37
À cette adresse, on trouve de très nombreux commerces en même temps. Il faut dire que l'immeuble du n°37 correspond à lui seul au grand pâté compris entre la place Bugeaud et la rue de Varennes. Le magnifique escalier en entrant conduisait, au 1er étage, à une galerie marchande, aussi classieuse que spacieuse, ce qui explique le nombre de commerces qui pouvaient coexister à ce numéro. Le 37 rue d'Isly était certainement l'une des adresses commerciales les plus chics d'Alger.

SAM, pâtissier
CLIQUEZ POUR VOIR L'ÉCRAN
"Février 1935 Inauguration de "SAM, le pâtissier de l'élite"

"AU BONHEUR DES DAMES"
(vers 1900 ?)
"Grande maison Renevey" (modiste, au 1er étage),
puis Jeny Dupont successeur (1910-1920 env.)
Charles Moll (1954)
Photographe de beaux bébés sur peaux de bêtes et de petits communiants
(Déjà là en 1922)

C'est Josette Mestre qui a été la première après la parution de cet écran, à nous faire parvenir des portraits signé de Charles Moll. C'est donc en cliquant sur la photo de Josette et ses soeurs que vous accèderez à d'autres photos du studio ! Josette, c'est la merveille à droite, ay, t'y as vu le boud'chou ?
ISLY-OPTIQUE, opticien,
(1954 , tél 367.10)
On voit son enseigne sur la photo ci-dessous
Assurances "LA NATIONALE" (au 1er étage) (1930-1936-1954)
En 1954 A. Besse (tél 330.37) en 1930 Robert Lefébure.
MARADJI SARL marchand tailleur
1954 : tél 330.65
Les successeurs furent "Gerby et Nastasi", comme le montre la carte de visite ci-dessus. Ce Mr Gerby n'était autre que le papa de notre ami Alain Gerbi. Les voici tous les deux photographiés au balcon du 37, avec, derrière eux, la place Bugeaud et la fontaine lumineuse.
Bientôt, en cliquant sur la photo, un écran de souvenirs !
Dr Jacques Sitbon, ORL (1954) tél 337-87
BERTHE SORS, robes et manteaux
Au 3ème étage (1954) tél 321.00
ETS BENDREHAM, métaux précieux, fournitures dentaires (1954) tél 337-87
En 1930 : joaillerie, bijouterie (ch. de commerce, p. 286)
ZAGHA, antiquaire-décorateur
(1954) tél 328.18
DAVID ZAGA, joailler, objets d'art
(1954) tél 493.90
INSTITUT D'ÉTUDES POLITIQUES
(1954) tél 362.10
AU CERF, Paul Milles (1954)
armurier, coutelier tél 327.06
PÉRIARD ET BERDOT, Quincaillers (1930)
Marcel Chevalier, chirurgien-dentiste (1954 : tél 324.39)
PERLES D'ORIENT, articles orientaux, tapis (1961) tél 63.28.18

AU SAC MODE, maroq., bijout.fantaisie, gants (1954) tél 404.02
MARCEL ROGER (Marcel et Roger Hanoun) articles orientaux, tapis (1961) tél 63.28.18 (en 1954, "modes et électricité"(sic) tél 322.56)
Leur magasin est presqu'à l'angle avec la rue de Varennes (voir photo).
Ils étaient dans le "Colorama" du Paris-Match du 14 juillet 1959 !

cliquez pour voir le "Colorama"
Paris Match présente deux des soldats présents sur la photo (Henri Tognazzoni, en A31, et Antoine Borbert en A32) en rappelant l'extrait de presse ci-dessous :
Un obus piégé découvert rue d'Isly
Les artificiers l'ont désamorcé.
"Hier, vers 16 heures, des passants furent intrigués par un petit paquet au pied d'un arbre devant le numéro 37 de la rue d'Isly. Les forces de l'ordre condamnèrent immédiatement les lieux. Dans le plus profond silence, deux artificiers (Tognazzoni et Borbert) déballèrent le paquet : il contenait un obus piégé de mortier de 60. L'opération terminée, des applaudissements partirent de la foule".
Mais pourquoi avoir condamné les lieux ? Encore des victimes d'une justice trop expéditive ! :o)
Et qui nous dira la date (1er semestre 1959 vraisemblablement) de cet attentat manqué et de cet acte de bravoure ?
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Rue de Varennes
39
Ici, au n°39, en 1930, c'était, à l'angle avec la rue de Varennes, un immense et luxueux garage, celui des Ets J.VINSON, qui représentaient les automobiles Peugeot et Delahaye.
Sur le trottoir devant le garage, une pompe à essence distribuait du carburant de marque "LAMPO", fourni par la "Sté Italo Américaine pour le Pétrole", dont le siège était à l'angle du bd. Victor Hugo et de la rue Clauzel.
A la même époque, les Ets J.VINSON avaient un autre semblable garage, avec hall d'exposition luxueux (et même pompe "LAMPO" sur le trottoir), au 19, bd Baudin.
MONOPRIX (1954) tél 394.44
"Au Monoprix de la rue d'Isly, tous les jeudis après midi, les enfants qui y entraient, accompagnés d'un adulte, avaient droit à un goûter. C'était souvent un pain au chocolat." Rollande Mengual, 29 juillet 2007.
MARQUIS, bijoutier (1930 p.285)
FASSINA (André) (1954) Films, tél 345.21
(son domicile : 6 rue Voinot, tél 651.49)
PRODALSO (1954)
Sté Algérienne des Produits de sol
(Bensaïd 397.70 et Dumoulin 340.13)
Sté NORD AFRICAINE DES CIMENTS LAFFARGE (1936)
C. Porta, "tailleur de l'élite" hommes, dames, uniformes (1954 : tél 317.45)
Claude Molina, Dr en médecine
(1954 : tél 386.42)
41
Il n'y a pas de n°41 en 1954
(et il n'y en avait déjà pas en 1922)
MAIS... TOUTEFOIS... QUOIQUE
Nous avons reçu de Bernard Venis (oui, webmaster du site "www.alger-roi.net", merci Bernard !) le document très précieux ci-dessous. Il s'agit d'un papier à en-tête de la maison Neymot, portant l'adresse des 39-41 rue d'Isly. Il est daté de 1911. Le n° de téléphone est le 8.67.

CLIQUEZ POUR VOIR TOUTE LA LETTRE
Rue Cuvier
43
CHAUSSURES PARISIANA
tél 303-77 (1954)
SEJO tailleur hommes et dames tél 395.65 (1954)
RIDER Bas, sous-vêtements (Écho d'Alger, 30 dec 1954)
Saint-Paul (R.) dentiste, tél 327.27 (1954)
Bonnafous Léon architecte tél 348.17 (1954)
Sogler Marthe, ophtalmo (1954) tél 354.12
Société Biblique J.M. Roe directeur - tél 339.96 (1954)
"Au perséphone", corsets tél 58.58 (Alger Mondain 1930)
45
CINÉMA LE RÉGENT Appartient à Joseph Seiberras
Anciennement "Salle Barthe"
(devenu depuis 1962 "Le Volontaire").

Magnifique image de rue au quotidien, vers 1910, devant la Salle Barthe, où est installé l'"American Cosmograph", pour lequel on pouvait trouver des "billets de faveur" dans les tablettes de chocolat Poulain Orange (réclame ci-dessous tirée d'un guide d'Alger de 1908).
De part et d'autre de l'entrée de la salle Barthe, les enseignes en superbes lettres "nouilles" modern style nous indiquent la papeterie et l'imprimerie de Louis Schaefer. À gauche, la Brasserie d'Isly (ou "Café d'Isly, de Vincent Clément, en 1922) fait l'angle avec la rue Tancrède. Entre Brasserie et Papeterie, la crèmerie de Madame Soler (qui est mentionnée ici dans l'annuaire de 1922).

La salle Barthe deviendra le Théâtre de l'Athénée (en 1922 : Kalampokis directeur, tél 27.16).
PEREZ ARAVIT, direction, ateliers, pêche, sports, chasse, articles militaires (1954) tél 398.48
(avait aussi un magasin au 56 rue d'Isly)
Plus tard : "TABACS" Aravit et Perez
Le tabac se trouvait à l'emplacement de l'ancienne crèmerie qu'on peut voir sur la carte postale de 1900 ci-dessus. L'entrée de l'immeuble est celle du 45, les moulures décoratives sont bien les mêmes.
Sur cette photo, on voit, outre le débit de tabac, l'amorce de la devanture de la "Brasserie d'Isly", à l'angle avec la rue Tancrède. (document M. Perez)
RKO, Radio, Films S.A., distribution de films (1954) tél 378.44

Puisque nous sommes en 1954, voici l'un des films RKO de l'année... Dès qu'on retrouve la page des spectacles d'Alger avec la réclame en Français, on vous remplace celle-là. Promis.
BRASSERIE D'ISLY (1936-1954-1961)
(Fuentès Frères propriétaires en 1954) tél 339.69 (1954)
En 1961 : R. Dupuy, tél 63.39.69
AVENIR PUBLICITÉ, Affichage et publicité (1961 ; tél 63.83.08-63.64.65-63.98.48)
Entre 45 et 47 ... la rue Tancrède
avec au bout l'ascenseur et les petits escaliers
qui menaient rue Négrier.
CLIQUEZ CI-DESSOUS POUR VOIR L'ÉCRAN
"Quand vous descendrez, montez donc..." (la rue Tancrède, le cinéma "Le Paris") avec en prime la réclame pour le film "La Tunique", et 2 pages de spectacles de l'Écho d'Alger en mars 1954 ! (sur Es'mma le 26/11/06)
47
BATA Chaussures (s'est ouvert le jeudi 29 septembre 1955)
tél 387.47 (en 1961 : 63.87.47)
Bata en 1961 disposait dans Alger de 7 autres magasins de vente.
Le n° de téléphone identique permet d'affirmer que Bata a succédé dans ses locaux à ...
ASTOLFI (Lucien) Cadeaux (en 1954)
tél 387.47
Ici, en 1930 et 1936 : ASTOLFI ET REDON, miroitiers
(Lucien Astolfi et Jean Redon)
Pour voir un historique de ce miroitier, paru en 1930, CLIQUEZ ICI
Ici, en 1930 (cf "Alger-Mondain") se trouvait...
L'URBAINE SEINE-L'URBAINE INCENDIE- L'URBAINE VIE
En 1961, R. Akoun agent général (tél 63.57.16)
AKOUN père et fils, assurances "L'Urbaine" et "La Paix" (1936)
En 1930, Adolphe Akoun, agent général
MIARA ET CIE (1954) transitaires
tél 388.93
En 1961, Marc Lombard s'occupait des assurances au sein de la sté (tél 63.88.93)

24 décembre 1959, jeudi, 16H 05 devant le n° 47 de la rue d'Isly : une auto, piégée avec un obus de 105, explose. 2 morts et 41 blessés. Les victimes sont monsieur Bella Hocine, employé à la RSTA, et Marie-Claire Gaedte-Troussard, 7 (sept) ans. La "tête" de l'obus est retrouvée dans la brasserie "La coupole", de l'autre côté de la rue. Joli tableau de chasse ! Bravo la haine, bravo la lâcheté ! La paix des braves est une affaire qui roule !
POUR LA UNE DE L'ÉCHO D'ALGER DU LENDEMAIN... CLIQUER ICI
47 bis
CHARMEREINE tissus, bonneterie, chemiserie (1954 : tél 347.71) En 1961, le patron, M. Maurice Teboul, habitait pas loin de là, au 64 rue d'Isly.
DAUNOIS Opticien (1954-1961) tél 327.91
qu'on remercie bien fort pour leurs buvards ... "à conserver", qu'on a conservés !

AU LION DE L'ATLAS Rhein fourreur, tél 341.62 (1954)
FOIRE DE PARIS (1954) tél 367.15
École des Contributions diverses (kézaco ?) (1954) tél 375.81
49
LUX FILMS (1954) tél 349.94 et 95
C'est ici, au 49, qu'habitait M. Ernest Ricard, qui à 72 ans fut atteint au ventre lors de l'attentat devant le n°47, le 24 décembre 1959.
Entre 49 et 51 rue d'Isly
Rue, ou impasse Commandant Cottenest
(après 1962 : "impasse Saada")
Il semble bien que cette impasse, tout en portant le nom de Cottenest, porta aussi le n°49bis rue d'Isly.
À ce numéro, on trouve :
HACHETTE messagerie de journaux, bibl. de gare (1954 - tél 328.50, 2 lignes)
LA CIGOGNE, cartes postales
En 1930, au fond de l'impasse, les magasins d'ameublement Lévy Frères occupaient tout le bâtiment en rez-de-chaussée, dont on distingue, sur la photo ci-dessous, l'une des trois très classieuses portes en arcades. Ce magasin d'exposition occupait plus de 3.000 mètres carrés. Les ateliers se trouvaient 3 rue Auguste Hardy, près du Jardin d'Essai. En 2006, c'est ici le siège de "l'Académie Africaine de la Paix", comme on peut le lire sur la photo agrandie.
Photo prise en septembre 2006. La rue, ou plutôt l'impasse, en forme de T, se termine en deux culs de sac, à droite et à gauche.
Il semblerait qu'au coin du n°51, "Manou Musique" ait fait figurer son initiale "M" au dessus de l'entrée du magasin. Il n'en est rien. En y regardant bien, il s'agit d'un M et d'un C entrelacés, ceux de l'enseigne de l'ancienne boutique Marie-Claire. En comparant cette photo avec celle ci-dessous prise le 26 mars 1962, on constatera que c'est le même auvent festonné qui court au-dessus de la boutique.
Auparavant, c'était ici, au rez-de-chaussée de ce superbe immeuble, le hall d'exposition et les bureaux de la "Société Nord-Africaine des Automobiles Citroën" (voir ci-dessous)
HISTOIRE D'UN NOM DE RUE

Raoul Auger : "Conquérants des sables", Rouge et Or, mars 1956.
Le commandant Cottenest fut un officier pionnier de la conquête saharienne. Lieutenant de 32 ans, seul français à la tête d'un goum de quelque cent méharistes des tribus du Tidikelt, il se distingue par la victoire de Tit (Hoggar, 40 km au N.O. de Tamanrasset) le 7 mai 1902 sur les guerriers Touareg. La rue ne prit son nom que postérieurement à la guerre de 14-18 : le commandant Cottenest fut tué en Champagne le 28 septembre 1914, à la tête de son bataillon de zouaves. Ci-dessous, alors qu'il était encore lieutenant, avec les chefs indigènes d'In-Salah.
51
Immeuble construit dans les années 20 par Marcellin Grégori, de la dynastie d'entrepreneurs, fameuse à Alger, des Grégori. On lui donnait alors le nom de "Maison Bielle".
Ici, au 51 rue d'Isly, à partir de 1924 et jusqu'en 1939, 16 "Salons du rire"
auront réjoui les Algérois.
MARIE-CLAIRE mode (1954) tél 321.65
Dans les années 20, le rez-de-chaussée de ce superbe immeuble accueillit dès son origine le hall d'exposition et les bureaux de la
"Société Nord-Africaine des Automobiles Citroën" dont Charles Raphène était alors le directeur. La maîtrise d'oeuvre de ces locaux était due également à Marcellin Grégori.
Citroën resta ici jusqu'à une date encore indéterminée.
cliquer pour agrandir

CHAUSSURES SELECTION (1954) tél 490.56
De cette belle boutique, et du 51 rue d'Isly, nous n'avons comme photos des années 50-60, que les deux ci-dessous que vous pouvez agrandir en cliquant dessus. Elles ont été prises quelques instants après la fusillade du 26 mars 62. Nous sommes à l'angle avec la rue Chanzy, le magasin "Natalys" fait l'angle à droite. La rue que l'on voit un peu plus loin à gauche est la rue du lieutenant Cottenest, avec à l'angle la boutique "Marie-Claire".

(photos : collection Simone Gautier)
ASSURANCES "LA PROTECTRICE" (1954)
Marcel Cosso, tél 369.50, 324.78, 408.35
S.O.G.I.M.A. (Sté Générale d'import et diffusion en Algérie)
1954, tél 314.09
53
PHARMACIE commerciale DU SOLEIL
1954-1936 (en 54 : Richard Lopez) tél 333.33 et 333.00 (33-00 en 1936)
MEYER MISSRI Tailleur (1954-1961) tél 375.79
RIBES (Mme Vve Pierre - ) 1954
Joailler-orfèvre tél 397.75
ÉCOLE MEHL, STENOTYPIE GRANDJEAN,
sténographie, dactylographie
(1954, tél 352.91)
55
Angle Bd Pasteur
STUDIO ROMANET-MARTI
(1954) Photographe ; tél 385.85
TAM PUBLICITÉ (1961)
tél 64.66.85 (3 lignes groupées)
WARNER BROS, tél 376-12 (1954)
STÉ D'EXPANSION MÉDICALE ET PHARMACEUTIQUE, tél 360.89 (1954)
En 1925 : Maison Cazès-Borde, Cèbe successeur.
(tél 8.51)

Cette réclame date de 1925 environ.
En 1954, "Cebe Couture" sera 63 rue Michelet (1er étage), (tél 678.51, n° qui prend bien la suite du n° ci-dessus).
TOUTMAIN DES CHAMPS_ÉLYSÉES, "Habille du 38 au 58" tél 332.32 (1954)
Élysée Couture
(1954 tél 333.32, idem ci-dessus)
"En rentrant vers le square Bresson, nous nous arrêtons un moment au magasin "Élysée Couture", plaque tournante de consignes et contacts, où nous bavardons un peu avec Guy Cohen et son frère Elie. Puis nous marchons rue d'Isly, souvent sans emprunter le trottoir puisqu'il n'y a plus d'autos faute de carburants. Seuls quelques trams circulent sans se hâter dans la ville chloroformée. Nous nous préparons sans fébrilité, il n'y a aucun doute en nous." Mario Faivre, "Nous avons tué Darland", page 63. Cela se passe en octobre 1942, peu avant le débarquement du 8 novembre.
Élysée Tissus
cliquer pour agrandir

Ci-dessus, vitrinette à l'angle Pasteur-Isly photo due à Jacqueline Blanc, septembre 2006 (agrandissez la !).
Sur la photo ci-dessous, début de la rue d'Isly la nuit, on distingue (au bout de la flêche), la même vitrinette que ci-dessus, 50 ans auparavant. Émouvant, non ? Agrandissez pour la voir mieux.


"Souvenir : à hauteur du 55 rue d'isly et 1 rue Lacépède (voir le plan), à hauteur d'un premier étage, était placé un écran sur lequel, le dimanche après midi, étaient projetés des courts métrages de Charlie Chaplin. Les passants s'arrêtaient sur le trottoir en face pour regarder ces films avec leurs enfants."
(Paul Salessy, 16 avril 2007)
"- Des films comiques, mais aussi des actualités; c'est là qu'on a pu assister au couronnement d'Elizabeth II (en juin 1953)." (Gérard Guasch, 17 avril 2007)
Allez sur le trottoir d'en-face, à la hauteur du 58, et agrandissez la photo. Et dites-nous si des fois l'écran, il était pas là où un store (ousqu'y a marqué "Le journal") le protège du soleil ?
Entre 57 et 55 : l'avenue Pasteur
Photo prise vers 1900. La pharmacie de Georgette Carcassonne est déjà une pharmacie...
57
AGENCE HAVAS (1954) tél 352.82 et 400.30
PHARMACIE CARCASSONNE
(Georgette) tél 327.38 (en 1954); 27.38 (en 1922)
Pépinières SABATÉ
Étaient ici en 1922 (tél 12.43 et 35.08)
59
ATLAS lingerie de Paris (1954) tél 490.94
Pour davantage d'images de ce commerce, CLIQUEZ SUR CETTE IMAGE !

Pourquoi ce nom ? Un lion de l'Atlas, assez curieusement, était empaillé dans la vitrine du fourreur 12 numéros plus haut. De là, il reluquait les nouveautés de Paris.

Ici (selon les "Alger Guides" et l'annuaire "Fontana frères" 1922), se trouvait déjà en 1922 (tél 2.01 et 36.72), en 1938, en 1945, et jusqu'en 1961 au moins (tél. 302.01.02.) le Consulat du Paraguay.
Pourquoi un Consulat du Paraguay à Alger ? Va sa'oir ! Peut-être parce qu'au verso du drapeau il y a un lion, et que comme ça, le lion de l'Atlas empaillé du n° 49 y se sentait moins seul ? Peut-être... Ou un Algérois qui paragouinait l'espagnol s'était-il avec succès proposé pour cette représentation ?
En 1922, ce chanceux Consul du Paraguay à Alger était Mr Charles Raffin, par ailleurs agent d'assurances (voir ci-dessous "Le soleil"). En 1922, il était également domicilé au 6 rue Bellevue.
BAR VICTOR Jean Jametti proprio.
tél 391.21 (1954-1936)
Ce même proprio, saisi d'une initiative rénovatrice, hippiquophile, et anglophone, rebaptisa son bar "Le Derby" (tél. 63.91.21 en 1961). En 1922, le patron était V. Bellicam (pas de téléphone).
Cie d'Assurances "Le Soleil"
Raffin (Charles en 1930, et Jean en 1954), 302.01 et 302.02. Était-ce le même Charles Raffin qui fut conseiller municipal de Staouéli (1919, 1929...) ?
François Pastor, pédicure
tél 386.48 (1954)
LA TRANSACTION,
opérations immobilières,
de Mr Rodolphe Naman licencié en droit, conseil juridique, transactions
tél 347.11 - 349.69 (1954)
Georges Haering, contentieux (1936)
HOTCHAND (Chellaram) maison orientale, bijouterie (1930, p. 287)

Les deux derniers numéros de la rue d'Isly ... dans les années 50.
61
DONVILLE chemisier (1954)
tél 336.19
Pour en savoir davantage sur ce commerce, CLIQUEZ SUR L'IMAGE !
Marius Cornailler, électricité -T.S.F. tél 9-48 (1936)
WAGONS-LITS COOK (1954) tél 320.12

PHOTO 49 (1954)
Photos, reportages en tous lieux" (1954 ; tél. 371.10)
Mais "Photo 49" fut surtout l'agence pionnière pour les "photostops", les instantanés de rue. Voici le dimanche 13 avril 1947, sur la place Bugeaud, Jean Brua saisi (mais pas surpris) en pleine déambulation par l'objectif d'un de ces pionniers. (Coll. J. Brua)
63
Réclame, 1925
BOYOUD ET Cie, ameublement (1925-1936 ...)
Se trouvait à l'angle de la rue d'Isly et du boulevard Laferrière, au rez-de-chaussée et au 1er étage, comme le montre cette carte postale ...
À la place des meubles Boyoud, s'installa, le 1er avril 1950 ...
"au service de la Vérité et le la Justice sociale" (ses locaux de la rue lacépède étaient devenus trop exigüs).
(63 rue d'Isly et 7 Bd Laferrière) tél 355.58, 328.68, 473.25 (1954)
BANQUE CHABASSEUR (1961, tél 63.99.77)
Sté Immobilière Laferrière Isly (1954, tél 300.53)
AIR ALGÉRIE (1954, tél 488.73)
C'est ici le bout de la rue D'Isly. Devant la Grande Poste, on laisse passer le fleuve des jardins Laferrière, et de l'autre côté, c'est la rue Charles Péguy. Il fut un temps, pas si lointain, où la rue d'Isly se prolongeait jusqu'au carrefour Charras, devenant directement la rue Michelet. Le changement de nom de quelques uns des derniers numéros de la rue d'Isly, pour rendre hommage au poète, intervint en 1950. Mais dans l'annuaire de 1954, certains abonnés au téléphone - la Dr Brissac-Saracino par exemple - sont encore mentionnés à d'anciens numéros au delà des 63 et 64.
Oui, ici on a déjà fini, et à droite ça continue... Non, le trottoir des numéros pairs n'est pas plus long que celui des numéros impairs. C'est comme si vous disiez que vous êtes plus grand devant que derrière... Ça n'a pas de sens... Simplement, pour l'instant, on a trouvé plus de choses à raconter, et à montrer, côté pair. On va donc mettre des talonnettes de ce côté, pour compenser. Vous le regretterez pas, on va remonter encore davantage le temps ... en vous racontant cette extrémité de la rue d'Isly d'avant notre ère...
En 1844, la rue de l'Aqueduc, qui devait son nom au passage de l'aqueduc du Hamma sous la voie, devint la rue d'lsly. La rue s'arrêtait à un rond point, la future place Bugeaud. Au delà (soit la troisième partie de notre promenade), c'était le quartier du roulage avec ses petites guinguettes populaires, ses échoppes et ses petites industries. Peu d'immeubles étaient construits. Une route en mauvais état conduisait jusqu'ici, à la porte d'Isly. Un demi-siècle passa... Les immeubles gagnèrent, on abattit les remparts (ceux des Français), et voici la physionomie qu'avait pris cet endroit au début du XXème siècle... 4 "monuments" marquaient le lieu...

En 1 : non, la Grande Poste n'est pas encore là. Et ce qu'on voit n'est pas la chrysalide de la Grande Poste. C'est l'"Église anglicane", construite en 1871, et qui va bientôt être démolie en 1910, pour laisser place à la Grande Poste. La porte d'Isly de la muraille française, avec sont pont-levis, a été abattue, elle, en 1906. À l'église anglicane démolie succèdera un nouveau lieu de culte : l'église fraîchement construite juste un peu plus haut que le grand carrefour Brazza-Gallieni-gascogne, après le Palais d'Été.
En 2 : C'est en 1896 que fut installé ici le buste du Dr. Maillot. C'est lui que vous voyez sur cette vue, à peine plus tardive de quelques années.
Le nom de Maillot est intimement lié aux succès de la lutte menée en Algérie contre le paludisme. C'est lui qui aura introduit en Algérie l'usage courant de la quinine. Il meurt à Paris en 1894. Durant la guerre 1914-1918, le nom de Maillot sera donné à l'hôpital militaire du dey.
Mais dès 1895, fut lancée à Alger une souscription en vue d'élever un monument à la mémoire du grand médecin. Elle est couverte en quelques jours.
L'inauguration a lieu le 15 octobre 1896. Le préfet Granet, le maire Guillemin, le docteur Trolard, président du comité Maillot, remettent le buste à la ville : modeste stèle, simple colonne sans prétention, surmontée d'une effigie due au ciseau du jeune sculpteur Fulconis.
Deux jours après, une réplique de ce buste est déposée à l'hôpital civil de Mustapha dans la salle qui dès lors portera le nom de "Docteur Maillot" (à l'époque service du Docteur Battarel).
En 1932, le buste de Maillot sera transféré dans un minuscule jardin des hauts d'Alger. Pour quelle raison cette disgrâce ? On n'en sait rien, mais on saura.
En 3 : le tramway ! Celui que l'on voit ici, des T.A., assure le service dans ce sens jusqu'à la place du Gouvernement, et dans l'autre jusqu'au Bd Bru ou à la Colonne Voirol, qui est toujours, en ce début de siècle, le bout la rue Michelet. On n'a pas encore débaptisé des tronçons de celle-ci pour les consacrer à Franklin-Roosevelt, et à la mission Foureau-Lamy. En 1908 (c'est à peu près l'année de cette photo) le billet coûte 30 centimes en 1ère classe et 20 centimes en seconde; il permet de faire toute la ligne. Les tramways (électriques, entantian !) fonctionnent à Alger depuis pas très longtemps, 1896, ils ont un succès considérable, et seront un agent déterminant pour l'urbanisation rapide des quartiers sud, dont Mustapha, et le déplacement progressif du "centre" de la capitale ( NOTA : il existe depuis 1895 des tramways à vapeur).
En 4 : au 63 rue d'Isly, voici une autre institution de l'époque : "La Revue Nord-Africaine" (on voit le titre sur le panneau au balcon du 1er étage) . Elle sera remplacée ici par les "Meubles Boyoud", avant qu'à leur place ne s'installe, en une lointaine année 1950, "Le Journal d'Alger"
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À celles et ceux qui ont habité rue d'Isly, dont les parents ont eu ici un commerce, qui ont dans leurs souvenirs des photos, des griffes de vêtements, du papier à lettres avec en-tête, des cartes de visite, des réclames, des lambeaux de ballon explosé, des étiquettes de boutiques, des papiers d'emballage, et tous ces petites épaves qui embaument notre passé, adressez-les nous, qu'on les fasse figurer à leur place dans ce parcours imaginaire.
À celles et ceux qui vont retourner à Alger, munissez-vous du tirage imprimé du parcours ci-dessus, et servez-vous en, annotez-le, complétez-le !
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40-42
Les répartitions entre 40, 40-42 et 42, ne sont pas très claires ... Il y avait aussi dans le passage plusieurs montées d'escaliers, et les numéros en dépendent certainement. On verra à ranger ça plus tard ...
Jusqu'en 195 ? : "AU BON MARCHÉ"
Puis, au 1er étage ...

Zannettacci : le Monsieur CADBURY de nos immeubles !
(toujours il nous en met un peu plus long !) par le Génie De La lampe De Bureau
(dans les 8èmes kémias, octobre 2005)
OFALAC
tél 63.99.31 et 63.99.32
Au 2ème étage. C'était l"Office Algérien d'Action Économique et Touristique", OFALAC.
Il éditait de nombreux ouvrages de grande qualité faisant la promotion de toutes les activités algériennes, touristiques, économiques, culturelles, et en particulier le luxueux magazine bimestriel "ALGERIA".
Au n° 40 ...
40 - LIBRAIRIE LE PARNASSE (1954) tél 360.35
40 - LADY-LORD couture, lingerie (1954) Annonce page 159, tél 343.18

40 - ETS LEPOUTRE ET CIE (1954-1961), draperies en gros tél 375.66 (en 61 : 63.75.66 et 63.07.26)
40 - École MUSSET, coupe, couture, Directrice Mme Ch. Langlet (1954) tél 474.41
40 - MUGUET DE PARIS (1954), confection pour dames tél 471.61
40 - Jojo Sialelli (1954-1961), salon de coifure pour dames tél 479.56
40 - DECORUM (1954), tissu d'ameublement, tél 314.96
Au 40-42 ...
40-42 MANUFACTURE D'ARMES PHILIPPON SANT-ETIENNE
Ets B. Verjus tél 315.00 (1954, annonce page 178)
40-42 STELLA OMÉRO entrepreneurs TP et particuliers (1954) tél 472.62 et 367.20
40-42 INSTITUT JANY (1954), Jeanne Gatineau, tél 477.81
40-42 LIBRAIRIE FLAMMARION, dépôt d'Alger, tél. 494.87 (1954)
40-42 LABO-CAPIL, "Institut du cheveu et du cuir chevelu", tél. 63.90.17 (Opera saison 1961-62)
40-42 MANCHON fourreurs, (déc. 1952)
42
CHAUSSURES CENDRILLON (1954) tél 355.07

En septembre 2006, comme 50 ans plus tôt, la nuit tombe sur les deux boutiques "MUGUET DE PARIS" et "CENDRILLON" qui sont toujours côte à côte. L'une vend toujours des robes de mariée, et l'autre des chaussures (d'accord, avec cette enseigne, il pourrait s'y vendre quoi d'autre ?).
DANERICK, soieries, lainages (1954) tél 486.70
OMNIUM TECHNIQUE DE L'HABITATION (1954) tél 398.66
Planès Jean, coiffeur (1954) tél 488.25
Syndicat des Patrons Boulangers, dépt d'Alger (1954) tél 353.07
Gabriel Matteï, assureur, 2ème étage (1954) tél 473.13
C.R.A.N. "Compagnie de Raffinage en AFN" (1954) tél 353.78
FLEURS MOCKLY (1961) (rue Mal Bosquet) Suzanne Passe successeur, tél 63.52.47
Entre 42 et 44 rue d'Isly
Rue Maréchal Bosquet

L'inventeur du camouflage ? :o)
Au n°1
Brasserie-Restaurant "CHEZ BERNARD" (Ramis) tél en 1954 : 301.65. (et 63.01.65 en 1961).
Aussi au n°1 en 1961 : l'"Hôtel Bosquet" (63.78.02.),
et au n°1 bis l'Hôtel de la Concorde", tél 63 96 94 (396.94 en 1954).
Au n°2
Restaurant "CHEZ CHARLES" tél en 1954 : 497.30.
Au n°4
"Studio Pierre Vrillon" (tél 63.39.36) Il fut le concepteur et éditeur du meilleur des plans d'Alger, celui dont nous nous servons en général sur ES'MMA, grâce à notre ami Jean-Paul, qu'il a la chonce que sa maman elle est partie avec en 1962 !
Finqueneisel, bijouterie en gros (1954 tél 499.30).
Luce Barret chirurgien-dentiste (1954 tél 395.23)
COMTE TINCHANT, grand distributeur de tabacs.
(1954 tél 367.03)
Comment par la suite s'opéra la métamorphose en "Galerie Comte Tinchant", un des hauts lieux d'exposition de la peinture et de l'art en Alger ?
La rue Bosquet en septembre 2006 (rue des Moudjahidines). Le n°4, c'est le second immeuble à gauche. L'angle avec le Bd Bugeaud à droite a "sauté" en même temps que le pâté d'immeubles (nos 11 et 13 bd Bugeaud) compris entre rue Bosquet et la rue des généraux Morris. Au fond, après la rue d'Isly, la rue se prolonge par la rue de Varennes.
44
GHIGLIONO (G.), bijouterie (1954) tél 360.38
SYLVAIN, maroquinerie, modes (1954)
tél 397.85
LYNE COUTURE (1954) Sindres tél 327.41
RATTO MAGANA Emmanuel, bijoutier (1930)
46
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Chez Cazenave, le jeudi 2 janvier 1936, Madame Roussel achète avec un goût très sûr, un tigre en terre cuite pour 365 frs (envoi de Danièle Roussel-Sterkers).
On remarquera que le numéro de téléphone est le 68.72, qui, augmenté d'un 3 en tête (368.72), sera celui de PRENATAL, la boutique qui succèdera à Cazenave.
DARRIGADE Marcel, "marchand-tailleur" (1954) tél 468.33
PATHÉ CONSORTIUM CINEMA (1954) tél 337.03
PRÉNATAL MARIE-FRANCE (1954) tél 368.72

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La boutique PRENATAL en septembre 2006 ...
REPINCO (1954) Sté de rép. Industr. et comm. tél 363.51
ÉDITIONS CHRYSALE (1954) tél 337.93
ROCH, Maître coiffeur pour dames (1954) tél 356.62
MARTINE LAURENCE, HAUTE COUTURE "Sté Paul et Roland" (1954, 1961 tél 63.38.78)
qui a succédé à ...
PERTUS ÉMILE, CHEMISIER SPÉCIALISTE (1930-Alger-Guide 1938, tél 38.78, et 1922, même tél)
Entre 46 et 48 rue d'Isly
Rue Pélissier

Le maréchal Pélissier, duc de Malakoff, est né le 6 novembre 1794 à Maromme. Nommé en 1860 Gouverneur Général de l'Algérie, à la fin de sa carrière, il meurt à son poste le 22 mai 1864 à Alger. Il repose aux Invalides. On trouvera par ailleurs sur Internet toutes les informations nécessaires à la connaissance de ce personnage.
Au n°2 en 1954 :
"Gustave de Paris", coiffeur pour dames, tél 331.86
"BAUCHE", coffres forts, tél 307.43
n°3
Le n°3 de cette rue abrita deux institutions très évocatrices pour nos mémoires :
La société KARMOUCETTE, productrice de la délicieuse et inégalée spécialité du même nom qu'était leur confiture de figues fraîches de variété "Kadota" (s'pas, Yves ?).
Une création et une production de la famille Bortolotti à Francis Garnier, aujourd'hui Beni-Haoua, joli port de la Côte de fer (à l'ouest de Cherchell) qu'on connaît aussi pour sa pêche aux crustacés.

... Et la revue "PARIS-ALGER" (directeur Jules Carbonel) qui fut le "Vogue" algérois de la seconde partie des années 30 (il parut en octobre 1934), un magazine splendide, où l'on trouvait les oeuvres des meilleurs photographes et illustrateurs de chez nous, "suprêmement insouciant, scandaleusement frivole, causant mode, beauté, vacances à Chrea, sports de luxe, galas à l'Aletti, soirées costumées, réceptions au Palais d'Été, rallyes automobiles (punaise, qu'est-ce qu'elles sont belles !), magazine destiné au gratin féminin de la belle société algéroise de l'entre-deux guerres". "En lecture dans tous les salons de Coiffure et Instituts de Beauté d'Algérie" disait la pub. "Paris-Alger" s'étiola de trop s'abstraire de son terreau algérien, et disparut avec la seconde guerre mondiale, après avoir eu un temps ses bureaux 41 rue Mogador.

La couverture du numéro d'avril 1938.
C'est aussi au 3 rue Pélissier qu'étaient publiés "L'Afrique française chirurgicale", "Médecins d'Algérie" (organe de l'Ordre des médecins), le "Bulletin vétérinaire d'Algérie" (organe de la Fédération des vétérinaires d'Algérie), et "L'Algérie médicale" (organe de la Société médicale des hôpitaux d'Alger et de la Fédération des sciences médicales de l'Afrique du Nord).
Il faut dire qu'au n°3 se trouvait l'excellent éditeur et imprimeur Georges Fontana, éditeur du fameux annuaire "Fontana frères" et de la non moins fameuse revue "L'Afrique du Nord Illustrée", qui, au début du XXème siècle, fut pour l'Afrique du Nord un équivalent de "l'Illustration". (en 1922, tél 8.44, en 1954 : 392.63 et 364.53, et en 1961 : 63.92.63 et 63.64.53)
Toujours au 3 rue Pélissier : la modiste "REZANNE"
dont les ravissants "bibis" affolaient les Algéroises élégantes qui en raffolaient. En voici deux, à la mode de l'automne 1938 :
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Notons que REZANNE poursuivit ses activités fort longtemps, puisqu'elle figure toujours à cette adresse en 1961 (tél 63.46.80).
Autres occupants au n°3 :
Papeterie FABA (tél 359.19 en 1954, et 63.59.19 en 1961)
Boucherie d'Isly de Dadi Hamoud Mohammed B. (tél 63.01.22 en 1961)
Henri Fabiani, avocat à la Cour d'Appel (tél 322.23 en 1954).
n°4
Au n°4 en 1961 se trouvait le "Bar Restaurant du Régent" de M. Traniello (le cinéma était en face, de l'autre côté de la rue d'Isly), tél 63.23.87 en 1961.
48
(fait tout le pâté de maison entre rue Pelissier et rue Mac-Mahon)

L'immeuble du 48 en 1960, direction la Grande Poste. Poignante et rare photo d'époque.
On distingue parfaitement sur la photo agrandie certains des commerces cités ci-dessous...
Coryse Salomé parfums (1954) tél 381.60
(à l'angle)
ERCO, chapelier-chemisier (1954) tél 342.77
(du nom de son propriétaire ERnest COhen, selon Alain Gerbi)
"C'était un grand fournisseur de "pointer" (cliquer pour l'article de Jean-Louis sur les "pointers") avec un modèle de chemise en tout point parfait, de col, de pattes d'épaules et de poches pectorales à rabat boutonné. Retourné (ou plutôt allé) dans l'hexagone, j'ai usé jusqu'à la corde celle que j'avais pu m'offrir en cassant ma tirelire, et ne l'ai jetée qu'au tournant des années 70, non sans remords et sentiment de trahison, quand elle n'était même plus présentable pour un clodo." (Jean-Paul Follacci, avril 2007)

"Il n'y a pas l'étiquette du magasin Erco, car il avait des fournisseurs attitrés. Sur mon polo il y a le nom du fournisseur, mais il vient bien de chez Erco, et il a plus de 5O ans, certifié conforme. D'ailleurs j'en ai encore plusieurs, mais hélas aucun à la marque Erco, j'ai vérifié. Pour moi ce sont des reliques, et chaque polo ou chemise me font revenir de tellement bons souvenirs... C'est que, comme nous tous, je n'ai eu qu'une fois vingt ans. Et je les ai eu là-bas, alors ça a encore plus de valeur." jeanjean.... de Belcourt.
PHARMACIE DU RÉGENT,
H. Silve (1954) tél 391.13
DAUMAS, couture (1954) tél 340.52
KODAK PATHÉ S.A.F. magasin de détail (1954-1936) tél 325.42

1er document envoyé après la mise en ligne de cet écran ! On le doit à Anne-Marie Lafon. Merci et bravo !
Anne-Marie nous rappelle que "les bureaux et le magasin de stocks de Kodak étaient situés rue de Tanger, non loin du magasin de détail."
LUDO, haute coiffure dames (haute coiffure, puisqu'au 1er étage à l'angle, au-dessus de C. Salomé), 1954-1961 Daninos tél 341.69
Suzanne Rouillard et A. Ferrer (dentistes, 1954, tél. 344.21)
Entre 48 et 50 rue d'Isly
Rue Mac-Mahon

Mac-Mahon fut, rappelons-le, Maréchal de France, duc de Magenta. Il sert en Algérie dès la prise d'Alger et, jusqu'en 1855, y fait l'essentiel de sa carrière militaire. Au siège de Sébastopol il dit "j'y suis, j'y reste", ce qui a de la gueule (on venait de lui dire que la tour de Malakoff, sous ses pieds, était minée), il dira aussi par la suite pas mal de bêtises ("Que d'eau, que d'eau" devant une inondation, "C'est vous Le Nègre ? C'est bien, continuez !"). De 1864 à 1870, il est Gouverneur Général de l'Algérie, son bilan à ce poste sera plutôt calamiteux. Puis il réprime la Commune de Paris, et devient le second président de la République française (1873-1879). Pour nous, vers ce milieu des années 50, il est surtout une figurine en plastique parmi d'autres, offertes dans les paquets de café "MOKAREX" .
Au n°1 en 1954 :
Ets Feillet, fournitures pour mode (tél 374.17)
...et "Votre Chance" (quoi était-ce ?)
(tél 394.70)
Au n°2 en 1961 :
le bar-brasserie "l'Escale"(tél 63.29.34)
"Select Coiffure"(tél 63.84.21, annuaire de 61)
"Au Bon Goût" (en 1954 tél 288.43) de Georges Gozlan, l'autre succursale étant 8 rue Bab-el-Oued.

En 1954 : "Ets J. Desforges" fours et matériel de bureau (tél 408.42)
Au n°3
En 1961, Madame Halimi tenait ici le restaurant "la Source" (tél 63.71.44), En 1954, il était tenu par Albert Antoni (tél 331.77)
AUTO-ÉCOLE D'ISLY" (tél 321.95)
50
MATERNA, et 4 rue Mac Mahon (à l'angle, en 1961, tél 63.39.92, après avoir été au 37 rue d'Isly)
TAOUREL, à l'angle (1954-1961) Objets d'Art tél 330-48

Ici, le mercredi 28 août 1935, Monsieur Roussel, papa de notre amie Danièle, achète pour 2.516 francs une "ménagère" Christofle.
GEORGES OPTICIEN, (1954) (Puigcerver successeur) tél 381-26
En 1930 : BAZE opticien. En 1922 : "Au Palais de la Vue", Georges Baze (tél 21.26).

BOULANGERIE-PATISSERIE D'ISLY (1954) J. Marti tél 326-44
A succédé à B. Ferrer (boulanger ici en 1922).
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En juillet 1960 ... Elles sont pas mignonnes, hein, les deux petites mitronnes ? Il est 2 heures et demi /3 heures de l'après-midi... Yvette Marti est à gauche, elle a 17 ans. Ce jour-là, elle a la charge de tenir le magasin... Elle nous racontera... La brunette, air coquin, c'est Colette, l'une des deux vendeuses. À gauche, on aperçoit "GEORGES", l'opticien (non, pas le gars en chemise blanche, on parle de la devanture), et Yvette nous rappelle qu'à droite, c'était le magasin de chaussures de M. Parraut (orthographe ?), les Chaussures Lutetia au 52. Bientôt, RIEN QU'EN CLIQUANT ICI, une évocation de la famille Marti et de leur boulangerie-patisserie.
Maison Marie THOMAS
Joaillerie, Bijouterie, Horlogerie, Orfèvrerie, Objets d'Art, Spécialité de bijoux arabes anciens.
Ci-dessus la réclame (envoi de Christian Truchi),
ci-dessous, le nom sur le satin d'un écrin (envoi de Jacques Varlot)
À noter qu'on ne trouve trace de ce commerce ni dans l'annuaire des postes de 1954, ni dans celui de 1961. Par contre, était ici en 1922 (tél 27.32)
PUJOL Cécile (1954) couture tél 351-85
De mars 1927 à mai 1928 le n°50 fut le siège
de l'éphémère magazine "ETNA",
"Revue mensuelle d'Etudes Techniques Nord-Africaines"
(tél. 34.14), dont Charles Brouty fut le collaborateur régulier.

Couverture du n° spécial de mai 1928, créée par Charles Brouty.
52
Chaussures LUTETIA, (1954) tél 356.73
"Librairie d'art", Boissier Frères (en 1922, tél 15.49). On peut affirmer presquà coup sûr, en rapprochant les nos de téléphone (eh oui, c'est pour ça qu'on les fait figurer !) que c'est dans le même local que s'installa la brasserie "La Coupole".
BRASSERIE LA COUPOLE (1936-1954)
propriétaire Michel Impérato (1954 : tél. 335.49), puis Pierre Impérato (à l'angle avec la rue de Gueydon)
C'était ici le rendez-vous des supporters du "GALLIA SPORTS D'ALGER", la célèbre équipe de foot ! Vainqueur du Championnat d'Afrique du Nord de football en 47 et en 51 ! Jean Brua, du crayon et de la plume, se souvient de ce café-couloir tout en longueur...
"Le bar "La Coupole", bastion galliste. Que dis-je, bastion ? Lieu saint ! Koubba ! En ces temps sans Internet ni télé, où le transistor balbutiait et où l'autoradio était rare, le meilleur moyen de connaître les résultats complets de l'après-midi de foot avant de rentrer chez soi était de consulter le tableau du bar d'Imperato (un Saint-Eugénois courageusement installé en terre galliste). Les soirs de victoire du Gallia, il fallait faire la queue sur le trottoir, en attendant que les fans en liesse des "Coqs" libèrent un peu d'espace..." (Jean BRUA)

CLIQUEZ POUR L'IMAGE EN ENTIER !
"La Coupole, c'était aussi un bar qui vendait des sandwiches comme on n'en fait plus... Énormes et pas d'un prix exorbitant. Quand on pouvait sortir de Notre-Dame d'Afrique ou de Bugeaud pour aller au Stade Municipal, nous descendions toujours des T.A. à proximité pour nous munir d'un ou deux de ces sandwiches, et nous reprenions le C.F.R.A. à la Grande Poste pour rejoindre le Ruisseau et aller voir les célèbres matchs avec le Mouloudia, l'OHD ou le RCMC..." Christian Truchi, mai 2007.
"La Coupole", du fait de sa situation, se trouvait au coeur de l'action ! Le 24 décembre 1959, personne n'y fut blessé malgré la tête de l'obus qui vint se fracasser ici à 16H 05 (voir trottoir d'en face, au n°47). À la "UNE" des quotidiens, "La Coupole" fit aussi parler d'elle en janvier 1958. CLIQUEZ SUR LE TITRE CI-DESSOUS :

(envoi de Mr CHOC)
Sauveur Morelli coiffeur Ici en 1910 ; 1930 ; 1922 (tél 8.05)
Rousseau, Marchand-tailleur (1954) tél 345.16
O. du Saussay, toutes assurances (1954)
(Winterthur, La Suisse, Caledonian, Confiance) tél 399.08
"Épicerie d'Isly", Argento (en 1922)
Entre 52 et 54 rue d'Isly
la Rue de Gueydon
(Amiral comte Louis Henri de Gueydon, Gouverneur Général de l'Algérie
d'avril 1871 à juin 1873) FAIRE CONNAISSANCE
(par la suite "rue Lieutenant Amar ben Cheikh")
Au n°1 en 1954, la Brasserie-Restaurant "AU GRAND MEUNIER" (tél 401.25)
C'est ici que fut hébergé le cabaret littéraire "Le Caméleon" qui débuta son existence le samedi 10 avril 1954, à 21h 15. Les Algérois amateurs de poésie et de beaux textes peuvent désormais venir satisfaire ici leur coupable passion. Son fondateur : Alec Barthus, personnalité bien connue de tout Alger.
En face, au n°2 le cinéma Le Lux
(devenu le "Sindbad")
Sur Le Lux, lire
"Les cinés siamois" par Jean Brua,
(CLIQUEZ !)

Également au 2 rue de Gueydon en 1922 :
le Consulat Général d'Italie (tél 2.70)
Ferdinand Danco, Consul Général, Michel Modica, vice-consul.
En 1938, 1945 et 1949 le consulat sera 8 rue Charras, puis 53 chemin Beaurepaire en 1957 et 1961.
Toujours au n°2 rue de Gueydon en 1961 : le bar Pigalle (tél 63.60.30).
Au numéro 1, voici 2 annonces, de 1952 et 1954 :

CLIQUEZ POUR VOIR L'AUTRE
Et c'est au n°4 qu'habitait J. Bielle (tél en 1922 : 25.48), le célèbre bijoutier dont le magasin, "À la Gerbe d'Or", se trouvait non loin d'ici, au 54 rue d'Isly.
Au bout de la rue de Gueydon, se trouvent toujours, en 2006, chacun à un angle, les deux escaliers jumeaux qui, se rejoignant sous le Bd Bugeaud, conduisent rue Alfred Lelluch (regardez le plan en tête de l'écran). Les 2 photos sont prises, bien entendu, depuis le Bd Bugeaud.
54
Ici, au 54, exista une galerie où se tinrent des expositions d'envergure, dont une expo YV. Kleiss-Herzig, Grand Prix du Gouvernement Général, en décembre 1946. On cherche...
À LA GERBE D'OR, bijouterie
(Mr Bielle) tél 365.48 - 365.31 (1954)
Créée en 1887, à cette adresse depuis 1906.
En 1922, tél 25.48.
SMART maroquinerie (1954) tél 363.73
NOËL CROUAN (PTT 1954-Écho d'Alger 1956) cadeaux, livres d'étrennes, briquets, articles de fumeurs... tél 353.88
William Jian chirurgien-dentiste (1954) tél 344.11
"Comptoir Colonial d'Importation", tél 388.29 (1954)
56
ELIZABETH ARDEN, Institut de Beauté (1954) tél 332.53
Marcel Cosso, Assurances LA PROTECTRICE (1954) tél 369.50
RAPID RENSEIGNEMENT (1954) tél 384.04 (même n° de tél, et même adresse, RAPID IMMOBILIER)
PEREZ ARAVIT articles militaires (1954) tél 328.88
Dr Tardieu Pierre (1954) tél 395.99
Zerbib Marceau, commerçant en tissus (1954) tél 499.95
Goître (Melles M. et L.), École de sténo-dactylo (1954) tél 380.37
NATALYS (kémias août 2005)
Entre 56 et 58 rue d'Isly,
la rue Chanzy
Antoine Alfred Eugène Chanzy, général, 16 ans de service en Algérie à partir de 1843, battu au Mans par les Prussiens début 1871, gouverneur général de l'Algérie de 1873 à 1879. Un paquebot a porté le nom de "Gouverneur Général Chanzy". L'un des 6 bustes à l'entrée du Palais d'Été était à son effigie.

Chanzy photographié par Leroux, rue de la Lyre à Alger. D'autres photos de Chanzy en cliquant sur son portrait.
Au n°1 ... Le Midi-Minuit
(devenu "El-Hayat", 1 rue Hassena Abdelkader)
Photos prises en septembre 2006. À gauche sur la photo du haut, la grille qui ferme le "passage parallèle" dont Jean Brua nous parle dans son écran sur ...
"Les cinés siamois"
 par Jean Brua (CLIQUEZ !)
Également au n°1 rue de Chanzy en 1954 : Aïssa ben Mohamed, épicier.
(tél 330.22)
Au n°2 en 1938 : Maison Joseph Bosco, reliure dorure

Joseph Bosco en 1954 habitait 43 rue Michelet (tél 372.46),
et sa "Maison de la Reliure" se trouvait rue Bourlon.
Au n°3 en 1954 : Brasserie "L'Abeille" (tél 364.71)
Au n°4 en 1930 :
("Alger-Mondain")
La rue Chanzy est entrée dramatiquement dans l'Histoire le 26 mars 1962. Elle aurait été prise en enfilade sous le feu d'un fusil-mitrailleur, depuis une fenêtre de la rue Alfred Leluch, au delà du bd. Bugeaud. En tout cas, plusieurs civils algérois furent tués ici lors du massacre de ce jour-là.
Pour une photo prise ce jour-là, cliquer sur les myosotis.
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Le Carrefour Isly-Pasteur, avec à droite la "MAISON ROMOLLI", LA PROTECTRICE, la réclame pour les cigarettes FLORIDA.
ROMOLI (1954), Chapellerie, décoration, modes tél 363.93
SETAMIL, Bas - Lingerie tél 335.33 (GAM, 1953-1954)
TEINTURERIE DEFOUR (1936)
MERCERIE JACQUES HAKOUN (1930)
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Ets CLAVERIE, succursale d'Alger (1954-1962) tél 392.24
"Claverie de Paris" était un magasin de "corsets, ceintures, bandages". Sous-vêtements pour personnes fortes aussi... Il est entré tragiquement dans l'Histoire le 26 mars 1962. Après la fusillade, on releva dans ses vitrines au moins deux Algérois assassinés, parmi les mannequins propres à ce genre d'établissement.
Pour une photo prise ce jour-là, cliquer sur les myosotis.
JACQUES ROBERT blanc, ameublement, décoration, (Opera 1957-58, annuaire 61 : tél 358.52)
SALON GINER (Jean - ), coiffure pour dames (1954) tél 491.08
H.Carbonnel, journaliste (1954) tél 336.89
Dr Henri Piétri, maladies appareil digestif (1954), tél 492.43
Elfassi (E.), tailleur (1954) tél 285.25
Albert Charbonnier, conseil juridique, maître chez lui (1954 : tél 303.40)
DANON Frédéric, Bijoutier, (1930 p. 286)
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CHAUSSURES PADDY (1954) tél 347.68
SANTAPAU, fourreur (1954)
 CLIQUEZ pour un article sur la présentation du 27 octobre 1951.
Un A. Santapau fut vers 1930 gérant de la petite revue "Alger-Mondain". Un parent ?
FOURNIER "maison de blanc" (1954) tél 383.85

Quand une joie vendeuse faisait admirer à deux belles dames la sublime dentelle d'une combinaison de grande classe... (Réclame dans la revue "Paris-Alger", octobre 1936). "L'une des petites brodeuses de la maison Fournier, qui travaillait penchée sur son tambourin tout le long du jour à sa fenêtre du 22 boulevard Baudin, s'appelait Anna Sylvia Pons, elle était ma marraine". Gérald.
Pour faire la connaissance d'Anna Sylvia
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ROYALE HOUSE (Chemiserie Lagier) (1930)
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VOGUE
maroquinerie, bas, bijoux fantaisie (1954) tél 400.12
(envoi de Anne-Marie Lafon. Merci à toi !)
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RAMBAUD & VERNE (1954),
pour la Cie d'Assurances L'AIGLE tél 340.65
FOURRURES REX-PARIS (1954, tél 345.74)
CAMERONI "École spécialisée COUPE COUTURE", (Écho d'Alger, 24 octobre 53)
MARIE_LOUISE "Beau chapeau, mariage civil griffé", (Écho d'Alger, 14 juin 52)
Ici, au 64, en 1922, avait son siège
la "Société pour la propagation de l'incinération en Algérie".
qui au début du XXème siècle menait une ardente campagne en faveur de ce mode d'obsèques. Fut-elle suivie d'effet ? S'ensuivit-il la création d'un crématorium à Alger ?
Paul Robin, chirurgien-dentiste (1954, tél 368.07)
Ici, en 1961, habite M. Maurice Teboul (1961 : tél 63 38 83), patron de "Charmereine", magasin au 47bis rue d'Isly
CRÉDIT FONCIER D'ALGÉRIE ET DE TUNISIE Agence A (à l'angle avec le Bd Bugeaud)

Lundi de sang ...
Ici, dans les rues avoisinantes, devant la Grande Poste, le lundi 26 mars 1962, 56 Algérois, nos concitoyens, parents, voisins, amis, enseignants, ont été assassinés. Beaucoup d'autres ont été blessés. Passant, ayez une pensée pour eux.
Merci de cliquer sur les myosotis pour les noms des victimes.
LE JOURNAL LUMINEUX (1954) tél 350.71

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