Comme je vois que vous appréciez les "anecdotes", qui prêtent à "sourire", je vais vous en conter une, mais très triste celle-là, car elle finit très mal, alors avis aux âmes sensibles. A la Verte-Rive où nous avions un cabanon, tout le monde se connaissait, et se fréquentait sans chichi ni tralala!!!!! En plus mon père et mon oncle avaient eu la riche idée de faire un boulodrome magnifique à l'intérieur de "chez nous", ce qui emmenait tous les voisins les jours de fêtes et les Vec end. Et comme la semaine il n'y avait personne, on avait hébergé un Monsieur âgé, qui avait une maigre rente d'invalidité, qui ne lui aurait jamais permis de vivre. Donc nous lui avions fabriqué une petite pièce qui lui servait de chambre à lui et à son chien qu'il adorait. Et il se servait de la cuisine et du reste.... puisqu'il était tout seul, et le dimanche il prenait ses repas avec nous. Mais le pauvre avait du mal à marcher, car il avait fait une chute de cheval au caroubier, eh oui il était jockey, dans le temps.
Voilà où je voulais en venir, nous avions comme voisin à trois cabanons prés, un "couple", Madame Zezette et Tintin son petit mari, je dis petit car quand ils sortaient ensemble, on aurait dit les dessins à Dubout. Elle environ un mètre cinquante cinq pour 8O kgs, vous voyez l'engin!!!!!! Et lui peut être un metre cinquante six et 4O kgs, je me demande comment ils avaient pu faire affaire ensemble, que je vous explique. La Zezette, avait une poitrine, que je suis sûr qu'elle a du inspirer les constructeurs automobiles pour inventer les Air Bag, toujours maquillée, qu'on aurait dit une réclame pour Ripolin, deux gros ronds rouges sur les pomettes, du rouge au lèvre mais voyant comme le phare du cap-matifou, en plus elle se rasait les poils des yeux, et se faisait un coup de crayon, qui lui arrivait presqu'aux oreilles, qui ressembalient à des baffes de chaine stereo. toujours des robes de couleurs vives et pleines de volants, un vrai cinéma, quant à ses maillots de bains, un régal aussi voyant que possible, et en plus je me demande où elle pouvait en trouver à sa taille. Elle avait un "pétard", qui lui fallait deux chaises pour s'asseoir, et ce que j'adorais le plus c'etait ses mollets, on aurait dit qu'elle avait un cantaloup de chaque côté, si elle avait fait du vélo, elle aurait été drôlement dangereuse au sprint.
Et voilà ou je voulais en venir, elle avait une ptite chienne "Poupoune", dans le temps je crois que c'etait un caniche royal, mais là on aurait dit une serpillère, affreuse la Poupoune, et pour la Zezette c'etait ses yeux, elle la gâtait pire qu'un gosse, il y en vait que pour elle, Tintin son mari ne pouvait pas la voir, et en plus elle avait mauvais caractère, dès qu'on voulait la caresser, elle sortait les trois ou quatre dents qui lui restaient dans la salle à manger, comme on dit elle etait très agressive, mais, Zezette l'adorait, et de plus la pauvre serpillère n'avait jamais connu l'amour, elle était vierge comme une forêt ou la main de l'homme n'a jamais mis les pieds. Donc comme je vous l'ai dit plus haut, notre "gardien" avait un chien, enfin c'était un truc qui ressemblait à un chien, On a jamais su la marque que c'était, car sa mère avait du "flirter" avec tous les clébards de la Verte-rive, et croyez moi il y en avait pas mal, quand on le regardait bien, il avait un peu, mais vraiment très peu, du Loulou du Kassour, mais pas de Pomeranie, un peu du Labrador beaucoup du Kabyle, un zeste, mais vraiment un zeste de de doberman, mais ce qui frappait le plus chez ce truc, c'etait ses yeux, il en avait deux, et oui, mais un rouge et un noir, peut etre qu'il y avait un chien russe dans un cabanon, allez saoouar!!!! Attention ce qui va suivre, est terrible, avis aux âmes sensibles, un après-midi vers cinq heures, qu'est ce qui nous arrive????? La Serpillère, toute pomponée comme si elle allait au bal chez Adolphe, et voila t'y pas qu'elle se met à tourner autour de Zozo.
Vous vous rendez compte, le Zozo, ne savait plus où il habitait, et commence des sniffs par çi des sniffs, par là et que je te roule une pelle sur la truffe à la Poupoune, et la serpillère qui lui rendait ses bisous, et!!!! de fil en aiguille, voilà le zozo qui grimpe sur la serpillère, moi vite fait je vais chercher mon appareil de photo pour immortaliser l'évènement, car croyez moi s'en était un, et je prends une dizaine de clichés, et vous pensez bien tous complices de jouer un tour de con à la Zezette; son mari Tintin le premier, qui se marrait comme un dératé. Cela se passait un dimanche après midi, et le lundi j'emmène les photos chez Rolando le photographe qui me tire la pellicule et on en choisit trois où on voyait bien la serpillere avec le Zozo comme "cavalier" et ça ne laissait aucun doute sur le sujet de leur jeu, ce n'etais pas du saute-mouton. On fait un agrandissement de la plus belle, et le dimanche d'aprés en pleine partie de boules, arrive la Zezette avec ou bout de sa petite laisse, la serpillère toute contente de retrouver son Zozo, mais la Zezette, repoussait notre chien comme un malpropre, ou avez-vous vu ça une belle-mère qui repousse son beau fils comme ça. , et mon oncle, se radine avec la grande photo, et lui montre à la Zezette, avec un air faux cul, en lui disant, vous devriez être plus aimable avec la famille, si vous aviez vu la tête de la Zezette an voyant la serpillère prendre son pied avec le Zozo, elle est partie comme une fusée, et malheureusement pour la serpillère nous avions sans le savoir abrégé sa vie, car le lendemain sa maîtresse l'a fait piquer par un vétérinaire, de peur qu'elle nous fasse des drôles de petits. Et on ne les a plus jamais revus, ni elle ni Tintin. Je vous avais dit que ça finissait mal, Gérald ...... à toi de jouer, mais crois moi c'est authentique, et ma mère peut le confirmer. à plus jeanjean.... de Belcourt |