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yves CHARDON (loir et cher)

07/04/2006 17:55

Souvenirs, souvenirs, Jean-Claude HESTIN. Effectivement le docteur LEVY était du RUISSEAU (moi-aussi). A toi il t'a sauvé la vie, à moi il me l'a donnée puisqu'il m'a fait naître. Aprés le débarquement de 42,r evenu dans son quartier, il a été accueilli par toute la population (dixit ma mére, moi je ne suis né qu'en 44), d'autres anecdotes avec ce brave médecin qui nous servait d'alibi dans sa salle d'attente quand les crs ou gardes mobiles nous coursaient. Mais ça c'est une autre histoire.

 

ESMMA Photos de Classe

07/04/2006 14:02

Une quinzaine de nouvelles photos de classe en ligne aujourd'hui
il n'en reste qu'une ... centaine en attente
Merci de votre patience

 

Gil Arnold (92 COURBEVOIE)

07/04/2006 13:36

Salam Oualékoum... Hier soir sur Europe 1 dans l'émission de Ruquier il a été question du SAPINDUS qu'on trouverait maintenant dans certains commerces--- Les radios nous espionnent-elles ? Il y a déja longtemps que LEVY nous a éclairé sur le sujet-- et que nos anciens étaient en avance et qu'ESSMA est consulté par beaucoup...
ANITA j'ai un grand souvenir de Marcel lui aussi est de nous, comme a dit Bahbou. A plussss-

 

Jean-Claude Hestin 1940 (Thonon)

07/04/2006 13:19

A l'époque des bombardements, il y avait un homme d'exception qui faisait son métier de Médecin dans la clandestiné la plus totale, puisqu'il était Juif !.... Cet homme là m'a tout simplement sauvé la vie en me prodiguant ses soins... il s'agit du Docteur Lévy du Ruisseau.. je profite donc de la tribune d'Esmma pour lui rendre un vibrant hommage....

 

vinkler (lyon)

07/04/2006 10:50

Bonjour; J'ai eu un message de Marcelle Vuillemin me demandant des nouvelles d'une amie commune habitant Alger Plage avant 1962 : mon message m'a été retourné car l'adresse était erronée; Peut-elle me recontacter ? Merci

 

Jean Nogues-1940-bertezène-Alger (La Varenne Saint Hilaire)

07/04/2006 10:27

CASERNE DES DOUANES-BOMBARDEMENTS - Si nos parents étaient venus se réfugier à la Caserne des Douanes, c'est que cette construction carrée disposait de caves où nous pouvions nous réfugier en cas d'alerte... et non sous le tunnel des facs voisin.
Je vois citée la Salle Pierre Bordes, où je pense avoir suivi des aprés midis des JMF, j'ai du faire partie des spectacles cités par l'un d'entre nous... bien plus tard un topo sur "la guerre psychologique"... par le colonel Trinquier, je crois, mais c'est une autre histoire toujours d'actualité! ../..

 

Gérard SPINELLI (1949 ) (Hamma Belcourt)

07/04/2006 09:46

On me parlait auusi en réplique du débarquement allié, des exploits de la "grosse Bertha", canon au doux prénom de l'épouse de M. Krupp. Y avait il effectivement un tel canon au dessus d'Alger et a t il fonctionné?

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

07/04/2006 09:38

A Henri Shmitz, en relisant votre message sur le bas de la rue de l'Union, à ma maman (90 ans), elle se souvient qu'un Monsieur, qui habitait du coté de votre maison, est mort accidentellement, elle dit que ce monsieur travaillait aux CFA, et avait été écrasé entre deux wagons en voulant les accrocher. Avez-vous souvenir de cet évènement, et il y avait aussi deux frères qui habitaient cet immeuble dont un avait bidouillé un vélo et y avait ajouté un moteur, et il n'arrêtait pas de monter et descendre la rue pour s'essayer. Par la suite il avait acheté une moto allemande chez Molines, j'avais la même et on se voyait souvent pour parler moto. A bientôt Jeanjean

 

Layani André 46 (France 94220)

07/04/2006 00:38

Etant né en 46, les bombardements sur Alger ne m'ont donc pas laissé de souvenirs (merci bien!). Par contre, j'ai toujours en mémoire le bruit assourdissant des nombreuses schtroungas qui ont bercé nos nuits, en particulier, celle surnommée la nuit bleue. Et pourquoi bleue?
Le lendemain matin, c'etait la surprise. Mais qui c'est qui qui'a morflé??? Un coup, la voiture du voisin, une autre fois, la boulangerie Soriano, mechquine, il m'a fait de la peine, le pôvre, le fils Soriano, lui qui fut un de mes camarade de classe. Toujours dans les bruits, souvenez vous des concerts de casseroles, à celui qui tapait le plus fort. La Mama, quand elle a vu l'état de ses gamelles le lendemain, elle a failli attraper une attaque cardiaque. Bon, comme tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (comme l'a déjà remarqué l'Ami Jean Jean:"Heu-reu-se-ment il y a JeanJean, Jeannn Jeannnnn..." sur l'air de Findus SVP), parlons de choses plus pacifiques. Pas sifèques que ça mon fils.
Je me souviens d'un bal pour un 14 juillet, à la place Hoche, j'étais tout petiot, mais ce qui m'a profondément marqué, c'etait le patriotisme de tous les participants , qui, au moment de la Marseillaise se tenaient tous au garde- à -vous sans broncher le moindre mot. Trés Cocorico, ils étaient nos Parents, et nous-mêmes par la suite. J'en eus la chair de poule. Grace a D.... y avait pas encore la grippe aviaire. Salutations distingués. L.A
PS/suite à ma question concernant les nombreuses maisons dites tranversales, et au vu des reponses qui ont été faites, effectivement, secret d'Etat ce fut, et même très bien gardé. Cordialement.

 

Lucien Monjo 1930 (CARNON)

06/04/2006 23:04

Pour J Prat . Ma femme qui habitait l'immeuble de la centrale électrique du port se souvient très bien de l'explosion de ce cargo de munitions le "BJORKHANG". c'était le 16/7/1943. La déflagration fut énorme mais providentiellement, pas de victime dans leur immeuble. Seulement des fenêtres et des portes arrachées. Plus de détails sur le site:

 

Jacques Prat (1941) (Aix en Pce)

06/04/2006 20:51

Je naissais au printemps 41, donc autant vous dire que je n'ai aucun souvenir de cette période. Cependant j'ai toujours entendu ma mère raconter, avec beaucoup d'émotion dans la voix, l'épisode de l'explosion d'un pétrolier dans l'arrière port d'Alger. Nous étions au Champ de Manoeuvres et après l'explosion, mon lit d'enfant était couvert de débris de verre des fenêtres qui avaient volé en éclats. Je ne suis pas sûr que cela ait troublé mon sommeil (en tout cas ça n'a pas imprimé ma mémoire), mais ça a provoqué, paraît-il, un sacré branle-bas de combat dans la famille Prat. Il aurait, semble-t-il, continué à bruler pendant encore quelques jours après cet événement. Quelqu'un a-t-il plus d'explications sur le sujet ? était-ce fin 41 ou début 42 ? éclairez ma lanterne...

 

Didier Porot (Paris)

06/04/2006 19:17

Encore une question . Qui pourrait me dire comment et à partir de quand s'est effectuée la moblisation générale en Algérie après le debarquement anglo americain de novembre 1942

 

ANITA PAZ FILLE DE MARCEL ZELASCO (ALGER EL BIAR)

06/04/2006 17:58

Pour GIL ARNOLD, effectivement il s'agit bien de mon père Marcel Zélasco, nous habitions au balcon St Raphael au chemin Vidal à El Biar, il était carrossier de métier, ensuite mon père fabriquait des lits d'enfants, et des youp hala, malheureusement, il a du arrêter aux évènements d'Algerie, il a repris son métier en France, chose qui nous a tous sauvés. A bientôt Anita

 

MORA Francis (Alger 1948) (GENTILLY 94250 - FRANCE)

06/04/2006 16:58

Trés interressé par les bombardements d'Alger pendant la guerre. Pour alimenter la contribution, voilà ce que j'ai trouvé sur le net et de la mémoire de mon oncle. Le 9 novembre l'aviation allemande bombarde pour la première fois le port d'Alger. Il y aura nombreuses alertes sur la Capitale, en tout 22 bombardements entre cette date et juillet 1943. A noter que les gens du centre ville (rue Michelet, rue de Mulhouse, rue Valentin) se "planquent" sous le tunel des facs (encore en construction ?) lors des bombardements. Une bombe tombe le 22 novembre sur le dépot de chemin de fer, rue Alfred de Musset. Plusieurs bateaux sont coulés dans la rade et le port d'Alger. Qui pourrait nous donner d'autres détails sur la vie des gens à Alger à cette époque (ticket de rationnement, couvre feu, repas, etc.) ? D'autre part, je n'ai pas trouvé de plan d'Alger qui permet de retrouver rapidement le nom des rues cité par nos amis d'ESMMA avec un quadriallage du type A,B,C et 1,2,3. Le 12 avril, je penserai à vous, je fait partie du voyage à Alger avec Guy JALABERT, Je vous promet de voir sur place, s'il reste encore quelques cratères ! Salut à tous.

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel 2006)

06/04/2006 16:53

Voici,ce qui aurait pu etre un désastre (pacifique ?), s'il avait pu se réaliser !
C'eut été pire qu'un bombardement sur Alger !! Attention,l'adresse est longue, comme un jour sans Esmma!

 

Jacqueline (1948) (ROME)

06/04/2006 16:11

En réponse au souvenirs de Jean Nogès j’ajoute le témoignage de ma maman qui me parle des “balles traçantes” sur la baie d’Alger. La DCA faisait ainsi naître des feux d’artifice bien lugubres pour les habitants d’Alger. Avez-vous lu le nombre de victimes que les bombardements ont provoquées? 378 morts et 658 blessés dans la population algéroise, sans parler des victimes des autres villes Didjelli entre autres…je vous ai trouvé une image des feux de la DCA

et du bâtiment du XIX corps d’armée (des Alliés, I suppose), Place Bugeaud .
.
Pour la photo de la fête foraine, que Georges nous a signalée, Maman se souvient de la fête foraine de la Place du Gouvernement en ajoutant «il en fallait du courage!!». Enfin, une surprise toujours pour ma maman: Renée Audiber, de Radio Alger, dont le nom à la ville était Renée Ernst, était sa copine d’école et la tante de mes amis d’enfance. Ah mon Dieu que cet Esmma nous fait du bien!!! Sur Radio Alger, je me permettrais prochainement d’ajouter un petit chapitre concernant mon grand oncle René Devilliers (nom d’emprunt) qui y fit des «fredaines» car il était chansonnier.. J’y reviendrai car il a été aussi un acteur de cinéma et a fait partie de la distribution de Pépé le Moko et de Golgotha, deux chefs d’œuvre tournés dans notre bonne ville… Mais n’anticipons pas..

 

jean Brua (1934) (Nice)

06/04/2006 15:03

Aux bombardements d'Alger déjà cités, il faut ajouter celui du Gouvernement général, dont l'aile nord a été en partie détruite, et celui d'un immeuble des escaliers Lacépède (une quinzaine de morts parmi les locataires). Ces raids étaient le plus souvent l'œuvre de la Luftwaffe et dans une moindre mesure de l'aviation italienne, à partir de bases établies par l'Axe en Tunisie entre la fin 42 et la mi-43. En revanche, il semble improbable que les Italiens aient bombardé Alger en juin 40, comme le rapporte un message du Livre d'or. À cette date, les bombardiers italiens ne disposaient pas d'un rayon d'action suffisant pour opérer depuis leurs bases continentales ou insulaires. Et Mussolini n'avait pas de porte-avions. Tout au plus, un croiseur lourd de la classe Zara (12.000 t.) aurait-il pu lancer ses deux hydravions, mais avec une charge de bombes symbolique, et en prenant de gros risques lui-même.

 

Geneviève BORDIER 1942 (Alger / Gard)

06/04/2006 14:48

Et ouàlààà :!... on vous laisse seuls 2 ou 3 jours, et vinga rien que vous pondez des trucs pas croyables : immeubles fantômes...troupe de Radio-Alger, les bombardements chez Jean Noguès, et Odile de Lyon qui nous trouve une Mouna à...Lyon 8è, chez les frères Lumière !...Dans le temps c'était Place du Pont qu'on trouvait les bonnes surprises de là-bas...
Bon là je dis SSTOOOOP !... Salsifi !.... Non mais !... Bon alors en plus si le GDLLDB y'smé à nous trouver un immeuble fantôme ousk'on va ? hein ? déjà k'il fo se farcir tout s'kon a oublié que Georges tous les jours y nous z'en remet une pelle, non...cé plu possible du tout..du tout...Mes vieux neurones y s' font une java, pas bon ça !...
Moi les bombardements jeu'm souviens d'un immeuble en face de Barbave ou pas loin. Mesquine j'étais ssrira ( pitchoune k'ils disent dans le sud koâ).
Et pour la Mouna, chez nous on mettait pas d'oeuf ( j'ai chouffé ça en Espagne ces dernières années) mais seulement une (ou des) praline(s) roses, qu'elles t'en laissaient plein les doigts du rose !...
Hé hooo.... à propos les cailles vous faites chauffer la Mouna pour le piknik? Pas toutes ensembles hein!... ou alors je sens que le menu type va être :
anisette et kémia - soubressade sous toutes ses formes - Koka sous toutes ses formes ôsssi, et Mouna.... Pfffuufff, même pas vrai !... Rien que des tchialeff, comme d'hab !...

 

Jean Brua (1934) (Nice)

06/04/2006 14:34

La précieuse évocation, par Jacqueline Blanc et André Limoges, de la troupe de Radio Alger appelle un petit complément d'information à propos de son père fondateur, Alec Barthus. Ce fou de spectacle fut après la guerre l'ordonnateur du «Petit théâtre du jeudi», qui avait lieu chaque semaine (chaque quinzaine ?) à la Salle Pierre-Bordes (aujourd'hui Oum Kalsoum) avec le concours de comédiens, chanteurs et danseurs en herbe, dont une bonne part était fournie par la caserne voisine des Douanes. Nombre d'auteurs, compositeurs et chorégraphes amis de Barthus y collaboraient bénévolement. Ce fut le cas de mon père, Edmond Brua, qui fournit quelques saynètes (dans l'une d'elles, ma sœur aînée Josette jouait le rôle du Père Noël).
Pour revenir à la troupe de Radio-Alger, on rappellera qu'elle interpréta sur scène le drame d'Emmanuel Roblès: Montserrat. La pièce fut créée le même soir à Paris (Théâtre Montparnasse) et à Alger (Colisée) en 1948 et on peut dire sans chauvinisme que les comédiens algérois se montrèrent au moins à la hauteur de ceux de la capitale. Roblès lui-même devait confier à mon père que l'interprétation de Renée Audibert (dans le rôle de la mère) était celle qu'il préférait.

 

Marie-Claude Maurice, épouse Varlot (Pessac/33)

06/04/2006 14:28

Le bombardement Italien - Mes grands parents habitaient rue Fontaine bleue et la bombe, italienne, car décorée d'un drapeau italien, a détruit entièrement la maison où ils habitaient. Mon grand père qui avait refusé de descendre à la cave s'est retrouvé dans son lit, au rez de chaussée. Je me rappelle avoir fouillé les ruine pour retrouver ma poupée. Il n'en restait qu'un morceau de tissus bleu!
Cordialement - Marie-Claude

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel 2006)

06/04/2006 13:28

REPONSE POUR L'IMMEUBLE DEVASTE AU CENTRE D' ALGER.
Sur le site de la Médiathèque du Ministère de la Défense, deux photos de la Rue d'Isly.
Les adresses de ces photos :

et
Je ne comprends pas la légende : "Titre : Les effets d'un bombardement de l'aviation alliée sur Alger, dans la rue d'Isly. Référence :Terre 1-01- Date: 21 novembre 1942."
Le débarquement a eu lieu 8 Nov.1942. L'immeuble n'a certainement pas été " bombardé par les alliés"....

 

Gil ARNOLD (92400- Courbevoie)

06/04/2006 13:16

Jacqueline Je me souviens de la bombe rue horace Vernet et malgré un tirage de cheveux par ma mère nous sommes allés voir les dégats le matin--ANITA Il y avait un ZELASCO sur les hauteurs (j'ai oublié le nom de la rue) qui redressait les carrosseries de voiture en chantant à tue tete Nous allions admirer la façon d'enlever les bosses sur la tole tout à la main était-ce Marcel ? -Pour les petites annonces= J'ai une Photo de mon père au 9éme Zouaves mais de buste seulement- et pour toi Jeanjean une image de Ste RITA à Belcourt avec au dos la priére pour les causes perdues (c'est ecrit dessus l'image a touché la statue) A pluss je pars au Bois de Boulogne.... promener mon chien-----

 

Jean Noguès -1940 Alger-Berthezène (La Varenne Saint Hilaire)

06/04/2006 11:27

BOMBARDEMENTS. Un souvenir de prime jeunesse: je me souviens que nous avons du héberger quelque temps des parents les AZEMA qui habitaient dans la rue bordant le bas du jardin de l'Horloge prés de la Grande Poste. Une bombe étant, je pense, tombée sur leur immeuble, qui était proche de la rue Michelet. Certains d'entre vous ont eu peut être connaissance de cet impact.
Le souvenir des DCA sur le port et des projecteurs installés sur le haut du monument aux Morts... une pluie d'insectes noctures et les faisceaux à la recherche d'avions ennemis.
Sur les LEPINE, CASALET, VILLE D'ALGER, El Djezair mes traversées y compris la dernière, ont été plus calmes que cette nuit passée à Port Vendres, pendant la guerre le navire ne pouvant appareiller à cause de la menace de sous marins allemands. Je pense avoir assisté à l'inauguration de l'El Djezair. Mémoire, mémoire. Amitié et fraternité à tous.

 

Odile Schneider (La Redoute/Lyon)

06/04/2006 09:03

Un SCOOP à l'approche de Pâques: j'ai découvert, samedi dernier sur le marché de la place Antoine Courtois à Lyon 8 ème - place du château des frères Lumière- des MOUNAS faites "maison", avec l'oeuf dans sa coquille trônant sur leur sommet... comme lorsque nous étions enfants ! Je n'ai pu résister... et elle était délicieuse ! La commerçante (originaire de Sétif) n'avait pas de calentita, mais elle m'a promis qu'elle en cuisinerait pour ce samedi. AVIS aux gourmands et gourmandes de Lyon et des environs ... Bonne journée à toutes et à tous.

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel 2006)

06/04/2006 08:45

Melvin Shaffer,a aussi photographié toute sa campagne 39-45: L'A.F.N., l'Italie, le sud de la France et l'Allemagne.

Reportage sensationnel sur la Troupe de Radio-Alger: à la lecture des noms de ces artistes, toute notre vie culturelle défile dans notre mémoire. Quelle vie active et pleine de talent régnait à Alger. Toutefois, je suis bien attristé de lire, que de toute cette période si féconde, aucune trace d'enregistrement ne subsiste. Quel malheur. Je me permet de citer cette phrase, lue sur un site de Souvenirs: "L'Avenir appartient à ceux qui ont la mémoire longue". Alors,nous autres, avons notre avenir assuré. ("Ce qu'il fallait démontrer", aurait dit Mr Mas, prof de Math.)

 

marie de bab el oued

06/04/2006 08:21

pour "Ralfaille" NAVARRO : je ne dirai qu'un seul mot "BRAVO-pour-avoir- mis- ta- photo". LES PHOTOS, LES PHOTOS. Ca peut vous aider ......aussi. Bisous. marie

 

Anny MARCELLI/DAVERIO-1944 (marseille)

06/04/2006 08:08

Merci et bravo pour tes recherches GDLDB...........je n'ai pas connu cette époque, mais grâce à toi j'ai remonté le temps et j'ai imaginé mes grands-parents dans ce quartier.........une partie de ma famille habitait dans ce coin..........tu es un véritable GENIE dans tes recherches..........amitiés à tous

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

05/04/2006 23:47

Anita, "ma fille" tu sais trés bien que je ne sais pas aller ailleurs que sur es'mma, alors comment veux-tu que j'aille sur un site avec plein de trucs compliqués, pour voire le drapeau algerien "sur ton pere", mais j'ai ma petite idée la dessus. Tu sais pour les marocains MARCEL CERDAN a toujours était consideré comme l'un des leurs, et je pense, que vu la notoriété et le palmarès cycliste de ton père et du fait qu'il soit né à Belcourt, les Algériens le considèrent comme un des leurs. Quand ils citent les champions cyclistes de l'époque de ton père, ils citent toujours, Zaaf, Kebaili, Zelasco. Mais surtout ne te prends pas la tête , la où se trouve ton père, il ne doit pas y attacher beaucoup d'importance, mais ça doit tout de meme l'emm..... Bisous "ma fille" tu sais très bien que quand je ne serais plus là (le plus tard possible) tout l'album de photos de ton père te reviendra à toi seule, allez schloffen !!!jeanjean

 

Christian Ripoll 1936 (Alger)

05/04/2006 23:17

Georges, ta découverte est fabuleuse ! Et qq photos, dont tu devines le sujet, m'ont comblé de satisfaction, j'en avais mais loin d'être de cette qualité.
Les bombes sur Alger : je me souviens d'une sur le lycée Fromentin qui abritait alors l'état major allié. L'explosion s'est ressentie fortement dans un rayon d'un kilomètre au moins. C'était début 1943, mais je ne pourrai être plus précis. Georges, tu nous laisses pantois devant tes recherches et découvertes. Un grand merci

 

raphael navarro (1944) (nimes (gard))

05/04/2006 22:52

A l'attention de Marie de Bab El Oued et de Jacques Abbonato. C'est fait, j'ai installé ma photo, je vous remercie pour les instructions. J'invite tous les esmmaiens à le faire, pour eux, pour nous mais surtout pour Jacques qui se donne lui aussi beaucoup de mal. Ralphy

 

Pierre Povéda (35)

05/04/2006 22:28

En ce qui concerne les bombardements attribués aux Italiens, je me souviens que le tout premier eut lieu en Juin 1940, à l'entrée en guerre de l'Italie mussolinienne.

 

Jacques Prat (1941) (Alger - Aix en Pce)

05/04/2006 20:28

Intéressant, le site que tu nous as trouvé, Georges.
Qui peut nous dire où se trouve cette espéce de fête foraine que l'on a sur la photo :

... pour ma part je ne vois pas trop

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel 2006)

05/04/2006 20:18

J'espère que vous avez vu que ce site comporte beaucoup de photos,en voilà une pour les "Cafés Nizières". Merci à cet officier qui a fait de si beaux clichés pour raviver nos souvenirs d'Alger et d'Algérie !!
Oui, je ne le cache pas, j'en suis tout ému.

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel 2006)

05/04/2006 19:58

En ce qui concerne les bombardements Italo-Allemands du dès le 8 novembre 1942 à la fin de la Campagne de Tunisie sur Alger, je me souviens d'une bombe qui était tombée aux environs du Parc de Galland. Car le Perroquet y avait perdu ses plumes et était devenu à moitie fou comme les guenons voisines. Je me souviens visuellement d'un grand cratère laissé par une bombe dans un terrain vague à El-Biar, du bombardement du port et de ses alentours, du Hamma, (de l'école Fontaine-Bleue détruite), d'une autre qui avait endommagé un immeuble,
rue d'Isly. La photo est sur le net, quelque part. Mais surtout si vous le demanderez à Jacques Abbonato, il vous racontera un souvenir très personnel sur son quartier de la Marine . Mais souvenez-vous que Bône, elle, était bombardée bien plus sérieusement. Je vous ai déja raconté, ma joie d'enfant de m'etre assis aux commandes, à l'aérodrome de la Reghaia, d'un Messerschmitt-109 en bel état, prise de guerre. Je viens de trouver sur le net, un bien curieux site avec des photos d'Alger en 1943, prises par un officier allié. Regardez le tram, les soldats, et le "Un seul but,la Victoire." Et l'intérieur de l'appartement avec le téléphone à cadran !. Très émouvant, non ? Attention,cette adresse est longue !.

 

LLORENS Jeanjean (ALGER Belcourt les halles)

05/04/2006 19:17

Je me souviens que deux bombes sont tombées tout prés de la rue de l'union. Une rue Prevost paradol face au marché et l'autre un peu plus haut chez un bijoutier je crois. Les avions cherchaient à atteindre l'arsenal qui longeait la rue Alfred de musset, qui à vol d'oiseau se trouvait à I5O ou 2OO mètres de chez nous. ET plus tragique il y en eut un du coté de la Place du Gouvernement ou il y eut plusieurs morts dont un oncle à ma femme , il avait I4 Ans , et le petit frère de ma femme de 4 Mois, à la suite de l'explosion de la bombe il y eut une grande panique dans l'abri et la mémé qui tenait le bébé au bras a chuté et le petit est mort pietiné par la foule, je viens de regarder l'avis de décés il est daté du 2O/7/43 Stop. jeanjean

 

Jean-Francois Giuliani (New York City, USA)

05/04/2006 18:45

Didier Porot: Après un bombardement d'Alger pendant l'hiver de 1943, j'ai retrouvé sur mon balcon en sortant de l'abri ou nous avions passé la nuit, un fragment de bombe sur lequel on pouvait distinguer le drapeau italien, ce qui confirme bien les craintes de Jacqueline. (comme tu le sais, j'habitais dans l'immeuble Algeria dont les caves, garnies de paillasses et de couvertures (chacun les siennes!), servaient de refuge aux habitants de l'immeuble dès que l'alerte sonnait et jusqu'à l'annonce de fin d'alerte soit une dizaine de fois en 43. Petit détail: le fragment de bombe était encore tout chaud! Mais je ne crois pas que la bombe en question soit tombée directement sur notre quartier. Jean-Francois Giuliani (38)

 

ANITA PAZ FILLE DE MARCEL ZELASCO (ALGER EL BIAR)

05/04/2006 18:21

Jean jean pourquoi le drapeau algerien flotte au dessus du palmares des cyclistes? Si mon père voyait ca il se retournerait dans sa tombe. Bisous anita.

 

ANITA PAZ FILLE DE MARCEL ZELASCO (ALGER EL BIAR)

05/04/2006 18:13

Je suis née le 20/03/50 je recherche des photos de classe de la maternelle d'El Biar et de l'école Centrale des filles d'El Biar. ANITA PAZ née Zelasco. MERCI

 

PAZ ZELASCO ANITA (ALGER EL BIAR)

05/04/2006 18:08

Merci à M. Lévy Georges, pour la photo de mon père avec Fernandel. Je remercie aussi M. Llorens JEAN JEAN et lui signale que le peu de photos que je posséde sont tombées dans ma main par pur hasard. Aussi je suis à sa disposition pour en avoir le plus possible. D'autre part M. LLorens, je constate que vous êtes très connu sur le site. A bientôt. ANITA

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

05/04/2006 16:28

Pour Raphaël Navarro : ah! c'est pas Marie qui répond... mais je crois que c'est pareil puisque c'est pour dire comment c'est qu'on ajoute une photo dans l'annuaire. Alors, ouala : 1 - on clique sur le loupe à droite de son nom, 2 - on fournit son mot de passe (ou ben on clique sur "J'ai oublié mon mot de passe" et on répond à la question si on a une tête d'étourneau qui fait qu'on l'a oublié), 3 - on clique sur le petit point devant l'option "Gérer mes données" et on valide, 4 - on clique sur le bouton "Modifier", 5 - sur la ligne du libellé "Photo", on clique sur le lien "Ajouter", 6 - après quoi il y a juste à choisir la photo là ousqu'elle est stockée et valider une dernière fois. An-ten-tion : on demande une photo d'époque, notre trombine actuelle n'intéressant personne, a priori... Ce serait bien si tout le monde en faisait autant : Marie a été reconnue grâce à la photo qu'elle avait déposée.

 

Jacqueline (1948) (ROME :>()

05/04/2006 15:53

Je viens d’écrire à un Esmmaien que notre site est formidable… Banal n’est ce pas ? J’ai eu 3 messages après le petit mot que mon cousin Claude a voulu passer sur la rue de l’Union sans compter les témoignages sur le Livre d’or: les reconstitutions de la rue mériteraient qu’on leur consacre un petit écran. C’est ça Esmma,: ça vous remue les méninges et le cœur. En réponse à Didier Porot, un des bombardements eut lieu dans mon quartier, rue Horace Vernet, en face de l’Ecole Molbert. Maman m’a raconté que la bombe avait détruit la cage d’escalier où de pauvres gens se trouvaient. C’était l’hiver 1943, il semble même que leurs auteurs étaient des Italiens. la honte !.. D’ailleurs saviez vous que notre belle ville avait reçu la croix de guerre 39/45 ? Allez voir à . D’ailleurs il faudrait que nous disions tout ce qu’Alger a été pendant le dernier conflit mondial, son importance surtout pour la France. Elle en était la capitale, puisque c’est d’Alger qu’est repartie la conquête du sol français. Ne l’oublions pas! Mon père était un aviateur terré au Maroc, en attendant de foncer, quelques 3 ans après la défaite, pour la campagne de Provence. Qu’on se le dise !!! Georges, à vous de compléter et une petite pensée pour mes ancêtres pour le jour de Pessah.

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel 2006)

05/04/2006 12:42

Une phto de Marcel Zelasco, avec...... Fernandel,venu tourner au Maroc, Ali-Baba et le 40 Voleurs !!!!

 

didier porot (75002 Paris)

05/04/2006 12:35

Qui pourrait me dire (pour un bouquin que j'ecris) quand ont eu lieu des bombardements sur Alger. Je sais deja que c'est en 1943 mais à quels moments de l'année et dans quelles parties de la ville? Merci d'avance

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel 2006)

05/04/2006 12:33

Sur le net un des sites,relatant le brillant palmares de Marcel Zélasco:

mais,pourquoi,au dessus de son nom,flotte-t-il le drapeau Algérien ?? Mais en général sur le sport en Algérie d'avant 1962,le site de l'Algérianiste: Tony Arbona et les reportages sportifs du dimanche:

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

05/04/2006 11:53

A Jacqueline de Rome, merci de l'évocation de la rue de l'Union, c'était une belle petite rue de quartier, ou presque tous les commerces y étaient. Je me rappelle bien du droguiste en face du I4 c'etait un trés grand monsieur avec une blouse grise et toujours un béret noir sur le tête et je crois qu'il fumait la pipe. Un jour il a vu rentrer dans le magasin un petit vieux qui lui a demandé un produit pour tuer les bêtes dans les armoires (mites) et il lui a remis un sachet de boules de naphtaline environ 2OO grammes, et le brave papy tous les matins de la semaine revenait acheter son petit paquet de boules, et ce pendant plusieurs jours, et un beau matin le brave droguiste lui a demandé ce qu'il faisait avec toutes ces boules, et le papy de lui répondre: c'est que je ne les touche pas à tous les coups, pourtant je vise bien. Je crois que les mites n'avaient pas de mourron à se faire. Ah ce Jeanjean, des qu'il va mieux ça recommence bisous Jeanjean

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

04/04/2006 20:03

Mde Paz, comment voulez-vous des photos de Marcel, et à quel âge, je dois en avoir une bonne centaine dans ma collection, moins celle que vous ne m'avez jamais rendue, petite chippie. Tu en as mis du temps a venir sur Es'mma, tu verras tu y seras comme là-bas, ça je te l'assure, ici tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Gros bisous "ma fille" à bientôt, et tu verras tu ne seras pas déçue, Jeanjean

 

Anita Paz fille de Marcel Zelasco (Alger El Biar)

04/04/2006 18:58

Je suis la fille de Zelasco Marcel si vous avez connu mon père, je serais heureuse de recevoir des photos. Merci

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel 2006)

04/04/2006 18:15

Dans une semaine, où qu'ils soient, les descendants des Hébreux célèbreront leur libération et la traversée de la Mer Rouge, pour arriver au pays de Canaan. La géologie sous-marine a expliqué l'assèchement provisoire dans la région des Lacs Amers d'Egypte, suite à une faille causée par un tremblement de terre. Dans leur voyage précipité, le pain confectionné et non levé par absence de levain, reste un symbole de la sortie d'Egypte. En souvenir, nous mangeons de la galette, de farine et d'eau, sans levure. En Algérie, elle était de forme ronde, plate,et percée d'alvéoles décoratives. Traditionnellement sortait des fours modernes de la Société Biton. C'était le régal de notre enfance: la couvrir de beurre, de confiture, et la tremper dans le bol de lait chaud. Pour adoucir le palais, était ajouté aussi à la pate des extraits d'orange. A cette époque, la famille et les amis de Métropole venaient se réunir autour de longues tables. Le chef de famille lisait alors la Haggadah, l'histoire de cet exode, chaque année d'une actualité plus frappante. Mais loin des considérations philosophiques des adultes sérieux, nous les enfants qui siégions autour d'une petite table, à part, en profitions pour chahuter, et rire sous les regards attendris des parents qui se souvenaient à leur tour de leur enfance. Nous dégustions des espèces de boules dodues et molles composées de farine de galette, de graisse d'oie, et herbes fines, à la mode alsacienne ou locale, qui étaient cuites dans un consommé de volaille, et des artichauts farcis. Mais nous attendions la fameuse crème au chocolat, qui trouvait toujours le chemin de nos chemises blanches. Une chaise vide, un couvert complet, attendait suivant la tradition, l'étranger qui sonnerait à notre porte. Après 1962, ce fut une fois encore la dispersion biblique. Les familles éloignées, plongées dans les soucis, étaient isolées, mais sortant les vieilles Hagaddahs d'Alger, lurent les mêmes phrases d'espoir et d'amour pour la génération montante.

 

raphael navarro (1944) (nims (gard))

04/04/2006 13:05

Elle nous demande des photos laaziz (pardon pour l'orthographe). On ne connait ni son nom, ni son année de naissance, ni son adresse. Ni son e mail.........AH BA BA BA
Mais qui c'est celle-là ? Bon "Marie de Bab el Oued" je te taquine of course...............
A vrai dire j'aimerais savoir comment tu as fait pour joindre une photo sur l'annuaire PN.
Bises à tous. Ralphy

 

LLORENS Jeanjean (ALGER Belcourt les halles)

04/04/2006 12:38

Salut, j'ai eu une peur bleue, en voyant mon message disparaitre, et j'ai passé une nuit horrible, resultat, un double piqure dans le therma, je croyais avoir faché un ou une esmmaien avec mes histoires tordues. Je vous promets de vous la raconter dès que je pourrai me lever. A très bientôt, ouf!!!!!! Jeanjean

 

ES'MMA BOITAHOUTY

04/04/2006 10:11

Nous venons de nous apercevoir que le Livre d'Or d'Es'mma avait probablement traversé un orage électro-magnétique dû à la concentration d'un nombre anormalement élevé de poissons d'Avril. Certains messages ont pu être perdus. On s'excuse auprès de leurs auteurs, en particulier de Jeanjean, dont on a pu récupérer une bouteille à la mer (en fait une poire à lavement) avec un message de protestation. N'hésitez pas à renvoyer au cas où votre message serait passé à l'as.

 

marie de bab el oued

03/04/2006 20:20

Pour GIL ARNOLD : quand je demande qu'il y ait plus de photos dans le répertoire, je parle de mettre des photos de l'époque bien sûr ! Moi g mis ma photo à 12 ans ! Et on m'a reconnue et tchoc .....

 

Pierre Povéda (35)

03/04/2006 19:06

N'y avait-il pas dans la rue de l'Union une société "Rebaud fils aîné" qui fabriquait un apéritif à base d'écorce d'orange? Le père de mon copain Charly Salomon y travaillait: il ramenait chez lui des tonnes d'oranges pelées (c'était le sous-produit...) dont tout l'immeuble bénéficiait.

 

Jacqueline (1948) (Rome)

03/04/2006 16:39

Oh purée, j'avais pas fini..
«Claude, Claude, tu te souviens?». Quelle émotion… Je finis le tour de ma rue de l’Union avec les bains publics, juste en bas de chez nous. Et oui, il n’y avait pas de salle de bains dans les maisons de l’année 30/40 et on y allait tous en famille». Peut être que ce texte évoquera quelques souvenirs..

 

jacqueline (1948) (ROme)

03/04/2006 16:37

Pour Jeanjean ..et les autres Belcourtois, un texte préparé par mon cousin Claude sur «sa rue» : «Le quartier fut rénové dans les années 30. Aux maisons modestes, que décrivait Albert Camus, né justement là, ont succédé des immeubles «de rapport». Nous habitions au numéro 14 de la rue de l’Union, au second étage. Au dessus de chez nous habitait, chez sa nièce, la maman de Camus: c’était une petite dame toujours habillée de noir, toute menue, qui s’exprimait avec difficulté en français. Au coin de la rue il y avait un café qui s’animait au moment des élections. Suivait la Boulangerie Balaguerre où ma mère apportait les grandes plaques à enfourner, remplies de saveurs méditerranéennes, et quel parfum lorsque nous les rapportions à la maison, il montait avec nous les deux étages! C’était l’écorce d’orange qu’elle faisait sécher et dont elle parfumait beaucoup de plats, entre autres le riz au lait ou la soupe de poisson.. Après l’épicerie du Moutchou, le cordonnier, le droguiste où maman nous envoyait chercher «le cristo», en fait les cristaux de savon pour la lessive..Il n’y avait pas encore Bonus ou Persil.. On achetait au détail comme les petites boules bleues.. pour blanchir le linge.. Un liquoriste, la maison Tores, nous fournissait le vin à la tireuse comme on disait.lui aussi donc au détail …Un grand édifice abritait la société Tamzali qui produisait de l’huile. Est-ce sa femme qui a écrit un livre de recettes que j’ai vu un jour en librairie à Nice? «Recette par Mme Tamzali» Mystère ? En continuant: un cinéma, l’Alcazar, où nous allions avec mon père si friand de cinéma et nous attendions les actualités ..puisque bien sur la télé n’existait pas... Le marché quotidien, un marchand de beignets, de zalabias, de makrouds. Maintenant que je vous parle du tapissier décorateur, De Felice. Il avait une petite fille qui partageait nos jeux dans notre rue. 60 ans après, je l’ai revue à un Congrès de dentistes. C’est elle qui m’a reconnu en me criant « Cla

 

raphael navarro (1944) (nimes (gard))

03/04/2006 16:31

Georges Lévy vient de parler de Costamarini. Vous devez certainement vous souvenir chers amis du lycée Gautier, de sa spécialité. Lorsqu'il écrivait au tableau et que nous bavardions, il se retournait à la vitesse de l'éclair et son morceau de craie atteignait toujours l'un des protagonistes. Il visait toujours la tête. L'expression " Attention les yeux" était la plus appropriée, lorsque nous nous dissipions.

 

Henri Schmitz (Alger/Genève)

03/04/2006 15:26

Mon cher Georges, J'ai habité de 1946 à 1954 11, rue de l'Union. Ma grand mère Schmitz y était concierge à cette même période. Les deux appartements étaient en vis à vis au rez de chaussé. En face il y avait effectivement un bain Maure, à droite face à l'entrée il y avait une droguerie tenue par M.Petit, sur la gauche un cordonnier M.Ferrer, puis une épicerie Mme.Ferrer. Au bout de la rue, il y avait une place (Jeanne d'Arc), vers le bas de la rue se trouvait la boulangerie / pâtisserie Vincent Montiel qui avait épousé Rosalie, la fille du cordonnier et de l'épicière. Je me souviens bien d'un cinéma en face du marché, mais ce cinéma était le Ritz (peut être que le nom avait changé). Mon père est décédé en 1951 à cette adresse (suite à un accident). Je lis vos messages presque tous les jours, et vous me surprenez par votre érudition et votre mémoire. Je vous remercie pour tout, et je remercie aussi ce site « ES’MMA » pour ces agréables instants passés en compagnie de tous ces gens formidables qui font revivre cette formidable époque que nous avons vécu sur cette terre d’Algérie qui nous manque tant. Mes amitiés à vous tous.

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel (2006))

03/04/2006 14:28

A Jean-Jean,qui a bien connu la rue de l'Union, à Belcourt: connaissez-vous un monsieur Feménias qui était concierge au 11 de cette meme rue? Cette rue de l'Union, au si beau nom est célébrée par Albert Camus dans son livre le Premier Homme. Joseph, c'est lui en fait, qui dit:
"Nous allions souvent au cinéma "Alcazar", rue de l'Union. Un soir, notre bande arriva au cinéma, mais il ne restait plus de places assises. Nous nous tenions près des toilettes, quand une dame en sortit. Un copain mal intentionné lui fit une "olive". La dame se retourna et envoya une gifle magistrale, devinez à qui? A ce pauvre Albert, qui se demanda ce qui lui arrivait. Il a toujours pensé que c'était moi l'auteur de ce vilain geste: "C'est toi qui fait le c... et c'est moi qui prends les gnons".

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel (2006))

03/04/2006 13:41

Je n'ai pas qu'aimé les chewin-gum américains et leurs erzats mal copiés. Durant mes études studieuses, mon palais avait aussi découvert la saveur de l'encre bleue et du papier brouillon, macérés et machés par de jeunes molaires et généralement pendant les cours d'Anglais. Une langue très vivante qui salivait la pâte à papier de chez Soubiron. Donc prenez une règle en bois de préférence, et disposez la en croix sur un crayon,bien à plat sur votre pupitre. Posez délicatement sur une extrêmité du papier maché de la grosseur d'une noisette, et donnez un coup sec du plat de la main sur le côté libre et vous obtiendrez au plafond de la classe une belle étoile bleutée. Un perfectionnement consistait à découper un petit pantin, l'accrocher à un fil à la boule fraiche, qui propulsée décorera la classe d'un attrait supplémentaire. Quelquefois, moi aussi j'étais projeté, mais hors de la classe vers la salle de permanence. Là, le pion de garde, Costamarini, du haut de son estrade, tout en lisant son journal,
surveillait les mauvaises têtes à travers une déchirure de sa gazette. Une invention digne du Concours Lépine. Ce cours d'Anglais, très vivant, était transformé en cours de balistique, accompagné de cris d'animaux divers.
Je tairai le nom de ce souffre-douleur, car il est connu de tous les gamins de Gautier. J'espère seulement que la Poste de l'Etre suprème ne fera pas suivre au Ciel ces carnets d'heures de colle pour m'y mettre au chaud en... permanence.

 

Joseph Baumel (Alger - Paris)

03/04/2006 13:24

Renseignements SVP !! Bonjour compatriotes,
Je n'avais que 9 ans quand nous sommes partis de ce beau Pays qu'était le notre. Mes souvenirs sont très confus et afin de les raviver, j'ai besoin de vous. J'habitais avec mes parents rue Jean RAMEAU de 1960 à 62 et ne me souviens plus quelle école primaire ( Garçons et Filles ) j'ai pu fréquenter à cette époque.
Merci d'avance de me communiquer éventuellement celles qui auraient pu desservir cette rue, afin de consulter les photos de classe et peut-être m'y retrouver.. Bien cordialement. JOSEPH.

REPONSE : un début de réponse, Joseph. Nous avons un Baumel dans des photos de classe de l'école Lavigerie... est-ce la bonne ? nos Sherlok Esmmaiens ne tarderont pas à te renseigner...

 

Jacqueline (1948) (Rome)

03/04/2006 12:08

Jean Jean j’y suis allée en septembre dans ta rue de l’Union… Ma tante habitait au 12. j’ai fait quelques photos de la rue que je t’envoie sur ton adresse mel perso. Tu y verras l’entrée des bains maures, comme avant-, pareil. L’Alcazar par contre il est en mauvais état… dommage.. J’ai fait aussi d’autres photos d’Alger que peut être un jour vous verrez sur Esmma..a savoir….

 

Geneviève BORDIER 1942 (Alger / Gard)

03/04/2006 11:57

Salut à tous, j'arrive !... je trouve que vous écrivez trop, je n'arrive jamais à tout lire.
Donc : café Nizière, chewing -gum Globbo, j'avais tout oublié, mais je me les rappelle maintenant. Merci Es'mma !.
L'argenterie de Jeanjean : Lady X attaque fort : "ce n'est que du métal argenté". Mais ma chère toutes les managères dites " argenterie" sont en métal argenté. Le tout est de savoir quel pourcentage d'argent il y a (les poinçons sont des indications précieuses). Il y a les ménagères que tu nettoies trois fois et tu vois arriver le métal gris dessous. Il y en a d'autres qu'à la fin du repas, tu as mal à la main de porter le couteau!. C'est ainsi. Donc Jeanjean a raison... et comme disait ma mère lorsqu'elle voulait nous séparer, mon frère et moi, après une dispute : et toi tu n'as pas tort !....
Pour les cabanons de Sidi-Ferruch, kifkif... on va jouer les normands. Je parle bien de la plage Est, celle qui était côté vivier, l'autre la plage "Ouest" étant appelée Moretti (j'étais en classe avec Anne-Marie Moretti à l'école d'éducatrices spécialisée). Bien obligée de jouer la normande, en ce sens que je sais très bien que le cabanon de la famille Segond ( avec d'autres) avait été rasé, et que je séjournais dans une villa érigée en ses lieux et places. Disons alors qu'il devait sûrrement rester quelques cabanons, dont je n'ai plus le souvenir. ok ?. Et pardon pour ce trou de mémoire.
Je pense aussi à ceux qui sont entrain de faire leurs valises pour partir à Alger. J'ai une pensée pour eux, car je devais être du voyage. Ce n'est que partie remise . Mais au retour entention !... On veut tout savoir !....
Pour le 1er avril, je trouve que vous avez été timides. Je pensais que cela éveillerai ses souvenirs de poissons pendus par un fil dans le dos, ou les blagues que l'on faisait au téléphone. Maintenant avec le numérique et l'affichage des appels, on ne peut plus se le permettre.

 

Jean-Louis Jacquemin (1938) (Poitiers/alger)

03/04/2006 11:48

J'ai bien entendu immédiatement répondu à Ahmed Bahbou, dernier fils , pas encore connu de moi (il est né en 1965) de mon cher Mohamed Bahbou dont je parle (et parlerai) à différents endroits du site. Son message m'a beaucoup touché. Nous nous sommes longuement parlé au téléphone et il m'a donné de bonnes nouvelles de sa Mère (80 ans passés) et du reste de sa famille dont je reste très proche. Ils m'ont invité chaleureusement à leur rendre visite à Alger. Mohamed était venu me voir peu de mois avant sa mort (il m'avait caché être aussi atteint) dans les années 90 et nous avions retrouvé avec beaucoup d'émotion tous nos souvenirs et toute la force d'une amitié fraternelle que rien, pas même la séparation, n'avait jamais altérée. Ce que nous nous sommes dit pendant ces trois jours, ne regarde que nous. Il portait à mon Père (qui effectivement le considérait comme un fils et l'avait formé) un véritable culte. Mohamed Bahbou était un juste et un homme de bien. C'était un familier de la Maison, comme nous aimions, avec mon Père, aller de temps en temps, déjeuner dans sa famille dont il était, à juste titre, fier. Souvenirs d'une Algérie et d'un Temps qui ne ressemblent pas à l'image qu'on a essayé d'imposer, y compris de ce côté de l'eau. Mais qu'importe. Seuls le coeur des hommes et le souvenir des hommes sont importants. JLJ

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

03/04/2006 11:28

A René Pistoresi, inventeur du chouingom, moi j'ai fait pire, à ma retraite j'ai acheté cette maison ou je vis actuellement, et derriere il y a un petit jardin, j'y ai planté un poirier (passe-crassane) et comme j'ai toujours travaillé dans les halles et que j'ai vu et gouté pas mal de fruits et legumes dits "hybrides" j'ai adjoint à ce poirier un greffon d'une plante verte de ma femme qui n'est rien d'autre qu'un caoutchouc, et qui me monte jusqu'au plafond. Donc pendant cinq ans ce poirier je les chouchouté comme c'est pas possible, mon frère, et au mois de Mars, une surprise terrible de bon matin il y avait sur une branche un fruit merveilleux d'un marron joli comme tout et la tige noire comme du reglisse, et en m'approchant j'ai vu une belle poire à lavement. Je vous ai bien eus hein? Mais je n'ai pas pu résister au plaisir de vous la raconter, surtout Monsieur G. Lévy ne me grondez pas vous qui êtes expert en tout, Salout à tous. Yves surtout ne me sensure pas. Jeanjean
REPONSE: Jeanjean, Jeanjean, vraiment... A votre âge... On va vous mettre dans la rubrique de "nos inventeurs", ça sera bien fait !

 

Renée Pistoresi (Amizet)1944 (aleria (corse))

03/04/2006 10:57

Certains d'entre vous ont évoqué derniérement les chewing gum de notre enfance (fleurant les produits chimiques); moi qui ai eu la chance de passer de nombreuses vacances dans la magnifique forêt de Kabylie j'en ai connu de bien différents; en effet mon frère recueillait patiemment avec la pointe de son canif de petites boulettes de latex suintant sous les feuilles des chardons qui poussaient dans les clairières; nous les mâchonnions en y ajoutant quelques feuilles de menthe sauvage récoltées à la source la plus proche et nous avions ainsi inventé le premier chewing gum "bio". Amitiés, Renée

 

Gil de Courbevoie (Alger/Courbevoie)

03/04/2006 10:21

Pour J.F. GIULIANI -Toubiana a contacté mon ami a Washington il pourra te donner des détails sur leur rencontre- Tu peux aussi l'appeler directement pour comparer tes recettes et autres (il a été pendant prés de trente ans le trésorier de l'ambassade) --Pour BAHBOU AHMED ABDELAZIZ on ne peut oublier et ce site (notre site) est fait des souvenirs de TOUS, les tiens en font partie, merci d'y être rentré--- Francine POVEDA Merci mais j'ai les coordonnés de Lucien... et de bien d'autres du quartier Clauzel---Amitiés à vous tous BON VOYAGE aux Es'maiens sur le départ avec YJ...(mci pour la réponse sur Vallin )

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (Alger belcourt)

03/04/2006 09:35

Salut, plus têtu que moi tu meurs, j'ai lu tous vos messages sur l'usine Lafarge, alors voilà pour ceux que cela interesse. Sur le livre "Alger de ma jeunesse I95O-I962", à la page I84 il y a une grande photo pleine page de l'usine Lafarge, sûrement prise d'avion. En plus elle est super bien réussie. Je ne sais pas si on a le droit de faire des photocopies, de toute façon je ne saurais pas vous l'envoyer, je suis encore trop novice en informatique, mes seules connaissances se limitent à es'mma livre d'or et cela suffit à mon bonheur, j'en profite pour renouveler mes remerciements à la Personne qui m'a expédié un gentil message hier soir, j'espère que ma réponse ne l'a pas trop accaparée. Salout et dinero JeanJean

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

02/04/2006 20:15

Salam... Pour les photos OK, j'ai déja pas mal de demandes comme dab. je fais au mieux. Pour le vent... ça ??? on soufflera tous ensemble en direction de la France, on va vous faire un coup de sirocco, soisoi. Bonne soirée, Yves

 

Jean-Francois Giuliani (38) (new york, etats unis d'amerique)

02/04/2006 19:53

Bon, une fois de plus, la preuve: Es'mma est une source essentielle et incontournable pour nos souvenirs! Merci à tous ceux qui m'ont envoyé des details sur les cimenteries Lafarge et en remettant les fragments ensemble, j'ai appris tout ce que je voulais savoir. Merci Denise Porteilla, Raphaël Navarro, Yves Jalabert, Jean Claude Hestin et en tête du peloton Geroges Lévy et Pierre Poveda qui ont recréé pour moi l'atmosphère même de ce lieu si important pour moi et pourtant inconnu.. mon père y était directeur commercial au début des années 40 mais il est mort très jeune et n'a pas eu le temps de me mener voir "son" usine! Alors depuis je fantasme. Je pense que le panneau "Lafarge" dont je souviens du côté d'Hussein Dey était une réclame.. à six ans, il est un peu tôt pour débrouiller l'echeveau...
Bonne nouvelle, je n'em..plus personne avec mes histoires de recettes de mouna car j'ai retrouvé "la Cuisine Pied Noir" d'Irène et Lucienne Karsenty dans mes archives et hop, p.212, mouna et page 242, Geneviève, barbouche qui est un "couscous aux tripes"! Je vais quand même essayer de contacter Tubiana car d'abord qu'il est un frère qui habite le meme pays que moi et deuxio, en echange de soubressade, j'ai quelques détails sur son aieul William qui, né à Alger, fut une basse -baryton célèbre au début du 20eme siecle.
Je reviendrai sur Polène et Tonton Bibi et sur "les trois Baudets", Pierre Jean Vaillard habitait mon immeuble, l'Algeria, et je voyais souvent dans l'ascenseur, Christian Vedel et Georges Bernardet mais je vais pas monopoliser ce site et m'impose un arrêt -repos. Salut à tous, Jean Francois Giuliani (38)

 

LLORENS Jeanjean (ALGER Belcourt les halles)

02/04/2006 19:48

Voila comme tu retournes au bled ce mois ci, on ne sait jamais, à Belcourt j'habitais au 22 rue de l'Union, c'est à coté du marché et presque en face du cinéma Alcazar, si tu as l'occasion de passer par là fais moi une belle photo. Quel dommage que j'ai le coeur en vrac, sinon j'aurais pu être du voyage. Bon voyage, a bientot, Jeanjean

 

Layani andré 46 (France 94220)

02/04/2006 17:18

Salut à toi Yves, n'oublie pas de prendre une chambre à air ,tu la degonfles à fond. Quand tu s'ras au bord de la mer, là-bas, tu la regonfles au maxi, comme çà, à la prochaine reunion d'Es'mma, on pourra sniffer l'air du pays. A tous les participants,un bon voyage et séjour. Mange pas trop. A bientot.A.L

 

POVEDA fRANCINE (1942) (Six-Fours-les Plages (83))

02/04/2006 15:57

Pour Gil Arnold. Lucien Poveda demeure à Angers, il est en contact avec un de tes frères, je suis la veuve de Paul le frère de Lucien, si tu veux son adresse et son numéro de téléphone, contacte moi. A bientôt et amitiés. Francine

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

02/04/2006 10:09

Salut Jeanjean et tous les autres... tu fais essprès d'habiter le 66, rien que pour pas je viens... moi j'habite dans le nord.. le pôv, et rien qui pleut. Merci quand même pour ton invit. et je savais que tu ne te dégonflerais pas. Je saluerai ton quartier, Belcourt, de ta part, je vais à Alger du 12 au 17, on est 52. Bon dimanche. Yves

 

Pierre Povéda (35)

02/04/2006 09:56

Non, Gil, je n'ai pas de cousin Lucien Povéda ni à Clauzel ni ailleurs. D'ailleurs toute ma famille homonyme se situait entre Belcourt et le Hamma. Désolé, bon dimanche quand même en dégustant par l'imagination les oreillettes de madame Jeanjean.

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

02/04/2006 00:32

Salut à tous, un pied-noir ça ne se degonfle jamais, : Llorens Jeanjean 3 rue des Alberes, 66430 Bompas. Chiche qu'y en a qui vont venir, à bon entendeur salut!!!!! Les oreillettes elles étaient bonnes, mais la Viviane elle en a fait un panier, comme on faisait la-bas, et les voisins ils se sont régalés, si ils aiment les odeurs de là-bas, avec nous ils sont gâtés, loubia, chorba, pilotesse, couscous, plus les et cetera, je les bien dressés, demain c'est les mounas, elle a dejà preparé la pâte, et pour la faire bien monter elle a mis un caleçon dessus, elle est pas belle la vie? ça c'est des femmes en or et voila cinquante que ça dure, quand on s'est connu je l'ai tout de suite mise au parfum, je lui ai dit : si tu aimes les coups et la misère, avec moi tu seras heureuse, et voila le résultat Allez schloffen, et faites de beaux rêves. Je crois qu'aujourd'hui vous avez eu votre compte de tchaleff. Salout et dinero Jeanjean

 

souad (nantes)

01/04/2006 23:22

Bonjour tous le monde .Une revenante,faute de temps helas. Les caramels "Fausta",vous connaissez? Native de l'année 66, on raffolait de ces gros caramels qui existaient meme aux fruits et qui collaient aux dents hummmm.

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

01/04/2006 20:19

Hello, hello, Pour Norbert Vallin, qui travaillait au ciment Lafarge à la Pointe Pescade, c'est de ma famille, mais ne me demandez pas par ou??? il venait souvent chez nous à la maison on s'embrassait comme du bon pain, je l'ai revu, il y a qq années, lors du décés du tante commune, Lucienne Llorens, il habite le midi, je dois avoir son adresse quelque part. Voila, sur ce, Jeanjean ty aurais pu trouver une autre blague... j'suis OK, pour venir taper l'anisette et les oreillettes, chiche que tu donnes ton adresse sur Esmma...!! PAS CHICHE....!!! Yves

 

Gil ARNOLD (Alger 91- Courbevoie 92)

01/04/2006 18:37

Jean Francois bien sûr c'était une blague, j'ai fait le voyage avec AMTRAK c'est un peu long--- Gérard Toubiana a déjà phoné à mon ami et rectification il fait lui même la soubressade et il a filé la recette a Toubiana, un PN d'Alabama depuis 66----Jean-Jean la mort de tes os ! Je t ai envoyé un courrier et j'ai eu peur d'avoir gaspillé un timbre pour rien---LAYANI a raison, reste avec nous et change la queue de persil qui trouble tes neurones---Marie de BEO : couillon de la lune c'est bien une expression d'ché nous, quant au photos sur le répertoire je crois que nous avons tous bien changé durant toutes ces années---excepté Jeanjean toujours aussi beau que quand il était petit (12 mois/1an)-------Mister Georges il y avait à Clauzel un Norbert VALLIN rencontré un jour alors que je travaillait à l'UIA Maison Carrée, il m'avait dit être au ciment Lafarge .. CE nom t'évoque-t-il quelque chose ?
Pierre POVEDA es-tu parent avec Lucien qui habitait rue Clauzel ? Quel questionnaire je m'arrête là---Salut à tous--

 

Toson (Libourne 33)

01/04/2006 17:38

Grâce à ce site, j'ai enfin retrouvé des amies de "jeunesse" vivant à ALGER. Merci beaucoup à l'équipe. J'aimerais retrouver une camarade de classe maternelle qui se prénommée ZORRA et qui habitait rue Henri Poincaré à ALGER. Merci de lui faire suivre le message, si vous la connaissez. Marie-Claire BOUÉ épouse TOSON

 

LLORENS (ALGER Belcourt les halles)

01/04/2006 16:29

Aie marie, aie marie, je ne pensais pas vous faire tant de peine, j'ai mon e mail qui est saturé, même du Canada on m'a écrit et d'Espagne, pour me faire pardonner je vous invite à venir à la maison pour boire l'apéritif Cristal, antesite, selecto, gazouze, etc à volonté pour tout le monde, et de plus ma femme est dans la cuisine en train de faire des "oreillettes" elles seraont prêtes d'ici une bonne heure, mon adresse est sur Es'mma, surtout ne cherchez pas dans les autres sites pieds noirs, je ne sais aller que sur Es'mma, car mon petit voisin I4 ans qui est mon prof d'informatique m'as dit : tu tapes favoris et il a ouvert une ligne Es'mma livre d'or, et la gamelle elle va toute seule sur le site. Je vais vous donner une astuce terrible, voila, si votre femme elle vous pose une question embarassante, surtout de vous cassez pas le ciboulot pour trouver la réponse, ou chercher dans un livre, ou lire la notice, vous lui dites: attends cinq minutes, et vous mettez à l'ordinateur, et vous demandez à Monsieur Georges Lévy la question, et lui sur n'importe quoi il vous repond, sauf que des fois c'est des mots qui sortent de l'armoire, et qu'il faut un dictionnaire pour comprendre, mais il y a jamais d'erreur, ces comme les pactages à l'armée, bien carrés,et puis c'est juste. Bravo Monsieur Lévy Georges, vous m'épatez tous les jours et par moment j'ai envie de vous poser des questions rien que pour vous lire, j'espère que vous êtes modeste, sinon la cervelle elle doit rougir, mais ça sort du fond du coeur, merci Monsieur, Voila, voila ce que je veux vous dire, mais hélas j'ai trop peur de vous!!!!!!!!!!!!!! A tout à l'heure je sens l'huile frite d'ici, je vais me régaler salout & dinero a tous JeanJean LLorens de Belcourt

 

marie de bab el oued

01/04/2006 14:51

ENTENTION je vais me fâcher : dans le répertoire PN mettez vos photos. Ca aide beaucoup dans les retrouvailles. En plus c'est facile à faire .... Allez un bon geste. Merci.

 

Marie de bab el oued

01/04/2006 14:46

Purée de toi. J'y ai cru jusqu'à "boulangerie" et après je t'ai traité de couillon de la lune ! Sans rancune. Et bon poisson.....

 

BAHBOU AHMED ABDELAZIZ (Alger)

01/04/2006 14:24

Bonjour. Permettez moi de vous demander de bien vouloir me donner des nouvelles du Professeur JEANNE ORFILA une amie de mon pére M.BAHBOU MOHAMED qui je pense travaillait à l'hopital MONTPELLIER. C'était aussi une tante pour nous, elle nous a fait énormément de bien, tout ce que je sais c'est qu'elle s'est rendue souvent à ALGER pour des travaux avec l'Université d'Alger et aussi l'Institut Pasteur d'Alger. Un homme aussi à qui je voudrais rendre un grand hommage feu Tabet Derraz OMAR qui était responsable de la chaire de prasitologie et zoologie de PASTEUR Alger. M.BELKAID Miloud qui est pour nous aussi un pére. Pour tous ceux qui étaient proches de mon pére le professeur BELANGER, le professeur MANDOUL, je ne rappelle pas de tout les noms mais je me rappelle des visages, il est vrai que je suis né aprés l'indépendance mais mon pére me racontait toute ces petites histoires de la fac d'Alger, ce sont des amis pour nous qu'il ne faut jamais oublier... J'espère seulement recevoir des nouvelles pour ne pas oublier, c'est au moins la seule chose que l'on puisse leur offrir. Merci

 

Layani andré 46 (france 94220)

01/04/2006 14:14

Reste avec nous JeanJean, on a toujours besoin de toi: des fois que les petit hommes verts, y reviennent. Amitiés,A.L

 

BAHBOU AHMED ABDELAZIZ (Alger)

01/04/2006 13:46

Bonjour. Je vousdrais si possible transmettre ce message à MONSIEUR JEAN LOUIS JACQUEMIN pour le remercier vivement d'avoir une pensée sur mon pére feu MOHAMED BAHBOU. Je suis le plus jeune de ses fils et je n'oublierai jamais. J'espère pouvoir renouer un contact avec monsieur JACQEMIN il est de nous et nous sommes de lui, son pére était pour nous un grand homme. Merci beaucoup pour ce que vous avez écrit. CHALEUREUSEMENT M.BAHBOU

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

01/04/2006 12:34

Désolé de noircir cette belle journée, mais je vous annone le décés de JeanJean, ce matin à IO heures victime d'un grave accident, ce matin en allant chercher son pain, dans la boulangerie il a pris un éclat de fougasse en pleine figure, et il a tourné de l'oeil, est tombé sur le cul et est mort sur le coup. Poisson d'avril, mille excuses Es'mma, mais faut bien rigoler un peu JeanJean Llorens de Belcourt des halles d'Alger

 

Pierre Povéda (35)

01/04/2006 10:13

L'usine Lafarge de Pointe Pescade, si je m'en souviens! J'y ai fait un stage pendant l'été 56; j'ai été de quart au four Allis Chalmers une semaine de sirocco: je te dis pas les litres d'eau ingurgités! L'odeur douceâtre du ciment, elle m'est restée dans la gorge... Et cette couche de poussière de ciment cru qui recouvrait tout: elle était tellement ténue que lorsqu'on marchait dedans, çà faisait des vagues comme dans une flaque d'eau. Yves, la carrière, paysage lunaire, était en effet sur les hauteurs, mais l'usine de traitement était au bord de la route nationale.

 

LADY X ALG 42

01/04/2006 09:30

Comme vous pouvez le constater, sur ce site, on dit par exemple : "NIZIERE", et c'est un arrière petit-fils du fondateur de cette odorante torréfaction, qui retrace toute l'histoire ou presque de la famille. C'est formidable! Merci Jean Delsol ! Avez vous remarqué également combien ils sont heureux, si on leur sert des "MONSIEUR"? Par-dessus tout ça, ajoutez une bonne dose de ciment Lafarge et c'est ainsi que nous nous retrouvons tous, souris en main devant ce petit écran! C'est un site en "béton fondu"! La grosse machine verte à fabriquer les Kémias mensuelles, serait-elle tombée en panne? Vite,vite réparez la! Et n'allez pas nous dire, en ce premier jour d'Avril, que vous l'avez vendue!

 

jean claude Hestin (thnon les bains)

01/04/2006 07:29

pour notre ami Jean François Giulani. Va faire un tour sur le site de la Pointe Pescade ou se trouvait la Grande Usine des Ciments Lafarge, quelques messages des "Pointus" faisant référence à cette usine et "ce goût du ciment qui se déposait partout", tu pourras peux étre trouver ton bonheur. Amitiés jean claude

 

DELSOL JEAN (nimes)

01/04/2006 00:17

Petite histoire des cafés Nizière: JB Niziere (1856) originaire de la région de St Etienne liquoriste à la Ricamarie, part en Algérie ouvrir un commerce d'où il représentera le chocolat Pupier. Son premier magasin se situe rue Dumont d'Urville. Il se déplace pour un local plus grand 6 place Bugeaud et s'agrandit en créant une torréfaction de café à St Eugène. Son développement l'amène dans le quartier de Belcourt, rue Marey dans la maison appelée Villa Turquoise qui deviendra la torréfaction qui embaumera tout le quartier. Rentré à Aix en Provence c'est son fils ainé Pierre qui prend la suite de la torréfaction et en fera les cafés dont on se souvient. Il a eu 2 enfants, Jean et Raymonde. Jean décédé jeune. Raymonde, mariée à Robert Descalzi aura 2 enfants: Jean Pierre et ses trains Marklin, décédé en 1949/50, et Jacques. Y ont travaillé son gendre Robert et son neveu Pierre Caillat. Il créa une variante : les cafés Robert.
C. Bougenier et moi même sommes les arrières petits enfants de Jean Baptiste Nizière ainsi que Jacques Descalzi. Petites cuillères, torchons, toupies, jeux de cartes dés etc... faisaient en effet partie des cadeaux accompagnant les bons du Lion. J'ai encore dans les yeux cette villa Turquoise quand je passe à côté d'une torréfaction. Nostalgies !!!

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

31/03/2006 23:39

Jean-Francois, les usines Lafarge existent toujours en Algérie, et sont prospères. Mais je ne sais si elles sont toujours comme avant, l'une à Rivet et l'autre au bas du massif, avant la Pointe-Pescade. Je m'en souviens bien, car étant enfant, j'allais souvent escorter mon père et mon oncle dans la 15 cv familiale. Mon père avait une usine de construction métallique, à Hussein-Dey (la S.I.A.T.E.M), et devait fournir aux Etablissements Lafarge, des trémies. J'ai encore dans les narines la poussière de ciment qui flottait autour des fours tournants !! Ces fours à chaux étaient l'antichambre de l'enfer: en été,il m'était difficile de respirer si proche de l'usine. Mon père avait calculé et dessiné les bleus et le developpé d'une grande trémie de section carrée, et même en fit une maquette avant l'exécution. Je fus un témoin assidu du chaudronnage, pliage et soudures, et de la mécanique du sas qui permettait l'arrêt ou l'écoulement de la matière. Assise sur ses 4 pieds tubulaires, peinte d'abord au minium et ensuite d'une couche couleur aluminium, elle avait bon air, et le contre-maitre et mon père la regardaient avec fierté.
Ainsi, faisant une école buissonière sur invitation, je vivais la vie d'un constructeur et de ses ouvrier. A Hussein-Dey, de retour des montages, j'allais comme un ancien au robinet, me laver les mains sales au "Savox". Cette poudre rude était composée de sciure et de savon noir qui dégraissait les coudes et les bras des travailleurs du métal. J'étais fier de me débarbouiller comme un ouvrier. Ainsi, les dimanches, sur les routes de Blida ou de Moretti, les fumées blanches qui montaient des usines Lafarge, rappellaient à mon père les soucis de la besogne qu'il fallait mener à bien, car la concurrence était vive. Ces escapades furent pour moi une Leçon de Chose qu'on n'enseigne pas à l'école: l'amour du travail, le respect des ouvriers, et la fierté de son père.

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

31/03/2006 23:24

Hello, pour la cimenterie Lafarge, c'est pas plutôt au dessus de la Pointe Pescade, qu'elle était installée, c'était une grande carrière qui prenait toute la colline jusqu'à la Bouzaréah, ou était l'entrée principale.
Lafarge existe toujours en France, il y a plusieurs carriére d'extraction notamment dans la vallée du Rhône. Bye, Yves

REPONSE: Oui, c'était bien les Cimenst Lafarge, leur usine. Les bureaux étaient au 88 rue Michelet. Gérald

 

raphael navarro (1944) (nimes (gard))

31/03/2006 23:10

Ciments Lafarge, leader depuis près de deux siècles sur le marché français. Son principal concurrent "Ciments français" a été absorbé il y a quelques années par le cimentier italien CALCIA

 

denise porteilla (montpellier)

31/03/2006 21:37

à J-F GIULIANI : une importante cimenterie Lafarge est installée à Frontignan (hérault), je peux chercher plus d'info si besoin.

 

Sebastien 46 ( levallois 92)

31/03/2006 21:11

Alors comme çà Georges, le Père philippe Jean Smet, il a piqué à nos cousins indiens pieds noirs, la technique. Là bas aux amériques y avait pas de télephone arabe, mais y avait des signaux de fumée. Qui dit fumée dit feu. C'est cette technique qui fut transmitse à son descendant jean philippe smet. La preuve:
ALLUMEZ LE FEU! ALLUMEZ LE FEU!
J'amène les merguezs, P'tit louis, ti' as qu'a venir avec les cotelettes, on se fait une bonne grillade,avec un petit rosé bien frais siou plaît. Bon appetit,merci.

 

jean-francois giuliani (etats unis d'amerique)

31/03/2006 20:36

Dis monsieur Gil (pour faire classe, comme Lady X), tu me fais rager quand tu me dis que Washington /new york, c'est pour ainsi dire kifkif! quatre heures de train pour aller, quatre heures pour revenir, deux ou trois heures là-bas, juste le temps d'acheter mes mounas, ma soubressade et de dire bonjour à Bush..J 'ai beau être fana de la bouffe pied-noir, 12 heures de chasse, c'est un peu longuet non? Ceci dit merci du nom de ton copain. Je vais voir si j'arrive à le contacter. A noter que meme Dominique Renucci elle en trouve pas des mounas... à Bordeaux!

Autre chose: mon père était directeur commercial des Cimenteries Lafarge, vous vous souvenez, sur la route de maison Blanche.. quelqu'un a-t-il des détails sur ce qu'est devenue cette entreprise? George Lévy surement! Jean Francois Giuliani(38)

 

Beltrand 1950 (Salon de Pce)

31/03/2006 18:19

Nous aussi nous l'avons eu le petit carré de camphre dans un sachet pendu autour du cou. C'est un souvenir très marquant que j'ai gardé de mon enfance . C'était en 61 ou 62 , les poubelles n'étaient plus ramassées et on craignait la prolifération des microbes . Je me rappelle aussi des cures de Quintonine pour nous fortifier .

 

Kaerdin Zerrouati (1961) (Alger)

31/03/2006 13:44

Bonjour tout le monde. J'ai choisi cette date pour réapparaître. Ca ne sera pas un poisson.
REPONSE: est-ce que c'est que le broumitch aura été suffisant? En tout cas je suis bien heureux de te voir à nouveau. Mes poutous à Aya. Tonton gérald

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

31/03/2006 12:45

L'Algérianiste, numéro special du 1er Avril 2006. Avec l'autorisation de la rédaction, voici les premières précisions sur nos cousins lointains, qui viennent d'etre découverts après l'exode et la dispersion de 1962; nous attendons leurs réactions et souvenirs sur Esmma. Soubresade-Rouge vous invite à fumer une Bastos de la Paix, sous sa Tepee.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006)

31/03/2006 12:26

AFP,ce 1er Avril. En dernière minute de Stockolm, un Prix Nobel de Physique collectif serait attribué à Essmma pour ses services rendus aux Kémias d'Algérie, dont celle de Septembre 2005. Comme souvent, depuis Flemming, les grandes inventions sont dues à un heureux hasard; notre envoyé spécial nous téléphone, encore tout ému: "Notre ami Jacques Prat était tombé par pure distraction sur le site www.esmma.com, site de la société mexicaine ESMMA INDUSTRIAL consacrée à la production de superbes machines. Leur destination au premier abord (à part d'être peintes en vert jardin) ne nous a pas semblé évidente. Grâce à Jean Brua, après modification de quelques mécanismes, adjonction de ceci et réorientation de celà, la finalité de l'engin apparaît maintenant bien clairement à chacun..". Oui, Jean, tu as ta place dans cette galerie de nos inventeurs les plus talentueux! Pour les tarifs, nous contacter. (kémias de septembre 2005)"
De l'AFP: Porqué le dessin refuse-t-il de rentrer dans le livre d'Or ?

 

Gil ARNOLD (92-Alger...92400 Courbevoie...)

31/03/2006 11:51

Jeanjean -Aujourd'hui c'est la date de naissance de mon père... MERCI de notre conversation téléph. d'hier au soir tu m'as fait voir ce père au dela de ce que je connaissais moi même ...45 minutes de téleph. mieux qu'un spectacle avec tous les souvenirs détaillés encore MERCI... LADY X te donne du MONSIEUR Jeanjean la classe !!!! Je vais me remettre à relire toutes les Kémias pour essayer de percer le mystère... si mystère il y a !!!!! Georges comment es tu installé? As tu un secrétariat à ton service ? Peut être un bureau immense avec tout à portée de mains. Curieux je suis Admiratif surtout... Allez à pluss je vous embrasse touss (les filles bien sûr) les autres un "abrasso"...

 

Dominique Renucci 1949 (Alger/Bordeaux)

31/03/2006 10:24

Esmma ! Source de connaissance, grâce à laquelle je surprend un aspect d’Alger totalement mystérieux et romantique. Vous, nos aînés, avez vécu des moments que nous, cadets, ne soupçonnions même pas: les «bouffas», les Cailles et Pointers… A 10-12 ans, les petites filles que nous étions ne savaient pas ce que faisaient les «grands» de 15 et plus, surtout si nous n’avions ni frère ni sœur plus âgés… Le contexte de danger, additionné à notre éducation stricte (on ne mélange pas les filles et les garçons) nous entretenait dans une certaine naïveté, et ne nous permettait même pas d’imaginer qu’en cachette de vos parents, vous passiez des après-midi à danser sur le dernier rock à la mode, ou a flirter sur des slows langoureux !!! Merci à tous de nous montrer que vous étiez des jeunes gens «normaux», presque les mêmes que ceux que nous sommes devenus quelques années plus tard.
Grâce également à votre mémoire infaillible, nous redécouvrons des détails qu’à l’époque, nous ne remarquions même pas, car faisant partie de notre quotidien : les créponés, les cocas, les mounas…. J’habite près de Bordeaux, et je ne trouve nulle part de ces merveilles culinaires chères à nos papilles. Quelqu’un connaîtrait-il une boulangerie, une charcuterie, où l’on pourrait faire découvrir à notre descendance toute cette richesse gastronomique qui a charmé notre enfance? Baisers à tous

 

hestin

31/03/2006 09:35

Quand les marins americains étaient en escale à Alger, ils avaient dans leurs poches plein de friandises à offrir aux gamins. Les chewing gums , si mes souvenirs sont bons, étaient des Chiclets!! Nous ont disait "Give me Chewing gum, give me cigarettes" avec l'accent bien sûr... et eux généreusement ils nous offraient tout ça avec le sourire.. avec eux sont arrivés les premiers tricots marins américains et les Bobs.. c'était la classe pour celui qui avait réussi a en avoir... Les cigarettes Lucky Strike, Pall mall et autres Philips Morris étaient trés prisées.. quelle époque...

 

LADYX ALG 42

31/03/2006 09:23

Vous voyez comme les cafés Nizière ..... délient les langues... la caféine à coup sûr!
Il est bon Georges, n'est-ce pas, un vrai moteur de recherche... quoiqu'en l'occurrence, il n'était pas loin le renseignement tout au moins en ce qui concerne l'orthographe, l'emplacement, le lion sur le paquet, mais le plus : les cadeaux????? Voilà la vraie recherche dans vos boites à souvenirs! Première confirmation : la ménagère "métal argenté" de Jean-Jean, à mon avis, la valeur n'est qu'affective, et ça, c'est inchiffrable. En argent, non, je ne le pense pas, métal argenté: sûr!
Monsieur JEANJAN il vous reste à faire une photo d'un couvert, nous pourrons comparer les collections! Pour la queue de persil, on peut trouver ça sur tous les marchés!!! Ne dirait-on pas que certains, sont 24H/24 devant leur petit écran ES'MMA? En ce qui concerne Georges j'en suis sûre! à ce rythme nous allons devenir paresseux! On demande: il répond aussitôt! Mais heureusement que nous l'avons! Peut-il nous donner le lien du site sur lequel, il a pu se procurer la drogue anti-fuite des neurones? Bonne journée à tous!
Pour les nouveaux que ce nom de Lady X pourrait surprendre, cherchez dans les Kémias... c'est Gérald qui m'a trouvé ce très beau surnom, et oilà! Tout simplement!

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

31/03/2006 09:08

J'ai téléphoné hier soir à ma Maman, le directeur du dépôt de Nizière était monsieur SELLES (décédé à Pepignan il y a quelques années). Je dis cela pour les commeçants qui ont travaillé avec Nizière, et qui je l'espere vont se manifester, pour d'autres souvenirs. Bonne journée à tous , et surtout ne faites pas les Zouaves demain 1er avril, pour moi se sera silence radio. Salout ........... Jeanjean

 

hestin (thonon les bains)

31/03/2006 09:05

Est ce les chewings gums "Boogl" ? Il y avait une autre marque, c'était les chewing-gums "Veinard"

 

Jean Claude BLANC (1938) (17 MEDIS)

31/03/2006 06:06

Cafés NIZIERE - Belcourt 76 rue Marey - La fille de Monsieur Niziere etait Madame DESCALZI, elle habitait Chemin Fontaine Bleue, coté pair, un peu plus haut que les escaliers allant de la rue Collot au chemin Fontaine Bleuie. Il y avait deux garçons Jean Pierre (né en 1937 ?) décédé vers 1948 et un autre plus jeune. Je me souviens de Jean Pierre alimantant en café notre instituteur de CM1 (Mr VAN ECK), c'était après la guerre et le café etait une denrée rare. Je revois encore Mr ou Mme DESCALZI remontant la rue Julienne pour rejoindre leur domicile. Je me souviens éégalement du train électrique MARKLIN que possédait Jean Pierre ... une merveille nous étions en 1947...! Mémoires, mémoires

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

30/03/2006 23:23

Coucou, conservateur Georges,!!! Non pas de droit d'auteur, il y a beaucoup de nouveaux, donc tu as eu raison de resortir et de rappeler les vieux messages, bye, Yves

 

denise porteilla (montpellier)

30/03/2006 21:15

Café Nizière, c'était LE café... parmi les cadeaux, nous avions eu une mini boîte en forme de paquet de café : elle contenait des dés à jouer. J'ai transmis la photo de cette boîte, légérement avachie après tant d'années et une traversée de la Méditerrannée.

REPONSE: on a déjà pas mal de documents sur les cafés Niziere (objets, gadgets, réclames dans les journaux...), merci à ceux qui nous en enverront encore qq uns, on fera un bel écran consacré à notre café. Ca serait encore mieux si un jour se manifestait la famille qui possédait les cafés Nizière. Mais d'une façon générale, on peut pas dire que nos commerçants se soient beaucoup manifestés jusqu'ici... A quelques rares exceptions, je vous l'accorde, chère Lydie, dont tout le monde attend avec impatience votre article qui immortalisera les cycles Ducceschi!

 

layani andré 46 (france 94220)

30/03/2006 20:13

En ce qui concerne le rayon vert, le seul que j'ai vu à Alger dans mon enfançe fut celui des soucoupes volantes dans "la Guerre des mondes". Destructeur qu'il etait le rayon. Mais on m'avait pas dit que les petits hommes verts, y étaient débarqués à Alger. Ma parole, j'aurai tout loupé. Lorsque les envahisseurs, y ont vu la queue de persil dépassait du couloir à loubia à jean jean, ils ont paniqué et se sont tirer fissa. Merci jean jean, tu nous as sauvé la vie .Amitiés.L.A

 

raphael navarro (1944) (nimes (gard))

30/03/2006 19:30

Je me souviens des cafés Nizières. Il me semble qu'il y avait un lion sur l'emballage et parfois des sujets en plastique à l'intérieur du paquet.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

30/03/2006 19:18

Ce café Nizière existe toujours, ci joint un extrait d'article d'El-Watan (2005), à propos de la publicité faite à l'occasion du Ramadan: "Il y a aussi l’annonce publicitaire évocatrice de nostalgie, dont l’exemple type est le café Nizière...". D'après des mémoires de Pieds-Noirs, lues sur le Net, ces usines étaient basées à Eckmuhl (Oranie). Mais citons aussi ce souvenir d'un inconnu.......!! (J'espère qu'il ne va pas me réclamer ses droits d'auteurs !!).
Yves Jalabert
" 14 Jan 2005 16:34:43
CONCOURS - "Nos copains de bouche.." - Un petit rappel souvenir de nos copains, de bouche - Soubressades et boudins, cocas et pattés, Ricci et Ferrero, le café Nizière et son Lion, confitures de patate douce et carmoussete, (confiture de figue de chez Escla), un régal inoubliable, les nèfles et le arbouses, le raisin Muscat et les oranges Thomson, les bons abricots (pour les noyaux), la calintita, les anisettes, Liminana, Gras et Phenix, accompagnées de leur Kemia, (tramousses, olives cassées, sardines en escabetche) l’eau de Ben Harroun et ses bulles, que le Perrier à coté c’est de l’eau plate, crush, Pam Pam, gazouze et Selecto (si bô, si bon si silicto) et toutes les sucreries, dont les chewing gom, bien de chez nous, allez un effort de mémoire,..son nom en 5 lettres (pas celui de Cambronne) …."
La Caravane passe,mais les Ecrits restent...

 

Gil ARNOLD (92400- COURBEVOIE)

30/03/2006 18:45

Geneviéve BORDIER : il doit y avoir confusion de plage car en 62 les cabanons étaient toujours debouts. De l'autre coté de la baie il y avait de superbes villas. A la construction du vivier (ça date pas d'hier) les fréres Capomaccio avaient vécu quelques temps dans la cabanon du tonton et c'est une des filles d'un Capomaccio (une belle caille brune) qui avait épousé ce militaire---Merci de ces souvenirs qui font chaud----Je suis ton ainé non Tchao ----

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (Alger belcourt)

30/03/2006 18:44

En cherchant les trucs du café Nizière, je viens de trouver une photo de moi, en septembre 34 j'avais un mois (une confidence en passant quand j'étais petit, j'étais tellement beau qu'à douze mois on me donnait un an) bon on y va : qui se souvient des molletons, des langes en triangle, que bien des fois en l'agraffant les mémés elles nous prenaient un morceau de pancha avec, la marie-rose pour les "tchintchess" et le camphre dans le petit sachet sur la poitrine que quanq tu arrivais à l'école toute la classe elle savait que tu avais un pet de travers, et le fil rouge sur le front quand tu avais le hoquet, et le pire la queue de persil, dans le "couloir à loubia" quand tu étais constipé. et l'huile de foie de mourue le matin de bonne heure que ça te dégoutait de manger du poisson pour le restant de ta vie. Voila pour aujourd'hui maintenant je vous fous la paix, bonne soirée salout et ..... Jean-Jean

 

LLORENS Jeanjean (ALGER Belcourt les halles)

30/03/2006 18:24

A Lady (sous la boite d'allumettes). Les cafés NIZIERE, se trouvait bien à Belcourt au 76 Rue Marey Tel 66.00.67 et purée de nouzotres comme ça sentait bon, il nous embaumait tout le quartier. Quant aux couverts c'est exact on avait droit à des points, et selon le nombre on gagnait des bricoles. Actuellement je possède une menagère complète en argent avec l'écrin etc...etc... que mes parents ont "gagnée" en cadeau pour leur mariage. Explication, comme mon "pépé" mes oncles et mon père etaient tous cafetiers, en plus aux halles, à forte population algérienne, le café nous l'achetions par sacs à l'époque et aprés il fallait le moudre, et l'huile de coude, ça y allait, et le moteur a beftech aussi, donc Nizière à la place de nous donner des points à chaque livraison, de temps en temps il nous faisait un "petit " cadeau je serais curieux de savoir le prix de cette mènagère. Oila pour votre gouverne chere miss. à votre service pour plus de renseignements. Salut et pesetas, Jean-Jean.

 

Pistoresi (corse)

30/03/2006 17:26

En réponse à LadyX, je me souviens très bien de ces paquets de café Nizière de couleur jaune orangé sur lesquels figurait un lion que je découpais soigneusement ; nous les collectionnions mais je ne me rappelle plus hélas contre quoi nous les échangions (je pensais que c'étaient des serviettes. peut-être les cadeaux variaient-ils en fonction du nombre de lions recueillis? ). Quelqu'un aura certainement une meilleure mémoire
Amitiés, Renée

 

Lady X Alg42

30/03/2006 16:25

Un grand bonjour à toutes et à tous, de plus en plus agréable ce site!
Un petit appel "souvenirs".... J'ai souvent entendu mes parents, parler des Cafés Nizières, ou Nisière, ou bien Nisier tout simplement, l'orthographe est très incertaine. J'aimerais avoir confirmation de ces souvenirs d'enfance. Il me semble même, qu'en collectionnant des points à découper sur l'emballage, on pouvait obtenir, surtout les grands consommateurs de café.... des couverts en métal argenté: fourchette et cuillère à soupe.
Si j'ai la confirmation, je détiens me semble-t-il, un de ces couverts de collection! Et les Madeleines Sportouche n'avaient-elles pas elles aussi des points-cadeaux?
Georges va nous trouver tous ces renseignements! D'avance merci!

 

Gil ARNOLD (92400-Courbevoie)

30/03/2006 16:05

- LEVY je me souviens que ma 1ére deudeuche avait aussi une cale en bois dans le coffre calée contre la roue (raison embrayage automatique parait-il!!!!! )-----
- Jean francois GIULIANI j'ai un GRAND ami à Washington (c'est pas trés loin) qui trouve soubressades et mounas... il habitait aux HBM Champs de Maneuvres en 62 son nom NASTA Michel ' c'est pas un corse plutot "rital" lui né en 35 mais plusieurs fréres et soeurs.....
- Jean-Jean je vais t'appeler tout à l'heure ma citation ne voulait en aucun cas attenter à nos études jusqu'à l'ardoise... (de la vraie pas du carton ou du plastoc comme i font mainnant)---
- Allez saloute i dineros (pesetas finies)

 

Geneviève BORDIER 1942 (ALGER/ Gard)

30/03/2006 15:38

A Jean Brua, merci pour El Kettani, mais comme dit Philippe J. peux pas ouvrir les photos moi non plus. Par contre contrairement à Philippe je ne suis allée que très peu à El Kettani. Je n'y retrouvais pas du tout l'ambiance du RUA. Il me reste d'El Kettani un souvenir aseptisé (c'est sûrement très fort comme mot, et Phil. va me taper sur les doigts) bien rangé, bien ordonné de ce lieu. Il n'y avait pas ce brin de folie douce qui régnait au RUA. Nous y étions comme sur une île. La ville était loin. Phil. allait très souvent à El Kettani et préférait.... chacun son truc. Nous étions tout de même chanceux! Combien de villes dans la France de l'époque, pouvaient se vanter d'avoir de tels équipements nautiques avec les GLEA, la piscine Lung et... ?. J'en oublie certainement.
Georges L. Moâ !... J'me souviens de la calle de bois !...Bises.

REPONSE : arrétez de cliquer comme des sourds sur ces photos !!! Vous n'arrivez pas à les ouvrir ?... pas étonnant, ...elles sont pas faites pour s'ouvrir...
Mais si vous y tenez, Jean-Paul, en rentrant du ski, y vous le fait...

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

30/03/2006 15:00

Ave,..! Genevieve, qué chiqué...!! brosser les patates et pas dans l'eau... tu crois que le vendeur de frites de la Pointe Pescade il brossait ses patates avant de les jeter dans l'huile... ce que je sais c'est quelles étaient fameuses.. et pour répondre à Denise, exact, il manque tous les ingrédients que tu sites, le sable, le soleil, l'ambre solaire, la mer, les odeurs et je rajouterai... ET LE SEL...Quant au vivier de Sidi Ferruch... il existe toujours... du moins sa carcasse, je l'ai "visité" en septembre dernier, il doit y avoir des photos sur Esmma. On y pénètre par le restaurant du vivier, tchao.. Yves

 

Philippe Jollivet ( 1940 )

30/03/2006 14:35

J'ai habité 3 maisons à double entrée, dont une par nécessité .....
119 rue Michelet ( l'immeuble du Consulat des U.S.A ) , 40, rue Saint-Augustin ( au pied de la montée du Fort l'Empereur ) qui avait une autre entrée rue Dupuch , enfin rue clauzel, à l'angle de la rue Edgard Quinet, qui possédait une entrée dans chacune de ces rues .

 

marie de bab el oued

30/03/2006 14:24

Oups, pardon ! suis un peu laouère des yeux. Purée si i fo en dire des choses ici pour avoir un truc ! Bon alors, ouala : c'est pour faire un cadeau à ma maman qui est née le 29 juillet 1926. Je voudrais juste un exemplaire de cette date ci tout ! Ca ié tché content tcha tout ? sinon tu me dis hein.... n'a pas honte . grosses bises.

 

marie de bab el oued

30/03/2006 14:19

En mettant un peu d'huile mon adresse e-mel refonctionne ! Alors il est où cet Echo d'Alger de 1926 ;-) bisous

 

marie de bab el oued

30/03/2006 12:02

C'est encore moi (Echo d'Alger de 1926) = ma boite est naze je ne reçois pas de courrier Va sa'oir ! Doit y avoir grêve... (no comment) alors la réponse : ici. Bisous à tous et à toi en particulier (mon mari n'est pas là !).

REPONSE: bon, alors si je comprends bien, faut causer et se faire des bisous devant tout le monde ? Dis moi, Marie, que cherches-tu exactement dans ce numéro de l'Echo d'Alger ? Un journal, même d'un seul jour, c'est grand, et si on sait pas ce qu'on y cherche, on fait tchouffa, oeuf corse. Avis de naissance ? De décès ? Rubrique mariages? Voiture tombée dans le port? Nouba sportive chez le docteur Didier? Les cinémas? Les fairs divers? Tu nous dis... Le GDLLDB

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

30/03/2006 10:45

Moi, ce dont je me souviens le plus lors des voyages dans ces trolleybus, c'était de ..... la cale en bois demi-trapézoidale et emmanchée; le receveur se précipitait pour la glisser contre les roues arrières, lorsque les perches sautaient dans les tournants du Boulevard Galienni, qui était très pentu. A tel point, qu'avec l'acquisition de ma première voiture, je m'étais confectionné une cale semblable, que j'avais rangée dans le coffre, en cas...
Déformation presque professionnelle !!! Effectivement, le chauffeur poussait ou tirait un long levier situé à sa droite (levier de frein ?), qu'il libérait de la même main en appuyant sur la gachette située sous le manche coudé à 90 degrés. Aux heures de pointe, le transporteur était plus gonflé qu'une boîte de sardines au soleil. En attendant mon tour de monter, devant moi deux mauresques voilées se chuchotaient à voix basse "que si jamais un s'approcherait de trop près (et l'une d'elle sortit de son sac une... aiguille à tricoter), je le lui enfoncerai dedans..."
Lorsque mon tour arriva de monter, je laissai poliment passer devant moi quelques passagers (étonnés), pour ne prendre place parmi les derniers élus, sur la plate-forme, au grand air mais surtout en sécurité...!!

 

beltrand (Salon de provence-champs de manoeuvres)

30/03/2006 10:21

Merci JeanJean, en effet le nom de Georgette me dit quelque chose. C'est elle qui a dû reprendre la suite de sa maman à mon époque. j'avoue que c'est assez confus, je connaissais la fille de mon âge à peu près, je ne crois pas qu'elle avez un de ces trois prénoms, mon père de 1921 me disait que dans son enfance, il achetait déjà des berlingots, de quelle époque date les souvenirs de votre épouse ?
Moi aussi je me rappelle très bien du 26 mars date anniversaire de mon papa qui était parti participer à ce défilé, en écoutant la radio nous tremblions de peur, des gens allaient et venaient dans notre quartier avec des nouvelles épouvantables, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait, mais quand mon père est rentré assez tard, taché du sang de ceux qu'il avait aidé à secourir je fus bien soulgée, malheureusement beaucoup n'ont pas eu cette chance.
Bon un meilleur souvenir, je ne me souviens plus du nom de la rue, c'était une rue parrallèlle à la rue de Lyon plutôt du côté du grand bassin, il y avait là un super laitier, vu ma gourmandise j'y étais souvent ça sentait bon le lait qu'il vendait au détail, c'était un musulman avec une belle moustache, toujours une blouse blanche, il pompait le lait dans un cylindre de verre qui se remplissait sous mes yeux émerveillés, un miracle pour une petite fille, je me léchais déjà les babines, puis plaisir ultime , il nous vendait des fromages blancs dans des verres qu'il recouvrair de papier cristal serti d'un élastique. Qui s'en rappelle ? se sont des petits souvenirs de tous les jours inoubliales.
La boulangerie Aznar au 1er groupe, la boulangerie Pernet au 2e ou3e groupe je ne suis plus sûr, tout me reviens peu à peu.

 

Geneviève BORDIER 1942 (ALGER/ GARD)

30/03/2006 10:10

A Gil Arnold je ne me permets pas de contester l'épisode où le Vivier de Sidi-Ferruch fut tenu par la personne dont tu parles. Je suis sûre aussi de mon info, car si ton oncle avait le cabanon au bout, près du Vivier, il devait connaître celui de la famille SEGOND. Le père : Eugène a été pendant plusieurs mandats, Maire de Staouéli, et délégué (voire vice-Président) à l'Assemblée Algérienne aux côtés du très regretté Bachaga Boualem.
Dans les années 50, les cabanons de Sidi-Ferruch furent rasés, et de belles villas s'érigèrent en leurs lieux et places. Les SEGOND avaient la leur, ce qui nous permit de continuer à leur rendre visite et y séjourner. Avec leur fille Germaine (mariée à Paul RUFFIé, bijoutier de la rue Bab-Azoun), nous allions avant l'apéro, chercher au Vivier moules, huitres, oursins, absolument délicieux. C'est ainsi que j'appris pour les Cappomaccio.
A Yves J. : pardon pour le Georges V, ce n'est que l'Albert 1er !.... et ouais !... Quand on aime... on ne compte pas !. Vu les photos que tu as rapportées, l'un vaut bien l'autre !... Non ?...
Enfin, pour la recette des frites-chips comme pour la cuisson de toutes les p. de terre en général, et surtout de celles qui vont passer à la friture, il est préférable de ne jamais faire tremper les p. de terre une fois qu'elles sont épluchées. Elles se gorgent d'eau. Pas bon. Lavez vos p. de terre à la brosse avant de les éplucher, pour enlever la terre. si...si...akhrabi !... Ensuite avant de les jeter dans la friture il suffit de les essuyer. Na !....

 

Layani andré 46 (France 94220)

30/03/2006 09:42

Suite au message de Denise Porteilla, concernant les immeubles à double entrée, et que nous appelions maisons tranversales. Maison tranversalle, secret d'état..... Quelq'un peut-il developper?
Amicalement. L.A

 

Philippe Jollivet ( 1940 )

30/03/2006 08:41

C'est avec un intérêt tout particulier que j'ai lu l'article sur El-Kettani.
Y allant tous les étés depuis 1948 à 1960, mes souvenirs ne sont pas les mêmes .......... Malgré les 3 bassins créés en fait en vue des Championnats de France qui y étaient prévus avant même le commencement des travaux, j'y ai vu peu de "transfuges" du RUA, bien que je n'y suis allé que très peu, préférant de loin l'agrément et les avantages multiples d'El Kettani, et malgré l'engouement que la majorité de mes amis voulaient bien lui prêter.
Si quelqu'un le souhaite, nous pourrons parler de l'El-Kettani d'avant, où les barbelés allaient loin dans la mer, surveillés par les Tirailleurs Sénégalais, afin d'éviter toute intrusion.
Et de la création de ces bassins, pendant laquelle nous nous entraînions au milieu des oursins, qui quelquefois nous permettaient de propulser nos culbutés ..........
De notre chère baleine, qui nous abritait des regards indiscrets et décourageait nos parents car il fallait y aller à la nage en prenant garde aux oursins qui envahissaient ce passage à moins de faire un grand détour.
Pour moi, El-Kettani, c'est çà. Après, tout avait perdu son charme d'antan.
Bien amicalement. Philippe. N.B. Impossible d'ouvrir les photos.

 

denise porteilla 1950 (montpellier)

30/03/2006 08:19

Yves Jalabert, merci de la recette des frites de plage, mais il manque des ingrédients : le soleil, les odeurs de sable chaud et d'ambre solaire, la fatigue après un long bain, les nombreux plongeons, le volley, tout cela donnait un goût si particulier (lire Noces de Camus)...A Aïn-Taya, "La Brise" servait les meilleures frites de plage du monde et les meilleurs sandwich au pâté jamais mangés; non, je n'exagère pas ... Je n'ai jamais rien mangé d'aussi bon ! Quelle déception quand j'ai appris récemment par la fille du propriétaire que c'était ... du pâté Olida tout simplement. .. Quoi ?? j'ai rêvé, salivé, pendant des années sur une "petite madeleine" qu'on trouve partout en super marché?? Non, non, le pâté de "La Brise" avait en plus le goût du bonheur...

 

denise porteilla 1950 (montpellier)

30/03/2006 07:37

à Christian Trucchi , je pensais avoir "inventé" les noms des clowns raisin sec et pépin de coing, et par la magie de Esmma, j'ai dit à mon écran : "oh oui , raisin sec" !!
C'est souvent que je lui parle à mon écran Esmma, quand un souvenir du livre d'Or rejoint les miens.
Les témoignages sur le 26 mars, me remémorent un fait: un groupe d'une dizaine de jeunes poursuivi par les militaires (ou des gardes mobiles ?) a trouvé refuge dans notre immeuble de la Barclays' bank rue de la Liberté; ces garçons couraient dans le sens square Bresson -> grande poste, comme le raconte André Layani: au moment où l'armée arrivait, mes parents ont barricadé l'énorme porte d'entrée, j'étais fascinée par ce qui se passait là... sont ils ressortis par la terrasse ou par la banque dont les vestiaires communiquaient avec notre salle à manger?
Cette porte communicante a certainement joué un tour à un pointer en veste de daim, venu attendre une jolie caille, qui ne voulait plus entendre parler de lui. La caille, employée de la banque, est sortie par les vestiaires, et depuis une fenêtre de notre appartement surveillait le pauvre Roméo... qui a du se rendre à l'évidence.. la jolie blonde avait disparu, envolée la caille... je devais avoir 8 ans et ne comprenais rien à ce qui se passait.. après toutes ces années, si Roméo lit ces lignes, qi'il reçoive les excuses familiales, mais je dois dire que ma mère riait autant que la fille tout en disant "le pôvre". Nos immeubles d'Alger à double entrée ont dû connaître de nombreuses histoires semblables !

 

Francois Holzl 1946/62 Alger (33240 Cubzac les ponts)

30/03/2006 00:42

Et puis un jour ma mère me confia un nouveau carnet de tickets avec des milliers de petits logos imprimés recto-verso, il était anti-fraude. La régie des transports dans sa grande sagesse, avait compris le risque pour l’équilibre de ses comptes, que représentaient la ruse et l’intelligence d’un gamin de même pas dix ans.
Aujourd’hui des adolescents s’introduisent dans les arcanes de la NASA à l’aide d’ordinateurs qui auraient expédié un spoutnik dans l’espace en 1962, et moi avec un peu de salive et d’astuce tous les jeudis je détournais un bus vers mon paradis d’enfant : le parc d’Hydra.
L’arrivée sur la place était majestueuse, avec un tour d’honneur, une grande vista pour s’assurer que tout était encore là. La petite église notre dame de Lourdes toujours pimpante et son curé fartasse de chez péloute, les tennis bien fréquentés et les cuisses bronzées des championnes en herbe et plus loin encore l’olivier millénaire. Le trolley s’immobilisait sans tchaklalas, près des chicanes et nous allions d’un bon pas chez mon grand père et son jardin extraordinaire.


 

Francois Holzl 1946/62 Alger (33240 Cubzac les ponts)

30/03/2006 00:40

En lisant et relisant le texte de Jacques abbonato sur le tramway avec la photo du carnet de tickets RSTA les souvenirs me reviennent … Tous les jeudis, j’accompagnais ma mère au Parc d’Hydra, où résidait mon grand père ancien chef de dépôt de première classe aux CéFéRA, une sommité familiale en quelque sorte. Nous prenions le trolleybus sous le tunnel des facultés. C’était toujours un ancien VETRA à caisse carré ouvert à l’arrière aux couleurs des TA : vert-bouteille et crème. Avec ses deux perches suçant son énergie à la ville, il était une partie intégrante de la cité, une sorte de cellule mobile, un globule vert qui nous emmenait là haut, vers les poumons d’Alger.
«TIENS BON !! » Debout sur la plateforme, le receveur nous ouvrait le passage en enlevant la chaine. Son commandement magique et le trolley restait immobilisé. Ma mère lui tendait les tickets, il les introduisait dans une énigmatique boite en fer et il tournait la manivelle de son orgue sans musique, tout en scrutant l’enfant téméraire qui sollicitait un demi-tarif. « RROULE !! » A l’autre bout du bus le chauffeur actionnait dans un bruit de tringlerie d’énormes leviers avec des poignées compliquées et l’engin partait avec un bruit de sirène électrique. Par les vitres baissées, Alger ma ville rentrait de partout, parfums et bruits mêlés, le soleil en prime.
Le compostage imprimait la date du jour sur le mauvais bristol des tickets. J’avais remarqué qu’en passant précautionneusement un doigt salivé sur le carton, on pouvait enlever les traces d’encre et alors, on avait droit à un autre tour de bus aouf. Cette fraude, réalisée à l’insu de ma mère m’a valu bien des suées notamment, lorsque le receveur louette matait avec la science d’un chercheur, le titre de transport trop maigre.
à suivre....

 

dominique chailley (montpellier)

30/03/2006 00:24

Ce message est pour M. Jean-Louis Jacquemin, qui a écrit pour votre site une belle notice sur sa mère violoniste, née Simonne Chef. J'aimerais entrer en contact avec lui, s'il le veut bien. Je suis le fils de Jacques Chailley, dont il publie une photo, en compagnie de sa mère, à Seignelay (Yonne). Dommage qu'il n'indique pas son e-mail. Merci.

 

Gérard Spinelli 1949 (Hamma)

29/03/2006 23:14

En regardant de près les photos des carabins on s' aperçoit qu'ils ne portent pas de gants. De nos jours malgré le formol, HIV et hépatites C ne le permettraient pas. La aussi les temps ont changé les comportements.

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

29/03/2006 23:07

Hello tousse...!! Genevieve, ma fille (pour par dire ma caille!!) tu as des gouts de luxe ou Koua.. Le Georges V, moi j'veux bien mais balek le tarif, on descend à l'Albert 1er, c'est toujours un roi, OK, mais pas la même classe... Pour les fameuses "frites", bien croustillantes, prenez des grosses patates, éplucher, laisser dans la bassine d'eau pour rincer, faites des fines tranches en passant la patates sur la planche avec une lame, ce que l'on appelle mandoline en cuisine, plonger ces lamelles toutes fines dans de l'huile bouillante et vous vous croirez à le Pointe Pescade en les dégustant. Aller bon appétit. A plusse Yves

 

Maretto épouse Allut (Montpellier/El Biar)

29/03/2006 21:33

J'ai prévu avec mon époux et des amis d'enfance un séjour à Alger fin avril. Je viens de découvrir le site d'ESMMA. Je ne suis pas retournée en Algérie depuis juin 1962, j'avais 12 ans. Tous les conseils pour ce voyage sont les bienvenus. Merci

 

jean-francois giuliani (New York, N.Y. Etats Unis d'amerique)

29/03/2006 21:22

Merci à Georges et Jean-Louis d'avoir remis les pendules a l'heure concernant le rayon vert! Ce Jules Verne, quel culot! Maintenant je sais qu'il est provoqué non par une inversion thermique mais par le phénomène inverse, un gradient adiabatique au dessus d'un sol surchauffé! Et si on est a 200/300 mètres au dessus de la ligne d'horizon, on le voit encore plus vert, ce qui fut mon cas sur la route Guyotville-Pointe Pescade. Oui Geneviève, la recette de la Mouna s'il vous plait. Je n'ai trouvé à New York aucune petite patisserie/épicerie etc où en acheter, idem d'ailleurs pour la soubraussade mais là, je n'ai pas le courage de me lancer dans la charcuterie, même par nostalgie .. de toute facon, chez moi on était corse et on se régalait de figatelle que ma grand-tante Mathilde rapportait de ses vacances a Piedicorte. jean-francois (38)

REPONSE: punaise, Es'mma ça devient l'Académie des Sciences + le Gouffé, Carême et Brillat-Savarin réunis !

 

marie de bab el oued (FRANCE)

29/03/2006 21:13

Ca s'est sympa d'avoir si vite répondu. Je recherche le 29 juillet 26. Hassan Céaife im dit " c possibe".....Et vous ? Gros bisous.

REPONSE: oui oui madame, si pôssible. Un peu de patience, ti vo bien ? Signé: Le Génie Di La Lampe di Bureau.

 

Raphael Navarro (1944) (Nimes (gard))

29/03/2006 19:26

J'étais en 5ème M2 à Gautier et je dois avouer que les cours de musique de Monsieur Meunier me plaisaient bien.
Mes parents étant très musiciens, les opéras, les symphonies et autres sonates avaient bercé et parfois gonflé mon enfance.
C'est donc avec intéret que je répondis présent à une sélection de choristes pour radio alger, effectuée par Mr Meunier.
Après trois ou quatre auditions pendant lesquelles d'une voix cristalline je déclamais
"sur la glace horizontale, lentement il s'installe, pour ne plus bouger aucune de ses pattes, pauvre manchot"
Je vous annonce aujourd'hui mes amis avec une certaine fierté que je fus un des lauréats de cette "star academy".
Le rendez-vous de la rentrée coupa court........ J'avais mué pendant mes vacances d'été au clos salembier.
Ralphy

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962) Israel 2006.)

29/03/2006 18:33

J'ai bien été "déçu" en regardant les photos des carabins au travail. J'étais tellement habitué par les films d'enquêtes policières, de voir des laboratoires d'identifications super-modernes, et des corps bien présentés, que ces installations où sont jetés en vrac des sujets d'études, relèvent plus d'un amphitheatre d'il y a trois siècles!! Je dois vous dire qu'en Israel, qu'avec le permis de conduire est joint (pour ceux qui la signent), une carte de donneur d'élements humains, qui sert à alimenter en...pièces de rechange les hopitaux, en cas de décés du propriétaire. Ceci dit,je dois ajouter pour les personnes sensibles, que dans ma carrière d'électronicien, j'ai brulé bien des transistors, ce qui ne m'a jamais empeché de dormir, mais les chirurgiens, eux,ne peuvent se permettre ce luxe dans leur travail. Seule leur expérience sauvera les opérés. Je sais, j'enfonce des portes ouverts. Ce reportage-souvenir est donc un bel hommage aux hommes en blanc d'Algérie.
Non, le rayon vert n'est pas une élucubration, mais une réalite analysable aux instruments d'optique. Très difficile de saisir à l'oeil nu. Peu importe, l'essentiel pour nous mortels est sa réalite poétique, quand après une journée bruyante, nous regardions les pieds dans le sable,la mer brusquement s'apaiser,le soleil se perdre derrière l'horizon,jusqu'a l'extinction de son feu. Alors, le phare du Cap-Matifou prennait la relève,et les sandales à la main, dorés et salés, reprenions le chemin de la maison.. Je lis sur le Livre d'Or le nom deTruchi (1935). Je me souviens d'un élève
de ce nom à Gautier, mais vu la différence d'âge, ce doit être un parent ? Essmma ,avec la venue du Printemps, voit fleurir de nombreux internautes nouveaux, la relève est assurée !!

 

Christian TRUCHI - 1935 (EVRY (91000))

29/03/2006 14:51

J'ai tout récemment découvert ES'MMA et depuis, je parcours le site plusieurs fois par jour: vous me faites faire un fantastique bond en arrière de... 60 ans. C'est un régal que de lire vos chroniques si superbement et si spirituellement rédigées qui font remonter en moi une foule de souvenirs, ma foi communs avec ceux de vos rédacteurs. Soyez-en tous remerciés du fond du coeur.
J'avais à peine 10 ans lorsque j'ai quitté ma "cambrouse" d'Abbo (100 km à l'Est d'Alger) pour entrer en... 7° au Lycée Gautier que j'ai fréquenté pendant 4 ans avant de rejoindre Notre Dame d'Afrique et ses bons Pères Jésuites. Pendant quatre ans, j'ai habité au 10 de la Rue Richelieu chez un couple qui avait l'âge de mes grans-parents. Autant dire que le "Carré d'Or" d'Alger a livré quasiment presque tous ses secrets au petit campagnard que j'étais... Autant dire que j'ai soigneusement imprimé (à mon usage strictement personnel -Akarbi!... Ptouh!- la main sur le coeur!) tous ces petits monuments qui, bout à bout, constituent un recueil bien solide...
A tout ce qui a déjà été écrit, je rajouterai quelques petits souvenirs personnels dont le plus vivace est encore l'émission enfantine de Radio-Algérie que personne n'a évoquée. La volée de moineaux le mardi sur Radio-Algérie pour avoir des cartes d'invitation, le Théâtre des Trois-Baudets, Rue Mogador où était présentée (et peut-être enregistrée) l'émission animée par Pollène et Tonton Bibi (Mireille Ardant et Jack Redson) avec les facéties des deux clowns Pépin de Coing et Raisin Sec. Qui se rappelle aussi, un peu plus tard, cette magnifique "Arlésienne" jouée en plein Air sur le Forum avec Jean-Pierre Aumont ou "Ne faites pas l'enfant" avec Pierre-Jean Vaillard et Jacqueline Joubert (tournée Karsenty, probablement, à l'Opéra d'Alger)? Peut-être faudrait-il que je prenne le temps de rédiger quelque chose... Je vais y penser.
Bonne continuation à ES'MMA! Cordialement à tous...

 

Jean-Louis Féménias (Alger-Nice)

29/03/2006 14:34

Le Rayon Vert! Merci à Georges d'avoir éclairé notre lanterne verte. J'ai aussi une proposition à faire. Rassurez-vous, je ne veux pas transformer Esmma en Journal d'Optique; mais cela me rappelle quelques souvenirs. C'était à la fin des années 50 sur une plage vers La Pérouse. On profitait de la soirée et mon père m'a dit: "Regarde, tu vas voir le Rayon Vert". Et moi de fixer le soleil qui se couchait sur la mer du côté de la Ville-la-Grande (comme aujourd'hui meme ceux qui regardent l'éclipse à l'œil nu; c'était pas malin). De Rayon Vert point, mais mal aux yeux, oui. Alors, plus grand, j'ai cherché à comprendre, et contrairement à ce qui est dit sur la réfraction et les mirages, j'ai plutôt pensé à l'effet de rémanence des cônes de l'œil (voir par exemple ): quand on fixe longtemps une tâche colorée très brillante et que brusquement cette tâche disparaît (ou qu'on détourne les yeux), alors les cellules de la rétine qui ont servi à détecter cette couleur disent "Hlass! Je fais la grève!" et seules celles qui n'ont pas travaillé continuent à transmettre de l'info au cerveau: bilan, on voit la couleur complémentaire. Or le vert-bleu du rayon dit "vert" est le complément du rouge-orangé du soleil couchant. Oila! Ça vaut ce que ça vaut: le Rayon Vert n'existerait pas dans la réalité, mais seulement dans notre tête (parce que les photos du site de Georges ne m'ont pas convaincu, quant aux simulations, les anglais disent qu'avec suffisamment de paramètres on fait grimper un éléphant aux arbres...). Mais l'argument le plus fort c'est qu'on sait bien sur ce site que ce qui se passe dans la tête est beaucoup plus important que la réalité.

J'en profite pour remercier les Esmmaiens pour leurs pensées pour le 26 Mars. Personne n'oublie. Petite incidente que beaucoup d'entre nous ont notée: le 26 Mars 1944 l'assaut était donné sur le Plateau des Glières par les SS et la Milice. Peu de r

 

Gérard Spinelli 1949 (Baba Hassen, Hamma, ch de Manoeuvre)

29/03/2006 13:53

Les chips sur la plage me rappellent les étés, quand nous remontions les pieds brulés par le sable chaud de Moretti, avant de mettre les mévas, vers la forêt de Sidi Ferruch pour pique niquer. Après les cocas, pains de thon, poivrons grillés.... nous attendions la camionnette de Grosoli. le même qui faisait les bombes glacées et tranches napolitaines au centre ville.
Le soir on allait chez Capomaccio pour les huitres et surtout les moules
car je ne me souviens pas qu'on en achetait pour rapporter à la maison comme en France.
Au centre ville que de Belcourt nous appelions "Alger", j'allais prendre des cours rue Charras: il me fallait pour celà emprunter un tunnel pour traverser un carrefour: j'y achetais des zlabias

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

29/03/2006 13:22

Salut Gil. Tu as fait une tres belle citation est-ce que tu connais celle-la "Vous pouvez arracher l'homme de son pays, mais vous ne pouvez pas arracher son pays du coeur de l'homme" (John dos Passos) et qui disait : "par moment j'ai mal à l'Algerie", je crois que c'est A.Camus. J'ai été à l'école jusqu'à l'ardoise mais je sais aussi des trucs. Jean-Jean

 

Gil ARNOLD (92400- Courbevoie)

29/03/2006 12:15

Pour Geneviéve Bordier (que de Geneviéve sur ce TCHATHE) --Le vivier Cappomaccio a été dirigé pendant un certain temps par le mari d'une fille un ex officier -le cabanon tout au bout du chemin en face de ce vivier appartenait à un de mes oncles que de soirées joyeuses! -nous allions vider les coquilles d'huitres au large avec un bateau dont le fond s'ouvrait pour vider la cargaison -J'ai retrouvé cet ex officier directeur d'une compagnie pétrolières à Maison Carrée sur la route de l'Arba ----- So long....

 

Gil ARNOLD (92400.-COUREVOIE)

29/03/2006 11:46

Allez. Pour Ferra Danielle merci de la réponse mail= amarnold@free.fr-----Phone= 0147886301 (répondeur)----Pour D'aubas de Ferrou Geneviéve je me souviens de Mme Accardo ma grand mère nous demandait de ne pas faire de bruit en passant devant chez elle--- Jorjo Cabaillot est a Vannes- Costes (surnom Petit Beurre) à Ste Maxime et c'est vrai la concierge était une Vraie raleuse mais nous n'étions pas exempts de tous reproches-- Le grd père cordonnier était d'une sévérité excessive et la ceinture de cuir fonctionnait souvent --- Jeanjean i cé pris la gobbia du site bravo mais fais gaffe à pas trop t'énerver... merci MERCI pour tes envois et de dire ton papa en parlant de mon père----- Layani tu m'as fais revenir les mêmes larmes aux yeus que le 26 car AVISS non plus n'a pas pu se retenir--------------- Les années ont beau passer quand je me remémore ce qu'on m'a raconté, ou ce que j'ai vécu, de cette époque qui a de l'aprés guerre de 14 à la guerre d'Algérie, ce temps que les pieds noirs appellent "les jours heureux"... je ressens toujours le meme mal, la meme douleur vive, là où, au plus profond de moi, je suis amputée de ma terre. C'est une douleur absurde et obstinée, qui ne cessera jamais car on ne peut séparer la terre du coeur (ceci est une citation que j'aurais aimé écrire) Allez tchao à tous

 

Layani andré 46 ( France 94220)

29/03/2006 11:34

Une rectification du nom des chips: nous les appelions alors frites de plage, je l'avais complètement oublié. Tchao!

REPONSE/ Bonjour André, j'ai plaisir à lire tes souvenirs. Tu es le premier à nous reparler de ces "chips", qui ressemblent pour la forme à ce qui nous est vendu dans des sachets dans les super-marchés, mais que du point de vue goût, elles ont rien à voir. Elles étaient larges, dorées, et curieusement molles à certains endroits et croquantes à d'autres, c'était pas homogène. Ici, j'en ai rarement mangées de pareilles. A une époque j'allais dans les Hippotamus(oui, sur es'mma c'est pas comme à la télé, on peut faire de la pub) rien que pour les chips qu'il proposaient pour attendre quand il y avait la queue, pareilles les mêmes ! Quand je suis retourné à Alger en 1984, il y avait à la sortie de l'hôtel à Zeralda un jeune qui en vendait. Les retrouver, ces chips, les doigts pleins d'huile, les pieds dans le sable et le nez dans le soleil, le bonheur!

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

29/03/2006 11:16

A miss Beltrand; la dame de la baraque était Madame Aguirre, elle avait trois filles, Georgette, Zezette, Odette, est-ce que ça vous va? ne m'en demendez pas plus car moi je suis de Belcourt, mais ma moitié est du Champ de Manoeuvre. Salout et pesetas et força le kanout; Jeanjean

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

29/03/2006 10:54

A Beltrand 1950 de Salon, si l'eau te monte à la bouche à la pensée de la kémia, espérons qu'on va la déguster au Pik nik du 30. Peux-tu me contacter s'il te plait . Merci d'avance.
J.-Fr. Giuliani aux USA a bien fait d'évoquer la Mouna. J'ai la recette, mais peut-être pas le four adequat. Je ne suis donc jamais parvenue à la refaire comme là-bas. Je peux passer la recette à qui voudrait la prévoir pour le 30 .
Merci à Michèle pour la rectif. Mais oui !!!.... le "Robinson" c'est à Sidi-Ferruch !...Comme le vivier tenu par le frère de l'Abbé Cappomaccio de St Charles. Là, conservons pieusement dans notre mémoire les images de cette baie, et gardons-nous d'y retourner. Tout a disparu, remplacé par un complexe hôtelier de luxe, conception de l'architecte Pouillon, celui-là même qui fît Diar-Es-Saâda et Maçhoul. Merci donc mille fois à Yves Jalabert, de nous proposer un hébergement au Georges V, face à la Grande Poste. Même si le souvenir du 26 Mars nous déchire le coeur. Cette place n'a pas changé, dans son architecture du moins......
Georges tu m'as fait rêvé avec ton "rayon vert". J'imagine les Cailles allongées sur les blocs au RUA, attendant en bonne compagnie l'arrivée de ce phénomène éminemment romantique.... On emballe.... on emballe .....

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

29/03/2006 08:30


C'est tout ce que vous voulez savoir sur le rayon vert, et n'osez pas le demander (jusqu'a hier...). En effet, le soir tombant à la plage, mon grand-frère attendait chaque fois ce mystérieux rayon vert, lorsque le soleil se noyait provisoirement dans la méditérranée, mais moi, je ne l'ai jamais vu, mais par contre entendu des exclamations de joie!! De mauvaises langues m'on dit qu'après mon départ en 1962,ce rayon vert a bien épaissi...

 

Ferra Danielle (Paris/ Alger)

29/03/2006 01:59

Bonjour à Toutes et Tous. Problèmes d'ordinateur et de modem ADSL, j'essaie de rattraper mon retard pour la lecture du livre d'or.
Auba de Ferrou, nous avons dû nous croiser à Alger, tout à coté de l'immeuble du 29 rue Clauzel, il y avait ??? (situé également au numéro 29 le magasin de papa, Joseph Ferra Artistic Mobilier tel 65 72 88 si je me souviens bien ? (Paulo ou le GGDLLDB rassurez moi)
Nous avons été dans la même école, à des années différentes (je suis de 51). Ravie d'avoir des nouvelles de personnes que je ne connaissais pas et qui me semblent proches.
Pour Gil de Courbevoie, si vous voulez que l'on vous convie à un pic-nic ou un dîner d'Esmmaiens, il nous faut un numéro de téléphone ou une adresse e mail où vous joindre.
Merci Jacqueline de nous avoir donné l’adresse pour la Mouna !! J’espère que l’ami en question lui a donné également la recette du gâteau des Rois !!! Bises à toutes et tous et à bientôt

 

Layani andré46 (France 92220)

29/03/2006 01:21

Avec très peu d'argent nous avons passé de très bons moments à la plage de Franco Padovani. Une bouteille de Selecto (encore!), une de limonade, le paquet de Bastos (à plusieurs)le maillot la serviette,deux tickets de bus et hop!,c'était l'Amérique. Le midi quelquefois des kokas à la tchouctchouca ou avec des enchois, l'omelette à la tomate avé de l'ail, et il y avait le marchand de frites (chips) enrobées dans du papier journal à 50 francs de l'époque SVP (moins de 10 cts d'euro). Dans un grand recipient en aluminium se trouvaient les pommes de terre épluchées et dans un autre recipient les frites étaient jetées dans l'huile bouillante, à la demande du client. Toujours fraîches nos chips. Après une bonne journée passée à brûler au soleil, nous rentrions complètement fourbus, et pour nous tous completement brunis, nous tous sauf... sauf Popol, Paulo Il bronzait jamais, mais il cramait à tous les coups .Nous avions 14-15 ans. Paulo,n'oublie pas la crème solaire, indice2000. Amitiés, André layani

 

Layani andre46 (france 9220)

29/03/2006 00:39

A Paris,il m'arrive de temps à autre de prendre un caoua dans un bistrot. Les patrons de ce bistrot sont des Algériens bien trop jeunes pour avoir connu cette époque. Nous parlons certaines fois de ce qui nous est commun "Notre Alger". Aujourd'hui,un des serveurs me presente une bouteille de selecto. "Le vrai qu'il me dit, le gout, il a pas changé depuis 50 ans. Moi, j'lui reponds, l'selecto, dans l'bibron ma mère elle le mettait, que mème l'usine, elle se trouvait rue Bel Air, à côté de chez moi. Alors,tout heureux, y m'offre un verre de cet elixir de jeunesse, mlèh, good, très bon, je le remercie. Mais le selecto, je l'avais déjà retrouvé Chez Danille Ferra, lors d'un repas d'Es'mma, ça j'lui ai pas dit, pour ne pas gâcher sa joie de me faire retrouver un peu de mon pays perdu. Finalement, en Algerie, on aurait dû boire plus de Selecto. Le Selecto,la boisson de la paix.Amitiés PN. André Layani

 

Layani andré 46 (Frances 94220)

29/03/2006 00:18

Parmi les moyens de chauffage existant à l'époque en Algérie se trouvaient encore et pour certains le kanoun. Un récipient en terre cuite qui chez nous ne servait plus qu'à griller les poivrons et faire mijoter les meilleurs plats dont j'ai souvenir. Il y eut une campagne de publicité pour informer la population des dangers de ce ustensile duquel émanait trop d'oxyde de carbone, plusieurs décés ayant été constatés à ce sujet.
Une de ces publicités représentait une femme arabe qui ayant calfeutré son logement commençait à perdre connaissance. Cette affiche se trouvait sur de nombreux murs de la ville, je pense que c'était en 1956.
En avril 1962, avant le grand départ, accompagné de Paul Ferra,nous nous sommes fait déposer à Bab-jdin au marché aux puces. Le djean délavé et sur mesure SVP pour 500 francs de l'époque (moins de 1 euros). La grande classe. Apres nous être balladés quelques temps, nous nous decidâmes de rentrer at Home. Par quel chemin ou trajet??? Le plus direct nous choisimes. Traverser la casbah. La rue etant obstruée par une barrière munie de barbelés, un des soldat sans trop se poser de question nous l'ouvrit (Y sont foux ces pieds noirs!) Tranquillement, nous descendions les escaliers, les rues etaient impeccablement propres et surtout vides d'habitants vers les 15 heures. Au fur et à mesure de notre descente vers le centre ville, notre imagination s'est mise à travailler. Plus elle travaillait, plus nos pas s'accéléraient, finalement, cela se termina dans une course effrénée, et nous atterrîmes sur un barrage rue Bab Azoun. Le Soldat, un zouave avec son calot rouge, fut stupéfait de nous voir apparaitre ainsi. Vous ètes givrés qu'il nous a dit. C'était vrai, nous étions complétement inconscients du danger. Mais la SIESTE etant super sacrée chez nous, on ne risquait pas grand chose, n'est-il pas? Amitiés PN. André Layani

 

Layani andré 46 ( france 94220)

28/03/2006 23:12

Salut Gerald. Finalement, ta retenue à été surpassée par tes racines et notre Histoire. Le 26 mars 1962 faisant aussi partie de nos souvenirs. Un des plus tristes. Il me reste de cette journée, alors qu'acccompagné de mes copains, je me trouvais bloqué entre la grande poste et l'opera, le bruit des helicoptéres qui balançaient de grenades lacrymogènes au square Bresson empêchant la foule de continuer sa marche, le poum-poum- poum lent des Fm, le claquement sec des Pm, suivit quelques instants plus tard des hurlement des sirènes des ambulances. Nous nous étions réfugiés dans une entrée d'un bâtiment,et aprés avoir suivi un des manifestants qui connaissant bien le quartier, nous nous sommes retrouvé sur le bd sadi carnot et par la suite au carrefour de l'agha. à cet endroit se trouvaient de nombreux gardes mobiles qui nous interceptèrent. Je revois le visage rougeaud et rempli de haine de l'un d'eux qui braqua son mousqueton sur nous, mais apres vérification de nos identités, et l'intervention d'un gradé, nous pûmes regagner nos domiciles. Les parents affolés se trouvaient dans notre rue quémandant des renseignement. Ce fut un gros soulagement pour eux de nous retrouver indemnes. Malheureusement, de nombreux compatriotes n'eurent pas cette chance. Je n'ai jamais oublié cette tragédie.
Aussi,je suis reconnaissant à Es'mma d'avoir fait paraitre un message pour la mémoire de tous nos disparus de ce triste jour. Parmi les victimes se trouvaient notre instituteurs Lurati, ce qui m'a été confirmé par François qui n'a plus revu notre instituteur à son poste aprés cette date, et le fils du marchand de chaussures Roche du début du bd Baudin. Il avait une patience inépuisable lorsqu'il avait affaire à un client aussi casse pied que moi.
Avec la disparition de nos compatriotes s'est abattue sur cette affaire une chape d'hypocrisie et de de mensonges. Ne pas oublier, faire connaitre notre histoire dans la dignité, de cette façon je garderai mon identité. Sincères Amitiés. André

 

marie (bab el oued)

28/03/2006 20:14

Bonsoir, je recherche un exemplaire de l'Echo d'Alger de 1926. Si vous pouviez m'aider. Merci beaucoup et bonne soirée.

REPONSE: oui, nous pouvons vous aider. Répondez-nous sur la boîte aux lettres. Quelle date ? Quelle page? ;- ) Blague à part, oui, on peut vous trouver ça... Que recherchez-vous exactement?

 

beltrand 1950 (Salon de Provence)

28/03/2006 19:30

Voilà ça me revient qui se souvient de la dame qui avait une baraque aux Champ de Manoeuvres, à côté du manége, Bd Lutaud, je crois, qui faisait des berlingots, j'adorais la regarder car quand elle étirait le sucre la couleur nacrée changer, marron, puis blanche etc.. à l'époque on mangeaient des bonbons naturels sans colorants.

 

Michèle (AUDE)

28/03/2006 19:25

Geneviève!!!!!!!!!!LE ROBINSON où mes parents allaient danser ce n'est pas Zéralda mais Sidi-Ferruch !!!!! Amitiés à tous du pays du vent mais du ciel bleu!!!!!!!

 

jean-francois giuliani (etats unis d'amerique)

28/03/2006 19:24

Avez vous jamais vu le fameux rayon vert? Je voudrais aujourd'hui sortir d'Alger pour l'une des promenades favorites de ma famille le dimanche au printemps... on prenait l'autobus jusqu'a la Bouzareah et on allait passer la journée en foret de Bainem où l'on ramassait arbouses et petits cyclamens sauvages. Si partait assez tôt, on cassait la croute "Au Pavillon de Flore" (le doux souvenir de la mouna n'est pas absent de ces excursions) et l'on continuait d'un bon pas pour descendre sur Guyotville, à temps pour l'autocar de 18 h. Ma mère et moi, assis cote a cote par miracle car ces cars etaient d'habitude bondes, admirions ensemble sur notre gauche, le coucher du soleil quand tout à coup, un peu avant Pointe Pescade, nous avons poussé le même cri: "le rayon vert", un rayon comme un rayon de laser descendant vers nous perpendiculairement à l'horizon. Grand émoi dans l'autocar. Personne ne nous a crus car ils l'avaient tous loupé. Ca fait 50 ans que je cherche a le revoir ce coquin de rayon! Y aura-t-il des Esmmaiens pour me dire si c'était là un spectacle habituel à cet endroit? Ou pour m'indiquer quelque part dans le monde un lieu ou je puisse le revoir! Jean-Francois Giuliani (38)

 

Beltrand 1950 (Salon de provence)

28/03/2006 19:13

L'eau me monte à la bouche à la pensée de la kémia, je me rappelle quand j'allais le dimanche après la messe prendre l'apéritif avec mon papa au bar des pyramides au champs de manoeuvre c'était un délice, j'étais petite mais en lisant mes ainés, les flashs se font et beaucoup de choses me reviennent en mémoire, le barbouche par exemple, on allait le manger dans un restaurant, rue de Lyon au moins une fois par semaine Quelqu'un pourrait nous donner la recette du barbouche? Quand je ferme les yeux j'ai l'impression que je saurais exactement comment me diriger dans la ville même si je ne me rapelle plus du nom des rues.
Je suis folle de joie à l'idée du pique-nique à Nîmes, même si je ne suis plus de la première jeunesse, je me sens une petite fille à qui vous allez raconter de magnifiques histoires.
Y a t-il quelqu'un qui aurait fait du judo au club de la mairie d'Alger: ASMA, j'ai quelques photos ?

 

bertrand (nice)

28/03/2006 17:03

Alors comment va ma cousine Annie Daverio?

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

28/03/2006 16:08

Alors les es'mmaiens, vous dormez ou koi, depuis onze heure 4O il n'y a pas un "sfachim" qui a écrit un message, c'est un truc à se faire larguer du peloton, il faut prendre les roues et le guidon par en dessous hein Lydie, là, vous en connaissez un rayon (de byciclette). j'ai pas fait la sieste pour regarder les messages et total ouallo. J'aurais mieux fait d'aller faire un tour au Kassour, ou a Padovani ou au Jardin d'essai voir le crocodile dormir, ou a Fort de l'eau manger des brochettes, ou a la madrague voire les "Kanus" en bikini, ou au vivier de sidi-ferruch manger des huitres et des moules de chez nous, ou à la pêcherie manger de la friture, je vois que vous êtes tous en train de saliver, c'était bon tout ça, surtout que nous avions dix ans de moins??????????? Allez alsa la cama, et on attend la suite, je m'écarte de la tête du peloton et au suivant . JeanJean

 

jacqueline blanc (Alger/Paris)

28/03/2006 15:11

Pub !!!! Pour les Esmmaïens de l'ouest parisien (et les autres). Depuis l'an dernier, une nouvelle boulangerie s'est installée à Boulogne et là, oh surprise! Trônant sur le présentoir, on ne voit qu'elles en entrant: des mounas magnifiques, oui DES MOUNAS, avec le mot MOUNA écrit dessous ! Le patron avait un copain PN qui lui a passé la recette, c'est plutôt une bonne nouvelle: la Mouna à réussi à s'intégrer... Donc l'adresse: Le "Moulin de Païou" boulevard Jean-Baptiste Clément, Boulogne-Billancourt. à 300 mètres du métro Pont-de-Sèvres. Ligne 10. Il y en a tous les jours mais téléphone, pour les anxieux qui ne voudraient pas se déplacer pour rien : 01-46-05-58-47. Et en plus elles sont bonnes...

 

d'aubas de ferrou riss (saint maximin la sainte baume)

28/03/2006 14:42

Je ne suis pas sur la photo du cp mais j'ai reconnu Marie-Josée Esposito. ...En juillet quand Marie-Josée viendra dans le var a saint maximin nous essaierons de nous revoirs j'habite moi meme la région, à saint maximin

 

D'AUBAS DE FERROU Geneviève (VILLENEUVE D'ASCQ)

28/03/2006 14:21

Le nom de Mesquida a réveillé en moi de tristes souvenirs. J'ai bien connu ta maman Mme Mesquida car nous habitions le 5ème groupe, le batiment situé juste à coté du tien mais au 5ème étage et de notre balcon nous avions une vue plongeante sur le vôtre. Mon petit frère Thierry était dans la classe de Mr Mesquida. Ce triste jour, de notre balcon nous avions vu tes parents partir à la manifestation... et hélas vu revenir ton papa, seul, qui tenait à la main le sac de ta maman ... Nous ne l'avons pas oublié ... Mon père assistait à la manifestation mais a pu s'abriter à temps. Mon mari qui travaillait au central téléphonique à la grande poste partait pour son travail. Il a été retenu par des barrages de soldats et c' est à ce moment qu'il a très bien entendu la fusillade et a rebroussé chemin. J ai appris par la revue Pieds Noirs que tu avais écrit un livre sur cet évènement. Nous sommes de tout coeur avec toi et ta famille.
REPONSE: nous avons omis, comme nous l'avions fait l'an dernier, de recommander la lecture du livre de Françoise, "A la porte de l'Oued", paru aux Editions de l'Harmatan (pour commander chez votre libraire). Voilà qui est fait. Lisez, vous verrez, c'était le plus bel hommage que l'on puisse rendre à une maman ainsi disparue.

 

D'AUBAS DE FERROU Geneviève (VILLENEUVE D'ASCQ)

28/03/2006 13:50

Pour Gil de Courbevoie. En réponse à ton message à propos du 29 rue Clauzel où habitait ma grand mère Mme Accardo, je me souviens très bien de Mme Arnold qui habitait juste à coté. Il y avait aussi Mme Coste, et au 2eme étage, Mme Cabaillot, dont le mari Augustin était cordonnier et travaillait chez lui. Ils avaient un petit fils Georges. dit Jojo. Je me souviens aussi de la concierge qui n'était pas des plus agréables.
Je viens de découvrir le Livre d'Or et cela me rappelle bien des souvenirs ...

 

Lydie DUCCESCHI/KAMERT 1944 (La Ciotat- Alger)

28/03/2006 11:40

JeanJean Llorens nous met l'eau à la bouche avec ses "KOKAS" à la "CHOUCHOUKA" quel délice, surtout celle de chez PONS, mais a-t-il pensé qu'avec des petits pâtés à la soubressade et des feuilletés aux anchois, il pourrait réveiller nos papilles PN ? Le 30, nous serions je crois, tous heureux de déguster ces merveilles .. D'avance merci.
Un grand merci également à tous pour la recette de la calentita. Bises à tous. Lydie

 

Jacqueline (1948) (Rome)

28/03/2006 10:02

Encore un mot et un souvenir. J’en parlais dernièrement on line à notre cher Georges à propos d’un restaurant où nous allions manger le fameux barbouche. Cela m’est revenu tout naturellement, au fil de la plume/clavier, comme si je l’avais vu hier: «A côté de la Marquise de Sévigné», et voilà que Lydie en parle dans son dernier message. Je me souviens des vitrines, c’était pour moi une confiserie de luxe, très smart quoi. S’il vous plait, a-t-on quelque part une photo, une publicité, un souvenir tangible qui redonne de la réalité à ma mémoire? Je suis sûre que vous allez me trouver ça.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

28/03/2006 09:47

Une Esmmaienne se souvient-elle, par hasard, d'avoir entendu parler des Demoiselles Granval qui donnaient des leçons de Piano à Alger ? Je dois préciser quil faudrait rechercher ces souvenirs musicaux, avant les années 1930. Ce n'est pas si loin à vol d'oiseau.......

 

Llorens Jean-Jean 1934 (Alger Belcourt les halles)

28/03/2006 09:34

Bonjour à tous, avez-vous bien fait dodo, moi non, hier soir j'ai retrouvé un copain de Belcourt, et ma "gamelle" m'a refusé les quatre messages que j'ai tenté de lui envoyer, la chkoumoun mes frères . Alors je passe par "la traverse de Chéragas" comme on disait "CHEZ-NOUS" !!!!!! Pierre Poveda, nous avons été à l'école Aumerat ensemble, et j'ai eu comme maître ton parrain Monsieur Izembar. Et tous les noms de commerçants je les connais, et tu en as oublié. Mais ce n'est pas grave, à nos âges par moment on a la mémoire qui se fait la malle!!!!!!! Comme je suis tétu comme une mule, je vais essayer dans l'aprés midi de te faire un long message; A Bientot Jean-Jean

 

Geneviève BORDIER 1942 (ALGER/Gard)

28/03/2006 08:49

Lady X ma Caille, à côté du nom en principe c'est réservé aux dates et lieux. Pas aux messages perso !... Voilà l'erreur. Pas du tout stressée, ni koi ke ceu souâ. Ca va souâ-souâ !... Oui je me souviens des petits protèges talons en plasticccc transparent, que l'on mettait au bout de nos talons aiguilles. Avec deux ou trois aller-retour rue Michelet, il n'en restait plus rien. Mais je m'en souviens très bien. Bravo pour ta mémoire.
Pour ce qui concerne ce que je sais du pique-nique des Echos d'Alger : il y a effectivement des cars qui partent de certaines villes. Il n'y a pas d'obligation d'être lecteur ou abonné aux Echos d'Alger. Sur place, nous sommes sur le terrain de Camping d'Uzès. Suffisamment ombragé. Mais prévoir tout de même la parasol. On amène l'anisette, le pique-nique, la table les chaises, et tout le toutimmm. La journée se passe soit à faire le siège de son panneau dans l'espoir de retrouvailles, soit (l'un n'empèche pas l'autre) de se ballader à la recherche du panneau salvateur, ou du visage "qui ne m'est pas inconnu !". Il y a une animation musicale, et ça fait un peu "Robinson" de Zéralda. Sympa. Il y a aussi quelques stands : livres, gâteaux arabes....
Pour ce qui concerne le Badge, l'an dernier j'avais inscrit " Es'mma", mais rien, n'empèche de rajouter son nom.
Je ne suis pas très " bricoleuse" mais si l'un d'entre vous veut se porter volontaire pour faire le panneau... ce serait sympa.

 

LYdie DUCCESCHI/KAMERT (La Ciotat - Alger)

28/03/2006 00:31

Moi qui n'ai pas eu la possibilité de m'incliner sur cette journée du 26, je félicite tous ceux qui cultivent ces souvenirs, je suis de tout coeur avec eux et moi "Non je n'ai rien oublié, tous ces visages..
AZNAVOUR".Je me souviens bien de Marcel PUIG, car il était le père de Christiane qui allait avec ma soeur Régine, je crois au Cours Sévigné de ces trois demoiselles bien connues de l'enseignement secondaire Melles DUMAIL, ARGAUT et LAVAYSSE, respectivement prof de maths, sciences et français. S'il suffisait d'une baguette magique pour revenir en arrière quelques instants seulement !!!.
Je m'incline également devant Gérard Toubiana pour le bel adjectif qu'il me destine, mais sans être une "X", l'érudition, celle du coeur, en ce qui me concerne, permet au stylo d'alligner sur du papier toute littérature affective... merci encore, peut-être aura-t-on l'occasion de se connaître le 30. Je n'ai pas l'utilité d'un badge, mon passeport sera celui de cet accent que je voudrais garder toute ma vie. Il disparaîtra en même temps que moi.
J'ai bien connu le Docteur TUBIANA, sans m'en rapeller pour autant, mais j'ai le souvenir de deux médecins, lui et le Dr LOMBARD que mon grand-père Emile TUAILLON - Directeur de la succursale du Credit Foncier d'Algérie et de Tunisie - invitait pour un petit vin d'orange fabriqué par son épouse, ma grand-mère ...et à peine sur le pied du départ, je m'empressais de finir tous les verres restés sur la table du salon, j'avais 11 ans ...
Encore un mot sur Melle LAMBERTON qui fut ma prof de diction préfèrée avant que ne lui succède, Melle GRANIER qui dispensait ses cours au dessus de la Marquise de Sévigné, aprés "BIB & BAB". Elle fut, outre une encyclopédie de mots qu'il fallait apprendre avant de pouvoir les prononcer, une merveilleuse amie et organisatrice de ses représentations qu'elle produisait dans l'assurance du succés. Voilà, mon discours s'achève, je rassure tous ceux qui attendent l'historique du vé ON ATTEND ON ATTEND ON ATTEND ON ATTEND ON ATTEND LE TEMPS QU'IL FAUDRA LE TEMPS QU'IL FAUDRA LE TEMPS QU'IL FAUDRA

 

PIVON Jean-Robert (38) (Rhône)

27/03/2006 23:49

Concernant le 26 mars 1962 regarder le site: et vous aurez les photos, la liste des victimes et le reportage radiophonique. Je pense souvent à mon voisin Mr SANCHIS.

 

ruiz henry (st etienne de crossey france)

27/03/2006 21:44

Très grand merci à Navarro pour son rappel de l'assassinat de Marcel PUIG ancien cheminot et grand dirigeant du ralliement de Mustapha d'Alger qui a sorti beaucoup d'excellents gymnastes. Un ancien du ralliement

 

Lady X 42

27/03/2006 19:54

Oh !lalalala! Me dire à moi que je pousse... un peu loin, parce que j'ai mis L..Y 42 ..à Gil, il s'agissait d'une réponse à Gil, qui avait demandé si nous nous souvenions des boules de Sapindus!... Il faut suivre pour être dans le coup!!!
Ma parole ouala qu'elle est rentrée avec la grosse tête !! Ils ont fait du bruit les petits ou quoi? Du calme hein, il faut avoir la forme pour le mois prochain! La naphtaline ? quésaco? moi je connais le paradichlorobenzène!! ça au moins c'est plus mieux! Comique va! Et les clips pour les talons aiguilles, qui en a encore dans ses souvenirs? Je vais en faire une photo, pour le GDLLDB! Et oui, si je viens c'est avec le masque, il faut jouer le jeu! Sur le badge, Geneviève, il faudra mettre juste ES'MMA, ou rajouter ... "dessurrrrrr"? Très amicalement à tous.

 

Gil Arnold (92400 -Courbevoie)

27/03/2006 19:29

Avec tous ces superbes messages sur le 26 mars j'ai chialé devant mon écran en évitant que les autres autour s'en apercoivent--- MERCI Redon pour ce message---- Est ce que la mouna de Paris accepterait un clauzelien au milieu des gauthériens--- si oui date et lieu... Mci---Bonchoar à tous Es'mmmaiens--- et pensez à faire inscrire les amis au répertoire indiqué ci dessus----

 

Llorens Jean-Jean 1934 (Alger Belcourt les halles)

27/03/2006 17:28

à Madame Bordier G. Pouvez-vous me donner les infos sur votre pik-nik du 3O avril. Si je trouve un chauffeur pour conduire ma voiture je pourrais venir. Car j'ai l'épée du Grec au dessus de ma tête, et mon cardiologue ne veut pas que je fasse trop le zouave, car il peut m'arriver une tuile à tout moment, alors il préfère que ça m'arrive quand je ne conduis pas. A Uzes c'est facile car un car des Echos d'Alger nous prend à Perpignan nous conduit à Uzes et nous raméne le soir donc pas trop de risque. Merci pied-noirement votre. Jeanjean jeviv@wanadoo.fr

 

Geneviève BORDIER 1942 (ALGER / Gard)

27/03/2006 15:48

Réponse à JeanJean LLorens: pas besoin des "Echos d'Alger" pour la réunion d'Uzès le deuxième dimanche de Juin. On se la fait nous mêmes la pancarte ! Pendant des années je suis arrivée de bonne heure le matin, sur le camping, afin de trouver un bon arbre, et j'ai cloué mon panneau "Aumale". On y venait à quelques aumaliens, la table et la cabassette. Et on y rencontrait toujours des "nouveaux". Bon, je reconnais que l'organisation a peut-être changé, car voilà deux ou trois ans au moins que je n'ai pas pu y aller. L'année dernière, dans ces mêmes colonnes nous avions convenu de porter un badge avec "ESMMA" dessurrrr. Vinga, ce w-end là, ma maison s'est remplie et je n'ai pas pu y aller. Mais j'ai gardé le badge. Dis-moi mon frère, si t'yé dans les parages, harlèche pourquoi t'y viens pas à la bouffa du 30 avril ? T'ya même le 1er mai pour retourner au gourbi !... Pas belle la vie ?.

 

Xavière Deangeli (Nice)

27/03/2006 15:12

En réponse à Gérard Toubiana, j'ai trouvé sur le Net un Willy Tubiana, baryton, interprète entre autres de Pelléas et Mélisande, né à Alger en 1891. Peut-être s'agit-il de lui?

 

Llorens Jean-Jean 1934 (Alger Belcourt les halles)

27/03/2006 14:05

Oila que la gobbia elle me prend de vous dire une idée qui peut-etre elle serait pas si mauvaise que ça . Et si on demandait aux Echos d'alger, pour le rassemblement du mois de juin à Uzés de nous faire une Pancarte avec le nom de la ville ES'MMA en gros pour qu'on puisse se connaitre, car là on s'ecrit des Tchalefs, mais on se connait pas , se serait un bon truc et s'il faut je paierais la plaque Celui qui est d'accord leve le doigt!!!! balek a cuila qui lève pas le doigt !!! Jean-Jean

 

Geneviève BORDIER 1942 (ALGER / Gard)

27/03/2006 13:04

6 pages, pas moins, à lire !...Purée les es'mmaïens vous faites fort !. Je ne sais plus où donner ...de la souris. Hier 26 mars, impossible de ne pas se souvenir avec émotion. Impossible. A jamais dans nos coeurs.
Bon, je commence par répondre à Lady X (19/03). J'apprécie tes efforts pour commencer à te dévoiler mais: "42...à Gil !"..... là tu pousses ! Comprend ki peut !
J'en reviens à ton message: ma fille, ton truc de la tribu des Kmri y sent la naphtaline !... hein? koi ? en 281 avant JC ?... Ben koi, normal alors que nous ôssi, en 1962 après JC, on ait envahi le sud de la Gaulle! Et ouais, certains remontèrent le Rhône, et occupèrent jusque z' et y compris la capitale Paris. Et ouala ! Alors harlèche pourquoi après les comiques es'maïens du Nord réunis rue de la Roquette, nous z'ôtres les comiques es'maïens du Sud on ne se réunirait pas à Nîmes ? hein ? "Bon sang ne saurait mentir" disait notre bon Anatole France. Il suffit d'avoir eu l'idée de cette réunion, et d'habiter près de Nîmes! Na !....
Dis-nous ma belle, tu n'aurais pas l'intention de venir par hasard? Sous ton vrai nom bien sûr, en te gardant bien de nous dire que dans le fond de ta cabassette.... il y a ton masque.
Je rappelle aux sudistes (et aux z'ôtres bien sûr), qu'il est toujours temps de prendre contact avec moi pour avoir les infos sur ce pik-nik du 30 avril (Bouffa qu'il dit Yves Jalabert !). J'ai commandé le soleil.

 

Redon Philippe (37) (St Avertin (37550))

27/03/2006 10:11

Je veux ici remercier ceux qui ont témoigné sur le drame du plateau des Glières à Alger, notamment Françoise Leroy pour la dignité qu'elle montre face à ce douloureux souvenir... Constater que ma communauté P.N est capable de dépasser la rancoeur pour, sans concessions, affirmer une douleur digne et humainement constructive, est un grand réconfort face aux caricatures dont elle à souvent été la victime presque consentante. Notre pays, la France doit être capable d'intégrer dans sa mémoire historique, ses enfants d'Algérie dont la seule faute sera , peut-être, de l'avoir beaucoup aimée.

 

Lucien Balaguer - 1935 - Alger (92000 - HdS)

27/03/2006 09:48

Pour compléter la documentation de Georges concernant la rue des Tanneurs, effectivement cette rue qui prenait pratiquement à l'intersection des rues d'Isly, Henri Martin et Dumont Durville, un peu plus loin que le casino music-hall, était en cul de sac pour la circulation auto, mais un escalier la reliait au tournant Rovigo. En prenant cet escalier, à droite un autre escalier qui (selon le sens) redescendait aboutir presque au début de la rue Henri Martin, et sur la gauche un petit passage entre deux immeubles avec un petit escalier qui te menait également rue Rovigo, presque à la hauteur du Café "Le Cadix". Pour mémoire dans la rue des Tanneurs, il y avaut un cordonnier M. Perès, qui était un excellent coupeur de tiges et qui fabriquait de belles chaussures sur mesure, juste après, un petit bar tenu par M. Donato, puis au bas des escaliers un atelier artisanal de bijouterie tenu par les frères Ziza et un graveur ciseleur. Voilà, il s'agit de demander et il y aura toujour un début de réponse, Georges, et je t'assure que je n'ai pas de carte ni numérisé, ni d'origine, mais c'est fou, moi qui peste toujours sur mes prob. de mémoire, il s'agit quelquefois de lire ou d'entendre un nom ou un mot pour que ressurgissent des tas de souvenirs (pour la rue des Tanneurs, c'est les années 50) enfouis, ce qui nous donne à penser que toutes ces années vécues sur cette terre d'Algérie sont gravées au fin fond de nos mémoires. Allez, va, suffit pour aujourd'hui, j'en ai encore pour toute la journée avant de m'en remettre. Salut, Georges et les Autres, Lucien

 

gerard toubiana (usa) (USA)

27/03/2006 07:26

Encore une fois, je salue ce site "haut de gamme" où la participation d'érudits comme Georges Lévy, Lydie Ducceschi (votre message du 15/3 est très émouvant) de Jacqueline de Rome, J.F.Giuliani, J.Camps et autres, lui donne une dimension littéraire recherchée. Puis-je mettre les Esmmaiens à contribution en me faisant savoir si vous auriez connaissance ou infos sur un Willy Toubiana/Tubiana, pianiste/musicien dont le portrait figurait dans le hall de l'immeuble des Beaux-Arts où Mr Stora et Mlle Lamberton professaient l'art de la diction pour le théâtre vers 54/55.ou l'une de mes jeunes soeurs pratiquait leurs cours.

 

Françoise Leroy Vendevelle (Alger Clermont-Ferrand)

27/03/2006 00:57

26 mars 1962. On n'oublie pas. Il ne faudra jamais oublier. Moi j'avais dix ans. Maman était avec nous, les enfants, à la maison; papa était rue d'Isly. La radio retransmettait l'ambiance du cortège pacifiste,... et subitement le commentateur...(devenu historique)! une chappe de plomb s'est abattue. Je revois maman, le visage plus que grave, l'oreille tendue vers le poste. Nous étions de plus en plus collés au poste, nous ne respirions plus, nous ne bougions plus. Tout s'est arrêté. Puis d'un seul coup, dehors, plein de gens sont arrivés en courant. Ils remontaient à toute allure vers chez nous. Dans les escaliers de la Rochelle (liant le Bd du Télémly à l'Ecole des Beaux-Arts) juste sous nos balcons, ils criaient "ils ont tiré, ils ont tiré". Le père d'une copine, essoufflé, a crié par la fenêtre "c'était affreux, votre mari y est???". Le temps de la réponse, Mme T., maman de mes copains et voisins François et Pierre, descendait très vite, affolée, l'escalier en direction du Télemly. Arrivée à notre niveau elle a dit à maman "vous avez entendu? mais c'est fou, ils ont tiré". Sur le balcon maman était blême et grave. Papa est rentré longtemps après. Mais quelques jours plus tard, des gens en noir montaient lentement l'escalier de la Rochelle sous nos balcons. Ils ne parlaient pas. Tout était lourd. Ils allaient présenter leurs condoléances à François, Pierre et leur maman. Leur papa, Maître T. était resté allongé rue d'Isly. Je n'oublierai jamais le 26 MARS 1962, soit 7 jours après une certaine signature de paix. Difficile d'expliquer cela à ceux qui n'y ont pas assisté. Merci Esmma de rendre hommage à cette journée.

 

Jean claude Hestin 1940 (Thonon les bains)

26/03/2006 19:51

Juste pour le plaisir, je suis remonté des premiers messages parus depuis la création d'Esmma jusqu'à aujourd'hui. Il en manque sûrement et la premiere question que je me pose!!!! Que sont devenus tous ces Esmmaiens du début qui pour la plupart ont disparus des tablettes.???? J'espére que tout va bien pour eux et qu'ils nous redonneront vite signe de vie...
J'aimerais beaucoup retrouver le premier message, premier maillon de départ de cette chaine d'amitié, voire fraternelle qui se forme au fil des jours. entre nous tous. Aujourd'hui 26 mars 2006, on peux dire que la Tolérance des uns melangée à celle des autres, aura été la grande gagnante de cette bien triste journée.
Je voudrais terminer par une citation de Jean Gabin.. " Quand quelqu'un vous aime, il fait toujours beau quelquepart'"
JC

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

26/03/2006 19:49

Quand j'étais enfant, et que je me trouvais devant notre ascenceur en dérangement, j'avais imaginé un jeu en montant les escaliers, en pélerine et le lourd cartable battant mon dos: Je me mentais à moi-même en phantasmant que nous avions déménagé à un étage supérieur, et ainsi arrivais tout essouflé , mais surpris et heureux devant notre porte. J'aurais voulu en faire autant en changeant la date du 26 Mars 1962. Mais l'Histoire, on ne la change pas. Nous, qui avons le privilège d'etre vivants, ne l'oublierons jamais ainsi que nos enfants et les descendances à venir.

 

Jacques Prat (1941) (Aix en Pce)

26/03/2006 19:44

Salut JeanJean : "le fourneau à pétrole avec la petite pompe sur le coté" on appelait ça un "démon", et pendant longtemps c'était l'unique moyen de chauffage que nous avions chez nous (au Champ de Manoeuvres) ... pour dire combien les hivers étaient rigoureux... d'ailleurs ma soeur Claude en a encore un qui trône au fond de son couloir. Si elle me lit elle ne va pas manquer d'en faire une photo et de l'envoyer à notre "génie de la lampe de bureau" pour qu'il le consigne dans une prochaine kémia.
Quant au cardeur de matelas, Georges Lévy nous en a également brossé un tableau très réaliste dans son "papier" "chronique d'un quartier"

j'ai aussi connu ça... "et dzing et dzang" ... à cette époque tout était recyclé...

 

raphael navarro (1944) (nimes (gard))

26/03/2006 19:07

Marcel Puig, cheminot, portait ce 26 Mars 1962 le drapeau français. Une des rafales le faucha à jamais. Une affectueuse pensée pour son épouse, gardienne de l'immeuble de la rue Michelet, face à Bissonnet, et pour ses enfants Christiane, Marcelle et Germain.

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

26/03/2006 17:45

Comme disait mon maitre à l'école Aumerat, ce soir nous allons parlé de la KEMIA dans les cafés de "Chez nous". Comme mon père avait un café aux halles rue sadi-carnot, j'en connais un rayon. Le soir pour l'apéritif c'était à celui qui ferait la meilleure Kémia pour aguicher les clients. Là se jouait des réputations qui allaient vous poursuivre toute votre "vie". Vers les 5 heures ma mère préparaient les "favas-fouls" (feves bouillies arrosées d'une sauce au "Koumoun" et surtout du piment de cayenne (comme les kemias étaient gratuites il fallait récuperer la mise) donc beaucoup du piment. Passons les tramous, les blis-blis, les cacahuettes et autres babioles secondaires, pour arriver aux sardines en "Ascabetche" frites dans l'huile par trois reliées par la queue et surtout avec du piment!!!!!! rebelotte. puis les pois-chiches en sauce... piquante, aie aie aie la douane, puis la friture des petits rougets frits que l'on mangeait avec les doigts en ayant l'air de jouer de l'harmonica, et les petites Kokas (chausson à la ratatouille pour les p....arisiens). Est-ce que vous me suivez? Voilà pour ce soir, eu egard à votre cholesterol je m'arrête. La prochaine leçon sera les fameux rapides (escargots) en sauce tomate.... piquante. Mesdames et messieurs, bon appêtit et à bientot si dieu le veut... Jean-Jean
Es'mma re-pardon mais ça vient tout naturellement alors autant vous en faire profiter. Salout et pesetas

 

mesquida (alger-toulon)

26/03/2006 15:55

Aujourd'hui 26 mars 62, il fait aussi beau à toulon qu'il y a 44 ans à Alger. Il est 16 heures et c'est l'heure où mon père arrivait en jeep à la maison seul sans ma mère qui était tombée sous les balles rue d'Isly. Je remercie aujourd'hui tous ceux qui ont une pensée pour les nôtres. Je regarde le site tous les jours ou presque mais j'ai du mal à avoir autant de souvenirs que vous tous. Alors cela fait du bien de vous lire. A bientôt.

 

PIVON Jean-Robert (38) (Rhône)

26/03/2006 13:23

Suite au message de Fatiha sur le couscous et à la fin du repas, avec mon copain Tewfik, nous avions un dessert succulent: une portion de couscous nature avec du miel. Essayer.

 

Molto Raymond (Alger Bab el Oued)

26/03/2006 13:09

Permettez à un ancien de Bab el Oued de ce joindre à vous et à votre quartier pour ce souvenir du 26 Mars 1962 et avoir une pensée pour les familles des victimes de cette tragique journée, comme je l'ai fait sur mon site Bien Amicalement. L'orphelin du parasol. Raymond

 

VENTRE Jacques - Agha - 1943 (grenoble)

26/03/2006 11:07

Une anecdote que viens de me rappeler la réponse à mon dernier message (les bonbons FAUSTA). Les « kilos » vous souvenez vous de ces mendiants autours de l’église St Charles le dimanche? Surtout un, toujours courbé à angle droit adossé aux grilles. Mon père qui notait ses dépenses dans un petit carnet avait noté un jour : Pauvre diable à l’église !!!! - x francs. Le message de Llorens Jeanjean vient de me rappeler les marchands de tapis qui déambulaient en criant Tapiiiiiii …. Iiis ! Bon dimanche !!!

 

Georges Busson 1943 (Lannion (Bretagne))

26/03/2006 11:05

26 mars... aujourd'hui on nous a volé une heure de sommeil. Là-bas, on nous a volé la suite du rêve; sur l'écran, trois lettres: F I N. Et puis, on s'est levés, relevés, pas tous..., fièrement, et on est partis, tristement. Et alors, comme dirait ma femme, - ça c'est du Busson à la sauce de Colombo - il y a quarante ans qu'il en parlait persque tous les jours de son beau film à la triste fin. Maintenant, depuis qu'il a ESMMA, c'est plusieurs fois par jour! Quoi, t'i as dit ESMMA c'est une drogue? Non un remède, un cataplasme quoi !
Dites, les jours de deuil, on s'embrasse en famille, non ? Alors, la bise à tous. Georges.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

26/03/2006 11:02

Merci de ta précision, j'avais un peu perdu le Nord. J'avais besoin de ce détail pour compléter un petit texte. A mon âge, il ne faut jamais mettre à demain, ce que l'on peut faire le.. surlendemain.. A propos du "Plateau des Glières", je crains que les très jeunes ne le situent pas très bien dans la géographie et l'histoire:

En 1946, demi-tubar, j'avais été envoyé à Entremont "prendre l'air". Partout des arbres résineux magnifiques, des scieries près du torrent, des noisettes à portée de mains,des fraises des bois à peine cachées sous leur feuilles basses, des fromages de reve,des "Roblochons" chez les paysans finauds qui les cachaient dans la paille, un paradis qui un an avant était un enfer. Restait un témoin: un prisonnier allemand, qui travaillait aux champs, et aidait l'hotelière, tant et si bien qu'ils se sont mariés... Par curiosité j'ai cherché la signification du mot "Glière", il vient du latin gravea: graviers. Le plateau des Glières est donc est un plateau caillouteux.

 

Sebastien 46 (Levallois 92)

26/03/2006 10:52

Je me joins par la pensée à Es'mma et à mes camarades, au souvenir de tous nos compatiotes tragiquement disparus le 26 mars 1962. Ce jour là, comme tant d'autres, j'y étais. Ce jour là, comme tant d'autres, mes dernières illusions diparurent à jamais. Je remercie Es'mma d'avoir fait paraitre leur message . Moi aussi , Je n'oublie pas.

 

Llorens Jeanjean (Alger Belcourt les halles)

26/03/2006 10:04

Bonjour à tous, je crois que l'on devrait prendre comme indicatif d'Es'mma la chanson "Souvenir-souvenir". Gil, hélas je n'ai pu transmettre à personne cette magnifique écriture, j'espère que tu garderas l'enveloppe en mémoire de ton cher papa, c'est un peu comme si lui l'avait écrite. maintenant il va falloir faire travailler vos méninges. Souvenez-vous, des gargoulettes en terre avec un chiffon mouillé autour pour garder l'eau bien fraiche, et la petite cage en bois entourée de grillage avec le beurre dans un bol d'eau, et le fromage, et la soubressade, à cette époque là il n'y avait pas de frigo, il fallait aller chercher de la glace de bon matin pour la mettre en haut de la glacière, et en dessous il y avait une cuvette pour récuperer la glace fondue sinon barouffa c'était l'inondation assurée. Et les matelas en laine de mouton, que l'on refaisait tous les quatre ou cinq ans pour changer la toile, ça se passait sur les terrasses, le matelassier arrivivait avec sa cardeuse, et Dzing et dzang pendant une bonne partie de la journée il cardait la laine, après il faisait une grande poche de toile et mettait la laine à l'intérieur et avec un grosse aiguille il faisait d'énormes ourlets et au milieu il mettait des sortes de pompons, c'était les ancêtres d'Epeda, Simmons, et Dunlopillo, à l'exception que ces matelas servait à plusieurs "générations". Et le raccomodeur de faïence qui réparait les assiettes et les plats cassés, c'était des vrais artistes, ils arrivaient à trouer la "porcelaine" et à mettre leurs agraffes et aprés une sorte de mastic et c'était reparti pour un tour, et le rémouleur qui réparait les casseroles trouées. Et le plus beau, "nos Kanouns" ça c'était une invention, les fours à micro-ondes peuvent s'attacher une gamelle ils ne nous feront jamais des sauces comme les kanouns, ça mettait longtemps mais c'était tellement bon, et aprés il y avait le fourneau à petrole avec la petite pompe sur le coté et les aiguilles spéc TU TUT TUT TUT TUT LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE !

 

ESMMA

26/03/2006 09:35

Le 26 mars est la date d’une tragédie que nous n’oublierons pas.
En ce jour de triste mémoire, où tant de vies ont été fauchées sur notre
Plateau-des-Glières,
nous aurons un temps de recueillement pour penser aux
victimes innocentes de cette guerre meurtrière,
qui dispersa notre peuple et le coupa de ses racines… mais pas de ses souvenirs.
Continuons d’exister, et de faire exister notre ville, leur ville et leur vie de ce temps-là,
c’est la plus belle marque d’affection que nous puissions leur porter.
ES’MMA

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006)

26/03/2006 09:27

Le Génie de la Lampe de Bureau,qui est aussi Amiral du Pitalugue, pourrait-il
(à temps perdu) retrouver l'emplacement de la Rue des Tanneurs. D'après mes souvenirs de 1951, c'était une petite rue perpendiculaire à la rue de Tanger, mais les noms du plan d'Alger numérisé sont difficilement lisibles. Non pas que j'ai une dépouille à tanner, mais un souvenir de..restaurant dans cette petite rue. Merci d'avance pour la réponse.

REPONSE: Bonjour sahib Georges. La rue des Tanneurs, si je peux me permettre, n'était pas loin de la rue de Tanger, mais elle n'en partait pas. Elle était de l'autre côté de la rue d'Isly. Quand tu arrives au bout de la rue d'Isly, après les Galeries de France et juste avant le carrefour Dumont-d'Urville/Henri Martin, la rue des Tanneurs, toute petite, partait à gauche, pour rejoidre la rue Rovigo (elle "court-circuitait" son 1er lacet si tu vois...). Oilà... Bonne journée, on attend ton histoire, Sheherazade-Georges! Le GDLLDB.

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

26/03/2006 09:05

Bonjour, en ce triste dimanche 26 mars 2006. 26 mars 62, tous les ans je ne peux m'empècher d'avoir une pensée pour ces victimes. Comme l'on dit "j'y étais" et je l'ai dit l'année dernière, un homme, en nous regardant nous a hurlé: vous les jeunes n'oubliez jamais ça: je n'oublie pas. Bon dimanche. Yves

 

Philippe Jollivet 1940

26/03/2006 08:22

repertoirepn.net
Déjà 10.000 visiteurs. Le nombre d'inscrits augmente, et beaucoup de monde s'est déjà retrouvé. Si vous voulez en faire autant , vous savez ce qu'il vous reste à faire!Amicalement.

 

Gil de courbevoie (92400-Courbevoie)

25/03/2006 22:20

Jeanjean nous sommes pas loin de la même année tous les deux et merci de ressortir tous ces souvenirs qui repassent devant mes yeux comme un film resté dans ma tête. Quel fierté de savoir que mon papa a pu te transmettre cette écriture en espérant que tu l'a transmise à ton tour........Il y a des mots oubliés Galoufa- Moutchou-kilometre enroulé autour d'un manche à balai.... Ne regrette pas de mobiliser l'espace pour des souvenirs pareils---- Ma pharmacienne privée me confirme que l'exosettoplix court encore---- Tchao mon fils me réclame la place devant l'ordi......

 

Fatiha (Alger La Redoute-Paris)

25/03/2006 20:12

Gil, à Alger , il y a couscous sauce blanche et couscous sauce rouge (plutôt les jours de froid!). Si vous voulez un couscous "léger" d'autant que la température printanière s'y prête, je vous conseillerais le couscous sauce blanche !
Alors, recette pour la sauce : faire revenir un oignon + morceaux de viande de mouton (de gigot de préférence ou épaule ) + pois chiches +poivre + sel +un soupçon d'huile (PAS d'huile d'olive!) en remuant, ajouter un peu d'eau et laisser mijoter à petit feu. Dès que la viande est presqu'à point, ajouter de la courgette coupée dans le sens de la longueur, recouvrir d'eau et laisser cuire.
Pour un couscous familial surtout pour les enfants, on y ajoute une ou deus pommes de terre !Pour un trés bon couscous , on le mettra dans le haut du couscoussier de manière à cuire grâce à la vapeur de la sauce.
Pour la présention et le goût aussi, une fois que le couscous est servi avec sauce etc...on saupoudre de cannelle, à Alger, on va toujours chercher la cannelle si on n'a pas pensé à nous en mettre ! Vous pouvez remplacer la viande par du poulet, mais par ces temps de grippe aviaire... Et, comme vous dites, hada makane (et c'est tout)
On peut accompagner son couscous de petit lait (s'il ne fait pas trop chaud !), de pastèque qu'on a préalablement coupée et présentée devant chaque assiette, ou de raisin.
Pour le couscous sauce rouge, c'est une autre histoire, c'est selon les légumes de la saison, pour une autre recette eh bien ce sera pour une prochaine fois! On pourrait l'organiser ce couscous un jour! Trés bon week-end à toutes et à tous!




 

Jacqueline (1948) (Rome)

25/03/2006 19:54

Jean-Claude vous avez cité M. Delinière et cela a fait clic dans ma mémoire. Nous avions des voisins de ce nom là dans notre immeuble, rue Barnave, près de la Place Bacuet (allez y voir sur le site.. ya la photo.. et alors ...on a tout nous..). Merci de ce souvenir qui remonte ..comme les bulles d’air à la surface de l’eau..

 

Lucien Balaguer - 1935 - Alger (92000 - HdS)

25/03/2006 19:21

Merci Esmma d'être un gardien vigilant pour des souvenirs qui appartiennent à notre grande famille et qui ne doivent pas être salis par des malfaisants. En cette journée tragique du 26 Mars se rappeler et avoir une pensée émue pour ceux qui ont disparu aussi tragiquement est un devoir de mémoire pour nous, Esmaiennes et Esmaiens. Merci encore à toi, Esmma. Lucien

 

GIL de Courbevoie (92400)

25/03/2006 19:03

....Fausse maneuvre mon message est parti trop vite c'est dommage j'allais dire du bien de ma merveilleuse famille....Il y avait devant la porte de chez Salah une fontaine au bord du trottoir qu'il fallait maneuvrer avec un petit levier sur le coté----Fontaine j'ai bu de ton eau-----Tchao....

 

Gil de Courbevoie ( 92400-courbevoie)

25/03/2006 18:56

D' auba de Ferrou Geneviéve si tu as vécu 29 rue Clauzel ces noms doivent te rappeler des choses ARNOLD (ma grand mère) Costes-cabaillot- Henrion-Ducros-...... C'était un immeuble avec une cour centrale pratique pour appeler l les copains sans grimper les étages ... MERCI pour l'AVISS il ne faudrait pas sombrer..... Ce site me permet de parler de mes vieux souvenirs à d'autres car ma famille commence à les connaitre par coeur (E.........

 

LLORENS Jeanjean (ALGER Belcourt les halles)

25/03/2006 18:15

Puisque vous m'encouragez, une dernière, mais là je deviens serieux, car ce qui va suivre, fait partie de notre patrimoine d'Algérois; Préparez vos mouchoirs : Qui se rappel de ROBERT le marchand de billets de loterie hein?????? Il habitait en face du ROXY à Belcourt, qui de nous ne l'a pas poussé au moins une fois quand il ne pouvait plus actionner sa charette hein?????? C'était un monument dans le quartier, et sa pauvre maman, madame Truchy, qui le sermonait quand il avait un peu forcé sur le Cristal, c'est que de pédaler toute la journée ça donnait soif. Il a fini ses jours à Toulouse. Et COCO d'Hussein-Dey qui les dimanches de match, rentrait au stade municipal en criant l' O.A.D pour lui l'OHD valait le Real de Madrid hein????? Et le plus beau de tous pour terminer, celui qui nous faisait chialer à tous, le celebre GALOUFA, il était plus fort que Zorro pour attraper nos povres petits chiens qui trainaient dans les rues Et j'allais oublié les gitans du Champ de Manoeuvre qui passaient dans les rues en criant avec leur merveilleux accent : Rrrrrrrrampaillore des chaizes.... et aprés c'était :Tondors des chiens pé les péti chiens lolos. ça c'est à nous et même Azrine il ne pourra jamais nous l'enlever. Mille excuses pour ceux que je vais vexer avec mes petites histoires, mais les quatre jours qu'il me reste à vivre je veux que tous ceux qui ont aimé ce pays sachent que je le fais involontairement et que je les embrasse. A bientot JeanJean.

 

ES'MMA

25/03/2006 17:24

Le 26 mars est la date d’une tragédie que nous n’oublierons pas.
En ce jour de triste mémoire, où tant de vies ont été fauchées sur notre
Plateau-des-Glières,
nous aurons un temps de recueillement pour penser aux
victimes innocentes de cette guerre meurtrière,
qui dispersa notre peuple et le coupa de ses racines… mais pas de ses souvenirs.
Continuons d’exister, et de faire exister notre ville, leur ville et leur vie de ce temps-là,
c’est la plus belle marque d’affection que nous puissions leur porter.
ES’MMA

 

LADY X 42

25/03/2006 16:40

Bonjour à tous. Et si pour changer un peu de la Calentita, vous parliez des Roïcos pour le sucré, et pour le salé, des petits pâtés à la soubressade...., ceux de chez Martinez, vers le haut de la rue Michelet étaient délicieux!
A Lydie Ducceschi/Kamert, pour le Crio, il me semble que c'était une marque de lessive!
Pour les remèdes : l'Exoseptoplix, oh oui, on s'en souvient (de la famille des sulfamides), le plus sympa des traitements magistraux de l'époque après les ventouses, c'était l'enveloppement à la farine de moutarde!! Que c'était agréable, non? Et les badigeons au bleu de méthylène pour les maux de gorge?!
Qui se souvient des vieux compteurs à gaz, et de l'employé qui venait régulièrement faire les vérifications et entretiens. A l'époque ces compteurs étaient installés dans les cuisines...même dans les beaux immeubles du centre ville! Ils touchaient presque le plafond, prudence oblige pour les enfants et il fallait un escabeau, pour l'atteindre.
Il me semble que pour la rue Valentin, les passionnés l'ont mise de côté, mais comme pour le toit ouvrant du Rex...on y reviendra! Je me souviens personnellement d'un certain passage clouté, individuel et portatif...! Était-ce dans cette rue?!!! Voyons!soyons sérieux, Aviss oblige, changeons de sujet!
Pour cette chère Geneviève Du Gard (ça fait un peu de du de la de!!!), après son service de Nounou en Aveyron, j'espère qu'elle répondra aux messages, et je voulais lui demander, elle qui a si bien décrit les désagréments causés par les talons aiguilles de l'époque... si elle se souvient des petits clips, que l'on pouvait mettre au bout de chaque talon, pour éviter les dégâts sur les parquets de bois. J'en ai encore une paire dans une toute petite boite! comme sur ES'MMa, on peut citer les marques : "Nice Clips" .....Souvenirs, Souvenirs!
Les séquences "Recettes" : pas mal! Les messieurs peuvent continuer!!! Bonne fin de semaine à tous, et bon Dimanche.

 

René BLANCO ( 1944 ) (Alger / Picardie)

25/03/2006 16:19

Bonjour les Ami(e)s. Quelle joie de vous lire chaque jour, et d'enrichir ma connaissance de notre pays trop tôt quitté grâce à vos nombreux témoignages. J'ai retrouvé un copain d'école à travers les messages de ses soeurs qui se reconnaitront . Et je les en remercie une nouvelle fois. Au fil des mois depuis la découverte d'Esmma, mon carnet de correspondance s'enrichit par l'intermédiaire de messages que j'adresse directement aux dépositaires et avec lesquels je remonte le temps. A ce sujet n'oubliez pas d'avancer vos pendules d'une heure car on passe à l'heure d'été ..ouf ..tant mieux. Bonne soirée ..Amitiés ..René du Boulevard Bru ..

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

25/03/2006 13:41

Gil & Jean-Claude, la deuxième couche arrive, et devant l'école le marchand de Kilomètres, à côté du marchand de Kalentita, et le marchand du fromage de chèvre en forme de coeur, qui passait dans les rues en criant "Froooooomage" et le Marchand de sardines, je ne me rappelle plus s'ils passaient au service d'hygiène avant de nous les vendre, et les marchands de petits "sablés" aux enchois, avec les tchics-tchics, si on avait le cinq on gagné un "sablé". Pour ceux qui ne savent pas les sablés en question était de la pâte trés feuilletée avec un enchoi ou une enchoie ? au milieu, et les "Zoublis" c'etait le folklorz hein ? je crois que je vais me faire sermonner par Es'mma pour mobilisation intensive du site Pardon !!!!! JeanJean

REPONSE : depuis quand on a mis dehors quelqu'un qui se sent ici chez lui, Jeanjean ? T'y es chez toi, et en plus tu nous racontes des choses à nous tirer la larme à l'oeil... Allez, continue, continue...

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER)

25/03/2006 12:36

Pour Gil et Jean-Claude, bravo pour tous vos remèdes, mais vous oubliez , les ventouses, et les flanelles, j'en ai mis jusqu'à I4 ans, et les grosses ceintures en laine bleue, de nos pépés, que les mémés tenaient le matin des deux mains pendant que les pépés tournaient pour l'enrouler autour du ventre et des reins, et le sirop bronchocure, et les vieux trucs pour les coups de soleil, une serviette sur la tete et un verre d'eau, et il ne fallait pas se moquer, de la mémé, sinon "calbote". Et pendant la guerre le suc de raisin, et aprés, le crush, le verigoud, si vous en avez d'autres, au suivant à "tout a l'heure" JeanJean

 

d'Aubas de Ferrou Geneviève (Villeneuve d'Ascq)

25/03/2006 11:18

Je suis née en 1937 au 69 de la rue Michelet à Alger, face au cinéma ABC. Ma grand'mère habitait au 29 rue Clauzel. Je me souviens du mozabite Sahla . Le pharmacien Colinet était mon oncle, le mari de la soeur de mon père, Roger D'Aubas de Ferrou. J'ai fréquenté l'école Tirman. Avons déménagé au Hamma près du Jardin d'Essais. Je garde le souvenir des cocos que nous mangions avec mes frères, du lion du zoo qui rugissait et urinait en dehors des grilles de sa cage, des lapins géants. Huit ans après nous avons déménagé au Champ de Manoeuvre près du Foyer Civique. Mes frères et ma soeur allaient à l'école Lutaud et à Chazot. J'ai travaillé chez Bernabé grande quincaillerie face à la gare de l'Agha. Je me suis mariée avec un Patos qui travaillait au central téléphonique Isly à la Grande Poste. Notre fils est né rue de Lyon. Il avait 6 mois quand nous sommes partis...

 

Hestin jean claude 1940

25/03/2006 10:34

Revue de la Presse Algéroise: Le Journal d'Alger
Rubrique Naissances. Thierry Loic au foyer de Mr André Pierson instituteur et madame Pierson (née Jocelyne Voisin) à Koléa, et à Cherchell naissance de Tahar au foyer de mr et madame Sahraoui-Tahar Braham. Et puis aussi un pur Algérois: Stephane, Henri, François au foyer de Mr Guillaumont et de Mme Ferrante Francoise. Ces 3 petits doivent étre grands aujourd'jui, je les imagine surfants sur le webb!!! Je leur souhaite de tout coeur de tomber sur le site Esmma, ce site qui nous apporte tant de joie à nous les anciens. Ils y trouveront la Paix.
J'ai fouillé comme d'habitude avec ma petite loupe dans les entrefilets des pages intérieures du seul journal que j'ai en ma possession, daté des 25 et 26 Mars 1962... A force de chercher en clignant les yeux, les larmes ont fini par me monter aux yeux... Conclusion. Ce n'est pas beau de vieillir, on pleure souvent d'émotion. allez savoir pourquoi? Amitiés fraternelles à vous tous enfants du Pays du soleil. J'ai dit!. Jean Claude.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

25/03/2006 08:47

Il faut ajouter à "l'Avisss à la population d'Esmma", de ne pas oublier de faire bouillir les messages, avant de les envoyer pour les stériliser, c'est nécessaire dans ces temps de fièvre aviaire (et contre tout..). Notre instituteur à l'école n'aurait pas fait mieux avec sa redoutable régle de fer posée bien en vue sur son bureau..
Je cours à la pharmacie de garde me munir d'un rouleau de sparadrap. Bref, je crois qu'il aurait été plus simple de publier une liste de ce qui est permis d'écrire... Que personne ne me prenne au sérieux surtout !! (C'est dû à une simple loi de physique: l'action appelle à la réaction !!).
REPONSE: sans prendre au sérieux ton gentil commentaire, Georges, on te signale que rien de ce que tu écris (et tu y vas de la qualité et de la quantité, et nul ne s'en plaint) n'est jamais en contradiction avec l'AVISS. L'AVISS ne fait que rappeler ce qui est depuis longtemps admis et pratiqué de façon tacite par tous les Es'mmaiens. Simplement, il y a des fois des nouveaux venus qui n'ont pas tout compris, et à qui on n'a pas envie à chaque fois de mettre les points sur les i. Oilà. Je te signale que ma REPONSE provenant de la capitale des poulets (non, pas la place Beauveau, de la Bresse), elle a été passée à l'eau de javel, tu peux la lire les yeux fermés.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

25/03/2006 08:25

En lisant le correctif de mon petit camarade de classe,Cm-2 45-46,Ecole Clauzel, Monserrat, je dois dire que je n'ai jamais oublié son nom. Pour trois raisons, outre que c'était un copain de classe. La première, c'est que son nom de famille était aussi celui des Vins: "Mon Vin sera Montserrat.." disait la publicité !! Alors je suis allé sur le site de Blida:

ou j'y ai bu aussi du Naranjina et après de l'Orangina. (Visite Guidée). J'ai visité aussi le Chateau de Tommac, celui des "Aristocrates en Gants Jaunes", ces "Légitimistes" qui s'habillaient et parlaient comme les arabes. J'avais oublié tout ce passé odorant de la ville des roses.
La deuxième raison, qui n'a aucun rapport avec l'Algérie, est le souvenir inoubliable du film que j'avais vu au Vox: "Mer Cruelle", d'après le livre de Nicholas Montsarrat: la petite Corvette aux prises avec les éléments, dans un Atlantique infesté de sous-marins. En noir et blanc, les images n'étaient que plus impressionnantes.
La 3ème raison de ces souvenirs mémotechniques, est l'oeuvre maitresse d'Emmanuel Roblès, "Montserrat",bien sur. Une occasion pour aller sur le site :

La pièce fut montée le meme soir au Colisée et à Paris. Edmond Brua en fit son panégyrique, ainsi que pour l'actrice Madame Renée Audibert. Que c'est loin tout çà...Alors, fredonnons ensemble ce souvenir musical:
Que sera,serrra
Demain n'est jamais certain,
Laissons l'avenir,venir.
Que sera ,sera,
What will be,will be....
Puisque il en est encore temps, il serait aimable de publier un "avisssss" à la population de ce Cm-2, pour que ses élèves se fassent connaitre sur Essmma, et nous racontent leurs perigrinations...

 

Jacques Teste (1948) (Marseille/Alger(Burdeau))

25/03/2006 06:17

Salut Albert. Voilà bien longtemps que l'on a pas correspondu ensemble. Mais je ne t'ai pas oublié pour autant. Je vois avec plaisir que dans ton lointain Kanada tu n'as pas perdu le sang chaud des sudistes. QUE VIVA ALBERTO " EL PRESIDENTE" Amitié Jacques

 

Jacques CAMPS (38) (Couiza - 11 190 - France)

24/03/2006 23:18

Suite aux messages de Jean Claude et de Georges, je peux vous dire que l'EXOSETTOPLIX existe toujours sous forme de solution pulvérisable en application cutanée (flacon pressurisé de 15 ml) et c'est un excellent antiseptique pour les petites plaies cutanées. Qu'on se le dise !
Je remercie l'auteur de l'AVISS ! Car il est bon de rappeler que Notre site a été et restera l'oeuvre des Esmmaiens et des Esmmaiennes qui n'ont qu'un seul but, retrouver ce que nous avions perdu, ce que nous avions oublié, ce que nous avions enfoui au plus profond de nous même: nos souvenirs.
Le souvenir de nos écoles, de nos rues, de nos parents, de nos copains et à travers ce souvenir revivre notre adolescence et se rendre compte à quel point nous aimions cette terre ! J'avoue que je suis heureux d'avoir découvert Es'mma, car il a fallu que j'attende 45 ans pour pouvoir partager ces sentiments, ces émotions, ces souvenirs avec ceux (et ce sont les seuls) qui peuvent comprendre ce que nous avons vécu.

 

albert altarac (kanada)

24/03/2006 22:39

Re. votre AVISSSSS. Bravo, ça c est du muscle!!!!! A bon entendeur... et qu on se le dise!!!! Cependant permettez moi de revendiquer un petit espace pour la promotion de nos aspirations de voir un jour se créer un état PIENOIR au sein de ce continent. notre devise: CALENTITA TOUJOURS!!!! Albert Altarac EL PRESIDENTE

REPONSE: QUE VIVA ALBERTO Y LA CALENTITA !!!

 

Jean-Francois Giuliani (New York, NY, USA)

24/03/2006 21:22

Lucien Balaguer a tres bien évoqué la triste destinée de la Rue Valentin, dont le but essentiel semble d'avoir été le chemin de passage des eaux de pluie vers le bas de la ville. Elle doit ce role à sa liaison avec le Bvd du Telemly, Telemly etant un mot d'origine berbère - thala oumely- qui signifie "source de la pente". Le quartier était construit sur une "merdja" (sic), c'est à dire une sorte de rivière. C'est dire si nous les Télemliens, les glissements de terrain et autres torrents de boue, on connaissait . Sujet cuisine, je suis ravi de voir les recettes typiquement PN sortir des carnets familiaux. Ce sont ces saveurs authentiques qui permettront aux jeunes génerations de savoir "comment c'etait" chez les vieux! Comme chacun a l'orgueil de "sa" recette, les débuts sont prometteurs.
Jean-Francois Giuliani -38

 

Jean Noguès(1940)-Alger-Bertezene (La Varenne Saint Hilaire)

24/03/2006 21:20

Merci à Georges Lévy d'évoquer le four solaire de la Bouzareah, et le Soleil notre complice. Je peux ajouter que la Faculté d'Alger était une référence mondiale en ce domaine. Eleve ingenieur j'y ai fait un stage d'été dans le service du professeur TOUCHAIS. Les contraintes et applications de l'ENERGIE SOLAIRE , y étaient experimentées,en relation avec les chercheurs de tous pays actifs sur ce sujet (Russie,USA...etc). Nos pères n'ont pas trouvé que du Pétrole en Algerie, mais ont aussi apporté des idées... des talents. Aujourd'hui il faut aller à Mont Louis(66) pour retrouver une centrale solaire... en France.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

24/03/2006 18:47

Jean-Claude,voila le vrai remède: "The incision was closed with surgical staples, and topical antiseptic (exoceptoplix) was applied to the wound". On en a beaucoup consommé de cette pommade !!

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)

24/03/2006 18:43

JC Hestin, je vois que tu es aussi calé en basket qu'en vélo bravo, mais ça va peut-etre me rendre service, je recherche des amis des halles la famille BOUDUIT, il y avait Renée, Eugene, Jacqueline. Renée l'ainée jouait au Basket a l'ASCFA, dont le stade était au Hamma presque au Jardin d'essai. Ils doivent se trouver dans la région de Marseille, mais voila quarante ans que je les cherche, et le Gégene reste introuvable. Alors si des fois, par hasard quelqu'un peut me donner un indice, eh bien le vieux JeanJean serait trés heureux. Merci d'avance et MEKTOUB !!!!!! comme on disait "chez nous"

 

Gil (92400-Courbevoie)

24/03/2006 18:11

Purée de pois chiche Calentita à Alger Calentika à Oran Garentita à Barbés (Alger II )et à Nice Socca ... chacun la sienne régalez vous (moi je ne peux plus, trop de calories) un point c'est tout ...Ada ma kanne...... Une question à Fatiha: quels sont les légumes à mettre dans le couscous ALGEROIS car à PARIS c'est tout et n'importe quoi....???? Allez le WE arrive à plusss....... MERCI Jeanjean pour ton envoi.....

 

Monserrat 1936 (Agen)

24/03/2006 16:15

Merci. Je viens de me retrouver sur photo de classe (école Clauzel CE2 45-46) avec une petite fausse d'orthograffe, mais rien de grave. Merci encore car je n'avais aucune photo de cette période. Merci, merci

 

jacques 1943 (marseille)

24/03/2006 16:09

Non Messieurs Dames, nos Ancêtres, Jedi y étaient.
Vu dans Cagayous: Raison t’i as. Fou je viens.
C’est aussi l’emploi, presque l’abus de la transposition, de l’inversion des mots (attribut ou complément). Malade il est. Fières elles sont venues. De ma bouche pas un mot y sort. Plein de monde la maison était. Vec tout le monde elle danse.
Amitiés Pn. Jacques

 

Hestin jc 1940 (thonon les bains)

24/03/2006 15:59

Pour que notre ami Gil puisse répondre à sa cousine voilà quelques renseignements concernant les équipes Féminimes de Basket. Il y avait effectivement un championnat d'Alger, l'Asta. le Rac (club de la redoute) - Heure Joyeuse championne d'Alger 58/59 et championne d'Algerie 61 - Algéria sport championne d'Alger 60 - Gs Alma - Electra Sport, "les electriciens" - GLea Groupes LaÏques - Ascfa chemins de fers - Aerf ecole robert Francklin - Vrac club blidéen.
Monsieur Deliniéres était le Coach respectable et respecté de l'équipe de l'Heure Joyeuse.
J'en profite pendant que j'ai eu le temps de feuilleter les pages de journaux j'ai relevé quelques petits trucs sympas.
Dans le registre Pharmacie. le Sirop du Curé de Béni Méred pour la toux, et cette petite poudre blanche qu'on se mettait sur les plaies pour arréter le sang......, un nom bizarre "l'Exocetoplixe", je ne sais pas si l'orthographe est correcte? Vous pouvez rectifier.
Pour les filles: la créme bronzante de l'époque UMBRIA. Et dans le rayon droguerie: contre les moustiques il y avait le FLIT ..
J'ai terminé pour aujourd'hui. Amitiés et bon week end a vous tous. Jean-Claude

 

PIVON Jean-Robert 1938 (Rhône)

24/03/2006 15:52

Pour Jacqueline et Odile: pour vous faire marcher, ne pas oublier les indispensables "babouches". A la sortie de l'école de la rue Aumerat, avez-vous vu les adorables "mévas" que portaient les petits?

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006)

24/03/2006 14:59

Vous souvenez-vous du Four Solaire,installé à la Bouzaréah? Dû au génie francais de l'Université, il fut une réalisation audacieuse, qui présentait à son focus une concentration de rayons équivalente à 20000 soleils! C'était un projet de substitution du charbon pour créer de l'énergie gratuite comme source thermique: la vraie richesse du Sahara.

La suivie du soleil était si précise, que l'erreur à 100km était seulement de 4m. Pour le premier essai, il fut braqué sur la lune et ainsi l'ingénieur qui s'interposa sans danger dans le plan focal fut le premier homme sur la terre à se réchauffer aux rayons lunaires!! 1954 mit fin aux crédits. Ce four resta à la Bouzaréah. Il n'aura pas rouillé car tout son reflecteur était en aluminium traité et poli. Un Mausolée de la Science, du temps de la présence francaise. Roulement de tambours...

 

Albert.Séguy (Marseille)

24/03/2006 13:12

Bonjour. J'ai revu avec beaucoup d'émotion les photos de la Paroisse Ste Marcienne. Né en 1929, j'ai vécu rue Duc des Cars un peu plus bas que chez M.et Mme Reybaud. M.Reybaud qui travaillait à la Sté Shell, connaissait mon père qui y travaillait également. J'ai encore le souvenir de M et Mme Reybaud. Merci de publier ces souvenirs. Albert Séguy 3 Bd de Louvain 13008 Marseille

 

Jacqueline (1948) (Rome)

24/03/2006 12:55

Barbouche tarbouche, la purée v’la que j’ai des trous dans ma mémoire..que ma langue elle fourche, mais cet «à peu près» c’est ce bagage que nous avons en nous, ce que l’on pourrait appeler «les racines de l’âme», une belle expression que j’ai trouvée dans mes lectures et que je vous soumet, car elle correspond, je crois, à ce qui unit notre communauté... malgré nos différences. Bons Samedi et Dimanche.

 

Odile Schneider (la Redoute/Lyon)

24/03/2006 12:34

Merci, Fatiha, pour la recette de Garentita ou Calentita. Il est 12 h 25 je n'ai pas les ingrédients à la maison et c'est un peu tard ! sinon... miam ! miam !

 

Fatiha (Alger-La Redoute-Paris)

24/03/2006 11:30

Jacqueline, pour la caLENtita, ou gaRENtita comme on l'appelle jusqu'à présent même à Barbès où c'est un peu Alger qu'on retrouve malgré tout, eh bien, je viens humblement faire une autre proposition, comme nos mères n'avaient pas le temps ni la tête aux conversions pour une bonne proportionnalité des ingrédients, eh bien , il y a LA MESURE (EL'KIL!) ! - 2 mesures et 1/2 de farine de pois chiche -10 mesures d'eau -MOINS d'1/2 verre d'huile -2 OEUFS (c'est ce qui fera la belle croûte dorée!)
-Sel + poivre + UN PEU DE CUMIN ! (A chacune la p'tite astuce en héritage de la grand-mère ou de la mère !). C'est le cumin qui lui donnera ce goût de spéciale garentita d'ALGER! Un conseil : ne pas ouvrir le four avant la fin de la cuisson !
La Boulangerie de Mme Ferra a toujours été le passage incontournable pour les Belcourtois, une référence !
A Odile : MERCI pour le beau travail de mémoire que nous faisons! Et, à toutes et à tous, à défaut d'une bonne galentita ...ou garentita, bonne journée à toutes et à tous!

 

Odile Schneider (La Redoute/Lyon)

24/03/2006 11:29

Nous aussi, nous avions droit à "barboucha" et aussi à "tu es tout bouchali!", mais j'imagine que pour ce dernier, c'était un raccourci et la déformation de : "bouche salie". Amicalement.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

24/03/2006 09:25

En recherchant le fumet du "Barbouche" ou "Berbouche", je me suis souvenu soudain, d'une exclamation de ma mère quand elle me servait à manger dans ma tendre enfance. "Barboucha!", me disait-elle avec affection en essuyant ma figure barbouillée de nourriture. Ce n'est que maintenant que je vois ce mot dans le site de "pataouete et arabe" dans le cercle Algérianiste :

Une occasion pour Jacques Abbonato de compléter son dictionnaire d'expressions Pieds-Noirs.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962) Israel 2006.)

24/03/2006 08:08

Jacqueline,il doit s'agir du "Barbouche" et non du ''tarbouch"(qui est une coiffe). Voici des recettes dont je ne suis pas responsable, sur le site :(très long):
recettes_22934.qui_connait_le_ou_les_barbouches.html
Bon appétit !

 

Ginette Castellano nee Grimalt 1945 (Vancouver bc Canada)

23/03/2006 22:01

Hello, quelle agréable surprise en regardant les nouvelles photos d'école Aumerat de 1951 à 1953 où je me suis vu. J'en ai eu les larmes à l'oeil, moi qui suis partie à toute vitesse d'Alger sans aucun souvenir de ma jeunesse. Merci à la personne qui a fait envoyer cela afin qu'Esmma puisse les publier.
Merci merci. Meilleurs souvenirs

 

ESMMA Photos de classe

23/03/2006 19:35

Une quinzaine de photos de classe nouvelles en ligne,
dont une "Les Mamans à la sortie de la maternelle de l'école Aumerat" de 50-51
tout à fait attendrissante et étonnante de réalisme...

 

Jacques Abbonato (41) (Rennes)

23/03/2006 16:45

Pour Lydie la cycliste bien connue (j'ai même fait repeindre mon vélo dans son magasin du temps où je bossais chez Gasquet Pépin et Coq en 58, juste à côté). Dans l'annuaire il y a une rubrique "Les recette PN" et dans les recettes, il y en a une de ... la calentita, Même que y a une image. Bon sang, mais c'est bien sûr!!! Eh, oh! quand elle sera cuite, on partage? On fait des mitches?

 

jacqueline (1948) (Rome)

23/03/2006 16:16

Demandez, c’est déjà on line. Calentita: 250 g de farine de pois chiche – ¾ de litre d'eau un verre d'huile (mieux si c’est d'olive) saler abondamment poivrer. Mélanger le tout, en ayant soin d’écraser les «bosses» et laisser reposer (un certain temps comme dirait Fernand Raynaud) .Huiler un plat à four. Thermostat 180° . Enfournez pendant 40 minutes. On vérifie si le couteau planté ( !) est sec. Sinon on poursuit de 5 à 10 minutes. A charge de revanche qui me sait dire comment on fait le tarbouch? Pardon pour avoir cédé à l’envie de faire des tchaches de filles. Je remarque en effet que celles-ci ont beaucoup moins de souvenirs. Je me trompe ?

 

Lydie DUCCESCHI/KAMERT (La Ciatat - Alger/Agha)

23/03/2006 16:12

Je viens de lire le message de Lucien BALAGUER à propos de la rue Valentin et je comprends mieux maintenant, quarante cinq ans aprés, d'où provenait ce déferlement d'eau dans cet endroit de la ville. Merci.
Je réponds à Jeanjean Llorens qui me fait frissonner en parlant de Ste RITA ... C'est un vrai pélèrinage dans le temps que nous faisons chacun à notre tour et sans émotion ou si peu !!! Je dois dire que, bien que faisant partie de Ste Marie St Charles de l'Agha, j'ai été baptisée à l'église Ste Rita de Belcourt par le curé ROUX qui était un ami de papa et nous a bien entendu suivi au Salon Laferrière, je crois, pour le lunch.
Par contre, ma communion a été célébrée par le Chanoine LE COCQ, dont je détiens photo et document du Diocèse d'Alger, en l'église de l'Agha, et la procession à notre Dame d'Afrique, aprés la communion, fut célébrée par l'Abbé CHAUMEL qui a aussi assisté mon papa quelques instants avant son décés. La pellicule plus gaie est celle de mon mariage de 1966, car nous sommes restés aprés l'indépendance, et l'Abbé CAPOMACCIO a béni notre union. Aprés cela, il faut tenir le coup, mais nous sommes solides pour lire la suite. A bientôt pour d'autres souvenirs. Lydie

 

perreto (marseille)

23/03/2006 16:09

Bonjour Alger centre. Je vous lis trés souvent c'est magnifique que de souvenirs... J'attire votre attention sur une pétition pour tous les disparus d'ALGERIE

AMICALEMENT pn

 

Jean-Louis Féménias (1945) (Alger-Nice)

23/03/2006 14:51

Bien vu, Jacques, pour les FAUSTA. Mais il y avait aussi, si je me souviens bien, les chewing-gums GLOBO, en batonnets, tout roses de chimie. Avec eux aussi, on avait droit à des drapeaux et à des panneaux routiers. A force d'en macher, à 10 ans je connaissais mieux le code que mon pauvre père.
Parmi les débiteurs que je fréquentais quand j'étais à Clauzel, il y avait ce minuscule magasin tenu par une femme agée qu'on appelais "la petite vieille". Je pense que c'est d'elle dont on a parlé sur le site. Son commerce se situait deux ou trois magasins à droite du "Comptoir du Motoriste" de Jean Selles, comme on le voit sur une photo du site. Elle se méfiait les grandes foules, car elle avait du mal à contrôler la situation, la pauvre; on avait du mal à entrer à plus de trois, mais elle avait trois paires d'yeux, pour servir l'un et surveiller les autres. Elle ne riait jamais; curieux pour quelqu'un qui vivait au milieu des gamins. Ça m'a toujours étonné, et je crois bien qu'au fond de moi elle me faisait de la peine.
Il y avait aussi un autre débiteur, encore plus petit, placé dans un cagibi vitré dans le couloir d'entrée de l'immeuble situé exactement en face de l'école. Il avait la particularité de vendre des bonbons à 50 centimes (de 1953) à une époque où la pièce de 50 cts n'avait plus cours: on les achetait par paires...
Oila! Pour dire que je n'ai pas encore eu de crise cardiaque en lisant tous ces souvenirs, mais ça risque de venir.

 

Jean Nogues -Alger - Berthezene(1940) (Paris (Saint Maur La Varenne))

23/03/2006 14:08

Les évocations des bonbons (peu diètètiques) de là bas... m'inspirent une demande: Qui a collectionné les vignettes des champions, que l'on échangeait et collait sur nos albums.. rue Duc des Cars? j'avais trouvé un rare Marcel Cerdan.... Si l'un de nos remplaçants actuel à la Caserne des Douanes en a trouvé trace, merci de le garder en souvenir du bon temps. Mon mince baluchon de passager semi clandestin en 1962 ne m'a pas permis d'emporter mes trésors... Grace aux Lycees Bugeaud et Gautier et à des profs comme Marcel Saint Jean, Burel et aux autres profs et établissements évoqués à l'ESMMA, je n'étais pas démuni de bagage immateriel. L'Ecole d'Ingenieurs de Maison Carrée .. devenue polytechnique est toujours là. Je souhaite qu'elle satisfasse les ambitions de ses fondateurs initiaux au service de l'Algerie.

 

Lydie DUCCESCHI/KAMERT (La Ciotat - France)

23/03/2006 12:57

Merci de me donner la recette de la calentita. Je crois que certains en ont déjà parlé. Bisous. Lydie

 

VENTRE Jacques (Alger - Grenoble)

23/03/2006 12:56

Bonjour à tous; C’est pas un livre d’or ça, mais un salon où l’on tchache! Chaque visite m’apporte son lot de souvenirs que je croyais effacés à tous jamais. Le poële « le français », les flambées d’alcool, pour ce qui est des bonbons de la rue Clauzel, moi c’était des FAUSTA, caramels qui contenaient des figurines à coller sur un carton: des pavillons de divers pays sur un « passeport » où des reproductions de panneaux indicateurs routiers. Bonne continuation et merci à tous (et toutes bien sûr)

REPONSE: mais bon sang, bien sûr! Jacques, Jacques, merci 1000 fois pour ces souvenirs des FAUSTA, et des petits timbres avec les drapeaux et les signaux routiers, qui grâce à vous me reviennent après 50 ans et plus! Et avec me revient aussi l'odeur qui flottait dans la petite épicerie de la rue Bourlon (à peu près là où aboutisait la petite rue Laplace), où je les achetais, et puis le renfoncement où sur le trottoir roupillaient les "kilos", et leur odeur aigre! Encore merci!

 

Odile Schneider (La Redoute/Lyon)

23/03/2006 10:24

A Jean-Claude HESTIN : dans la "cabassette", ne pas oublier d'y glisser un beau et délicieux pain mahonais, blond et chaud à la mie blanche serrée, quelques "variantes" et "tramousses" ; mais aussi une belle ENSEIMADA dorée, saupoudrée de sucre glace, comme celle que nos parents achetaient, pour notre plus grand bonheur, lors d'une courte halte à Fort-de-l'eau, lorsque nous partions pique-niquer à Alger-Plage. Enfants, ne connaissant pas son nom, nous avions baptisé cette sorte de brioche entortillée sur elle-même: Tortilla! J'ai connu le nom de ce gâteau, il y a 10 ans à Palma de Mallorque où je le retrouvai pour la première fois. Il existe aussi une variante fourrée aux 'cheveux d'ange', sorte de longs filaments qui constituent la pulpe d'une variété de potiron. Je suis sûre que toutes ces saveurs pourraient se mêler aux parfums des Flammekuche, baeckeofe, Kougelhopf et tarte aux mirabelles pour célébrer une grande fête de retrouvailles et des papilles !!!
Il est 10 h 15, on passe à table dans 2 heures ! BON APPETIT A TOUTES ET TOUS !

 

Balaguer Lucien - 1935 (HdeS)

23/03/2006 09:36

Pourquoi la rue Valentin était-elle transformée en torrent? Bonne question. Le haut de cette rue aboutissait aux Tagarins et dans une boucle bd du Télémely. Il y avait un ravin très prononcé et toutes les eaux de pluie s'y engoufraient pour dévaler la rue, arrivaient à traverser la rue Michelet pour continuer, dans le prolongement, dans la rue Warnier et cela arrivait de temps en temps lors d'orage "bien arrosé" balayant tout sur le passage, cageots (il y en avaient aussi chez nous) caisses et autres obstacles. Ma grand-Mère, qui tenait une épicerie à l'angle de l'Entraide féminime, avait vu plus d'une fois une partie de sa marchandise s'échouer pratiquement devant chez "Bissonet". D'ailleurs l'ascension de ce ravin était un jeu, on y redescendait assis sur un morceu de carton en y laissant, outre le carton, nos fonds de culotte.

 

Gil ARNOLD (92400 courbevoie)

23/03/2006 09:33

J'avais oublié "la flambée d'alcool" en hiver dans nos appartements non équipés pour les grands froids ...merci Lydie... Jeanjean... Bien sûr j'ai la larme à l'oeil après tant d'années, parler de mon père, de Ferrer... un mandataire me paraissait quelqu'un d'important il possédait un "carreau" sur les halles.... Bonne formule pour moteur à beefteck... le temps passe les souvenirs demeurent en occultant les mauvais et en bonifiant les meilleurs--- Merci LEVY pour tes chaleureuses pensées pour tous nos anciens qui ont beaucoup souffert de ce déracinement brutal----- J'ai une cousine qui me parle souvent d'une équipe de basket féminin"ELECTRA SPORT" et "L'HEURE JOYEUSE" et un certain Mr Delignère (coach??)....do you know (c'est pas de la frime c'est pour user le W qui sert peu souvent) ......Gérald et Raphael "YA" longtemps qu'on vous a pas dit que vous étiez les meilleurs.....ébin cé fé ... une "calbote" amicale à tous les E'smmaiens----Gilou de Courbevoie a l'humeur gaie ce matin-----

 

Alain Bruscarle ( 1938 ) (Poitiers.)

23/03/2006 09:13

Je viens de prendre connaissance de ce site par un copain qui m'a dit que "celui que je recherchais depuis des années" était sûrement celui qui avait fait part d'une mémorable bouffa dont je me souviens encore. Après lecture, et conforté par un message de Madame Bordier qui t'a dénoncé, je te laisse mon e-mail pour que tu m'écrives fissa. Je t'embrasse. Alain .
N.B. Tu t'es bien gardé, en parlant de cette bouffa, de raconter la meilleure: comme tu avais dit à Alain - pas moi, mais celui qui était à l'entrée - de ne laisser rentrer que ceux qui avaient une invitation, en fin de soirée, ton père est arrivé, et Alain n'a pas voulu le laisser rentrer parce qu'il n'avait pas d'invitation. Ton père était rouge de colère, et je me souviens de J-C (puisqu'on doit cacher son identité) arriver en courant avec l'échelle dans le hall d'entrée, grimper à toute vitesse pour prendre des photos de la scène. Est-ce que tu les as, ces photos ? ........ Je t'embrasse.

 

LLORENS Jeanjean (Alger belcourt)

23/03/2006 09:11

A monsieur LEVY, je lis tous vos messages avec attention, et je vous félicité pour votre savoir, tout est interessant, quant au petit mot que vous avez bien voulu ecrire à mon sujet et celui de Arnold gil, ça me touche beaucoup, car je viens d'une famille simple ou les gens ne se prenaient pas la tête, ils étaient tous courageux, et savaient se débrouiller sans rien demander à personne, et malgré leurs faibles moyens, ils arrivaient à faire du bien autour d'eux. Je reçois des lettre d'Algériens qui ont connu ma famille et même mes grands parents, et ce qu'ils me disent d'eux me remplit de fierté. Je vais vous raconter une toute petite anecdote. Quand mon Pépé est decédé, il y avait tout le quartier des halles qui était fermé ainsi que la rue de l'Union que nous avons empruntée pour aller à l'eglise Sainte Rita de Belcourt, et quand le cortège est passé devant le marché de Belcourt, tous les marchands de légumes et les commercants étaient sur le trottoir, et les algeriens avaient leurs chéchias à la main, et il y en avait qui pleuraient, ça prouve combien ces gens là s'estimaient entre eux, je crois que pour eux le mot racisme était inconnu. Voilà Monsieur Lévy, bien à vous et à plus si dieu le veut Llorens Jean-Jean

 

Lydie DUCCESCHI/KAMERT (La Ciotat - France)

22/03/2006 22:04

A "vouzôtres". Le temps qui m'était impartit s'exprimait en caractères et ils ne suffisaient pas pour tout dire surtout concernant l'historique de la Maison DUCCESCHI que beaucoup me demandent encore. Alors, à tous je dis merci pour cette envie de revenir sur leur jeunesse et leur passage inévitable par notre magasin, pour ces jouets, vélos, tenues de danse et sports de toutes sortes, balsa et petits modèles réduits que mes parents offraient à ceux de mes amis qui ne pouvaient se payer ce rêve. J'étais tellement malheureuse de voir cela que le lendemain, j'allais chez "MAGGIE", rue Michelet et j'achetais des disques pour leur offrir à l'école. Je ne vais pas tarder à finir le travail commencé et ferai appel à mes amis, Jean Claude et Yves pour plus de perfection dans la réalisation de cet ouvrage. A bientôt. Lydie

 

Hestin jean claude (thonon les bains)

22/03/2006 21:33

Vous connaissez tous la chanson de Gilbert Becaud "le pays d'ou je viens" eh bien depuis aujourd'hui je sais d'ou je viens... je recherchais mes origines espagnoles de par ma mére" Pedreguer région d'alicante" et j'ai eu mes renseignements avec en plus!! la cerise sur le gateau, les traces de mes origines alsaciennes de par mon pére, tout cela écrit noir sur blanc, mon pére, mon grand pére, mon arriére grand pére, et mon arriére arrière grand pére tous nés en Algérie, ça remonte à 1845, sauf le plus ancien né en 1789 à Rumbach le Franc... J'ai passé 2/3 coups de fil aux Hestin de Rumbach, je leur ai parlé de Boufarik, du Fondouk, D'oued el alleug, de Blida, silence radio... Personne ne connait, pourtant c'est là dans ces villages aux noms typiquements français que la famille de mon pére s'était installée. Et c'est là qu'ils sont tous enterrés... Je vais aller acheter de la soubressade et des merguez chez Venturelli d'Alger, et je vais aller leur rendre visite, ça va les changer de leurs saucisses. Ma parole pour qui ils se prennent, mes ancétres...

 

Lydie DUCCESCHI/KAMERT (La Ciotat - France)

22/03/2006 21:19

Aprés une hibernation, pour le moins de circonstance, voilà mes batteries rechargées et je voudrais tout d'abord dire à Georges combien je partage son avis. Merci.
Mes remerciements s'adressent en tout premier lieu à Michèle LEPERCHE dont la hotte du Père Noël était chargée, en plus de ce merveilleux bébé, d'un "DUCCESCHI" ... Et oui, je ne connaissais pas cette expression, je croyais qu'on disait un vélo ...
En second lieu, je veux dire à Jacques CAMPS et Jean François GIULIANI combien leur sensibilité me touche. Nous avons tous en nous un "fonds de commerce" et le mien est habité en totalité par ce genre de sentiments, donc à tous les deux un grand merci.
A Robert SERRANO, je réponds que l'Otomatic c'était Jean Christian MICHEL..Quelle étudiante n'a pas rêvé de danser avec lui? On se dépêchait pour arriver les premières, mais Marie Paule GILLOT (salut à toi si tu me lis) arrivait avant nous.
Je m'excuse auprès de la personne à qui j'ai dit connaître l'adresse de Serge SCHMIDT, en fait il s'agit de son homonyme.
Concernant "le schloff", mon père qui était, comme notre nom l'indique, purement Italien et pas Alsacien, nous disait chaque soir, en chauffant nos chemises de nuit au dessus de la flambée d'alcool et pas sur le pôele "Français" qui était dans le salon, "allez au schloff", donc je pense que cette expression a passé plusieurs frontières.
A Lady X, je demande le nom que portait le paquet de cristaux de soude, était-ce "Crio" ?
Je m'adresse à nouveau à toi Georges, pour que tu me dises ce que signifie - la rue Valentin est transformée en torrent - Cela est inquiétant quand on sait que l'eau n'est distribuée dans la ville que quelques heures par jour.
Toujours à Philippe, je dis ne pas me souvenir du nom de l'avocat célèbre dont tu parles, mais ce que je peux dire, c'est que "Blueberry hill" résonnait doucement et que Fats Domino était suivi des Kallin Twin "when" que Zézé ALFONSI m'avait offert au

 

sebatien46 (levallois 92 france)

22/03/2006 18:15

Le saint simonisme, précurseur du socialisme, érigé comme une nouvelle religion.
.
Voir "les Saints Simoniens en Algérie"

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

22/03/2006 16:09

Les messages de Llorens Jeanjean et Gil Arnold, dernièrement déposés, sont les plus émouvants que je n'ai jamais lus sur Essmma. Leur teneur montre le courage qu'ont déployé ces familles au retour d'Algérie, et combien ceux qui en furent la cause, doivent le respect à tous ces gens courageux qui durent affronter une vie nouvelle. Leurs souvenirs simples nous touchent profondément, et moi je suis de tout coeur avec eux.

 

LLORENS Jeanjean (Alger belcourt)

22/03/2006 13:27

A Sergio TRANI, bien lu ton message, le Monsieur GUASCH dont je parle était Mandataire aux Halles d'Alger, il était natif de Fort-de-l'eau,il est décédé il y a quelques années à Polop à coté d'Alicante. Tu me parles des origines de tes parents, du côté de mon père c'était l'ESPAGNE, et du coté de ma mère c'était l'ITALIE, région de GENES, nom de famille AMBROSINI, dans les réunions de famille il nous fallait être bilingue, plus le Français, et l'arabe que j'ai appris en travaillant aux halles. C'était l'ONU Avant l'heure, mais c'était quand meme le belle vie, tout était tourné en rigolade. Tu me dis que tes parents ont eu du mal à se faire en France, hélas ce n'est pas un cas isolé, tous nos parents ou presque ont eu le meme problème. Nous, nous étions dans la banlieue sud de Paris à côté de Longjumeau, et quand je discutais de déplacement,avec mon pére, il me demandait les distances, si je lui disais I5 KM il me répondait "comme d'ici à Fort de l'eau ", mais pour lui ici voulait dire Belcourt à Alger, alors que cela faisait plus de trente ans qu'il vivait à Longjumeau, et moi aussi ça m'arrive, quand je dis "chez nous c'est toujours d'Alger que je parle. Enfin c'est normal on ne pourra jamais oublier d'ou l'on vient. A Bientot de tes nouvelles, Jean-Jean

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

22/03/2006 07:58

Avez vous déjà entendu parler du Saint-Simonisme en Algérie? Sur ce site vous lirez des noms célèbres de la colonisation, et comment Mario Faivre y est rattaché. Marcel-Louis Faivre (Marcello Fabbri), son fils, était donc le fils d'un pére Saint-Simonien, qui pratiquait la culture "collectiviste", au Domaine de Kandoury. On y parle aussi de Gaudissart auteur du Monument de Sidi-Ferruch, marié à une fille Dromigny, de la famille Germain, de Warnier, Duveyrier; et bien d'autres. Un aspect curieux de l'Algérie, peu connu...

 

FEKIRI Faouzia (Paris)

22/03/2006 01:39

Je suis journaliste réalisatrice et souhaiterais pouvoir vous joindre. Je lis toutes vos publications sur internet, j'ai admiré les photos avec toute l'émotion que celles-ci suscite. Auriez vous m'indiquer l'adresse email de ES'MA. Merci

REPONSE: Merci de vos appréciations. La boîte aux lettres est en écran d'accueil, en bas de la colonne de gauche. A vous lire.

 

Arlette SCHNEIDER (ALGER/BORDEAUX)

21/03/2006 23:29

Bonsoir mon homonymie, Bonsoir Odile! Comme vous, je m'appelle SCHNEIDER. Est-ce votre nom de jeune fille ou le nom de votre mari? Nous sommes peut-être cousines!
J'habitais à Dély-Ibrahim, mes aïeux venaient d'Alsace, de Westhoffen. Et vous? Grâce aus sites pieds-noirs, je viens de retrouver deux cousins. C'est merveilleux! Bien cordialement à vous et à tous les internautes. Et au plaisir de vous lire.

 

LLORENS Jeanjean (Alger belcourt)

21/03/2006 16:32

Gil Arnold, Bingo c'est gagné, c'est bien ton papa que j'ai connu, maintenant il me reste à chercher la photo et à te la faire parvenir ainsi qu'une mercuriale que je dois avoir. Quant aux lettres avec les déliés, je possède encore des plumes, et je vais te faire un aveu, attention la larme à l'oeil, c'est ton papa qui m'a appris à m'en servir, avec un autre monsieur des halles, Ferrer le comptable de chez Guasch, et il m'arrive encore de m'en servir, maintenant les jeunes ne savent pas se servir de ces plumes; à la rentrée des classes, j'inscrivais tous les noms sur les cahiers de mes petites filles, et ceux des voisins aussi, c'était le bon temps où il n'y avait pas de calculettes ni d'ordinateurs, comme on disait tout ce faisait au moteur à "Beefteck" et de plus il fallait que tout tombe au centime près, pas le droit à l'erreur, j'ai gardé des livres de comptabilité des halles, et quand je les montre, il reste abasourdi, car il y a encore les retenues en haut des colonnes, il y avait trente colonnes verticales et cinquante, horizontales, ce nétait pas de la tarte, mais on avait 20 Ans à l'époque et tout était si facile, j'arrete mon petit bavardage, à plus j'espere, JEAN-JEAN

 

Odile Schneider (La Redoute/Lyon)

21/03/2006 12:42

Eh, oui, Gil à la maison aussi il ne fallait pas se risquer à oser faire une timide allusion à une vague parenté... Mon père entrait dans une colère noire, mais sans accent... car né à Alger! Nous possédions, d'ailleurs, dans la bibliothèque chez ma grand-mère, le livre de Hansi "l'Alsace heureuse" ou "Mon village, ceux qui n'ont pas oublié"... C'est tout dire!
A propos, le journal "l'Alsace" a édité un numéro spécial sur l'histoire des patronymes alsaciens et le nom d'ARNOLD y figure en bonne place! Amitiés à toutes et à tous. BONNE JOURNEE!

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

21/03/2006 12:11

Salut à vous tous.. Nous avons souvent évoqué ici, le nom de Marcello Fabri, de son vrai nom Marcel Faivre. Le buste de ce poète et peintre tronait à l'entrée du parc Mont riand. Je viens d'apprendre qu'un site lui été consacré: , beau site complet qui nous fait découvrir un personnage que personnellement je ne connaissais pas du tout. Il existe un très beau livre, que je viens de commander, Paysages d'Algerie, avec des aquarelles et des poèmes de cet homme. Voila, les dernières nouvelles du jour. A plus. Yves

 

Jacques Varlot (Pessac/33)

21/03/2006 10:02

Lors de notre "Retour" nous n'avons pu retrouver la rue d'Hamourah, celle ci ayant été détruite. La grand mère de ma femme habitait dans la partie haute, vers le marché, l'immeuble de la TRT. Si quelqu'un a quelques souvenir, une photo concernant cette rue.... Merci d'avance

 

Gil Arnold (Courbevoie France)

21/03/2006 09:55

Jeanjean bien sûr je connais tous les noms cités. Le dimanche j'allais parfois jouer pendant la fermeture dans les halles Mon pére péparait des "mercuriales" à la main d'une écriture avec pleins et déliés... Mr Chavagnat faisait des cartons sur les rats attirés par un tas de blé au milieu de la cour... Le nom de ma mére Llopis née à St Juan d'Alicante et vivait avant mariage à Koléa... Je suis dans l'annuaire.... Odile quand on porte un nom comme Schneider ou Arnold on connait "au schloff"... Je te passe les détails sur l'accent de ma grand mére quand on la mettait en colère en disant pour la taquiner que l'Alsace et l'Allemagne c'était kifkif --- "polcheffik" disait-elle... Excusez pour le tutoiement mais sur ce site je me sens un peu en famille.... Byebye...

 

VERDIER GUY (LA SEYNE-SUR-MER)

21/03/2006 09:12

Bonjour à Vous Tous, Jeunes et moins, pour vous dire que j'apprécie vos différents souvenirs... En ce qui me concerne, habitant au Hamma, à l'entrée du Jardin d'Essai, tout tourne autou de cet endroit "magique" où nous passions avec nombre d'enfants du quartier nos jeudis de Jeux, poursuivis souvent par les récriminations de gardiens parce que nous avions marché sur les pelouses... Le plus craint d'entre eux, habitait dans une maison de fonction à l'entrée du Bld Thiers. Il se déplacait avec une canne dont il nous menaçait lorsqu'il nous surprenait à "voler" des "cocosses" produites par la variété de palmiers du jardin, où lorsque nous allions faire la cueillette des feuilles de murier pour
nourrir nos vers à soie... Celà vous rappelle quelque chose...?
Néanmoins, malgré cet air sévère ce n'était pas un mauvais bougre... Et pour tous ceux qui habitaient dans les autres quartiers de la ville, vous n'avez jamais eu le plaisir d'entendre, les soirs d'été les rugissements du Lion du Zoo et les concerts de grenouilles des bassins... Enfin l'Afrique à domicile....!

 

jean claude hestin 1940 (74)

21/03/2006 07:53

Pour tous ceux du R.U.A, il y a une planche de photos du club, de la piscine, sur le site de notre ami Hervé Custa des tournants Rovigo. (gans le dernier tiers de l'écran). C'est sympa, comme on dit dans le jargon gastronomique, "ça vaut le détour". JC

 

Odile SCHNEIDER (La Redoute/Lyon)

20/03/2006 22:43

A la maison, également, la soirée se clôturait par un "au schlof"! Lorsque, petits enfants, chez notre grand-mère paternelle au Chemin des Crêtes, nous contemplions, le nez écrasé contre la vitre, la pluie torrentielle abreuver la terre d'Afrique, nous accompagnions la danse des gouttes sur les flaques d'eau d'une comptine à l'accent un peu forcé qui nous parler d'une autre terre perdue... et nous faisait transformer avec beaucoup de tendresse et d'amusement "déjà" en "des chats', "les p'tites gouttes d'eau" en "p"tits couteaux" et enfin "les p'tites mares d'eau" en "p'tits marteaux"...
il pleut des chats !
il tombe des p'tits couteaux,
ça fait des p'tits marteaux !
Pendant que lauriers, cicas, phoenix, roses anciennes profitaient de cette providence...

 

Marie-Claire Colinet-Levaufre 1948 (Alger)

20/03/2006 18:40

Bonjour les ***esmmaïens. Une très longue absence suite à de graves problèmes familiaux mais le moral est revenu et je vais enfin pouvoir accrocher mon wagon au train de nos souvenirs ! Juste, aujoud'hui, pour vous signaler que la pharmacie Colinet, rue Hoche, était celle de mon oncle Marcel Colinet et que Marcel avait un frère Yves, mon père, pharmacien au bd St Saens. Je prépare un article sur sa pharmacie et je mets en réserve des listes de commissions que mon père avait conservées et rapatriées. Certaines sont particulièrement croustillantes, surtout pour les chimistes, les noms étant un chouia déformés...
J'ai aussi un petit film d'une fête de fin d'année à la garderie du parc Montriant. Gérald, est ce que c'est possible de le mettre sur le site? Peut être que certains se reconnaitront.

REPONSE: Oui, Marie-Claire, si possible, comme avec la SNCF. On a mis un 1er film avec le petit joueur de tambour, d'autres vont suivre! Instructions suivent sur mail perso.

 

Monique Batteau (43) (alger/ollioules)

20/03/2006 18:03

A Lady X : Geneviève du Gard sera de retour sans doute lundi prochain, patience donc, la réponse n'en sera que meilleure !
Aux Redoutables: J'ai lu avec plaisir tout ce qui se rattachait au Golf, la Redoute, et l'église Ste-Anne et ses redoutables kermesses avec les confettis que les garçons nous frottaient sur la bouche. Ma mère y tenait un stand, je me souviens de pinguoins mécaniques qui descendaient le long d'un plan incliné. Le 1er en bas gagnait le lot.
J'ai appris avec tristesse que l'église avait été démolie et qu'à la place on a construit un centre commercial. J'ai pû grace à vous refaire tout le trajet en bus, avec le D ou le Kbarré, de Fromentin ou Milly jusqu'au bout du chemin Abd El Kader, le 1er Batiment de Diar-Es-Saada que j'habitais. La mémoire revient, c'est super !! Merci à tous.

 

Llorens jeanjean (Alger Belcourt)

20/03/2006 17:07

Monsieur Gil de Courbevoie, j'ai bien connu votre père et je crois même que j'ai une photo de lui avec toute l'equipe des Halles, vous avez dû souvent entendre les noms de Momus, Benevento, Larrieu, Falzon, Spinoza, Chavagnat, Sifaoui, Tur, et bien d'autres dont j'ai oublié les noms. A plus peut-etre ; mon père avait le café juste en face la porte des halles; je suis rentré aux halles en 55 jusqu'en 62. Je suis à la retraite et je vis à coté de Perpignan. LLorens Jeanjean

 

Llorens jeanjean (Alger Belcourt)

20/03/2006 16:34

Pour Monsieur HESTIN. Mes grands parents sont arrivés en Algérie en OCT.1911 venant d'un petit village d'à coté d'Alicante, Callosa de Ensarria, mon grand père a débuté comme charretier, il transportait des pierres de la carrière Jobert à B E O à la route moutonni7re de jour comme de nuit, et ce pendant des années; les pierres qui se trouvent à coté de l'usine Tamzali en bas des halles, se sont eux qui les ont transportées. Le plus marrant c'est que mon grand-père parlait l'arabe et ne connaissait presque pas un mot de français. Dans les années 4O il a acheté un bar rue Sadi-Carnot aux halles qui étaient à l'epoque les abattoirs, et toute la famille vivait dans ce quartier, et presque tous les espagnols qui y étaient installés venaient de deux ou trois villages prés d'alicante, à savoir, Callosa, Polop, Bouloullia, La Nucia, Tarbena, Chirles et les noms de famille étaient Beringuer, Fuster, Guardiola, Alfonso, Ferrer, Devesa, LLorens, etc . Je m'excuse pour ceux dont j'ai oublié les noms mais comme on disait à l'epoque c'était tous des tios, et des cousins. Voilà ce que j'ai appris auprès de mon Pépé qui ètait illettré mais super intelligent, et surtout travailleur. Bien à vous Jeanjean LLorens

 

Djamal (Alger/Algérie)

20/03/2006 15:14

Bonjour, Salam, Azul! - Je m'excuse pour cette intrusion. Constatant l'absence d'Algérien parmi les messagers, je décide d'en laisser un pour informer les habitués du site ESMMA de l'existence d'un blog (sorte de page personnelle) qui renferme des photos sur les rues et ruelles d'ALGER CENTRE. Je suis persuadé que nombreux seront ceux ou celles qui se reconnaitront. Elles feront évoquer des histoires et souvenirs. Alors, si vous êtes prêts à cette ballade virtuelle, à vos claviers vers le site :

 

Salessy(41) (bubry (56))

20/03/2006 14:10

parmi les sucreries.....les bâtons de réglisse en bois que l'on trouvait aussi bien chez la vendeuse près de l'école clauzel que chez le mozabite Salah près de la place hoche et de la pharmacie colinet

 

gil de courbevoie. (Courbevoie. France)

20/03/2006 13:10

J'aurais pu aussi chercher le "sapindus" sur google... mais quel bonheur d'avoir cette cascade de réponses sur notre site... Lévy excuses pour avoir rappelé un mauvais souvenir de cette vielle marchande de sucreries il faut peut être la comprendre nous étions de vrais emm.....alors : "oublie les injures, n'oublie jamais les bienfaits" (confucius)... quant à chloff je m'appelle Arnold avec quelques origines alsaciennes par mon père... Tiens mon père a passé plus de 40 ans à la mairie d'alger halles centrales contrôleur des produits communaux...... A plusssss...

 

Jean-Louis Jacquemin 1938 (Oran/alger/Poitiers)

20/03/2006 12:39

Oui, cher philippe, ce sont des Terfès, les truffes blanches du désert appartenant aux terféziacées, cousines beaucoup moins savoureuses et recherchées que Tuber melanosporum mais néanmoins fort honorables faute des autres! Il y en a plusieurs sortes, les blanches parfois très grosses et assez insipides et les sombres plus fines et plus petites qui ont été parfois frauduleusement travesties en vraies truffes par des conserveurs indélicats avec procès à la clé. Ceci étant dit j'en ai souvent mangé et avec plaisir (en particulier cuites sous la cendre) au Sahara (Ouargla) et même à Alger... Il y en a une bonne douzaine d'espèces d'inégale valeur. Le Sud oranais en produisait beaucoup. Bien amicalement. Jean-Louis.

 

Françoise Leroy Vendevelle (Alger Clermont-Ferrand)

20/03/2006 12:06

Pour les fans de Gautier, un petit clin d'oeil de la part de mon père (90 ans) qui a beaucoup apprécié les photos de André Arnoux et Georges Busson. Il vous envoie en même temps que ce message des photos d'époque: les mêmes! (merci Gérald de les positionner dans quelque rubrique à brac!). Et voici les remarques dont il souhaite vous faire part:
Si le bitume a été amélioré (ô signe extérieur de richesse!), les tables de l'amphi semblent bien désolées... et le nombre de Becs Bunsen n'a pas augmenté! Les portes ont bien résisté, et (à droite près du tableau) la SECURITE ELECTRIQUE aussi. Il est ravi de revoir la hotte chère à certaines expériences (à gauche des photos d'amphi physique), et se dit qu'il pourrait peut-être bien stopper sa retraite pour retourner enseigner! Il se réjouit particulièrement de constater que les armoires instrumentales ont été respectées et sont restées intactes. Et à tous les anciens élèves, administratifs, collègues, ainsi qu'à tous les Esmmaiens il adresse ses cordiales salutations.

 

Jacqueline (1948) (Rome)

20/03/2006 10:22

Je me permets d’intervenir dans la Sérieuse Discussion sur les bonbons de Clauzel, pour vous signaler que du côté des nanas, nous avions également une marchande de douces «cochonneries» dont nous nous délections, dans le passage couvert qui unissait la rue Barnave, lieu de notre école, à la Rue Elie de Beaumont. Le détail des friandises est identique, je ne reviendrai pas sur le sujet. Par contre, nonobstant le passage de l’école élémentaire au Lycée, nous avions poursuivi notre quête de douceurs, dont les colorants à l’époque ne dérangeaient pas plus que ça nos chers parents ni les Autorités sanitaires (comme quoi nous les enfants des années 40 nous n’en sommes pas morts !!) , dans le passage souterrain qui nous faisait traverser la rue Michelet, au niveau du Tunnel des Facultés pour aller rejoindre notre bel et noble Etablissement.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

20/03/2006 10:15

Pour ceux qui ne l'ont pas encore découverte, la bibliothéque numérisée, de "l'Algérie Ancienne". Les Grands Classiques, mais aussi des textes moins connus. Livres tombés dans le domaine public, après cent ans de leur parution. Y figure le premier tome de "l'Afrique du Nord" de Stéphane Gsell; et bien d'autres trésors:


REPONSE: petite précision du GDLLDB, une oeuvre tombe dans le domaine public 70 ans après la mort de son auteur (et pas 100 aprés leur parution). Les lobbies du cinéma (les mêmes que ceux qui aujourd'hui se battent contre le téléchargement, la licence globale, et la copie privée) ont, à la fin du XXème siècle, fait proroger le délai. En particulier la Walt-Disney, dont le Mickey allait tomber dans le domaine public (c'est à dire allait appartenir à nous tous!). Soupir de soulagement, les parlementaires américains ont bien voulu comme d'habitude faire plaisir à leurs trusts. En France, le délai est passé de 50 à 70 ans après la mort de l'auteur. Oilà.

 

Hestin jc (1940) (thonon)

20/03/2006 09:41

J'aimerais connaitre l'historique de la migration des familles Espagnoles originaires de la région d'Alicante (ville de Pedreguer) qui ont choisi de venir s'installer dans la région d'Alger il y a de cela plus de 100 ans.... Amitiés à tous jean claude

 

Llorens jeanjean (Alger Belcourt)

20/03/2006 09:41

Inscrit le 19/O3/O6 à 20 Heures, et déja une réponse ce matin à 5 heures et demi, il y a des leve-tot.... Complètement abasourdi, je n'y crois presque pas et pourtant, mais hélas, ce n'était pas moi le bon Llorens, mais ça fait plaisir, l'espoir fait vivre, cordialement , jeanjean

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

20/03/2006 09:35

Pour illuminer nos souvenirs,il n'y a qu'à regarder le site:
ou encore
qui est une description avec images,de tous les phares d'Algérie. Souvenez-vous dans la nuit, et vus de partout, les 3 éclairs blancs, toutes les 15 secondes du phare du Cap-Matifou?

 

Philippe DIENOT (1936) (hydra-aix en provence)

20/03/2006 09:26

Apres les boules de sapindus que ma mère utilisait aussi pendant la guerre pour faire la lessive, quelq'un se souvient il d'un aliment dont je ne me souviens plus du gout que l'on appelait truffe du Sahara et que l'on pouvait mettre dans un plat à cette epoque? J'ai trouvé un site

 

Jacques CAMPS (38) (Couiza- 11190 - France)

20/03/2006 08:31

Le Mariage du Prince d'Annam se trouve dans "les zoteurs sur ES'MMA, c'est vous"
Rechercher l'auteur Dupeyrot Gerald, et à la dernière ligne de ses articles vous trouverez "jeudi 10 novembre 1904 : le Mariage du Prince d'Annam. Dis, t'y qu'a demander !

 

Gérald Dupeyrot (1946)

20/03/2006 07:46

Pour Jacques : moi aussi, j'ai eu du mal à retrouver le mariage du Prince d'Annam, je pensais qu'il était dans les écrans "myosotis", et il n'y était pas. Merci de nous avoir au passage débusqué cette lacune.On va y remédier... Le Prince, il est à l'adresse suivante:

Bonne journée, Gérald

 

Jacques Teste (1948) (Alger/Marseille)

20/03/2006 00:08

Décidément il y a des jours ou les esprits se rencontrent. Le temps étant particulièrement maussade, eh bien j'ai revisité cet après midi le Champ-de-Manœuvre d'Henri Garcia et le Sapindus qu'à l'époque nous appelions le savon indien. En fait je cherchais sans succès le mariage du prince d'Annam. Le 73, rue Michelet de mon enfance disposait au 5° étage, comme bon nombre d'immeubles algérois, d'une grande terrasse avec vue sur la rue Meissonnier et la baie d'Alger. Il me suffisait d'enjamber la petite fenêtre de la chambre de derrière qui donnait directement sur la terrasse pour faire de moi le maître des lieux et mon terrain de jeux favori. Au fond de la terrasse il y avait une buanderie où les maîtresses de maison, ou leur bonne, venaient parfois laver le linge avant de l'étendre. A l'intérieur deux grandes cuves larges et profondes permettaient de laver puis de rincer le linge. Sur le côté un énorme chaudron en fonte avec juste en dessous un foyer à bois pour faire bouillir l'eau. C'est là que j'ai développé mon premier contact de botaniste en herbe en découvrant que les petites billes marron foncé, luisantes et au toucher si doux avaient un goût légèrement amer et ce goût détestable de savon. Après la lessive il en restait toujours quelques unes qui avaient roulé sur le sol. Et puis avant de rejoindre Morphée un dernier coup d'œil sur le livre d'or et j'aperçois, surprise, un message de Guy TRUILLOT de Mollégès, village natal de ma mère, cher à mon cœur aussi (mon petit côté patos). Mais ça c'est une autre histoire………

REPONSE: bonjour Jacques, content de te lire, et d'avoir de tes nouvelles. Que les anciens d'Es'mma, de temps à autre, allions, sans nous concerter, revisiter notre cher Henri et le Champ-de-manoeuvre de son enfance, c'est à mon avis, plus qu'une coïncidence, le signe d'une connivence des origines, pas du tout éteinte après 5 ans. Amitiés. Gérald.

 

J-P VERGINE(1939) (MONTPELLIER)

19/03/2006 21:55

Je rigole doucement en vous lisant avec vos souvenirs "ecolo". Savez vous que dans mon jardin à La Redoute,il y avait un trés beau "SAPINDUS" et je revois encore ma mère, lavant le linge avec les "coquilles" pendant les années 45/50: et plus tard mon frère et moi nous amusions à nous laver les mains avec. Ce qui était trés beau à voir aussi, c'est que sous ce sapindus il y avait un tapis de "vinaigrette", ce qui au printemps donnait un parterre tout jaune, vous y avez sûrement gouté. cela avait un goût "aigrelet". La suite au prochain numero, étant un vieux PN qui delire de temps en temps, alors bonne nuit à tous.

REPONSE: c'est notre cher Henri Garcia qui le premier nous avait parlé des propriétés saponifères du Sapindus (voir dans lieux d'Alger > avenue Battandier > "le Tour et le Sapindus" : ). Il serait heureux de voir tous nos esmmaiens se souvenir aujourd'hui de ce savon pré-écologique. merci à tous de vos souvenirs. Et puisque j'ai parlé d'Henri, pourquoi ne pas aller lire ses souvenirs dans "Champ-de-Manoeuvres"? Ainsi chacun aura une pensée pour cet ami merveilleux.

 

LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt)

19/03/2006 19:38

Nouveau dans l'informatique, à 72 balais il faut le faire.... si des fois vous me reconnaissez, j'en serais trés heureux, je n'ai presque plus de contact, avec des aniens des halles ou de Belcourt, garçons ou filles pourtant nous étions si nombreux, mais beaucoup hélas manquent à l'appel (pas celui du I8 Juin) à plus, cordialement Jean-Jean

 

TRUILLOT (molleges 13940 /FRANCE)

19/03/2006 19:35

Bonjour, et tout d'abord merci pour ce site qui est remarquablement bien fait. ce petit message pour vous informer que sur la photo de la classe de l'école de la rue Daguerre
CM2 54/55 je suis le _8éme au 4'éme rang (assis). Et je me souviens trés bien de Francis Calatayud. Et merci encore pour votre site.

 

Trech François (Oullins Lyon)

19/03/2006 19:25

Bonjour à tous les Algérois. Je m'appelle TRECH FRANCOIS, j'habitais Avenue du Général Vernaud n° 26 près de l'usine Bastos, et du cinéma le "PLAZA", je souhaiterai avoir des nouvelles de tous ceux qui me reconnaitront, Rolande CHICHE, et d'autres. Et merci pour le site. (l'adresse email est à mon beau-frère). à +

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

19/03/2006 16:23

Salut tout le monde... Je reviens du salon du tourisme, Gil, lorsque tu es passé, je devais trainer mes guêtres dans les allées, j'étais présent, tous les jours, sur le stand de l'office Algerien du tourisme, il y avait un autre stand, celui de la gestion de l'hôtellerie en Algerie (Gestour), qui gère tous les hôtels d'état, mais qui est appelé à disparaître, en effet tout le reseau hôtellier est à vendre aux privés.. avis aux amateurs...! Beaucoup de monde est passé sur le stand, beaucoup de demandes pour découvrir le Pays, sur toutes les destinations, l'Algerois, l'Algerie Romaine, les Aures, les Oasis, le désert, plusieurs destinations sont proposées, le tourisme est en plein essor, allez y.... Dans un autre domaine, je me suis lavé les mains en septembre dernier au jardin d'essai, avec du sapindus, une fois mouillé on obtient une mousse blanche et savonneuse, voila si vous voulez essayer.... A plus, bises aux dames.. Yves

 

Lucien Monjo (Carnon)

19/03/2006 15:02

Le E de Mahonaise est resté dans la machine!!!
Pour le sapindus voir le site:
Les anciens étaient des écolos qui s'ignoraient

 

Barrere 1961 (Alger/Sidi-bel-abes/Bayonne)

19/03/2006 12:28

Bonjour amis ou familles pieds-noirs je suis Jean-Yves Barrere rentré à 1 an d'Algérie.... donc pour les souvenirs... ouallouh! Je suis retourné en 2005 sur la terre qui m'a vu naitre ainsi que mes parents, grands parents, arrières.... et autres. Seul j'ai éffectué ce voyage en Algérie sur les traces de mon père trop tôt disparu, qui me manque énormement, je n'ai pas su voir, pas su aider ce père qui ne s'est jamais remis de cet exil forcé de 62... c'est pour cela que je me suis rendu sur Alger, Hussein-dey, Cap-matifou dans les maisons et appartements que j'avais occupé avec mes parents et sur Sidi-bel-abes ou mon père a grandi et a suivi toute sa scolarité avant de travailler dans le pétrole sur Hassi-messaoud, puis ensuite il a travaillé comme vendeur de voitures au garage Cano Simca sur Hussein-dey avant de rentrer aux pompiers de Cap-matifou et d'y faire carrière en métropole, si des personnes ayant croisé mon père lors des 27 premières années de sa vie pouvaient m'en parler ce serait trés fort pour moi je n'arrive pas seul à éffectuer ce deuil et je mets tout en marche pour faire vivre ou revivre mon père, mon retour en Algérie était une façon de me rapprocher de lui et cette année je compte à nouveau m'y rendre plus sur Hassi-messaoud puis sur Tiaret et Oran ces 2 dernières villes je n'y suis passé que brièvement, dans l'attente de lire des messages concernant mon père, sincères amitiés pieds-noires. Jean-Yves en recherche de ses racines.

 

Lady X 42..à Gil !

19/03/2006 11:23

Mais voyons, nous sommes nombreuses à connaître ces boules... ou ces noix!!! Les anciennes de là-bas! Nos aïeules n'avaient ni moteur de recherche ni machine à laver, mais les utilisaient, outre le savon, les cristaux de soude, le bicarbonate, pour obtenir un linge fleurant le propre!
Le "Sapindus mukorossi" est un arbre originaire de l’Inde, pouvant atteindre 15 mètres de haut. Il s'est acclimaté tout autour du bassin méditerranéen, il y en a même un échantillon à Montpellier! C'est au terme d’une croissance d’une dizaine d’années, qu'il donne ses premiers fruits: les noix de Sapindus. Fraîches elles sont collantes et de couleur dorée. Après récolte elles sont séchées, deviennent rouges, et ne collent plus. Seule la coquille de ces noix est utilisable, car elle contient une substance : la saponine, à fort pourvoir lavant. Utilisées depuis la nuit des temps au Népal, économiques, elle reviennent à la mode puisque... : Écologiques! Bon Dimanche à tous! Réveillez vous!
A Geneviève du Gard: "Replongeons nous dans le passé, pour mieux comprendre le présent"! Vers 281 avant J.-C., les Volques de la tribu des "Kimri", qui venaient dit-on de Belgique, envahirent le sud de la Gaule en descendant par le Rhône. Les Volques Tectosages occupèrent la partie Ouest, avec pour capitale Toulouse, et les Volques Arécomiques s'installèrent à l'est, avec pour capitale Nimes! Vous me suivez?... Voilà pourquoi, 23 siècles plus tard, Geneviève réunit les comiques Es'Mmaïens, du côté de Nimes! J'attends sa réponse avec impatience, sa verve combien colorée va se déchaîner en une réponse très pertinente!
Cette fois, je m'adresse au compteur qui ne cesse de nous épier en permanence, je vous fais grâce cher compteur de vos derniers 190 caractères. A plus tard peut-être !

 

Lucien Monjo (Carnon)

19/03/2006 10:50

Mon père qui a fait la guerre de 14 , avait ramené d'Allemagne l'expression "schlafen si gut" (orthographe non garantie) , pour nous dire d'aller au lit . Une autre expression , en Catalan , que nous disaient nos grands mères , était "pixa i llit" (prononcez picha ) et qui voulait dire "va faire pipi et au lit". Ceux qui ont eu des grands mères "mahonais" , ont du l'entendre aussi.

 

Jacques Camps (38) (Couiza - 11190 - France)

19/03/2006 09:29

En réponse à Gil de Courbevoie, j'ai connu moi aussi les boules de Sapindus...... et Google m'a apporté les renseignements désirés : "En inde et au Népal la noix de lavage Sapindus mukurossi est utilisée depuis les temps les plus anciens, comme lessive végetale. Le Sapindus mukurossi est un arbre du sud de l'Inde. Les noix sont séchées et dénoyautées. Seule la coquille est utilisée car elle contient la saponine qui a le pouvoir d'émulsionner les graisses. Pour de plus amples informations, je vous conseille le site :

Puisque tu parles d'un petit bureau de tabac rue Clauzel, lorsque j'étais à l'école Saint Charles, nous allions presque en face, rue cClauzel, dans une petite boutique tenue par une vielle femme, acheter des bonbons et en particulier des rubans de réglisse noir centré par une perle de couleur verte ou rouge......... est ce la même boutique ? Quand à l'expression "allez au schloff " je pense qu'elle nous a été apporté par les émigrants alsaciens (dont la langue se rapproche de l'allemand et en allemand dormir se dit "schlaffen" ) je ne sais si c'est parceque ma grand mère maternel était d'origine alsacienne (elle s'appelait Klein) mais c'est une expression que j'entendais souvent à la maison.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

19/03/2006 09:11

Gil, bien sur que je la connaissais cette marchande, agée et toujours vetue de noir: C'était l'étape inévitable en sortant de l'Ecole Clauzel, pour acheter toutes ces sucreries qui endangèrent notre santé ! D'abord ces petites boites rondes et minuscules de "coco", poudre jaune qui nous faisait une langue noire avec la salive ! Et les rouleaux de réglisse, avec une dragée sphérique de couleur au centre, ou d'autres tortillons de réglisse savoureux. On pouvait y trouver ces fameux cailloux, enduits de chlorate de potasse, qui en ricochant contre les murs, pétaradaient. Mais j'avais acheté une fois un pistolet à bouchon, une bombarde, que l'amorce percutée faisait un bruit terrible ! Toutes les bonnes choses ont une fin: un jour que j'étais près de l'étal, je l'entendis prononcer des mots peu charitables sur ma religion ! Et au repas de midi, j'en fis le récit. J'étais très jeune, mais je n'étais pas pret à passer cette affaire sous silence: je décidais donc tout seul, qu'à partir de ce jour, cette vieille femme perdrait un bon client !! Un genre d'embargo.. Ainsi fut fait, ce qui sauva mes dents...

   
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