Nouvelles entrées au 12 avril 2021







Monsieur Bouttefah

donna son sang pour la 100e fois
le 5 décembre 1954
à l'hôpital de Mustapha,
ce pour quoi il reçut
la traditionnelle médaille.
(Dans les kémias d'Es'mma n°13, 03/07/06)




Docteur René Chabelard
Orléansville 6 novembre 1910
- † Bordeaux, 16 août 1997

Médecin stomatologiste,
thèse de médecine en 1940 à Alger sur
"le tatouage des indigènes en Afrique du Nord".
Fils de Gabriel René, médecin,
né à Mostaganem en 1873, et Lucie Marguerite Ponson.
Neveu de Maurice Benjamin, haut magistrat en Algérie
mis à la retraite par le régime de Vichy.
Avait son cabinet 1, avenue de la Bouzaréah,
et son domicile 62 avenue Franklin-Roosevelt.
(annuaire PTT 1954)
Selon Georges Levy dans la kémia 17 d'Es'mma,
"lui et son fils étaient toujours les premiers
dans les concours de maquettes d'hydroglisseurs,
d'avions en vol circulaire
et même d'autos miniatures"
.
Le 18 décembre 1955, la Dépêche d'Algérie,
relatant l'inauguration la veille
du célèbre "Pitalugue", petit remorqueur
du bassin du Champ-de-Manoeuvres,
nous révèle que c'est le Dr Chabelard
qui en avait été l'inspirateur.
Le club dont il était président,
l'A.I.A., exposait les modèles réduits
réalisés par ses membres
dans une vitrine du souterrain des Facultés,
et son siège était le "Bar des Ailes",
au n°12 rue Michelet, à deux pas de là.
A eu deux fils :
Jean René (Alger, 27 août 1937 - † Périgeux 2007),
Philippe Olivier (Alger, 10 juin 1942 - † Sarlat 2019).
(Dans les kémias d'Es'mma)




Mohamed Choukri
† Alger, 9 avril 1954, 8h 30.

Petit trafiquant de cigarettes américaines,
poursuivi par un douanier quai de Calais,
"se laissant aller à un réflexe désastreux",
se jette à l'eau et se noie.
Même passés presque 70 ans,
cette mort, et ce triste et humble destin,
nous touchent et nous attristent.
(dans "Nos années Grosoli, avril 1954",
sur Es'mma)




Alain Chouquet
Souk-Ahras 3 octobre 1938
- † Le Coudray (28), 15 mars 2021.

Créateur et Webmaster du site
"Là-bas l'Algérie… mon pays",
consacré à son quartier de Bab-el-Oued
et plus largement à Alger et l'Algérie.
(cliquez sur le nom d'Alain pour vous y rendre)




(Frédéric) Marius de Buzon
La Roque, Gironde, 18 septembre 1879
- † Alger, 26 novembre 1958

École des Beaux-arts de Bordeaux,
puis École nationale des Beaux-arts de Paris.
Entreprend une oeuvre de peintre considérable,
en France, en Algérie, et à l'étranger,
ponctuée de nombreuses expositions et distinctions.
Cliquer ICI pour sa bio sur Wikipedia)
Deux jalons : en 1913, prix Abf-el-Tif.
En 1954, dessine le timbre de 100 francs (Algérie) 1955.
L'un des membres les plus influents de l'École d'Alger.
Retrouvez ICI quelques une de ses peintures.
Enseignera à l'Académie algéroise Arts
fondée dans les années 30
par Rafael Tona et André Figueras.
En 1962, son fils Jean et son petit-fils
Jean-Frédéric de Buzon
seront assassinés alors qu'ils essayaient
de déménager et sauver son atelier.




Madame Desfeux
de la fameuse Pâtisserie "La Parisienne".
née Marie Joséphine Virginie JEAN
Guingamp le 11 juillet 1880 - † Dinard, 16 février 1973

A épousé à Louvigné-des-Bais (Ille et Vilaine)
le 27 avril 1903, Hippolyte Benjamin Desfeux, boulanger,
né le 30 mai 1872 à Saint-Christophe-des-Bois (Ille & V.),
Le couple Desfeux, propriétaire de la Boulangerie "La Parisienne",
8 rue Monge à Alger, habitait au n° 3 de la rue.
Il s'est associé en SNC éphémère avec Georges Lecomte,
qui habitait 3 rue Mogador, d'octobre 1913 à janvier 1914.
Hippolyte Benjamin décède à Alger le 15 juillet 1920,
"La Parisienne" est vendue en octobre 1921.
(Pour la suite, voir à Trolet, René Henri).
Elle va devenir un établissement d'excellence,
célébré des Algérois et des visiteurs de passage.
Revenue en France, Marie Joséphine Virginie a épousé
Casimir Brun le 16 octobre 1935 à Melun.
On connait la fin misérable de "La Parisienne" en 2003,
dont l'immeuble, faute d'entretien, dut être démoli.
Voir ICI.




Théodore Charles Edard de Laplante
Aïn Tagrout, 2 février 1897 - ?

que nous connaissons pour son fascinant
magasin de jouets du 5 rue Michelet à Alger,
que par raccourci nous appelions "chez Laplante".
Avait auparavant en 1927 ouvert un garage
à Saint-Eugène (Alger), rue Borely-la-Sapie,
puis en 1928 une concession Citroën 51 rue d'Isly.
En 1933 concessionnaire des postes de radio Telefunken
et Philips, d'abord 37 route Malakoff à St-Eugène,
puis au 99 rue Michelet, et enfin, en 1936, au n°5.
Pendant la guerre, ce magasin devient
une salle d'exposition de peintures,
avant de devenir après la guerre
le magasin de jouets et accessoires
de puériculture que nous avons connu,
avec ses grandes vitrines où défilaient
les soldats Kiralu et Starlux,
derrière des paravents de panoplies
de mousquetaires ou de cow-boys,
avec des pistolets d'amorces en rouleau rouge
qui sentaient bon le soufre.
Marié en 1920 à St-Eugène avec
Louise Antoinette Angerly,
soeur de Marthe Claire, femme de son frère Louis,
toutes deux filles d'un couple d'enseignants.
Habitait chemin de la Madeleine à Hydra
(tél en 1954 : 645 60).




Janine Fratissier-Pol

Collaboratrice du Pr Pierre Jacquemin,
Écrivit "L'été n'en finira jamais"
paru en 2010 aux Éditions Actua Media,
témoignage précieux sur la vie universitaire à Alger,
à travers le microcosme d'un laboratoire de pointe
de la Faculté mixte de Médecine et de Pharmacie.
(Note de lecture de Jean Brua, sur Es'mma le 06/09/2010).




Jean (Théophile) Geiser
La-Chaux-de-Fonds (Suisse), 7 avril 1848
- † Alger, colonne Voirol, 7 septembre 1923,
dans la maison familiale, Le Cottage Helvetia.

Issu d'une famille suisse installée à Alger en 1850.
À la mort de son père en 1852, sa mère s'établit
dans le commerce de la photographie, et en 1854-1855,
elle et un associé ouvrent un atelier de photographie.
En 1867, Jean Geiser en prend la direction.
Vers 1872, fonde son propre studio, 7 rue Bab-Azoun,
à l'angle de l'escalier du passage de Chartres,
et crée une succursale à Blida.
Avec le développement de la carte postale
à la fin du siècle, en devient l'un des principaux éditeurs.
Nombreuses récompenses aux expositions internationales
(Vienne, 1873 ; Paris, 1878, 1892 et 1900 ; Amsterdam, 1883).
Appelé aux grandes manifestations d'Alger,
il photographie lors de sa visite l'Impératrice de Russie.
En 1921 cède son entreprise à A. Jouve un confrère local.
Épousa le 4 août 1874 Juliette Ducrot, orpheline de dix-neuf ans
Elle le seconda admirablement au studio, lors de ses déplacements,
apprit même le métier et devint une excellente professionnelle.
Eurent neuf enfants, dont 4 fils morts très jeunes.
Juliette mourra en 1940, de même que son seul fils survivant.
La tombe de Jean Geiser est au cimetière de Saint-Eugène.




Guellil.

pseudonyme du Dr Victor Trenga.
(voir à ce nom)



Georges (Adrien Auguste) Guiauchain
Decize (Nièvre) 15 février 1840
- † Birmandreïs (Alger) 17 juillet 1912

Fils de Pierre Auguste Guiauchain.
Architecte très actif en notre cité.
Entre autres réalisations, sur des vestiges turcs
construisit un orphelinat de jeunes filles en 1889,
que son fils Jacques transformera en hôtel,
le très fameux Saint-George/El-Djezaïr.
Père de Jacques Guiauchain (1884-1960),
également architecte majeur en notre Alger.
Une rue d'Alger porta son nom
(du 137 rue de Lyon au 58 Bd Thiers).
(sur Es'mma le 14/10/2013)




Pierre Auguste Guiauchain
Druy (Nièvre) 1905 - † Mustapha 4 novembre 1874

Marié avec Elisa Silvia Sophie Hélène Parent
(née aussi dans la Nièvre, à Decize le 11 décembre 1836).
Le couple habitait à Alger où Pierre exerçait ses fonctions
d'architecte en chef des bâtiments civils de la ville, rue Joinville.
Son épouse est décédée en métropole vers 1912.
Parents de l'architecte Georges Guiauchin,
grands-parents de l'architecte Jacques Guiauchin.

Cimetière de Saint-Eugène,
carré 7 G CAP N° 248




Lili Labassi
pseudonyme de Elie Moyal
Sidi Bel Abbès, 1897 - † Nice, 1969

Musicien et interprète de chansons
du répertoire de musique andalouse d'Algérie.
Étudia la musique à Alger, rapidement s'y fit un nom,
Jouait principalement du violon,
mais aussi de plusieurs autres instruments,
écrivait ses propres paroles pour ses chansons.
Monta un ensemble musical,
et organisa de nombreux concerts
Pratiquait le chaâbi,
dérivé de la musique arabo-andalouse.
Quelques uns de ses succès :
"Koulchi mâa el flouss" (Tout avec l'argent),
"L'Orientale", "Ô ma gitane",
"Bombe Atomique", "Wahran el Bahia", etc.
Père du comédien, humoriste et musicien
Robert Castel, fleuron de la famille Hernandez.




Lina Mauricette Lachgar
Alger 18 novembre 1934 - † Paris 18e, 24 août 2020

inhumée au cimetière de Pantin.
En France - à Paris - à partir de 1962.
Productrice d'émissions littéraires,
auteure de nombreux ouvrages concernant
Colette, Marcel Proust et Max Jacob,
et de recueils de poèmes, souvent illustrés
par de grands artistes,
tels Jean Cocteau ou Alicia Penalba.
Déjà vers 1960, à moins de vingt-cinq ans,
animait sur Radio-Alger une émission
sur la littérature : "Rue Monsieur le Prince".
Les poèmes qu'elle écrivait alors
avaient été édités à Alger :
"La Walkure", Éditions Chaix.
Dédicaça son livre le samedi 7 novembre 1959,
galerie de tableaux de la Librairie Chaix, rue d'Isly.
Cliquer ICI pour l'article dans l'Écho d'Alger.
(oui, il y a une faute, c'est "Walkure", et non "Valkure" !)




François Laye
Béziers, 16 octobre 1895 - † Nice, 11 juin 1975

Professeur de gymnastique
diplômé de l'académie de Paris,
Professeur de gymnastique au lycée Gautier,
Président du "Ralliement de Mustapha"
(importante association sportive d'Alger).
Après sa salle du 43 rue Michelet,
régna sur une belle et vaste salle de sport
au n° 12 Bd Victor Hugo (au dernier étage),
décorée de statues d'athlètes antiques,
où jusqu'en 1962 il redressait scolioses
et cyphoses des enfants et ados mal-fichus
(dont le G.D.L.L.B.).
Officer d'académie en 1935,
Chevalier de la légion d'honneur
à titre militaire le 14 juillet 1936.
A épousé Marie Frappa
à Alger le 27 décembre 1924.
Leur fils : Yves Émile José Alban.




Yves Émile José Alban Laye
Alger 8 mars 1926 - † Toulouse 18 avril 2006

Fils de François Laye et Marie Frappa.
Docteur en droit de l'université d'Alger.
Sa thèse, "Le port d'Alger 1951", fait encore autorité.




Monique Leroux
17 août 1938 - † 1985

Championne de fleuret.
Fut l'élève à Alger de Maître Marie
et de Maître Sanson (au cercle militaire).
Championne du Monde universitaire par équipe 1957.
Membre de l'équipe de France de fleuret féminin
dans les années 57, 58, 59, 60, 61.
Fut sélectionnée :
• aux critériums mondiaux juniors, Paris, 1958,
• aux Championnats du Monde seniors, 1959 et 1961,
• aux Jeux Olympiques de Rome en 1960 (3 victoires).
Mariée avec Alain Jouslin de Noray le 7 avril 1964.
Eurent cinq enfants.




Roger Mucchielli
Orléansville, 2 avril 1919
- † Villefranche-sur-Mer, 27 septembre 1981

études primaires et secondaires à Alger, baccalauréat en 1936
Licencié en philosophie à 20 ans (Fac de Lettres d'Alger, 1939),
Part faire son service militaire aux Cadets de Saumur (cavalerie),
qui se sacrifient face à l'avancée allemande en 1940 (CLIQUEZ).
Rejoint le Général de Gaulle à Londres, poursuit la guerre
dans l'armée française en Afrique du Nord en 1942.
Passe un Diplôme d'Études Supérieures en Philosophie
fin 1942, à la Faculté des Lettres d'Alger
ainsi qu'un Certificat d'Études Supérieures en Biologie.
Sert comme officier dans la Division Leclerc (2ème D.B.),
participe à la bataille de Normandie et à la libération de Paris.
Grièvement blessé au Bourget (amputé d'un bras).
Commandeur de la Légion d'honneur à titre militaire.
Nombreuses autres médailles militaires,
À la fin de la guerre, revient enseigner à Alger.
(prof de lettres de Jean Brua à Gautier, cliquer ICI)
En 1959 obtient le titre de Docteur en médecine
et celui de Docteur ès-Lettres (sociologie et psychologie).
Pour le reste de sa carrière, cf. ICI article sur Wikipedia.
Sa bibliographie comporte 45 ouvrages et 105 articles.
Marié en mai 1942 à Alger avec Éliane Charencon,
ont eu 4 enfants (Alex, Sylvia, Jean-Louis et Marie-Laure) ;
s'est remarié à Cholet en juin 1967 avec Arlette Bourcier,
ont eu 2 enfants, Laurent et Claire Vanina.
Célébré sur Es'mma par Jean Brua, son ex-élève.




Léonie Righetti
née en 1894 à Bordj Menaïel.

Très connue dans le quartier de Belcourt,
habitait 22 rue de l'Union, 1er étage.
Tenait à l'entracte la buvette
du cinéma Alcazar (23, rue de l'Union),
et au n°22, juste en face du cinéma
avait "La Tonnelle", où elle vendait de la glace
(pour glacières). À midi elle y "faisait restaurant".
"La Tonnelle" est appellée "la Ginguette"
par Jeanjean, mais c'est pas grave.
Léonie revendit l'affaire en juin 1943.
"C'était une maîtresse femme, forte et courageuse,
et un coeur en or, toujours prête à rendre service".

Fut impliquée dans l'affaire du "Boeuf aux p'tits Unions",
magistralement contée par Jeanjean sur Es'mma.
(Cliquer sur son nom, en ligne le 10/05/07)




Abdelhak Sator
Alger, octobre 1913 - † Alger, 29 avril 1954

Chef de travaux titulaire de physique
à la faculté des Sciences d'Alger.
Inhumé dans un petit cimetière marin
près de Bains-Romains
(Écho d'Alger, avril 1954).
Marié le 11 août 1938 à Alger
avec Jeanne Alberte Montagné
(née en 1910 à Alger, rue Pasteur)




Robert Emmanuel Schwartz
Né à Alger le 8 août 1911.

Depuis 1939 (successeur de Gaucher),
avait sa boutique de philatélie
10, rue Charras (tél 63 38 41),
(du carrefour de l'Agha au 1, rue Michelet),
où passa l'argent de poche
de pas mal de philatélistes en herbe.
(dont celui du G.D.L.L.D.B.).
Louait aussi, se souvient Juba,
des films 8mm de chez Film Office
(des Charlot, Buster Keaton, Laurel et Hardy…)
Marié le 2 mars 1935 à
Anna Pauline Victoire Kunger.




Alexandre Slonimski
Lida (Pologne) 3 février 1910
(naturalisé le 13 janvier 1950)
- † Issy-les-Moulineaux, 4 août 1990

Fournisseur de choses philatéliques,
installé d'abord rue Mizon (Bab-el-Oued),
puis en étage au 18 Bd Baudin (tél. 334 85),
dans la galerie du cinéma Cameo (puis Vendôme).
Dans deux des vitrines de la galerie
proposait planches de timbres, albums, loupes…
Et aussi enveloppes "premier jour"
qu'il éditait lui-même.
Avait une autre boutique 1, rue Tancrède
(entre 45 rue d'Isly et rue Négrier).
Habitait - semble t-il - "Dans les arbres",
rue Shakespeare
(au-dessus du lycée Fromentin).




Omar Tantaoui

Artiste marocain, "champion de luth".
Élève de Ahmed Zenibar
puis de Ahmed Bidaoui.
Intègre l'orchestre de l'Opéra d'Alger `
en octobre 1954, pour la saison 54-55.
Présenté au public par Radio-Algérie
lors du "music-hall du dimanche"
(au cinéma Dyonazad), en novembre 1954,
c'était la première représentation de la saison.
Au cours du même spectacle, fut présentée
la chanteuse Ouarda, alors à l'aube de sa carrière.
Omar venait de tenir un rôle dans le film
"Ali-Baba et les 40 voleurs",
sorti en 1954, aux côtés de Fernandel.
(Dans les kémias d'Es'mma n°13, 03/07/06)




Joseph Torino
Nice, 25 juillet 1924 - † Nice, 14 octobre 2015.

Fleuriste, 9 rue Clauzel.
Le 6 mars 1951, suite à une dispute
avec son prospecteur, M. Ali Laïchi,
il assassina ce dernier
et dépeça son cadavre.
C'est le commis de Torino,
Mohamed Ledad, qui découvrit le crime.
Torino fut jugé aux Assises d'Alger.
Ses avocats étaient Mes Serna et Morali.
Me Goutermanoff plaidait pour la partie civile.
Président : M. le conseiller Bagard.
(Article dans les Kémias d'Es'mma
en cliquent sur son nom)




Dr Victor Trenga
Alger, 30 septembre 1878
- date de décès : recherche en cours.
Avait pour pseudonyme "Ghellil".

Fils d'Antoine Trenga et Marie Legendre.
Diplômé de l'université de Montpellier en 1902.
Avait pour adresse à Alger 20 rue Henri-Martin.
C'est sur sa convocation que le 1er mai 1923
se réunit le gratin des humoristes algériens,
réunion qui aboutit à la création
du "Salon des humoristes algériens".
Esprit curieux, original et éclectique,
lui-même dessinait, mais surtout maniait
une plume alerte, spirituelle et redoutée.
L'un des deux Algérois apologistes de la crémation.
Également linguiste non-conformiste.
Ainsi, fin 1924, début 1925, collabora
à "Alger-Étudiant" pour une étude sur le "sabir".
Fut en 1933 l'auteur d'une composition décorative
entièrement faite de dents humaines,
dons des arracheurs de dents de la haute-casbah.
Directeur de la revue "Le Praticien du Nord de l'Afrique".
Auteur de divers ouvrages (ICI sur Wikipedia).
dont Berberopolis (1922), où il imagine
l'instauration (en 1962 !) d'une République berbère.
Perdit sa première femme, Germaine Houles,
en juin 1915 à Djelfa.
Se remaria à Alger le 13 mars 1922
avec
Antoinette Montoya.



René Henri Trolet
Tuboeuf (Orne), 4 décembre 1893
- † Raon-l'Étape (Vosges), 26 novembre 1976.

Prend en 1929 la conduite de la pâtisserie
"la Parisienne" (8, rue Monge),
aidé par sa femme (née Marie Eugénie Berne - ou Berné ? -,
épousée à Damelevières le 4 décembre 1919)
ainsi que par ses enfants, surtout ses trois filles et leurs époux :
• Renée Adrienne Léonie et Marcel Baux,
• Jeannine Marie Étiennette et Jean François Queseda,
• Jacqueline Jeanne Lucie, et Joseph Ernest Fedelich.
Tous feront de "La Parisienne" la digne
et inoubliable continuation de ce qu'elle avait été.
Les Trolet avaient leur domicile 2 rue Ballay
(entre 73 rue Charles Péguy et avenue Pasteur),
juste en face de "La Parisienne".
(bientôt ICI, davantage d'infos sur la famille Trolet)