Livre d'Or d'

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Lévy Georges (Alger(1938-1962) Israel 2006.)

19/03/2006 08:47

Gil, c'est moi qu'on emmenait au lit par un vigoureux "au schlof", du verbe allemand schliefen. Résidu linguistique d'ancetres alsaciens..
A propos du Sapindus, qui est l'idéal pour remplacer les détergents, voici un site, nouveau pour moi sur le Jardin d'Essai d'ALGER, où poussent des
Sapindus. Site Bio !!

 

Gil de Courbevoie (courbevoie en france)

18/03/2006 23:55

C'est bien calme ce soir ma parole y sont tous de bouffa... je suis allé au salon du tourisme - l'accueil sympa mais pas de Jalabert ce jour là- Lévy moteur de recherches connait il les boules de "sapindus" mises dans l'eau pour améliorer le lavage ? ..... Tiens un souvenir me revient: prés de l'école clauzel il y avait un petit bureau de tabac qui vendait toutes sortes de bonbons et dans des petites boites aux couleurs vives de la poudre de réglisse qui nous rendait une salive bizarre. La brave dame qui tenait ce commerce supportait avec patience nos hésitations d'acheteur indecis entre nos envies et notre richesse... Je regardais avec angoisse d'enfant ses mains aux doigts tordus par l'arthrite qui devait certainement la faire souffrir... Allez bonsoir à tous. J'ai lu dans un message de je ne sais qui je vais au "chloff" vieille expression de ma grand mère.... Tchao...

 

Christian LAVILLE-NOEL 1937 (Tournon(Savoie)Alger 1948-1953)

18/03/2006 17:47

Je cherche Marie-Claude Noroy. Quelqu'un l'aurait-il connue? C'était une copine dans les années où j'étais à Alger. J'aimerais bien entrer en contact avec elle, si elle est toujours de ce monde. Merci

 

Francois Holzl 1946/62 Alger ((Cubzac les ponts) 33240)

18/03/2006 10:37

Mon cousin Roger Battifalo qui est un grand érudit me signale le fait historique suivant : Au cimetière de Saint Eugène est enterré Valentin Garbaoui (1883-1953). Cet illustre poète connu pour ses ouvrages : ‘Moi tout seul’, ‘En bas la mer‘ et le fameux ‘Va de là’ était aussi un grand joueur d’osselets, célèbre sous son prénom de Valentin-des-osselets (d’ailleurs Paris n’a fait que s’inspirer). Son prénom étant plus connu que son nom, il est possible qu’il soit passé à la poste hérité sous ce nom. Ce qui est certain c’est qu’on retrouve dans le film mythique ‘Le Sucre’ de Jacques Rouffio un personnage de financier nommé Garbaoui (surnommé l’arabe) joué par Roger Hanin, qui s’inspire en fait de cette famille pied noir illustre et honnête.
Bien sur, je continue mes travaux de recherches dans un grand souci de purée de vérité.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

18/03/2006 09:17

La rue Valentin,transformée en torrent...

 

Levy Georges (Alger (1938-1962) Israel 2006.)

18/03/2006 08:05

En regardant sur la liste des rues de Paris (oui), je n'ai trouvé qu'un seul nom propre de Famille: Valentin. La rue Valentin était parallèle à la rue de Mulhouse. Ce nom a-t-il été donné en fonction de l'émigration en Algérie après la défaite de 1870 ? Ce n'est qu'une supposition. Evidement la connaissance du prénom aurait ete cruciale.!! Marie Edmond Valentin (1823-1879), Préfet du Bas Rhin en 1870.
Mais j'ai une autre supposition:au 14,Bd du Telemly, il y avait une Ecole pour Sourds-Muets, au nom de Valentin. Valentin Hauy fut célèbre par son travail sur ce sujet (1745-1822).Est-ce la solution ? Le hic est que Hauy est le nom de famille!!

REPONSE: pour l'instant, c'est l'hypothèse de François Holzl qui tient le mieux la route, non ?

 

jean-francois giuliani (new york, etats unis d'amerique)

17/03/2006 19:21

Les messages de Lydie et Jacques sont très émouvants car ils rendent tous les deux hommage a notre nostalgie du passé, à notre peine et à nos larmes mais aussi à notre obstination à le faire revivre en apportant chacun notre petit souvenir au monument de mémoire commun. En tant que pied noir de la génération perdue qui est en train de quitter la scène je partage bien sûr leur crainte qu'autant en emporte le vent. Mais je garde ferme espoir dans les générations futures. Aux Etats Unis où tant d'habitants sont arrivés pour fuir comme nous des catastrophes politiques ou économiques, leurs enfants et leurs descendants ont un véritable culte de la terre des ancêtres et en entretiennent la mémoire par tous les moyens, publication constante de livres ou de collections de photos, defilés annuels, associations, banquets qui maintiennent en terre d'exil traditions et coutumes. C'est a nous de fournir aux générations montantes les matériaux de notre survie historique. Jean francois Giuliani(38)

 

Francois Holzl 1946/62 Alger (33240 Cubzac les ponts)

17/03/2006 18:31

La rue Valentin vient en fait de la déformation typiquement pied-noir du mot composé Val-hanté. Comme le dit le Robert, hanter : "fréquenter un lieu de manière familière, habituelle". En fait il s’agit d’un Val bien fréquenté, notamment par des amoureux à la saint Valentin, ce qui a rajouté à l’ambiguïté. On se retrouve dans le même cas que mont riant et non pas Maurian ou Môrian. D’ailleurs je suis certain que Yves Jalabert est au courant, et puis y'a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui s’emmerdent. Amicalement

REPONSE: c'est une étymologie intéressante. Mais discutable, car elle n'est pas la seule. Par exemple, l'érudit et philologue Maurice Tillieux (dans son ouvrage "la Libellule et la Queue de Cerise") nous explique que le nom de la rue Valentin (qui effectivement suivait un "val", un de ces ravins typiquement algérois, abrupts et mal praticables), vient de ce que ceux qui l'empruntaient pour "descendre" en ville, se lançaient dans la pente en se criant des "va lentano" ou "va lentement" (suivant leur nationalité d'origine), d'où la contraction en Va'lentin", ce qui ne les empêchait pas souvent de se ramasser avant d'arriver en bas. On lira avec intérêt sur Es'mma le très joli texte "Torrent en 5 chutes" que Remi Morelli consacre à la rue Warnier, qui elle aussi, s'apparentait à ces rues en cascade pour plaies et bosses. (On attend une troisième hypothèse pour que le jeu soit complet).

 

DROUHARD Jean Claude(1947)Alger-Chenove (21300-Chenove)

17/03/2006 16:48

Rebonjour à tous !!!.... pour re-répondre à Georges (et à Jean...) qui s'interrogent toujours sur l'origine de la rue Valentin (Alger).. et seulement pour répondre (Cf. "toit ouvrant du REX !!!....) il semble bien qu'Edmont (Valentin) ABOUT : célèbre romancier français du 19ème et connu surtout pour "le roi des Montagnes" et "l'homme à l'oreille cassée" ne soit malheureusement pas ... à l'origine de la dite-rue (Valentin étant un de ses prénoms...); il semblerait qu'il faille plutot orienter nos recherches vers ..... Henry Valentin (1822-1886 ): peintre orientaliste et élève de David D'Angers et surtout de Rude ... si vous avez d'autres détails !!... ou d'autres pistes !!!... ne manquez pas de nous en tenir informés !!...
Quant à toi, mon cher Gérald et quand bien même ta modestie "dut elle" en souffrir !!!.... "rendons à Gérald (et à son fiston!!) ce qui appartient à Gérald !!...." Merci encore à toi !! très sincèrement !!...
A bientot tous(tes) les ES'MMAIENS(IENNES ) - très Amicalement Jean Claude

 

Jacqueline (1948) (ALGER ROMA)

17/03/2006 16:10


Puisque notre site est intitulé, entre autre, à Saulière, pour abreuver votre soif de savoir (?) je vous livre cette adresse Internet où vous constaterez que la Villa Saulière à l’Agha n’était pas piquée des hannetons et que les biens de la famille étaient forts nombreux. Un moulin sur l’Harrach est cité , et je me demande si en 1873, l’odeur particulière de ce oued était aussi forte qu’elle ne l’est encore aujourd’hui (témoignage vécu !) Un autre morceau de puzzle à notre histoire, qui n’en finit pas de grandir. Bonne fin de semaine à vous tous.

REPONSE : Bonsoir Jacqueline.On peut aussi trouver desinfos quir la famille sauklière sur l'écran que lui a consacré Marc Morell sur son site Volta dans "Alger 50" (Il faut aller dans "l'école" > "Histoire" > "Pierre Bourlier"). Bonne fin de semaine à toi également.

 

Geneviève Gehin (Marseille)

17/03/2006 14:51

Dernière génération de Pieds Noirs, rassurez-vous ! Il y a derrière vous plein de "petits petons" qui trottinent pour vous rattraper et seront un jour avides et ravis de connaître votre passé grâce à ES'MMA et quelques autres... Alors, allez-y ! Racontez-nous encore, comme nous le demandions à nos grands-parents : "Papy, Mamy, c'était comment quand t'étais petit(e) ?" - D'avance, MERCI.

 

Lucien Balaguer - 1935 - Alger (92000)

17/03/2006 14:15

Je suis content et ... déçu. On parle enfin de MA RUE VALENTIN où j'ai vécu de 1935 à 1962 et je pensais que j'allais enfin connaître l'origine de ce nom, moi qui durant ces années ne m'étais jamais posé la question. Et oui il y a aussi des brêles chez nous. C'est vrai il n'est pas connu comme Saint-Saens, ni comme Xavier Coppolani, Daguerre, Mulhouse, Danton ou El-Biar (la rue), et j'ai habité cette rue.... Alors pensez à ma déception et mon ignorance. A mon age c'est grave. Mais je compte sur Georges et les Autres. Merci à tous et amitiés, Lucien

 

Jacques Teste (1948) (Alger/Marseille)

17/03/2006 13:50

L’"homme obus du cirque Amar": C’était au Champ de Manœuvres. J’ai encore en mémoire avec beaucoup de précision le cliché de ce drame. Pourtant je n’avais que 5 ou 6 ans tout au plus. Nous étions assez haut sur les gradins. Un camion de pompier avec sa grande échelle entre sur la piste. Il se positionne le plus loin possible. Mais ce n’est pas un camion de pompier et la grande échelle est en fait une sorte de long canon. En face de lui, à l’autre bout, un filet, pas très grand, oh non, je dirai vraiment petit. Puis un homme vêtu des pieds à la tête d’une combinaison blanche, s’avance au centre de la piste et dans un rayon de lumière salue la foule les bras levés. Prestement il rejoint le camion, grimpe sur la plateforme, et s’engouffre dans la bouche du canon les pieds en avant. La foule retient déjà son souffle pendant que le speaker termine son annonce. Quelques secondes encore et soudain une détonation accompagnée d’une grosse flamme genre feu d’artifice, et voilà notre homme oiseau qui traverse la piste comme un éclair blanc en direction du filet. Malheureusement le rendez vous ne se fera pas. L’homme blanc accroche plus ou moins le filet d’une main mais ne peut se retenir et chute gravement sur le dos. La foule perçoit vite l’instant dramatique lorsque les pisteurs entourent précipitamment le blessé. Encore quelques minutes d’angoisse et une civière vient relever le malheureux. L’instant d’après le speaker nous rassurait sur l’état de l’acrobate pendant que le beau camion tout rouge repartait en marche arrière. Et le spectacle continua…..fataliste.

 

michèle leperche (narbonne)

17/03/2006 12:01

Souvenirs : Noel 1953, mon papa me dit en rentrant d'Alger (nous habitions Zeralda). Cette année, le père noel t'apporte un petit frère et ton premier vélo: un DUCCESCHI. j'avais 8 ans! et cela reste un merveilleux souvenir. merci à Lydie : meme jeunesse : père artisan et surveillance totale, donc les "bouffas", connais pas!!! Et à 10 ans ....... l'internat au Lycée Fromentin ! En lisant Es'mma, je ris de vos histoires ! Continuez et un grand merci à tous et à "cri cri" qui se reconnaitra et qui m'a fait connaitre le site il y a 3 mois !

 

DROUHARD jean claude(1947)Alger-Chenove (21300-Chenove)

17/03/2006 11:24

Rebonjour !! j'ai passé un message ce matin vers 9h .... et il a du se perdre dans la nature... (car je ne le vois pas... "chronologiquement" apparaitre dans le livre d'or) ... je le reformule donc... en espérant que !!??..

REPONSE : Jean-Claude, ton message avait bien été mise en ligne assez rapidement. Les messages apparaissent après "un certain temps", selon la disponibilité de qui est "de quart". On en profite pour te remercier encore de tes appréciations. Oilà...

 

Lydie DUCCESCHI/Kamert (La Ciotat)

17/03/2006 10:29

Je suis touchée de constater que les amis, Jacques, Gérard, Jean Claude et d'autres ont apprécié mon message et je les en remercie, cela me fait chaud au coeur, car souvent quand on est trop sensible, on peut choquer. J'ai promis de faire tout cet historique sur la Maison DUCCESCHI et je suis en plein boulot. Ce sera, je pense une réussite que beaucoup apprécieront. Je vous embrasse tous. Lydie

 

salessy (41) Alger Bubry(56)

17/03/2006 10:11

Suite au message de Jean-Alger-Paris (1940) (PARIS), celà me rappelle la mort d'un "homme obus" au cirque Amar (?) à une représentation au champ de manoeuvres, quelques séances après celle à laquelle nous avions été présents mon frère et moi. Il y avait eu un article dans l'écho d'alger.

 

Hélène DESLIONS - PONTI (1949) (Alger / Ollioules)

17/03/2006 10:04

Pour Jean : le premier vol de la Caravelle c'était en 1955 et l'homme-oiseau Léo Valentin s'est tué au cours d'un meeting aérien en 1956 en Angleterre. En 1953, commentant un meeting aérien se déroulant à Maison-Blanche, un journaliste a parlé de la formation de quatre avions français en la baptisant pour la première fois de l'histoire "Patrouille de France". C'est mon grand frere qui me l'a dit !

 

DROUHARD Jean Claude(1947)Alger-Chenove (21300-Chenove)

17/03/2006 09:07

Bonjour à tous !!! petite info concernant le message de Jean et les interrogations de Georges et portant sur Léo Valentin : la rue Valentin (à Alger) n'a aucun "point commun" avec ce glorieux parachutiste (plus ou moins précurseur de l'aile delta et du parapente) qui sautait à 3000m ... et n'ouvrait son parachute qu'à 1000m... muni (entre les 2 altitudes ) d'ailes de sa fabrication !!!...
il était né en 1919 à Epinal, demeurait à Brunoy (en région Parisienne) et s'est tué, en fait, en exercice et en pleine gloire (en vivant sa passion !!...) lors d'un meeting à Liverpool ( angleterre ) le 26 mai 1956 ...
jacques.camps@gmail.com
Voilà !!! ... en espérant avoir répondu ... à (nos) interrogations... En vous remerciant tous (toutes) pour la diversité, la rigueur et la précision de vos (nos) souvenirs...... les "cailles" de Geneviève ... les "bouffas" d'Yves.... toute la richesse de (nos) émotions.... Gérald... Quelle idée magnifique tu as eue.... grace ne te sera jamais assez rendue !!!! .... Tu as su (de plus) t'entourer d'éminents "journalistes" et "chroniqueurs" de notre enfance !!!... (que je ne peux tous citer ...au risque d'en oublier !!!) .... nous ne saurons jamais comment t'en remercier..... !!!! Vive (notre ) ES'MMA !!.... Très Amicalement à vous tous ( toutes) ...!!! Jean Claude

REPONSE : Jean-Claude, pourquoi tu dis tout ça ? Tu veux que je me mette dans un trou de souris ? Non, tu sais, si j'ai un mérite, un seul, c'est, comme tu le dis, d'avoir su m'entourer de gens libres, sérieux responsables et dignes. Ensuite, c'est eux, c'est vous, qui avez tout fait, c'est vous qui faites vivre Es'mma en permanence. Ca a commencé par mon petit bonhomme, Raphaël, il y a cinq ans, et beaucoup ensuite sont venus, coontribuant plus ou moins modestement, tous se sentant bien ici chez eux. Nous sommes un site pas comme les autres, soyons fiers de l'être. Oui, ne mettons pas (NOTRE) Es'mma entre parenthèses, il n'y pas de doute, pas de contestation, Es'mma est bien notre maison à tous.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

17/03/2006 08:46

C'est la réponse à ma question.!! Qui a donné son nom à la rue Valentin.?


REPONSE : t'es sûr ? il s'appelle pas Valentin! Il s'appelle About (d'arguments?)

 

Hestin jean claude (thonon les bains)

17/03/2006 08:24

En réponse à notre ami Jean.. Léo Valentin l'homme volant s'est tué le jour de la pentecote de 1956, devant 100.000 spectateurs, ça s'est passé a Liverpool...
en ce qui concerne les meetings aériens qui avaient lieu a Maison Blanche je continue mes recherches, à l'époque je travaillais sur la route de l'aéroport a l'encaissement des parkings visiteurs....... à suivre!!!! jc

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

17/03/2006 07:05

Le nom de la rue Valentin à Alger (Mustapha), a-t-il un lien avec l'homme-oiseau ? Sinon qui était Monsieur Valentin ? (Je ne parle pas du célèbre Valentin-le-désossé).

 

Jean-Alger-Paris(1940) (PARIS)

16/03/2006 18:54

Maison Blanche: mon père ayant effectué un service de Douanes à l'aeroport d'Alger,
J'ai pu lors d'un meeting aérien dans les années 50 je crois
1-Bénéficier d'un baptême de l'air sur Caravelle (?)
2-Assister à une démonstration de vol sans parachute de LEO VALENTIN qui je crois me souvenir s'est tué à cette occasion.
A qui précisera les souvenirs de ma mémoire défaillante-Merci. Que Vive l'ESMMA...!

 

Hestin jc (thonon)

16/03/2006 18:40

Je suis d'accord avec Jacques, la petite phrase de notre amie Lydie est à inscrire dans nos tétes. Amitiés a tous. Jean-Claude.

 

Jacques CAMPS (38) (Couiza - 11190 - France)

16/03/2006 17:18

C'est avec beaucoup d'émotions et une certaine tristesse que j'ai lu cette magnifique phrase de Lydie DUCCESCHI/KAMERT "notre jeunesse basée sur la nostalgie et la perte de tous ceux qui nous font ressasser sans cesse, aux prix de larmes et souvent de désespoir, ce passé qui sera mort quand nous n'en parlerons plus."
Nous sommes en effet les derniers témoins de ce passé que nous chérissons et qui nous colle à la peau. Dans quelques années... on nous comptera comme les derniers Poilus de la guerre 14-18... et on dira.. ils ne sont plus que 6 Pieds Noirs !!!! Alors réveillons nous, réveillons surtout les autres, les anonymes, les timides, les ceusses qui ne connaissent pas encore ES'MMA (comment cela peut-il ?).
Profitons des dernières années qu'il nous reste à vivre pour que notre communauté s'épanouisse a travers Notre site, que chacun y puise le souvenir de nos belles années d'adolescence, la joie des retrouvailles de ceux que l'on croyait perdus, que l'on nous rappelle sans cesse le nom des rues, des magasins qui ont servis de cadre à ces années d'insouciance, et que chacun ou chacune nous raconte une anecdocte où chacun et chacune nous nous retrouverons.
Réveillez-vous"les faiseurs de rue Michelet" ! Réveillez vous "les petites cailles". Rassemblez, contactez le plus grand nombre ! fouillez dans vos malles, dans vos fond de valise, dans vos armoires......... il y a surement des documents, des objets, des photos qui nous parlent de "là-bas"!! Remuez vos méninges, faites travailler vos mémoires, faites remonter vos souvenirs ................et partagez les avec nous !
REMEMBER ! REMEMBER ! Il faut qu'ES'MMA soit le témoin de l'Amour que nous portions à cette terre et Notre livre de souvenirs inoubliables.

REPONSE: bravo, Jacques, on avait fini par au bout de ces 5 ans par oublier de réveiller nos concitoyens ! Tu as raison, ne nous habituons pas à l'apathie et au "à quoi bon ?". Merci de ton salutaire appel ! Que chaque Es'mmaien fasse des petits, qu'on montre notre site à tous à ceux qui n'ont pas l'Internet, qu'ils sachent qu'il est aussi fait pour eux... Allons enfants ! Gérald

 

Serrano Robert (Bob) (Paris)

16/03/2006 15:45

Merci pour ces souvenirs, "mes" souvenirs. De revoir Alain Gerbi dans une forme éblouissante, l' esprit un peu moins moqueur, mais toujours dynamique. Et tous les autres amis, de l' Otomatic, des Boums , certainement à bientôt. Amitié

 

Sellam (Suède)

16/03/2006 15:41

Mr Francis Blanche! Merci beaucoup pour ce beau travail, grâce à vous j´ai revu pas mal d´anciens amis d´école. Amitiés Y Sellam

REPONSE 1 : mon cher Darry Cowl, l'essentiel est de faire plaisir aux uns et aux zozotes. Ce fut un plaisir, vraiment!

REPONSE 2 : Il serait (Francis) j’en suis sûr, ravi de vos remerciements. Mais il n’a pas commis que des petits jeux de mots légers comme celui que j’ai mis en tête de la rubrique «photos de classe», il a aussi énoncé des maximes bien pensées comme : «J'aime bien la mini-jupe. Je n'y vois que des avantages».ou «Plus je connais les hommes, plus j'aime les femmes.»… Avec une bonne recherche sur Google, vous en trouverez d’autres j’en suis sûr…

 

Philippe

16/03/2006 12:34

Lydie me fait penser que nous avions notre sorte de P'tit Louis, quelques immeubles à côté du magasin de ses parents. Un de nos amis, fils d'un avocat célèbre, avait utilisé plusieurs caves de l'immeuble qui appartenait à ses grands-parents pour organiser des bouffas sympas et tranquilles de façon régulière. Pas de grosses bouffas, pour ne pas perturber la quiétude de l'immeuble , et qui commençaient à chaque fois par un air de blues dont je ne me souviens plus du nom......... Néanmoins, malgré notre discrétion inhabituelle, quelques doléances de locataires avaient du être exprimées aux grands parents qui nous avaient demandé gentiment de trouver un autre endroit...... Beaucoup de nostalgie dans ce souvenir .

 

Philippe

16/03/2006 12:23

Merci Gérald. C'était bien le film " Les Tricheurs ". Le titre m'est revenu dans la soirée. Ce film en a influencé plus d'un parmi nous !

 

Hestin jean claude (thonon 74)

16/03/2006 10:48

Gràce à notre amie Lydie Duccheschi/Kamert, j'ai eu envie de me replonger dans le monde du vélo en Algérie (qui n'a jamais cessé d'exister malgré les évenements) je viens donc de lire et de relire l'histoire passionnante de cette discipline sportive.au travers des articles de presse... les Grands Prix de l'Echo d'Alger et d'Oran, le Tour d'Algérie, les grands champions du moment... Zelasco, Molinés, Zaaf, Kébaïli, Sayah, Hubert Ferrer..etc etc.. et tous ces clubs prestigieux CCBO ,UCHD, VCK, WRB, UCA, DEHR, POMC, GLEA, JSM Fort de l'eau, tous les grands champions Français sont venus se mesurer aux nôtres. J'ai gardé précieusement un petit carnet ou j'ai fait signer des autographes par Bahamontés, Stablinsky, Mahé, Scodeller, Anastasi, Varnajo, Antonin Rolland, Raoul Remy, Coletto, Messina, Forestier, Derrick, Desbats, Bober, Barone, Dorban, et Anquetil...
Encore un mot, j'ai une pensée sportive affective pour une grande dame du cyclisme algéroise... Madame Christiane De Stampa.
J'espére que notre amie Lydie pourra par ses témoignages et autres photos en sa possession, prendre le relais ... et nous en dire un peu plus. Amitiés a tous. Jean-Claude

 

ESMMA Photos de classe

16/03/2006 10:08

Aujourd'hui, une grosse douzaine de photos de plus en ligne
il en reste une cinquantaine en attente...
merci de votre patience

 

Hestin jean claude (thonon 74)

16/03/2006 09:31

Notre amie Anne Marie Pastor, a passé une belle photo de classe du collége Pasteur. J'ai reconnu sur cette photo une copine de la rue Duc des Cars, Josette Segond, oû est Josette?

 

Gil ARNOLD (courbevoie)

16/03/2006 09:06

Coucou à tous -sur le repertoire un mot de Jacques que j'avais oublié: le photographe devait étre de SCHAPZE; ..... ça y est je suis dans l'annuaire; une photo de la maternelle Laplace interesse-t-elle quelqu'un? Ma parisienne d'épouse se régale toujours sur NOTRE site.

REPONSE : oui, oui, Gil, NOTRE site, c'est bien comme ça qu'il faut le considérer, comme NOTRE ville, et NOTRE enfance. On partage...

 

Lydie DUCCESCHI/KAMERT (13600 - La Ciotat)

15/03/2006 22:44

Je viens moi aussi de prendre connaissance du récit des "Bouffas" d'Yves Jalabert, "mon presque frère jumeau".
Comment aller dormir aprés cette suite de lignes qui sont une pellicule ou chaque négatif reflète toute notre jeunesse positive, même, si nous les cailles, comme le dit Geneviève, n'arrivions pas, malgré toutes nos accrobaties, à filer sans être vue, surtout moi, avec les employés du magasin, qui en plus de leur boulot, étaient chargés de nous surveiller et ma mère, pour s'assurer de notre présence à la maison, envoyait le magasinier livrer à ma grand-mère, qui habitait avec nous, la commande de boissons du marchand de vin à coté de la Maison LESOURD, à coté du cinéma Caméo, devenu Vendôme. Cela se terminait au 3ème étage de l'immeuble, où habitait Serge SCHMIDT, juste pour "un flirt avec toi", et retour au 4éme.
Nous étions nourries du compte-rendu des copines, le lendemain à l'école, celles qui avaient le droit de sortir et qui nous faisaient rêver, juste au moment de la composition d'histoire !!! Alors, il fallait inventer une hypothétique "colle" pour essayer le samedi suivant de ne pas regarder par le balcon, les copines faire les cent pas en espérant nous voir arriver avec le jupon gonflant, la robe vichy de BB et les ballerines 'travestis' que nous vendions au magasin pour la dance, mais là aussi, j'avais oubliè que ma mère était née avant moi.
Bref, Yves, tu es un artiste et si toi, tu l'as perdu de vue, le p'tit Louis, lui, même là où il se trouve, doit penser à toi, sans compter toutes les p'tites nanas que tu as citées et qui ont dû se reconnaitre, alors, si elles pouvaient s'annoncer, je pense qu'elles nous feraient passer un moment super.
Voilà, c'est vrai, à quoi ressemble la suite de notre jeunesse ici, basée sur la nostalgie et la perte de tous ceux qui nous font ressasser sans cesse, au prix de larmes et souvent de désespoir, ce passé qui sera mort quand nous n'en parlerons plus.
Je vous embrasse tous et vous

 

CHOLBI Francine nee CONGIUSTI (34140 MEZE)

15/03/2006 19:04

Recherche Georgina PARMENTIER - ensemble de 1960 a 1962 au pensionnat LE BON PASTEUR EL'BIAR - souvenir d'anniversaire (gourmette de ma part et l'AIGLON de ta part) - ceci nous a valu une punition et les cadeaux confisques.

 

Philippe

15/03/2006 18:45

Les souvenirs remontant à la surface, la situation géographique du repaire de P'tit Louis évoqués par Yves éveille en moi deux souvenirs. Le premier, c'est que dans cette rue Burdeau, ma marraine tenait une mercerie, un peu avant les escaliers, à droite.. Madame Tisserand. Je pense qu'elle devait être une amie de ma tante, et je n'ai du la voir que deux ou trois fois dans ma vie .......
Un autre, plus présent. Dans les années 57/58, une bande du Champ-de-Manoeuvres (rien de péjoratif là-dedans, j'avais des tas d'amis qui y habitaient), sans doute fascinée par l'arrivée d'Elvis, des blousons noirs, des films comme Graine de violence, la Fureur de vivre et ..... la mémoire me quitte (avec Pascale Petit et Laurent Terzieff .?..... ), avait débarqué à l'Otomatic. Pacifiques comme nous étions, tout le monde avait déménagé à la Cafétéria qu'ils ont rapidement rejointe et vice versa ....... On n'en pouvait plus. D'autant que leur "chef" coiffé et habillé en Elvis et qui en avait adopté le surnom, devenait de plus en plus vindicatif et provocateur.
Jusqu'au jour où l'un d'entre nous, devenu depuis chirurgien-dentiste peut-être en souvenir des dents qu'il avait cassées dans sa jeunesse, finit par le provoquer. Et la bagarre, devant être aussi discrète que l'étaient les duels à l'époque, avait eu lieu au pied des escaliers de la rue Burdeau. "Elvis" avait ôté ses chaussures, cassé une bouteille contre un mur et se battait le tesson à la main. Quelques uns d'entre nous étions littéralement horrifiés, mais ses "hommes de main" ont arrêté le combat avant même qu'il ne débute. "Arrêtez-moi ou je le tue "........ Peu après, "Elvis" s'est avéré être un brave garçon. Il a disparu de notre vie comme il était venu ...... Bizarre comme certains souvenirs peuvent revenir ainsi ....

REPONSE : sacré Elvis... Pour le film, on va dire "Les tricheurs"? Pour fixer les souvenirs, c'était en 1958.

 

jacqueline (1948) (Rome)

15/03/2006 15:02

Quelle peur vous nous avez fait!!! Comme si d’un coup on avait perdu le chemin de la maison. Égarés qu’on était…C’est la vérité j’vous jure. Ma parole comment on ferait sans vous, maintenant ? Quelle frousse... Ne nous refaites plus jamais ça !!!

REPONSE : et nous, dans quel état tu crois qu'on était ? Comme si le sang il avait cessé de circuler... Bon, allez, ils ont bien voulu nous remettre le courant, mais c'est sûr, du coup ça pose des questions !

 

ES'MMA

15/03/2006 12:51

Le Livre d'Or a été inaccessible une bonne partie de la matinée. Comme disaient la télé de l'ORTF, veuillez nous excuser de cette interruption momentanée indépendante de notre volonté... A vous Cognac-Jay !

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

15/03/2006 07:25

Merci Jacqueline de nous proposer les 584 affiches tirées du CAOM. Elles ont toutes la saveur et l'amertume des époques que nous avons vécues. Et combien la propagande nous avait emmenés en bateau... (Aller payant et Retour gratuit...!!)

 

Odile SCHNEIDER (LA REDOUTE / Lyon)

14/03/2006 22:01

FATIHA, Je me souviens, en effet, des chignons de certaines de mes camarades de classe qui fleurirent au retour des vacances de Pâques du printemps 61 ! Les petites "cailles" en herbe sacrifiaient à la mode et arboraient "crânement" leur édifice savamment agencé, étayé avec force crêpage et coups de laque !!! Pour ma part, à cette époque je portais les cheveux courts (voir photo de classe de 3ème CEG la Redoute), libres, brillants, j'aimais les soigner de cataplasmes de henné exhalant une chaude odeur d'herbes sauvages... mais sans doute, secrètement, devais-je envier leur 'look" un peu "dadame"!

 

Gérald Dupeyrot (1946)

14/03/2006 20:17

Yves nous a rappelé avec tendresse et talent, qu'en ce printemps de plus en plus crépusculaire, la vie ne perdait pas tous ses droits... Les appêtits des ados chez P'tit Louis, la sève joyeuse qui les éblouit et les tourmente, sont la vie elle-même... On pense au "petit bal perdu" de Bourvil... Cette fête modeste, dans la dérive de ce temps, a quelque chose d'autant plus poignant que Yves a traité ce souvenir avec beaucoup de délicatesse et d'innocence. Chacun ici aura à coeur d'en faire autant, si vous voyez ce que je veux dire. Sinon, ce printemps de 2006 s'annonce prometteur, avec deux fêtes es'mmaiennes, l'une à Paris le dimanche 23 avril, l'autre, celle de nos "Esmmaiens du Sud", le dimanche suivant. Notez bien dans vos calepins. C'est pas interdit de participer aux deux. Histoire de faire une dégustation comparative, savoir ceux qui auront trouvé la meilleure mouna!

 

Philippe (1940 )

14/03/2006 19:38

Puisque Yves nous a replongé dans les bouffas .....
Oh Jack! Tu m'as fait mourir de rire, et tu as du leur faire un de ces plaisirs rétrospectifs, à ces petites cailles.......... Mais il semblerait que tu étais moins redoutable que redouté ..... Amicalement.

 

Jacqueline (1948) (ROME)

14/03/2006 16:34


C’est long mais c’est bien. Le Centre des Archives d’Outre Mer nous offre ce cadeau: affiches en tout genre concernant l’Algérie. Cela va de la publicité des «cigarettes algériennes» au tract revanchard «Ah les salauds!!» (sic) qui malheureusement s’adapte à toutes les époques. Il y a également le départ du roi de France (eh oui !) en 1843 jusqu’aux propagandes agricoles d’un temps qui fut (pour vous Georges). Un vrai régal pour nos historiens d’Esmma. Et tout cela gratos ! Bonne vision.

 

geneviève BORDIER 1942 (Alger / Gard)

14/03/2006 15:49

Pas trop le temps de tout lire, je pars faire la nounou en Aveyron. Retour jeudi prochain. Je suis obligée de vous dire cela car je sais que certains vont m'écrire pour le pik-nik des Sudistes, et ne doivent pas s'inquiéter si je ne réponds pas de suite.
J'emmène la "Bouffa" de Yves. J'ai jeté un oeil pendant qu'elle sortait à l'imprimante, purée !.. je sens que je vais me régaler. Tu sais Jacqueline de Rome, je te rassure même si Phil Jollivet assure qu'il en a fait des bouffas avec des Cailles à la pelle, en trop même comme Yves, moi je peux te dire que nous étions un paquet à ne pas sortir. Seule consolation, nous étions autorisées à en faire chez nous. Je me souviens de ma première surprise party à la maison. Je ne vous dis pas la tronche qu'on avait !... garçons et filles coincés comme pas deux ! Je devais avoir 16 ans. Madame mère bien sûr, siégeait dans la pièce à côté. On entassait les disques sur le champignon de lélectrophone Pathé Marconi gris, mais personne n'osait se lever. Et puis il y en a qui s'est lancé, et après on n'arrivait plus à les mettre à la porte. Ma mère désespéremment passait la tête à la porte entr'baillée: " dites les jeunes, il va être 19h, vous ne craignez pas que vos parents s'inquiètent?". "Non, non M'dame tout va bien" répondit l'un des garçons dont une joue et les lèvres, portaient les traces du rouge à lèvres de sa cavalière. Ce fut un éclat de rire tonitruant! Lorsqu'il comprit que ma mère avait tout vu, il éclata de rire avec nous. J'ai gardé très présente cette image. Impossible de me souvenir qui était ce garçon. René et Phil, vos mails sont bons. Bises à tous.

 

Philippe ( 1940 )

14/03/2006 15:24

C'est avec beaucoup de tendresse que j'ai lu les bouffas de son époque relatées par Yves. Mais là où tu te trompes, Yves, c'est que dès les années 1955, les évènements commençant à s'étendre sur Alger, une sorte d' instinct de survie s'est installé en nous et a fait se défouler de nombreux jeunes de mon âge. Nous en avions parlé au téléphone avec Gérald.
A noter que P'tit Louis n'était pas très strict dans le contrôle de ses entrées, l'invitation "pour un couple" paraissant ne pas avoir été respectée.
Il est vrai que je fréquentais (je ne saurai jamais pourquoi) des copains plus âgés que moi, d'au moins 3 ou 4 ans. Et nos bouffas étaient déchaînées, démentielles, uniquement sur invitations avec à l'entrée notre "videur" Alain, ceinture noire de judo, absolument intraitable. Pas de caille, tu repars t'en chercher une ....
Ce qui faisait que quelquefois, un malchanceux "refoulé" attendait celui qui arriverait avec deux petites cailles pour pouvoir se faufiler enfin sous l'oeil ironique d'Alain.
Les alcools faisaient bien souvent place aux sodas, nous fumions des Craven ou des Medium, et mes copains faisaient concurrence à Puch (en face de chez moi) avec leurs Triumph, Norton et BSA. Sans compter ceux d'Hydra qui descendaient avec les Austin, les M.G., TR1 etc ...... Et ce monde là débarquait à la maison, souvent accompagné d'une petite caille au moins pour ceux qui venaient à moto, souvent deux pour ceux qui étaient dotés de voitures.
C'était "la grande époque d'Alger", où les pointers s'abritaient derrière un piano, les autres derrière une table de ferme renversée de l'autre côté de notre grand séjour - salle-à-manger et se battaient à coups de petits fours, avec au milieu, J-C.* juché sur une échelle, et qui prenait des photos. Un jour peut-être, je ferai part de mes souvenirs des bouffas les plus mémorables ....... Le problème est qu'il y en a eu beaucoup.
* Pas de nom par égard aux respectables parents

 

Fatiha (Alger-Paris)

14/03/2006 14:50

Dans mon message , je n'ai pas été fidèle à la réplique du receveur , ce n'est pas "moi, pléonasme? pléonasme toi même" , mais plutôt : "ANA pléonasme? ène'ta pléonasme!" (ana= moi, éne'ta= toi masculin)
J'en profite pour dire un grand merci à Christian, et, pour comprendre le "château du Deux- Moulins" que j'ai évoqué, il faut taper "Alger et ses environs, le site de Djamila" sur google par exemple, sur la page d'accueil où il y a de trés belles photos d'Alger, il faut aller jusqu'à "Galerie de photos sur Alger et Tipaza . ADLENE" et ... CLIQUER! Après quoi, deux rangées de photos (1ère photo, virage du stade Ouaguenouni ex:stade leclair...ai je écorché le nom ?) , la 4ème photo est le fameux château du Deux-Moulins avant de descendre sur la crique où l'eau est cristalline!

 

Mercier Jack (Agde)

14/03/2006 14:40

Je viens de relire avec autant d'attention que de plaisir les textes très drôles et très vivifiants que les unes ( femelles) et les autres (mâles) avaient écrits sur notre paradis perdu. En tant qu'affreux jojo patenté, je vais quand même mettre un petit (!!) bémol à ces tableaux ydilliques et en particulier sur les fameuses p'tites cailles de Geneviève (pourras tu un jour me pardonner ma vulgarité). Ancien de Gautier (par force) de 1952 à 1960, je suis un Redoutable et je n'ai donc jamais été un "pointer", caste exclusivement réservée aux fils de familles bourgeoises habitant le centre d'Alger (la City, quoââ !); je veux simplement rappeler à mes frères d'arme l'état dans lequel on rentrait à la maison, après une bouffa, ou un ciné à deux ou de tout autre endroit propice (sous les blocs de la jetée du RUA, par ex.), avec des bijoux de familles comme des cantaloups de Bir abalou, une tension artérielle démentielle et une fureur rouge contre le monde entier... merci pour tout les p'tites cailles!
'reusement on avait la Lune ou le Chabanais pour remettre le carnet de tir à jour. J'en parlerai bientôt...

Inch'Allah

 

Jacqueline (1948) (ROME)

14/03/2006 13:25

La chance que vous aviez… nous les petites filles algéroises de 12/14 ans , nous ne pouvions pas sortir.. défendu!! Un peu (beaucoup) « les évènements », un peu notre éducation méditerranéenne (les filles c’est précieux….. dès fois qu’on les approcherait de trop près, diiiiis , ça va pas non ?) ne nous ont pas permis de faire la fête… après, de l’autre côté de la Grande Bleue , avec le blues qu’on « tenait » c’était pas la joie non plus !! ON M’A VOLE MES BOUFFAS !! Heureusement qu’il y avait les 45 tours, et tous les titres-à-Yves , on les a chantés nous aussi, pas un seul que je ne connaisse, et alors !! . A notre arrivée en France, le twist faisait des ravages… et on se tortillait d’une jambe à l’autre, avec Johnny qui hurlait « Let’s twist again ! » et on oubliait que nous étions malheureux.. alors… vive les Yéyés !!

 

Anny Marcelli/Daverio-1944 (Alger)

14/03/2006 11:24

Yves........tu nous parles d'un temps que j'ai bien connu...tes "bouffas" sont une pure merveille...........j'ai revécu, l'espace d'un moment, les miennes....tes pochettes de disques....."j'ai les mêmes à la maison! et la musique, qui accompagne texte et pochettes, bien dans le temps de nos 18 ans. Yves, j'ai encore les yeux embués par
ta faute, mais c'était tellement vrai la bouffa de P'Louis....... un vrai bonheur.......... merci

 

Anne Marie Schneider (1947) (La Redoute/Montceau)

14/03/2006 10:21

Magnifique, Félicitations à Yves pour cette" bouffa chez petit Louis" beaucoup d'ados et de jeunes de 20 ans vont sentir leur coeur battre la chamade.... J'avais 15 ans en 62, et déjà, mes premières danses... le premier slow... le premier rock... de beaux souvenirs, J'étais déjà "très coeur d'artichaud...". le meilleur copain de mon frère aîné m'apprenait toutes ces danses, un copain même un frère que je viens de retrouver après tant d'années! Cela me rappelle que les derniers mois, au collège, les cours étaient très perturbés, je profitais des cours de français pour faire mon propre cahier de chansons... l'atmosphère pesante avait saccagé l'ambiance de travail, le coeur n'était plus là... Heureusement... l'arrivée du "Yéyé" nous avait apporté ce nuage d'insouciance, de rêve, ce qui nous avait un peu préservés des évènements... Et curieux.. hier en faisant mes courses, j'ai retrouvé un CD des chansons des années 60, et hier soir j'écoutais TEQUILA- BABY COME BACK- DA DOO RON RON- BLACK IS BLACK- LETS GO TO SAN FRANCISCO - PETIT GONZALES- MENPHIS TENNESSEE etc...
Merci, ce moment passé avec "La bouffa ... nous rajeunit bien et nous stimule bien! Amicalement. A.M

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

14/03/2006 08:42

Salut à vous tousse..!!! Pour les Parisiens (d'adoption..) je vous signale l'ouverture du salon mondial du tourisme à la porte de Versaille le 16 mars, l'Algerie sera présente et moi aussi. L'année dernière ce stand a connu un énorme succés. Cette année, entre avril et juin, nous assurons 25 départs de Paris et Marseille vers toute l'Algerie, L'Oranie, Bougie, Bone, Constantine, du plus petit groupe (4 personnes) au plus important, 80 personnes pour l'Oranie, Alger, groupe d'avril 52 participants (nous pouvons aller jusqu'à 60) + mai en bateau 18 inscrits à ce jour, et 38 partants en individuels. Les prochains départs, en septembre. Voila pour les dernières info. Salut. Yves

 

Al Zimmer 1932 (quelques arpents de neige...)

14/03/2006 03:02

J'avais des choses importantes a vous dire, mais je sais plus quoi.....

REPONSE: A 3 heures du matin! 3 heures du matin, Al ! C'est pas étonnant! vous rentriez ou vous vous leviez? Ou bien des insomnies ? Dans un cas comme dans l'autre, souvent on n'est pas franchement frais... Allez, après un grand bol de café bien noir, ca devrait revenir !

 

Layani andré 46 (Charenton le pont 94220)

13/03/2006 23:46

En parlant de jouets, et surtout de petits bateaux, il me revient en mémoire que j'eus le bonheur de posseder un Ruban Bleu No2.
Il me fut offert par ma soeur aînée, pour le nouvel an.
Je decidai que sa première sortie se ferait dans le bassin du champs de manoeuvres. Celui-ci servait le dimanche matin aux courses de modèles reduits de bateaux et aussi d'avions. La télécommande n'existait pas encore, et les bateaux comme les avions etaient fixés à une corde maintenue sur un piquet central. Les modèles réduits faisaient donc des cercles pendant un certain temps jusquà épuisement de leur carburant. Le fonctionnement de ces mini engins était plutôt bruyant et il régnait sur le bassin et son environnement proche, une forte odeur d'huile de ricin.
Sur ce bassin, il y avait aussi des ballades circulaires en petit bateau. Ce bateau avait un moteur de hors-bord et pouvait embarquer peut-être 7 à 8 gamins.
On y arrive. Le jour de mon premier essai, je ne compris pas pourquoi tous les autres enfants reprirent rapidement leurs voiliers, sous-marins balaies, et autres. Mon Ruban Bleu naviguait fièrement sur l'eau claire du bassin et le départ de la ballade fut donné. La vedette, ou plutot son barreur, n'essaya même pas d'éviter mon Ruban Bleu qui disparut sous la coque du navire dans un bruit sourd. Avec désarroi, puis fureur, je vis mon jouet disparaître puis réapparaître dans l'écume de l'helice. Il flottait toujours. Alors que la navette faisait son plein de nouveaux passagers, je m'empressai de récupérer mon épave. Sous les sourires narquois de mes copains, je repartis, avec mon jouet plutot mal en point, à la maison. Le lendemain, j'entrepris patiemment le décabossage et la remise en état de la victime. Ce fut le début de mon apprentissage de la mécanique.
Plus jamais mon jouet ne connut les sorties en bassin. Après quelques ballades sur la plage de Sidi Ferruch, il resta rangé dans un placard où il finit ses jours à moitié rouillé. Triste fin.

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

13/03/2006 23:30

Ola, ça fait fissa plus moyen de suivre, pour J. Ventre, j'ai des photos de la rue Sadi Carnot... récentes. J'ai aussi fait courir mes Talbot Lago dans les rigoles du Parc de Galland, j'ai sabordé, avec les sous-marins de fabrication maison, les Jep 1 ou 3??? Salut P. Jolivet, je vais t'écrire... Un copain retrouvé il y a peu de temps, Georges Nahon, me rappela les mosaîques qui décoraient le fond du bassin.... des personnages de Wald Disney, Zig et Puce... j'avais complétement oublié.. Merci Georges. Et toi Geneviève, ou en es tu des inscriptions de la Bouffa sudiste??? A plus, Yves

 

FATIHA (Alger-Paris)

13/03/2006 22:31

A propos des " injonctions " du receveur du trolleybus des T.A qu'évoque Christian Ripoll , à savoir , "avancez vers l'avant " etc..., eh bien , à ce propos , une anecdote VE...RI...DI...QUE , un jour , dans un bus de la R.S.T.A , après l'inévitable "avancez vers l'avant " , un voyageur ayant voulu rectifier le tir , " PLE...O...NASME !" , s'était vu affligé un " MOI , PLEONASME? PLEONASME TOI MÊME !" La scène s'est passée vers les années 70 .

 

HAMMOUDI Si Salah (Alger- Algérie)

13/03/2006 21:30

Chers Amis,
Je suis professeur d'anatomie et Directeur du laboratoire d'anatomie de la Faculté de médecine d'Alger et chirurgien maxillo-facial au CHU MUSTAPHA, je suis né le 23 janvier 1950 à Birkhadem.
Je tiens à exprimer mes remerciements les plus chaleureux à tous ceux qui ont eu l'idée de nous faire partager les souvenirs merveilleux de notre ville d'Alger à travers ce site. Actuellement je dirige un projet de recherche sur l'histoire de l'enseignement de l'anatomie en Algérie, de 1883 à aujourd'hui. C'est avec admiration que j'ai regardé les photos du laboratoire d'anatomie et le portrait de de Ribet sur votre site.
Alors, je peux vous assurer, chers amis, que je veille précieusement au maintien et à la valorisation de ce patrimoine scientifique que ces grands hommes ont légué aux générations futures.
A tous ceux qui veulent avoir des informations, des illustrations, des photos, la faculté et surtout le laboratoire d'anatomie actuellement, ils peuvent me contacter, voici mes coordonnées: ********
Cela me fera plaisir de vous donner des informations sur votre université telle qu'elle est actuellement, toujours aussi belle. Je vous dis à trés bientôt, j'espère.

*****POUR LA MËME RAISON QU'EXPOSEE POUR LE MESSAGE DE RENE DREVOT, NOUS PREFERONS NE PAS FAIRE FIGURER ICI CES ADRESSES, NOUS LES TENONS A LA DISPOSITION DE CEUX DE NOS ESMMAIENS QUI LES DESIRERAIENT; ET IL EST TOUJOURS POSSIBLE DE JOINDRE HAMMOUD SI SALAH GRACE A LA PETITE ENVELOPPE. ET MERCI A LUI DE CETTE SI AIMABLE PROPOSITION !

 

J.-P. Follacci (Nice)

13/03/2006 20:48

Quelques copeaux de mémoire en guise de contribution à la Hochologie en cours sur le livre d’or :
- le sellier reconverti dans la confection de garnitures d’auto du cadran Nord-Ouest de la place Hoche, diamétralement opposé au papetier qui m’a vendu un Critérium d’avant-garde, s’appelait Monsieur Vaquer et sa fille était bien belle,
- à droite en montant vers la rue Michelet, après le redan de l’imprimerie Imbert, les établissements Humblot, Suppot, Réveilhac exposaient les Puch tant désirées,
- un peu plus haut, toujours à droite, un cordonnier travaillait en sous-sol, au pied d’un escalier d’une quinzaine de marches et baisser brutalement son rideau de fer puis courir se cacher au coin de la rue, c’était stupide,
- encore plus haut, à gauche, à l’entrée de la bonneterie mercerie Larédo, une portée indiquait les trois notes du patronyme,
- le mozabite vendait 20 francs Pinay la bouteille de Coca ou Crush du frigo mais seulement 18 francs à température ambiante,
- un jour Patachou arriva, pour une séance de dédicace chez le marchand de TSF et de disques tout en haut à droite, dans une Ford Vedette 51 à volant recouvert de fourrure synthétique et pilotée par Philippe Clay,
- à l’angle des rues Michelet et Ampère, la brasserie Monte-Carlo s’ouvrait au-dessus de ce sous-sol de ping-pongs et baby-foot (on disait encore ping-foot) si accueillant aux Caotapeurs,
- à l’opposé, côté Sadi Carnot, fonctionnait un établissement public d’enseignement secondaire.

 

René Drevot (1943) (Fontvieille)

13/03/2006 19:34

Geneviève, moi aussi je ne comprends pas que les mails que tu m'adresses te reviennent . Je t'avais informée en début d'année de la modification de cette adresse. Tu peux la trouver dans les quelques messages que j'envoie sur ESMMA , je te la redonne : ............
Je vais vérifier s'il y a un problème "dans ma boite" . Cela dit je n'ai pas reçu ton billet d'info sur le "pik-nik". Pour Georges Busson: as-tu, toi aussi, des retours de mail que tu m'aurais envoyés. René

REPONSE: René, nous nous sommes permis de ne pas faire apparaaître ton adresse mail en clair. Ce n'est pas trop prudent, à la fois pour les jeteurs vde spams qui récoltent les adresses sur les écrans du web, et pour les malveillants ordinaires, on sait jamais. Ton adresse est bien dans la petite enveloppe, et Geneviève et Georges peuvent t'ècrire.

 

Philippe Jollivet ( 1940 )

13/03/2006 19:07

Geneviève, Lady X, vous me posez un véritable cas de conscience. Les petites cailles savaient user de stratagèmes invraisemblables pour endormir la méfiance de leurs parents. Se servant des amies dont l'allure irréprochable et les parents "très comme il faut" aplanissaient tous soupçons, en passant par des proches parents "plus ouverts" (les tantes, en général, ou les marraines) qui les "couvraient" et leur servaient d'alibis.
Sûr que quelquefois, c'était épique .......... Sans compter celles à qui la confiance était acquise de tous temps. Sinon, je me demande bien avec qui nous faisions nos bouffas, la plus "impressionnante" que j'ai faite réunissant 175 copines et copains, précisant au passage qu'il y avait même plus de petites cailles que de garçons. Elles habitaient toutes dans le large secteur de la rue Michelet, et nombreuses étaient aussi celles qui venaient d'Hydra et alentours. Mais il est vrai que nous étions des garçons très sages et très fréquentables. (le premier qui me dit le contraire, je lui en fout une...)

 

Alain REDON (Alger et Orleans)

13/03/2006 18:50

Salut a tous. Je recherche depuis longtemps sans succès la trace de mon meilleur copain de lycée (GAUTIER). Il s'appelait François GRIMALDI. Né vers 1943-44 , j'ai perdu sa trace dans la débacle que vous connaissez ... Malgré tous les messages que j'ai pu laisser un peu partout : rien ne vient. Je ne peux pas croire que de nos jours, un pied noir un tant soit peu moderne n'ait pas Internet et la tentation d'aller y voir les sites qui parlent de notre jeunesse.... Si quelqu'un sait quoi que ce soit a son sujet, merci d'avance de m'en informer ...

 

paul salessy (bubry (56))

13/03/2006 16:45

Pour compléter les infos de Margaret SHORE ep VERFAILLIE 1947 (Amiens), il y avait aussi tout en haut des gazelles qui adoraient manger des cigarettes. Et pour remercier Jean-Louis Féménias (1945) (Alger-Nice) qui nous remémore des noms bien connus, se souvient-il d'un magasin qui fabriquait des raviolis tout en haut à gauche en remontant de la rue hoche vers la rue michelet et plus haut d'un pharmacien?

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

13/03/2006 14:38

Pour ceux qui revent de revoir leur.... nounours et leurs jouets d'antan,en particulier les célèbres Jep, ils peuvent les contempler, sans y toucher, au Musée des Arts Décoratifs,111 rue de Ravioli (pardon,Rivoli),Paris.
Pour les plus pressés ,allez vite voir sur Ebay, les modèles de bateaux n0-1 et n0-10 des Rubans Bleus. Les enfants privilégiés,possédaient, à ma grande envie, un Jep super à 2 moteurs mécaniques qui traversait a grande vitesse le Grand Bassin !! Y figure aussi un hydravion en tôle peinte en rouge, dont l'hélice en aluminium lui permettait de faire une lente traversée sur l'eau tremblante du Parc de Galland, sur ses deux grands flotteurs. Je m'en souviens, comme des voiliers en panne de vent. "Savate', c'était le nom du gardien du Parc, un mutilé de la guerre de 14 qui trainait sa jambe, ne nous permettait pas de nous mouiller pour sauver le bateau. Mais avec sa grande cape, on le voyait de loin !

 

Jean-Louis Féménias (1945) (Alger-Nice)

13/03/2006 14:30

Ça va trop vite. Un petit mot pour dire qu'on est toujours là et qu'on essaie de suivre. Un grand merci à tous pour ces souvenirs. Mention particulière pour les photos de Gautier d'André Arnoux. Très émouvant; j'ai revu ma classe avec Amédée en 1ère, et l'amphi de Popaul en ME! La cour: je l'ai vue pour la première fois en octobre 55 et pour la dernière fin mai 62. Mes souvenirs me disent que la partie basse était macadamisée (ou quelque chose d'approchant) et la partie haute carrelée. La différence des carrelages se voit bien sur la photo intitulée "tout au fond ... la salle de perm" dans le reportage d'André. Je n'ai pas trouvé les arbres changés malgré le temps, mais à notre époque je crois qu'ils n'étaient pas taillés au carré. Comme Gautier n'était pas mixte, on n'avait droit ni aux jardinières ni aux fleurs: c'était Sparte (ceci dit aironicos, comme dirait Cujus).

Quelques compléments pour les commerçants de la rue Hoche: on monte de la place Hoche vers la rue Michelet, sur le trottoir de droite. On traverse la rue Barbès et on arrive au coin inférieur avec la rue Denfert-Rochereau: la boulangerie DEVESA. Au coin supérieur, une quincaillerie-bazar dont j'ai oublié le nom; juste au-dessus, la charcuterie FARRUGIA; un peu plus haut, au coin inférieur avec la rue Auber: la célébrissime épicerie TIAZET. On traverse la rue Auber (avec regret on ne va pas chercher de créponé à gauche sur Auber), on monte un peu: l'épicerie tout en longueur et en contre-bas de Madame PERISSOL et un passage piétons vers le boulevard Victor-Hugo où se vendait la glace (pour glacières) dans les années 50. On continue vers Michelet: la boulangerie CALABUIG. Dans la continuité, au-delà de Michelet (mais ce n'est plus la rue Hoche), le cinéma l'ABC. Beaucoup, beaucoup plus haut pour mes petites jambes de 10 ans, le Mont-Riant.

Pour les trams de Jacques aussi bravo! Quand j'ai vu les photos j'ai littéralement entendu la cloche!!!

 

Philippe Jollivet ( 1940 )

13/03/2006 14:25

Le JEP avec cette étrave profilée était le JEP 3: le plus puissant de tous. Le JEP 1 avant un avant arrondi et était peu rapide.
Geneviève, ma caille, je ne comprends pas !!!!!! Je vais tout contrôler! Mais toi, reçois-tu mes messages?
Outre le grand bassin du haut, il y avait le bassin de l'entrée du Parc, avec les nénuphars. Qui se souvient avoir joué aux courses de voitures dans la rigole qui descendait et passait devant? On plaçait les voitures côte à côte et on les lâchait toutes en même temps. Je me souviens d'y avoir mis en compétition une Talbot Lago "trafiquée"... J'avais enlevé la plaque Solido et bourré la carrosserie de pâte à modeler.
La vitesse qu'elle prenait ................

 

Geneviève BORDIER 1942 (Alger / Gard)

13/03/2006 11:30

Bravo pour les photos d'André Arnoux de Gautier, sur les commentaires de G. Busson.
Merci aussi à Jacques Abbonato pour les détails tellement instructifs sur les trams. Petite, j'aimais rester debout derrière la vitre de la cabine du watman (ortho ?). Il me semblait que je participais mieux aux sensations de vitesse (!) en particulier dans les virages. J'observais avec attention la poignée qui servait d'accélérateur si on la tournait à droite, et inversement lorsqu'elle tournait à gauche. Et le champignon bien brillant sous son pied droit qui faisait retentir le "ding-ding-ding" !...

Combien de P'tites Cailles ont vu leurs talons coincés dans un des rail? Pas l'air maline la Caille, lorsque prise dans l'élan, elle se retrouvait un pied nu en l'air et la chaussure coincée au sol!... Et si elle n'était pas accompagnée, qui allait se baisser, hein? Qui?... Et avec la jupe droite se baisser relevait de l'exploit !... bonjour l'angoisse !... Ahhh si l'on était accompagnée, pas pareil !!!... le pointer galant servait d'appui à la p'tite Caille restée sur une jambe (style flamant rose). Il dégageait parfois avec effort, le talon coincé, lequel laissait parfois un morceau de cuir, quand ce n'était pas le talon tout entier !....
Les pavés et les rails ont fait la fortune de nos cordonniers. Après les barricades les pavés furent remplacés par le bitume. Heu... confidence pour confidence, allez traverser une rue en plein mois d'août, en talons aiguilles!... ils s'enfonçaient allègrement dans cette sorte de mélasse noire et malodorante. Berkkkk!....

 

Geneviève BORDIER 1942 (Alger / Gard)

13/03/2006 10:53

Hello Lady X, j'ai une éclaireuse qui m'a dit que tu étais revenue !... Tu vois on s'aperçoit de ton absence. Il est vrai que ne pas nous laisser de mail où te joindre, ne facilite pas les contacts. C'est ton choix, respectons-le. J'espère que tu vas mieux. Pour ce qui concerne les Cailles, le récit n'est pas ma vie !... Peu s'en faut ! Mais celles d'autres Cailles de mon entourage, et un peu la mienne bien sûr. Et si j'ai pu m'échapper en dehors du RUA qui m'était autorisé, c'est grâce aux subterfuges que tu as pu lire. Mais ça ne marchait pas à chaque coup.
A Jacques Ventre (cousin de Lydie) et toi Lady X, le pik-nik du 30 avrill est à côté de Nîmes. Lady écris-moi, promis juré je garderai secret ton mail !... Ou alors remonte dans les messages, tu verras, je parle de l'organisation.
Pour ce qui concerne Philippe Jollivet et René Drevot, je signale à ces pointers de choc que mes mails me reviennent. Pas marrant. René as-tu reçu mon billet d'info pour le "pik-nik des Sudistes"?.
A tous ceux qui ont reçu la note d'information sur le Pik-nik du 30 avril, si vous ne venez pas, vous pouvez le faire passer à d'autres.
A Denise Porteilla, le tram qui se tord !... Ca ne te rappelle pas la "Famille Hernandez"? A un moment Carmen debout dans le tram se plaint: "purée vous pouvez pas faire entention ?" -"Pardon mad'moiselle c'est le tram k'il s'est tordu"- Ahhh ouais, pardi !... tout à l'heure le tram y s'est tordu de l'ot côté, et vinga vou z'êtes k'enmèm' tombé dessur moâ !".

 

Teste jacques (Marseille)

13/03/2006 09:42

A l’attention de Margaret SHORE je voudrais lui dire que l’article sur le Parc de Galland n’est pas de moi. Je n’ai fait que poser pour la pérennité des souvenirs. Ceci dit, je peux apporter quelques précisons supplémentaires. En effet le grand bassin qui nous a laissé tant de souvenirs humides a vu naviguer bien des coques à voiles et à moteurs. Mais aussi de véritables combats navals.
Il y avait bien sûr les petits voiliers que le bateaux mécaniques ramenaient bien souvent près du bord lorsqu’ils se trouvaient en perdition. Il y avait également les sous marins de fabrication artisanale qui naviguaient parfaitement bien sur l’eau et même sous.. l’eau.
Les combats navals nécessitaient de petits bateaux de marque JEP. C’étaient de petites vedettes très rapides avec une coque en en fer de 30 cm de long, une étrave extrêmement pointue qui fendait l’eau admirablement, et surtout un très puissant ressort que l’on remontait avec une grosse clef, mais aussi un très gros gouvernail que l’on ajustait avec précision. Le but du jeu étant de calculer la meilleure trajectoire afin d’intercepter et d’éperonner les autres navires pour les dévier, et parfois de les couler. Dans ce cas il ne restait plus que la solution de quitter nos mévas et d’entrer dans le bassin avec l’eau à mi-cuisses. Aucun parent ne l’aurait fait !

 

DIENOT Philippe (HYDRA 1936) (aix en provence)

13/03/2006 09:29

Pour revenir sur les trolleybus des TA, je voudrais insister sur le coté pratique de ces derniers dont l'ouverture arrière me permettait, une fois la chaine retirée,de descendre en marche à HYDRA (ou j'habitais) juste avant le terminus sur la place centrale. Pour aller au lycée Gautier il fallait alors, en partant d'hydra, descendre du trolley en bas du bd Gallieni et prendre le tram numero 2 dont le départ se situait à peu prés au niveau de l'église ste Marie. Le trajet total durait bien 40 minutes si la perche du tram ne sautait pas dans le tournant au niveau du musée du Bardo. Merci à tous pour vos souvenirs si vivants!

 

Philippe Jollivet ( 1940 )

13/03/2006 08:43

Oh Jacques, çà commence à se remplir, ton annuaire.
repertoirepn.net
Bravo. Mais toujours beaucoup de curieux qui doivent croire qu'en y allant, leur nom va s'inscrire tout seul et que les copains pourront enfin les retrouver!

 

Jollivet Philippe ( 1940 )

13/03/2006 08:39

A Georges Busson: Breton d'origine, pied-noir d'adoption, ou l'inverse? Car moi, je suis Breton d'origine mais je ne le parle pas (voir le Monument aux Morts d'IFFENDIC). Mais comme mes ancêtres étaient officiers supérieurs (côté paternel et maternels - ceux-là, ils venaient de Besançon) et qu'ils ont été mutés - et sont restés - en Algérie, j'ai l'honneur de parler le kabyle .......... Mais force est de constater avec d'immenses regrets que nombreux d'entre nous, élevés dans une atmosphère stérilisée, ont été tenus à l'écart de cette langue ...........

 

De la Cruz Monique (Salon de Provence - 13300)

13/03/2006 00:02

Née en 1944, j'habitais Belcourt (25, bd Auguste compte) j'ai fréquenté l'école Chazot de la maternelle jusqu'en fin de 3ème... Jusqu'à ce jour, je n'avais rencontré aucun des amis de là-bas, et grâce à l'annuaire PN, j'ai eu un contact qui m'a rempli de bonheur. j'espère bien que d'autres se manifesteront! Je dois préciser que je faisais de la gymnastique au club d'hussein-dey et si cela peut être un autre indice, j'étais championne d'Alger et d'Algérie (ceci en toute modestie). Qui se souviendra de moi ????

 

Georges Busson (Lannion (Bretagne))

12/03/2006 21:55

De Georges à Christian: Merci mais j'avais quand même compris ce qu'on me demandait de faire. Ce que je voudrais retrouver, c'est la même expression dans la langue locale puisqu'elle était exprimée pour tous. Alors, en breton, je peux, mais en arabe, je suis moins sûr de moi...

 

Margaret SHORE ep VERFAILLIE 1947 (Amiens)

12/03/2006 18:41

Je suis abasourdie par la précision de votre mémoire. Habitant au 9 rue de Mulhouse, j’ai apprécié l’évocation du marché Clauzel (A.Suc-muller et J.Camps). Et celle des tramways de J.Abbonato. Merci. De grandes zones d’ombre s’éclairent peu à peu. J’ai bien lu l’article « Parc de Galland » de J.Teste et les photos de P.Marty mais parlez-moi du perroquet qui répétait « cahouète coco », du ou des singes, et du bassin d’eau tt à fait en haut du parc, où bateaux mécaniques et voiliers traversaient majestueusement l'eau et tombaient parfois piteusement en panne au beau milieu du bassin, parce qu’on n’avait pas bien remonté le mécanisme. Etait-ce un papa bénévole qui remontait alors les jambes de son pantalon pour aller le récupérer?. Il y avait aussi je crois des petits chevaux que l'on faisait avancer comme un vélo avec des pédales et on tirait sur les rênes pour tourner. Quelquefois on se prenait pour Ben-Hur et l'on serrait le virage d'un peu trop près, on se renversait alors et les mamans accouraient. Et à la sortie du parc vers le bd du Telemly, se trouvait le petit musée Stéphane Gsell dont je me souviens des admirables coffres berbères sculptés. J’ai des cartes postales quelque part. Je vous promets de les chercher. Et les petits "bourricots" qui faisaient le tour du square Bresson ?

 

Christian Ripoll 1936

12/03/2006 17:08

Pour Gerard Busson: cette expression était spécifique des trolleybus des TA, qui n'avaient qu'une seule porte, à l'arrière, sur la plateforme ouverte. Les voyageurs qui montaient avaient toujours tendance à rester agglutinés au plus près de cette porte, soit par négligence, on ne fait l'effort d'aller plus loin, soit pour être prêt à descendre, pendant qu'à l'avant de la voiture il y avait de la place. D'où les injonctions du receveur : "avancez sur l'avant", ce qui vaut bien "descendre en bas" ou "monter en haut" !

 

VENTRE Jacques (grenoble)

12/03/2006 16:23

Bonjour à tous et toutes. Voilà bien longtemps que je ne me suis pas manifesté mais Lydie viens de me rappeler à l’ordre et surprise, je tombe sur un ex-voisin. Bonjour Georges LEVY, ravi de te rencontrer! J’ai eu aussi le plaisir de correspondre avec Jean-Jacques Guérin qui habitait dans le même immeuble (pour ne pas encombrer la ligne, je te propose de me joindre sur ma bal : j.ventre@libertysurf.fr). Je n’ai pas tout lu les derniers messages, mais pour la sortie du 30 avril, je serai des vôtres, Lydie me dira où et quand s’inscrire! Qui se souvient de la vitrine du magasin DUCCESCHI lors des fêtes de Noël lorsque Lydie faisait la promotion des cycles du même nom dans la vitrine? On ne pouvait pas s’en approcher! Bien cordialement à tous. Jacques Ventre - 1943 - Ex 20 rue sadi carnot - Alger. PS Quelqu'un a t-il une photo de cet immeuble ?

 

isner (25000 besançon)

12/03/2006 15:06

Je vous remercie, car j'étais très émue de me retrouver sur une photo (Fromentin, en troisième 1961 1962, je suis née en 1948 à Vialar, mon nom est Catherine Isner pas Isnard, vous pouvez le corriger). D'autre part je me rappelle certains noms qui ne sont pas identifiés sur la photo, comme Martine Heiztler, qui apparaît en croix. Amitiés. Catherine Cirier

 

BOUKHALFA MALIKA (ALGER/ALGERIE)

12/03/2006 13:54

La journée d'aujourd'hui est magique j'ai retrouvé ma copine d'enfance que j'ai perdu depuis 1962 et cela grace à MARTINE VAQUER, RENE POIREL que je remercie beaucoup, car mes recherches ont été faites un peu partout mais enfin grace à ESMMA j'ai retrouvé ce que je cherchais ANNIE GREGORI et ses fréres, qui viennent aprés d'autres amis comme JACQUELINE BLANC, et FRANCIS MORA. Amicalement

 

Georges Busson (Lannion (Bretagne))

12/03/2006 11:07

Il y aura bien un ou une qui saura nous traduire, au moins phonétiquement, ce qu'on entendait sans cesse aux heures de pointe dans nos transports en commun, ce gentil pléonasme: AVANCEZ SUR L'AVANT ! Bon dimanche de la part du Breton d'ES'MMA.

 

LADY X... 42 (Nord de là-bas, Sud d'ici!)

12/03/2006 10:59

De retour après une longue absence passée inaperçue (il faut dire que la perfide Lady X, n'a pas très bonne réputation!!!... j'ai pourtant subi séquestration et sévices!... et oui, cela arrive souvent, surtout à notre âge, quand tout commence à se déglinguer! Je n'ai pas encore retrouvé la forme, mais quel bonheur d'avoir récupéré "mon ordinateur") Je lis donc tous ces messages et nouveaux textes avec beaucoup de retard mais grande délectation!
Beaucoup de nouveaux venus, de grands habitués,... des érudits, mais pour tous: quelle mémoire! Époustouflant!
Cela nous permet de retrouver tous ces souvenirs: ceux que nous avions enfouis volontairement pour ne pas trop souffrir, ou ceux que nous avions fait brûler dans les différents brasiers où se sont consumés combien de documents qui nous étaient chers :...... vieux quotidiens, mensuels, journaux de mode du début du 20e siècle, collections de buvards, étiquettes de camemberts et autres, boites d'allumettes,l ivres et cahiers de classe... et j'en passe!
Bravo à Geneviève du Gard pour ses Cailles! Nous les attendions depuis si longtemps, mais le confinement les rend encore plus savoureuses! Pour ma part, je trouve que Geneviève faisait partie des cailles qui avaient quelques libertés!!! Car j'en ai connu qui étaient vraiment confinées! Oui déjà, et on ne parlait pourtant pas de grippe aviaire!
Geneviève ce rassemblement fin Avril, ce sera où? Pas de lapin cette fois! Le dernier prévu.........impossibilité générale! Au grand G.....DLLDB, les Kémias de Pluviôse en Ventôse, c'est du confinement ou du peaufinage, ou alors deviendront-elles Germinales????Il faut bien le taquiner un peu ce cher Gérald! Félicitations à tous! Bien @micalement. LadyX.

 

Françoise LEROY VENDEVELLE 1952 (Alger Clermont-Fd)

12/03/2006 01:16

Ah! les fameux tickets de tram rose-oranger, que nos mères avaient toujours à portée de main, et que nous collectionnions après compostage! Merci Jacques de nous faire revivre le tour de manivelle magique du receveur. Et le plaisir serait total si vous pouviez nous dessiner cette fameuse "petite machine à crécelle et à manivelle" que le receveur portait fièrement sur le ventre, attachée à une épaisse bandoulière de cuir. Dessinateurs, techniciens, ingénieurs: à vos crayons! et mieux encore: un dessin accompagné du bruit de la manivelle ou du bruit des perches et des rails qui grincent, ça ne vous dit rien? Amitiés

 

Ferra Danielle (Paris /Alger)

11/03/2006 22:49

Bonjour à Toutes et Tous. Je vous écris de la part de Mme Jory Raymonde, petite cousine de notre photographe Félicien Lannes, de la Place Hoche. Elle a reconnu l'église désignée sur la photo de la Galette des Rois, y habite tout près et souhaite passer un grand bonjour à tous, ainsi qu'assister à nos réunions d’ Esmaiens de Paris. N'ayant pas Internet pour l'instant si vous avez un message pour elle vous pouvez me l'envoyer à moins que son frère qui habite la banlieue se charge de mettre un mot?
Geneviève comme d'habitude ton petit mot à l’occasion du 8 mars journée de la Femme, était EXTRA!, paroôoooole d'une «ex-future petite caille de la Place Hoche », eh oui j'étais trop petite pour être une petite caille, Mais bon sang ne saurait mentir !! Bisous à toutes et Tous à bientôt à notre prochaine réunion à Paris

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

11/03/2006 22:33

Merci Lydie Ducceschi de vos précisions sur cet avion qui me faisait rever. Nous attendons avec impatience ces photos historiques. Une occasion aussi pour transmettre mes chaudes amitiés à ce qui étaitl la famille Jacques Ventre/Ducros, mes voisins du 20 de la rue Sadi-Carnot. Dans Essmma j'avais retrouvé aussi le nom de Guérin, un autre voisin, qui n'a pas répondu alors à mon message. 3 hommes dans le meme bateau!! Ils doivent se souvenir d'un pot de fleur que le vent de l'histoire a fait choir, lors d'un concert de casseroles, et de la pétarade qui s'ensuivit dans cette meme rue, une chaude nuit d'été...

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006)

11/03/2006 15:47


Dans ce texte,de 1845,est décrite la façon dont les dirigeants de l'époque pensaient coloniser l'Algérie.Lisez bien les pages,6,7,8,9 et vous ne tomberez pas sur votre séant, puisque vous etes déjà assis,c'est une chance. Le plan était très simple,importer des repris de justice, des voleurs (n'ayant pas trop volé), des prisonniers, devant être tous, c'est la condition, célibataires. Interdiction d'importer des familles. Toutefois, il faut (quand meme), pour les travaux de la ferme, importer des femmes, qui doivent etre absolument, pour la bonne morale, complètement séparées des hommes !!! (A l'occasion du 8 Mars !!). Ce Géneral n'explique pas comment se fera la procréation en Algérie, par intervention Divine sans doute). Mais ce n'est pas tout: il n'y a que trop d'orphelins encombrants en France, alors envoyons les,par la meme occasion s'y réchauffer aussi !!

Après cette lecture édifiante,vous aurez peut-être comme moi, une "Algérophagie".
Mais après la dote,l'antidote: Le projet de la Mer Saharienne, vu par Jules Verne, qui en fit un livre peu lu maintenant. Ce projet resta au sec, comme vous le savez, et avait pour base les Chotts du Sud Tunisien, inférieurs au niveau de la mer. Ce livre
est basé sur les recherches de François Roudaire, hydrographe, en 1873. Dernier texte de Jules Verne, publié de son vivant en 1905, il met en reflet l'opposition des Touaregs au projet, alors que ces hommes vêtus de bleus, n'ont jamais erré dans cette région.. et donc ne pouvaient s'opposer au Progrès.. Jules Verne, toujours bien documenté, devait le savoir, mais il suivait la mode de l'époque. L'analyse de Paul Pandolfi est révélatrice.

 

Lydie DUCCESCHI / Kamert (13600 La Ciotat France)

11/03/2006 14:25

Chers amis, je viens vous rejoindre sur ce site "hors du commun", surtout parce-que j'ai pu constater ces jours derniers combien vous étiez nombreux à vouloir mieux connaître le magasin de mes parents "DUCCESCHI" Bd Baudin à Alger et j'ai donc essayé, mais en vain, de transmettre à Marc des photos des vélos fabriqués dans nos ateliers que beaucoup d'entre vous ont eu à Noël ou autre anniversaire etc .., ainsi que l'avion suspendu dans le fond qui était une maquette munie d'un petit moteur américain de marque "W" de 10 cm3 qui a volé à Maison Blanche et son identique, trop chargée en essence a filé et a dû s'écraser assez loin, car elle n'a jamais été retrouvée.
Jean Claude Hesting doit m'aider à transmettre ces photos en pièces jointes, car je crois ne pas être trop douée et je me demande où elles sont toutes passées.
Mon cousin Jacques VENTRE, qui habitait rue Sadi Carnot à Alger et a fréquenté, comme moi, l'Institution Ste Marcienne, puis l'Ecole St Charles, m'a transmis un mail qui n'est autre qu'une pétition PN que je vais vous faire découvrir, à moins, que vous ne la connaissiez déjà, soit dans ce message, soit dans un suivant selon mes compétences!!

Etant nouvellement à la retraite, ainsi que mon époux, Jean Claude KAMERT de l'Ecole Clauzel, je pense pouvoir organiser des rencontres PN dans les diverses régions suivant les situations géographiques de chacun et cela au moins une fois tous les mois. Nous pourrions revivre, par exemple, la "MOUNA" de Pâques sur "l'herbe" comme dessert aprés un bon "méchoui" et renouer ainsi avec les enfants qui dorment en nous, même s'il faudra afficher nos identités. Qui est doué en calentita ?

Je ne sais pas si je me débrouillerai aussi bien que Geneviève BORDIER, notre chère Es'mmaienne, mais avec beaucoup de "tchatche" et le concours d'Esmma, je ne devrais pas me planter. La sortie du 30 avril me permettra vos suggestions et j'en suis ravie à l'avance.

Voilà le bonheur pres l LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE !

 

Rachid (France Paris)

11/03/2006 13:00

Bonjour, J'ai vécu à Diar Es Saada (Place des Fleurs) de 1954 à 1990. Mes parents y vivent toujours. Pourrions-nous entrer en contact. Merci.

 

denise porteilla (montpellier)

11/03/2006 12:04

Je laisse aux experts le soin de décider quel tram je prenais, mais j'ai des souvenirs liés aux articulations entre les compartiments, sur lesquelles j'aimais me tenir en équilibre pour avoir le plaisir de "tourner" dans les virages, et bien sûr nous gardions les tickets compostés pour "jouer au tram"...

 

Jacques Abbonato (41) (Rennes)

11/03/2006 09:25

Ah, Christian, ton esprit cocardier te perdra! Le réseau le plus moderne du monde ne signifie pas le plus parfait. Les trams "du haut" étaient bien des TA (le site le confirme). Je ne les ai jamais confondus mais j'ai simplement précisé que je pouvais prendre l'un avenue de la Bouzaréah et changer place du Gouvernement ou prendre l'autre rue Feuillet, et je n'ai pas plus dit que ceux des céféras étaient articulés : le croquis le prouve! La mémoire peut jouer des tours, mais j'ai au moins deux certitudes, quoi que tu en dises : 1 - le tram que je prenais en bas du bd Guillemin était un engin des céféras constitué d'une unique machine et 2 - il y avait bien un aiguillage manuel au champ de manoeuvre et un changement de perche "à la volée" : un électro-aimant aurait certes pu faire basculer l'aiguillage, mais sûrement pas la perche. De plus, et je l'ai bien précisé, la description de ce modèle de tram est antérieure à 1951. Il y a des images indélébiles comme celle du receveur avec sa barre. Je veux bien concéder que j'aurais dû être plus précis et séparer plus nettement les descriptions. Je ne suis cependant pas d'accord avec toi quand tu dis que les TA avaient d'origine trois caisses articulées : "En 1935, les TA étudièrent avec la STARAMO ... un matériel articulé à deux caisses reposant sur deux châssis à essieux. Les deux caisses étaient reliées entre elles par une partie suspendue. Quatre moteurs de 45 CV permettaient une vitesse maximale de 40 km/h. Les portes automatiques à vantaux, comportaient des marchepieds relevables".

 

Philippe Jollivet ( 1940 )

11/03/2006 08:06

Peu importe que les sigles des trams se nomment TA. CFRA ou RSTA. Ce qu'il ressort et ce que je retire de cet article de Jacques Abbonato est qu'il nous a fait faire une merveilleuse traversée d'Alger, et il faut lui en savoir grè. Avec lui, j'ai repris en lisant son texte, les escaliers de la rue Hoche pour prendre le tram qui m'amenait à El-Kettani. Et le ravissement reste intact. Merci, Jacques (qu'est-ce qu'il était beau, le mec...) et merci aussi pour ton annuaire formidable qui m'a permis de retrouver des amis.


Et fais nous rêver encore avec tes voyages dans Alger. Philippe.

 

Christian Ripoll 1936

10/03/2006 22:59

Raphael, j'ai passé mon message avant de voir le tien ! Mais tout va bien, nous sommes sur la même... voie ferrée ! Comme tu le comprends, les trams et trolleys d'Alger, c'est mon dada ! Salut, bonne nuit, à plus

 

francois giuliani (new york, Etats Unis.)

10/03/2006 22:40

Merci à André Arnoux et George Busson pour les photos et commentaires sur notre bien aimé Emile Felix! Mais si j'ai reconnu sans mal la Place Hoche et le palmier historique de notre enfance (y grandit pas des masses, le povre), je n'ai rien reconnu de la cour.. ce carrelage en camaieu, ces fleurs et même ces arbres. De mon temps me semble-t-il la cour était goudronnée et la verdure inexistante. Seul le couloir du premier étage donnant sur la Rue Edmond Adam m'a rappelé l'ancien temps. Ma grand-mère habitait cette rue et se plaisait à me surveiller de son balcon où soit disant elle lisait le journal, quand au cours de grec de M.Laherre, je me débattais avec PLaton. Alors, George Lévy, Jean-Paul Follacci, qui étiez la à la même époque, qu'en est il? (sans vouloir rouvrir un débat genre toit ouvrant du Rex!) Francois Giuliani (38)

 

Christian Ripoll 1936 (Alger)

10/03/2006 20:35

Non, Raphael, les trams qui circulaient rue Alfred Leluch n'étaient pas RSTA mais RDTA. C'était les rames MRM (une motrice, une remorque, une motrice) des CFRA, devenus RDTA (Régie Départementale des Transports Algérois) le 1er janvier 1954. Ces trams étaient blanc et rouge du temps des CFRA, blanc et bleu au temps de la RDTA. Ils ont cessé de rouler définitivement en mai 1957. Le 1er janvier 1959, la RDTA et les TA ont fusionné pour former la RSTA (Régie Syndicale des Transports Algerois). Les couleurs étaient celles de la RDTA, blanc et bleu. A cette époque là, il n'y avait plus de tram rue A Leluch depuis 1 an et demi. Je pense que la forte ressemblance des sigles (RDTA, RSTA) et les couleurs sans changement sont cause de confusion.

 

raphael navarro (1944) (nimes (gard))

10/03/2006 19:41

A l' attention de Christian Ripoll. Mea culpa ! Tu as raison. Les tramways ont été supprimés à la fin de l'année 1959. J'avais oublié qu'à partir de la rentrée 1959, je ne prenais plus le tram pour aller à Gautier, je préférais croiser les petites cailles de Pasteur et Delacroix en compagnie de Reinhard et hermitte que je rejoignais devant Bissonnet. En revanche je me souvenais bien du changement de nom RDTA en RSTA.
Je renouvelle mes excuses. Amicalement. Raphael Navarro (Ralphy)

 

raphael navarro (1944) (nimes (gard))

10/03/2006 18:33

A l'attention de Christian Ripoll. Navré de te contedire mais le tramway du bas qui passait rue alfred lelluch faisait partie de la RSTA. tout du moins à partir de 1960.J'habitais en face rampe Bugeaud, je suis formel. Amicalement. Raphael Navarro (Ralphy)

 

René Drevot (1943) (Fontvieille(13))

10/03/2006 18:10

Bravo et merci à André Arnoux pour toutes ces photo de Gautier et à toi BuBu pour ton " accompagnement". J'avoue, comme beaucoup d'entre vous, mon émotion et le réveil de ma mémoire un peu engourdie en revoyant l'entrée, la cour , les couloirs, les salles etc.. Comme Raphaël, je n'avais pas souvenance d'un réfectoire, ni de cour pavée(qui ne l'était certainement pas vu vos témoignages). Ces lieux m'évoquent, aussi, comme beaucoup, les souvenirs de certains de nos Profs, parmi les plus "célèbres" / Bogoglio, Masse , Vandevelle, "Popeye", Moziconacci, et bien sûr, Salini et le rédoutable Richard "Coeur de vache" Merci encore pour ce retour. Amitiés à tous. René

 

Christian Ripoll 1936 (Alger La Redoute)

10/03/2006 17:54

Cher Jacques, ta description des trams est parfois étonnante! Tu nous as fait une salade (algérienne) entre les trams des CFRA et ceux des TA !! Les CFRA, devenus RDTA (et non RSTA, car lors de la création de la RSTA, ils avaient déjà disparu) n'ont jamais été equipés de liaison entre voitures par plate forme articulée ou quelque chose du genre! Et leurs portes sont toujours restées ouvertes. Par contre, les TA étaient d'origine en 3 caisses communiquantes, articulées, avec des portes fermant hermétiquement. C'est ceux là qui avaient une cabine isolée pour le wattman! Quant aux aiguillages de fils electriques, tu veux faire croire que ce réseau qui était qualifié de "plus moderne du monde" en 1939 ait eu des dispositifs aussi primitifs?? L'aiguillage était automatique, un éléctro aimant était déclenché au passage du tram par detection de courant dans un shunt et dirigeait l'aiguille dans le bon sens. Ce que tu décris est une manoeuvre ratée, ce qui arrivait parfois.
Albert Camus, dans son livre "Le premier homme", fait une intéressante et minutieuse description des "trams rouges" (CFRA) qu'il prenait pour aller de Belcourt au lycée Bugeaud.

 

Christian Ripoll 1936 (Alger La Redoute)

10/03/2006 17:18

Merci Georges de nous avoir signalé ce site sur les trams d'Alger, je le découvre.
Le format de voie à 1,055m est le résultat d'une erreur: la largeur de la voie est normalement définie de face interne à face interne des rails. Lors de la construction de la première ligne métrique, vers 1880, l'agent administratif chargé de la commande a cru bon de donner la cote d'axe à axe de rail, soit en tenant compte de l'épaisser du rail, 1,055 m. Mais à la réalisation cette cote a été prise de face à face de rail, comme le voulait la norme.
Le projet de tram enterré dans le centre d'Alger a été interrompu non par le budget mais tout simpement par la guerre de 1939. Les rames articulées que nous avons tous connues étaient destinées à rouler sous terre, d'où leur leur gabarit étroit, réduit à 2 m.
Les trams des TA n'ont pas été supprimés à cause des évènements mais tout simplement par décision des TA et de la municipalité. Ils ont cessé de rouler dans les premiers jours d'octobre 1959, sans aucun rapport avec les barricades de janvier 60. Ils roulaient à contre sens des sens uniques de circulation en ville, ce qui étaient pour le moins génant.

 

Jacqueline (1948) (Rome)

10/03/2006 11:42

Afin de constituer, nous aussi les Esmmaiens, une annexe de la Bibliothèque Nationale…je signale ce site où vous trouverez les cartes anciennes de nombreuses communes d’Algérie et bien sûr, très fournies, celles de notre belle Alger. sujet des bateaux qui ont animé le propos de notre Livre d’or je livre cette image de Jean Geiser (eh oui) où il est fait état de "La Douane et les Compagnies de bateaux à vapeur". Et puis, une question c'est quoi cette place ? . Bonne fin de semaine à tous.

REPONSE: Bonjour Jacqueline et merci de l'adresse de ce site, effectivement très riche. Pour la place, ce n'est pas à proprement parler une place, mais le carrefour entre le boulevard Bugeaud (où l'on se trouve et qu'on finit de descendre), de la rue Alfred Lelluch (ex rue de Constantine, qu'on longe, en contrebas à droite), la rue Colonna d'Ornano en face (menant square Bresson), la rue de la Liberté (en face à droite, menant aussi square Bresson), et la rue Waisse (compètement à droite, aboutissant à la mer), et qui 20 ou 30 ans après que cette photo ait été prise, longera l'hôtel Aletti). Je crois que ce carrefour s'appela un temps "carrefour des 5 avenues" ou qq chose comme ça. Le palmier fut longtemps fameux, il marquait l'emplacement d'une source sacrée pour les musulmans algérois. Il donne son nom au restaurant que tu vois en face. Gérald.

 

Layani andré46 (Charenton le pont 94220)

10/03/2006 11:17

Donc en descendant les escaliers sur la gauche se trouvait un café qui quelquefois nous a acueillis lorsque TChebeu etait complet ou lorsque nous revenions d'une ballade. Il me revient une phrase qu'André Galbes prononçait, alors qu'il amorçait une virgule pour marquer un but au baby foot "Tequiéro, ya habibi, i love you!". Suivait une déflagration qu'on aurait dit une srtounga... Le but était marqué.
En remontant les escaliers qui menaient à la rue Hoche, on jetait un coup d'oeil dans les grilles situées sur les marches juste pour voir si y avait pas Francois qui faisait l'andouille dans le souterrain. Salut François

 

Layani andré 46 (Charenton le pont 94220)

10/03/2006 11:00

à REDON PHILIPPE - Salut Philippe, mon frère Marcel profite du soleil du Midi depuis plusieurs années. Je lui ai parlé de toi, mais il n'arrrive pas à mettre une image sur ton nom. N'ayant pas d'internet, si tu veux le contacter par telephonne, donnes moi ton adresse electronique, je te communiquerai son numéro. Mes coordonnées sont sur repertoir net.
Il faisait 19 degres hier chez lui.... rien que pour me faire rager. Je ne peux actuellement utiliser la petite envellope qui figure à coté des messages, mais par msn je pourrai converser avec toi. Il y a un Alain Redon né en 43 (information recueillie sur repertoire, est-il ton frère?
J'ai pu voir les photos de la rue Hoche. Purée,elle a retreci ma parôle. Et la place Hoche, c'est devenue une petite place Charles de Gaulle. Dans la photo de la rue hoche, le magasin que l'on aperçoiT à droite était le magasin de disques et en face, il y avait la boulangerie Perez. La rue qui traversait la rue Hoche à cet endroit était la rue courbet. La rue hoche se terminait sur la rue Edmond Adam. A cet endroit debutaient les escaliers qui menaient rue Sadi Carnot. Dans ces escaliers, sur la droite en descendant, se trouvait un marchand de journaux et en face Marcel Abbou plus agé que nous. En bas de ces escaliers....PDP
En allant à droite, dans le fond de cet rue, Habitait Cohen Kusinger, en prenant la rue courbet à gauche dans le fond, il y avait Bagur Jean_Pierre, et aussi, un peu plus agé que moi, Moèbs Claude, aussi bon musicien que grand par la taille.
Dans notre groupe de copains se trouvaient: Ferrer Paul, Bagur Jean-Pierre, Paulo Ferra, Galbes André, Jean Paul ou Pierre Cortes, Braquet Bernard (adopté car patos) Kader, je n'arrive pas à me souvenir du nom des autres peut etre Nanar, Akim ou Salim... Il y avait un Ami de la bande qui avait souvent une petite ficelle de velour noir(c'etait la mode) en guise de cravate. Si parmi les lecteurs certains reconnaissent le groupe,il peuvent compléter. Amica

 

Jacqueline (1948) (Rome)

10/03/2006 10:09

Pardon pour le message personnel. Sylvette moi aussi j'ai essayé en vain de te répondre. Essaye à nouveau sur l'adresse que j'indique. Merci de l'hospitalité et bravo à Georges pour ces magnifiques trouvailles dans le Net.

 

Jacques Blanc. (Paris.)

10/03/2006 09:04

Les superbes photos de la cour du lycée Gautier m'ont permis de redécouvrir les arbres(des ficus?). En 1956-1958 (classes de 6è,5è,4è), nous organisions, à chaque récréation, des rencontres de "rugby", entre équipes de 3, dans le cadre d'un véritable championnat. Et après essai, la transformation était tentée entre deux branches de ces arbres. Le "ballon": des feuilles de journal compressées, enrobées de scotch couleur! Les joueurs: Charpeil, Barthe, Astier, Guerrieri et quelques autres... Autant dire que quand le cours se prolongeait au delà de la sonnerie libératrice, les sportifs trépignaient d'impatience! Un grand merci pour ces "photos-madeleine".

 

monique baldacchino (alger /solliés-toucas)

10/03/2006 02:05

Je suis a la recherche de Francis Muria, dont j'ai vu une photo, à la maternelle, école rue de Normandie

 

Fatiha (Alger-Paris)

09/03/2006 23:32

A Renée Amizet Pistorezi, à propos du lycée Franco-Musulman de Kouba, ou , lycée Hassiba Ben Bouali , y avez vous connu Melle Budon, LEGENDAIRE professeur de maths qui a eu des générations d'élèves avec pour "spécialité ", la terminale maths ?
A Odile Shneider, quand vous étiez en 3ème au CEG La Redoute, j'étais en CM1 dans l'aile réservée au primaire, si ça s'trouve, nous les chipies du CM1, peut être qu'on singeait vos chignons à vous "les grandes" !
Et , pour finir, quelqu'un a t'il écouté la chanson "Déracinée" de Liane Foly ? Elle dit : " .....UNE PETITE VOIX VENUE D'AILLEURS , CADEAU DES ANGES , ME PARLE D'ALGER......" , une TRES BELLE CHANSON ! Salam âlikoum !


 

Jean Brua (1934) (Nice)

09/03/2006 23:22

Je confirme que, de mon temps (qui est antérieur à celui de Jacques Prat), la cour principale du lycée Gautier n'était pas pavée ou dallée. Le revêtement était une espèce d'enrobé grisâtre et rugueux dont beaucoup de vieux genoux doivent se souvenir. En revanche, on voit sur les émouvants documents d'Arnoux que, dans la partie surélevée, subsistent les dalles d'origine en béton moulé à effet « pointe de diamant » qu'on peut voir sur toutes les anciennes photos de classe.
Quant aux arbres, si ce sont toujours nos ficus, ils ont, comme on dit, «bien profité», eux que nous avons connus assez foutriquets de tronc et de feuillage, et sans jardinières, akarbi !

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

09/03/2006 22:49

Encore des mets qui valent plus que ceux de la Tour D'Argent, dans cette Kémia abondante. Je me suis promené en long et en large dans ce Lycée E.F. Gautier. A mon époque antediluvienne, le sol de la cour n'était pas carrelé, mais seulement bitumé. Et les tables des classes n'étaient pas repeintes en..blanc !! Il me semble que ce soit une solution locale pour camoufler toutes les inscriptions d'une annee d'étude !! Je revois Moziconacci en blouse blanche immaculée, couvrant le tableau noir de dessins à la craie de couleur, magnifiques, qu'il effacait pour une classe suivante. Avec lui, ces heures de Sciences-Naturelles étaient un régal. Comme les cours de Bertrand dans cet amphitheatre, ou de Bringuier dans celui de Chimie. Les armoires en bois vernissé, gardent leurs memes secrets. C'était un secteur interdit à la promenade!
Tous les fantomes se promènent. Je revois ce bon Féraud, dans son petit bureau, ouvrant un tiroir remplis de stylos égarés et me rendant le mien, un stylo à pompe en bakélite! J'en consommais un par an, car je machonnais le capuchon.. 22!! Salini et Janopoulos qui sortent de leurs tanières !! Et Richard, qui n'avait pas un coeur de lion, mais un regard plus menacant qu'un 6.35, meme avec les mains derriere le dos, un autre surveillant, vous vous souvenez de ces terreurs? Seul le concierge qui vendait les petits pains avait la sympathie unanime de tous les éléves..
Ce n'est pas tout, je reviens d'un voyage en tram, si détaillé et vivant, je m'y revois, plaqué contre la paroi du tram, dans ce tournant brusque et j'ai encore dans les oreilles les crissements des roues de fer sur le rail...
Si vous voulez voir tous les transports de votre enfance, allez sur le site:

(Attention l'adresse est très longue,comme un jour sans message sur Essmma). En voiture siou plait !!...

 

leblanc Sylvette (Epernay)

09/03/2006 21:10

J'ai essayé d'envoyer un message (avec photos)à Jacqueline (Rome) 8/3 à propos du Musée du Bardo. J'ai reçu un Mail Delivery d'adresse inexacte... à vérifier

 

Geneviève BORDIER 1942 (ALGER / Gard)

09/03/2006 15:43

Ah non les Pointers !... vous n'allez pas pleurer !... Vous avez 364 jours pour vous... purée, laissez nous le 8 mars, même s'il ne sert pas à grand chose, il a au moins le mérite qu'on parle de nous dans les hautes sphères, et qu'on en mette certaines à l'honneur. Oualàààà.

Maintenant je rappelle aux "petits nouveaux" ceusss k'ils sont arrivés sur nos pages depuis février keu nous "les Sudistes", on va se faire une bouffa (du verbe bouffer, pas celle d'Alger) près de Nîmes le dimanche 30 avril.

Je rappelle à Anny Marcelli de Marseille, Jacques Prat d'Aix-en-P. et aux autres, qu'il faut me contacter. je vous donnerai tous les détails. Nous serons dans une manade, avec un hangar de repli si trois gouttes osent tomber ! Amitiés à tous.

 

Alain REDON (Saint Cyr en Val Loiret)

09/03/2006 14:33

Ecole Volta ... Lycée Gautier .... Comme je le fais de temps en temps, j'adresse un message a ceux que j'ai connu ... Contactez moi ...On a tant de choses a se dire .
Qui voudrait faire un pélerinage a Alger avec moi en 2007 ??? C'est devenu facile et il y a des structures mises en place .... A bientot ?????????

 

Philippe REDON (1937) (St Avertin (37550))

09/03/2006 13:43

pour André LAYANI.
Salut et fraternité. Peux-tu me dire ce qu'est devenu ton frère ainé, mon camarade de la place Hoche?

 

Hestin jc (thonon les bains)

09/03/2006 09:29

Pour tous ceux que l'histoire de "la Royale" intéresse, je vous recommande le site association qui a pour but le developpement et la diffusion de l'information militaire maritime française sur l'internet.
Je me suis balladé un long moment sur ce site pour trouver des noms bien de chez nous. Depuis 1940. L'Algéroise, la Bonoise, Algerie, Algerien, Tunisien, Marocain, Spahi, Tirailleur, Arabe, Kabyle, Siroco, Chacal, l'Africaine, Chelif...
Au 1 Janvier 2006 tous ces noms ont disparu, preference faite à Indochine, Nuidho, Khoan Bo, Phu Doan..
Il reste quand méme quelques batiments aux noms sympathiques: La Croix du Sud, Le Siroco, CHacal, Bonite, Rouget, Chameau, Mulet, Belier, Gazelle,
J'allais oublier!!!!! En 2003 il y avait un batiment classé dans bt de Servitude, Chaland automoteurs d'ancrages 270 tonnes, 180cv, il foncait à 6 noeuds, son numéro de code Y698 son nom: Calmar. A quand Le Poulpe ou la Sépia? Amities

 

Jacques Prat (1941) (Aix en Pce)

09/03/2006 09:27

Il ne me semble pas qu'à notre époque, la cour était pavée. Ni qu'il y ait eu ces bacs fleuris. On voit que, depuis, des filles y ont apporté leurs touches délicates...

 

CAMPS Jacques (38) (Couiza - 11190 - France)

09/03/2006 08:25

En me rendant tous les jours au Lycée Gautier, je passais devant le vendeur de TSF ou le réparateur Radio (çui là qu'il est à côté du marchand de vin et près de la boulangerie Perez) et dans la vitrine il y avait un objet qui me fascinait: un poste à galène, je crois même qu'il y en avait deux de modèles différents........ et je rêvais chaque fois aux débuts de la T.S.F. et chaque fois j'essayais d'imaginer comment cela pouvait marcher......et puis je franchissais la porte de verre de notre cher lycée (que j'ai revu hier en regardant "Gautier revisité")........... superbe avec sa cour dallée et ses plantations et j'y ai retrouvé beaucoup de lieux connus. En revanche à mon époque il n'y avait pas de demi-pensionnaire et par conséquent pas de refectoire. Mais purée! qu'est qu'il était beau notre Lycée !

 

Layani andré 46 (charenton le pont 94220)

09/03/2006 07:21

François, Paulo,y m'a dit que vers la fin, t'iétais devenu un grand déconneur. En plus, t'ias appris à envelloper la hla dans du papier de soie. Rien que tu voies l'emballage, tu sens même plus l'odeur.
La looubia-a-a (Tournez la main droite, la main gauche ou les deux ensemble, ça rafraichit l'air), la loubia,plus de l'un d'entre nous a dû avoir des problèmes de SAV. Sauf....Sauf ,avec la loubia de ma MERE.
La loubia de ma Mè-è-è-re (j'vous ai déjà dit comment il faut faire) rien que tu la goûtes, tu meurs. Surtout lorsqu'elle accompagnait le berbouche avec les tripes et la Hasbane (Gérald j'te jure qu'c'est pas un gros mot) et pour la decoration ??? toujours quelque oeux durs coupés en deux. Tu manges un berbouche, le couscous, tu l'oublies.
Bon, si t'ias dans le fond de tes tiroirs des illustrés qui traînent ,amène les, ça fait un mois que je mange des abricots, rien que pour les noyaux. J'arrive avec un sac plein et la boite à chaussures préparée selon notre coutume. Gérald, Rémi, Paulo, Alain, si vous n'avez pas peur de perdre, venez aussi, plus on est d'anciens, plus on rigole.
Ps: Dans nos anciens bouquins, il faudrait ajouter à la liste:
Black et Mortimer, buck Danny, Flash Gordon, Mandrake et son assistant le grand Léhotar (pas le ministre), çui là, il etait revêtu d'une peau de leopard et mesurait au moins 2 mètres.
Bon Tchao et la prochainne. A.L

 

Layani André 46 (Charenton le pont 94220)

08/03/2006 22:56

Georges, je suis allé sur le site de Delacroix, j'ai reconnu personne, les p'tites cailles, dans quel etat il les a mis l'Eugène. Faut dire, qu'avec le prof de dessin, en 6ème,l e courant, il est pas bezef passé. Surtout aprés la note qu'il m'avait mise, malgré tous les efforts que j'avais fait pour reproduire la fameuse coupe de fruits posée sur la table. Trop fidèle qu'il m'avait dit. Laisse aller ton imagination. Le coup de grâce fut donné par l'excellente note que mon camarade, assis prés de moi, recolta ce jour là, alors, qu'après avoir placé differentes couleurs dans une feuille, il la plia en quatre et transfera le résultat sur une feuille à dessin. Temps passé 5 minutes contre plusieurs heures pour moi. Trés bon travail, bonnes aptitudes, ect...ect.. Après deux ou trois essais qui ne furent pas plus reussis, j'en conclus que je n'étais décidement pas doué pour le dessin et decidai, qu'à partir de ce moment, j'utiliserai ces cours pour reviser mes autres matières. Cest ainsi que prit fin mon apprentissage de la peinture. Pas doué, pas doué. Ceci expliquant cela.
Redon,suite à ton message j'entrevois de nouveau le marchand de T.S.F près du marchand de vin. La patronnne de la boulangerie, elle s'appelait effectivement Perez. On a cessé de prendre le pain chez elle le jour ou j'eus la surprise, comme Bonux, de trouver des ailes de cafards dans le pain (ils sont partout, ils sont partout......ces bestioles!) Un peu plus tard, on a eu la même surprise avec la boulangerie de la place Hoche. Et aloooors... Alôôôôrs, on a fait avec. On allait pas se taper toutes les boulangeries d'alger, et de toutes façons, dans notre capitale, les cafards, c'etaient eux les ROIS.
Francine Poveda, même dans le désordre, le tiercé j'lai pas eu, mais comme on disait là bas, l'essentiel c'est le principal, pourvu qu'on participe. De toutes façons j'avais au moins le S.
Pour terminer, je dirai... "Houbah! Houbah! Houbah! Le marsupilami, on l'avait oublié çui là. Il était mon personnage préféré.

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

08/03/2006 20:08

Je ne dirai qu'une seule chose... Ah, quelle sont jolies les filles de mon Pays, et inutile d'attendre le 8 mars pour penser à elles... bises à vous toutes. Pour les anciens de la Place Hoche, vous pouvez voir votre palmier sur Esmma, en page de garde... sinon "A QUOI CA SERT QUE JALABERT Y SE DECARCASSE!!! Tchao. Yves

 

Georges Busson (Lannion ( Bretagne ))

08/03/2006 19:40

Comme notre ami Georges tire sur tout ce qui bouge et même sur ce qui ne bouge pas, qu'il passe du coq à l'âne avec maestria et une doc que même monsieur Quid doit l'interroger quand il ne sait pas, on n'a pas eu le temps de dégainer que, déjà, il a fini 18 chapitres.
Moi j'en étais encore aux bateaux qui faisaient un petit coup d'oeil à nos amours de là-bas. Et, comme elles étaient belles les filles..., ils avaient pensé honorer notre p'tite caille en 40, comme pour conjurer le sort... C'est ainsi qu'on avait armé un vieux chalutier US - en Bretagne s'il vous plait - et l'ALGEROISE est venue avec quelques copines, l'ORANAISE, la BONOISE... en Méditerrannée. Ca ne s'est pas très bien passé pour la plupart d'entre elles, mais nous ne doutons pas qu'elle devait avoir une fière allure "notre" ALGEROISE!!
Et, comme c'est la journée des cailles, promis, on ne chassera pas aujourd'hui. Mais qui sera le plus puni ?? Alors, la bise.

 

Raphael Navarro (1944) (nimes (gard))

08/03/2006 19:30

Merci à André Arnoux pour toutes les photos de notre cher Lycée Gautier.
En les regardant j'ai entendu les engueulades de Salini, les chahuts provenant des classes de Popeye, sursauté en amphi de science à cause des explosions provoquées par les expériences de Monsieur Vandevelle.
Je me suis souvenu des couloirs et de tous les endroits photographiés. J'avoue que je ne savais pas qu'il y avait un réfectoire.......Mes amis me pardonneront. Merci encore André et aussi à toi cher Bubu pour tes textes sobres et dignes. Bon je retourne chialer un peu devant mon écran....

 

Anny Marcelli/Daverio 1944 (ALGER/Marseille)

08/03/2006 18:35

ma parole, Geneviève...... la classe, ma fille pour parler de nous autres, les petites cailles.........et de nos mères.
mais mon patron ne m'a jamais donné de congé pour notre Fête!
purée, toi t'y as eu de la chance, veinarde!

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

08/03/2006 18:03

Cherchez..... la femme de Pivon, la voici:(le site n'était pas complet).
N.B. Ne faites pas attention à la mention:mettre au panier...

 

Yves Chardon (Loir et Cher)

08/03/2006 17:56

Ca me géne un peu la journée de la femme.Ca veut dire que pour les hommes il y a 364 journées? A méditer!!!

 

PIVON Jean-Robert (38) (Rhône)

08/03/2006 16:36

Bonne fête à toutes les femmes.
Je joins une autre femme d'Alger par A. MODIGLIANI 1917

 

Geneviève BORDIER 1942 (Alger / Gard)

08/03/2006 16:25

Le 8 mars !... Si je ne mets pas mon grain de sel aujourd'hui !.... A Alger les femmes arrêtent le travail à midi, et sortent avec une rose à la main. Certaines mairies, où j'ai travaillé précédemment donnaient un jour de congé la semaine du 8 mars. Si...si... promis..juré !.. Je crache !.. ouala !...
Bonne fête les Cailles, de "P'tites" devenue belles et dodues, en pleine maturité, fortes de leurs expériences heureuses ou... malheureuses. Elles ont une "trempe" spéciale. Je ne connais pas une Caille qui soit une mijaurée, une molle, une demie... ce que vous voudrez. Elles ont vécu 1962 à la fleur de l'âge, en pleine adolescence pour les unes, juste au moment de devenir "femme" pour certaines, brisant des espoirs, des espérances. Mais elles se sont relevées, elles ont lissé leurs plumes, elles ont accroché leurs petites pattes aux branches d'une France parfois inconnue, qui peut être fière des enfants qu'elles ont mis au monde. Et elles se sont multipliées. Souvent j'ai entendu dire par des "patos" qu'ils reconnaissaient les femmes PN, à leur caractère "bien trempé".
C'est sûr elles ont mené des combats que d'autres de leur âge n'ont pas connu. Et si en plus leur mère ou leur grand-mère ont laissé ..."des plumes"... en 14/18 ou 39/45.... je ne vous dis pas !.... Bises à toutes.

 

POVEDA fRANCINE (1942) (ALGER / SIX FOURS LES PLAGES)

08/03/2006 16:11

Le vent du souvenir souffle dans les branches du palmier de la place Hoche, énonçant des noms qui me sont familiers: Cabaillot, Coste, Arnold, Ricco, Ferra, j'ai eu le plaisir d'en rencontrer certains. Mon beau-frère Lucien Poveda est en contact avec certains d'entre eux. Une petite précision le magasin de roulements à bille c'était SNR et non SKF. Je suis la veuve de Paul Povéda, ancien de Clauzel et du Comptoir du Motoriste. Il habitait au 21 de la rue Clauzel. J'ai grand plaisir à vous lire chaque jour. Amitiés à tous, Francine

 

Jacqueline (1948) (Rome)

08/03/2006 15:03

Vous oubliez celle la :

Pour ceux qui auront la chance d’aller bientôt dans notre belle ville, ne ratez surtout pas la visite au Musée du Bardo, où ce magnifique tableau est reconstitué..et le lieu est un enchantement!!


 

Jacques Prat (1941) (Aix en Pce)

08/03/2006 14:09

Georges, celle-là est plus figurative... elle a du chien... et en plus elle est de Delacroix... le peintre :

 

Fatiha

08/03/2006 13:46

A Alger, le 8 mars, on ne travaille pas quand on est une femme, à midi pile, vous laissez vos collègues de la gent masculine "râler " chacun à sa manière, mais c'est aussi le jour où toutes les femmes ont quelque chose de particulier, elles sont toutes belles et ont une rose à la main! Bonne fête à nous !

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

08/03/2006 13:31

Plick et Plock,Le Sapeur Camenbert,La Famille Fenouillard, c'étaient plus que des bandes dessinées, mais des études de Caractères, donc immortelles comme ceux de La Bruyère. La vie à la caserne n'a pas changé depuis le Sapeur Camenbert, comme toutes les situations illogiques où se heurtaient les filles et les parents Fenouillard, et les farces de Plick et Plock, un peu a la Laurel et Hardi. Christophe fut un génie classique de l'humour et pour cela est enregistré à la Bibliothèque Nationale de France:

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

08/03/2006 12:49

8 mars. Le mois des fous... d'elles !!
"Femmes d'Alger" de Picasso, d'après Delacroix. Heureusement les filles de notre pays étaient plus réelles!!

 

Dominique RENUCCI (Alger 1949/Bordeaux)

08/03/2006 11:39

Mes lectures, au-delà de la bibliothèque rose ou verte, allaient vers les bandes dessinées : Mickey, bien entendu, mais aussi Pim Pam Poum, Blake, Pipo et Concombre, le Magicien, et bien d'autres que j'ai oubliés ! Je me pourvoyais chez le buraliste rue Rouget de l'Isle, où je n'oubliais pas d'acheter également force bonbons pour stimuler mes neurones!!! Impatiente de lire la suite de l'aventure épisosique, j'ouvrais mon magazine en marchant. Ce qui m'a valu la plus belle bosse de toute mon existence, car, par je ne sais quelle fantaisie, un lampadaire a surgi devant moi (non, il n'était pas là avant, j'en suis sûre... ). Mais je ne me cantonnais pas aux BD, car j'étais inscrite à la petite bibliothèque (rue Elie de Beaumont, je crois, à côté de la sortie du Marché Meissonnier), où je dévorais les aventures d'Heidi, Doucette au Coeur d'Or, le Club des Cinq, Flibustiers et Boucaniers... et ai découvert l'ancêtre de la BD: Le Sapeur Camembert, et les aventures de deux lutins maladroits (Plic et Ploc, me semble t'il!) du même auteur, Christophe. Qui se souvient de cet endroit, avec la table (ou plusieurs ?...) au centre, et les livres sur les rayons tout autour? Bonne journée à tous.
Au fait, pourquoi une fête de la femme? N'est-ce pas notre fête tous les jours ?...

 

Anny Marcelli/Daverio (ALGER/Marseille)

08/03/2006 09:56

Les Esmmaiennes te remercient Jean-Claude!

 

Anne Marie Schneider (1947) (Montceau/la Redoute)

08/03/2006 09:32

A toutes les femmes que j'ai connues là-bàs.......sur cette terre brûlante de souvenirs...... Aujourd'hui "journée de la femme"... attendons -nous uniquement ce jour pour s'autoriser à exister....! la preuve lire toutes ces pages d'ES'MMA !
Mais par réaction à cette journée, j'ai voulu dédier ces quelques lignes à toutes ces femmes qui font partie de ce passé, présent et avenir......L'homme construit le monde, mais la femme est là pour lui montrer le chemin! Une pensée toute particulière à nos mamans. qui ont été des femmes au courage exemplaire...

Mère et Femme

La femme d'Afrique du Nord,
Pour ses enfants reste un trésor.
Passionnée, elle transforme le monde.
Comme l'amour est une mer,
Douce, la mère en est la rive.
Ne cessant d'aimer, comme une onde,
Son coeur émet à sa manière.
Protectrice, soucieuse, attentive,
Passé et avenir, elle plante ses racines.
Sereine, réalise l'oeuvre, elle peaufine.

Aujourd'hui les femmes s'échappent et choisissent leur voie,
Affrontent et décident de ne plus être une proie!

Moi, je reste une épouse, une maman P.N avec tous ses grands et petits enfants , bien entourée, heureuse, bien dans ses" paquettes" (baskets)

Redoutables, Algéroises ou petites cailles d'hier....nous sommes là! à vos claviers....Amicalement A.M

 

Jacques Camps (1938) (Couiza - 11190 - France)

08/03/2006 09:31

On parle beaucoup de la place Hoche actuellement, chacun y allant de sa petite description... mais j'en perd mes repères ... quelqu'un pourrait-il faire un shéma de la rue et de la place Hoche et y disposer les différents commerces afin que cela soit plus évident... évidemment. Ceci est une suggestion. Merci

 

hestin jean claude (thonon)

08/03/2006 08:51

c'est le 8 Mars, on fête la journée de la femme. J'en profite pour faire un clin d'oeil amical à toutes les Esmmaiennes! Bonne journée à tous. Amitiés. Jean-Claude

 

Philippe Jollivet (1940 )

08/03/2006 08:44

Au nom de tous ceux qui ne veulent pas, ou qui ne peuvent pas- ou plus - retourner sur leur terre natale, je remercie Yves Jalabert de sa proposition de faire quelques photos pour eux. C'est très touchant, et je l'en remercie. Philippe.

 

Anny Marcelli/Daverio (ALGER/Marseille)

08/03/2006 08:23

Oui, je confirme........Parc Mont-Riant......c'était le parc de mon enfance, puis celui de mon adolescence. J'habitais en face, à l'Algéria........Dans ce parc il y avait une garderie d'enfants où ma petite soeur allait. La directrice était Mlle Donna. C'est dans ce parc
également où j'ai connu mon futur mari........j'avais 10 ans!! D'après les photos d'Yves, il a l'air bien entretenu........ merci Yves, de continuer à nous faire vivre dans notre Pays avec tes belles photos et tes récits..........et si tu passes à Guyotville........prends une petite photo!!! à bientôt les Esmmaiens et bonne journée

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

07/03/2006 23:42

Me revoilou... merci à A.M. Schneider, pour cette belle parabole maritime, eh oui la méditerrannée, en bateau.. c'est beau. Pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas faire ces voyages de l'autre coté, j'en connais, .. je suis à votre disposition pour faire des photos des endroits qui vous tiennent à coeur, mais .. avec modération.. contactez moi, je pars en avril, en mai puis en septembre. Salut. Yves

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

07/03/2006 23:32

Ah que coucou, purée... vous allez trop vite, on reste 2 jours sans voir le livre d'or et on est dépassé par les messages... ké tchatche.. alors.. pour François Holzl,... et oui "la bas" entre la prononciation et la réalité.. hiii, le mont Riand il est devenu môrian. Pour la petite histoire, ce parc a eu plusieurs appellation, dans le désordre: Parc Marcello Fabri, de son vrai nom Marcel Faivre, peintre et poète, son buste trônait à l'entrée du Parc, puis Parc Mont Riant ou Parc St. Saëns, pour ma part je n'ai connu qu'un seul nom, Parc Mont Riand, aujourd'hui parc de Beyrouth, pas mal entretenu, voir photos prises lors de notre voyage de sept. 2005, en page d'accueil d'Esmma. Pour René Aulio, copain de classe de Molbert (il m'a retrouvé grace à Esmma), je me souviens également d'un Taîeb dans notre classe, je vais essayer de le démasquer sur les photos.. Pour J.P. Lang, copain également de Molbert, tu parles d'un J.L. Cassar, est ce lui qui habitait au 29 Ave Cl. Debussy, qui était aussi un copain de quartier, merci de me tenir au courant si il te contacte. Voila.. pour le voyage d'avril, on ferme.. on est 48, pour mai en bateau encore quelques places, et un programme pour septembre à la demande de bon nombre d'entre vous. A votre dispo. Bye bye. Yves

 

SCHNEIDER (1946) (Alger (BORDEAUX))

07/03/2006 21:58

Un grand bonjour à vous tous. Félicitations aux créateurs! BRAVO! Et infiniment merci au site de nous donner l'occasion de communiquer, de faire passer des messages et de retrouver des anciens de là-bas.
Je vais faire éditer un livre historique sur la colonisation, et anecdotique, avec l'installation dans mon village, Dély-Ibrahim, premier village français créé en Algérie en 1832. "Les collines de l'espoir " va paraître chez l'éditeur au mois de mai prochain. Vous pouvez déjà le commander.
J'aimeraiss retrouver des anciens, élèves ou professeurs, du lycée de Ben-Aknoun des années 1958/1962 et de l'école d'El Biar: "La sainte Famille" (années 1956/1958). A bientôt! Arlette Schneider.

 

Redon(1937) (37550 St Avertin)

07/03/2006 19:03

Compléments au message de Salessy : La boulangère s'appelait Perez. Il ny avait pas de commissariat rue Courbet mais rue Denfert-Rochereau; Les commerces qui suivaient la Boulangerie, en montant vers la Place Hoche étaient : un Coiffeur, un marchand de vin ( Liminana) un réparateur radio ( Alsacien) et un café au coin de la Place ( Carlotti)...

 

Jean Brua (1934) (Nice)

07/03/2006 18:33

À propos du magasin de cycles Ducceschi, ramené à la surface de nos mémoires par plusieurs messages, dont celui de la « descendante » Lydie : J'ai admiré pendant plus d'un an, dans les grandes vitrines proches de l'angle Baudin-Charras, par où je revenais de Gautier, un suberbe vélo de compétition Automoto (ultraléger, double plateau, serrages de roues Campaniolo) dont le cadre, d'un beau violet métallisé, s'ornait d'un quintuple anneau arc-en-ciel de champion du monde. J'ai fini par me le faire offrir par mes parents (30.000 F de l'époque !) en récompense de mon succès au « premier bac ».
Je l'ai surtout utilisé pendant mes vacances à Cherchell, entre cette ville et les communes des environs : Novi, Gouraya, Marengo, Desaix, Marceau. À Alger, je n'avais pas l'autorisation parentale (trop des oitures !). Mais m'en dispensais souvent, pour des raids sur El Biar, Bouzareah, Chéragas, Guotville et La Madrague, dans le peloton Esthonie, où deux Ducdécariens se disputaient le maillot jaune : Alain Biardoux et Alain Hestin, le frère de Jean-Claude. Le sprint du retour avait lieu sur la ligne droite de l'avenue De Lattre-de-Tassigny, au dessus du stade Leclerc, avec la bouteille de Selecto en prime.

 

Salessy (Bubry france)

07/03/2006 17:57

le bond de l'animal, bien entendu avec un d.
Excusez la faute de frappe.

 

FATIHA (Alger-Paris)

07/03/2006 17:52

Anne Marie, si je vous disais qu'aujourd'hui je me suis surprise à fredonner "j'aiiiiimeu la galeeeeee...etteu , savez vous comment , quand elle est bien faiiiiiiii...aitteu avec du beurre dedans, ..." et après , je n'sais plus , peut être que le subconscient me le fera fredonner au beau milieu de la nuit , nonnnnnnnnnn fatiha , ça s'appellera du tapage nocturne ,ou.,.......... dans le métro lorsqu'on n'a pas envie de lire et qu'on a envie de penser un peu , laisser son imagination vagabonder ... Anne Marie , n'est ce pas que tous nos jeux étaient les mêmes , la chanson de Sheila dit " nous avions 10 ans à peine , tous nos jeux étaient les mêmes " , chanson des années 60 dans les hit-parad à Radio chaine 3 , c'était l'époque de "salut les copains" pour les garçons et "Melle âge tendre" pour nous , l'Olympia qui était un mythe pour moi ... j'ai réalisé ce rêve avec pour 1er spectacle .... un concert de Sheila , alors , Anne Marie , imaginez mon émotion que tous ces gens dans la salle ne pouvaient comprendre, mais vous , vous la comprenez, car bien que de part et d'autre de la méditerranée , nous avons eu aussi la même adolescence, le Métèque de George Moustaki a été mon 1er 45 tours à 16 ans, ensuite , tombe la neige d'Adamo , le top a été le jour où j'ai été à la salle Harcha Place du 1er mai (ex Champ -de manoeuvre) pour un concert de Serge Réggiani , mon frère m'avait acheté des fleurs pour les remettre à celui qui a si bien chanté " ma liberté , longtemps je t'ai gardée comme une perle rare , etc..." Imaginez l'état d'émotion dans lequel vous vous retrouvez quand dans une administration où vous vous êtes présentée à Paris avec votre passeport étranger on ait pensé que vous ne savez pas parler français!
Un karaoké de nos chansons souvenirs , voilà ce que l'on devrait organiser , et , c'est hors du temps que nous continuerons de vivre cette enfance inachevée ... ce que j'ai lu à travers un témoignage trés émouvant de Jacqu.....
LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE

 

paul salessy(1941)Alger Bubry(56) (bubry)

07/03/2006 16:55

Pour compléter le message d'André Layani, Je me souviens d'une boulangerie tenue par la famille Sintès (? si ma mémoire est bonne) située au coin des rues Courbet et Hoche (à gauche en remontant du lycée Gautier vers la place Hoche) où nous allions chercher notre pain avec des tickets après la guerre. MMe Sintès est décédée et le commerce s'est poursuivi avec son mari et ses deux fils. Un des deux a été tué peu avant la fin de sa mobilisation. Qu'est devenu ce commerce?
A gauche rue Courbet se trouvait un commissariat. En remontant la rue Hoche, à droite et en arrivant sur la place Hoche, après le "milk bar", il y avait une librairie papeterie dont le propriétaire donnait des cours de latin. Je me souviens y être allé avant l'ouverture un matin pour retirer deux lots, obtenus après tirage à partir des cartouches figurant sur les cahiers Jeanne d'Arc.
Plus haut rue Hoche en remontant toujours sur la droite à la hauteur de la rue Denfert Rochereau, à l'angle, il y avait une quincaillerie et un peu plus haut, un coiffeur. Un soir, avec un ami, Charles Monpo, alors qu'un chien était assis sur le seuil, je le mis au défi de lui cracher dans l'oeil.
Ce qu'il fit ...avec succès...d'où le bon de l'animal.

 

Marie-Noëlle ROYER

07/03/2006 15:45

Bonjour, née à alger en décembre 1961, je fais partie de ces personnes qui n'ont plus d'acte de naissance, les micro films algérois n'étant pas tous arrivés à Nantes.... Ma maman est dans le même cas que moi ... et je me doute bien que nous ne sommes pas les seules. Aujourdhui je suis dans l'impasse: je ne peux renouveler ni ma carte d'identité ni mon passeport! Il faut que je prouve que je suis française... Si quelqu'un a rencontré le même problème et trouvé solution, je le (la) remercie de m'indiquer quelles démarches il (elle) a faites. A bientôt j'espère

 

Hélène DESLIONS PONTI (1949) (Alger / Ollioules)

07/03/2006 12:45

Pour répondre à François Holzl, sur le problème de paix fraternelle ou universelle: une espèce de charade, qui nous faisait rire petits.... (si toutefois je puis me permettre de m'exprimer ainsi...;)))

Vicieux, il est dit silencieux
Dans une église, il ne peut être que monialis crepitus
On l'engage dans un processus
Avec lui, le O serait supérieur au Q
Il s'éloigne à Ouchnoque
Très sec, il est un peu dur
De Zouille, il est de peu d'importance
Joseph Pujol était son maitre incontesté !

 

Jacqueline (1948) (ALGER)

07/03/2006 11:38

Je me trompe peut être mais j’ai comme l'impression qu’avec le temps notre Livre d’Or est devenu le rendez vous de véritables conteurs. Je le fréquente depuis septembre 2004 et au fur et à mesure que le temps passe je lis une prose plus fournie, un style plus brillant et surtout une documentation à faire pâlir les historiens. Je remarque également que les lignes écrites ont du mal à rester dans la limite des 2000 caractères. Qu’est ce que cela signifie donc (pas mal hein ?)? Que notre site est devenu le rendez vous préféré des enfants d’Alger, que le bouche à oreille a fonctionné et surtout que chacun de nous a envie d’enrichir nos pages de souvenirs, de ce que nous avions gardé enfoui dans notre mémoire, un peu par crainte d’assommer les autres, un peu parce que la blessure était encore ouverte. Chaque message est une pierre de notre édifice, chaque témoignage est comme un boomerang et déclenche d’autres souvenirs. Voilà, c’est tout , je voulais simplement dire à l’équipe qu’il y a avant Esmma et après Esmma, que grâce à vous, nous avons retrouvé notre identité un peu diluée au cours de ces 44 ans passés loin de notre Pays. Les larmes elles me montent aux yeux, purée !!!!…………

 

Francois Holzl 1946/62 Alger ((Cubzac les ponts) 33240)

07/03/2006 10:13

Tout à l’heure je parlais de paix fraternelle … Et les souvenirs reviennent… C’est pourquoi j’aimerais avec l’élégance qui est chez moi ma vraie nature, parler de paix ou plutôt de l’homonyme de ce mot signifiant rapprochement, entente et conciliation. Enfant, j’avais la chance de partager la chambre de mon frère. Mais était-ce vraiment une chance?
La loubia de ma mère pourvoyeuse de munitions, transformait rapidement ces moments de fraternité partagée en bruyants échos de mitraille. Mon frangin était le Fort Bab-Azoun, j’étais le Fort l’Empereur. Sur le plan des munitions, elles étaient essentiellement de deux sortes. Le Souk-Arrraaaas franc et sec, et le Sétifffff moins fréquent mais franchement pernicieux et tellement dangereux pour la ménagère. Puis après la bataille, comme Saint Charles notre saint patron nous nous endormions en odeur de sainteté.
Aujourd’hui, on regarde la téléréalité. Je vous laisse juge de ce qui est le plus nauséabond. Autant en emporte le vent ! Salut les amis

 

Anne Marie Schneider (1947) (Montceau- La Redoute)

07/03/2006 10:09

Ce matin, j'espère le printemps pour que tout devienne léger dans nos coeurs , et que nos souvenirs de notre enfance nous bercent sur un air de musique , souvenez-vous ... Un canard a dit à sa cane, Alouette, Passe passera, Savez-vous planter les choux, J'aime la galette, Frère jacques, J'ai vu le loup , le renard, le lièvre , Malbrough s'en va en guerre , Etc....Notre génération qui peut témoigner sur ce site aujourd'hui est en majorité des enfants de l'Algérie, c'est à dire bien "trop jeune " à l'époque, en 1962, et aujourd'hui nous avons envie de conserver en nous de belles émotions, de belles images. Nous sommes partis avec quelques valises, c'est peu, mais dans nos têtes et dans nos coeurs nous y avons entassé le maximum, avec le temps nous avons pu gommer... la cicatrisation a été longue... nous avons séché nos larmes et montré notre courage! Et notre force... nos parents qui ont su reconstruire et donner l'exemple ....se battre, croire. Aujourd'hui nous marchons sur leurs traces, et à notre tour de transmettre cette joie de vivre à nos petits enfants. Du passé, nous en ferons notre avenir...nos enfants s'imprègneront. Merci à Geneviève, et aux autres, pour leurs récits qui retransmettent bien le caractère P.N et qui nous donnent la "patate" dès le matin, car nous sommes très nombreux à aller sur notre site Es'mma avant même d'ouvrir La TV, car les nouvelles, les images nous apportent pas autant d'air frais que toutes nos pages de lecture qui parlent bien de là-bàs!
"Papa , les petits bâteaux ... qui vont sur l'eau ont -ils des jambes? mais oui mon gros bêta! moi j'aimerais bien qu'ils marchent ou bien qu'ils voguent sur la Méditerrannée, et qu'ils nous emmènent pour nous offrir cette arrivée spectaculaire sur Alger, rien d'y penser, j'ai le coeur qui palpite...C'est cela...! les beaux souvenirs... Mais oui, je le sais....avec Yves, c'est possible! Amitiés à tous.

 

Drouhard Jean Claude(1947) Alger-Chenove (21300-Chenove)

07/03/2006 09:24

Bonjour à tous !! je dois tout d'abord (vous) demander humblement pardon pour mon absence (longue !!- plus d'un mois !!... ) sur ES'MMA .. c'est ma faute ...etc !! ... mais qu'on se rassure (si besoin était...) je ne vous oublie pas (petits soucis de santé... mais on a la peche !!) ... je consulte tous les jours ... le site !!! ... avec de plus en plus de bonheur !!!... (eh pourquoi on s'privrait en plus !!??...)... quel régal permanent !!!... quelle richesse !!!.... "Hoche" a "la patate " !!! .. ces jours ci !! ... vous etes tous(tes) de plus en plus "balaizes" les gars (filles).... l'érudition de Georges !!... la verve et le style inimitable de Geneviève (qui me manquait !!!... ouf !!!... heureusement pour nous tous ... elle est de retour parmi nous !!... on en est "ravis" !!) et vous tous ... que je ne citerai pas!! (qu'il m'en excusent !!! j'aurais trop peur d'en oublier !!! ) ... ils (elles ) se reconnaitront !!...
Je suis actuellement en "contact" avec notamment Jacques TESTE , René POIREL et Augustin BONNET ... d'une manière "relativement" suivie!!... et ces échanges sont pour moi (et j'espère pour eux également !!!) un vrai Bonheur !!!.. et tout ceci gtrace à ES'MMA ... du fond du coeur !!.... un grand merci Gérald !!!!
Je "tente" actuellement de préparer un sujet sur : la rue du Languedoc !!... je m'y attelle !!!... on va voir le résultat !!!...
A plus !!... c'est promis... très Amicalement à vous tous (toutes) Jean Claude

 

Francois Holzl 1946/62 Alger (33240 Cubzac les ponts)

07/03/2006 09:12

Ce matin je découvre avec joie que nos savants de Marseille ont trouvé le générique des maîtres du mystère. On a la bande son. La paix fraternelle soit avec vous ! shalom ! salam ! Merci à tout nos sherlock. Jacques, Georges et les autres… Bon, mais maintenant y va falloir trouver qui joue ce putain de générique ! Amit

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962) Israel 2006.)

07/03/2006 08:28

Sur ce site, choisi parmi de nombreux, mais moins fournis, j'ai retrouvé mes copains d'enfance, c'est à dire mes bandes dessinées qui gonflaient mon cartable. A l'époque de l'école Primaire, le primate que j'étais adorais le Journal illustré "Vaillant". Ses acteurs étaient Placid et Muzo et aussi Pif . Ce fut un journal crée dans la clandestinité en 1942. A cette dote, vit bientot le jour l'anti-dote : "Coeur Vaillant": un journal qui avait lui reçu l'imprimatur... Je me souviens de mon impatience à lire le nouvel épisode de "Jim Taureau", qui nous entrainait dans la Cité Interdite, ou celles de "Garry" dans la guerre du Pacifique, ou "Coq-Hardi" dans les attaques des Indiens !! Sur ce site vous trouverez peut-être "Bradefer", mais aussi les innombrables "Tarzans", ou "Bibi-Fricotin", mais surtout les vrais "Pieds Nickelés", assurément géniaux, et surtout moraux, car toutes leurs filouteries se terminaient sur le... pavé , jusqu'au prochain numéro. Ces Immortels de l'Académie de la rue, Ribouldingue, Filochard et Croquignol, racontés par Pellos, avec vous j'ai passé des heures merveilleuses de ma jeunesse :

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

07/03/2006 07:18

Je viens de relire de belles pages de Pierre Dimech qui m'ont fait tourner la tete: non, cette fois elles ne sont pas extraites de la poussière de la B.N.F, section Gallica, mais de l'Algérianiste; c'est un condensé d'impressions à lire par le nouveau, venu et.. l'ancien, nostalgique.

Dans un autre quartier, mais toujours sur les hauteurs de la ville, le parc
Mont-Riant était ainsi nommé, comme de multiples lieux de la campagne de France qui désignent des hameaux isolés,comme vous pouvez le vérifier sur le site de l'Institut Géographique National, toponymie.

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

07/03/2006 00:09

Moi au moins je ne suis pas bislouche... J'ai vu que Philippe Redon cite dans un de ses messages, le nom de Réquéna dit Milou (quoique lui n'ait pas mis les accents) : il se trouve que Melle Emilie Barragan (qui figure dans l'annuaire), née en 1940 à Mostaganem, a épousé un Réquéna : serait-ce le même?
Pour Danielle, comment s'appelait ce fameux cow-boy qui formait une étoile avec son lasso? Balaize, le gars! Il avait une mèche noire parmi ses cheveux (évidemment blonds), appréciation qui constitue une pure supputation de ma part, vu que la BD était en noir et blanc... Albinos, alors?

 

Jacques Marçais (44) (Sao Paulo)

06/03/2006 21:49

Je complèterai le tour de la place Hoche d'André Layani en signalant que entre le 19 place Hoche et la rue Hoche, en face de la papeterie Leblois, se trouvait la boutique d'un tapissier/bourrelier dont on entendait souvent les petits coups de marteau. A l'angle, entre le tapissier et le moutchou Salah, se trouvait un petit local qui a longtemps été une permanence d'Alger républicain et du PCA. Après une tentative d'incendie, ce réduit a finalement été fermé vers la fin des années 50, au grand soulagement de mon grand père dont la chambre à coucher était située juste au dessus au 1er étage, et qui a longtemps dormi dans la hantise d'être réveillé brutalement par une strounga vengeresse.

 

lydie DUCCESCHI/kamert (13600 - La Ciotat)

06/03/2006 21:30

L'initiateur de tous ces bonheurs, c'est bien entendu Marc sans qui je ne serais pas là ce soir sur Es'mma resplendissante de joie malgré mes 61 ans, et donc, à qui je fais de gros bisous. Je remercie de tout coeur, Jean Claude Hestin, Geneviève Bordier, Georges Lévy, Yves Chardon et tous les autres qui, ayant pris connaissance de vos messages m'en ont aussitôt informée. Une telle joie ne s'exprime pas en quelques lignes, aussi je souhaite à beaucoup d'entre vous de ressentir les mêmes sensations. Je suis du signe du Cancer, donc mes émotions n'étonneront personne et les souvenirs de notre pays sont ceux qui aident à vivre, quand on sait que le cancer vit avec l'enfance et qu'il ne jouit d'aucun répit dans tous ces sentiments, donc cela est mon quotidien. Je vais installer sur le site les photos de tout ce qui fut l'avant, le vrai, le seul, l'irremplaçable, l'inoubliable en espérant répondre à toutes vos attentes.J'y mettrai aussi ma bouille avant et maintenant et bien entendu, seuls les yeux de "petite fille" pétillent toujours, le reste se consume. Je vous entoure de toute mon affection et pourquoi ne pas faire à tous ces grands et petits frères de gros bisous. La PN Lydie DUCCESCHI

 

LANG Jean Pierre (1945) (Monteux)

06/03/2006 19:10

Jean Louis Cassar, qui a de déposé une photo de l'école Molbert, peut il me contacter sur mon adresse e mail. Merci.

 

hestin jean claude (thonon les bains)

06/03/2006 18:34

L'Algérie Française c'est sûrement du passé, mais c'est notre passé... si on ne peut pas en parler entre nous, a qui en parlerons-nous? Est ce que nous rentrons le piednoirement correct? J'ose espérer que non.

REPONSE: mais Jean-Claude, grâce à nous tous, et à toi aussi, on ne fait que ça, parler de notre Algérie et de notre Alger. Comme peut-être jamais on n 'en avait parlé auparavant. Seulement on parle de ce qui est essentiel, rien que ce qui est essentiel, la trame de nos vies, les moments si difficiles à saisir et à retrouver, les sons, les parfums, les goûts, tout ce qui n'appartient qu'à nous, on ne perd pas de temps à ce qui ne sert plus à rien... De nos quotidiens aussi, en général à la fois modestes et si riches... Relisons ce que vient de nous écrire Anne Arnold, c'est pour nous tous une jolie récompense, non ? On a un cap, on s'y tient. Gérald.

 

jacques peyraud 1951 (Libourne (33500))

06/03/2006 17:50

Mille excuses, confrère! Ou je deviens complètement guitche, ou on le voit pas assez bien par rapport au reste ;)

 

Noguès (1940) (Alger (Paris))

06/03/2006 16:26

Je retrouve sur ce forum mon passage à Gautier de 1950-1958, la rue Hoche et les maîtres du mystère, l'émission enfantine de José Pivain... Si Fathiah passe devant Bugeaud... qu'elle ait une pensée pour les anciens taupins (SOUFFRE ET POTASSE= SKOH) qui ont exercé leurs talents hors d'Algérie.. par nécessité plus que par choix, formés par un tyran efficace Marcel Saint Jean qui est immortalisé comme Burel grâce à ESMMA... l'un d'entre eux a même été prix Nobel de Physique!
Si elle pousse jusqu'à Maison-Carrée elle trouvera dans l'Ecole Polytechnique Algerienne l'héritage de l'Ecole Nationale d'Ingénieurs d'Alger fondée pour donner à l'Algérie d'antan ses ingénieurs en travaux public, Chimie, et Electronique et si richement équipée en 1962. Mieux que les écoles de métropole où les élèves émigrants ont été recasés... à Clichy, Lille etc pour terminer leurs études.
Enfin sur le Forum et le GG où beaucoup d'entre nous ont cru à l'unité d'un peuple indigène... issu de toutes les provinces de France, de Navarre et d'ailleurs, qu'elle ait une pensée pour les joueurs de JOKARI et autres jeux dévoilés sur ce forum. Merci et bravo à tous pour vos souvenirs si riches...

 

Jacques Prat (1941) (Aix en Pce)

06/03/2006 14:32

BINGO !!
Georges-Sherlock Lévy-Holmes nous a retrouvé le "jingle" des "Maîtres du mystère", et là, force est de constater qu'il ne s'agit pas plus de scie musicale que d'ondes Martenot, ... quoique . En tout cas ça semble plutôt classique comme instrumentation : violoncelle(?), gong, cymbale, cuivres... bref, vous jugerez par vous même car on vous l'a chargé sur le site en avant-première des prochaines kémias, et vous nous donnerez votre analyse. En attendant, allez donc tendre une oreille du côté de :

 

Ferra (Aulnay-sous Bois(france))

06/03/2006 13:28

Salut André .repose un peu tes petites mains tu vas les user .tu pouvais mettre aussi. X13. HOPPALONG CASSIDI. BUCK JOHN. GARRY. METEOR. SIDERAL. PIM PAM POUM TEX -TONE. ET TATI MARIO
BISES A PLUS POLO

 

Geneviève BORDIER 1942 (ALGER / Gard)

06/03/2006 12:35

Je voudrais dire que pour ce qui concerne mes absences, je n'ai Internet qu'au bureau. Bientôt... l'année prochaine, pour ma retraite, je m'équiperai, et serai en liaison avec Es'mma... tous les jours, à ma grande satisfaction. Petit rappel des trois derniers jours :
*A François Holzl sur Jacques Maurian et son Parc: enfin le doute est levé. A la maison nous disions : "nous allons au Parc Môrian". Lorsque j'ai lu dans des messages qu'il s'agissait du Parc Mont-Riant, là, je l'avoue, je suis tombée des nues. Merci d'avoir rendu à César, ce qui était à ...Jules !... Merci aussi François pour ton évocation de Double-Tchatch et Fiflaoussss. Il y en avait un qui bégayait non?
*Les Cycles Ducceschi: je suis en contact suivi avec les filles: Régine et Lydie. qui étaient en classe avec moi à Ste Marcienne. Je les préviens que l'on parle du magasin, et elles viendront vous apporter quelques lumières, je pense, sur cet avion.
*Merci à Anne Arnold, sur les impressions d'une épouse d'esmaïen, qui vient "espionner". Es'mma vu par ceux qui n'en sont pas !... instructif, et sympa.
*André Layani, serais-tu le frère de Huguette qui était en classe à Tirman, et pose sur les photos de Tirman que j'ai fournies ?.

Enfin : A Gérald : je t'assure que je n'avais ab-so-lu-ment pas utilisé mes 2 000 caractères. M'étant faite piéger deux fois, je fais en sorte de faire mes corrections et coupures dix caractères au moins avant d'atteindre le but. Et ne jamais arriver au 2 milième. Akhrabi j'te jure !....Mais ne t'inquiète pas, mon message était terminé à deux mots près. Le sens n'est pas tronqué.

 

Danièle Martin éps:Barthès 1952 ((Alger) Bordeaux)

06/03/2006 12:18

je viens de découvrir le site, mais je ne vous reconnais pas, moi j' habitais 34 rue Bab el Oued tout prés du lycée Bugeaud, caserne Pélissier, j' allais à l'école du 8 novembre de 1957 à1959/60 ensuite à l'école des soeurs de ST Vincent de Paul juste à côté d'une petite mosquée car la grande était un peu plus haut sur la place du Gouvernement, de 1960 à 1962, comme voisins j'aimerais retrouver mes amis de jeu: Michel Benhamou et son frère Marcou, lui c'était plutôt ma soeur, Lydia, Hacen Benmérabet Abeltif et ses soeurs dont 1 Zazou(Zaîha), Jean-Paul Aboulker, et ses 2 soeurs, Claude et Nicole, j'étais la seule fille de mon âge, je suis Danièle du 6ème avec la grande terrasse avec vue sur la mer et derrière il y avait la casbah. Des écoles, qlqs noms me viennent: Nicole Lacmarie, sa maman était maîtresse, Jacqueline Thomas, Danièle Duban, des prénoms: Camille, Marie-Christine qui était arrivée depuis peu de Toulouse, Agnès qui habitait en face de chez moi, batiment récent par rapport au mien, et de chez les soeurs ma copine Patricia Aboulker. Voilà si vous vous reconnaissez ou si vous connaissez ces peronnes contactez moi, je serais ravie surtout pour ma mére la trés belle Mme Martin, j'oubliais notre conciérge Mme Pascual et son petit fils José qui échangait des livres avec maman, et les p'tites Benmérab et et leur frére médecin. A bientôt de vous lire, plus tard j'enverrai des photos de classe.

 

Jacques Peyraud 1951 (Libourne)

06/03/2006 11:26

Jean -Claude Hestin m'a attiré vers Esmma à propos de Pierre Viré qu'il a antérieurement évoqué. Et puis en parcourant les messages, j'ai vu que Jaqueline s'intéressait à Geiser.
Sur ces 2 sujets et si vous voulez en savoir un peu plus...


Et puis,au passage, bravo pour ce Livre d'Or! (un petit moteur de recherche, peut-être.....)

REPONSE : moteur de recherche ? mais y'en a un, mon fils
Tout en haut derrière "Afficher uniquement les messages comportant le(s) mot(s) suivant(s) :" ... alors tu vois bien !


 

Layani andre46. (charenton le pont 46.)

06/03/2006 11:16

Rectifiction: La marchande de journaux se nommait Leblois, je viens de le lire dans le dernier message, mais il me semble bien que nous l'appellions "Mère Langlois".
En traversant la rue Hoche, face donc à La Mère Leblois, se trouvait l'epicier Salah, qui connaissant bien mon père, et avec lequel il entretenait de grandes discussions, toujours en arabe, je n'arrivais pas à les suivre, ne le comprenant pas. Ce qui par la suite me fit choisir l'arabe dialectal en 2ème langue, à Gautier. N'ayant pas continué les cours, après notre départ, tout ceci est parti dans l'oubli. Quand il m'apercevait, Salah l'épicier m'accueillait chaleureusement. "C'est le fils d'Albert, donnez lui des bonbons" disait il à ses fils qui l'aidaient dans son commerce. Pendant ce temps là, mes copains essayaient de chaparder des olives ou autres bêtises, juste pour le plaisir. Bien entendu, je n'étais absolument pas de mèche avec eux, et plus d'une fois cela se terminait en course poursuite, puis enfin dans de grands éclats rires. Salah, je ne t'ai pas oublié, j'ai gardé de si bons souvenirs de ta gentillesse.
Voila, le tour de la place Hoche est terminé, avec mes coooôpains, je vous attend sur le rond point, près de notre palmier national, il reste encore des places assises tout autour. Amicalement: André Layani

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

06/03/2006 11:14

Dernière minute: Non,nous ne revions pas. A l'instant un message émouvant de Lydie Ducceschi. Elle me précise,que l'avion qui était dans la vitrine du magasin du 23 Bd Baudin, était bien un vrai!! Elle doit me donner plus de détails, plus tard !! Et la petite fille qui pédalait, c'était elle!! Nous remontons le temps. C'est à dire que nous rajeunissons!! Viva Internet!!

 

Layani andré 46 (charenton le pont 94220)

06/03/2006 10:40

voici la suite:
Donc, nous n'avions pas de four à la maison. La boulangère avait un commis, à peu pres du même âge que nous, je crois qu'ils'appellait Ali, nous avions sympatisé, mais le pooôvre, n'etant pas tres disponible, il ne pouvait se joindre à nous. En remontant la rue Hoche, sur la droite, il y avait un coiffeur ."Une coupe au rasoir s.v.p"
"Jamais à la brosse,merci". Maintenant, il ferait plutot faillite, pas assez de matière à travailler. Longtemps, l'expression "la coupe" ma suivi comme ont pu le découvrir de nombreux metropolitains, surpris et désorientés lorsque cela leur arrivait. à la fin ils ont fait pareil, mais y avait pas la classe, mon fils.
Quelques pas plus haut se trouvait un marchand de vin, et ensuite, un café juste à l'angle de la rue Hoche qui fut tenu par les parents d'un de nos amis et par la suite, par les parents de Paulo, cela je ne l'ai appris bien plus tard. En tournant sur la gauche, il y avait un photographe. J'ai toujours gardé l'image d'une petite fille blonde, joyeuse, sautillant en jouant avec des epagneuls bretons, les chiens de ce photographe. Cette petite fille, qui devait avoir 5 ou 6 ans, etait Danielle Ferra que je vois regulièrement depuis nos retrouvailles.
En traversant la rue clauzel, sur la place, se trouvait un autre commerce avec des vitrines, mais tout est encore vague et je n'arrive pas à distinguer. Par contre, en repartant sur la droite ,en face du café, il y avait le lieu de RDV de tous les jeunes du quartier. Une ancienne crèmerie transformée en salle de jeu, tenue par le célèbre CHEB-CHEB, que nous surnommions Tcheubeu. Ensuite il me semble qu'il y avait un magasin de roulements à bille, SKF et en traversant la rue clauzel, coté droit de la place Hoche, une boulangerie qui faisait d'exellentes biscottes, du jour. Ensuite, le bar "la cascade" et puis apres, la non moins celèbre "Mère Langlois" chez qui je m'approvisionnais d'illustrés divers, Cosmos, Kit et oklahoma, Blek le Roc, Battler
(Britton ? )

 

Bénichou-Barokh Danièle (Paris)

06/03/2006 10:37

Bonjour à tous. J'adore le site d'Essma qui a réveillé en moi plein de souvenirs merveilleux, car ceux de l'enfance. J'ai quitté Alger en 1956, cette année, je vais féter les 5O ans de séparation d' avec ce pays que j'adore et où je ne suis jamais retournée. Est-ce que quelqu'un sait s'il existe des Associations qui organisent des voyages en groupe, car on a besoin d'échanger dans ce "pélerinage affectif"?

 

Redon ( 1937) (St Avertin (37))

06/03/2006 09:36

à Gil Arnold. Nous avons les même souvenirs: La place Hoche, Requena (dit Milou) Cabaillot, Pierrone...J'y ajoute Leblois (neveu de la marchande de journeaux) qui devait habiter aussi au 16 rue Edgar Quinet. Moi j'étais rue Courbet et ma première épouse habitait au 5 rue E.Quinet ( Jeanne Léoni)... Nous jouions souvent dans la maison transversalle , à l'angle des laboratoires...X...? J'avais comme connaissance Layani l'ainé ( j'ai sa photo) Bravo pour ta position loin des rancoeurs inutiles: Vive " L'Algérie"!

 

Francois Holzl 1946/62 Alger ((Cubzac les ponts) 33240)

06/03/2006 09:30

Ce site je le lis et je l’admire et, ce matin, je suis triste. Ce site qui donne beaucoup est donc capable de reprendre. Voilà t’il pas que Maurian, le grand Jacques Maurian, Jacques comme Cartier découvreur d’immensités, n’existerait pas. Celui qui a donné son nom illustre au parc du même nom ? Ce poête de la Yaoulétude, qui nous permettait de faire Macaora dans une forêt ‘primale’ peuplée de bêtes étranges, d’insectes énormes notamment de ‘matchos’ gros comme la main et d’amoureux en rut.
En fait ce serait Mont-riant dixit «Yves Jalabert» photos à l’appui, depuis ils l’auraient même appelé Parc Beyrouth (çà vu les ruines que çà suggère, je le comprends). Quarante quatre ans de rumination mentale, de saints souvenirs tomberaient en quenouille? Puisque c’est ainsi je vais l’enterrer virtuellement mon Jacques* dans la tombe du nain à Clauzel, et j’interdis à quiconque de processionner. Je me retire comme un prince.
*Pour ceux qui retirent les mots de leur contexte, il n’y a là aucune allusion politique, quoique…

 

Christian Ripoll 1936 (Alger La Redoute)

06/03/2006 09:23

Comme André (Layani), les souvenirs de Jacques Camps font revivre des souvenirs bien lointains. Pour moi, c’est l'ORL Badaroux... Quel rappel ! La seule lecture de son nom m’est douloureuse ! Avec mes otites à répétition, avant mes 6 ans, le docteur Badaroux m’a bien percé les tympans 3 ou 4 fois pour décongestionner l'oreille interne. Malgré le demi siècle passé, et même plus, je revois encore son cabinet aux murs jaunes paille, je garde toujours le souvenir vivace du petit cornet à vis qu’il plaçait dans le conduit de l’oreille, de l’écartement douloureux des chairs quand il serrait la vis, et, l’horreur, l’aiguille qui me perforait le tympan. Je poussais alors des hurlements qui alerteraient aujourd’hui police secours ! C'était horrible, et pourtant, c'était le soulagement après l'intervention.

Quant aux autres souvenirs, nous ne sommes pas de la même génération : je n’ai pas connu l’annexe de Gautier ! A sa place, je n’y ai jamais vu qu’un grand terrain vague, reste, je crois, d’une usine à gaz démolie. D’ailleurs, le siége de l’EGA n’était pas loin.

A propos des copains retrouvés, quand j’étais en 3éme, toujours à Gautier, en cours d’année un nouveau est arrivé. Il venait d’Oran. Il a pris place à ma hauteur dans la rangée. Il s’appelait Yves Saint Laurent. Je ne l’ai jamais revu…

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

06/03/2006 08:38

Sylvette a raison,voici la description de cette plante, acidulée mais légéremnt toxique!! Les pieds-noirs ont aussi la peau dure !!
Quant à Matheos, je me souviens de lui en unifome de l'armée de l'Air. En attendant l'entrée au Lycée Gautier, on pouvait entendre des discussions ombrageuses entre sa mère et lui, chaque matin lorsqu'il sortait de son rez-de-chaussée. Je le surnommais en moi meme, "Mateo Falcone'', car il avait vraiment l'air redoutable, avec ses pommettes saillantes!!-

 

leblanc Sylvette (Epernay)

06/03/2006 06:20

Cette petite fleur jaune, dont nous sucions la tige, nous l'appelions "vinaigrette" en raison de son goût; en fait "oxhalis" est son vrai nom. On en trouve dans le midi.

 

Layani andré 46 (Charenton le pont 94220)

06/03/2006 03:49

Merci Georges pour ton renseignement. On pourra donc lire sur ma tombe, le plus tard possible, jusqua 120 ans SDV: "Il a mangé des tiges de pissenlit et à survécu, longtemps...longtemps."(Et sans rumathisme svp).
Gil Arnold, tu es plus agé que moi, je suis de 46. tu as peut être connu mon grand frère qui lui est de 38 et pratiquait les anneaux, la barre parralèlle, et le cheval d'arçon au Ralliement .
La vinaigrette, j'avais ce nom sur le bord des lèvres, mais cela me parraissait si facile que je ne l'ai pas retenu. Le poooôvre Edgar, jamais il dut jouer au 421 (à cause des parenthèses que t'y as mis dans ton message)
Le voile s'entrouve un peu plus.
La rue Edmond adam etait bordée d'arbres et quelques une de leurs branches se sont cassées lorsque nous jouions à Tarzan, empechant les riverains de faire la SIESTE. En allant faire les commisions, comme on disait alors, je passais devant la porte de Madame Mathèos qui etait couturière je crois, son fils etait beaucoup plus âgé que nous, en remontant la rue hoche sur la droite, il y avait la maison de la radio ou ont stationné à un certain moment différentes unitées militaires. Berets rouges, commandos chasse, et la legion, les berets verts qui avaient une mascote, un sanglier qu'il attachaient à un anneau fixé au mur.
Defense d'y toucher. De temps en temps, une discution s'engageait ente la population et ces soldats. Quelques uns furent accueullis dans des familles, ils étaient si loin des leurs.
En face de la maison de la radio se trouvait l'entrée de Gautier qui n'était accessible qu'à partir de la 3éme, ce qui m'a obligé pour un temps à faire un super détour par Edgar Quinet. En remontant la rue hoche juste à l'angle de la rue courbet, se trouvait un magasin de disques Vogue tenu par Cortes, un de nos copain (Il devait partir à Alicante en 1962) Jean claude, qu'es tu devenu? En face de ce magasin, il y avait une boulangerie qui nous prenait nos plats, gratins, gateaux ou autres, nous n'avions pas de four à LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE!!!!!

 

Fatiha (Alger-Paris!)

06/03/2006 00:43

Et, comme j'ai utilisé 1997 caractères sur les 2000 autorisés..., il ne m'en restait plus que 3 ...pour vous dire à toutes et à tous :
Bonsoir et à bientôt inchallah !

 

Fatiha1952 (Alger-Paris)

06/03/2006 00:38

ODILE , ce sont mes obligations professionnelles qui ne me laissent pas tellement de temps pour être " régulière " sur Es'mma!, par contre , je ne peux empêcher la petite souris de cliquer sur "es'mma!" chaque fois que j'ouvre mon ordi, c'est à dire, TOUS LES JOURS, d'autant que depuis la Galette des Rois du 22 janvier à paris, ce monde Es'mmaien qui me semblait virtuel, moi qui durant des années me suis posée la question de savoir si on avait tous fait le même rêve ou le même cauchemar, n'est plus si virtuel que ça puisque nous avons même pris du SELECTO ensemble ! Je saisis cette opportunité pour dire à CHRISTIAN RIPOLL que je suis heureuse que les petites infos sur les T.A lui aient fait plaisir !
ODILE, peut être qu'à mon retour d'ALGER (c'est fou ce que ce mot à lui seul dégage comme soleil !) , j'aurais des choses à vous raconter ainsi qu'à tous les redoutables sur notre quartier: La REDOUTE ! Ce qui est certain, c'est que je vais concilier tous les détails de vos souvenirs avec la réalité que je connais si bien pour ce qui me concerne mais que je regarderai avec plus d'insistance, je ne serai plus aussi perdue dans mes pensées, je passerai par tous les endroits que vous avez cités même si je n'ai pas encore retrouvé de voisins de ma rue, la même où je serai dans quelques jours inchallah !
J'irai à l'arrêt du bus de Ste Anne, devant l'ex:librairie de Mr Strazard (j'écorche le nom et j'en suis désolée) pour me rassurer quant à mes souvenirst je pensais, en plein centre du Golf, à Diar el Mahçoul à l'endoit même des chevaux que je voyais toujours en mémoire plutôt à Diar-Essaâda, à l'incontournable notre Dame d'Afrique , j'irai aussi voir ma maison natale à la Casbah pour effacer à jamais cette image obsessionnelle de militaires... j'irai à Sidi Aberrahmane juste au dessus de l'ex:lycée Bugeaud (Emir Abdelkader aujourd'hui) et du jardin Marengo, à la place du cheval (du 8 mai 45)pour resituer la statue.

 

raphael navarro (1944) (nimes (gard))

05/03/2006 23:02

Une anecdote concernant l'annexe du lycée Gautier pour André Layani. Lieu : Dernier étage. Classe : 4ème M2. Année 1957/1958. Les fenêtres de notre classe donnaient sur le terrain de handball et aussi sur la Montagnette. Un après-midi de printemps nous vîmes surgir Fontaine et Sallini les deux surgets. "Debout ! Videz tous vos poches et ouvrez vos cartables". Nous apprîmes plus tard que les fesses d'un quidam arpentant cette fameuse montée, venaient d'être atteintes avec succès par un pistolet à plomb. Jouvaud, un des grands de la classe protesta avec véhémence contre ces méthodes policières jusqu'à ce que Sallini lui balance deux giffles monumentales pour mettre un terme aux négociations. Chers amis, l'arme du crime ne fut pas trouvée dans notre valeureuse et résistante classe, en revanche le butin fut riche et cocasse puisque nos surgets nous dépouillèrent de nos Paris Hollywood et autres revues de femmes nues (without système pileux, Of course!). Quand je pense que le coupable était peut-être François Holzl....voir ses dernières interventions sur le livre d'Or.
Ceci dit, je me souviens que nous n'aimions pas l'annexe, Notre lycée etait quand même celui de la rue Hoche. Allez au revoir et portez vous bien. Raphaël Navarro (Ralphy)

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

05/03/2006 21:27

En général,il n'est pas recommandé de le manger par la racine, car c'est au pissenlit qu'André fait allusion dans ses souvenirs de jeunesse. Cette plante pousse partout sur le bord des chemins et les endroits humides. Je me souviens de son gout acidulé. Mais est-ce bien de cette plante qu'il s'agit ? Le danger principal est que cette belle verdure pousse juste à la hauteur de nos amis à quatre pattes qu'ils aiment arroser... ce n'est évidement pas pour cette raison que cette plante possède des vertus diurétiques....

 

Gil ARNOLD (1932) (92400.- COURBEVOIE)

05/03/2006 21:22

LAYANI... je crois que nous nous connaissons (si ce n'est toi c'est donc ton frére ou queq'un....) j'étais toujours assis place Hoche avec les Coste,Henrion, Cabaillot, Basile, Réquena, Pierrone, Perez, Laffargue... J'allais aussi acheter les pains de glace rue E. Adam (la fabrique se trouvait rue des colons ou 4 septembre) La salle de sports s'appelait LE RALLIEMENT... la tige des petites fleurs acide la VINAIGRETTE... et la passage le long de l'hôpital la MONTAGNETTE où nous jouions à un jeu idiot nous balancer des pierres du haut vers le bas ... J'habitais au 16 de la rue Edgar (sans d) Quinet juste en face des escaliers de la Cie Lebon devenue EGA.... Allez bye ..bonne soirée.....

 

Francois Holzl 1946/62 Alger (33240 Cubzac les ponts)

05/03/2006 19:56

J’attends avec une angoisse cathodique que notre ‘maître Capello’ Georges à nous ou un autre érudit, nous fasse franchir le mur du çon et que cesse le mystère du générique des "maîtres du mystère".
En attendant, de moineaux en pintades... Je me souviens que dans ces années-là on chassait la caille dans les rues d’Alger à coup de Pneumatir. Oui, notre innocente connerie était armée! Un pistolet à plombs avec une poire, la puissance de l’engin dépendait du nombre de membranes dont il était pourvu. La possession de ce bel instrument, plus moderne et moins dangereux que le rustique taouèle, donnait du prestige à son propriétaire. De plus sa puissance relative mais suffisamment désagréable permettait un passage à l’acte gage de tous les plaisirs pernicieux. Ce désuet symbole phallique signait le fait que nous étions encore dans l’enfance, mais pas loin d’en sortir.
A plus
(Réflexion personnelle : je me demande ce que je faisais avant de découvrir ce mââtin de site!)

 

layani andré 46 (charenton le pont 94220)

05/03/2006 19:39

Juste une petite rectification. La montagnette ainsi que l'annexe de Gautier se trouvaient sur la gauche en montant et non pas à droite. Sur la droite, au milieu du parcours, il y avait à la place d'une ancienne usine, un terrain vague jonché d'herbes folles ou de temps à autre nous apercevions un grand de Gautier faire des montées et descentes à la corde, juste à la force ses bras. Nous, on en était encore à la corde à noeux. Continuons juqu'a la rue clauzel. Dans le virage, il y avait des emplacements en pierre, qui ont servi beaucoup plus tard de sièges, pour les supporters de 5ème M1 et M2 venus encourager leur champion respectif. Un ancien de clauzel contre un ancien de Saint Charles. Je ne vous donnerai pas le resultat, sachez que le combat n'a pas trop duré. Dur,dur d'être à Gautier.
Ensuite, en repartant par la rue Clauzel, nous passions devant l'atelier de Monsieur Ferra, le Père de Polo, mon copain, et de Danielle qui était beaucoup trop petite pour jouer avec nous. Encore quelques pas, et nous voila sur la place Hoche. Une partie de notre territoire est ainsi ressurgie de ma mémoire. Amicalement André Layani

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

05/03/2006 18:15

Aux sites de Jacques Prat,ajoutons:

Theremine,ce fut vraiment l'origine de la musique électronique et beaucoup de fans construisent eux-meme leurs appareils. Le principe est très simple: un oscillateur électronique produit des oscillations, peu importe le circuit. D'un coté une antenne est relié à sa sortie. La référence du circuit est elle reliée à la terre. Lorsque le chef d'orchestre s'approche de l'antenne, il interpose sa propre capacité parasite entre l'antenne et le sol où il se trouve: alors l'oscillateur qui était accordé sur sa propre capacité, change de fréquence.
Et ce changement de son suit l'évolution physique du musicien. La multitude des circuits étale la bande sonore (C'est donc le même principe pour les simples détecteurs d'approche, et l'anneau "magnétique" qui verifie si vous avez payé votre Jeans...).

 

Francois Holzl 1946/62 Alger (Cubzac les ponts)

05/03/2006 18:10

Concernant le générique des maîtres du mystère, je me demande s’il n’était pas exécuté (les meurtres commençaient dès le générique!) par les structures sonores "lasry et bachet".
A cette époque et avant l'invention du synthé ces pros du son avaient imaginé des formes de musiques étranges à partir de structures sonores compliquées, genre scie musicale à l’eau et autres engins qui rendaient un son aussi angoissant que mélodieux. Je suis certain que Georges Lévy dès qu’il aura quitté le secteur naval et aéronautique va nous trouver çà avec tous les détails. Merci d’avance

 

layani andré 46 (charenton le pont 94220)

05/03/2006 18:09

Je découvre le recit de Jaques Camps et le voile sur mes souvenirs d'enfance s'entrouve. Dans une vision floue, apparaissent des gamins balançant des boules lacrymogènes, soufflant traiteusement dans la paume de leurs petites mains du poil à gratter, jettant des pierres à feu, et, arme supprème, ecrasant discrètement ou bien rageusement sous la semelle de leurs sandales, une boule puante. Tout le monde s'enfuyait dans de grands cris de joie, fièrs de leurs exploits. Au bout de la rue Edmond Adam, il y avait un marchand de pains de glace où j'allais acheter notre ration quotidienne. Le marchand utilisait un pic à glace (c'était pas le tournage de basic instinct) pour séparer les morceaux qu'il pesait à l'aide d'une balance romaine , je crois. La fabrication de glace se faisait rue Sadi-Carnot en direction du Champ-de-Manoeuvres. En descendant les escaliers, coté Edgard Quinet, sur la droite se trouvait une salle de gym, ou mon grand frère s'entrainait, en remontant la pente en direction de l'annexe de Gautier, sur la droite, il y avait la petite montagnette ou nous cueuillons des fleurs dont nous croquions les tiges. Cela avait un petit gout acide et vinaigré. Je ne me souviens plus du surnom de ces fleurs. Toujours en bas des escaliers, mais en continuant vers la droite, je pouvais aller chez le crémier arabe du quartier, mon pot en aluminim à la main, chercher notre ration de lait, de beurre, quelquefois du lait caillé et du beurre arabe lorsque ma Mère nous préparait un couscous au beurr (avec des raisins secs, des fèves, et du sucre en poudre) Pas de régime à cette époque.
Si je continuais tout droit en allant chez mon cooopain Torez, se trouvait sur la droite un atelier de fabrication de limonade, selecto, ou orangina. De temps en temps, nous avions droit de puiser, à l'aide de gobelets fournis gracieusement, dans une bassine mise à notre disposition par un des ouvrier de cette USINE. Merci M'sieur.

 

Anne ARNOLD (Courbevoie)

05/03/2006 17:51

Toc toc, puis je entrer? Je ne suis pas née "la bas" mais depuis 30 ans j'ai connu l'Algérie par procuration en épousant Gil Arnold. Il a découvert votre site et plein de souvenirs ressurgissent. Quand il me laisse la place à l'ordinateur, je me plonge moi aussi dans Esmma et tout m'enchante sur ce site. J'ai un peu l'impression d'espionner, vous savez comme quand on tombe sur le journal intime de ses enfants et qu'on lit quelques lignes, d'ailleurs Gil me dit : mais c'est "Mon" site! Enfin je voulais simplement vous dire que c'est un plaisir de vous lire tous, de partager votre émotion lors des retrouvailles ou de parcourir avec vous les chemins de votre enfance. Les photos sont magnifiques et surtout le "ton" général sans polémique ni rancoeur est tellement reposant, c'est exceptionnel dans le monde actuel plutot basé sur la dérision ou les ragots. Avez vous pensé à rassembler tous ces témoignages dans un livre? On en a lu beaucoup de moins intéressants!
Pour moi, je continuerais à vous lire quand je prends une pause au bureau. Evasion vers un coin de soleil ou il fera éternellement beau car vous avez tous gardé cette richesse en vous et que la chaleur est restée dans vos voix et votre façon d'être. Je n'ai jamais regretté d'être mariée à un "pied-noir" (déclaration via internet). De ma part également un très grand bravo à Gérald et à son fils. à Georges Lévy pour sa si grande culture, à Genevieve Bordier pour son talent d'écriture et sa fantaisie enfin je n'arrêterais plus si je devais citer tout le monde. Juste: continuez, changez rien.

 

Jacques Prat (1941) (Aix en Pce)

05/03/2006 14:58

A propos des "maîtres du mystère" et de la réponse de Gérald à Francis Mora. J'ai consulté l'oracle Google: allez faire un tour du côté de l'INA, vous y lirez une interview de Pierre Billard et Germaine Beaumond, qui furent les producteurs de cette serie qui nous a tous tant fait "flipper" étant gamins; adresse du site :

Quant au générique, je ne l'ai pas encore trouvé (mais je ne désespère pas de vous le livrer pour les prochaines kémias...) il était exécuté sur un instrument qui n'était ni un violon ni une scie musicale (désolé Gérald) mais plutôt une espèce de "Gaffophone" de l'époque (mais en plus mélodique..) appelé "ondes Martenot". Allez sur
ou encore sur

on vous y dira que "Les sons des Ondes Martenot sont produits par des circuits électroniques basés sur des transistors. La matière première (l'onde) est ensuite modulée entièrement par l'instrumentiste en intensité (nuances) et en fréquence (hauteur de la note)..." L'électronicien averti qu'est Georges, nous en dira peut-être plus... En tout cas vous pourrez y écouter des extraits musicaux qui vous rappeleront les sonorités du générique de l'émission en question.
A+ - JP

 

ARNOLD Gil (courbevoie France)

05/03/2006 14:53

Lévy j'ai travaillé aux Ets Bernabé bd Baudin à coté de chez Ducceshi avec les vélos contre le mur et j'étais aussi intrigué par cet avion sans oser demander son origine (timide en ce temps là)... Josette nous avons le même âge. l'Algérie francaise c'est du passé mais nous pouvons revivre ce passé grâce à ce site intelligent (dixit mon épouse qui n'est pas PN )....... MERCI Gérald.....

REPONSE: cher Es'mmaien, cette fois-ci (je veux dire après quelques gentils et récents remerciements comme le tien sur ce Livre d'Or, que le rouge de la modestie à la fugure y m'est monté), je vais répondre, vu que j'ai vu coup sur coup ces temps-ci les remises des Césars (bravo la solidarité des "vedettes" et autres belles personnes du parterre avec leurs techniciens et autres intermittents!), les remises des Victoires de la musique (pas plus tard qu'hier soir... qu'est ce qu'elle est bien Camille!), et que ce soir ce sera le tour des Oscars. A de telles distinctions, l'usage, la courtoisie et le simple souci de justice consistent à répondre en associant ceux qui partagent le mérite de sa réussite. Et tu sais bien que si j'ai pu avoir l'initiative d'Esmma (avec le concours de mon grand fils raphaël), voilà déjà quelques années que notre site (car non, ce n'est plus seulement le mien, merci de bien vouloir en tenir compte, c'est NOTRE site) est devenu une créature en soi, qui nous dépasse, et dont nous sommes désormais nombreux à partager le mérite de son existence. Il peut arriver que nous commettions des faux-pas, que nous fassions des erreurs de jugement, oui, ceci nous est arrivé, mais jamais votre fidélité ne s'est démentie, alors merci à tous ceux qui chaque jour (et vous êtes 500 en moyenne!) nous font confiance et viennent nous faire le plaisir d'une visite (silencieuse en général) dans notre maison à tous. Merci.

 

josette (Alger (Algérie française))

05/03/2006 10:14

Je suis née en 1932 à bab el oued et je n'ai toujours pas trouvé des amies de classe. Je suis allée à l'école de la rue de normandie et collège de la rue du divan. Votre site est formidable et si je ne suis pas retournée à alger, vos messages sont tels que en les lisant je me trouve à alger. Bravo

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

05/03/2006 08:49

Saviez-vous qu'il existe près d'Alger, un zoo autre que celui du Jardin-d'Essai?

 

layani andré 46 ( Charenton le pont 94220)

05/03/2006 00:37

A François Holzl. Salut François, Polo et moi t'avons contacté sur ton portable ce jour même, nobody à l'autre bout du fil. Ou t'y es passé mon fils. Pour le scooter, j'en ai jamais eu, y a un texte, prends en connaissance, j'avais environ 13 ans et bien sur qu'à cet age je ne pouvais avoir un si beau jouet, mais comme tous les gamins de notre age, j'en revais fortement. La suite dans le texte qui accompagne l'image. Pour les moineaux, j'avais 7 à 8 ans et c'était pas ma tante,mais ma grande cousine, et les moineaux ne faisaient pas partie de mon ordinaire, mignons ou pas mignons. De ce fait, Ma grande cousine, cela l'a plutot fait rigoler comme on disait alooors. Toi et moi on s'est perdu de vue vers les 12 ans, après le cours supérieur. Le lycée gautier étant juste à côté de chez moi, je l'ai choisi bezef. Y avait moins de chemin à se taper. Mon cher françois, à 15 ans, y a longtemps que je tirais plus aux lance pierre, et les cailles, à Alger, elles courraient vite, vite ma parole. Amicalement,André. Ps/ton telephonne, y marche ou y marche pas?

 

Huguette CHATAIN ép SEGUI (30740 LE CAILAR)

05/03/2006 00:06

Bonjour, je recherche 2 amies du Collège Technique de jeunes filles d'HYDRA - Marie-Paule LECA et Christiane SERVOLLE. J'ai fréquenté ce collège de 1957 à 1960. Je serais trés heureuse de les retrouver. Mon adresse e-mail est la suivante shuguette30@aol.com
bien cordialement - Huguette CHATAIN ép SEGUI

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

04/03/2006 19:54

Vous vous souvenez certainement du magasin de chez Ducceschi, situé 23 Boulevard Baudin, sur le trottoir de gauche, direction Grande Poste. Il n'y avait pas que des bicylettes rutilantes. Mais je me souviens d'un avion (non, pas un modèle reduit), suspendu au plafond,qui me fascinait toujours lorsque je m'arretais pour dévorer littéralement cette vitrine. Etait-ce un "Pou du Ciel", mais il me semble maintenant trop grand pour tenir dans le magasin. Si quelqu'un se souvient de ce fuselage à section carrée, qu'il n'hésite pas à nous faire partager ses souvenirs .A l'intérieur du magasin, dans un coin retiré,au dessus de la caisse, une petite maquette d'avion cette fois, poussiéreuse,mais qui me fascinait aussi, certainement une oeuvre de jeunesse du propriétaire. Une fois,j'ai vaincu ma timidité et la vendeuse m'a effectivement répondu que c'était un souvenir personnel. Sur Alger50, j'ai retrouvé un message de Lydie Ducceschi, sa fille,mais sans e-mail. 55 ans ont passé, mais je suis toujours intrigué par cet avion, qui avait des roues à..rayons. Bizarre,non ?

 

MORA Francis (Alger 1948) (GENTILLY 94250 - FRANCE)

04/03/2006 18:34

A François HOLZL : Je n'étais pas un processionnaire de Mr BOURGEOIS en Cours complémentaire à Clauzel, mais qui ne peut se rappeller de lui lorsque l'on a eu comme prof d'Histoire/Géo en classe de 6 ème et de 5 ème de 1960 à 1962. Il était certes un excellent professeur, mais dur à la discipline. Son surnom , "le Nain", du fait de sa petite taille, ne l'empêcha pas de se faire respecter par tous les élèves. Il connaissait bien son surnom, car une fois sur la passerelle du 1er étage, élèves rangés, je disais à l'un de mes copains qui débarquait pour sa première année à Clauzel, de crier : "Le Nain" ! Ce qu'il fit, naïvement, et il se retrouva rapidemment enmené manu militari par une oreille, chez le directeur. Bien sûr, il fut sermonné et collé, et moi, qui n'en menais pas large, la tête dans les mes petits souliers, regrettant un peu ma bétise, je plaignais mon camarade du traitement qu'il avait subi. Mais, ce dernier, dont j'ai oublié le nom, ne me dénonca point. 44 ans aprés, j'espère qu'il m'a pardonné. Quand au professeur, il m'arrive encore de lire mon cahier de notes (que j'ai gardé précieusement) et de retrouver son écriture ronde et belle avec ses appréciations trimestrielles et son nom. J'éprouve de la nostalgie pour celui qui finalement aller me faire aimer pour toujours l'histoire et la géographie. Et maintenant, je me dis que j'aurais été meilleur en Français, s'il avait été mon professeur comme il l'a été avec François, quelques années plus tôt! Quant au Maitres du mystère, sur France V, nous l'écoutions, le dimanche soir en famille, dans le noir, installés autour du poste radio, tremblants de peur, ma soeur et moi, dès que le générique démarrait avec ses violons diaboliques qui nous glacaient le sang. M'arrivant même, dans les moments les plus difficiles, de me réfugier dans les bras de ma mère. Un type de feuilleton radiophonique que l'on ne retrouve guère sur nos ondes aujourd'hui!

R2PONSE : bonsoir Francis. Merci de ton passage et de tes commentaires. C'est au sujet des "violons" des Maîtres du Mystère, qui effectivement, nous glaçaient le sang. Un Es'mmaien de la toute 1ère heure nous avait très justement fait remarquer qu'il ne s'agissait pas de violons, mais de scie musicale. Il faudrait que je nous retrouve son intervention. A bientôt, Gérald

 

Francois Holzl 1946/62 Alger ((Cubzac les ponts) 33240)

04/03/2006 18:15

Moi, André, ces moineaux je les aurais croqués ne serait-ce que pour faire plaisir à ma tante. Il est vrai qu'à 15 ans c'était les cailles qui occupaient nos pensées et nos laborieuses tentatives de tire boulettes. Mais la caille est un oiseau farouche surtout là-bas. Les tirs trop rares et le matériel trop neuf, nous laissaient sur notre faim et prêts à toutes les tentations. Par ailleurs, je t’ai vu sur ce site frimer avec une Vespa, plus vraiment Zazou et pas encore yéyé. Je ne me souvenais pas de ta motorisation à l’époque, sans doute un emprunt pour la photo? Salut l'ami !

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

04/03/2006 16:55

Je n'ai pas fini de vous emmener... en bateau avec une autre photo de J.GEISER:le Cuirasse "Liberté", photographié à Alger (pas très loin à vol d'oiseau du studio de la rue Bab-Azoun !).

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

04/03/2006 15:02

Francois Pivon m'a rappelé un autre ancêtre, "L'Alger", né et mort à Cherbourg !! Sans sa mère... méditerranée!!

 

Layani andré 46 (charenton le pont 94220)

04/03/2006 14:03

Le 26 fevrier, à Marseille, j'assistai aux obsèques de ma cousine, Suzanne Malek née Lelouche. A Alger, elle habitait rue bab azoun sous les arcades. Avec ses enfants, mes petits cousins, nous avions 7 à 10 ans alors, il m'est arrivé de jouer sur le terrain vague où se trouvait un batiment complètement détruit par les bombardements en 1942-44? Ce terrain etait la chasse gardée des mômes du coin. Vers les 18 heures, j'accompagnais mes cousins Richard et jean claude dans leur expedition ,à la chasse aux moineaux au square Bresson .Armés de leurs taouelles (lances pierres), ils tiraient au hasard dans les cimes des arbres, bondés à cette heure, d'innombrables oiseaux qui virvoltaient, se posaient sur les branches et chantaient dans un vacarme assourdissant. Mes cousins ramassèrent rapidement leurs victimes et rapportèrent leur butin à la maison. Leur mère, excellente cuisinière (elle en fit par la suite son métier et dirigea un restaurant assez connu sur le vieux port à marseille), les prépara en fricassée. Cela sentait bon l'ail et le persil et paraissait appétissant. Je n'ai pourtant pas succombé à la tentation, les moineaux sont si gentils.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962) Israel 2006.)

04/03/2006 11:08

"L'Algérie", ce fut aussi le nom d'un croiseur lourd, flambant neuf en 1934, porteur d'un hydravion. Il fut pour la Kriegsmarine un exemple de construction à suivre. Pour les amateurs d'histoire de la marine, et de maquettes,un site détaillé sur ce navire.

Son exploit principal fut le transport en 1940 de.. "1179" caisses d'or, de Toulon au Canada. Ce navire alors ultra-moderne avec un télémètre de 8m pour préciser les tirs de ses nombreuses tourelles, après le débarquement en Algérie du 8 nov 1942, préfera se ..saborder le 27 nov. L'équipage mis à feu des charges explosives qui firent bruler cette merveille pendant deux jours... Notre province heureusement dura plus longtemps.

 

Francois Holzl 1946 Alger (Cubzac les ponts)

04/03/2006 10:22

Je n’aurais jamais pensé trouver, après une parenthèse de 44 ans un lieu, même virtuel, ou l’on me reparlerait de Mlle Goujon de sa perruque, de son dentier. Et tous ces noms familiers et ces petits détails qui sont autant de madeleines de Proust : aller chez Bissonnet, chez Thouvenot, à Nostre Dâme, passer chez Pétrus ou Sultan. Mais ou est donc ce pays imaginaire ou jésus Christ est tranquillement occupé à multiplier les œufs, à deux pas de chez Ramiro? Sinon au marché Clauzel de notre enfance. Je veux entendre parler des ramequins de chez Beaumont, et puis allez chercher des ‘variantes’ en cornet kraft chez Zabatit, et ces gros bonbons noir et blanc dans les présentoirs en verre, pur merveille d’une chimie débutante mais déjà sans complexe. Ne louait on pas à cette époque les bienfaits du détergent, produit moderne, sur le savon de Marseille ringard ? Et les cadeaux Bonux y étaient ils pour quelque chose ? Quand on prend la peine de tout lire, sur ce site béni des dieux, on se rend compte que beaucoup de choses ont été déjà évoquées. Alors je voudrais remémorer solennellement les mânes de Mr. Bourgeois dit le Nain (1.60m) excellent prof de français à Clauzel. Dans le préau du haut de notre chère école, il existait un rectangle de bitume noir remplaçant les carreaux absents. Nous avions décidé que c’était la tombe du nain. Tous les jours pendant les interclasses, nous allions y déposer des témoignages de notre admiration pour le saint homme, Certaines offrandes étaient vraiment très personnelles. Sont ils encore vivants ces processionnaires du nain qui tournaient autour de sa tombe comme les croyants autour de la kaabah . J’aimerais que l’on me parle du commissaire Girodon et de son acolyte Santini avec Double-Tchatche et Fif-Lahouss, ils étaient les héros des maitres du mystère de France V. Je me souviens notamment de l’enquête du ravin de la femme sauvage.
Merci Gérald !

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

03/03/2006 21:46

Brakchi figure sur le CM-1,45-46,assis les jambes et les mains croisées, le 2ème de g. à d. Le 1er, en haut à g. Pierre Adad, entra (et sortit) de Polytechnique. Il est aussi champion de bridge (Son père fut prof de math à Bugeaud ). Revenons au CE-2, 45-46. Les noms figurent sous la photo.
Gad avait un frère,toujours avec un béret pour cacher une chevelure malade. Liobel, un jour fut renvoyé à la maison ses mains n'étant pas assez propres au dire de de Crescenzo. Mathéos, dont la mère était repasseuse, juste en face du Lycée Gautier, était la cause de son désespoir. Caussé, je le revois avec un pull de laine à rayures. Géronimo,l e "Peau-Rouge" à cause du film, Perrin le fils du Musicien, Lafrancesqua mort pour la France en Algérie, Curci dont le père tenait un magasin de pêche rampe Chasseriau, Kittel dont le grand frère étudia à Gautier avec le mien. Barranco qui réussisait à énerver de Crescenzo par ses difficultés à l'heure de lecture. Crouzier,un bon copain. Santamaria, dont le père tenait un magasin de vins, rue Bourlon. Je descendais 3 marches pour y prendre les devoirs de maison, quand j'étais absent.
Mamane qui, aux Groupes Laiques, avait peur du ballon quand on y jouait une fois paran.Mey que je vis une fois à St-Etienne dans un square,en vacances en 47,et que ma timidité m'empêcha d'aller lui dire bonjour, Salomon avec son tablier et ses doigts tachés d'encre, mon voisin de table qui me soufflait toujours les réponses. Arnold, sa mère tenait-elle au coin de l'Agha, le grand magasin de journaux, ou était-ce un Arnaud? Cohen Phillipe était mon ami de coeur, dans le malheur, car nous souffrions également d'asthme! Boazis, le troisième mousquetaire, qui hélas nous a quittés, jeune chirurgien dentiste comme son père. Alezra, très myope, agité et toujours flou sur les photos de classe, resta extrèmement brillant. Tous ceux que je n'ai pas cités, je les revois jouant dans la cour ou levant le doigt en classe, comme si j'avais 7ans 1/2. Enfants superbes de l'Algérie.

 

Lucien MONJO 1930 (CARNON)

03/03/2006 18:42

Le photographe Jean Geiser (7 Rue Bab Azoun, entrée Escalier de la Place de Chartres , précisent les indications portées au dos des clichés) a en effet eu de nombreuses Médailles d'or et d'argent aux expositions de Paris 1856, 1878, 1892, Berne 1860, Lyon 1872, Vienne 1873, Alger 1878, Amsterdam 1883. La mention "Photographe de sa Majesté l'Impératrice de Russie Maria Fedeorovna", ne figure, semble-t-il, qu'à partir des clichés postérieurs à 1892. De son vrai nom Marie Sophie Frédérique Dagmar de Danemark, née le 26/11/1847, elle était l'épouse du Tsar Alexandre III, et mère du dernier Tsar Nicolas II. Elle est décédée au Danemark, le 13/10/1928 . Qui pourra dire où et comment, Jean Geiser est devenu son photographe?

 

ARNOLD. Gil (COURBEVOIE. 92400)

03/03/2006 17:30

à LEVY.... sur la photo CM 1 CLAUZEL je peux compléter Rang assis G à D le 4 éme c'est mon frére ARNOLD Roger....Rg 1 en ht g/D le 12éme POVEDA Lucien Rg 2 en partant du ht le 3éme ROSZ Henri......mais ou est donc Brakchi? Nous lisions en ce temps là un illustré avec les aventures de Luc Bradefer... alors bien sur le surnom de notre ami LUC BRACKCHI... Devant la classe de 5ème, je crois, il y avait une courette ou parfois quand Morichere s'éloignait on se faisait la courte échelle pour mater les "cailles" de l'école Tirman; une fois Momo nous a trainés dans l'école des filles rouges de honte afin de les voir de plus près disait-il. J'ai peut etre croisé ce jour la D. FERRA... Allez tchao bon WE ....

 

Jacqueline (1948) (ROME ALGER)

03/03/2006 11:32

Je suis restée frappée par l’indication du photographe Jean Geiser, dans un des messages de Georges . Je ne savais pas qu’il était aussi connu. Je lis «Un des plus célèbres photographe d'Algérie. Il réalise une importante série de scènes et types qui furent reproduits en cartes postales. Il eut parallèlement une activité d'éditeur à Alger et fut récompensé dans toutes les expositions en 1856, 1878, 1892, 1900, fournisseur de l'Impératrice de Russie». Mazette !. D’ailleurs je vous livre quelques sites le concernant et qui permettent de cerner ce que fut ce grand artiste.


Mais je vous dis cela parce que -certainement , comme beaucoup d’entre nous l’ont chez eux – les portraits de mes ancêtres ont été faits par lui. Pensez donc, comme si nos papas et nos mamans avaient été photographiés par Cartier Bresson!! Il était «peintre photographe», comme on peut le voir au bas d’une photo..et , toujours selon sa propre publicité effectuait «vues et types de toute l’Algérie". Mais il y avait aussi Max Meynard autre photographe dont l'atelier, à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, était à Bab el Oued, berceau de ma famille maternelle. Nostalgie pour un temps où Alger était celui de la Belle Epoque.. Et nous? La communion solennelle était immortalisée par Moll, Rue d’Isly... obligé. Tous les mariages de Saint Charles sont passés chez Dessault, c’est ce qu’il résulte des souvenirs de ma famille. Photos si chères, témoignages de ce que nous fûmes (un peu de passé simple ..grammaticalement parlant, bien sur!!) … Et puis tant que j’y suis, je signale pour les heureux parisiens une expo de dessins sur notre Bel Alger ..veinards !!

Bonne fin de semaine. Jacqueline

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962) Israel 2006.)

03/03/2006 09:18

Ah, les jolies colonies de vacances, merci papa, merci maman et surtout merci Mademoiselle Lung. Le site de cet ancien moniteur de la colonie du Clos Salembier est écrit avec des larmes. Cette colonie a laissé bien des souvenirs émouvants et les messages qui affluent de l'autre coté de la méditerranée témoignent de leur gratitude. Les trois immenses barres qui surplombaient Alger, ces constructions en pierre claire, remplacèrent les bidons villes de la cite Mahiédine. Les jaloux, les incapables, surnommèrent férocement cette construction: "La pierre qui pleure". Le silicate buvait soi-disant l'humidité qui était souvent de 80% à Alger. Ceux qui ont pleuré, ce sont ceux qui ont du tout abandonner en catastrophe, et peu après les nouveaux occupants, chassés à leur tour par leurs compatriotes descendus des montagnes, attirés par la Ville Lumière. Ce site est le récit d'un Drame et du gachis de politiciens aveugles. Il ne faut pas pleurer sur le lait qui a débordé, mais nous souvenir de ces gens simples qui ont mis la main à la pate et laissé aux enfants d'alors des souvenirs fraternels. Je revois encore, les titres de Journaux d'Alger, annoncant l'arrestation de Mademoiselle Lung, en remerciement de son oeuvre.. C'était à la fin de la longue Saga de l'Algérie, du 5 Juillet 1830 au 5 Juillet 1962.

 

hestin jean claude 1940 (thonon les bains)

03/03/2006 08:17

A notre ami Gérald, entre les petites cailles de la rue Michelet et les petites cailles ou autres poulettes de Bourg-en-Bresse, fais gaffe quand méme... On tient à toi... Amitiés a tous

 

POIREL René (1943) (ALGER/Banlieue de LYON)

02/03/2006 22:00

Il est vrai Geneviéve BORDIER que vos longs silences nous manquent, donc pour maintenir les contraintes que vous aviez afin d'obtenir une bourse, soyez accro s'il vous plaît du livre d'or. Figurez vous que, selon le dicton "qu'alliez vous imaginer?", eh bien moi devant votre silence et les avis de recherche, j'avais pensé, c'est normal la pauvre Geneviéve elle doit être en train (restriction gouvermentale oblige) de CONFINER "les p'tites cailles"... pourvu quelle ait à coeur de les sauver, parce que bien souvent je ne savais pas comment les aborder la-bas, mais c'est sûr un jour je saurai... (volonté imaginaire algéroise, et sournoise des pointers). Je profite chère Geneviève de vous féliciter sur votre texte "Les p'tites cailles de la rue Michelet" du vécu, du vrai, sublime!
Au tour de Gérald; comment sans permis de conduire a-t-il pu nous concocter ce site d'ES'MMA ?, un vrai GENIE... pour rester dans le domaine des risques de contamination, n'oublie pas je t'en supplie, mon texte envoyé en BRUMAIRE, car il aborde beaucoup "les OUAILLES" et si les médias, histoire de changer de sujet, nous reparlent de la "TREMBLOTE" des brebis, je crains l'abrogation, alors que Jacques j'espère... attend impatiemment, mes bandes sonores de radio ALGER. Comme tu dis, pas de chichi, que du fraternel!

REPONSE: cher René, non, on n'oublie pas tes "ouailles" de Brumaire, c'est promis. Ah, s'il suffisait de ne pas avoir son permis pour avoir du génie, je te jure qu'on serait quand même assez nombreux, dont pas mal de loustics qui roulent depuis leur enfance sans avoir jamais passé ni code ni conduite (si si, j'en ai connu qq uns, ici, en Bresse). Sinon, je vais retourner dans la plaie (eh eh) une petite erreur en début de ton message (je te rassure, je suis bien certain qu'il ne s'agit pas d'un lapsus qui traduirait ta pensée profonde): ce ne sont pas bien sûr les longs silences de Geneviève qui nous manquent, mais bien ses absences que nous regrettons. Le lecteur avait rectifié de lui-même, certes ;o)

 

Hestin jean claude(1940) (thonon les bains)

02/03/2006 17:00

La ballade du jour, m'a amenée sur le site du Clos Salembier, beau travail de Marc Boronad ancien moniteur du centre Frédèric Lung, centre Aéré, je vous invite à aller voir, c'est sympa. d'autant plus que vous découvrirez la biographie de Félicien Grimm né le 29 Mai 1908 à Alger, compositeur d'Alger la Blanche.
Tu n'as pas vu Alger la Blanche
La capitale de chez nous
Quand, le soir, elle se penche ........
je n'en dis pas plus, faites vous plaisir. Amitiés- jean claude

 

Geneviève BORDIER 1942 (ALGER / Gard)

02/03/2006 15:21

Je poursuis la lecture des articles parus dans la page d'accueil. Le "concours des bourses" m'a rappelé combien Franck mon pauvre frère et moi en étions tributaires.
Nous étions "Pupilles de la Nation" notre père n'étant pas revenu le 7 février 1945, de son antépénultième mission aérienne de nuit, au-dessus de la Rhur. (Oui, J.-Louis Jacquemin, je sais, je vous ai promis d'écrire sur lui, et je vais le faire). Chaque année nous avions a faire un dossier pour la bourse Nationale, et un autre pour la bourse départementale. Orphelin de Guerre, nous allions régulièrement à l'assoc. "Les Fils des Tués", dont le siège au "Vieux Palais", derrière la Cathédrale, fut transféré dans un immeuble de l'av. du 11 novembre. Son Président M. Pons, fils des Tués lui-même, nous servait un peu de père. Et gare à nous si nos résultats scolaires ne nous permettaient pas d'obtenir ces bourses !... Le jour de la permanence hebdo nous aimions nous regrouper dans la salle principale où avaient été installés divers jeux: baby-foot, billard, et autres tables et sièges. Nos mères d'un côté, nous de l'autre, les discussions allaient bon train. La porte du bureau du président s'ouvrait et Mme Pons-mère sa secrétaire, nous introduisait avec Maman. M. Pons dont la voix était en rapport avec la stature nous impressionnait beaucoup. Et c'était parti pour le questionnaire : "alors les notes? fais voir. Ta mère, la pauvre l'autre jour, m'a dit qu'en math..." Aïe les math !... si j'ai quelques dispositions à aligner les lettres, plus de deux chiffres l'un à côté de l'autre me donnent des boutons! Pour le 11 nov. nous allions dans les rues proposer "le Bleuet du Souvenir". En remerciement nous allions choisir une paire de chaussures chez Amahouha, rue Bab-Azoun. Le 8 mai nous étions devant la statue de J. d'Arc au square Lafférière. Et chaque fois la Marseillaise faisait pleurer Maman. Plus tard je suis partie sur les traces de mon héros. Je les ai trouvées. il DESOLES - NB DE CARACTERES MAXI ATTEINT

 

Dominique Renucci (1949) (Alger-Bordeaux)

02/03/2006 13:33

A Margaret Verfaillie-Shore, et toutes et tous que Mademoiselle (oui, c'était une "jeune" fille...) Goujon a initiés à l'harmonie. Je crois qu'à sa naissance, elle était déjà emmaillotée de son éternel manteau verdâtre et portait son bibi sans âge, ce n'est pas possible autrement. Elle venait aussi à Barnave, son harmonium sous le bras, nous distiller les notes aigres-douces sensées éveiller en nous le goût et l'oreille musicaux. Papa, au service paie du personnel à la Mairie d'Alger, la voyait débarquer chaque mois, lorsqu'elle venait chercher ses sous. Il ne m'a jamais dévoilé son âge, mais je pense qu'il devait être très... avancé. Ceci dit, elle nous a tout de même appris bien des jolies chansons, et a réussi à placer nos voix dans la bonne tessiture. Merci, Mademoiselle, et que, de la-haut, vous veilliez toujours à la justesse des sons sortant de notre gorge.

 

Geneviève BORDIER 1942 (Alger / Gard)

02/03/2006 10:53

Purée Gérald !... kess tu nous fé !... tu savé pas ke nous on t'aime... ô mon frère.. pô..pô...pô...dis, harlèche pourquoi t'y a des doutes ?... Tôa le Grand Génie De La Lampe de Bureau, toi que tu passes des heures avec ton mulot, sous la lampe ke même y fôdrait ke tu mettes des UV, t'y é tout rachitique... rien ke tu travailles pour que nos pages elles soient belles, ke même tu mets des fleurs même si on les voit pas? hein ?.... kess t'ya mon frère ? t'ya des doutes ?... y fé grise matin à Paris ?... t'y a le moral dans les chaussettes ?.. t'y a pas trouvé ta raclette pour enlever le givre k'il sé mis sur ton pare-brise cette nuit ? alors tu nous fé un coup de Calgon..." ouais.. merci la foule...j'savé pas... ça fé du bien...". La purée de nous z'ôtres, on n'arrêêête pas d'le dire qu'on vous êêême à Es'mma !... et ke tous les matins Akhraabi j'te jure, de vous lire c'est le bonheur.

REPONSE: Bonjour amie Geneviève. Ben, non, souvent on n'est pas sûr, c'est comme ça. Et c'est dit sans chichi. Alors, oui, merci de ce que tu me dis là. Trois précisions quand même: uno, j'aimerais être un chouia plus rachitique. Je suis pas enveloppé, je suis emballé colissimo! Deuxio, j'ai pas mon permis, donc... pas de voiture (non, on me l'a pas sucré, je l'ai jamais passé). Troisio: je suis pas à Paris en ce moment. Le problème ici où je suis, c'est pas tellement le givre, c'est d'être cerné par des millions de volailles, avec des canards fous et infectés qui se jettent sur les élevages de poulets.

 

margaret Verfaillie-Shore (Amiens/France)

01/03/2006 22:41

Je tiens à remercier ici Claude Da Prato qui m'a aidée pour que paraisse sur Esmma la lettre de souvenirs que je lui avais adressée et que j'ai légèrement modifiée. Toute ma reconnaissance à ceux qui sur Esmma travaillent avec dévouement pour nous permettre de nous exprimer et d'évoquer avec émotion ce passé que vous rendez tous si vivant. je suis heureuse de lire ça ou là dans les messages des anciennes de Delacroix ou simplement des anciennes et anciens de chez nous, confirmation de mes souvenirs, un peu comme un écho: Mme Goujon par exemple! à Delacroix l'histoire de sa perruque nous occupait bien assez. Si on avait su pour le dentier et le reste... Que n'aurait-on pas inventé!!! Je vais chaque jour sur Esmma, comme si je rentrais chez moi après l'école. Et je retrouve avec un immense plaisir les noms des pâtisseries, des gâteaux, des librairies, des magasins, des rues .... Pendant des décennies tant de lieux connus sont restés dans l'ombre infidèle de ma mémoire. Esmma et tous ceux qui y participent, éclairent morceau par morceau cet immense puzzle de notre vie à Alger autrefois. Grâce à esmma j'ai retrouvé avec joie des camarades de classe. Bien des vies algéroises se croisent désormais sur internet, comme l'on se croisait sans doute dans nos rues tant aimées dont les noms redeviennent familiers. Merci pour ce chez nous si précieux.

REPONSE: rarement on nous avait si gentiment et si pertinemment exprimé ce à quoi nous servions, ça fait drôlement plaisir, merci Margaret.

 

Sylvette Leblanc (Epernay)

01/03/2006 21:10

Toujours dans l'écriture des souvenirs d'enfance. Je me souviens avoir suivi un feuilleton dans un journal. Est ce que quelqu'un ou quelqu'une se rappelle de "Maguy la Douce"? Une histoire à l'eau de rose qui me passionna. A l'époque de mes quinze ans sans doute. J'ai oublié la fin, l'ai-je jamais lue?

 

Geneviève BORDIER 1942 (ALGER/Gard)

01/03/2006 15:08

Merci à l'excellent J.-Louis Jacquemin (si...si... il le sait, je le lui ai dit !) qui après m'avoir titillée avec ses "Pointers", sa "Clinique Solal", vient de commettre des pages savoureuses d'humour et d'esprit sur "Couillous le Magnifique". Messieurs sachez-le, si vous nous avez fait rêver rue Michelet, là, à Gautier nous aurions aimé être des mouches pour vous voir à l'oeuvre. Et dire que nous pensions faire des exploits lorsque nous nous moquions, à Tirman, de notre prof de chant Melle GOUJON (mais oui Margaret V-Shore, c'est la même que toi à Delacroix), qui d'après nous portait aussi dentier et faux-seins !... Quand on aime on ne compte pas! Mais nous étions des enfants de choeur à côté de vous sacripants !
Merci à mon fidèle ami Claude Brugère, qui a enfin trouvé le temps d'envoyer de la doc. sur Clauzel. Comme Danielle Ferra, j'y retrouve des têtes connues comme Pierre Gajan, habitant l'immeuble à côté du mien, rue Denfert-Rochereau. Pierre Gajan perdu maintenant dans les nimbes parisiennes, et dont la Maman, à l'époque, était mon prof. de piano.
Merci à Margaret pour son évocation de Delacroix, lycée mythique s'il en est, puisque je n'y ai mis les pieds que.... 2 fois: pour le concours d'entrée en 6ème (où, prise par l'ivresse de la page blanche j'écrivis un majestueux "Hortographe" qui me valut un redoublement souligné à l'encre rouge), et le soir des barricades où, à cause du bouclage de quartier, ma mère et moi ne pouvant sortir du périmètre, nous y trouvâmes une couche spartiate dans une ambiance à jamais inoubliable.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

01/03/2006 14:42

Bonjour Philippe Redon, et merci pour mon salut que tu as bien voulu transmettre à Mustapha Brakchi. Il est temps de compléter la photo du CM-1; année 45-46, où tu figures. Au 4ème rang en bas, le 2ème à gauche c'est Brackchi assis les jambes croisées! Jacques Prat qui s'occupe de ces petites photos comme de la prunelle de ses yeux, y veillera. En 45-46, j'étais dans la classe de CE-2, mais notre instituteur Di-Crecenzo, avec sa précision et le sens du futur, avait écrit à la main le nom des absents de ce jour historique..
En règle générale, va savoir pourquoi, j'étais toujours absent le jour de la photo; de la visite médicale, ou de la composition .Par contre je n'ai jamais raté le montreur de chien, mi-saltimbanque, mi-magicien qui chaque année obligeait son caniche, orné d'un ruban, d'aboyer quatre fois quand il lui demandait combien faisaient deux par deux. Les tables ce jour-là avaient été poussées au fond de la classe, et la discipline un peu relachée: il ne fallait cependant rire que modérement, et de chahut, pas question!!! Cette image du caniche, dressé sur ses pattes arrières, reste fixée dans ma mémoire, indisociable de la lecture de "Sans Famille", d'Hector Malot. Je plains de tout mon coeur ceux qui ont eu Vittori comme Maitre.... en punitions corporelles. Une matinée, nous fumes, notre Instituteur étant absent, confinés, au fond de sa classe. C'était Dickens à Clauzel: les craies volaient de partout avec précision, faisaient mouche sur les éléves bavards alors que le puni de garde, agenouillé,tenait dans sa main, au dessus de sa tete, une brique. Ration d'huile, ration de sucre, ainsi Vittori graduait ces supplices peu éducatifs. Le bruit courut qu'il serait notre Instituteur la prochaine année. Je n'en dormais plus!! Heureusement ce fut Moureau, grand et jeune, qui,étrangement, était assailli de visites des jeunes mères préocupées par l'éducation de leurs enfants..A cet âge là, nous en rions déjà sous nos capes...

 

Redon (37550 St Avertin)

01/03/2006 12:07

Un salut fraternel à Georges Lévy. J'ai envoyé par poste ton message à Mustapha Brakchi en Algérie. J'aimerais avoir tes coordonnées scolaires pour t'identifier. Je t'embrasse.Philippe.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

01/03/2006 12:07

Je suis accoudé au rebord en bois de la fenetre.Les bourrelets de coton qui arrêtaient les filets d'air froid de l'hiver sont rongés par endroits et laissent sortir leur bourre. C'est que cette année avait été si froide que les petites souris affamées n'avaient rien trouvé de mieux à se mettre sous la dent. Moi, j'en avais vu une, assommée; la pauvre dans son piège à ressort, dans un coin de la cuisine. C'est meme le père Juan, le concierge, qui est monté exprès pour nous en débarasser. J'ai fini mes devoirs de maison, le cahier rangé, l'ardoise, le chiffon et le plumier de bois avec notre livre de lecture, "Jean d'Obernai". Le soleil bas sur l'horizon va se noyer et tout le ciel est rouge. Dans la rue, la circulation s'éteint lentement, c'est l'heure pour les Martinets de se réveiller. Ils passent en formation serrée sous ma fenetre, perçant l'espace de leurs cris stridents, forment une large boucle, reviennent et piquent toutes ailes repliées, vers le sol pour saisir au passage d'invisibles insectes ,et d'un coup se redressent, changent de direction, me sifflent au passage, ils sont infatiguables. Ce sont les spécialistes du rase-mottes: ils ne touchent jamais le sol car leurs pattes sont trop courtes pour leur permettre de redécoller. Les grandes ailes en forment de faux fendent l'air du soir. Ils tourbillonent autour des terrasses, et font leurs nids dans des fentes sous les toits. Chaque soir avant de me coucher je regarde sans me lasser leurs ballets acrobatiques jusqu'à ce que ma tete m'en tourne et pris de vertige referme les battants. Mais je n'ai pas fini ma journée. Je dois sortir le tiroir de sous mon lit pour trier les trésors que je veux échanger demain: Un Coq-Hardi et les aventures de Géronimo-le-peau-rouge, Géronimo, comme mon copain de classe! Coeur Vaillant, Jim Taureau et la Cite Interdite, Garry non, je voudrais encore relire ses aventures dans le Pacifique, Placid et Muso m'ont fait assez rire, je prendrai un Hardi-les-Gars! Georges! au schlof!

 

Geneviève BORDIER 1942 (ALGER/Gard)

01/03/2006 12:02

Les sujets évoqués en mon absence sont tellement divers que je ne savais pas sur lequel cibler une réponse. Jack Azoulay et Notre Georges Lévy, me donnent une occasion en or: le duc d'Aumale. Pendant 3 générations ma famille fut implantée dans la commune d'Aumale à 150km au sud d'Alger. Mes deux arrières grand-pères arrivèrent l'un de Suisse, l'autre de l'Ariège, et s'installèrent comme colons. Ils eurent à eux deux 19 enfants! Je n'arrive pas à dénombrer le nombre des descendants de la 4ème génération ! En 2000, alors que les commémorations de toutes sortes fleurissaient à l'aube du nouveau millénaire, j'eu l'idée d'aller fêter la rencontre annuelle des Aumaliens d' Algérie, à Aumale... en Normandie! Le Maire apprenant notre venue, en profita pour inviter ce jour là tout ce qui touchait ou portait le nom d'Aumale. C'est ainsi que notre repas fut présidé par... la comtesse de Paris. Son petit-fils, depuis peu nouveau duc d'Aumale, se fit excuser (en mission journalistique pour le Figaro). A cette occasion, répondant au discours d'accueil du maire, je me référais au livre de Joseph Barès, qui a fait une excellente étude historique. Ainsi, le duc d'Aumale: Henri d'Orleans, 4ème fils de Louis Philippe, après s'être illustré dans la bataille contre la smala d'Abdelkader, entra dans AUZIA le 27 mai 1843.
Le 15 nov. 1846 par décret, Auzia devint Aumale pour ses 3 500 âmes. Au départ de ma famille en 1962, les Aumaliens étaient 10 000 ! Devenue sous-préf, 2 casernes, 1 tribunal, des écoles, 2 ciné, une belle salle des fêtes, les trois communautés : juive, musulmane et chrétienne, cohabitaient avec bonheur. Il y eut même des mariages "mixtes". Si Dieu le veut, j'ai remis à l'année prochaine le voyage de groupe que Yves Jalabert va nous concocter.

 

Anne Marie Schneider (1947) La Redoute (Montceau)

01/03/2006 11:39

Bonjour - Georges, j' ai une photo de cousins alsaciens habillés en costumes orientaux vêtements proposés certainement par le photographe... ils faisaient leur voyage de noces en Algérie, cela devait être en debut de siècle (1900-1910) car mes grands parents eux étaient à Oran, et ensuite à Alger. et le photographe est Jean Geiser "Peintre- photographe", plus exactement au 9 rue Bab-Azoun - entrée escalier de Chartres au 1er. Il avait une succursale à Oran, 6, rue Philippe. Il est précisé qu'il avait fait de nombreux clichés: des vues types de toute l'Algérie. J'ai retrouvé l'adresse du photographe Charles Moll, il était au 37 rue d'Isly... Amitiés à tous. A.M
RÉPONSE: pour l'adresse de Charles Moll, elle figurait dans l'article sur la patisserie SAM dans les dernières kémias. J'en vois qui suivent pas! Le GDLLDB.

 

SAUPAGNA Andrée (1939) (HAUTMONT (59))

01/03/2006 11:28

Salut à tous, Toujours très interressée par le site et par le travail qui est fait, j'ai voulu voir les dernières photos mises en ligne. mais hic... il y doit y avoir un problème sur celles transmise par Georges Orlanducci... ou alors je me débrouille mal. Amitiés à tous d'une ancienne de la rue d'estonie..

 

François PONS (chaponost ( banlieu de Lyon))

01/03/2006 10:35

A l'attention de Gérald DUPEYROT: J'ai la possibilité de faire fabriquer les TOUPIES par mon gendre qui vient de s'installer en patisserie à LYON. Mais je n'ai pas la recette et le DIEULOU(pet) ne désire pas la transmettre (concurrence de Marseille à LYON). Tiens moi au courant je serai a ta disposition'F.P. ALGER 47.62)

RÉPONSE: merci François. Voilà une nouvelle qu'elle est bonne. La meilleure solution serait que j'aille acheter une toupie à Marseille et que je la ramène à ton gendre (les papilles, euh, les papys font de l'espionnage industriel!). Je le ferai dès que possible. En tout cas, un infini et gourmand merci à vous deux, de ma part et de la part de ma maman. Gérald

 

AULIO René (45) Près Toulouse (Plaisance du Touch)

01/03/2006 09:54

Bonjour à tous. Quand je regarde les photos de classe de l'école Molbert, je suis présents sur de nombreux clichés de l'époque 1952-1962. Par contre, il y a quelqu'un que je ne retrouve sur aucunes photos! C'est mon frère, Pierre, qui a fréquenté ce collège de 1955 à 1962. Est ce que quelqu'un aurait dans ses tiroirs d'autres photos ou bien aurait connu Pierre? Quant à lui, il se souvient de Taieb. Moi aussi, il y a eu un Taieb dans mon parcours scolaire mais, ils devaient être 2 frères?

 

Ferra Danielle (Paris/Alger)

01/03/2006 02:01

Bonsoir à toutes et tous. Quelle émotion de regarder les photos de classes de Clauzel l'école des garçons qui était juste derrière mon école, Denise Ferrier, rue Tirman. Des visages que je reconnais et d’autres que je crois reconnaître, des silhouettes sûrement croisées en allant à l’école, chez Madame Paolilo... ou à la Place Hoche. J'ai retrouvé ou rencontrés certains à Esmma, mais les autres???? Eh les p'tits gars, où êtes vous? Qu’êtes vous devenus? Qu’avez vous fait toutes ces années?
Et vous les filles de mon école, où êtes vous passées ? Le vent qui a soufflé nous a dispersés, et j’ai comme l’impression que chacun d’entre vous fait partie de moi, de ma famille, que je souhaite retrouver…. Mais je ne suis sûrement pas la seule... 'un brin de nostalgie ce soir' ... Grosses bises à tous

 

Jack Azoulay (Senlis 60)

28/02/2006 22:59

Une précision au sujet du Duc d Aumale il est un mécène de la ville de Chantilly il a légué tous ses biens à cette ville avec beaucoup de restriction au sujet de l'urbanisme de cette ville : aucun immeuble ne doit depasser la cime des arbres. C'est l'institut de France qui gère ce patrimoine. On peut voir au chateau de Chantilly beaucoup de peintres orientalistes, de nombreux tableaux sont exposés au musée, dit aussi musée CONDE et on peut aussi admirer la tente de l'émir ABDELKADER. Je pense que monsieur Lévy, que je salue, pourra nous apporter d autres precisions.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006)

28/02/2006 22:39

Bonsoir Georges Salessy, bonsoir Phillipe Redon.
Puisque vous etes en contact avec Mustapha Brakchi, faites moi le plaisir de lui communiquer mes meilleures souhaits de santé et que je me souviens de nos poursuites dans la cour de l'Ecole Clauzel. Rappelez lui, s'il vous plait, l'histoire encore chaude de la nuit qu'il me raconta un matin dans les rangs: un voleur s'était introduit dans son logis, pour voler le contenu du Coffre à vetements !! Son grand-frère l'avait chassé avant que le larcin soit commis. Dite-lui que je revois aussi son grand-frère, dans son magasin, versant habilement le précieux lait rationné dans le quart d'aluminim A ces mots, je suis sur qu'il me reconnaitra. Je vous souhaite à tous, une vieillesse heureuse.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

28/02/2006 22:06

7, rue Bab-Azoun, c'était le magasin du célèbre photographe Jean Geiser. Ce site ci-dessous, est l'oeuvre d'un collectionneur qui lors d'une brocante parisienne, "s'éprit de ces clichés anciens mais d'une grande netteté". Il n'est point besoin d'etre militariste pour s'intéresser à ces costumes colorés, cibles parfaites pour l'adversaire. Sont classées par ordre d'Armes, des clichés d'hommes en uniformes, qui auraient pu etre nos Grands-Pères. Certains nous font sourire. Seuls 130 ans nous séparent d'eux. Zouaves, Tirailleurs, l'Armée d'Afrique y est bien représentée, dans ses détails, d'avant 1870 jusqu'à 1914. Le tableau d'Horace Vernet orne les mémoires des Généraux Fleury et Barail sur la prise de la Smala d'Abd-el-Kader, le 16 Mai 1843. Le Général Yusuf, qui y participa, est photographié par Geiser.

Palais d'Eté; Chemin Yusuf. Terminus des T.A. !! Mais pour en savoir plus sur ce Livournais, de sa capture à l'age de 9ans, jusqu'au fait de sa carrière militaire, les intrigues et sa déchéance et meme misère, voici un site très détaillé.

Repos !

 

Redon (St Avertin 37550)

28/02/2006 21:36

Salut Salessy. Je me souviens de toi et de beaucoup d'autres. De bons souvenirs malgré la "terreur" que faisait régner Vittori... J'ai gardé contact avec Mustapha Brakchi: je suis allé 2 fois chez lui en Algérie ( 1977 et 1982) Lui est venu plusieurs fois en France chez moi... Aujourd'hui il est malade mais je vais lui envoyer la photo... A bientôt Philippe.

 

Jean Brua (1934) (Nice)

28/02/2006 20:04

«Ouest-France», cité par Michel Ruis, ne doit plus avoir bezeff de correcteurs (c'est la fâcheuse tendance des journaux d'aujourd'hui). Sinon, l'homme de l'art aurait signalé à l'auteur de l'article que les clémentines n'ont pas de pépins. C'est même leur particularité, que l'on doit, ainsi que leur nom, au père Clément, un religieux agronome de Misserghin (Oran), qui conçut cet agrume révolutionnaire en 1892, en croisant un mandarinier avec un bigaradier (oranger «amer»).

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

28/02/2006 19:40

Je viens de contempler la photo du CM-1 de l'Ecole Clauzel, 49-50, envoyée par Claude Brugère, et Philippe Jollivet. Tous ces visages, de 1945 à 1950, je les ai connus. Il manque hélas des photos entre les CP et CM, pour completer ces 5 ans de bonheur. Un matin, nous étions en classe,sous la férule de Monsieur Di-Crecenzo, institueur exemplaire et de grande qualité de coeur, qui patiement débutait, penché tour à tour sur le cahier de chaque éléve, la première lettre de la page d'écriture, en rouge, une belle lettre avec ses pleins et déliés. Mais l'ordre habituel de la classe fut soudain interrompu. Deux élèves nouveaux entrèrent, guidés par le Directeur. Deux frères, mais l'un bien plus grand que l'autre. Chez les petits élèves, tout devient une curiosité. D'abord, ils étaient roux, et bien pales, alors que nous étions tous bronzés. Ils ne parlaient presque pas le francais. Au début, l'instituteur les assit cote à cote pour leur donner de l'assurance. L'ainé pourtant fit des progrès rapides en lecture et sauta de classe par la suite. Di-Crecenzo les fit assidument progresser. A la maison, ma mère satisfit ma curiosité. A la fin de la Guerre, orphelins de parents déportés en Pologne, ils venaient d'etre adoptés par une famille Israélite d'Alger, Monsieur et Madame Journo, qui leur donna leur nouveau nom de famille. A l'origine, un seul enfant devait etre adopté, lorsque il se trouva qu'il avait aussi un frère, et donc la Famille Journo s'empressa généreusement de s'agrandir. A l'époque je ne saisissais pas à sa juste valeur la grandeur d'ame de cette famille modeste. Aujourd'hui, en regardant cette photo, les larmes me montent aux yeux. Je ne peux que féliciter cette famille et espérer que ces enfants s'en sont montrés dignes. J'écris ces lignes avec le fond sonore d'une récréation. Jacques Prat me ramène dans la cour de l'Ecole Clauzel, soixante ans auparavant. Meme si nos cheveux sont blancs, nos souvenirs, eux restent verts.

 

Georges Salessy (1937)(Alger- Boulogne) (92100 Boulogne)

28/02/2006 18:28

Philippe Redon, Roland Domon, regardez vous, regardons nous sur cette photo du cours supérieur 46-47 de l'école Clauzel!! nous sommes toujours jeunes grâce à Es'mma!... mais "que sont les amis devenus..." Seror, Ferrando, Rosello, Cagniant...,? Salut aussi à Georges Lévy, qui m'a fait reconnaitre Brakchi sur la photo du CM1 45-46, et dont j'admire la mémoire et l'érudition... nous avons du sûrement jouer au noyaux ensemble car je faisais aussi partie des "petits". Amitiés à tous et au plaisir de vous lire

 

ESMMA

28/02/2006 17:49

Les photos de classe, ça commence à se débloquer
nous en avons mis une douzaine en ligne aujourd'hui
il n'en reste plus qu'une ...soixantaine à traiter...
alors, patience...
MERCI

 

Michel RUIS (44) (ARZON Bretagne)

28/02/2006 09:41

Salut a tous. Je viens de lire sur Ouest France un bon article sur notre pays intitule:
"L'Algerie, c'est comme les clementines, c'est bon mais y a des pepins ". Pour les P.N. breton ils nous informe : du 4 au 14 mars à rennes la 17eme edition du festival de cinema travelling sera consacree a la Ville Blanche 180 films seront projetes à Rennes et dans son agglomeration; le festival propse aussi la competition "junior " et celle des cours metrages algeriens. Pour info. tel:0223464708 ou www.clairobscur.info. Amities. Michel Ruis

 

lazaro henri (1951) (Alger/Meudon la forêt)

28/02/2006 08:24

Juste un petit mot pour apporter une rectif au message de Jean-Claude Hestin concernant le site sur la cité picardie l'adresse n'est pas complête il s'agit de : ce site est vraiment bô avec de belles photos de bab el oued allez-y, régalez-vous à bientôt Henri

 

jean claude (thonon)

28/02/2006 07:47

Rectificatif; lire
Belles photos d'alger. Jean-Claude

 

jean claude hestin (thonon les bains)

27/02/2006 17:54

je vous signale la naissance d'un nouveau site pied noir de bab el oued
Je ne manquerai pas de vous signaler tous ces sites qui font surface. Et auxquels nous nous devons de leur ouvrir nos colonnes pour leur souhaiter tout simplement la bienvenue dans le circuit de notre mémoire collective. amitiés jean claude.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger /Gard)

27/02/2006 15:15

Purée !!!... si j'mattendé à ça !.....purée rien que l'émotion de voir keu vous parlé de moâââ quand'j chui pas là...purée.. les larmes k' elles me coulent dessur la joue ....
merci à mes émissaires : Nicole et Raph qui ont su vous dire qu'il n'y avait pas de casse. De gros soucis chez ma fille (son mari hospitalisé) et une lombo-sciatique de derrière les fagots pour moi...qui m'a tenue quasiment 10 jours à l'horizontale ( avec les J.O. !.... no problem !) ...

Me revoilou....mon hotmail prêt à exploser, les pik-nikeurs "sudistes" du dimanche 30 avril impatients d'en savoir plus avaient pris d'assaut mon @ !.... rien de changé les amis !... Tout va bien...Je confirme. Pour les détails, siou plé....ma mère la pôvre rien k'elle m'a donné deux bras (purée elle aurait pu faire un effort !) et aujourd'hui mon mulot sait plus ou cliquer....
Y m'a fé une trouille le Génie De La Lampe de Bureau !... ssuilà alors !... il a inversé les articles des kémias !... kess keu j'vois quand j'ouvre Es'mma ? que des articles de 2006 !.... ma parole le GDLLDB il lui a poussé des bras à lui, la chance k'il a !.... il a rattrapé le retard keu'j ' pense (ouais...ouais.; ça m'arrive). Et pi après j'regarde bien. Ma mère elle m'a toujours dit : " tu chouffes d'abord, tu discutes après !"... Et ouais, il avait tout inversé. Les derniers y's'ront les premiers k' IL nous a dit dans la Bible. J'é tout compris. Rien que l'intelligence elle me pousse avec Es'mma. Bon, maintenant vous allez me laisser un jour... allez.... deux d'accord ?, que je lise tout ça, et je reviens. Merci encore pour tout. snifff....et bises....

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006)

27/02/2006 14:37

Permettez-moi,de ce site d'Essmma, vous emporter à celui des Tournants-Rovigo, où nos expressions bien algériennes, à surtout ne pas oublier, vont vous tourner la tete:

Après cette lecture,je me sens...... Rovigoré.

 

Anny Marcelli/Daverio (ALGER/Marseille)

27/02/2006 12:58

Comme le dit Jean Brua........un quat'z'yeux est un porteur de lunettes parcequ'il a 2 yeux comme tout le monde, et 2 autres yeux par dessur : ça fait quat'...........et oilà!..........la vérité.... c'est vrai, j'mens pas, ou sinon je meurre ici et main'nant. Allez, bonne semaine à vous tous.........

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

27/02/2006 12:53

Pour ceux qui s'intéressent aux Cigognes,et se souviennent de ces grands oiseaux d'Algérie, symboles du bonheur:

Moi, j'aime ce grand oiseau aux plumes blanches,
Car j'ai des cheveux blanc, aussi.
En hiver, il vole se réchauffer en Algérie,
Moi j'aimais m'y promener, aussi.
En été, il retourne en Alsace,
Mon Grand-père y était né, aussi.
Et au Printemps, il claque du bec,
Moi, toute l'année, aussi !!!!

 

Betty (Florence)

27/02/2006 12:18

Georges, vous réveillez encore des souvenirs...... j'avais à Alger une amie qui habitait au 4 rue Arago, elle s'appelait Michelle Cervera . Nous avions fondé, avec d'autres copines de Delacroix, un club de dessin sous la houlette de Mme DENIS notre prof et nous nous retrouvions l'après midi pour dessiner et... bavarder. Qui a connu cette amie et aussi les autres : Noelle Scott, Marie-France Romain, Joelle Arnaud, Christine Arnaud, Marie-Claude Texier, Jacqueline D'Aubriac, Marie France Isnardi, Marie-claude Charvieux, Colette Sturer , Dehbia Yaker et les autres?

 

jean claude Hestin 1940 (thonon)

27/02/2006 10:24

Jean , tu as oublié le mot bislouche. Amitiés jc

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

27/02/2006 10:06

Je suis descendu à l'Hotel du Palmier, 6 rue Arago à Alger. De tout confort. Il y a même, pour les amateurs, une "chambre noire", mais pas de connection Internet et pour cause:,nous ne sommes qu'en ...1910 !! :

Si Alger a baptisé une de ses rue du nom de ce célébre scientifique, ce n'est pas seulement qu'elle voulut honorer ce mathématicien-astronome, mais pour aussi rappeler au passant qu'il fut aussi un grand voyageur en Méditerranée (Souvent contre son gré !!). Il fut chargé en 1806 d'achever la prolongation de la méridienne de France jusqu'aux iles Baléares. L'opération géodésique est suivie d'aventures périlleuses, qui le font passer pour mort, fait prisonnier par des pirates, il fut détenu dans les prisons du Bey d'Alger.. Il avait alors seulement 23 ans. Ce voyage extraordinaire, est décrit dans le site:

Tout est à lire, et pour le lecteur pressé, surtout les chapitres,23, 26, 32, 34, 36, 37, 38, 39, 40, 42, 43. Le méridien, ce cercle virtuel qui passe par le pole Sud et Nord, est cette tranche qui revoit le soleil apres une révolution de la terre sur elle-meme. 15 degrés par heure (15x24=360 degres). Pendant longtemps, ce fut le Méridien de Paris, l'origine pour les géographes et voyageurs. Seulement en 1884, par la domination britannique des mers du globe, Greenwich en devint la définitive origine. La Convention en 1799, définit le Mètre commme la dix-millionème partie du quart du Méridien terrestre. Le méridien de Paris est de 2 degré,celui d'Alger 3 degré. Presque sur la meme ligne.... Autre fleuron, cet ardent républicain qui participa à la Révolution de 1848, promulga le décret abolissant l'esclavage aux Colonies. Ce Catalan audacieux fut mêlé,avec ses instruments scientifiques aux rivalités partisanes de la France et de l'Espagne, au milieux des Corsaires sur mer, et bandits de grands chemins sur routes !!.

 

Jean Brua (1934) (nice)

26/02/2006 19:37

Nous avons retenu d'un message de Betty de Florence (et de la rue Duc-des-Cars) que « ochiali » signifie «lunettes» en italien et que «myope» se dit « miope» dans la même langue. En pataouète, un myope portant lunettes était un « quat'z'yeux ». Mais il pouvait s'agir aussi d'un presbyte, d'un hypermétrope ou assaoir quoi, du moment qu'il portait des lunettes. On comprend que cette appellation assez malveillante ait été le motif de bagarres et d'yeux au beurre noir.
On disait alors de l'infortuné porteur de ce stigmate violacé qu'il «se tenait l'aubergine». Albert Camus a raconté dans «Le premier homme» qu'au cours d'un combat «à la sortie», son héros Jacques (c'est-à-dire lui-même) avait réussi contre son adversaire ce «coup royal très recherché», mais que le spectacle du vaincu humilié lui avait serré le cœur : «Et il connut ainsi que la guerre n'est pas bonne, puisque vaincre un homme est aussi amer que d'en être vaincu».

 

Raphaël navarro (1944) Nîmes (nîmes)

26/02/2006 12:41

Rassurez-vous chers amis, Geneviève Bordier notre brillante chroniqueuse va bien.
Elle vous donnera de ses nouvelles demain lundi. Etant privée d'internet pendant son séjour, le sevrage d'esmma a été difficile cependant elle est heureuse et flattée de constater que son absence a été remarquée et même, n'ayons pas peur de le dire regrettée. Je pense que dès demain sa consommation de stupéfiants sera prouvée sur ce Livre d''Or.
Amitiés à tous et en particulier à mes amis du RUA, de l'Alligator et de Gautier (pour la plupart) : Georges Busson (bubu), Denis Perchenet, Yves Berthet, Christian Navarro et Gérard Mouillot que j'aurai le plaisir de retrouver dans un petit mois chez Jean Michel Conte notre hôte annuel. Ralphy

 

nicole Borgna (ollioules)

26/02/2006 12:17

Sudistes, ne vous inquiétez plus, Geneviève Bordier sera de retour demain, et vous aurez dans la semaine tous les renseignements sur le pique-nique. Elle me charge de dire à tous les esmmaiens combien vos échanges lui ont manqué et a hâte de vous retrouver, elle vous dira tout cela mieux que moi et avec l'accent !

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

26/02/2006 11:57

Bonjour. Des nouvelles de Genevieve???? Elle s'était inscrite avec de la famille au voyage du mois d'avril, puis elle m'a fait envoyer un mail pour annuler pour problèmes familliaux, depuis plus de nouvelles malgré mes messages. Voila, bon dimanche aux p'tites cailles, aux fartas, calbos, bislouches, tchatcharouns, raillousses et tous les autres. Yves

 

torres (gouvieux France)

26/02/2006 10:53

Je suis allé en classe de 5éme à l'école Caussemille je me souviens de ce prof qui nous faisait écrire entre les lignes à la plume avec pleins et deliés ce prof s'appelait je crois monsieur PERARD, un excellent prof, ce dont je n'arrive pas à me rappeler c'est quelle matiére il enseignait si l'un d'entre vous a fréquenté cette école et s'il se rappelle de ce prof j'aimerais bien qu'il me donne les précisions qui me manquent et s' il y a une photo de cette classe j'en serais d'autant plus ravi. Merçi d'avance et mes sincéres amitiés a tous et à toutes

 

denise porteilla 1950 (montpellier)

26/02/2006 09:33

Quelqu'un aurait il des nouvelles de Geneviève Bordier ? Elle m'a communiqué toutes les infos sur le pique nique des "sudistes" près de Nîmes le 30/4, sauf l'adresse exacte, et depuis un mois, elle a "disparu", or je dois à mon tour communiquer les infos à d'autres personnes, le cabassette est prêt avec les cocas, la mouna et le sélecto... Geneviève, houhou! si tu passes par là...

 

ferra Danielle (Paris/Alger)

26/02/2006 02:33

Bonsoir à toutes et tous. A Paul Salessy j'ai été absente d'Esmma quelques jours, et je prend connaissance ce soir de tes deux messages, je suis bien sur, preneuse pour une photo de Madame Laborda, Jacques Marçais m'en avait fait parvenir une il y a un bout de temps (coucou Jacques) c’était la première fois que je revoyais son visage depuis Alger, tu peux me l'envoyer directement ça me fera très plaisir.
Quand à Madame Deville elle était institutrice à Denise Ferrier, et j'ai été une de ses élèves, je l'aimais bien c'est avec elle que j'ai appris mes premières leçons de Morale dont je me souviens encore, la première bibliothèque de la classe, le prêt des livres. Mais aussi le collage des chewing-gum sur les cheveux lorsqu'il nous arrivaient de nous faire prendre. Grâce à Yasmina j’ai une photo, année 59/60 de cette classe, elle ne devrait pas tarder à venir sur les écrans.
Bravo Gerald pour les retrouvailles des copains de la Place Hoche, encore un coup du 'Magicien'.
Bisous à toutes et tous, et à bientôt

 

Betty (Florence)

25/02/2006 22:09

Je ne me permettrais jamais de vous corriger, Georges, mais je sors quand même mon crayon rouge et bleu pour une petite précision sur l'italien: "occhiali" signifie "lunettes" et "myope" se dit "miope" avec l'accent sur le i. A l'écrit, on trouve souvent Fartasse ou Fartass mais toujours avec le sens de chauve et teigneux puis élargi au sens figuré de franchement moche ou minable...

 

PIVON Jean-Robert 1938 (Rhône)

25/02/2006 22:05

Dans la continuité de Georges pour le mot "fartàs" ou "fartasse" je vous conseille 2 livres de Roland BACRI: LE RORO dictionnaire pataouète de langue pied-noir chez Denoël 1969 et TRESORS DES RACINES PATAOUETES chez Belin 1983 et en plus des dessins de Charles BROUTY. Livres de chevet pour les nostalgiques.
Au hasard je vous donne un extrait du manuel de conversation: ne dites pas "C'est une fille très bien, un très bon parti" mais disez "Une perle, cette petite! Une main au piano, l'autre au chiffon à laver l'parterre".

 

Salessy Paul (Bubry)

25/02/2006 11:51

(1941) suite à mon message "salessy paul (1941) (bubry france) du 19/02/2006 10:30
pour répondre à Arnold et Ferra Danièle. Je possède une photo de l'école maternelle Laplace année 1945-46 ou 46-47 sur laquelle il y a Madame Laborda...." je vous transmets la photo ce jour.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962) Israel 2006.)

25/02/2006 11:46

"Il est complétement Fartas", souvenez-vous de cette expression purement algérienne ? Elle voulait désigner dans notre language populaire, une calvitie avancée. (Fartas, mot arabe, signifie chauve). Mais sous ce mot, se cache un homme à la vie aussi agitée que la Méditerranée qu'il connut pendant 14 ans, attaché aux rames de la galère. Sicilien de 14 ans, berger calabrais, il devint plus tard Capitaine Corsaire, Amiral de la flotte Barbaresque, Capitan Pacha de la flotte Ottomane, Ministre de la Mer, c'était Luca Galieni, surnomé aussi Ochiali, pour sa myopie(en italien), qui était atteint de la teigne, maladie du cuir chevelu, qu'il contracta aux galères. L'écrivain Paul Mombelli fit de la vie de cet homme enturbané, un roman à bases historiques, melé d'imbrications. Succulent, tragique, parfois amoureux (chapitre "La Servante"), ce texte est illustré par Pierre Carendo. Cervantes et Brantome parlèrent de ce corsaire: "Le dernier Roi d'Alger". La Course de ce pirate au XVI ième siècle, la vie à Alger du temps du Royaume Barbaresque, les intérieurs, les esclaves, les rançons et les intrigues pour les libérer, forment une grande fresque hétéroclite de cette tranche d'Histoire, que vint clore la Bataille de Lépante, avec la domination Turque. Cette autobiographie romancée est du plus curieux effet. Un livre que l'amateur aurait voulu feuilleter, dans une reliure de cuir repoussé, et des pages pur-fil Lafuma, édition numérotée: ne souriez pas, ce sera un jour un des miracles du texte numérisé en relief.

c'est l'adresse de ce bazar. Ce texte très bizarre et non édité, figure librement sur internet pour notre plus grand plaisir.

 

d'Acunto Gilberte (Alger/Pierrelatte 26700)

25/02/2006 10:54

Bonjour, je ne peux pour le moment me rendre à Alger, mais si une personne était suceptible, s'y rendant de photographier la rue Sadi-Carnot, les halles, l'école Hamma-marine, le lycée Lutaud, je serais fole de joie.... Merci pour le site, j'y viens avec bonheur, chaque jour, pour me retremper dans les odeurs, les parfums, la vue de ce qui restera mon pays... Gilberte d'Acunto* 159 rue sadi-carnot, au dessus du célèbre bar du "chien qui fume"

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

24/02/2006 14:09

Merci à Jacqueline de nous rappeler ce beau site de Garcia, qui a collecté les livrets édités pour le Centenaire de l'Algérie. Ouvrez le livret numéro XI. Il est consacré à l'Oeuvre de la France pour les Indigénes en Algérie. Au haut de la page 36 de ce livret, est citée une oeuvre de mon Grand-Père paternel, en tant que Délégué Financier. Il créa, entre autres, à Sétif, une cité qui porte encore son nom. Mais il fut surtout le Créateur d'un plan de Paysanat, qui, si les gouverneurs successifs l'avaient appliqué, nous aurait évité, celà est sur, bien d'effusions de sang. Son but était de donner au paysan arabe les moyens de cultiver une terre, autrement que par une charrue en bois. Non pas de l'équiper de tracteur, mais de boeufs, chevaux de trait, charrues et herses modernes, pour tirer dignement son pain de la terre. C'était il y a bien longtemps, quand le colon Francais, comme mon grand-père, se servait déjà de moissoneuse batteuse mue par un moteur à vapeur. Il recut la Médaille de l'Agriculture pour sa ferme modèle des mains du Président de la République Millerand. Inutile de vous préciser, qu'à l'Assemblée, hélas, il était combattu pour ses idées philantropiques et progressistes. Jusqu'aux derniers jours de sa vie il lutta pour le bien de TOUS les citoyens et fut nommé Commandeur de la Légion d'Honneur pour Services Exceptionnels rendus à l'Algérie. Pendant les Lois de Vichy, il oeuvra pour aider ses compatriotes démunis de leurs fonctions et condamnés à la famine, organisa des classes pour les enfants juifs exclus des écoles. Ses restes ont été rapatriés en 1962, ainsi que ceux de notre famille sétifienne, car nous savions qu'après le départ de la France, ce cimetière, comme tant d'autres serait profané. C'était un Alsacien des territoires de Belfort: choisit et servit la France. Il s'acharna toute sa vie à faire de l'Algérie un pays heureux et uni, mais en vain. Décédé à 92 ans, il eut cependant la chance de ne pas vivre cette funeste année de 1962.

 

Jacqueline (1948) (ROME ALGER)

24/02/2006 10:58

Est ce que l’histoire de l’Algérie vous intéresse? Si oui je vous donne un link
où vous pourrez aisément savoir ce que fut notre terre avant et après l’arrivée des Français. Au de là de l’intérêt que cela peut revêtir pour les amateurs , il y a quelques plans et illustrations de ce que fut notre ville, avant. Vous y retrouverez aussi les noms de ceux qui furent les bâtisseurs ou les administrateurs et qui nous sont si familiers : Clauzel, Berthezène, Laferrière , Lutaud, Rovigo, Voirol… Le site vous renverra aussi à d’autres découvertes sur notre histoire et sur la géographie de notre Pays. Bonne lecture pour ce week end.

 

jack azoulay 1945 (senlis 60)

23/02/2006 23:05

A la rubrique souvenir il y avait des jeux qui me reviennent à l'esprit comme le métier muet , la pause on nous faisait tourner et, après li fallait s'arrêter sans bouger, 1 2 3 soleil, les pas de fourmis, chifourmi, le furet et la liste reste ouverte. Ce soir j ai le coeur triste car notre famille pieds noirs a été atteinte par un grand malheur.

 

Layani André 46 (Charenton le Pont 94220)

23/02/2006 22:55

à Redon - Bonsoir Redon, Je suis de 1946 et mon frère Marcel de 1938. Il avait parmi ses amis un nommé Bezia qui habitait rue Sadi Carnot en bas des escaliers de la rue Hoche, et un antillais, un certain Petit Frère. Mamane était plus âgé que moi et était mon voisin de palier. Il jouait au Basket avec mon fère Marcel je crois, j'avais aussi un autre frère Gérard qui est décédé vers 1959 à l 'âge de 20 ans. Pour te situer, donne ta date de naissance, et envoie ta photo à Gérald. Bonne soirée, bien amicalement: André Layani

 

Layani André 46 (Charenton le Pont 94220)

23/02/2006 22:10

à François Holzl - et Oila! encore un Clauzeien de retrouvé. Bonsoir François, content de te lire. Juste une petite rectification quand à ton message: la ponctuation.... La virgule de la classe, tu la places apres leche c..., en te lisant cela prête à confusion. Je n'ai jamais été un fayot, bien au contraire. De toute façon, avec Lurati notre instituteur, ça ne marchait pas. Avec LURATI, c'etait comme à la Lègion... Tu bosses, ou tu crèves, c'était pas des calbotes qu'il mettait, mais une correction que jamais tu recommençais. Je me souviens du jour où il a corrigé Aknin le fils du boucher de la rue Clauzel (il n'est pas sur la photo), pas un mot dans la classe, je serrais les poings de rage de ne pouvoir le secourir du haut de mes 11-12 ans. Monsieur Maire et son gros barreau de chaise avec lequel il nous punissait, à coté de Lurati, c'était de la rigolade.
Ce furent d'excellents instituteurs comme on n'en fait plus. De nos jours les parents d'élèves les auraient envoyé en prison ... Direct... avec les résultats que l'on constate tous les jours. Pour Tordjman Alain, que je salue au passage, il était mon voisin et ami et jamais pour ma part je ne l'ai ainsi surnommé, mais il est vrai que chacun d'entre nous avait plus ou moins des sobriquets. Je ne me souvenais pas que tu avais fait partie de nos expéditions dans l'abri des escaliers de la rue Edmond Adam. Si tu le souhaites, donne tes coordonnées à Gérald afin que nous puissions discuter un peu plus. Amitiés et à bientot. André Layani
Gérald, ton bébé commence à devenir grand. Salut à toi. André

 

Anne Marie Schneider/ La Redoute (1947) (Montceau)

23/02/2006 18:40

Bonjour! José, en effet je me souviens d'un jeu avec nos chaussures: assis en tailleur sur la dalle du château d'eau au Golf, nous étions très jeunes... nous nous installions en cercle, et chantions "savez vous passer ... et tra deri déra, savez vous passer ceci sans vous tromper!" les chaussures circulaient ! Il y avait aussi le mouchoir que nous mettions par terre au dos des joueurs, l'enfant qui avait le mouchoir devait courir, rattraper l'autre...et le jeu de "mistigri" était un jeu de cartes pour nous, nous devions crier Mistigri ou miauler lorsque nous soupçonnions le joueur qui possédait cette fameuse carte, il y avait aussi "menteur"... maman nous faisait jouer "aux petits papiers" nous devions commencer par écrire le nom d'une personne, nous plions le papier, le nom était caché, nous faisions circuler le papier, nous dessinions la tête, nous roulions le papier pour cacher et nous échangions avec le voisin, nous dessinions le haut du corps, on échangeait etc.. A la fin on dépliait le papier, et le dessin était amusant, parfois curieux! dans le même style, nous devions raconter une rencontre entre deux personnes, le nom de la personne, le lieu, ce qu'ils se disent, etc... en faisant chaque fois circuler le papier plié cachant les phrases, cela nous amenait à écrire bien entendu des bétises...! Combien de parties de "nain jaune"... Il y avait des parties du dé invisible, " tu chauffes, tu brûles, tu refroidis."... Nous étions plusieurs, nous nous cachions dans une pièce noire, l'un de nous restait à l'extérieur, puis rentrait et devait nous trouver dans le noir. Ces jeux d'enfants étaient réservés parfois aux dimanches après midi, car le temps ne nous permettait pas de sortir! Les filles nous avions nos poupées, nous faisions des maisons avec des chaises, des rideaux, installations pas possible... La télévision n'était pas encore arrivée chez nous! Le jeudi, nous la regardions chez ma grand-mère. Souvenirs, Souvenirs

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

23/02/2006 18:15

Bonjour, Augustin Bonnet. Je vois que vous habitiez chemin Picard. Connaissez vous un peu de la vie de cet homme ? Sur un message du 22/02 je précisais qu'un Joseph Picard était décédé à Alger en 1915. Mais sans précision sur son oeuvre. Il a surement suivi un droit chemin, bien que celui dont nous parlons était plutot pentu et méandreux !! Je suis un ancien de l'Ecole Clauzel, mais de trop loin votre ainé. Di-Crécenzo, Moreau étaient alors instituteurs. Mais à coup sur, la fontaine dans la cour, le préau, rien n'a du changer, comme les bancs de bois qui claquaient à l'entrée du Directeur !! Ni meme l'odeur de Nisol qui nous collait aux vêtements!!

 

Philippe Jollivet ( 1940 )

23/02/2006 14:08

Grâce au répertoire de Jacques Abbonato (et grâce à la recommandation que nos grands chefs Esmaïens ont bien voulu lui accorder en tête de page) des détails m'ont rappelé un nom, puis d'autres noms, des lieux, puis d'autres lieux ...... Et la lumière est venue. Celà m'a permis de mettre en relation deux anciennes amies d'enfance qui dansaient au cours d'Aline Plateau, ainsi que plus tard, à celui d'Olga Troukmanova.
Cette opportunité me fait songer au fait qu'au travers d'Esmma et de l'annuaire de Jacques, nombreuses sont celles qui se sont connues en dehors des écoles, collèges ou lycées, pourraient ainsi se retrouver et faire passer à Esmma des photos.
N.B. Sur l'annuaire que Jacques a mis à la disposition de notre communauté, il existe un système de "guetteurs " qui vous prévient de l'arrivée d'un nouvel inscrit qui serait passé par les mêmes endroits que vous, écoles, collèges, lycées, beaux-arts, conservatoire, cours de danse ou de diction .............
Pour celà, il convient de noter tout son cursus, et on peut-être sûr que les copines et les copains ne vont pas tarder à se manifester. A propos, si quelqu'un sait où se trouve Gérard Lagarde qui était élève de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts à Alger dans les années 58/60, qu'il ait la gentillesse de se manifester. Bien cordialement à toutes et à tous, et toujours des grands bravos aux chefs......

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

23/02/2006 13:15

Lisez d'abord le message,et ensuite allez visiter ce site peu agréable,mais instructif.

Sur ce site bizarre,j'ai retrouvé le mot Foum-Tatahouine. Mais est-ce loin d'ici ? Nous avions l'habitude de répondre en Algérie, c'est à Tatahouine!! Telle était la réponse familière, pour nous dire que c'était trop loin, hors de portée. Tatahouine était un bagne pour les soldats de l'Armée d'Afrique. Sûrs de ne pas en sortir, ils se faisaient tatouer sur leurs corps des signes anti-sociaux, des codes provoquants contre les lois de leurs supérieurs. Ces tatouages, cruels, la peau percée, scarifiée, remplie d'encre bleue, avaient pour nom d'argot :"bousilles",ou "bouzilles". D'où l'expression,"se faire bouziller", ou "bouzillage". Mais Tatahouine, lieu du fond du sud Tunisien, fut aussi célèbre par la chute d'un météorite, en 1931, qui fut l'objet de nombreux travaux scientifiques.
Mais où diable Georges est-il allé chercher ce sujet de message?.....à Tatahouine, bien sûr. Surtout, ne bouzillez pas le pianiste sur son clavier...

REPONSE: il y a sur ES'MMA une image de l'église de Tataouine (si si), dans "Nos cafards" (écran d'accueil, colonne de gauche), voir "La nuit des barbarotes". Petaouchnok ou Dache étaient comme Tataouine des destinations recommandées...

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

23/02/2006 10:51

Salut, Nous assistons à des retrouvailles en direct, entre André, François, et quelques autres de la bande de la Place Hoche.. formidable.. continuez.. et sachez que votre palmier est toujours là, ainsi que le souterrain des escaliers entre la rue Edmond Adam et la rue Victor Hugo. A bientot. Yves

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

23/02/2006 10:36

Si vous voulez aller place du Cheval,sans bouger de votre chaise,allez visiter le site de Rémy Laven:
et ensuite, dans le meme quartier, les acrobaties littéraires de Roland Bacri. Rire assuré.

 

redon (st avertin(37))

23/02/2006 09:43

Bonjour à André Layani.Membre de la "bande de la place Hoche", Je me souviens de 2 frères Layani, de la rue E.Adam et j'ai une photo avec Claude Da Prato, Geoorges Mamane et un Layani... Toi ou ton frère?...

 

HolzlFrançois (33240 Cubzac les ponts)

23/02/2006 08:47

A André Layani,
André je me souviens bien de toi. Lorsque l'on arrivait dans une classe, on identifiait tout de suite le fort en thèmes qui n'était qu'un chouchou lèche cul et le plus fort de la classe, élu par la puissance de ses poings et sa témérité. Tu étais celui là. Tu habitais rue Edmond Adam. Ton père était rabin, je crois. Tu étais amateur de bande dessiné notamment Cosmos, Météor, sans oublier Buck john Hopalon Cassidy (avec son prénom à la con) et Gary... Après l'école on s'échangeait des cartables entiers d'illustrés avec de temps en temps luxe suprême un Paris Hollywood gage de lecture intense. Les jeudis après avoir approvisionné en piles Leclanché nos lampes torche et en bougies pour les plus pauvres, nous allions affronter courageusement le noir absolu dans le souterrain de la rue Adam. L'ouverture était dans les escaliers. Après un voyage interminable au centre de la terre, nous pouvions en toute tranquillité bruler le cul des kilos à l'autre bout du quartier, vers d'autres escaliers propices, apostropher les passants, siffler les amoureux et mater en silence les jambes nues des filles qui montaient les marches. Tu vois mon vieux Dédé je me souviens de toi. La prochaine fois je te parlerais de Tordjman qu’on appelait Torchecul , des coups de règles de Mr Maire que tu appréciais particulièrement, des bonbons de la vieille partagés en classe. J’t’attends a la sortie.

 

Layani André 46 (charenton le pont 94220)

22/02/2006 22:17

A HOLZL François. Bonjour François, j'ai connu un un Holzl à l'école Clauzel. Il habitait rue Sadi Carnot en bas du marché clauzel et avait une super collection de soldats en plomb. Il nous est arrivé de jouer quelques fois à la guéguère avec ceux-ci, expérimentant même le fameux canon à vapeur (tube d'asperine empli d'eau et chauffé à l'aide d'une bougie, la vapeur se formant alors faisait sauter le bouchon plus ou moins sur ces soldats). Dans les photos de classe, Ecole Clauzel, année 57-58, cours superieur en partant du haut et de la droite se trouvent:
Layani - lotti - x - Tordjman - x- Torres - Ortiz xxxxxxxxxxxxxx
rang du milieu:x - Cuestat xx - HOLZL - x - sadoun?- x - Clauzier - Bonnot.
rang du bas x Cerdan -xxxxxxxxxx
Si tu es le même Holzl, je serais heureux d'avoir de tes nouvelles. Amicalement à tous mes anciens camarades de classe. André Layani

 

Francois.Holzl (Cubzac les ponts)

22/02/2006 22:07

Salut Gérald ,
Dupeyrot, ton nom m'est très familier et j'aimerais bien y mettre un visage. Je ne pensais pas que ma mère ai pu te laisser un tel souvenir, précis comme un tableau et si touchant. Il est vrai que depuis ma découverte de ce site, je me rends compte à quel point la trace que laisse les souvenirs de jeunesse, est profonde et indélébile. Je vis, depuis hier une vraie catharsis. Toute cette mémoire enfouie, qui s'ouvre comme un livre.
J'habite à Bordeaux depuis 1962 loin du "territoire Pieds noirs" que constitue la côte méditerranéenne. Ma mère est décédée depuis 13 ans. C'est à la proximité de la retraite que j'éprouve le besoin de me replonger avec nostalgie dans notre jeunesse si différente. Je te joins une photo de famille.
Amicalement
Francois

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

22/02/2006 21:54

Souvent, en cherchant le mot "Alger", j'atterri....dans le Michigan.(E.U.)

Alger est aussi une ville du Comté de Michigan, au nom d'un Russel Alexander Alger, qui fut un gouverneur du Michigan,en 1885. Mais,ce qui m'intéresse est de savoir comment le nom d'Alger, déformation d'El-Djezair, est devenu un patronyme (comme le célèbre Alger Hiss). Coincidence linguistique, qui le sait ??

 

Christian Ripoll 1936 (Alger La Redoute)

22/02/2006 20:29

Oui, je me souviens parfaitement du voyage de Vincent Auriol à Alger. Il n'est pas venu qu'à Alger, il a fait un petit voyage en Algérie dont je ne me souviens pas des détails. Mais je peux dire avec précision qu'il était à Alger le 29 mai 1949, c'était un dimanche, il faisait tout un circuit dans la ville dans une voiture décapotable (une Renault). Il a soulevé un grand enthousiasme de la part des algérois qui sont venus en très grand nombre le saluer. Ombre au tableau, l'accident d'un trolleybus au pont d'Hydra. Mais je n'en dirai pas plus, j'ai passé à Esmma un document d'époque relatant le fait, je pense que vous le verrez bientôt, dés qu'il sera possible au GDLDB de l'insérer dans la colonne ad hoc! Et je vais y ajouter la page de l'Echo d'Alger du 30 mai. Nota : Il n'y avait pas la TV en direct pour couvrir cet évènement...

MOT DU GDLLDB: on peut voir Vincent Auriol lors de ce voyage, dans sa superbe auto (Renault Suprastella 1939), devant la Maison de l'agriculture, en allant dans "Bd baudin", "ses hauts lieux", dans "lieux d'Alger". Une superbe photo confiée par Paul Tarting.

 

Jacques CAMPS (1938) (Couiza - 11190 - France)

22/02/2006 20:21

A Sylvette, à Gérald, à Francis.....................j'arrive, j'arrive.........Au sujet de la télévision! Je sais que le premier direct en France à eu lieu le 24 février 1950.
J'ignore à quelle date la télévision est arrivée en Algérie mais une chose est certaine, c'est que mes parents ont acheté la télévision à l'occasion du couronnement de la reine Elisabeth II d'angleterre qui a eu lieu le 2 juin 1953 je dis bien 1953 (milles excuses à Sylvette j'ai dit mariage au lieu de couronnement) - Le Figaro titrait le lendemain: "la télévision grâce au couronnement a fait la conquête du grand public" et je rappelle que le commentaire de ce couronnement a été fait par le spécialiste des mariages royaux: Léon Zitrone. Je ne me souviens pas des Jeux Olympiques de Melbourne ........mais pourquoi ne les aurions nous pas vus ? La télévision couleur n'est apparue que le 10 octobre 67.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

22/02/2006 19:58

Jacques, réponse à la réponse. Ce cohéreur de Branly, je l'avais, dans ma prime jeunesse, construit avec le tube de verre d'un compte-goutte, et de la limaille de fer. Seulement, moi aussi j'ai voulu augmenter la sensibilité de ce détecteur préhistorique. J'eu l'idée de génie, de me servir à la place d'une antenne impossible à tendre en chambre, d'une des bornes.. de la prise électrique. Je me suis trompe de trou et ai glissé le fil dans la phase du secteur... J'ai gouté ainsi les joies de l'électro-choc. L'E.G.A. a du enregistrer alors une fugitive baisse de tension. Depuis, je suis devenu un inconditionel de la Résistance... et devenu un Fan d'Esmma... Tout s'explique !!

RÉPONSE : on ne doute pas que la réponse de Jacques à Georges ait été passionnante, on te croit sur parole Georges, mais c'est comme pour la réponse de Jacques à Sylvette hier soir au sujet des émissions TV de fin 56, ça devait être instructif... mais votre partie de ping-pong est un peu confuse à suivre quand on n'a que la moitié du dialogue ! Allez, Jacques, sois sympa, fais profiter tout le monde !

 

MORA Francis (1948) (GENTILLY 94250 - FRANCE)

22/02/2006 18:45

A LEBLANC Sylvette. Il me semble bien que la télé a fonctionné avant décembre 1956, car je crois avoir vu la transmission des J.O de Melbourne (AUSTRALIE) à Alger (chez Mme Fabre, une des premières à avoir la TV dans le quartier, et décrite si bien par Serge Trani - La Roberstau). Comme toi, j'écris mes mémoires et c'est une date que j'ai du mal à préciser. Est-ce bien réel ce que je dis ou ai-je révé ? Peut être Jacques nous le dira sur le livre d'OR.
Jean Claude Hestin semble le confirmer. Mais, qui pourrait me préciser quand ont eu lieu ces jeux ? A l'avance merci.

RÉPONSE : selon wikipedia.org (l'encyclopédie du Net !), les JO de Melbourne se sont déroulés du 22 novembre au 08 décembre 1956. il est très plausible que vous les ayez vus fin décembre, en différé, avec les premières émissions TV à Alger. Y eut-il des directs lors des jeux olympiques que vous auriez pu voir à Alger lors d'émissions "d'essai" avant le lancement officiel de fin décembre? C'est pas impossible non plus.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

22/02/2006 18:30

Avant de parler de Marconi, il faut se souvenir des travaux de Branly, savant Francais. Prenez un petit tube de verre, fermé à ses deux extrémités par de la limaille de fer. Branchez une pile aux bornes de cette construction, en mettant en série un galvanomètre qui mesure le courant de ce circuit: le courant est presque nul, la résistance électrique est grande. Créez à proximité une étincelle... ou attendez un coup de tonnere dans le ciel. Dès la lueur de l'éclair à votre fenêtre, vous verrez que brusquement le galvanomètre dévie: la résitance du circuit a diminué. Marconi, lui, eut l'idée de connecter une borne du circuit à un très long fil pour le rendre plus sensible: il venait d'inventer l'antenne !! En créant artificiellement des étincelles controlées, on a un émetteur. Le circuit de Marconi est un récepteur. La base de la communication sans fil est lancée. Morse a alors devant lui deux effets: conduction ou isolation du circuit, il crée un code de mots en groupant les trains d'etincelles. La télégraphie est née.
Reportez-vous au reportage d'Alain Gerbi, Kemia sur Radio-Alger, il y a une annexe magnifique sur la "T.S.F''. Quoi, vous ne l'avez pas encore lu ? Que la honte soit sur vous...

RÉPONSE : Georges, longtemps j'ai regretté Oncle Paul, dans Spirou, il m'a appris davantage que tous les livres de cours réunis, le ciel soit loué, il nous est rendu ! Alelujah !

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

22/02/2006 17:32

Je suis allé au super-marché de l'internet,et on y trouve toutes les explications sur ce chiot à l'oreille musicale:

Bonne lecture.

 

Gérald Dupeyrot (1946) (Rue Burdeau - Rhône-Alpes)

22/02/2006 17:29

Bonjour François Holzl. es-tu bien celui qui a été avec nous à Clauzel? (donc né en 45-47) Quel bonheur de te lire ! Enfin ! Car tu fais partie (avec Teyssandier, Vitiello et qq autres) de ceux dont nos recherches (avec 36-17 ANNU du minitel, il y a 7 ou 8 ans de ça), ne nous avaient pas permis de retrouver la trace... Je me rappelle les longues conversations de nos mères devant l'école, je me souviens assez bien de la tienne, fine et élégante ne tressait-elle pas ses cheveux (châtains, non ?) qu'elle ramenait ensuite en chignon, ou en "coques" sur ses tempes ? J'ose à peine te demander de ses nouvelles... Elles sont si vieilles maintenant... la mienne a 91 ans, elle est toujours avec nous. A te lire. Gérald

 

hestin (thonon les bains)

22/02/2006 16:30

la télé suite...
Pathé Marconi la voix de son maitre, avec comme emblème son fameux chien assis, la téte penchée, l'oreille collée devant cet entonnoir dont je n'arrive pas trouver le nom exact... je ne doute pas de votre aide... La sociéte Grandin representée par le magasin Gentil-home 6 rue Barnave à Alger propose un téléviseur Anti-Flash. et la sociétè BERMA teleservice 129 bd du Telemly propose ce 12 Fevrier 1957 un essai gratuit de 2 jours, ses meilleures marques, avec facilités et rien d'avance (c'est écrit sur la pub de la dépèche quotidienne). Quant à la marque Schneider, elle fait un carton plein sur l'Echo d'Alger du 19 mai 1958 page 9, pas moins de 4 pavés de Pub. On en reparlera plus tard.
Revenons à Marconi, ce n'était pas un chanteur d'Opéra, c'était ???? la réponse je la laisse à notre ami Georges qui va se faire un plaisir de prendre le relai. Amitiés

 

Redon Philippe (St Avertin (37))

22/02/2006 14:46

Merci à tous ceux qui font vivre ES'MMA. Bravo pour votre esprit fraternel et pour avoir vraiment jeté la rancune aux orties ( ou dans les figuiers de barbarie). Ancien de Gautier de la place Hoche, et de Air Liquide Hussein-dey, j'habitais rue Courbet, en bas de la rue Hoche... Je suis né à Paris (j'ai honte) en 37, mais algérois à partir de 41!!! A vous lire...

 

Hestin Jean Claude 1940 (Thonon les bains)

22/02/2006 12:20

Revue de presse du 29 novembre 1956 l'Echo d'Alger. "Pluie de vedettes pour le salon de la T.V.
"Un salon qui fera du bruit. Le grand et proche évènement de la la saison Algéroise sera sans conteste le Salon de la Télévision. un Salon pas comme les autres. Du 1er au 9 Décembre la nouvelle mairie sera le centre d'une activité débordante tant sur le plan commercial qu'artistique. Samedi matin, Inauguration du Salon par Robert Lacoste Ministre résident. À 14h30, visite du public convié à un véritable spectacle tele-cinéma(Vidéo) permanent que lui offriront les divers écrans exposés."
On peut noter que le terme Vidéo existait à cette époque... Voici quelques noms pris au hasard sur l'article écrit par M. Jean Thuaire: Jacques Bedos, Marie josée Neuville, Pierre jean Vaillard, Dario Moreno, les quatre barbus, Pierre Dudan, claude Bolling, Lucienne Vernay, Philippe Clay, Jacques Brel, Catherine Sauvage, Gloria Lasso, dany Gould, françois Deguelt, Mathe Altery, etc etc.. Pour terminer son article Jean Thuaire termine par.. une petite nouvellle qui ne manquera pas de réjouir les telespectateurs algérois: le fameux journal télèvisé de Paris passera simultanément sur les écrans d'Alger et de la capitale. En page 7 du journal, on peux voir un pavé publicitaire de l'agence TAM "Samedi Prochain 1 er Salon Algérien de le Television a la Nouvelle Mairie, et aussi une annonce de la société de production Pathé Marconi.
"5 Décembre à 20h15". Sur la scéne du MAJESTIC et pour la première fois à Alger la Radiodiffusion Television Francais présente au bénèfice de ses oeuvres sociales une Unique Soirée avec Gloria Lasso etc. On peux découvrir sur Le journal d'Alger du 16 Décembre 1956, une des toutes premiéres publicités vantant un televiseur "La Voix de son Maitre". Sur l'écran: des Footballeurs en train de taper dans un ballon et avec commes telespectateurs, je dirais un pointer entouré de 3 belles jeunes cailles trés classe; j'allais oublier!! le chien assis, la téte dan.....
LA SUITE !! LA SUITE !! LA SUITE !!

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

22/02/2006 11:13

Suite aux Kémias de Nivose:suis-je sur la piste... du chemin Picard ? Joseph Picard,né le 20 Avril 1847 à Foussemagne, Territoire de Belfort, est décédé à ALGER, le 10 Mai 1915 (il était marié à Pauline Netter, décédée à Géradmer, Vosges, à l'âge de 55ans). Référence:

Sans aucun rapport, sauf au hasard de la mémoire, vous souvenez-vous du voyage du Président Vincent Auriol en Algérie en Juin 1949 ? Je fus invité un soir sur un balcon du Boulevard Carnot, face au port. C'était à l'occasion du feu d'artifice offert en son honneur (et payé par les contribuables). Nuit d'été sur Alger encore plus belle dans sa robe du soir paillettée des mille feux scintillants de ses foyers. Les gerbes qui éclataient dans le ciel et s'épanouissaient en donnant naissance à d'autres encore plus féériques se reflétaient dans les eaux du port. Des fontaines lumineuses éclairaient la jetée et les explosions des feux de bengale de Rugieri, si pacifiques, ne laissaient rien présager d'un avenir moins brillant. J'ai encore le souvenir d'une chansonnette sur un air bien connu avec l'accent de son Muret natal: "Vive Vincent,Vive Vincent Auriol ,le voilà, le voilà qui s'avance dans sa carriole..!! "Serait-ce une réminiscence des Trois Baudets ?, ou mon imagination d'enfance? En tous cas certainement pas irréverencieux. Sa belle-fille Jacqueline, couturée de cicatrices de ses accidents d'aviation, avait battu le record de vitesse féminin. C'était le temps des grands reportages car il n'y avait pas encore à Alger de T.V. Quand j'allais au cinéma, pour moi, rater les Actualités de Pathé-Journal était aussi grave que de ne pas avoir assez d'argent pour acheter "Les seuls, les vrais,les Esquimaux Gervais ..!! "A la vitesse d'un avion à réaction, défilaient sur l'écran les faits marquants de la Semaine. Et après, l'entracte: place aux réclames dans une salle éclairée. Je ne me levais pas de ma chaise, car j'aimais regarder ces frivolités!

 

manugal françois (lyon france)

22/02/2006 11:09

Je voudrais ajouter ma phots de classe a votre site. je suis né a Kerrata Algerie en 1953; fils de Manugal Jose et de Martinez Trini. je suis allé a l'école des soeurs a Sétif entre 1957 et 1962. Pas de souvenir exact. Je vous remercie pour votres site que nous trouvons genial!! j'attends votre réponse avec impatience. Merci d'avance. François.

RPONSE : merci François de votre message, et de votre compliment, il nous g-fait très plaisir. Pour la photo, nous prenons directement contact avec vous. a bientôt.

 

Gérald Dupeyrot (Alger, rue Burdeau - Rhône-Alpes)

22/02/2006 09:40

Bonjour aux unes et aux autres ! Ma question s'adresse à Sylvette Leblanc. J'avais toujours cru moi aussi que la TV avait débuté à Alger en décembre 1956. Or, à lire votre dernier mot, il semblerait que certains Algérois auraient pu auparavant capter "quelque chose" (en février 1952 quand même! ça semble bien précoce...). Mais je ne lis pas la réponse de Jacques sur le Livre d'Or... Quel suspense terrible ! Alors, ce couronnement de la Reine, on avait pu le voir, finalement, ou pas ? Et comment ? Amicalement, Gérald.

 

Gandolfo José (Fréjus)

22/02/2006 00:03

Bonjour et bonsoir à vous tous, alors personne parle du jeu de mistigri avec un bouchon noirci ou le jeu de savate : après les avoir lancées en l'air, suivant comment les savates retombaient, 1 était le juge, l'autre le bourreau et le troisième le bandit celui qui recevait les coups de savates. A plus à vous tous avec chacun ses souvenirs.

 

Holzl François (33240 Cubzac les ponts)

21/02/2006 23:53

Je suis né le 01/07/1946 à Alger. J'ai fréquenté l'école Clauzel.
Ce soir j'ai la gorge nouée par la nostalgie. Je découvre par le plus grand des hasards ce site, et sa cohorte de noms et de visages gravés au plus profond de ma mémoire. Je salue Gérard Garcia mon copain de la rue Sadi Carnot et tous les autres, au plaisir de vous lire....

 

Leblanc Sylvette (Epernay)

21/02/2006 23:41

Merci à Jacques pour la réponse à ma question sur la télévision dans nos foyers. Il est donc très possible que nous l'ayons eue avant décembre 56. Je n'avais pas inventé!
Ceci m'encourage à vous poser une autre question :
Qui pourrait se rappeler à quelle date la Territoriale a commencé à Maison-Carrée? C'est important pour moi qui rédige mes souvenirs et mes parents ne sont plus là qui pourraient s'en rappeler.
Merci à tous. Sylvette Leblanc

 

Jean Brua (1934) (nice)

21/02/2006 18:48

La phrase de Jacqueline Berto-Marlin pouvait s'entendre aussi: «Tout le monde veut être à la place du Cheval (surnom de la place du Gouvernement), personne ne veut être à la place du cheval (la monture)». Je pense qu'elle a donc fait la bonne citation, qui jouait sur cette ambiguïté, mais qu'il aurait fallu mettre une capitale à cheval (ainsi qu'à gouvernement, dans le premier cas, parce qu'il s'agit d'un nom de lieu)...

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

21/02/2006 15:06

"Ceux qui oublient le passé,sont condamnés à le revivre" (Georges Santanya, 1863-1952). Moi, je me garde bien de l'oublier... (sciemment du moins !! ), j'en ai assez souffert ...
"La seule chose qui permet au mal de triompher, est l'inaction des hommes de bien". (Edmuns Burk,1729-1797). Moi, je m'entraine au clavier, est-ce suffisant ?

 

Leblanc Sylvette (france)

21/02/2006 10:40

Bojour. Je poursuis le récit de mes années d'enfance en Algérie et... Je suis en recherche d'une date: Celle des débuts de la télévision dans nos foyers à Alger. J'ai lu sur un site qu'elle commença le 24 Décembre 56... ouverture officielle ce me semble.
Pourtant je me souviens avoir suivi en direct le couronnement de la Reine d'Angleterre au Collège Pasteur! A moins que je n'aie rêvé! Qui pourra éclairer d'un jour nouveau mes souvenirs? Merci de faire appel à votre mémoire ou à celle de vos anciens s'ils sont encore là! Sylvette Leblanc

 

Jacqueline Berto-Marlin 1937 (Franois France)

21/02/2006 10:12

Un court-circuit dans mes neurones ! Dans mon dernier message bien vouloir lire (et m'excuser) : " Tout le monde veut être à la place du gouvernement, personne ne veut être à la place du cheval". Bonne journée à tous.

 

Lévy George (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

21/02/2006 08:43

En réponse à Didier, et à tous sur les Commissions d'Armistice en Algérie,Tunisie, Maroc des Allemands et Italiens, ce site extraordinaire:

C'est l'histoire du Service des Renseignements, et de l'oeuvre des PTT
à Alger, qui truffèrent de tables d'écoutes, ces commissions, qui chargées officiellement de veiller à l'application des Lois infames de Vichy, mais étaient aussi la couverture pour le réseau de l'Abwehr.
Une mine d'informations pour l'historien, et ceux qui veulent se souvenir du sacrifice des Francais luttant contre la Collaboration.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2006.)

20/02/2006 20:06

J'ai répondu directement à Didier Porot ,sur la situation de l'Algérie occupée. Je lui ai signalé les livres numerisés de Jean l'Hostis et aussi de Germaine Desmoulins. Je suis heureux de lire les messages de Jean-Claude Hestin et René Aulio. Des amoureux de l'aviation. Lorsque je vois passer un énorme avion de transport, qui glisse,l e train sorti, au dessus de ma tete, je ne cesse encore à mon âge, de m'évermeiller de ce miracle de sustentation. Si vous saviez combien de dizaines de milliers de pièces fixes ou tournantes, de kilomètres de cablages, de circuits d'electroniques compliquées le font voler, alors vous vous y prendriez peut-etre à deux fois avant de vous installer dans un siège confortable. Pourtant,l a route plate et libre ,est bien plus dangereuse statistiquement. A Chéragas, je ne me lassais pas de regarder les apprentis-pilotes zig-zaguer en perdant de l'altitude pour atterir, et les voir au dernier moment, grâce au moniteur qui prenait le stick, prendre tout droit la piste en rebondissant sur le sol presque une seule fois. Les Stampes, ces biplans d'argent à l'ossature recouverte de toile, les Bébés-Jodel à aile basse, faisaient chaque dimanche un manège merveilleux. Je n'ai pas eu la chance d'y participer, ce n'est pas l'envie qui me manquait, alors plus tard, d'une autre rive de la méditerranée, ce fut mon fils qui réalisa mon rêve sur un Cessna. Vue d'en haut,c'est la même grande bleue....

 

Jean-Louis Féménias (1945) (Alger/Nice)

20/02/2006 18:41

Est-ce qu'André Féménias (30 ans, 15, rue Richelieu, employé d'EGA, électrocuté le 26 janvier 1950 à la Pointe-Pescade) était un de mes parents (Kémias de nivôse)?Sûrement, mais je n'en ai jamais entendu parler, bien qu'il ait habité tout près de chez moi (rue Pierre Desseigne, tout contre Saint-Charles). Mon arrière-grand-père, fils du premier Féménias de la lignée à venir vivre en Algérie (je suis donc de la 5e génération des africains!) a eu 16 enfants. Il s'ensuit que j'ai toujours bien mieux compris la théorie quantique que les ramifications de la famille Féménias. Ils sont arrivés de Ciutadella (Minorque), hombres de tierra seca! Chassés par la misère et la reprise en main des îles baléares par le roi d'Espagne après le départ des anglais (qui y avaient développé une bonne économie) à la fin des guerres napoléoniennes: interdiction d'exporter les produits agricoles mahonnais vers l'Espagne continentale, impôts excessifs, conscription etc. Juillet 1830 est arrivé; le roi de France a demandé l'autorisation au roi d'Espagne de se servir du port de Mahon comme relais dans l'expédition d'Alger... Les mahonnais les plus deshérités ont emboîté le pas et ont été parmi les premiers à arriver en Algérie. C'est eux qui ont fondé Fort-de-l'Eau (entre autres); voir

Quant à la mayonnaise, elle "aurait" été inventée par Richelieu, pas lui, l'autre, le marin, qui assiégeait Mahon avec sa flotte à la fin du XVIIIe siècle et qui s'ennuyait ferme à bord, donc s'inventait des petits plats. Mahon a finalement été française à la fin du XVIIIe siècle, puis anglaise et enfin espagnole (mais je crois qu'il ne faut pas le dire aux insulaires).
Pour les toulousains: la meilleure soubressade et le meilleur boutifar sont rue Michel-Ange (je dis pas chez qui... mais c'est à Nice).
Aux Camps, Llorens, Marcadal, Pons, Fedelich, Sintès (comme la mère de Camus, qui était de Birkadem, notre village) et autres Capo: bonjour fraternel

 

Jacqueline Berto-Marlin 1937 (Franois France)

20/02/2006 18:05

En lisant Fatiha qui évoque la place du heval,je me rappelle un jeu de mots qui courait alors :"Tout le monde veut être à la place du cheval, personne ne veut être à la place du cheval"... J'ai un souvenir clair et odorant, quoique ténu, remontant de ma petite enfance et concernant la rue Burdeau où j'allais, avec ma mère, chercher mon père qui y travaillait. Qui pourrait m'en dire plus sur l'ébénisterie Gachenod- Bernasconi qui s'ouvrait de toute sa longueur sur la rue ? Par avance merci

 

Didier POROT (Paris)

20/02/2006 17:48

Qui peut me donner des précisions sur les diverses mobilisations des Algerois en 39 - 45 et sur les bombardements ( par qui ) dont Alger a fait l'objet dans la même période ? Enfin y a-t-il eu des forces occupantes Italiennes en Algérie après l'armistice ?

 

Anne marie Schneider (1947) ("les Redoutables")

20/02/2006 14:55

Bonjou!, pour Jean Claude, pour les parfums et les goûts je suppose que chacun amène une variante à sa recette...moi, j'adore aromatiser les pâtisseries avec la fleur d'oranger mais il arrive parfois que quelques personnes craignent....on peut remplacer aussi le cognac par du rhum.
Pour Fatiha: nous avons tant de plaisir à lire toutes ces évocations sur notre terre de là bàs, que nous n'avons pas du tout "l'oeil critique" à propos de l'orthographe... cela doit vous faire sourire :
* sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mot n'a pas d'ipmrotncac, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soeint à la bnnoe pclae . le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlbème. c'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmomme un tuot. La peruve... Arlos ne nuos ebmtêntos puls evac les coreerticons otrahhgropqiues!!!!!!!!..........*
L'hiver est bien trop long, Fatiha parle du prunier couvert de fleurs, , en lisant j'ai revu le jardin de ma grand-mère... le premier arbre à fleurir était le mimosas, une immense tache jaune odorante dans le jardin annonçait l'approche du printemps... après les autres arbres prenaient le relais, le néflier, les citronniers, la glycine qui attirait un tas d'insectes, le spirée, le seringua, le plumbago aux fleurs bleues , le chèvre feuille, les géraniums et les rosiers. Les fleurs étaient sa passion. Il y avait des arbustes à petites feuilles avec des fleurs blanches en grappes qui dégageaint aussi un parfum de citron, je crois que c'était des troênes? Petites, avec Odile et des amies nous inventions des parfums... nous préparions des décoctions avec des fleurs, des feuilles, le premier jour , le résultat sentait bon, mais cette mixture tournait vite, odeur nauséabonde parfois! Nous en avons passé de bons moments à créer, inventer, nous n'avions pas tant de jouets à l'époque, notre imagination suf..... A SUIVRE A SIUVRE A SUIEVR A SVIRUE...

 

MAOUENE (ALGER-ALGERIE)

20/02/2006 12:40

Je souhaiterais contacter Patrick SELLES, camarade de classe de l'école Mirabeau du Ruisseau (ALGER), année 1954-1955, cours préparatoire, présent sur la photo de classe dont il est l'auteur. A la question "Que sont-ils devenus ?", je pourrai lui apporter une multitude d'informations relatives à l'identité de la plupart des élèves, des contacts actuels avec certains d'entre eux etc... Je serai ravi de reprendre contact après 52 ans !
A tantôt..

 

hestin jean claude 1940 (thonon les bains)

20/02/2006 11:53

Pierre Viré (à suivre). Vous aurez tous compris que c'était à titre posthume bien sur!!
Pierre viré a étè un ardent propagandiste, non seulement pour les Ailes Françaises, mais pour le rapprochement fraternel des Français de Souche et des Musulmans d'Algerie au sein de l'Organisme "Les Solidarités Franco- Algeriennes" dont les présidents d'honneurs étaient l'Emir Sehel, petit fils d'Abd ElDER et le Baron d'Ortes, petit neveu du Maréchal Bugeaud. fin de citation
J'ai rapidement pris tous ces renseignements tirés de la biographie de Pierre Viré sur Google... Pour répondre a notre ami Georges Lévy qui je n'en doute pas doit étre dans ses starrings boxs pour prendre le relai! Il y a encore beaucoup de choses à dire sur le monde Aéronautique et de ce transport aérien qui a tissé sa toile à travers les magnifiques contrées agricoles et les deserts, aprés l'immédiat aprés-guerre les richesses pétroliéres nécessitérent des liaisons nouvelles et rapides entre la côte et le coeur du Sahara.. La compagnie Air Algérie a tenu une place de choix par le dynamisme de ses créateurs et l'enthousiasme de son personnel. On évoquera plus tard l'epopée de l'Escadrille Mercure, Aérotec et bien d'autres encore. Amitiés jean claude

 

Jacqueline (1948) (ROME ALGER)

20/02/2006 10:06

Puisque nous parlons voyage, comment ne pas se souvenir des traversées que nous faisions lors de nos voyages vers la “Métropole”, en vacance bien sur. Nous, nous débarquions à Port Vendre.Quelle joie de pouvoir aller d’un pont à l’autre .. un sentiment d’aventure pour nous les petits ! Descendre et monter sur ces escaliers étroits On nous organisait bien des jeux, exprès pour nous. Un genre de cricket si je ne m’abuse. Mais le spectacle de la mer , du bruit sur la coque, de la mousse blanche que son sillon laissait derrière.. le vent du large, cela restera à jamais dans nos mémoires. On nous appelait : « Venez voir les marsouins !! » qui suivaient notre bateau en faisant des bonds dans l’eau. Quelle merveille ! « C’est parce qu’ils mangent nos déchets « disait quelqu’un … « mais non c’est parce qu’ils viennent nous saluer. » disais-je... allez savoir !. Et la cabine, hein ? vous vous souvenez de son odeur ? de peinture fraîche, sûrement, qui donnait déjà le mal de mer à maman dès qu’elle posait le pied sur le paquebot. Voir la mer depuis le hublot ..cela aussi c’était quelque chose pour nous. Et puis la salle de restaurant. Mon Dieu , comme c’était chic.. nos maman revêtaient leur plus belles robes. Que du bonheur ces traversées.. Et lorsqu’au petit matin nous voyions les îles se profiler à l’horizon , on avait l’impression d’être Christophe Colomb !!! Le Kairouan, le Ville d’Alger, le Cazalet.. allez y , complétez !!

 

Hestin Jean claude 1940 (Thonon les Bains)

20/02/2006 09:31

Quand je suis arrivé avec mes parents dans le quartier de la rue Duc des Cars au début du mois novembre 1949, mon premier souvenir de gosse a etè celui d'assister à un rassemblement silencieux et impréssionnant de personnes portant l'uniforme bleu foncé des personnels aéronautiques... Civils et Militaires. Ils s'étaient tous donnés rendez vous au pied de l'immeuble du 28... pour rendre un dernier hommage à un de leur camarade aviateur (comme on disait a l'époque). Il s'agissait de Pierre Viré né le 15 Octobre 1903 à El Kolea. Officier radio d'une exceptionnelle valeur professionnelle qui s'est manifestée sur la ligne Marseille Alger mais également au cours de plusieurs dépannages et recherches d'avions perdus dans le Sahara. Entré à la cie France Algérie le 1er Décembre 1925 en qualité de chef de poste radio de vedettes de dépannage des Hydravions. Titulaire du Brevet de 1ére classe des P Titulaire de la médaille de sauvetage de 1 ére classe en récompense de plusieurs sauvetages auxquels il a participé au péril de sa vie et la plupart d'entre eux à titre individuel en plongeant dans les épaves d'hydravions accidentés au décollage pour sauver les survivants. A parrticipé à des recherches, secours, sauvetage effectués collectivement en service commandé. Officier de la Légion d'honneur et du Nichamn Iftikar. Aprés la constitution de la cie Air France en 1933 a volé sur toutes les lignes, notamment celle d'extréme Orient. Il était titulaire de la Médaille de sauvetage de la marine Marchande, et médaille vermeil de l'Aéro club de France. Ecrivain dont le talent a étè appréciè par plusieurs jury littéraires pour plusieurs ouvrages consacrés a l'aviation et à la marine. T.V.B (Gallimard) Au Peril de l'Espace, Figures de Proue(Flammarion) Pierre Viré a trouvé la mort en service commandé le 29 Novembre 1949 à Lyon il avait inscrit à son carnet de vol 8.500 heures en qualité de radionavigant. La médaille de l'Aéronautique lui avait etè attribuée à
A SUIVRE

 

ginette castellano nee grimalt 1945 (vancouver bc canada)

19/02/2006 23:54

Hello un petit mot pour vous dire qu'il ne faut jamais désesperer apràs 40 ans j'ai pu retrouver ma cousine germaine et mes voisins c'est formidable je remercie ce site du fond du coeur j'espère retrouver peut-être d'autres personnes bye bye

   
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