Chers amis, cette chanson, chantée par Rina Ketty, date de 1938. Je l'écoute souvent. Alors elle m'a inspiré quelques lignes sur notre Alger.
J'attendrai,le jour et la nuit,
J'attendrai toujours,
Un lointain navire avec toi ,
Penché sous le pavois,
Au lever du soleil,
Qui embrase la cote vermeille,
Qui s'approche et grandit,
J'attendrai toujours ,
Te prendre par la main,
Un prochain matin,
A Alger,sur le quai,ou dans ta rue mon amour,
Pour aller n'importe où et courir tout le jour
Dans les allées,respirer les menthes,
Et nous piquer aux acanthes,
Sauter dans les escaliers,
Retrouver notre jeunesse ailée,
Glisser sur les rampes,
Ou le soir,sous la lampe
Flaner dans nos quartiers ,
Pour nous perdre dans les détours sur les hauteurs,
Insouciants du canon nous brulions nos heures
Sans penser au lendemain
A cueillir des fleurs de Jasmin,
Un prétexte de gamin,
Pour t'en faire un collier
Mon amour,
Et sentir de plus près
Ton sourire parfumé.
A Alger,ce n'était tout au long de l'année qu'un été,
La plage venait à nous, le soleil nous enflammait ,
Le vent nous caressait, l'écume nous bénissait,
Alors pourquoi es-tu parti mon amour,
Pour un mois pour un an peut-etre pour toujours,
Je t'aimais si fort que je ne peux plus penser,
Qu'à ton retour mon Alger,
Mon amour,pour toujours.
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