Et voilà, le samedi de Pâques se termine bientôt et je dois dire qu'il fut, grâce à Es'mma, riche en émotions. Puisque je demande, au nom d'El Kettani, l'hospitalité sur ce merveilleux site, je voudrais dire à Gisèle Blondel-Langlois que la fameuse petite boite ronde que nous remplissions effectivement de sable, de gravillons ou de terre pour l'alourdir, s'appelait un palet. Et que, bien sûr, le but du jeu, c'était quand même d'arriver au Paradis, c'est-à-dire à la dernière case, celle que nous dessinions souvent avec un demi-cercle.
Et de fil en aiguille, et de boite ronde en boite ronde, cela me rappelle les petites boites de coco ! Vous en souvenez-vous ? Il fallait les ouvrir avec prudence et délicatesse (et comme elles étaient petites !) pour ne pas que la poudre de coco s'envole dans l'espace. Toute une technique et beaucoup de patience. Et aussi, il y eut des "modes". Je ne sais si elles sont arrivées jusqu'à votre quartier, mais, nous, à Hussein-Dey, nous achetions à la sortie de l'école, chez le marchand de journaux, des coquillages dans lesquels était inserré un rond de caramel coloré, grenadine, menthe, citron, et on léchait, on léchait... Il y avait aussi l'antésite, mais ça je suppose que vous en avez déjà parlé. J'ai mis du temps avant d'en retrouver en France. Mais c'est bizarre, elle n'avait pas le même goût que celle que je mettais dans la bouteille que j'emportais à El Kettani! Subjectif! Question mode, pour les filles, il y eut cette incroyable tendance "fashion'victim" pour des petites babouches en cuir, très colorées, avec de très jolis arabesques dessinées sur le dessus. Le cuir était très souple et c'était très agréable, et très joli sur les petits pieds, de les porter. Ca a duré six mois, et puis ça a changé !
Enfin, puisque nous sommes dans les souvenirs, je ne sais avec combien de brins vous arriviez à faire les scoubidoux, mais, moi, sur la fin, j'y arrivais quand même avec 8 brins, en torsade. Bonne nuit |