins d'El Kettani, toujours aussi présents sous le ciel étoilé, avec Sainte Marthe et la Baleine en arrière plan...
Bien à vous. Sylvette.

REPONSE : on y trouve effectivement la piscine d'El Kettani...

...mais ... elle est baptisée à tort "piscine du RUA"... !!, mais c'est beau quand même

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

17/10/2006 00:54

Salutatousse... je passe en vitesse, mais je lis tout quotidiennement... pffffff, vous êtes tous balaises, les poèmes, les citations, les souvenirs bien emballés... tchalé, qu'il est le tonton Jaja. Pour le "couffin des commissions", j'ai transmis au super Malhem.. une photo du couffin avec ficelle version 2005, prise au 7éme groupe du Champ de manoeuvre en septembre de l'année dernière, merci à JiBé pour son dessin. On pense toujours aux photos... ça vient, mais vous pouvez en trouver déja beaucoup, en cherchant bien, c'est sur Esmma. Bonne nuit. Yves

GDLLDB : c'est en page d'accueil, colonne de droite :
- "Alger, printemps 2006, des photos d'Yves Jalabert et ses amis" (22/07/06)

 

DanièLe Roussel (Là-bas et encore là-bas!)

16/10/2006 22:01

Jibé, je viens d'envoyer fissa cette représentation des effets pervers du simoun à mon fils (qu'il est beau le pôvre!) pour qu'il se fasse une petite idée de l'état d'esprit qui régnait là-bas à l'ombre des arbres de la rue Michelet!

 

m@rie de BEO (avant en haut, maintenant en bas)

16/10/2006 20:33

Avant de dire que je suis trop gentille , attends de voir la boate ! Comme une femme avertie en vaut deux .... g pris le modèle "S". Donc pas de souci pour ton foie. Par contre mes remerciements, eux, sont de taille XXXL.
Comme je peux suivre sur l'internet le voyage de ces "perdus de vue" , je constate qu'actuellement ils sont dans la Drôme où ils vont dormir chez leur pote Monsieur NOUGUE A. de Montélimar. Sur ce bonne nuit à tous. Je viens de voir le coup de ..... simoun. C'est du joli !!!!!

 

Es'mma JiBé

16/10/2006 20:12

Danièle Roussel a évoqué les désagréments du simoun. Désagréments ? Vous avez dit désagréments ?...
Pas pour tout le monde...
Voir Esmma-Jibé...

 

jacqueline Blanc (Alger Paris)

16/10/2006 18:39

Pour ceux que ça pourrait interesser (Gil, Geneviève etc..) Ce matin à 9h sur France Culture l'invité était Bambi, celèbre travesti des années 50. Né aux Issers et ayant commencé sa carrière à Alger au casino de la corniche. Vous pouvez écouter l'émission sur le site de France Culture.

Amitiés à tous.

 

Lyes-Ruisseau (ALger Dely-Ibrahim)

16/10/2006 18:29

Pour Philippe Jollivet : Je viens de lire vos souvenirs émouvants près du Tantonville. Je possède une photo récente de celui-ci si cela vous intéresse.

 

m@rie de BEO (avant en haut maintenant en bas)

16/10/2006 18:26

Moi je connais bafane (" un coup de ....) qui est égale à bourrasque. Cela dit pour les gens qui suivent "desperates chocolates" série 3 : la bo-ate est partie cet aprèm. Bonne soirée à tous.

REPONSE: mes papilles, mon estomac, mesd enst du fond qui baignent, ma gourmandise, mon foie (ouille!), sont au premier rang et suivent avec fascination et impatience le déroulement de ce feuilleton en 1001 époques (comme on disait dans nos cinémas de quartier et dans les Pardaillan). Bientôt le facteur au loin dans un nuage de poussière ? Quel suspense! Après "la vengeance du choc", "le retour du fils du choc", "le mariage du choc", ce sera "le choc du choc". Merci Marie, je suis très touché. Mais je ne voulais pas te causer tout ce tintouin, tu sais, pour les photocopies de l'Echo d'Alger, l'idée de faire plaisir à ta maman, c'était déjà une bien belle récompense. Je t'embrasse, t'es trop gentille. G.

 

GIL de COURBEVOIE ( ALGER--COURBEVOIE--)

16/10/2006 18:12

MAHFOUD aussi doit apprécier à KITCHENER "schrab'el semch" (comme dit JLJ ce matin) et les paroles de son message résument les pensées de beaucoup d'entre nous. Merci MAHFOUD. PARIS n'est pas tres loin Avise if??? Jean-Jean je viens juste d'apprendre que tu as un accent, c'est curieux j'avais rien remarqué un téléphone!! Depuis 1 heure ce matin et le "mauvais poil" passager de GD les messages pleuvent ; alors tous les lundis décrassage pour la semaine. Ma parisienne d'épouse alors qu'elle exerçait à PARIS me dit un jour j'ai une cliente PN d'Alger qui possédait le TANTONVILLE est ce que tu connais cet endroit??? Sans commentaire!! Ma parisienne en 03/2006 s'est glissée dans notre ES'MMA, m'a laissé un message déclaration pour moi et pour les autres je cite: "vous avez tous gardé cette richesse en vous, et que la chaleur est restée dans vos voix et votre façon d'être"

 

Philippe Jollivet ( 1940 )

16/10/2006 18:10

Nenni, mon bon Gérald. Je ne suis pas de mauvais poil quand je constate le taux de fréquentation affiché sur le site de Jacques Abbonato par rapport au nombre d'inscrits. Je suis simplement sidéré. En aucun cas attristé, car ceux qui passent sans laisser de trace en espérant trouver un vieux copain d'enfance ne méritent pas ma compassion. Parce que si leur copain est comme eux .......... Espérons simplement qu'ils comprendront suffisament tôt pour avoir le temps d'en retrouver un ou deux ........ Car le temps passe.

REPONSE: oui.

 

Jacqueline (1948) (Alger/Roma)

16/10/2006 16:33

René comme je te comprends! Lorsque j’ai revu notre belle ville je m’en suis mis jusque là du ciel d’azur, de la mer d’un bleu si profond, du lever et du coucher du soleil et des couleurs de l’arc en ciel qu’ils laissent dans l’eau, des bougainvilliers qui tapissent les murs, de la blancheur des maisons, de la lumière chaude qui recouvre la ville, des odeurs des épices ..tout ce qui est beau j’en n’ai pas laissé une miette. Bien sur, ceux qui habitent sur la Côte trouveront mon propos anodin... mais quand on a vécu dans les brumes parisiennes (!) on apprécie davantage !! J’avoue que la lumière de Rome m’a consolée depuis, mais que voulez vous en plus de la beauté, à Alger, j’y ai laissé un peu de mon cœur. Purée rien que j’ai envie de pleurer !!

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

16/10/2006 16:22

coucou tout le monde, bien sur, je ne suis qu'une "patos" mais entre vos souvenirs, ceux que ma belle maman m'a racontés et ceux que Paul me raconte encore, j'ai l'impression d'être née là bas. GILOU, Paul pense qu'il a dû connaître ton tonton mais il faut dire qu'avec un papa militaire, il a pas mal voyagé en Algérie : Blida, Koleah, Boghar, re Blida pour finir à Alger. Par contre il a de très bons souvenirs de l'école de Blida et quand il est arrivé sur Alger, il habitait rue de l'Amiral Pierre face à l'Amirauté. Mon beau père Jules César était d'abord aux "tirailleurs sénégalais" puis ensuite aux "tirailleurs algériens". Oilà pour le moment. Je vous envoie un peu de soleil de béziers. Laurence

 

Levy Georges-(1938) (Alger (1962)-Israel (2006).)

16/10/2006 15:54

Alger sous la pluie.

L'hiver, la vue du port à travers la fenêtre vitrée,
Etait troublée par les gouttes d'eau écrasées
Qui coulaient lentement sur le verre enchassé.
Les flêches des grues soudain zigzagaient,
Les mâts des bateaux se contorsionnaient,
Le réservoir à gaz, comme un gibus s'écrasait,
Tout le paysage dans la pluie se déformait.
Et moi, derrière le carreau froid et embué,
De mes doigts encrés de petit écolier,
Dessinais un chat, une fleur, que j'effacais,
De mon souffle chaud sur le vitrage glacé.
En bas dans la rue, le tramway délavé,
Roulait par miracle sur des rails déformés,
Et sa longue perche d'acier se réfractait,
Suivant la loi des indices, même à Alger.
Le chandail tricoté par ma mère adorée,
Me chatouillait le cou, et d'un geste irrité,
Comme pour une mouche obstinée,
D'un coup de main leste, la chassait
Cette boucle de laine qui se révoltait !
Les martinets eux dans la pluie fine volaient,
Fondant sur leur proie invisible et mouillée,
Dans une ronde sans cesse recommencée,
Sur un fond d'arc en ciel qui soudain apparait,
Sorti de la mer, un instant pour nous enchanter,
Saluant de ses fines couleurs éparpillées,
Alger sous la pluie, et mon enfance émerveillée.
G.L.

 

DanièLe Roussel (Alger/Paris)

16/10/2006 15:15

Bravoooo René Rando : "la bafagne", "Le sirocco".. Tu as oublié "Le simoun" ce vent de sable dont on tentait de se protéger les yeux mais qui nous sciait les jambes sur la plage! Et ce vent chaud de septembre qui s'engouffrait dans les rues presque au ras du sol pour s'élever jusqu'aux arbres en soulevant les jupes et chamboulant les sens .

 

Philippe Jollivet ( 1940 )

16/10/2006 14:53

J'ai parlé des bourricots du Square Bresson. Un souvenir en entraînant un autre, en face du Square Bresson, il y avait le Tantonville. Lors de mes premiers émois, je Lui avait donné rendez-vous devant le Tantonville. Je venais de tourner en tant que figurant pour notre jeune télévision "La Passion", avec Dominique Paturel. Il avait au poignet une montre que retenait un bracelet en daim noir. Purée, qu'est-ce qu'il me plaisait, ce bracelet ! Et avec une partie du pécule gagné lors du tournage, je m'offre le même. Et me voilà à mon rendez-vous, tout pimpant, arborant au poignet ma montra avec son bracelet en daim noir, tout neuf, que j'étrennais.
Elle avait un peu de retard. Le temps de trouver des excuses vis-à-vis des parents. Et comme j'ai toujours été impatient, je relevais sans arrêt la manche de ma chemise pour regarder ma montre. et admirer mon bracelet. Jusqu'à ce qu'un bâtard de pigeon passe au-dessus et fasse un larguage en règle. En plein sur la montre et le bracelet .... impossible à récupérer. La rabbia que je me tenais .............

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

16/10/2006 14:40

Oui, mais, combien de fois avez prononcé ces deux petits mots, pour exprimer une différence. En principe l'endroit ou l'on vit, est toujours le lieu de vacances des autres, alors ceux du Nord vont au Sud, ceux du sud vont au Nord, ceux de l'est vont à l'ouest, etc, etc, mais nous, nous savons très bien qu'il ne nous est pas possible de retouner "là" ou on voudrait. Quand certains nous disent, "c'est terrible je suis à cent KM de chez moi" oh que j'aimerais bien être à cent km de "chez moi" et pouvoir y retourner quand bon me semble, mais voilà je n'ai plus de chez moi, et là ou je suis même si c'est tres beau, même si j'y vis, je serais toujours étranger, parce que ce n'est pas là où je pensais que je terminerais ma vie, au milieu des miens et de tous mes amis, avec qui j'avais "des atomes très crochus" comment ici parler de mes vacances à Fort de l'eau, ils ne savent meme pas que ça existe, comment leur expliquer ce qu'était notre vie là-bas, quand il y a encore des gens qui me demandent si je n'avais pas peur des lions. A part ceux du cirque Amar, je n'en ai jamais vu. Et de quoi leur parler à ces braves gens qui n'ont même pas le même accent que moi, et qui des fois veulent l'imiter, mais n'y arrivent pas. On nous a "enlevé" je devrais dire "volé" tout ça, et maintenant il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer, car trop de regrets se sont accumulés et là dessus est venu se greffer une nostalgie qui nous ronge comme une "grave" maladie, et que nous ne pouvons pas soigner comme nous le voudrions. Heureusement pour certains nous avons trouvé dans es'mma un point de rencontre (comme dans les aérodromes) si tu me cherches tu viens dans es'mma à n'importe qu'elle heure du jour et de la nuit, et tu me trouveras, ou tu trouveras une oreille à qui parler de ce que tu connais et que tu aimes, même si des fois on déraille un petit peu, et bien on se dit "c'est comme là-bas" et on s'aime quand même. à plus, jeanjean....de Belcourt

REPONSE: c'est aujourd'hui, à 14H 40, peut-être le plus beau mesage de ce Livre d'Or, qui pourtant en compte beaucoup d'épatants. Merci Jeanjean. G.

 

mahfoud- 1950 (kitchener)

16/10/2006 13:45

Je crois que Jacqueline a bien resumé ce que nous avons plus ou moins tous enduré.... très souvent nous pensons que nos expériences sont uniques et puis on découvre qu'elles sont partagées par beaucoup d'autres. Moi, Esmma m'a permis de retrouver mon institutrice des années 50, Jean-Louis Jacquemin que j'avais rencontré en 58 sans le savoir. C'est vraiment incroyable. Tous les sentiments qu'on a étouffés pendant si longtemps tout d'un coup refont surface et changent notre vie comme une explosion volcanique...

 

Rando René 1941 (Alger/Limoges)

16/10/2006 13:29

C'est encore moi, cher Gérald j'ai bien lu ta réponse et en ai bien compris le sens. Loin de moi l'idée d'offusquer ou blesser qui que ce soit.mais notre histoire est un tout. Nous avons tous vécu le grand drame de l'exode et c'est une consolation de s'aperçevoir que nos racines ont survécu et sont bien ancrées dans cette belle terre d'algérie. Ce qui me manque à moi ce ne sont pas les belles vitrines, nous avons les mêmes ici chez "madame la France". Ce qui me manque, c'est le ciel bleu, la mer avec la diversité des côtes algériennes. C'est cette méditerranéee d'un bleu inoubliable sauf les jours de "bafagne" quand le ciel noircissait avant la tempête. C'est le sirocco étouffant mais qui avait quelque chose de magique qui nous faisait penser au désert. C'est le caméleon que l'on attrappait dans les haies de roseaux; c'est le poulpe qu'on attrapait avec un "ganche" dans les trous de rochers. C'est le cerf volant fabriqué"maison" qu'on arrivait à faire voler. Ce sont les odeurs au printemps . C'est la floraison des orangers en février! C'est le bain à la plage et nos jeux dans de belles bouées qui n'étaient que des chambre à air. C'est les jeux à l'école: petits tas pour les garçons et osselets pour les fille. C'est aussi quelquefois un vol de sauterelles, une chauve souris dans le tramwway entrée on ne sait comment. C'est le beignet bien chaud dans son papier que l'on dégustait avec gourmandise.C'est les promenades sous les arcades de la rue bab Azoun et les promenades sur le front de mer ou face au port on révait de voyages lointains..... Quoique nous fassions nous serons toujours imprégnés par ces images de notre enfance. Les souvenirs heureux ou malheureux nous appartiennent et personne ne nous les ravira . C'est çà notre point commun à tous les déracinnés. Essayons de les tranmettre à notre descendance.

REPONSE : merci, pour ton poème, René, il est bien beau, et elles étaient bien belles nos enfances... G.

 

m@rie de BEO (avant en haut, maintenant en bas)

16/10/2006 12:34

DanieLEU : je te fais parvenir un petit message sur ta boite perso. Quant aux chocolats il y a déjà Jacques A. sur la liste ; faudrait pas exagerer ....... Aouf il est mort. Msieur Gégé, lui, il les méritent. Et tchoc !!!!!
Ca c un message pour les z'otes que i qui feraient des demandes incongrues (voir dico page 356, 2ème colonne) ; Saluto.

 

DanièLe Roussel (Alger/ Paris)

16/10/2006 12:07

Oui Dominique et Gérald c'est bien ce que je sous-entendais aussi : Es'mma nous restitue de façon tangible nos souvenirs d'un passé lointain mais commun dans ce qu'ils ont de savoureux: ces petites choses du quotidien, ces instants heureux qui sont l'essence même du Bonheur. Et particulièrement de celui que nous avons éprouvé au cours de notre vie là-bas. Cerise sur le gateau, nous en témoignons! Les soucis, les différences, les injustices sont les mêmes partout hélas!

 

GIL de COURBEVOIE (ALGER--COURBEVOIE--)

16/10/2006 11:44

Que se passe-t-il ce Lundi matin ? Tous de mauvais poil ?? Heureusement il y a ES'MMA qui nous rappelle qu'on n'est pas tout seul au club (GD) et que meme, comme dit PJ, s'il y a des bourricots, il reste des Dominique pour ressouder l'esprit des souvenirs/// Je vous aime à tous au travers de tout ce que vous apportez/// MERCI à JB pour le "remonte cabassette" le promoteur va apprécier/// Félicitations au nouveau retraité JLJ qui était sur le site à 1 heure ce matin. GILOU.

 

Jacqueline (1948) (Alger/Roma)

16/10/2006 11:29

Je viens mettre mon grain de sel. Je disais justement hier à des amis italiens qui en sont restés baba, que grâce à Esmma non seulement j’ai retrouvé des copines d’école d’il y a 50 ans (purée!) mais que je me suis liée d’amitié épistolaire (la liste serait trop longue et comprendrait plusieurs continents..) et effective (Oh Betty! Oh Serge!) avec d’autres Algérois. Et tout ça parce que nous avons les mêmes souvenirs bons et mauvais et que nous sommes les enfants d’une même terre. Alors Gérald et les autres soyez en remerciés officiellement. Moi je vous lis tous les jours, même plusieurs fois par jour comme ceux qui faisaient le tour du quartier en collectant les derniers potins, ça fait chaud au cœur et puis tiens… depuis que je vous ai connus je ne me sens plus seule, moi qui ai traîné le boulet de ma nostalgérie pendant 43 ans. Bisous romains.

 

Dominique RENUCCI (1949) (Alger 6 rue de Lille/Aquitaine)

16/10/2006 09:27

A Danielle, oui, bien sûr, nous recherchons tous à nous réfugier dans ces souvenirs du "bon vieux temps", des années de l'enfance et de l'insouciance. Mais au-delà de cette quête, nous voudrions tant combler ces longues années de séparation ! Notre petite vie commençait, nous avions nos familles, nos amis, nous ne nous projetions même pas dans l'avenir, persuadés qu'il était "ici" (enfin, là-bas...). Et brutalement tout a basculé. Les familles se sont dispersées, les amis ont disparu emportés aux quatre vents de l'Histoire (et aux quatre coins de la planète). Nous avons grandi, de nouveaux amis ont empli nos coeurs, nous avons fondé famille, mais reste toujours ce "trou noir" laissé par ceux qui nous ont aimés, que nous avons aimés, et perdus. Grâce à Esmma, et d'autres sites PN, petit à petit la chaîne se reforme, les souvenirs prennent corps, l'abîme se comble. C'est ainsi que les blessures se fermeront, par le baume de l'amitié retrouvée. Baisers à tous. Dominique

REPONSE : bonjour Dominique. Ce que tu écris me rend plus serein. En te lisant, je réalise que ce que j'ai répondu à René passait à côté de la réalité que tu décris. Oubliant que c'est là l'essentiel. Qu'est ce ce qu'on à faire de considérations sur les rapports de classe dans le Alger de notre enfance ! Décidément, des fois je suis à côté de la plaque. Ce doit être l'âge... G.

 

Philippe Jollivet ( 1940 )

16/10/2006 09:17

Sidéré j'étais. Sidéré je reste ! Vous êtes tous là, à ressasser des souvenirs, à essayer de retrouver des souvenirs et des amis d'enfance dont vous n'avez plus aucune nouvelle, disparus dans la tourmente. Vous avez tous à votre disposition un annuaire qui est un monument d'ingéniosité. Il vous suffit de cliquer tout simplement avec votre souris sur repertoirepn.net comme le conseillent si justement nos grands chefs Esmaiens. Et bien non ! Vous êtes là, à cliquer sûrement pour voir si le copain recherché n'y figure pas . Sans avoir la simple idée d'y laisser vos coordonnées. Le problème est que le copain recherché, de son côté, il en fait autant ! Et si ni l'un, ni l'autre, ne laissent aucune trace de leur passage, ils pourront toujours regarder dans l'annuaire du brave Jacques. Au square Bresson, il y avait des bourricots. Apparemment, ils ont traversé les mers ............
REPONSE: bon, je croyais qu'il n'y avait que moi à être de mauvais poil ce matin, je vois que je suis pas tout seul, bienvenue au club, Philippe. A part ça, tu vas bien ? Conte,nt de te relire plus souvent, tu nous manquais. Gérald

 

Rando René 1941 (Alger/Limoges)

16/10/2006 08:24

bonjour à tous.Eh oui,danielle,comme je te comprends! bien sûr "le bon vieux temps des uns n'était pas forcément "le bon vieux temps des autres"la nostalgie a souvent des effets pervers.c'est bien de se souvenir des bons moments,des beaux magasins,de "la rue michelet" mais il n'y avait pas que çà.il y avait aussi le petit peuple qui travaillait souvent dûrement,(ouvriers,artisans et commerçants sans couverture sociale..et je sais de quoi je parles car mon père en faisait partie!)La mémoire est un tout et "le faire savoir" doit prévaloir sur "le faire valoir". amicalement

REPONSE: il n'est pas interdit de rappeler ici, mais toujours sous forme de souvenirs personnels, et pas sous forme de généralités, ce que furent les vies effectivement souvent difficiles de nos anciens, au contraire. Moi-même, il y a longtemps que ça me démange de raconter la vie de ma chère Marraine, merveilleuse brodeuse professionnelle, qui durant des décennies a été exploitée par un grand magasin de blanc et de trousseaux de la rue d'Isly (puisque vous évoquez, René, les "beaux magasins"), dont les articles étaient réservés à ceux qui avaient les moyens de s'offrir ces merveilles d'artisanat. Elles étaient plusieurs brodeuses dans son cas, des deux communautés, à ne pas être déclarées et à travailler chez elles, donc pas de charges sociales, ni même de local à louer pour l'employeur. C'était tout bénef. Ceci n'empêche pas ma marraine de couler aujourd'hui, à 98 ans, près de moi, des jours heureux. Sans autre retraite que sa maigre pension de pupille de la nation handicapée. Ah oui, il faut dire que ma marraine est depuis son plus jeune âge handicapée par la polio, et certainement que ce marchand de trousseaux se faisait la bonne conscience de se dire qu'il lui faisait la charité en la faisant travailler, elle, pupille de la Nation et claudiquante petite bonne femme courageuse. Je tairai le nom de ces exploiteurs, non par discrétion ou par amabilité, mais par simple prudence, puisque justement, en l'absence de tout "papier", il serait impossible aujourd'hui de prouver la cupidité et la vilennie de ces gens-là. L'exploitation des uns par les autres n'était pas le fait d'une "communauté" par l'autre, non, elle s'exerçait partout où il était possible de pressurer ce qui était pressurable. Comme en France, et comme partout dans le monde. Mais, chut, sinon je vais être accusé de manquer à l'indiscutable et consensuelle unité et cohésion de notre "communauté". C'est peut-être pour ça qu'il vaut mieux ne pas aborder ce genre de sujet, et je vous demande ne pas faire gaffe à ce coup de grain de ma part. C'était juste pour vous dire que je suis conscient, René, de la pertinence de ce que vous écrivez, mais aussi pour que nous éprouvions les dangers et les limites de ce genre de rappels et de réflexions. Mais sinon, il est vrai, René, qu'il est toujours merveilleux de faire part de nos souvenirs des beaux magasins de nos enfances, souvenirs d'autant plus émerveillés que souvent ce qu'ils proposaient étaient hors d'atteinte des porte-monnaies de nos parents. Gérald

 

Jean-Louis Jacquemin (Poitiers)

16/10/2006 01:07

Jean-Louis Jacquemin rassure le cher Mahfoud : il est effectivement officiellement à la retraite depuis le 31/08/2006 et a remisé sa Toge professorale à côté de la présumée tenue de Zouave dans l'armoire. Il n'a pas arpenté le Sahara depuis bien des années, à une époque où le chameau bleu n'était pas encore tendance mais où l'" Abiod" de son Père avait quelque renomée. Il a un peu vogué cet été mais au plus près des côtes de Collioure de Port-Vendres et d'Argelès sur un brave "canote" de copain et surtout il a passé son premier été de loisir depuis 35 ans à "schrab' el Semch'" scotché comme une arapède au bord de notre chère Méditerrannée et à peindre. Cher Mahfoud je ne t'oublie certes pas. J'ai trouvé ton mel en rentrant (parmi des millions de spams!) et te répondrai substantiellement bientôt. Qu'on se rassure, je suis bien vivant et je suis régulièrement et avec une grande sympathie (et parfois quelques agacements, mais passagers !...) les échanges si vivants et si riches du LO. Esmma est un Espace commun miraculeusement restitué où l'on peut revivre ensemble et faire revivre dans sa diversité chaleureuse, une aventure communautaire plurielle, remise en situation dans son décor et son contexte naturels. Esmma est un bien commun et il est très précieux. Cela vaut bien quelques codes, quelques conventions, et quelques efforts. Esmma est aussi une mine inépuisable qui, j'en suis sûr, n'a pas fini de nous étonner. Jean-Louis 1938. (Oran, Alger, Mitidja, Sahara )

 

Jean-Paul Follacci

15/10/2006 23:40

Mahfoud, il n'est pas exclu qu'Il ait débarqué à mi-distance d'Omaha-Beach et Sidi Ferruch.

 

mahfoud (kitchener)

15/10/2006 20:52

Aviss de recherche: Jean-Louis Jacquemin disparu dans des circonstances assez bizarres juste avant qu'il prenne sa retraite. Il a été aperçu dans le grand erg occidental sur un chameau bleu et vêtu de l'uniforme des zouaves. Apparemment, il a toujours revé de traverser le désert à dos de chameau mais les soucis de la vie l'ont en empêché. Bien sûr, ça reste à confirmer. D'autres ont cru le voir au large des Açores sur un bateau qui avait du mal a tenir tête à des vagues montrueuses.
Bref on demande à quiconque qui aurait des nouvelles de Jean-Louis de les partager avec nous sur ce forum. Merci.

 

PIVON Jean-Robert (38) (Rhône)

15/10/2006 20:50

En complément de Gil de Courbevoie nous avons perdu (cité dans le dernier "Aux Echos d'Alger" 2 sportifs: Roger DELEO (GSA football) et ABDESSELAM Robert (tennis).

 

Christian Laville-Noel (Tournon(Savoie)/Oran/alger)

15/10/2006 19:43

Merci à Jean-Louis d'avoir répondu à mon message du 10/10 à propos des voyages à Oran. Il y a peut-être peu d'Oranais dans les Esmmaiens mais il y en a beaucoup, je pense qui sont allés à Oran, si j'en crois ce que j'avais lu à propos de ce voyage. Peut-être n'ont-ils pas vu mon message. J'aurais pourtant bien aimé entrer en contact avec un de ceux qui l'ont fait récemment pour avoir quelques "tuyaux" pratiques (par exemple quelques adresses de restaurants où aller manger à midi, peut-être aussi des conseils de prudence ou des visites à faire...) Amitiés.

 

Danièle Roussel (Alger 40-62/Paris 62-..)

15/10/2006 19:21

Georges Lévy, sans vouloir le moins du Monde remettre en cause la valeur morale de Primo Levi, que je tiens en haute estime, ni polémiquer outre mesure sur ses assertions, permets moi d'y trouver à placer un bémol. Car, quand bien même il est de notoriété publique que les Français sont "censés avoir la mémoire courte", il est non moins sensé de se risquer à l'hypothèse que le "bon vieux temps des uns" n'est pas forcément "le bon vieux temps des autres"! Ne serions nous finalement heureux que dans l'inconscience de la prime jeunesse ? Remarques que je ne dis pas "insouciance"! Et ne serait-ce-pas précisément Ce après quoi nous courrons tous sur Esmma: les souvenirs d'une période de temps éphémère qui nous demeure légère même si dans ce ciel si bleu planait parfois de biens sombres nuages?
En revanche, j'adhère totalement à ses considérations empreintes d'humour sur la poésie (et il savait de quoi il parlait) toute adepte que j'en sois moi-même. Amitiés, Danièle

 

EsmmaJibé

15/10/2006 18:48

Gloire et honneur à l'inventeur du remonte-cabassette, cité par Gil de Courbevoie. Ce mode de transit vertical pour provisions, journaux, porte-monnaie, clefs, voire chiens et chats, a joué un grand rôle dans l'essor du commerce de détail à Bab el Oued.
Voir Esma-Jibé...

 

GIL de COURBEVOIE (ALGER: COURBEVOIE)

15/10/2006 17:55

Claude LUTHER est parti ! (R I P ) tristesse des cailles et des pointers, son style demeure... GILOU

 

GIL de COURBEVOIE (1932) (comme hier)

15/10/2006 17:27

C'est un Dimanche pyjama! Comme dirait Jean-Jean je vais PAUL et MICKEY avec le grand GEORGES (prononcez Djorge) car comme je suis VIEUX (plus que lui d'ailleurs!) je ne suis pas d'accord avec la généralisation de l'extrait 1 du 14/10 sur TOUS les vieux; J'en connais qui vivent dans un monde qui les intéresse; ils n'y sont pas mal; ils le comprennent, même parfois les raisons de l'hostilité et s'ils ont des tas de souvenirs du passé le présent procure aussi de nouvelles satisfactions même s'ils parlent plus volontiers du bon vieux temps. Leurs mémoires conservent aussi le temps des "emmerdes"' (qu'on préfère oublier) Il faut accepter qu'on ne peut pas etre et avoir été.. PAUL et MICKEY me font remarquer que la santé et le moral sont des facteurs TRES importants;- Notre prochain "éditorial" donc : sur le moral... Amicales pensées à tous GILOU.

 

Ruis Michel (alger champs de manoeuvre)

15/10/2006 12:27

Salut à tous . J'avais dans ma famille un oncle qui été moniteur de gym à l'élan de BEO et son père président je crois fondateur . Mon oncle avait pour nom ATTANASIO et ma tante a tenu près de la place Lelièvre un étal de moules près d'un bar a l'angle de la rue Jean Jaures et???? qui donne accès au marché ou il y avait un marchand de volaille vivante. A plus à tous et amitiés P.N. Michel
PS toute ma famille est de BEO rue Lavoisier et de la cite face à l'hopital BARBE IEGO mes parents oncle et tante ont ete aux differentes écoles

REPONSE : pour "ma tante tenait un étal de moule", on s'est permis de rajouter un "s", on pense que c'était bien ça l'intention. l:o)

 

Eliane Garcia (1948) (Belcourt (alger))

15/10/2006 11:43

Bon dimanche, et comme le dimanche, la coutume à Belcourt était de manger un bon poulet qui sentait bon la ferme, je vais vous conter la vie même si courte fut-elle de Piouit, notre petit poussin. Un beau jour par amour, ce piouit arriva dans notre famille à belcourt. autant vous dire que tout petit, et tout jaune qu'il était encore, il fut "le coq en pâte" (ou pattes) de la maisonnée. En liberté dans l'appartement exigü comme tous les appartements à galeries intérieures avec la cour centrale de notre quartier - vous avez connu ça bien sûr - les glissades sur ce qu'il nous laissait parterre furent nombreuses vous pouvez vous en douter. Jusqu'au jour où papa décida de lui construire une cage, une belle et grande cage Mais c'était sans penser qu'il allait encore grandir - alors pauvre bête avec son cou grandissant, elle ne pouvait plus se redresser. Qu'à cela ne tienne, quand on aime, on ne compte pas, alors papa agrandit sa maison en lui construisant au beau milieu "une guérite" et piouit put continuer à être heureux. Mais le temps passe, passe... et pauvre bête n'a plus assez de place. Papa, devant nos sanglots nous affirme qu'il mènera notre chouchou à la campagne (la campagne à Belcourt hi!hi!hi); et quelque temps après son départ, voilà cher papa revenant de ce voyage. Tout le monde semblait satisfait, jusqu'au surlendemain où vers les poubelles, maman reconnut la fameuse "maison" de piouit - et comprenant l'affaire elle alla questionner nos amis voisins avec un gros mensonge "alors il était bon ce poulet" - "oh délicieux" entendit-elle comme réponse - Les enfants ne le surent que quelques années après , et oui notre piouit était alors devenu le "fameux poulet du dimanche" de nos amis voisins - Il n'y a pas de moralité à en tirer aujourd'hui, si ce n'est qu'à l'époque, un poulet était une denrée si bonne et si chère pour la population de notre quartier, que mieux valait en faire profiter nos chers amis.... puisque nous n'aurions ja

FOUTU ROBOT COUPEUR DE CHIQUE! IL EN MANQUE UN BOUT, DESOLES!

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

15/10/2006 09:45

Comme nous sommes Dimanche, je vais vous conter ce qui m'est arrivé lors d'un voyage en bus, du cinéma Musset au Champ de manoeuvre, arrret devant la Brasserie du Rond-Point. à cette époque 1956 je "frequentais" avec ma futur femme, et tous les I5 jours j'étais invité chez "elle". Donc ce dimanche là dès le boulot fini, je prends mon bain etc, etc, et me voilà parti, je m'arrête rue de Lyon chez le patissier Giusto, et prends un beau st Honoré. à l'arrêt du Musset, je monte dans le bus, mais manque de pot ce jour là il y avait un match de foot à st Eugène "Gallia-ASSE" je vous dis pas le monde dans le bus. J'arrive à monter, le bus démarre, et au bout d'un moment je sens que ma boite de gateaux se fait la malle, imaginez vous un St Honoré sur le plancher d'un bus plein à craquer, "le carnage" et tous ces mecs sapés comme des camionnettes, leux belles chaussures noires au depart, pleines de chantilly, il y en avait même un avec un petit choux sur le bout de sa "babouche" on aurait dit Aladin. Vu les degats je suis vite descendu, sans demander mon reste. Quitte à allez chez Aznar sous les arcades de la rue de Lyon, acheter un autre st Honoré. et 50 aprés, quand je mange un st Honore, je refais le "voyage" il y a des choses que l'on n'oublie pas. à plus, Jeanjean.... de Belcourt

 

Pricesse Mouch-Mouch (Entre deux Rives)

14/10/2006 22:03

A propos de baptême de l'air, le mien eut lieu l'été 1948 en DC 3: Alger -Paris, avec escales (non désirées mais obligatoires) à Palma-Marseille-Lyon. Voyage "au long cours" dans un avion qui, s'il me semblait un engin de taille et d'allure monstrueuses à l'époque, n'était en somme qu'un minuscule petit coucou. Dans la carlingue, on ne voyait pas (heureusement!) le vide sous nos pieds mais je me souviens d'un bruit assourdissant provenant du cockpit ouvert à la vue de tous. Les sièges "pliants" (comme les chaise pliantes de jardin en tubes et toile) glissés sur de larges railles étaient arrimés au sol par d'énormes chaînes. Il y avait fort peu de passagers : une quinzaine peut-être tout au plus. On se caillait quand même pas mal! Il ne me semble pas que nous eûmes quoi que ce soit à boulotter: le suprême luxe étant un chewing gum au décollage et à l'atterrissage (ce qui tout de même en fit 8 au bout du compte) et de l'eau (servie, néanmoins, avec beaucoup d'affabilité pour les néophytes que nous êtions). En revanche, je nous revois bien nous battant devant les buffets à chaque escale, les jambes encore flageolantes, pour nous dégoter quelques sandwichs style rillettes, saucisson ou camembert c'est à dire du style qui, dans l'estomac, supportait mal les trous d'air! Surtout le mien, d'estomac : passé les premières extases des mouvements de "balançoire" en plein ciel allez hop bye, bye sandwich et chewing gum! Le survol du Golfe du Lion surtout me donna le coup de grâce en dépit de la dramamine absorbée avant le départ. Après un mois passé de Paris (pour la famille) à Vichy (pour le foie) et à Mégève pour les poumons, y'avait plus qu'à faire le parcours en sens inverse mais en toute connaissance de cause cette fois ...

 

Danièle Sterkers (Alger V. Hugo/Paris P. Hamed)

14/10/2006 19:57

Marie de BEO, je te manque tellement que tu sais même plus comment je m'épelle! "DanièLe avec un grand L". Qu'on se le dise! Il y a tellement de Daniel(l)e qui fleurissent sur Es'mma ces derniers temps qu'on ne s'y retrouve plus sans signe distinctif (d'autant plus qu'une toute récente Danièle se nomme Rousselot : donc faisez gaffe touss à pas confondre L'UNE et l' OT!)
Mais si c'est pas moi "ta copine", laisse tomber la complicatione : tu m'interpelLe plus oilà! Chacune pour soi(soi) et Dieu pour tous!
Et puis, puisque je te tiens, késsecé cette histoire de chocolmuches à la fin? Que ça me met l'eau à la bouche à chaque fois et que ça me fait prendre 3 kilos passque je me jette comme une morfale sur la réserve de la maison! Même sur ceuss que je place dans les cachettes les plus incongrues et que du coup y'a des fois où la nuit tombée j'en entends un (toujours le même) qui râle comme un voleur qui n'a plus rien à chouraver.

 

GIL de COURBEVOIE (1932) (ALGER //COURBEVOIE)

14/10/2006 19:06

Proverbe chinois: "la blessure cicatrisée on oublie la douleur".- Notre ville d'ALGER avait un blason mais avait-elle une devise ??? J'aime beaucoup la devise sur le blason de COURBEVOIE où nous vivons aujourd'hui :"curva via mens recta"- voie courbe esprit droit- Allez revenons aux souvenirs un oncle et ses 4 enfants habitait BEO la consolation (Avenue Malakoff pas sur) avec la mer presque aux pieds des immeubles vous pensez la joie d'aller passer le samedi/dimanche dans cette grande famille pas fortunée mais si chaleureuse la nuit nous dormions tous les garçons sur des matelas parterre et il fallait les menaces du tonton pour nous calmer. Ces immeubles n'ayant pas d'ascenseur, les courses étaient remontées par un systéme de potence et filin attachés sur le balcon et par la magie d'email JACLINE m'a écrit que son mari était le promoteur de ce qu'elle appelle: remonte cabassette. Je pense que JACLINE est notre doyenne Es'mmaienne Je ne donnerai pas de date mais crois en ma respectueuse admiration et tu peux te permettre toutes les bises de fin de message. GILOU à demain

 

RUBY Adrienne (ANTIBES France)

14/10/2006 16:12

Jo CABRERA: en effet, M. RIBAUDY était ce petit Monsieur rondouillard, au visage poupin. Charlote JACONO travaillait au Service Comptabilité. Je ne crois pas que Mme LAURENTY ait travaillé à la PRESERVATRICE, après avoir quitté la SNAR. Je me rappelle de M. GUSTAVINO, très boute-en-train (si je ne me trompe pas de personne). Amicalement. Adrienne RUBY.

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

14/10/2006 12:03

Deuxième partie.
Un des amis de Vivi – un grand et fort gaillard - en a fait l’expérience: un dimanche matin, alors qu’il venait le chercher pour aller je ne sais où, Black est arrivé par derrière et lui a sauté dessus en le mordant à la main en y restant suspendu. Nous ne l’avions jamais vu faire ça à quiconque et nous avons eu du mal à le décrocher. À chaque fois que le gars venait à la maison le manège recommençait et du coup, celui-ci commençait par nous demander d’enfermer le chien avant d’entrer dans l’appartement. Je ne pense pas que ce soit dû au hasard si c’était uniquement ce garçon qui se faisait mordre: il devait bien avoir fait quelque chose au chien pour ça mais je n’ai jamais su quoi. Black a fait partie du voyage mais a fini sous une voiture à Nice à cause de cet écervelé de Guy, l'un de mes autres frères, le dernier. Celui-ci avait pris l’habitude de l’emmener avec lui lorsqu’il sortait. Quand il fallait traverser, Black s’asseyait au bord du trottoir, comme on le lui avait appris, et attendait l’ordre de passer de l’autre côté de la rue. Cet ordre est malheureusement venu à contre temps: Guy avait traversé en l’oubliant de l’autre côté. Quand il s’en est rendu compte, au lieu de vérifier si la traversée était possible sans danger, il l’a appelé et le chien a obéi immédiatement … Faire ensuite des reproches au frangin n’aurait pas servi à grand chose: il était bien assez puni d’être responsable de la mort d’un animal auquel il tenait autant que nous.

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

14/10/2006 12:02

Une chose m'intrigue depuis longtemps : personne ne parle jamais des animaux qu'il a eus alors que ceux qui sont dans ce cas sont nombreux... Alors voilà, je vais parler de l'un des miens, des nôtres, Black.
Première partie. Black est arrivé un beau jour. C’était un vulgaire cabot d’une vingtaine de centimètres à l’épaule ou un peu plus, avec la tête toute noire, une ou deux grandes taches noires sur le dos, le reste du pelage d’un blanc un peu gris légèrement moucheté de noir, et une curieuse queue, courte et manifestement mal remise d’une fracture puisqu’elle partait sur le côté droit en faisant un angle: un chien sévèrement battu, assurément et extraordinairement craintif au point que, les rares fois où il nous laissait le caresser, il commençait par se pisser dessus. Au début, mon frère Vivi, fort de ses quatre années d’anglais, avait décidé que nous l’appellerions Black Head, en référence à la couleur de sa tête. Comme personne n’avait d’objection à formuler, nous en sommes restés à ce choix. Mais rapidement, nous nous sommes contentés de l’appeler Black tout simplement. Ce chien était extrêmement affectueux avec nous et de plus, il avait trouvé non seulement la famille idéale puisque nous adorions les animaux, mais en plus il avait notre chienne Finette à sa disposition, à domicile en quelque sorte. Je pense que, s’il nous a tourné autour, c’est principalement pour cette raison. Je pense également que tout le monde a préféré supposer qu’il cherchait seulement une famille. À partir du moment où il a été admis dans la maison, Finette est devenue sa propriété exclusive, au point que je l’ai vu un jour agresser un chien de berger allemand alors qu’il pouvait lui passer largement dessous sans le toucher. N’empêche que l’autre a déguerpi. Black avait ses têtes et n’aboyait jamais.

 

CABRERA Jo/1926 (ALGER/MONACO)

14/10/2006 09:56

A Adrienne RUBY : Vous avez ravivé des souvenirs chez moi! Je revois, en effet, Mme et M. RIBAUDY, qui, à l'époque, avaient un certain âge (pourtant bien plus jeunes que nous, aujourd'hui). Lui était rondouillard, jovial et assez poupin, n'est-ce-pas ? Les noms de Mmes JACONO et LAURENTY me disent quelque chose mais je n'arrive pas à mettre un visage sur ces noms. A la SNAR, avez-vous connu Robert GUSTAVINO ? Il était chef de service. C'était un copain d'avance. Il est décédé, à BEZIERS, il y a 3 ans. Amicalement.

 

Levy Georges (Alger(1962)-Israel(2006).)

14/10/2006 08:25

Ci-joint, citésu livre de Primo Levi."Lilith", deux passages qui me plaisent beaucoup.Ecrivain italien,1919-1987 (ingenieur chimiste de son métier), une des plus grandes valeurs morales de notre temps. Je pense que ces extraits auront un intérêt sur Es'mma:
"Tous les vieux sont pareils, le monde où ils vivent ne les intéresse pas, ils s'y trouvent mal, ils ne le comprennent pas, ils le sentent hostile, et par conséquent leur mémoire ne l'enregistre pas. C'est pourquoi ils se souviennent des évènements anciens et non des récents: ce n'est pas une question de sclerose, mais de défense. Leur vrai monde, c'est celui de leurs jeunes années bon par définition: "Le vieux bon temps", même s'il a fait cadeau de deux guerres mondiales a l'humanité."
(Moi j'y ajouterai depuis quelques autres guerres !). Et aussi:
"Composer une poésie digne d'être lue et retenue est un don du destin: cela arrive à quelques rares personnes, en dehors de toute règle et de toute volonté, et à ces quelques personnes même, cela n'arrive que rarement dans la vie. Et c'est peut-être un bien; si le phénomène etait plus frequent, nous serions submergés de messages poétiques, les nôtres, et ceux d'autrui, pour le malheur de nous tous".
Bonne journee a tous les fidèles (et infidèles), de ce site.

 

belfred (djelfa)

14/10/2006 00:24

Je suis un jeunne Algérien qui s'intéresse à l'histoire par votre site, je cherche les anciens Francais qui habitaient notre ville Djelfa et j'aimerais vous envoyer quelque photos. Merci

 

m@rie (bab el oued)

13/10/2006 22:38

Pourquoi parler du bd Victor Hugo je croyais que ct bd Voltaire ? je ne comprends plus rien. En tous cas, ils partent lundi en recommandé sans oublier la lettre de la gentille réponse du Service Client Courrier daté du 17 juillet !!! Désolé Jack tu vas être chocolat mais tu vois ton conseil a porté : monsieur Gégé m'a répondu .....au bout de 4 courriers sur SA boite et 2 sur le Forum. Il fallait juste le "menacer" lol !Vu sa grande gentillesse , cette histoire de chocolats m'était restée sur l'estomac car je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. Voilà n'en parlons plus , la "faim" est proche (enfin, j'espère !) Merci gentil petit Jack A. Et va savoir, peut-être que pour la Noël .........

 

Levy Georges (1938) (Alger (1962) Israel (2006))

13/10/2006 21:01

Suite au message de Jean-Jean sur son voyage sur Aigle-Azur avec un Junker-52,ci joint un recit d'Emmanuel Roblès,extrait de la revue "Simoun", qui explique la naissance du personnage du docteur Valerio dans le roman "Cela s'appelle l'aurore". Mais dans ce texte, Roblès alors militaire raconte aussi, en bref un retour de permission vers Alger dans son tri-moteur qui termina en atterissage force avec un seul valide.

Là, pour les fans de l'aviation, des photos d'anciens avions en etat de vol, dont le Junker-52, baptise en France la Vieille Julie, et qui etait encore en service pour entrainer les parachutistes bien apres la guerre.

 

GIL de COURBEVOIE (1932) (ALGER--COURBEVOIE)

13/10/2006 19:04

Je jalouse ALEXANDRE le cousin lointain savourez ce moment de découverte d'ES'MMA car la 1ère fois pour moi ce fut un tel choc ce retour sur notre passé que je n'ai pu m'essuyer les yeux à l'endroit indiqué en préface.!!! Daniéle BENICHOU a déjà donné ici l'adresse à PARIS pour déguster beignets gras zlabias et autres pour éviter à ROLLANDE ces fabrications pas si évidentes à cuisiner (Venez ici on a le moral c'est comme la bas d'ailleurs dans certains quartiers on est la bas)!!! ACQUATELLA j'avais un tonton entrepreneur de maçonnerie à BLIDA il avait aussi une petite boutique de vins et alcools près de la grande place (d'armes je crois) BONSOARATOUSSE- GILOU

 

m@riedeBEO (bab el oued)

13/10/2006 17:44

Suivant les conseils de Jack A. (il se reconnaitra !) : suite aux nombreux messages sur le forum et courriels persos, je souhaite à monsieur Gérald une série d'insultes jusqu'à la 9 ème génération. Jack A. m'avait proposé de dire 8 mais en réfléchissant .... Et qui sait, Jack A. , peut-être auras-tu les chocolats? Allez-y savoir ! Aux autres je souhaite une agréable soirée :-)

REPONSE : ah, ça fait plaisir ! Mettez-vous en 4 pour être agréable, on vous raconte qu'on vous envoie des chocolats que vous recevez jamais (je veux bien croire que tu les as envoyés, Marie, mais il y a un facteur gourmand sur la ligne, c'est sûr, enfin, en tout cas, j'y suis pour rien), et voilà que maintenant les fils de mes fils de mes fils, les povres y'z'encaissent ! Et pourquoi ? Et de quoi? Va sa'oir ! Alors si c'est pour me dire que les chocolats les voilà qui arrivent à pied, je te répondrai, Marie, que comme c'est bientôt Noël, y'a pas de problème, je les attend de pied ferme (la chaussure elle est déjà dans la cheminée), sinon, s'ils ont encore un peu de retard, c'est pas grave, pour Pâques, ils pourront faire les cloches, c'est bien aussi. Allez, on les encourage. Sûrement que le facteur il a lu les kémias et qu'il nous fait une course de lenteur du côté du bd Victor Hugo ! ... Et qui c'est qui qu'y est chocolat dans cette histoire? :oP ontontion, le petit bonhomme, il te tire pas la langue, hein, c'est qu'il en bave à la pensée qu'ils vont bentôt frapper à la porte, les chocolats ! Allez, avec ou sans chocs, je t'embrasse. Gérald

 

Christian Ripoll 1936 (Alger La Redoute)

13/10/2006 16:25

Question à Adrienne RUBY: depuis que je le vois, votre nom me titille, il me semble l'avoir entendu dans ma famille. Etes vous parente avec les Mouries de Kouba ? Je suis un de leurs neuveux.

 

EBRO Jean-Carles (1942) (Alger (6 av. C. Debussy)/Pîtres)

13/10/2006 16:02

A madame Anne-Marie "La Redoutable" qui faisait allusion aux librairies de la rue Michelet. Il me semble qu'il y en avait une (années 50 – 60) sur le trottoir côté pair à peu près en face du monoprix (non mentionnée dans la chronique "de librairie en librairie rue Michelet"). Elle était très fréquentée début octobre, en effet on pouvait y vendre nos anciens livres de classes et acheter les nouveaux d'occasion à des prix évidemment très intéressants. C'était une librairie toute petite voire minuscule peut-être 5 m sur 4 m, un comptoir sur la gauche, au fond et à droite des rayonnages. Elle assurait aussi le prêt de livres: pour les enfants 2 rayons sous le comptoir au fond (genre Comtesse de Ségur), pour les adultes quelques rayonnages au fond (genre Delly, Paul Féval, Michel Zevacco, etc.). Il y avait aussi de vielles revues vendues d'occasion aussi. Je n'ai hélas ni le nom ni l'adresse exacte peut-être aux environs du 82 ou 80. Il devait y avoir aussi côté comptoir une vitrine minuscule aussi et on y accédait en montant deux ou trois marches me semble-t-il.
A monsieur Llorens Jean-Jean qui est bien amusant. Je n'ai aucune envie de changer de nom ni de prénom.
Aux anciens du cours Ricord : je viens d'apprendre que notre flamboyante professeur d'anglais Mme Sorel s'appelait en fait madame Ventre, d'où les contacts avec Jacques Ventre et son PS, sibyllin pour monsieur Jean-Jean. Allez, salut à tous, Jean-Carles

 

Jacques VENTRE (Alger - Grenoble)

13/10/2006 15:50

Y serait pas de Marseille JeanJean ? A moins qu’a Belcourt ……
Montrelé, ou Félévoir...!!!!!! Elle est bien bonne.
Pour Adrienne RUBY, j’ai essayé de vous envoyer une photo de la SNAR à cette adresse: adrienneruby@aol.com et il m’a été répondu: Échec; 5.3.0 (état du système de messagerie différent ou non défini). Pouvez vous m’envoyer un mail à mon adresse pour que je puisse vous répondre. A+ Jacques Ventre

 

Michèle (AUDE)

13/10/2006 14:59

Ce matin, j'ai eu l'immense joie en lisant mes messages, avant d'aller à la piscine, de lire une missive évoquant le Lycée de mes jeunes années: vous savez , l' internat , en période de guerre, pour une ado de 11 à 16 ans, cela marque à vie car on imagine ce qui peut se passer : si vos parents seront bien là le Samedi
pour vous chercher, si on aura le temps de faire les boutiques dans la grande ville que vous connaissez mais que nous on attendait toute la semaine depuis le lundi matin: 3 heures seulement pour regarder vivre ALGER !
Quelle joie ce matin de voir des photos prises par une ancienne de Fromentin de notre Lycée en 2006, de l'intérieur et de ressentir l'émotion des jeunes années : rien n'a changé : tout est là me dit on : la cour mauresque et les jeunes qui étudient!!!!
C'est mon anniversaire !!!!!!!! QUEL BEAU CADEAU !!!!!!!!!MERCI CHERE ANCIENNE ELEVE de notre beau lycée.......................Michèle

 

RUBY Adrienne (ANTIBES France)

13/10/2006 14:57

Jean BRUA : oui, je suis fière de mon grand-oncle Louis LECOQ, qui a écrit ces beaux livres sur l'Algérie. Je ne l'ai pas connu, car il est décédé alors que j'étais dans ma petite enfance; mais j'ai beaucoup entendu parler de lui par ma grand-tante et mon père.
Jacques VENTRE : je ne me rappelle pas de Mme DEROULEDE que vous évoquez dans le message. Je suis entrée à la PRESERVATRICE fin 1956 ; peut-être n'y travaillait-elle plus. Et à la SNAR, où j'ai travaillé de 1949 à 1956, je ne l'ai pas rencontrée non plus.
Amitiés. Adrienne RUBY.

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (Alger belcourt)

13/10/2006 14:18

Pourquoi en "vouloir" aux personnes qui ont des noms pas banals (ou baneaux ?) On peut très bien en changer, il suffit d'en faire la demande à la préfecture. à Belcourt il y avait une famille qui avait pour nom Montrelé, et le père qui en avait marre qu'on se moque des ses enfants à l'école, a demandé à changer de nom et il a été autorisé à le faire, et après cette famille se nommait Félévoir...!!!!!! à plus Jeanjean....de Belcourt

 

pierre GENRE (annecy - alger)

13/10/2006 13:50

à jacques : concernant les "oublies", nom féminin du latin oblata, chose offerte. Qui se rappelle du marchand d'oublies qui était installé devant l'entrée du square Laferrière, au bas des escaliers du gouvernement général. Il avait une norvègienne (sorte de glacière) dans lequel était emboîtés ses oublies. Dans sa main il tenait une planchette en bois avec une poignée en fer qu'il faisait claquer (sorte de crécelle) pour attirer les enfants. Le plus souvent se tenait aussi le marchand de cacahuètes et de chewing-gum, qui rouspétait quand on lui prenait une ou deux cacahuètes salées. Pierre

 

Jacques VENTRE (Alger - Grenoble)

13/10/2006 10:52

Bonjour à tous et toutes. Bonjour Adrienne RUBY. Encore une anecdote qui me reviens en voyant tous ces noms des anciens de la SNAR et de la PRESERVATRICE. C’est une personne oubliée de votre liste, Mme DEROULEDE qui a permis la rencontre de mon futur père et de ma future mère! Celle ci très dépensière, a été aidée par mes parents en me payant des cours de piano avec elle, mais très mauvais élève, je n’ai pas persisté, je préférais mes Dinky toys et Meccano a ce « divertissement » imposé ! A+ Jacques Ventre
PS : bien sûr que c’est chez ES’MMA que vous avez vu mon message Jean-Carles EBRO de PÎTRES, ces 2 noms auraient dû attirer mon attention car pas banals !

 

Michèle( Aude) (Aude / Fromentin)

13/10/2006 10:38

Je remercie Anne-Marie pour les renseignements concernant le Lycée Fromentin: le fait qu'il soit encore un lieu d'enseignement me réjouit beaucoup.........
Je pense que cela fera aussi plaisir à d'autres Fromentines qui se connectent sur ce site (je pense tout particulièrement à LYON et BASTIA). Je suis trés émue............... Michèle

 

Jean BRUA (1934) (Nice)

12/10/2006 23:26

Adrienne Ruby présente sous un jour trop modeste son grand-oncle Louis Lecoq. Celui-ci n'a sans doute pas été un écrivain « à temps plein », mais il fut l'un des pionniers du mouvement algérianiste et un collaborateur régulier de la revue «Afrique», créée en 1924. La même année, son livre «Cinq dans ton œil» a été récompensé par le Grand prix littéraire de l'Algérie. Quant à son roman «Pascualette l'Algérien» (dont je possède un exemplaire dédicacé à mon père), il fut considéré comme l'évocation la plus pénétrante de la rude et ingrate condition des «petits colons» de la charnière du siècle, et de leur labeur de Sisyphe contre la sécheresse.

 

Anne Marie "La Redoutable" 194 (Bourgogne)

12/10/2006 22:54

De "librairie en librairie", rue Michelet, au N° 57, librairie -papeterie-maroquinerie GEVAUDAN (ma tante avait acheté en 1950) les propriétaires précédents étaient les DARNOIS (Guyoville) et avant eux c'était déjà la librairie ENGEL. Et aujourd'hui encore, c'est une librairie IBN KHALDOUN N° 57 rue Didouche Mourad, c'est également le siège de l'association des libraires, on y trouve une grande slection à jour d'ouvrages en français. Je me suis présentée, et j'ai été bien accueillie, j'ai pu prendre une photo pour l'envoyer à ma tante. Elle est heureuse de voir une librairie moderne, c'est certain, elle a été modifiée. Je lui ai trouvé une carte postale d'époque de son immeuble "le Lafayette" (les conseils d 'Yves J. ont payé) et quelques photos de Tipaza, Cherchell, son lieu de baignade, toute jeune, elle a habité Ameur El Ain, en bus sur l'auto-route, nous ne devions pas être bien loin, j'ai vu la pancarte, mais pas la distance. Un petit complément ...pour Gérald. Amitiés à tous. AMS

 

Rollande Scaramelli(1943) (Alger rue Burdeau/verniolle 09)

12/10/2006 22:49

C'est vrai, Jacques a raison, il faut vous inscrire, mettre une photo, et aller visiter son répertoire très souvent. Je trouve aussi que 566 inscrits c'est peu! C'est simple, rapide, il y a des photos, ça ne mord pas et ma foi, ça peut rapporter des retrouvailles. Alors n'hésitez plus , cliquez gauche sur le lien vert en haut du LO, répertoirepn.net et c'est tout.
Gérald, merci pour ton message. Et dire que je pars en voyage quelques jours, et je n'aurai pas d'ordi, il va falloir que j'attende. Purée que ça va être dur!

 

Anne Marie "la Redoutable" 194 (Bourgogne)

12/10/2006 21:32

A Michèle (1945) Voilà, un peu plus de deux semaines en faisant le pélérinage de toutes mes écoles de mon enfance à La Redoute, en redescendant à pied, j'ai voulu entrer au Lycée Fromentin. Hélas à une centaine de mètres un garde m'a questionnée, et je n'ai pas été autorisée à aller plus loin. C'est une école réservée aux enfants étrangers, je me suis trouvée à l'heure de la sortie. Pour y rentrer, il faut en faire la demande. C'était samedi, et nous partions le lendemain matin dimanche. Et son nouveau nom, je ne le sais pas...je regrette. Amitiés à tous.

 

RUBY Adrienne (1928) (ANTIBES (France))

12/10/2006 21:21

Danièle COEURET IOTTI: oui j'ai bien connu votre tante Charlotte JACONO à la Préservatrice, ainsi que Mme LAURENTY. Votre tante était très gaie, sportive et dynamique ; vous dites que la famille a fêté ses 90 ans, je pense qu'elle est encore très en forme! Donnez lui le bonjour de ma part.
J'ai photocopié votre EM et l'ai supprimé; et lorsque j'ai voulu vous envoyer un EM, j'ai mis l'adresse EM indiquée, et çà n'a pas marché. Si vous m'envoyez un autre E M, j'y répondrai en cliquant directement sur l'adresse EM. Amicalement. Adrienne RUBY

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

12/10/2006 19:45

Jean-Claude, tu parles de voyages, moi j'en ai fait un en I948 en juillet, j'ai fait "l'expedition" Alger - Alicante, à bord d'un Junker recuperé surement aux stocks de l'armée, c'etait la compagnie Aigle Azur, quel folklor, l'avion était en tole ondulée (comme les vaches) à l'interieur c'etait des fauteuils, pliants (je crois) a travers le plancher on voyait la mer en dessous. et il fallait bien se tenir, car ça bougeait "legerement" et comme disait un vieil espagnol qui retournait au pays, on pouvait parler avec le chauffeur. et il n'allait pas trop vite, on avait le temps de faire connaissance, mais nous n'etions pas beaucoup à l'interieur, il y avait meme des poignees "au plafond" comme dans les trolleys d'alger. Peut etre que les jours d'affluence, il y en avait qui voyageait debout, à souar???? Enfin comme bapteme de l'air on ne fait pas mieux, quand à la restauration de l'epoque, on avait presque tous des sanvichs à la soubressade ou des petits patés à la saucisse mais pas de strasbourg. et pour monter et descendre du "jet" il y avait un escabeau. En plus le "jet" etait très haut de l'avant et tres bas de l'arriere, et une fois assis, tu voyais le ciel par le pare brise de devant, on aurait dit la catapulte de l'homme canon du cirque Amar quand il venait au Champs de Manoeuvre. je ne me souviens pas s'il y avait des toilettes à bord, pour les homme c'etait facile vu les espaces qu'il y avait au plancher, il n'y avait rien de compliqué, mais pour les femmes manaraf!!!!! Mais je crois qu'actuellement tout ça a changé, c'est un peu plus confortable, enfin nous etions des pionniers. à Plus, jeanjean.... de Belcourt

 

kaerdin zerrouati (1961-Kouba)

12/10/2006 19:08

Gérald : je crois que tu avais raison pour mon navigateur. Sinon, j'aurai aimé que l'on se rencontre à Alger; oui c'est de ma faute je reconnais que je ne visitais pas régulierement le livre d'or et c'est la raison qui a fait que je n'étais pas au courant de ta présence dans notre trés chère Alger. Ce n'est que voyage remis et je reste au garde à vous.

REPONSE : ce n'est pas Gérald qui est "en ligne", mais il va certainement te répondre "in live" dès qu'il le pourra...

 

Jacqueline Marlin (Franois)

12/10/2006 17:22

Bonjour à vous tous. Je ne résiste pas au plaisir de vous retranscrire cet encart paru dans l'hebdo de Besançon, intitulé Question-Réponse: "Il s'agit du monument funéraire du lieutenant-général Voirol, dans le cimetière des Champs-Brûley. Edifice exceptionnel, puisqu'il est une reproduction d'un ancien monument d'Alger. Le lieutenant-général Voirol est en effet célèbre pour avoir créé tout un réseau routier autour d' Alger en 1833. Lorsqu'il quitte l'Algérie en 1834, Voirol y laisse ce monument souvenir de sa gloire, qui sera détruit au moment de l'indépendance. Le général Voirol est décédé à Besançon en 1853, mais "la colonne Voirol" vit toujours...à Besançon". Voirol, d'origine Suisse, puis naturalisé, s'était retiré à Besançon en 1848 où il mourut.

 

Yves SENDRA (Alger/Nice)

12/10/2006 16:09

Quelle fraicheur cette "tchaclala" mes amis Esmaniennes et Esmaniens!!! Par moment, en fermant les yeux je me revoyais faisant la chaine à l'Empire ou Debussy ou Camera pour avoir des places de cinoche et puis quelqu'un allait dire bonjour à une personne du début de file et s'incrustait faisant monter une " bronca" du reste de la file ("si c'est pas possible ça, nous on attend depuis ..." etc etc Ceci avec les mots que nous connaissons tou(te)s. A un autre moment, je me croyais entrer dans la bande dessinée d'Astérix avec le fameux "il est pas frais mon Poisson??". Quoiqu'il en soit, je me suis dit :" C'est la rançon de la gloire, Es'MMA n'est plus un simple Web, c'est devenu un village, notre village" . Un super grand Merci à Gérald et à toutes "les petites mains" qui oeuvrent pour que Es'MMA vive et soit pérenne.(par "les petites mains ", je veux dire toute l'équipe qui consacre du temps autour de Gérald). Avec vous mes cousines et cousins PN, il vaut mieux être clair et non ambigü!!! Hasta la Vista, Ciao Bella,...A bientôt

 

GIL de COURBEVOIE (ALGERIE/FRANCE)

12/10/2006 15:24

C'est de l'actualité ou alors l'actualité de nos souvenirs mais COCCINELLE qui avait fait l'objet de discussions ici sur ES'MMA et qui était du bled de chez nous;COCCINELLE nous a quitté et s'est envolée pour un éternel repos (RIP) GILOU

 

Renée Amizet-Pistoresi Alger 1944 (Aleria (haute Corse))

12/10/2006 13:53

JJ Llorens parlait récemment des vieux livres scolaires que nous utilisions; je me souviens que nous allions en acheter d'occasion dans une librairie du boulevard Saint Saens (en montant à gauche); c'est vrai que sur les couvertures il y avait souvent des noms inscrits et parfois d'autres annotations; je me rappelle particulièrement celle-ci :
"Un dieu, dans sa colère
Pour punir les humains
Envoya sur la terre
Un livre de latin"
et cette autre:
"Si tenté du démon
Tu dérobes ce livre
Apprends que tout fripon
Est indigne de vivre
Car ce livre est à moi
Comme la Prusse a son roi"
Peut-être certains d'entre vous ont-ils également lu ces "citations" d'illustres inconnus?
Amitiés à tous, Renée

 

Rollande Scaramelli(1943) (Alger rue Burdeau/verniolle 09)

12/10/2006 13:49

Gérald, on attend, on attend!!! Et plus perso, ne te donne pas trop de mal pour faire un montage du 19 rue burdeau, envoie moi les 3 photos et je me débrouillerai. C'est déjà gentil à toi de les avoir prises alors je peux bien les regarder en morceaux. Je suis toujours prête à vous aider. A bientôt, Rollande

REPONSE : trop tard, Rollande, le montage est fait, il est même déjà en ligne avec l'écran de mon compte-rendu, pas encore raccordé, mais visible, le tout est presque abouti. Juste quelques eretouches et un chouia de patience, ç'est dans les tutaux...
Maintenant: les autres "pélerins" de septembre, vous en êtes où? Je vous rappelle qu'il était demandé à votre bon-coeur, avec une ou deux photos, le moment ou les moments forts de ce retour... On n'a pas tout reçu. Alorsssss ? Bonne soirée et bonne nuit. Gérald

 

RUBY Adrienne (ANTIBES France)

12/10/2006 13:22

Philippe JOLIVET, bonjour.
Non, je n'ai pas connu ce fait divers survenu à la PRESERVATRICE (bouteille de parfum déversée dans l'ascenseur ; peut-être cela s'est-il passé pendant une période où j'étais en congé.
Au 1er étage de l'immeuble comportant les locations, habitait une famille GUTTFRINT . Le père de ce M. GUTTFRINT était un grand ami de mon père.
Et, au rez-de-chaussée, habitait Marie ELBE.
Bien amicalement.
Adrienne RUBY;

REPONSE : vous n'étiez donc pas au parfum...

 

RUBY Adrienne (ANTIBES France)

12/10/2006 13:00

Bonjour Alexandre. Si vous avez travaillé chez HACHETTE à ALGER, peut-être avez-vous connu mes oncles :Marcel GAUDET et Pierre MOURIES ; d'autres noms de librairies me parlent : FERRARIS et BACONNIER. Ils ont un peu tourné entre ces 3 librairies. Mon cousin Gérard GAUDET a fréquenté l'école DORDOR, de 1939 à 1945.
Mon grand oncle Louis LECOQ, qui travaillait à la Grande Poste d'Alger, était écrivain à ses heures ; il a écrit notamment : "PASQUALETTE L'ALGERIEN", "BROUMITCH et le KABYLE", "5 dans ton oeil". Amitiés. Adrienne RUBY.

 

RUBY Adrienne (ANTIBES France)

12/10/2006 12:43

Jacques VENTRE : je me souviens en effet que votre mère et vous êtes entrés à la PRESERVATRICE après le décès de votre père en 1959.Il y avait, à la SNAR, René COSTA, et il me semble qu'il était le neveu de votre père (peut-être me trompai-je). A ANTIBES, chez le Notaire où j'ai travaillé, il y avait une Mme VENTRE, et il me semble aussi que son mari était un proche de votre père. Bien amicalement.
Jo CABRERA : en effet, le Siège de la SNAR était situé dans la Maison de l'Agriculture, Bd Baudin, lorsque j'y suis entrée en 1949 ; puis nous avons déménagé au 25-27, rue Denfert Rochereau, à côté de l'Eglise St Charles. Le Directeur Général était M. CLAVERIE, le Directeur Général Adjoint M. MESSERSCHMITT, le Directeur M. CAVALIER (sa Secrétaire était Melle ELLENA, devenue plus tard Mme ROUSSEL) ; le Sous Directeur M. MEDINA, il y avait aussi M. COTTET , et Melle CERUTTI, Secrétaire Générale. Comme chefs de service, il y avait notamment M. ASTOR, Mme PONS, Mme MOATTI, M. DEVILLE (dont la fillette a été tuée dans un attentat), M. GUIBILATO, Mme VIOLE, M. RIBE, M. BOTTE. Il y avait M. FAGET, chef du Service Courrier, avec ses 2 aides, Germain COSTELLO et BACHIR, qu'on surnommait But Abbot et Lou Castello. J'en suis partie en 1956, ayant eu l'opportunité d'entrer à la PRESERVATRICE, située dans le même quartier ; la SNAR était alors en liquidation. Bien amicalement. Adrienne RUBY.

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927-Alger) (BEZIERS)

12/10/2006 12:05

coucou tout le monde,
Hier, j'ai demandé du soleil et une gentille es'mmaienne m'a envoyé des rayons de Corse, si elle passe par ici merci Renée.
je vais vous raconter une tite anecdote sur Paul mais surtout que les "jeunes" se cachent les yeux car ce n'est pas à faire actuellement (loll)
Paul utilisait les moyens de transport mis à disposition train, tramway....... puis ayant commencé à travailler et ayant mis quelques sous de côté il décide un beau jour d'acheter une voiture (une ford) mais voilà il n'a pas le permis
il va dans un garage, fait son choix et tranquillement monte au volant de sa ford (sans permis) et la ramène devant chez lui
pendant une heure, il l'étudie puis effectue des manoeuvres de conduite toujours devant chez lui
ayant acquis toutes ces données, il décide alors de s'aventurer plus loin ; il roule donc en ville puis en campagne (toujours sans permis)
deux jours après, considérant que tout va bien, il se rend à la Préfecture et pose sa canditature pour passer son permis qu'il obtient du premier coup
c'était en 1954 !

REPONSE : c'est pas sérieux tout ça ... j'aurais pu être dans les parages... et d'autres Esmmaiens aussi

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

12/10/2006 11:28

Ave la compagnie des jaseurs... Juste une piqûre de rappel pour ceux qui ne lisent pas le contenu du bandeau, là ousqu'il y a l'aviss : on y trouve, juste au-dessus, l'adresse de l'annuaire dans lequel il serait bon que ceux qui n'y sont pas encore trouvent les trois minutes (10 pour ceux qui tâtonnent) nécessaires à leur inscription. Chacun y trouvera son compte, moi le premier que je trouve qu'avec rin que 566 entrées, il est plutôt sloughi (maigrichon) si j'en juge par le nombre de ceux qui visitent ce site. Pour avoir une idée de ce qu'il propose, aller voir là : . Si vous n'avez pas d'ordinateur (encore que là je me demande comment vous postez vos messages ici), squattez-en un chez un copain ou chez les enfants!
À propos, le cornet en pâte très friable s'appelle un (une?) oublie : ne me demandez pas pourquoi... j'ai oublié.

REPONSE : Pub !

 

RUBY Adrienne (ANTIBES France)

12/10/2006 11:02

Bonjour Jacques VENTRE. A la SNAR, j'ai bien sûr connu votre père. A la PRESERVATRICE, où je suis rentrée en 1956, je me rappelle votre mère et vous; Charles NIEK, M. DICHAPPARI, Edwige OBERSON-COUGET (NIEK et DICHAPPARI venaient aussi de la SNAR). Edwige O; avait été à l'école FRANKLIN avec moi, nous étions dans les mêmes classes. DICHAPPARI avait reçu une balle mal placée lors de la fusillade du 26 Mars. Il y avait aussi : Pierrette BORONAT (qui a épousé TANGUY Gildas, qui travaillait aussi à la PRESERVATRICE; puis René AMBROSINO, M. MATHIEU SAINT LAURENT, Janine ROLLAND, M. et Mme RIBAUDY, M. HUMBERT, Mme ALEZRA, M. OUMEHDI, Mme CHOURAQUI, BEN MOUHOUB, HADJ, et d'autres .... J'ai quitté la PRESERVATRICE en Septembre 1962, pour rentrer en France. Pendant quelque temps, après 1962 , le Siège Social de PARIS de la PRESERVATRICE a fait paraître dans tous les quotidiens de France qu'il embauchait volontiers les anciens employés de ses Délégations et Agences d'Afrique du Nord. J'ai trouvé un emploi à CANNES, en 1963, chez un Avoué Me ANTEBI. Puis j'ai travaillé à ANTIBES jusqu'à 1988, date de ma retraire, chez un Notaire Me LEPLAT. A +. Bien amicalement. Adrienne RUBY.

REPONSE: je profite de pouvoir faire un commentaire à la suite de votre message, pour vous dire, chère Adrienne, que des souvenirs comme ceux que vous nous rapportez ci-dessus, c'est exactement ce qui a sa place sur le Livre d'Or, j'ajouterais qu'il est bien rare que des Es'mmaiens n'aient pas compris le code de bonne conduite donné par notre garde-champêtre, code que nous appliquons tous volontiers, et grâce auquel que ce Livre d'Or fonctionne convenablement.

 

kaerdin zerrouati (1961- Kouba)

12/10/2006 10:53

Bonjour à tous. Gérald j'ai des difficultés à ouvrir toutes les pages du livre d'or.

REPONSE : bonjour Kaerdin, ravi de te revoir parmi nous
quelles type de difficultés as-tu ? il faudrait en savoir plus... mais je suis sûr que cela vient de ton navigateur et que c'est passager...

 

Balaguer Lucien - 1935 - Alger (hds)

12/10/2006 10:29

Je viens de lire sur une dépêche la disparition de Coccinelle, chanteuse et meneuse de revues qui avait fait les belles soirées des années 55 avec le ballet du Caroussel de Paris en apportant un peu de joie, la bonne humeur, les paillettes et les bulles de champagne au Casino de la Corniche au milieu de cette époque tragique que nous avons vécue. Nous pouvons avoir une pensée pour celle qui nous rappelle la période de notre jeunesse. Je fais un petit coucou à Marie José. Amitiés - Lucien

 

Jacques VENTRE (Alger - Grenoble)

12/10/2006 09:33

Hé bien d’accord, je continue sur le LO ! Bonjour à tous et toutes. Bonjour Adrienne RUBY et Jo CABRERA
Une petite précision pour la SNAR : la sté a été en dépôt de bilan vers 1959, mon père chef du sce comptabilité y a travaillé jusqu’à son décès en avril 1959 et je sais que c’était la fin de cette société plombée par de gros sinistres survenus ces années 50 ainsi qu’une gestion expansive voulue par ses dirigeants. Il avait été pris parmi les employés de Caisse Agricole Bd Baudin (au balcon duquel j’ai assisté à quelques défilés militaires lors des fêtes nationales).
Anecdote: lors que, accompagné de ma mère, nous venions attendre mon père à la sortie du bureau, je bavais d’admiration devant la voiture de société de la Cie: c’était une magnifique Studbaker Champion (ou Commander) !
C’est à la suite de son décès que ma mère a travaillé à cette époque à la délégation de la Préservatrice située bd. Victor Hugo tout près de la rue Michelet et de chez nous au 20 de la rue Sadi Carnot. Pour ce qui est des souvenirs, j’ai conservé un jeu de cartes siglé REY ASSURANCES de notre agent d’Alger. Ces souvenirs qui remontent à la surface ont fait que ma nuit a été courte ! Bien cordialement à tous. Jacques Ventre

 

Hestin jean claude 1940 (thonon les bains)

12/10/2006 09:21

On ne peux que se réjouir de voir arriver de nouveaux amis sur notre site... et je suis d'accord avec notre ami Gerald pour encourager tout le monde a enrichir les rubriques diverses et variées qui n'attendent que çà.. Je voudrais vous proposer d'évoquer nos voyages et déplacements en Algerie, le réseau Ferroviaire était très important et Air Algérie desservait beaucoup de villes jusqu'au fin fond du Sahara.
Je me souviens d'avoir été à Relizane avec le train "Inox " au début des années 50, en plein mois d'Aout, sous une chaleur accablante . En 1958 je suis allé jusqu'à Souk Arras à la frontiere Tunisienne, en passant par Constantine et Bone. quel voyage et que de souvenirs .. J'avais 18 ans et je suis allé passé une semaine de vacances près de mon frère Alain, qui était militaire au 3éme zouaves. Il m'avait habillé en militaire et j'ai pu passer pratiquement inapercu en dormant sous la tente. En 1960, je travaillais à l'escale Air Algérie de Maison Blanche et j'ai eu mon baptême de l'air sur un Nord 262, j'ai fait un aller retour dans la nuit sur Hassi Messaoud. Amities a vous tous.

 

CABRERA Jo/1926 (ALGER/MONACO)

12/10/2006 08:10

A Adrienne RUBY et Jacques VENTRE. la SNAR (Sté Nord-Africaine de Réassurances) a été créée après le débarquement de 1942, par MM. CLAVERIE et MESSERCHMITT. Ce dernier avait un frêre qui était Directeur de l'Ecole de Commerce d'Alger. Le siège de la SNAR, à l'origine, était situé dans la Maison de l'Agriculture, Bd Baudin. J'ignorais qu'elle avait fonctionné jusqu'en 1964. Bien à vous.

 

Alexandre (Alger /Perth - W.A. - Australie)

12/10/2006 03:39

Je viens juste de voir ce site. Ancien des tournants Rovigo et de l'ecole Dordor, j'habite en Australie occidentale depuis 1971. Nous sommes qqs PNs ici, 2 familles d'Oran, et d'autres d'Alger. D'autres PNs aussi éparpillés dans les différents états australiens. Des copains au Queensland dont un Gilbert qui tient un site relatif à l'histoire de notre pays. J'ai un bon copain Kabyle aussi. A Alger je travaillais a la Librairie Hachette sur ce qui furent les premiers computers, avec Claude Turjman, Roger Ferrandez, et d'autres dont malheureusement j'ai oublié les noms. Quitté Alger en fev 64, pour ne plus jamais y retourner. Amitiés a tous. Alexandre

REPONSE : grand salut à nos lointains concitoyens, en espérant avoir de temps à autre de vos nouvelles. Gérald

 

pierre GENRE 1946 (annecy 74)

11/10/2006 19:09

Bonjour à tous, concernant les orgues de la cathédrale st Philippe d'Alger, je me suis rendu sur place et en effet les orgues sont bien dans l'église des Fins au 26 rue de Genève à Annecy. L'église des Fins a été construite en 1960 toute en pierre de taille. Il y a deux orgues : celui de la cathédrale d'Alger et celui de la cathédrale de Constantine.
La stèle aux marins qui se trouvait à Alger vers l'hôtel Aletti se trouve maintenant près de toulon en bord de mer à cap brun. Voilà pour la mémoire et à bientôt. Pierre

REPONSE : un grand merci à Pierre pour ces apports, ça c'est du journalisme d'investigation!

 

Jacques VENTRE (Alger - Grenoble)

11/10/2006 18:17

Bonjour à tous et toutes. Bonjour Adrienne RUBY. Ho, la SNAR, mon père y a travaillé jusqu’en 1959. La PRESERVATRICE, ma mère et moi y avons travaillé. Vous rappelez-vous de nous ? Il y avait aussi Mrs NIEK, DICHAPPARI Mme OBERSON devenue COUGET par son mariage et combien d’autres ! Nous avons quitté cette Cie. Lors de sa nationalisation l’été 64. A + en privé peut-être pour ne pas encombrer le LO de nos souvenirs. Jacques VENTRE

REPONSE : si c'est par scrupule de ne pas encombrer le Livre d'Or de souvenirs, faut pas vous en faire pour nous. Le Livre d'Or il est là pour ça. Toutes les vies dans le Alger de notre jeunesse nous touchent, nous émeuvent et nous intéressent. Alors... Allez -y !

 

ACQUATELLA (BLIDA 1927) (BEZIERS)

11/10/2006 15:37

Coucou tout le petit monde, dites, vous n'auriez pas un peu de soleil de "là bas" à nous envoyer ici car il fait un temps de chien "il pleut". C'est super ici, on retrouve les anciens avec les moyens et les plus jeunes. J'ai dénombré les anciens, il y a JO (1926) ensuite Paul (le mien) (1927) et Adrienne (1928). Je suis actuellement en train d'écrire "la saga Acquatella" pas piquée des vers l'histoire de la famille. Gérald, j'ai un peu de retard, je suis comme vous (loll). Allez bisous de la "patos". Laurence

REPONSE : allez, va, on va dire que je me donne encore 20 ans (soyons fous !), et donc à vous aussi, mais après, je suis plus sûr du tout du résultat. On essaie de faire cet écran quand même un peu plus tôt ? Bises, et bonne soirée.

 

Dominique RENUCCI (1949) (Alger 6 rue de Lille/Aquitaine)

11/10/2006 10:41

Ah, comme c'est bon de se retrouver un peu "chez nous", avec vos "querelles" sur les mots de ceci, les noms de ceux-là... D'un coup, plus de quarante ans sont effacés, et l'on assiste à ces joutes oratoires caractéristiques des Méditerranéens. Continuez, celà fait tellement de bien, car derrière ces fausses "agressions", se sent la grande affection qui nous lie tous, quels que soient notre âge, notre quartier d'origine, nos opinions... Grâce à vous, se perpétuent notre accent, notre façon de penser, nos exagérations, nos caractères "soupe au lait", notre gentillesse enfin. Baisers à tous les PN, un peu plus à nos webmasters pour leur travail immense (vivement les photos des pèlerins...)

 

RUBY Adrienne (1928) (ANTIBES (France))

11/10/2006 09:47

Jo CABRERA : Je suis rentrée à la PRESERVATRICE fin 1956 (octobre ou novembre); donc, et c'est logique, je n'ai pu vous y rencontrer; j'ai bien connu M. LAUDY, Melle ANDREO / Comme employés, j'y ai cotoyé, notamment, M. et Mme RIBAUDY (un couple d'un certain âge), des jeunes comme René AMBROSINO (sa soeur y travaillait également), Gildas TANGUY. Notre chef de service "Sinistres" était M. MATHIEU SAINT LAURENT ; il y avait aussi Mme ALEZRA.
Il y avait en effet 2 immeubles; un pour les bureaux; l'autre était réservé à la location.
Avant 1956, j'avais travaillé à la S.N.A.R., 25-27, rue Denfert Rochereau ; cette Société avait auparavant son Siège Boulevard Baudin, dans l'immeuble de la CAISSE CENTRALE.
A la PRESERVATRICE, je n'ai pas eu connaissance de MM. DERRIEN et Mohand BAKIR. C'est loin tout çà ! Mais les souvenirs restent très vivaces.

 

Pierrette Komarek nee Camps (Boca Raton, Florida USA)

11/10/2006 09:36

Filles de la famille Camps, du Cafe' de Cadix rue Rochambeau, je connais ce site grâce a mon ami Gerard Toubiana d'Alabama. Egalement du quartier. J'ai un livre sur Amazon U.S & Fr-- intitule' Le Cafe' De Cadix" et si vous voulez me voir et ma famille faites:

A tous une grosse bise. Pierrette

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

11/10/2006 08:27

Merci à tous, mais ce coup ci je suis passé au travers, et ne suis resté que trois heures, tout était OK, mais je ne suis jamais confiant quand arrive la date du controle, c'est peut-être l'âge, comme on disait chez nous, trente six ans c'est l'âge ingrat et soixante douze c'est ingrat double. Heureusement que le moral est toujours là, et puis il y a es'mma, et ça c'est le meilleur des remontants, c'est du dopage permanent, à plus, et travaillez bien en classe, jeanjean... de Belcourt

 

Ferra Danielle (Alger / Paris née en 51)

10/10/2006 23:52

Bonsoir à toutes et tous;. Juste un petit coucou, pour vous dire que je ne vous oublie pas, beaucoup de travail, après les ennuis d'internet. Bienvenue aux nouveaux.
Les Esmaiens de Paris ne devraient pas tarder à se réunir, Gérald on se téléphone et on se bloque une date ? Geneviève ma fi si tu veux goûter les délices, gatôooo et zôtres douceurs de nos dîners d’Esmaiens, je te propose un bon matelas (la plus belle fi du monde ne peut donner ke ce qu'elle a hein?) à la maison, c' ken tu veux! Et pour une fois y aura la 2ème blonde d'Alger dis!! Gros bisous à toutes et tous à bientôt

 

Rollande Scaramelli(1943) (Rue burdeau/verniolle 09)

10/10/2006 23:01

D'abord je souhaite un prompt rétablissement à Jeanjean, et dès que je le peux je te ferai signe et je viendrai te voir. Je te donnerai en direct mes coordonnées téléphoniques. Ensuite, merci à tous ceux qui ont compati à mes misères de beignets. Je n'ai pas encore tenté les zlabias, mais ce sera pour tard. En ce moment le moral n'y est pas, pour bien des raisons, mais il faut vite que je reprenne le dessus, et la lecture de vos messages m'y aideront beaucoup. Alors à bientôt les Esmmaiens!@+, Rollande

 

Levy Georges (1938) (Alger (1962)-Israel (2006).)

10/10/2006 21:11

Suite aux souvenirs de Jean-Jean,j'avais des cahiers d'écoliers au papier de la pire qualité (un mauvais élève a toujours de mauvaises fournitures),mais ce dont je me souviens et qui m'est inexplicable, c'est l'en tête de ces cahiers, une couverture marron avec un cheval et son cavalier intitulé: "BURDIGALA". Que venait faire là cet antique nom de la ville de Bordeaux? Un échange de barils de vins contre des cahiers d'écoliers d'Aquitaine? Chaque semaine, mon grand-frère me distribuait ma ration de papier brouillon, qui était pour moi un jour faste. Je gribouillais énormément et consommais vite ces précieuses feuilles, en les couvrant de dessins guerriers de l'époque, recto et verso, et même sur la tranche. Seuls les anciens peuvent comprendre ces années de restrictions, quand en plus j'étais obligé de manger de la cervelle de je ne sais quoi, et lamper de l'huile de foie de morue. Mais il ne fallait pas etre difficile. D'autres, plus chanceux dégusterent de la viande de dromadaire, et eurent ainsi la bosse des mathématiques. Les instituteurs de cette époque avaient un barème de punitions corporelles, intitulées ration de sucre, ration d'huile ! Aujourd'hui ils auraient été déjà lynchés par les parents d'élèves.. "Qui aime bien,chatie bien". Il faut reconnaitre qu'ils nous adoraient un peu trop! Pourtant, grâce à eux j'ai appris à deviner les noms sur la "Carte muette" (ma terreur ), ce qui m'a beaucoup aidé à mon arrivée en France, débarquant du bateau, vu l'empressement de l'habitant à me guider... A propos avez-déjà vous entendu une Carte muette parler en sabir ?

 

CABRERA Jo (ALGER/MONACO)

10/10/2006 20:01

A Adrienne RUBY : J'ai connu la Délégation de LA PRESERVATRICE, alors qu'elle se trouvait rue Clauzel. J'étais, à l'époque, jeune fondé de pouvoir de l'agence G. et R. REY, 3, bd Baudin. La Compagnie a investi et fait construire 2 immeubles, si j'ai bonne mémoire, Bd Victor Hugo, vers le haut, à droite, à quelques pas de la rue Michelet. J'y ai connu M. Henry LAUDY, bien sûr, Melle ANDREO, fondé de pouvoir, DERRIEN et Mohand BAKIR, tous deux cadres. Ayant changé de "boîte", fin 1953, je n'ai plus eu l'occasion de revisiter les lieux. Si vous étiez présente à cette époque, peut-être, nous sommes-nous croisés. Cela fait, quand même plus de 50 ans!!! Amitiés es'mmaiennes.

 

Michèle (1945) (Aude-Fromentin)

10/10/2006 18:50

Qui peut me dire ce qu'est devenu l'ex-Lycée Fromentin: espace culturel ou lycée d'enseignement ? Dans les années "70" il était le lycée de la mission française, comme il y en a dans toutes les capitales et avait pris le nom de Lycée Descartes: ma grande surprise fut de voir qu'il était devenu mixte et l'ambiance y était "soixanthuitarde"! Qui connaitrait son nom aujourd'hui? Je sais que les murs sont là grâce à Google et R.Chéron que je remercie encore. C' est tout ! Amities à ceux que je connais et à tous les autres!!!!!!

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

10/10/2006 18:46

Puisque nous sommes dans la guerre 39/45, qui se souvient des cahiers qu'on nous fournissait à cette époque, les pages ressemblaient à des buvards, les plumes Sergent Major, écorchaient ce papier et en plus ça buvait l'encre, que bien souvent nous n'arrivions pas à lire ce que nous avions écrit. Et les crayons qu'il fallait mouiller avec de la salive pour pouvoir s'en servir, ah les bouches de couleur violette. Quant à l'encre c'etait de l'eau avec une sorte de poudre, que le maître faisait dilluer dans une bouteille de bière ou de selecto. Et les pauvres cartes de France (qui avaient fait toutes les guerres) et comme on disait il fallait se farcir tous les départements (90) et les vieux livres, qui passaient de générations en générations, certains sur leur deuxième page avaient toute une liste de noms, de leurs précédent utilisateurs, avec un peu de chance vous pouviez retrouver le nom d'un de vos parents qui etait passé dans cette classe une ou deux générations avant vous. Et les tables de classe avec leurs pupitres rabattables, quand on arrivait en classe il y avait toujours un "charlot" pour laisser tomber le battant, ce qui faisait sursauter Mme Leroux, et l'ostrogoth d'un air innocent lui gratifiait d'un air candide un "scuse mdame" et nous on rigolait comme des bourricots. Il nous en fallait pas beaucoup pour rigoler, et à la fin de la récréation quand tous les élèves étaient bien rangés par deux (par lettre alphabétique, les plus petits devant) il y en avait un qui jetait une poignée de noyaux par terre et c'était la ruée pour les ramasser, les maitres n'avaient plus assez de voix pour nous faire revenir à nos places. Et le coup du mouchoir qu'on demandait à un copain d'une autre classe, et on faisait toutes les classes pour savoir à qui c'était , en prenant bien soin d'aller en dernier à celui à qui appartenait le mouchoir. Fallait qu'on soit vraiment innocent, car je ne pense pas que les maitres étaient dupes. à plus . Jeanj

 

Mouch-Mouch 1ère

10/10/2006 18:29

Je ne dis RIEN mais je n'en pense pas moins! IL y en même un qui change de sexe sur ce site.. ou alors dans "les effets de l'alcool " peut-être qu'il ne sait plus tout à fait Qui il est...

 

laville-noël (Tournon (Savoie)/ Oran/alger)

10/10/2006 15:45

Bonjour! Je souhaiterais entrer en contact avec des Esmmaiens qui seraient allés récemment à Oran. Je m'y rends fin octobre et j'aimerais avoir quelques "tuyaux" pratiques. Amitiés. Christian

REPONSE : bonjour Christian. Peut-être y-a-t-il des Es'mmaiens d'Oran, mais, vous savez, en principe, les Es'mmaiens sont plutôt Algérois. Même si certains d'entre nous, ont pu avoir avoir une relation plus que priviléfgiée avec Oran (bonsoir Jean-Louis!)

 

La Reine de la Dinde au Wisky (Agde / France)

10/10/2006 13:33

Puisque la mode actuelle est au surnom je réclame le nom de "La Reine de la Dinde au wisky", Gérald sait pourquoi et j'ai déjà promis d'envoyer la recette à une certaine amatrice de ce met délicieux ainsi préparé ! Attention n'oubliez pas les Majuscules, ni de faire la roue lorsque vous vous adresserez à ma Majesté !

 

RUBY Adrienne (ANTIBES (France))

10/10/2006 13:08

Suite des aventures épiques des années 40. Une année, il y a eu une invasion de sauterelles dans la ville d'ALGER. La poule que nous avions alors s'en est régalée, car il en tombait sur le balcon. Une autre fois, elle s'est détachée de la ficelle et s'est envolée dans la rue (nous étions au Ier étage); un gamin du quartier qui jouait dans la rue nous l'a ramenée.
Les écoles aussi ont été occupées par l'armée américaine; d'abord en partie; tous les matins, ils nous donnaient du lait chaud servi par la concierge. Puis, nous avons eu une année scolaire sabbatique, les américains occupant totalement les écoles.
A la PRESERVATRICE, Bd Victor Hugo, où je travaillais dans les années 50, le Directeur M. LAUDY faisant donner en fin d'année une fête à l'Hôtel SAINT GEORGES, avec arbre de noël pour les enfants des employés. Chaque enfant était appelé par ses nom et prénom, et venait recevoir son jouet ; il y avait un employé, M. BEN MOUHOUB, qui avait 8 ou 9 enfants ; ce qui fait qu'on a entendu prononcer : BEN MOUHOUB 1 (je ne me rappelle pas les prénoms), BEN MOUHOUB 2, BEN MOUHOUB 3, BEN MOUHOUB 4, BEN MOUHOUB 5 .....etc. etc..., jusqu'au N° 8 ou 9; ce qui a fait bien rire l'assistance !
A bientôt, j'espère, pour d'autres souvenirs.

REPONSE : sacré ben Mouhoub! Qui a écrit que Es'mma c'était moins un site de souvenirs quand on s e donnait des noms d'animaux, hein, Snoopy? Mille merci à Adrienne ces souvenirs-là. Allez, petit à petit, on re-tricote...

 

RUBY Adrienne (1928) (ANTIBES (France))

10/10/2006 12:29

Oui, je vais regarder ce soir le film "HARKIS" sur FR. 2. JiBé, le dessin humoristique sur les anciens petits métiers d'ALGER, inspiré de nos souvenirs, est un petit bijou. Et il y en a tellement d'autres ! Au Jardin d'Essai, à la sortie donnant sur le palais des Beaux-Arts, se tenait un marchand de petits sucres d'orge marrons, au caramel. Au hasard des rues, on rencontrait des marchands de cacahuètes chaudes, grillées ou salées, de bliblis et de tramousses; les marchands de galantita. Le marchand de pâtés chauds aux hanchois, posté sur le trottoir, au bout des arcades de la rue Bab Azoun ; mon père, comptable à la Compagnie Maritime MERIGOT, Bd Carnot (ou de la République ?), nous en rapportait en revenant de son travail. Pendant les années 40, ces bureaux ont été occupés en partie par l'Armée américaine; ce qui fait qu'à la maison, nous entendions parler (par mon père) de l'American Export Lines, de Liberty Ships, de Chips Chandlers, ce à quoi nous ne comprenions rien; et mon père rapportait souvent des journaux intitulés "Stars and Stripes", rédigés en anglais, et aussi incompréhensibles pour nous ; mais il y avait des vues, images en couleurs, sur les évènements du moment. Les restrictions étaient sévères à l'époque ; et la venue des américains, dans la ville d'Alger, nous a valu du ravitaillement en lait en poudre (bien gras, qui faisait des bulles jaunes), en margarine, en confiture d'orange , en pain
blanc etc. Le gras et le sucre ne nous faisaient pas peur. M. MERIGOT avait une ferme du côté de ROUIBA ; et il a fait profiter ses employés de divers produits : légumes , poules, lapins. Nous avons eu une poule, on la gardait sur le balcon dans une caisse en bois , avec une ficelle à la patte ; elle donnait un oeuf presque chaque jour. Une autre fois, nous avons eu une poule, mais qui s'est avérée être un coq; donc macach les oeufs, mais par contre nous avons été réveillés un matin par un strident cocorico.

REPONSE : Merigot, c'était bien Bd carnot, au 21. Mais lisons la suite...

 

SNOOPY (Algérie-France)

10/10/2006 11:20

SNOOPY pourquoi pas ? Puisque la mode est aux LILY -SIRX-MOUCHMOUCH- LADY-et d'autres dont j'ai oublié les pseudos. Le site de SOUVENIRS perd de son objectif dans ces échanges malgré le CHIKAYA BARAKET.....Allez ouah ouah SNOOPY

REPONSE : cher Snoopy, le fait de ne pas donner votre adresse mail ne nous empêche pas de savoir qui vous êtes, et de situer votre niche, savez-vous? Mais, bon, on le dira pas... Et le site de souvenirs, c'est pas parce que de temps en temps on se fait une petite récréation, même aigre douce, que son rythme va s'en trouver altéré. Il existe entre nous tous un lien bien trop fort, OK ? D'autant, cher Snoopy, que c'est en particulier grâce à vous que ce Livre d'Or vit avec bonheur... Allez, on continue. Gérald

 

Philippe Jollivet ( 1940 )

10/10/2006 07:46

Je pense que vous aurez tous à coeur de regarder ce soir Mardi, le film HARKIS diffusé sur la 2. Raconté par une fille de harki, il ne pourra qu'instruire ceux qui semblent ignorer le triste destin de ceux qui ont voulu servir la France et lui garder l'Algérie. Eux n'ont pas le droit au retour sur la terre de leurs ancêtres.

 

Rivieccio Looten Michele (gaye 51)

10/10/2006 01:03

Bonsoir. Chaque soir, vous êtes mon livre de chevet. C'est un réel bonheur de parcourir tous ces messages. A travers vos dires, je déambule dans cette ville qui etait la notre, et, que j'ai peu connue. J'étais jeune et on ne sortait pas aussi facilement, bref. Beaucoup de bonheur aussi de retrouver ces expressions qui faisait notre langage. La calbotte, la tannée, kilo, fissa, et combien d'autres encore.
Pouvez-vous me dire ou se trouvait ce grand magasin de jouets Alger Baby, je me souviens, Maman nous y ammenait pour notre commande du père Noël et autres fêtes.
A Jean-Jean, je lui souhaite un prompt rétablissement, qu'il revienne très vite nous combler de souvenirs de Belcourt et autres. A bientot. Michèle

REPOSE: bonjour, Michèle, content de vous lire. Vous faites partie des centaines de visiteurs anonymes, qui ne laissent jamais, ou bien rarement, des messages, et qui pourtant nous font l'amitié et la fidélité de nous lire, souvent quotidiennement. Il faut bien que pour ça, vous ne soyez pas venue pour rien, non ? Alors voilà : Alger Baby, c'était rue Alfred Lelluch, la rue qui commence entre la Grande Poste et le square Guynemer, longe la préfecture, la mairie et l'Aletti par derrière, et aboutit au "Carrefour des 5 avenues", en bas la rampe Bugeaud. C'était au n°36, sur le trottoir côté Aletti, mais au début de la rue, juste après la grande brasserie qui fait le coin avec le Bd Carnot, vous pouvez pas vous tromper. Vous y êtes ? Bon. Mais pour la liste au Père Noêl, vous êtes un peu en avance... Gérald
PS : avez-vous un plan des rues d'Alger ? je suppose que oui. Sinon, puis-je vous conseillerde vous procurer celui édité chez Gandini, le plaisir de vos ballades en sera considérablement amplifié.

 

Yves Jalabert (1944) (R.P.94 (Alger))

10/10/2006 00:50

Salut à vous toutes et tous, les lady, les Marie, les tigresses, les canaris des iles... On s'croirait au jardin d'essai... Bon ... les photos...il y en a déja.. faut les chercher... vous les trouverez.. pour les futures, ça vient, Gérald en a 800, moi ....faites le compte... environ 350 à 400 photos par voyages x par 16 voyages .... sur tout le territoire Algérien depuis 84... quelques milliers... des diapos et des numériques... Eric... Je trie, je classe, je monte et on va essayer de vous présenter ça... P'têt ben qui va falloir faire un site que pour ça!!!!????? Bonne nuit Yves

 

Mouch-Mouch Rhaat Loukoum (le Midi et demi/le Nord)

09/10/2006 23:35

Hou! La! La! Je viens d'écrire une Grosse Bêtise (c'est pas possible? Et pourtant "si"!) au sujet de l'alfa : c'est ok pour les espadrilles.. Mais pour la minuscule graminée qu'on battait à tour de bras c'était le bechna (orthographe "comme-ci comme-ça") qui donnait la farine.. de bechna (?). Ouff! j'espère avoir été assez rapide pour pas me recevoir tout ceuss qui z'ont vécus en Kabylie sur Le dos (que j'ai trrrès fragile actuellement). Y'a déjà Lady X qu'elle m'a répondu, ma parole, elle doit être embusquée quelque part dans Es'mma pour être si rapide! Mais elle n'a pas réagit sur la p'tite graine : quelle chance! Euh! Salut Sir Gil, mes salamalecs distingués.

 

EsmmaJibé...

09/10/2006 23:21

Suite aux petits métiers Zoubliés, mais pas de tout le monde, comme on l'aura remarqué il n'y a pas longtemps sur le Livre d'Or, voici...

 

LaDyX ALG 42

09/10/2006 22:37

OH Princesse Mouch-Mouch!! Je suis déjà mariée, pas d'histoire, surtout qu'il est vieux le SIRX!! Hum, je plaisante, SIR GILYX de Courbevoie (noble avec ça!!!), je vous le laisse princesse Mouch Mouch, ou alors pour Lily la tigresse, ou m@rie, ou toute autre jeune personne de notre génération!!!!
Alors Geneviève du Gard tu te souviens de moi, comme ça, tout d'un coup, et vlan, pour m'adresser une gentillesse: je suis rêche!! Non, mais tu t'es vue toi, ma chère? Hein? Pas sympa avec moi, qui suis si calme! et si discrète! J'ai été pourtant très malade, et immoblilisée bessif, chaise roulante et tout et tout pendant des mois, eh bien, chère amie, je n'ai eu de mot gentil de personne, et j'en fais pas une maladie, donc rêche... tu repasseras ! Hein?...., ne me cherche pas des mies de pain mécaniques sur la tête, sinon, je riposte! Va savoir, si tu l'avais lavée ta culotte Petit Bateau, on ne peut pas vérifier!!! Tu en portes toujours?!!!! Tu ne vieillis pas! Alors la leçon sur les graminées, et les curcubitacées, on continue? ou alors on reparle du toit ouvrant du Rex, ou du moutchou, ou autre!
Tout à fait de ton avis Geneviève, je me demande d'où ils nous sortent tous, ces derniers temps, ce vocabulaire enrichi et fleuri, moi, je n'en connaissais pas la moitié, pourtant j'avais de la famille à BEO! J'aimerais savoir, si la personne à qui j'ai envoyé une cassette de la Famille Hernandez (elle se reconnaîtra!) se régale toujours autant de l'écouter? Bonne nuit à tous ! @ plus ou @ moins!

 

Princesse Mouch-Mouch (Là-Bas avant/Ici Maintenant)

09/10/2006 19:53

On m'a citée, je crois.!. Alorsss que ce soit bien clair entre nous : Lili la tigresse n'a rien de commun avec la Princesse Mouch-Mouch (pas "rêche" du tout, hélas pour elle!).
Anne-Marie (la redoutable), l'alfa se cultive -en Kabylie notamment- il s'agit d'une herbe qui donne aussi de minuscules graminées: avec l'herbes une fois séchée on fabrique une sorte de cordage qui sert notamment à la fabrication des espadrilles; les minuscules graines que l'on extrayait par battage à l'aide de longs bâtons donnaient une sorte de farine. La lofa (loffa?loofa?) c'est toujours une courge oblongue, hyper grimpante, très pratique pour les tonnelles, qui une fois séchée au soleil, dépecée de son enveloppe donnait "nos" lavettes. Quant au bouselouf: il s'agit bien de la tête de mouton.. du plus bel effet cuite au four (au secours manman!).
SIR X ALG 32 "coucou" je t'ai reconnu.!...(tu s'rais pas marié avec LADY X par hasard? Hi!hi!hi!). Ça devient un peu surréaliste Es'mma ces temps-ci non?

 

Renée Amizet-Pistoresi 1944 Alger (Aleria (haute Corse))

09/10/2006 16:12

"Retour d'une cacahuète"
Juin 63, d'Algérie naufragée
Sur une île de la Méditerranée
Où depuis elle vit heureuse
Une petite émigrée avait échoué..
A présent qu'elle surfait sur Es'mma
Dans cette ambiance chaleureuse
Elle pouvait, quel bonheur, parler de là-bas!!
Or un jour, le message d'un Esmmaien
Du nom de Jean Claude Hestin
La comparant à une cacahuète
La rendit brusquement inquiète:
Et si un singe elle rencontrait?
N'allait-il pas la dévorer?
Au fond de sa coquille elle resta
Mais seule, sans contact, elle s'ennuya;
Et puis elle pensa à ces belles forêts
Ces vacances passées dans ce paradis
Qu'offrait la montagne de Kabylie
Ces singes qu'elle avait si souvent admirés..
Ils la reconnaîtraient , sans doute l'épargneraient!
Alors elle reprit courage
Et brisant sa coquille
Elle sortit de sa cage
Pour retrouver le site ami
Se demandant quand même bien
Ce qu'une autre fois JC Hestin
Pourrait tenir au creux de sa main!!
(Amitiés à toutes les cacahuètes)

 

Claude CARCHANO-NEGRI (Agde / France)

09/10/2006 13:50

J'attendais avec impatience le retours des "touristes", pour me régaler les yeux de toutes les photos prises, j'attends toujours, je guette, mais je ne vois rien venir (Anne, ma soeur Anne ...) où les avez-vous cachées?
S'il faut adhérer à une quelconque amicale, le stylo et le chéquier sont prêts ! Pour les "puristes" de Alger-Centre (car je suis de Bab-el-Oued), je prendrai l'adhésion au nom de mon mari qui a toujours vécu dans "les beaux quartiers" ... Maintenant j'attends la réponse. A bientôt.

REPONSE : bonjour, chère Claude. Non, d'adhésion, y'en a pas. Ici sur Es'mma, tout est aoufe ! J'étais à Alger il ya 15 jours. Si je n'ai encore rien mis (là, je parle pour moi, les autres ils nous diront), c'est que j'ai dû d'abord mettre de l'ordre dans plus de 800 photos, ensuite organiser tout ça, écrire un texte qui aille pas trop mal avec, mettre en page, et maintenant, j'ai presque fini de coder tout ça en html (c'est le charabia que tu vois quand tu cliques sur un écran, et que tu demandes d'afficher "code source"). Mais d'ici 2-3 jours, ça devrait êre bon. Mais je ne suis pas allé quasiment dans ton quartier, sinon le traverser (j'ai vu ton bahut), pour aller en taxi au cimetière de Saint-Eugène. Donc, range chéquier et stylo, rendez-vous pour dans pas longtemps. Gérald, amateur fou de Dinde au whisky.

 

SIRX ALG 32 (ALGERIE/FRANCE)

09/10/2006 11:45

Oh my LADY !! So sorry !! Pas de riposte seulement des regrets d'avoir offensé sans préméditation et des excuses rEUfléchies. I will be back!! Bises de réconciliation-

 

Geneviève Bordier 1942 (rue Denfert-Rochereau/Vergèze Gard)

09/10/2006 10:57

"King Georges Ouarad", sait tout le bien que je pense (et je ne suis pas la seule) de lui. Quant à "Queen Claudette Zoudge", que je découvre en ce lundi matin, que je lui dise ici tout le bien qu'elle a fait à mon moral défaillant ces jours-ci !... Toutes ces expressions, je ne les connaissais pas, ou presque pas. J'en avais entendu quelques unes. Il est plus facile pour moi ignarde en vocabulaire pataouète, d'écrire en phonétique, cet accent qui à l'heure actuelle nous fait encore tellement rire, lorsque nous le pratiquons entre nous. Bravo donc Claudette, et si tu en as encore d'autres, je suis preneuse!
Jacques Abbonato va grossir son dico. Tié konten mon frère?
Oui la lavette en alfa, le chiffon d'partèrr, et le chiffon d'poussièrr, tout faisait l'affaire ! Il ne nous venait pas à l'idée d'acheter un chiffon spécial, comme à l'heure actuelle. C'est ainsi que j'avais retrouvé (en chiffon de poussière) une vieille petite...culotte "petit bateau"! ...Hé...ho... elle avait été lavée avant de changer d'usage hein !... Et la tête de loup pour nos plafonds si hauts! Je n'en vois plus dans le commerce. Salut à Lady X, qui nous longtemps a privés de sa présence, et de ses réflexions parfois rèches (tiens mon GDLLDB... ça te dit quelque chose ?). On te voit dans les prochaines kémias, kess tu nous couves ?

 

m@rie

09/10/2006 09:54

Merci Lucien :g tjs entendu cette expression dans la famille (même maintenant) il a les épaules "Baranessssssse" . Ca fait du bien de retrouver notre "patois". Quant à Jean-Jean je me garderai bien de lui donner une botcha. Sauf s'il mesure 1m50. Au sujet du 'bouzoulouf' g tjs entendu papa le prononcer comme ça. Il est vrai que nous sommes les champions pour déformer les mots lol lol. Au sujet des accidents de poussette il y en a encore beaucoup de nos jours .......... ;-) bisous à ma copine Danielle rue du père Hamed.

 

ACQUATELLA (b)

08/10/2006 20:31

coucou. Un passage rapide simplement pour demander à "Jean Louis FEMENIAS" si à une certaine période, il ne se trouvait pas dans la région de Cavaillon. Dans la négative, ce pourrait être un membre de sa famille. Oilà, je vous souhaite une bonne soirée et vous dis à demain. Laurence

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

08/10/2006 18:55

Il y avait beaucoup d'expressions qui revenaient souvent, quand on perdait un peu les pédales, et qu'on en voulait à quelqu'un, telle que : Ce fartasse qu'il a plus de cheveux!!!!!! ou ce kilo qui la même plus la force de s'attraper une bouffa!!!!!!! ou je vais te mettre une botcha que le mur y t'en donne une autre!!!! ou ferme ta gueule avant de parler!!!! Ou est-ce que ta mère elle a eu des enfants? !!!! Ce mac à la mie de pain qui s'tombe les femmes enceintes!!!!!! Ou se barbeau des pissoires!!!!!! La pire quand c'était un qui était un peu tres c.... on lui disait : quand tu pisses tu sais au moins ce que t'ias dans la main? Ou, çuila ce matin il s'est levé du pied gauche!!!!! Le fin du fin était un des halles, dont je tairai son nom de famille, quand il était petit il avait eu un accident de poussette, sa mère devant le marché de BELCOURT a laché la poussette et il est parti taper dans la fontaine de la place Jeanne d'Arc, le povre, et il a gardé des sequelles toute sa vie, et quand il allait aux toilettes, il se dégraffait la braguette, il sortait le stylo de la poche de sa veste et il se pissait dans le pantalon. Plus c.. que lui tu meurs. à plus jeanjean.... de belcourt

 

Jean Claude SERER (NICE-( ALGER Ruisseau) 1940)

08/10/2006 18:40

A Philippe REDON: BOSELO? n'est-ce pas plutôt BOSELOF (ou BOUSELOUF) dont m'affublait quelquefois un de mes profs... Qui veux dire je crois "tête de mouton" en arabe, effectivement utilisé autrefois pour quelqu'un qui avait "une petite tête". Je n'ai pas pris la grosse tête depuis mais je me suis racheté... Bonjour à tous.

 

GARCIA (1948) (1962 belcourt/2006 rhône alpes)

08/10/2006 18:21

En réponse à Ruby Adrienne : et les "z'oublis" (je n'en connais pas l'orthographe) : ces grands cornets en gaufrette.... Merci pour le "marchand d'habits" - c'est trop drôle de n'en connaître l'explication qu'à 58 ans!!! éliane

 

Balaguer Lucien - 1935 - Alger (hds)

08/10/2006 17:53

Expressions employées aussi : quand un "minet" roulait des mécaniques dans son costard, on disait tiens " il a des épaulettes qui sortent de chez Baranes" (pour les n.i. - Baranes tailleur angle rue Pichon-rue Michelet bien connu pour ses vestes avantageuses aux épaules) ou alors aussi "Tiens voilà l'athlète de la plage du Kassour". Amitiés - Lucien

 

LADYX ALG 42

08/10/2006 15:22

Ce Gil, ou il m'en veut particulièrement...., car déjà par le passé, il en avait mis une couche sur mon dos!!! ou alors, il lit trop vite les messages! Je n'y suis pour rien, si la mise en page coupe les phrases, le "Na"était la suite de ce que disait toujours une vieille amie à Maman, israélite, parlant très bien hébreu et arabe..."Seul le pauvre compte"!
Na! (expression enfantine en français!!!) étant pour le compteur virtuel qui annonce les caractères restants dont vous disposez, lorsque vous laissez un message sur le livre d'Or! Suivait: la traduction phonétique de "Seul le pauvre compte"!!Oualà!
Pauvre compteur, et pauvre Gérald, il a une patience d'ange! A croire que Gil, il va à la mer, et il trouve pas d'eau! Alors, c'est bien compris Gil, maintenant? Je me suis assez explicationnée!!!! Si j'osais... je lui demanderais, comme on disait chez nous "si sa tête ne dépasse pas des cheveux!!! Aïe la riposte!.....
Merci Gérald, d'avoir pris ma défense! Je m'attendais à ces réactions, surtout que je suis muette depuis assez longtemps... mais lis quotidiennement tous les chikayas, qui m'amusent beaucoup, me laissent parfois songeuse, m'agacent aussi, car pas toujours d'accord!!! Mais chacun est libre de ses pensées et de la manière dont il les exprime! Je me suis donc dit, après "Princesse Mouch Mouch, Lily la tigresse, un petit mot de Lady X fera mouche! Dans le mille! Bon Dimanche à tous, et @ plus. Amicalement .

 

RUBY Adrienne (ANTIBES (France))

08/10/2006 15:13

Combien j'ai douce souvenance (suite) Au Marché de Bab el Oued, nous achetions oeufs et poulets chez KADER. Les étals étaient nombreux, marché couvert et marché en plein air. Le Dimanche, nous y achetions des petites pommes de terre tout épluchées, qu'on faisait rôtir.
Au bas de la rue de Châteaudun qui menai au Marché, se trouvaient le Terminus des T.A. et la Place des 3 Horloges avec ses nombreux commerces. Il y avait des fêtes arabes (aïd srir, aïd el kébir), les musulmans avaient droit à 2 jours de congé à l'occasion de ces fêtes; nous, européens, avions droit à 1 jour.
Pour le Ramadan, la fin du jeûne était annoncée, chaque soir, par un gros coup de canon. Il y avait, à l'occasion du 14 juillet et du 11 Novembre, de très beaux défilés militaires, avec spahis, goumiers, avec le mouton en tête, et la musique "Pan pan l'Arbi les chacals sont par ici ...." et d'autres musiques militaires. Tous les balcons étaient pavoisés de drapeaux bleu blanc rouge.
Mes compagnes de classe rue Franklin, en 1944, étaient Andrée CAVALLO, Noella GIRARD, et Claudine CRUANES (dont le frère, quelques années plus tard, a été tué dans l'attentat à la bombe du Casino de la Corniche, en même temps que le Chef d'orchestre Lucky STARWAY et d'autres). Que sont nos amis devenus ?

 

Philippe REDON(1937) (St Avertin (37550))

08/10/2006 13:20

Question aux spécialistes du pataouette : D'où vient le mot " boselo " employé dans le sens de "demeuré " ? Merci d'enrichir notre culture méditerranéenne.

 

RUBY Adrienne (1928) (ANTIBES (France))

08/10/2006 12:39

Combien j'ai douce souvenance du joli lieu de ma naissance ..... oh ! mon pays sois mes amours, toujours. Nous allions à la forêt de Baïnem, passer la journée; nous prenions l'autobus; puis nous cherchions un coin propice, chargés de nos paniers. Nous passions devant la maison du garde-forestier. Nous allions aussi à Sidi-Ferruch.
Près des plages, il y avait les marchands de frites façon "chips", ils les faisaient dans d'immenses bassines et les servaient dans des cornets de papier journal ou absorbant.
Dans notre rue Mizon, passaient: le vitrier avec son évent sur le dos, qui criait : "Vitrier, vitrier".
Le marchand des z'habits, avec un sac sur l'épaule; on l'appelait, si l'on avait des vêtements ou autres affaires dont on voulait se débarraser; il montait, et après maints marchandages on s'entendait les uns les autres; ce marchand des z'habits était considéré par les enfants comme un épouvanteil, car, s'ils n'étaient pas sages, on les menaçait de les donner au marchand des z'habits.
Le marchand de kilomètre, une pâte sucrée qui se défilait autour d'un bâton, et dont il nous vendait une lamelle enroulée autour du doigt, pour un sou ou deux.
Le marchand de crème glacée, qui passait avec une charrette qu'il poussait; servie dans des gaufrettes rondes ou carrées.
Le marchand de fromage à la crême ; on l'appelait, il montait dans les étages et nous vendait du lait caillé, et de la crème liquide, nous ajoutions du sucre, et c'était bien bon.
Le fermier SAMMUT passait avec sa voiture à cheval, et vendait son lait frais, il avait ses mesures en quart, demi-litre et litre.
Nous achetions la glace à l'épicerie, elle était livrée de bonne heure, des gros pains rectangulaires, que les livreurs laissaient devant le magasin. Nous descendions l'acheter, elle était débitée avec un pic à glace; puis mise, chez nous, dans une bassine, avec bouteilles et nourriture ; plus tard, nous avons eu une glacière.
Au Marché de Bab el Oued, nous achet LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE !!!

 

m@rie

08/10/2006 10:37

En principe on disait " tu caches ton nez que j'vois l'Amirauté" dixit ma maman ! Alors hein .......... bisous. m@rie

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

08/10/2006 09:54

Comme je n'ai pas été assez longtemps à l'école pour apprendre le latin, je tiens à m'excuser auprès de tous d'avoir dit que la citation qui se trouve devant le cimetière de ST Eugene était en hébreu, pas du tout elle est en latin. Merci de me l'avoir fait remarquer si gentiment (Il se reconnaitra) mais comme la premiere fois que je l'ai lu, c'est Monsieur Khalifa, qui m'a dis ce que voulait dire cette citation, comme un bourricot d'espagne j'en ai deduit que c'etait de l'hébreu, car je ne m'imaginais pas que Monsieur Khalifa pouvait lire et comprendre le latin. Voila, voil0 ce que je veux vous dire, Bon dimanche à tous, et peut-etre à bientot, car, moi aussi je m'en vais faire un petit tour à l'hosto, j'espère que ce sera trés court. In-challah??? jeanjean....de Belcourt

REPONSE : on t'attend de pied ferme, jeanjean (de Belcourt), reviens -nous vite. Pour la citation en latin, j'ai été un peu gourde, mais j'ai vraiment pensé que le cimetière juif de Saint-Eugène pouvait avoir sur sa porte une citation en latin. J'ai pas pensé que mettre des citations en latin, c'était surtout un truc de chrétiens. Voilà, tout est ànouveau en place. Gérald

 

danielle rousselot (alger)

08/10/2006 00:14

Ou alors aussi, celle la elle a un ....... comme une pastera

 

GIL (ALGER:COURBEVOIE)

07/10/2006 19:44

Merci Jeanjean pour ta traduction ; en français et en arabe parlé- Tu aurais pas le kabyle par hasard ?? Par contre j'ai rien compris à celle ou celui qui se cache derrière ce LADY X ALG 42 (un espion nostalgique du débarquement à Sidi Ferruch) je cite:"Na! Ghir el meskine elli h'sab!!!!587 - Par ailleurs la "loofa" c'est une courge et la lavette de l'alfa. GEORGES pourrait nous documenter. BYEBYE atouss GILOU

REPONSE : Lady X est une collaboratrice régulière d'Esmma, et des kémias en particulier, auxquelles elle a déjà beaucoup apporté, elle a tout à fait le droit, pour des raisons qui lui sont personnelles (comme "Lili la Tigresse", ou Mr Choc), de choisir le pseudonyme qu'elle veut. C'est un usage courant sur les "chat" d'Internet. Non, "Lady X", ça n'a rien à voir avec le débarquement à Sidi-Ferruch (hi hi), mais avec une BD de nos enfances, "Buck Danny". C'était dans Spirou. Oilà. Bonne fin de dimanche. Gérald

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

07/10/2006 16:41

Moi, de vous, j'irais sur l'annuaire où il y a un embryon (qui c'est çuilà?) de dictionnaire de nos expressions qui n'attend que vos suggestions pour croître et embellir... Evidemment, je n'ai pas en la matière l'érudition des personnes citées mais c'est pas une raison pour la fermer, hein? Bon, bien sûr, je tête également aux bonnes sources, qu'estce vous croyez et Bacri (Roro) n'a plus de secrets pour moi - même que j'ai acheté le Trésor des racines pataouètes (ruiné, je suis) - et Edmond Brua me fait toujours autant poiler même si ça fait vingt fois que je relis certains de ses textes et on voit bien que le fiston (salut JB!) a été nourri du meilleur lait. Mais ceusses qui veulent pas dépenser leurs sous, hein? comment qu'y font? Dois-je parler ici des fables de Kaddour sans craindre les foudres de qui vous savez? Grrrrrr! Nos poètes sévissent pour notre plus grand bonheur et je me demande s'il ne serait pas opportun (oh! purée, je m'étonne moi-même) de leur créer une rubrique espéciale dans l'annuaire? Et pour aller dans le même sens que ce que nous a narré Jeanjean, ceci : un jour, j'étais dans un bus bondé, près de la Grande Poste, lorsqu'un Anglais (je crois) est monté et s'est fait une place sans trop de ménagements, ce qui a fait râler dans ces termes une brave femme un peu bousculée : "Ahi, avéc tous ces estrangerss, on est plou sez soi"!!! J'en rigole - pardon, j'en ris - encore...

 

Rando René 1941 (Alger/Limoges)

07/10/2006 14:56

Salut à tous,le canard est toujours vivant! J'en ai pour trois semaines avec des cannes anglaises (il n'y avait pas de cannes pied noir. je n'ai pas encore tout lu, mais vous êtes tous devenus des as de "la plume" on dirait! félicitations à georges et claudette et un grand merci à ceux qui m'ont adressé des messages de sympathie. amitiés

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

07/10/2006 13:40

Les PN n'ignorent pas que souvent les conversations les plus serieuses finissaient en dérision et souvent biezn involontairement, tant elles étaient sorties avec un naturel à vous couper le souffle, cette conversation a eu lieu rue de l'Union au marché de Belcourt là ou se retrouvaient toutes les "commères" du quartier, c'est madame Zetlaoui qui rencontre la fille Guataouelle, celle ci est toute de noire vêtue, et mme Zetlaoui de mande à la fille Guataouelle, ce qu'il lui arrive, et la pauvre fille Guataouelle, lui répond : manman est morte il y a trois jours; et mme Zetlaoui lui tenant la main lui dit : mais elle avait mon âge la miskinette (58 Ans) on a été à l'école ensemble, et de quoi qu'elle est morte? Et la fille Guataouelle lui répond : d'une mauvaise grippe : Et mme Zetlaoui aussi sec lui répond : tu m'as fait peur je croyais que c'était grave.... Voila un conversation bien de chez nous, et comme ça il y en avait tous les jours et de toutes sortes, c'etait bien la vie quotidienne des quartiers populaires ou il n'y avait de secrets pour personne, et quelle solidarité, même dans le malheur!!!!!!!à plus jeanjean....de Belcourt

 

TRUCHI Christian (ABBO-ALGER/EVRY) (EVRY (91000))

07/10/2006 09:59

Réécrire le pataouète? Pourquoi pas? Mais le livre existe déjà: "Le Pataouète - Dictionnaire de la langue populaire d'algérie et d'Afrique du Nord" de Jeanne Duclos, Charles-André Massa, Jean Monneret et Yves Pléven avec la collaboration de G.P. Conesa aux Editions Gandini. Il y en a pour 246 pages de mots et expressions de là-bas (Edité en 1992). En son temps, Roland Bacri a commis également le "Roro".
Moi, de vous, mieux je crois que vous devez les lire tout les deux: un vrai régal. Et qu'on arrête, y compris chez nous ôtres, de casborer et de nous casborer notre pataouète.
En guise de clin d'oeil, cette belle histoire que racontait un certain René Cousinier qu'on pouvait écouter chez René la Branlette à Montmartre. C'est un père Pied-Noir qui rend visite à son fils entré au célèbre collège de Cambridge. Reçu par le Doyen de l'établissement, il lui demande à brûle-pourpoint: "Alors, Monsieur le Doyen, vous êtes content de mon fils". Et l'autre de répondre, avec le plus parfait accent possible: "Pô pô pô! Comment qu'il apprend"...
A bientôt. Et que vive toujours notre patataouète! "Mon accent, j'en suis fier! je me l'ai! je me le garde!" répondait à son père le "cambridgien" dont il est question ci dessus... (en le retrouvant à la gare, son père avait constaté que le rejeton dont il était si fier était toujours doté d'un très solide accent).

 

Annr-Marie Jory (1944) (Lyon/Alger-Le Hamma)

07/10/2006 08:29

Claude Luter vient de nous quitter. Qui se souvient de sa venue à Alger au Théâtre de Verdure, devant le Foyer Civique au Champ de Manoeuvres ?

 

jacques Varlot (Pessac/33)

07/10/2006 08:18

Toujours dans les trésors savoureux du langage de là-bas:
"Celle là, elle a un derrière qui cache l'Amirauté!"

 

leblanc Sylvette (Epernay)

07/10/2006 07:13

Je viens de trouver dans un message: "ce sont ces mots-là qu'il faudrait inscrire dans un petit dictionnaire à créer et pas n'importe quoi! encore merci - Eliane"
A propos de ces mots particuliers qui nous reviennent dont le méva que j'ai retrouvé avec bonheur, dans Camus, il existe un livre de Roland Bacri, qu'il faudrait avoir dans sa bibliothèque "Trésor des Racines Pataouètes" chez Belin... Un petit recueil humoristique délicieux, Méva n'y est pas cependant (nul n'est parfait), une lacune, l'origine pourrait être trouvée dans l'expression en Espagnol "me va" = cela me va? Merci à celle qui nous a redonné en un seul message une foultitude d'expression bien de chez nous ôtres! Sylvette Leblanc
PS certaines adresses e mail sont fausses ou saturées...dommage!

REPONSE : bravo pour l'explication "me va", si elle est pas bonne, en tout cas elle a tout pour faire semblant! Ca me rappelle un jeu radiophonique... Gérald

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

07/10/2006 00:29

à J L Femenias, tu aurais du traduire ce que veut dire ta citation "Hodie mihi cras tibi" c'est de l'hébreu, et cela veut dire "aujourd'hui moi demain toi," et il m'arrive souvent de le dire à certains qui se croient plus malin que les autres, et l'autre fois je l'ai dit à une personne mais en arabe, ce qui donne phonétiquement "lioum ana redouah intah" cette citation se trouvait gravé devant le cimetière israélite de St Eugene, et c'est monsieur Khalifa qui me l'avait lue le jour de l'enterrement de Monsieur Moatti un voisin à nous. bonne nuit à tous Jeanjean.... de Belcourt

REPONSE : bonjour Jeanjean. Cette citation est aussi gravée à l'entrée du cimetière chrétien de Saint Eugène, nous l'avons remarquée pas plus tard qu'il y a 15 jours... Ave et carpe diem. Gérald

 

Denise Perché 1945 (Carqueiranne (entre Toulon et Hyères))

06/10/2006 21:00

Tout simplement : un grand merci Claudette. C'est excellent ce que tu as écrit. Que d'expressions dont je ne me souvenais plus et que j'ai retrouvées avec grand plaisir. Chapeau pour ta mémoire !

 

CABRERA Jo/1926 (ALGER/MONACO)

06/10/2006 19:59

Le texte qu'a écrit Claudette HUMBERT est une pure merveille. Elle nous ramène quelques années en "errière" et, pour notre plus grand plaisir, les intonations sont d'époque. Félicitations.
En ce qui concerne Anne-Marie RIERA, je lui confirme que le sangacho (phonétiquement: sangatcho) est bien du poisson en saumure, comme la melva et la tonina. Bien sûr, je connais le gaspacho (que je n'ai pas apprécié). Je préfère le "Poutchéro", qui s'écrit différemment en valencien, hein! Jean-Jean? Que pensez-vous de sépias à la plancha ?
et de la Zarzuela ? Je m'arrête là car je prends des kilos alors que je devrais en perdre....
Amicalement à toutes et tous.

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

06/10/2006 18:25

Nous devrions decerner à MONSIEUR GEORGES le titre de "KING GEORGES OUARAD" et à MADAME CLAUDETTE celui de "QUEEN CLAUDETTE ZOUDJE" ils le meritent bien tous les deux. Que ceux qui sont d'accord lèvent le doigt !!!!!!!!! Félicitations à nos champions, qui montrent que les PN ne sont pas des bourricots d'espagne, comme on veut bien souvent le faire croire. Jeanjean....de Belcourt

 

Jean-Louis Féménias (1945) (Alger/Nice)

06/10/2006 18:02

Je tiens à remercier Lucien MONJO et Marie-José RACHOU pour leurs liens concernant Birkadem. En particulier, cité par Lucien, cet article du Cercle Algérianiste que je ne connaissais pas malgré mes recherches régulières. C'est une évocation du village de mes ancêtres que je viens de lire avec émotion et où de nombreux noms cités me sont très familiers. Jean Féménias, cité dans ce texte comme siégeant au Conseil Municipal, était mon grand père; il a été un des fondateurs et des membres les plus actifs de l'harmonie municipale, et je possède encore un certain nombre de diplômes et décorations qu'il avait rapportées de divers concours de musique. L'harmonie venait toujours lui donner l'aubade lors de la Sainte Cécile, patronne des musiciens, le 22 novembre. Je ne l'ai pas connu car il est mort relativement jeune du tétanos (il était maraîcher), mais on m'a toujours dit qu'il était unamimement apprécié, voire aimé, de ses concitoyens, sans distinction de race ni de religion comme on disait là-bas. Au retour des champs, le soir, il avait coutume, paraît-il, d'aller au café maure jouer aux dominos et au jaquet en buvant une tasse de thé. J'ai pu constater le souvenir qu'il avait laissé dans son village à la façon dont son fils (mon père) était accueilli chaque fois que nous "montions" à Birkadem, nous, les citadins.

Et Georges qui met Birkadem en poésie et qui nous fabrique des bruits de norias (comme celle dont j'ai toujours gardé le souvenir, dans un champ près du cimetière du village, là où était inscrit "Hodie mihi, cras tibi"). Vous voulez me faire mourir d'émotion ou quoi?

 

LADYX ALG42

06/10/2006 16:29

En réponse à Anne-Marie, la redoutable... Courge Luffa: éponge végétale, famille des cucurbitacées, qui en séchant donnait la fameuse loofa, avec laquelle, nous "faisions la vaisselle"!! On en trouve dans tous les magasins "bio", et partout en Espagne! Il est vrai que chez nous,de l'autre côté... nous "lavions le parterre, non pas avec une serpillière, mais avec le chiffon à laver le parterre"... nous "faisions le manger", nous "faisions la poussière" avec le chiffon de poussière, eh oui!! En fait nous avions une façon de parler très raccourcie!!!
Bravo aux poètes, Georges Lévy: sa tête est un livre ! (Rasso zmame!) et merci à JIBE, quel humour, un vrai régal! Après une intervention de Monsieur Dodièze aussi recherchée, puis-rajouter un bémol, ou plutôt un ré bécarre....plus normal après un do dièse, ce site est le site de l'amitié retrouvée et de la tchatche, évitons donc les sujets épineux, le style SMS, qu'il nous rappelle Monsieur Dodièze, il a oublié quelque chooooooose: moi, j'ai vu une approche de style "chat".....non? Mais chut! Je n'ai rien dit! Pas de chikayas! Baraket!
Les photos du dernier voyage, c'est pour quand chers Gérald et Tonton JaJa? Egoïstes va! Les jours passent, et toujours rien!!! Amicalement votre. LadyX.
Le compteur : vous pouvez utiliser 684 caractères!!de quoi je me mêle! Seul le pauvre compte!!! Na! Ghir el meskine elli h'sab!!!!587

 

Françoise Leroy Vendevelle 1952 (Alger Clermont-Fd)

06/10/2006 16:18

Deux anecdotes qui me sont arrivées hier:
- j'ai lu le dernier poème de Georges. Il y avait du monde dans la pièce où je me trouvais, mais je les avais tous oubliés. Et d'un coup j'ai compris que quelqu'un me disait: "mais qu'est-ce que tu fais derrière ton écran? Tu ris toute seule et en plus on dirait que tu rêves." Cette personne ne pouvait pas savoir que: oui, j'étais bien dans ma bulle là-bas au soleil et que je n'entendais que le bruit de la noria! Je n'étais pas folle, j'étais heureuse.
- l'après-midi mon travail m'amène aux fins fonds de l'Auvergne dans une entreprise de mécanique. Dans le hall d'accueil, je m'intéresse aux produits présentés dans les vitrines, aux chartes de qualité affichées aux murs et ô surprise à 3 petites peintures affichées bien en vue, et qui dénotaient totalement dans cet environnement professionnel de la métallurgie. Il s'agissait de trois tableaux de rues d'un pays du Maghreb que je connais bien! Percevant mon émotion le dirigeant m'explique "ah! ça vous étonne! c'est une de nos employées qui peint. Elle est d'origine PN. Ca a été dur pour elle de venir en France, alors elle peint et nous on comprend. C'est pour ça qu'on lui a laissé une place pour ses tableaux ici, même si ce n'est pas très pro." Mais savez-vous ce qui m'a le plus émue? C'est que j'avais compris qu'il y avait un PN pas loin, car sur les peintures toutes les femmes voilées étaient en blanc: les mauresques d'avant 1962! Nos Fatma telles que nous les aimions... et telles qu'elles nous aimaient. Hier, jeudi 5 octobre 2006, je me suis promenée à 2 reprises chez nous, j'ai vu, j'ai entendu, j'ai vécu l'air des années 60. Elle est pas belle, la vie ?

 

danièle Roussel (Alger/Paris)

06/10/2006 12:17

Encore une fois Jean-Claude Hestin je ne peux qu'adhérer à tes dires sans même renchérir . Simplement, Bravo à Claudette et Bravo à Georges! Leurs exercices de style me laisse admirative, joyeuse, rêveuse... Et comment ne pas être rassurés après ça sur l'intelligence, l'humour et la culture de notre communauté de Français d'Algérie

 

GIL (Alger/ Courbevoie)

06/10/2006 11:10

Punaise!! Heureusement que j'étais assis en lisant Claudette qui a su tout dire en quelques lignes tres réalistes Manman ! j'étais retourné chez nous je t'embrasse pour ce moment de vérité. Tu as réussi à faire sursauter mon Jeanjean (tu vois le canari des iles avais raison) Quant à Georges je reste sans voix mais les yeux humides et je ne peux rien écrire de plus que les Es'mmaiens n'aient déjà dit - Anne-Marie (tiens, le prénom de ma femme) les migas de pain (prononcer migasse) c'est la première fois que j'entends quelq'un connaitre ce plat que faisait ma manman native de St Juan d'Alicante. Pour le petit jeune de chez nous à Monaco, Jo si tu te souviens des Capomacio tu as du passer devant le dernier cabanon en face du vivier c'était celui de mon tonton et tu peux le voir sur le site :

Pour Jean Claude merci pour les "initiés" c'est le mot juste et il me plait de parler avec un tel bourricot !! La revue de presse est terminée Salutatouss GILOU

 

Anne Marie (1947) La Redoute" (Bourgogne)

06/10/2006 10:14

Et, oui, c'est fait ce voyage Fatiha, un soleil et un ciel bleu magnifique nous ont accompagnés tout le séjour. Je n'ai pas eu du tout l'impression qu'il y avait 44 ans qui s'étaient écoulés... A la Redoute, J'ai retrouvé toutes mes écoles presque"identiques" des retrouvailles troublantes, émouvantes. Tout me semblait " plus petit"....Je suis passée rue Marat, je cherchais une personne que nous avions bien connue, le garagiste rue des Frères Martell, il n'était pas là, il était en France chez son fils, mais j'ai bien pensé à vous, à votre papa. Pélérinage très émouvant, pouvoir se recueillir sur les tombes de mes grands parents paternels et maternels, des prières réconfortantes, apaisantes. Nous avons promis d'y retourner pour faire la Kabylie avec les Algérois rencontrés chemin des Crètes. Inch' Allah ....! Ce souvenir de la vaisselle m'est revenue pendant mon séjour, on faisait la vaisselle avec une lavette, c'était "l'Alfa"? Gérald, as tu reçu le dossier N° 1 et N° 2 'les écoles de la Redoute", dossiers " too large" semblent être refusés? Amitiés à tous, bonne fin de semaine.

 

ANNE MARIE RIERA ep PARISI (alger /marignane)

06/10/2006 09:16

bonjour a toute la communaute avec le message de jo on entre en appetit "fi sba bikri" mais il semble avoir des doutes alors je me permet d'eclairer sa lanterne le sandago moi y en a pas connaitre c' est surement el gaspacho andalou ou autre car chaque region d'espagne a sa propre recette quand au plat qui se deguste avec le raisin c'est les migas de pain ou de farine (avec une friture de sardines fraiches ) ou de semoule avec de la charcuterie la aussi chaque region sa recette voila bon appetit ! merci encore pour nous faire revivre tous ces souvenirs . bises a +

 

GARCIA e.g.g. (1948 belcourt/1962 rhône alpes)

06/10/2006 09:09

bonjour, nouvelle venue, je dis OUI à claude humbert ; là je reconnais le vrai "parlé" de chez nous, et je reconnais les miens, et cela m'amène un sourire au coin de la bouche et comme une petite risette du haut des 14 ans que j'avais en 1962. là je veux bien enregistrer un tel texte, car c'est celui-ci le langage de nos parents que j'avais un peu oublié - merci claude, tu me redonnes quelques souvenirs et ce sont ces mots-là qu'il faudrait inscrire dans un petit dictionnaire à créer et pas n'importe quoi! encore merci - Eliane

 

Hestin jean claude 1940 (thonon les bains)

06/10/2006 08:20

Vous aurez tous remarqué que le sac de cacahuétes a grossi cette semaine avec l'apport d'Annecy(74) et de Beauvallon(26).
En parlant de 26 comment ne pas saluer chapeau bas notre ami Jo Cabrera ..Doyen de la semaine né en...... 1926!!!
Je me suis attardé sur la "Planche" de Claudette Humbert qui en 14 lignes a fait un vrai Festival.... Un mot, un Nom en chassant un autre... une vraie bouffée d'air pur. Quant à notre ami Georges que puis dire sinon que le lire c'est tout d'abord la promesse de lire quelquechose d'exceptionnel. lire Georges c'est comme quand on rentre en religion, comme dans un lieu sacré, on ne dit rien, on prend le temps de s'installer devant son écran, on se cale bien sur sa chaise, et on commence la lecture de ces mots, de ses mots à lui, qui au fur et à mesure qu'ils défilent sous nos yeux prennent un son particulier, un Ton particulier. Réservés aux "Initiés" que nous sommes, je me permets d'utiliser le mot "Initiés" car nous sommes ses amis, ce qu'il nous raconte sur le bruit, les parfums .....Nous le savons déjà, nous venons tous du méme creuset, du méme pays, voire de la méme ville.Seulement Voilâ , ce que nous raconte Georges, il n'y a que lui pour le dire comme il le dit... avec force et respect.. Telle une Noria!!! Cette semaine il a remonté en surface les godets des souvenirs de notre enfance. Bourricot que je suis va!!!! Amities a vous tous. jean claude

   
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