Je viens moi aussi de prendre connaissance du récit des "Bouffas" d'Yves Jalabert, "mon presque frère jumeau".
Comment aller dormir aprés cette suite de lignes qui sont une pellicule ou chaque négatif reflète toute notre jeunesse positive, même, si nous les cailles, comme le dit Geneviève, n'arrivions pas, malgré toutes nos accrobaties, à filer sans être vue, surtout moi, avec les employés du magasin, qui en plus de leur boulot, étaient chargés de nous surveiller et ma mère, pour s'assurer de notre présence à la maison, envoyait le magasinier livrer à ma grand-mère, qui habitait avec nous, la commande de boissons du marchand de vin à coté de la Maison LESOURD, à coté du cinéma Caméo, devenu Vendôme. Cela se terminait au 3ème étage de l'immeuble, où habitait Serge SCHMIDT, juste pour "un flirt avec toi", et retour au 4éme.
Nous étions nourries du compte-rendu des copines, le lendemain à l'école, celles qui avaient le droit de sortir et qui nous faisaient rêver, juste au moment de la composition d'histoire !!! Alors, il fallait inventer une hypothétique "colle" pour essayer le samedi suivant de ne pas regarder par le balcon, les copines faire les cent pas en espérant nous voir arriver avec le jupon gonflant, la robe vichy de BB et les ballerines 'travestis' que nous vendions au magasin pour la dance, mais là aussi, j'avais oubliè que ma mère était née avant moi.
Bref, Yves, tu es un artiste et si toi, tu l'as perdu de vue, le p'tit Louis, lui, même là où il se trouve, doit penser à toi, sans compter toutes les p'tites nanas que tu as citées et qui ont dû se reconnaitre, alors, si elles pouvaient s'annoncer, je pense qu'elles nous feraient passer un moment super.
Voilà, c'est vrai, à quoi ressemble la suite de notre jeunesse ici, basée sur la nostalgie et la perte de tous ceux qui nous font ressasser sans cesse, au prix de larmes et souvent de désespoir, ce passé qui sera mort quand nous n'en parlerons plus.
Je vous embrasse tous et vous |