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Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

11/11/2005 14:33

La dernière Redaction. Entrer en classe de sixième,après l'examen, c'est presque à cet âge, comme franchir le Rubicon, d'ou l'importance cruciale des premiers Professeurs, qui feront aimer ou détester les études. Moi,j'ai eu de la chance en ayant Chiapporé comme prof. de Lettres. Pendant cette année, sans nous prévenir, nous fûmes un matin les cobayes d'un examen psychotechnique. Vous en souvenez-vous? Sur la page distribuée a chacun il y avait à compléter des lignes, courbes ou penchées, droites ou cassees. Moi, j'étais a mon affaire: je me souvenais du livre de dessin "Grandaigle", qui enseignait comment dessiner en partant de courbes déterminées. Chiapporé, qui passait dans les rangs, et regardait par-dessus mon épaule, sourit de satisfaction en me donnant une tape encourageante. Ce fut si rare dans mes études, que ce souvenir resta ineffacable. Avec les mois je pris un peu trop d'assurance. La derniere rédaction était un sujet libre. Je choisis le Jardin d'Essais que j'adorais. Et consultais dans les rayons paternels tous les livres ayant trait à l'arboriculture, l'herboriculture et floriculture, sélectionnant tous les noms savants pour reconstituer cette forêt vierge du Hamma, sur le papier à lignes. Et demandai, un sursis (accordé) pour parfaire mon oeuvre florale. Je fis une étude supplémentaire sur les primates, à cause du Ouistiti qui m'accueillait a l'entrée du zoo, à côté de la caisse et de la vitrine des oeufs d'autruche, sur les sauriens (à cause de "Jacqueline''*), bref, je remplis au moins vingt pages fleurant bon la forêt vierge. Il n'y manquait que Tarzan. Le dernier mois avant les grandes vacances, je déposai sur la chaire magistrale l'oeuvre de ma vie. Chiapporé me remercia. Mais comme les bulletins scolaires étaient déja remplis, eh bien, malédiction, et je prends tous les Dieux à témoin, il ne lut jamais mon Essai sur le Jardin! Il n'y a pas d'amour heureux!!!
*Un test, pour voir si vous avez lu le reportage de Sylvette Leblanc!

 

ES'MMA photos de classe

11/11/2005 14:21

C'était pour voir si vous suiviez...

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

11/11/2005 12:33

Gautier, 49-50-, 6èmeA2, et l'année suivante, 50-51, c'est sûrement la photo de la 5èmeA2. Sur 51-52, TOUTE la classe a redoublé, ça peut arriver, non??..

 

Dan42Alg

11/11/2005 11:26

Trouvez l'erreur! Photos de Classe de Gautier ! Année50/51 classe de 5ème A2 et Année51/52 Classe de 4ème B2 . Vous y êtes? Tous ces jeunes en un an, n'ont pas du tout changé! Surprenant non?Où se trouve la vraie 4ème B2? Stratagème pour se rajeunir?Privilège qui nous était réservé jusque là,nous les filles! Bonne fin de semaine à tous.Amicalement.

 

Alain Gerbi (Rouen)

10/11/2005 16:55

En souvenir d'Alain Leblois je crois qu'Alain était plutôt dans la photo de classe de Gautier 51 52 avec Fulconis, Tureau, Cesari, Ayache, Gély, Meslem, Martz, Bissonnet, Deleuze, Honoré, Garcia... et d'autres dont je ne me souviens plus le nom... le prof était un prof de Gym dont j'ai oublié également le nom... et je figure aussi sur cette photo. Alain Gerbi... Si d'autres se souviennent des autres patronymes je suis preneur...

 

Arnould Bruxelles (bruxelles.....)

10/11/2005 16:13

Bonjour, c'est Arnould qui attend et languit pour voir le quartier du Sacré-Coeur et la cathédrale... Merci, dans les kémias d'avoir pensé parfois à moi... Je vous livre un lien éxtraordinaire... oui oui..... la possibilité de se balader à Alger par intrenet !! oui oui !!! Regardez plutôt bon amusement



 

Jacqueline Simon (1948) (Rome)

10/11/2005 16:00

Bonsoir, allez vite vite sur ce site , proposé par Djamal dans le site de Marc Morel. Un autre régal pour les yeux et le cœur. Il mérite qu'on le remercie... et puis il habite rue Elie de Beaumont. Vous situez? Jacqueline

 

Sola Intagliata 1932 (Marseille)

10/11/2005 13:49

Danièle si tu as internet tu me reconnaitras sûrement. Je ne suis internaute que depuis un an, et en allant sur le site Es.mma j ai retrouvé des photos de classe de la rue Barnave. Nous parlons souvent de toi avec ma cousine Claude Galéano et sa mère. Aussi nous aimerions beaucoup avoir de tes nouvelles. Ma soeur Colette qui a la nostalgie d'Alger,va sûrement y aller au mois de Mai. Elle voudrait que je vienne avec elle. On verra. Qui sait, tu me répondras peut-être. Je t embrasse. Sola

 

Jean Claude DROUHARD (1947)Alger / 21300 (Chenove 21300)

10/11/2005 10:51

Bonjour à tous !!!!!.... Je prends "la plume" pour vous remercier "à tous" !!!!! quel régal !! Les photos d'alger (la suite...) de Septembre d'Yves , l'album photos de Sylvette Leblanc et l'extraordinaire richesse des messages du livre d'or particulièrement sur ces "derniers" jours (Georges Lévy, Geneviève Bordier, Gérald Dupeyrot, Anny Marcelli.... pour ne citer qu'eux !!!! ) . Quelle justesse dans les souvenirs !! (richesse dans les moindres détails) Bref .... on est "totalement Dedans".
J'ai pour ma part beaucoup de mal à être aussi précis dans mes souvenirs... et grâce à vous tous.... ça y est !!!! Je replonge... et je me retrouve complètement Immergé... dans Alger de l'époque (et vous imaginez avec quel plaisir !!!). Je crois, comme m'y a d'ailleurs incité Gérald en réponse à un de mes messages, que je vais "m'y mettre" et me lancer "dans la bataille" (je crains toutefois d'être moins prolifique et surtout moins riche que vous notamment en termes de détails et de minutie... enfin ....bon tant pis.... on va "y aller" quand même !!!! ).
Merci encore à tous!! Au risque de me répéter !!! Le " boulot "que vous faites est vraiment "EXTRA"!!!.. Un grand salut à tous !!!! Jean Claude

RÉPONSE : tous, on rougit et on ronronne de plaisir! C'est sûr que ta liste, elle est limitative, il ne faudrait pas oublier les plus discrets, comme Jacques Prat, grâce à qui certains écrans sont de vrais bijoux, et musicaux, en plus ! Et je ne cite pas des plus discrets qui tiennent à le rester, et qui font aussi de belles mises en page... Alors, Jean-Claude, si tu t'y mets, bienvenue au club ! Et d'ailleurs qu'est-ce que tu risques ? De te surprendre toi-même, c'est ce qui nous est arrivé à presque tous... et de t'amuser. Et aussi de t'agacer de mes retards interminables à mettre des textes en ligne (tu vois, je te dis tout)... Mais quand ils y sont, punaise, c'est Noël pour soi et pour tous ! Allez, à dès que tu veux... Gérald.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

10/11/2005 07:45

Je voudrais rajouter ma voix à celle de la chorale qui se forme unanimement pour féliciter Yves (mais tu le sais, je te l'ai dit entr'kat'zieux) et maintenant Sylvette Leblanc pour leurs reportages photos de nos rues, de nos maisons, de nos jardins..
C'est sublime ! Je les ai fait passer d'abord à mes trois enfants, avec mes commentaires, car ils ne connaissent pas. Mais aussi et surtout à d'autres PN qui ont Internet. Encore toutes mes félicitations.

 

Anny Marcelli -1944- Alger (Marseille)

09/11/2005 22:25

Merci Yves pour SEPTEMBRE A ALGER....... ce panache de photos
de notre ville, de notre quartier.....pour les palmiers, celui de notre quartier est le + beau, pas vrai??? Tu nous gâtes beaucoup, et ça, tous les Es'mmaiens le ressentent
bien........ bonne fin de semaine

 

Anny Marcelli -1944-Alger (Marseille)

09/11/2005 22:09

C'est un poète, un conteur, un dessinateur, avec une mémoire des moindres détails...........incroyable, mais vrai, tel est Georges Lévy.. Allez donc lire : enfance heureuse.... Comment fait-il pour se souvenir de petites choses qui semblent si anodines, et qui font de ses récits une si belle histoire ?????? Merci, Georges.

 

CHANTAL TOSCANO

09/11/2005 22:09

Bonjour à tous. Comme dis Jacqueline Simon "nous les petits on a pas autant de souvenirs que vous les grands" mais chaque jour je vous lis et je vous relis avec plaisir. Je me régale de vos histoires et ce soir je voudrais féliciter Sylvette Leblanc. Son album photo, il n'y a pas d'autres mots il est "magnifique" bien présenté et tout et tout. Bravo Sylvette et merci à René Blanco de m'avoir adressé le lien pour pouvoir consulter cet album. À demain, je serai là pour vous lire. Bonne continuation à tous et que la mémoire reste. Chantal

 

DanAlger42

09/11/2005 21:58

I frah' elli frah'na!...Se réjouit celui qui nous réjouit! Bravo et merci à Sylvette Leblanc. Son idée d'Album Souvenir est un superbe cadeau pour ceux qui n'ont pas encore fait le voyage du retour aux sources! En avez vous encore beaucoup à mettre en ligne? Félicitations!

 

DanAlger42

09/11/2005 21:33

Un peu d'humour ! ......"El far mkelek, iteh f-el msida!"...: correspondance phonétique de l'arabe dialectal : "La souris impatiente tombe dans le piège" !!!! Il faut bien rire de temps en temps! Merci à Georges ! De quatre ans sa cadette, je n'avais pas pensé à me renseigner !!! Mais rassurez vous tous, je n'ai pas que le Robert! Et de plus... malgré mon grand âge, j'ai encore de très beaux pieds! Bonne soirée à tous les lecteurs, et aussi à Gérald, merci pour votre mail, je vous contacte bientôt! @micalement vôtre!D'Alger Native en 42!

 

Christian HUGON (La Seyne sur Mer)

09/11/2005 19:14

Félicitations Sylvette pour ton pélérinage à Alger qui nous a fait revivre notre voyage en septembre.

 

Raphaël Navarro (1944) (nimes gard)

09/11/2005 18:49

Je viens de consulter l'extraordinaire reportage photographique de Sylvette Leblanc...... Je suis espanté... Maman chérie!!!!!!!!! Le Talent!!!!!!... C'est encore plus beau que là-bas.......

 

Georges Lévy (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

09/11/2005 18:44

Le dictionnaire Robert nous explique: bot, se dit du pied difforme par rétraction de certains muscles. Un pied bot ne repose plus sur le sol par ses points d'appui normaux. Cette malformation de naissance est chirugicalement soignable en bas âge. Sur Internet toutes les tristes explications. Soyons en bonne santé.

 

DanAlger42

09/11/2005 18:07

Bonjour à tous, et bravo! Geneviève 42 du Gard, nous avions les même pharmacien, quant aux pieds bots, je me souviens ...que toute petite, en entendant: "le pôvre, il a les pieds bots", je regardais ces pieds en question, et je me disais:"comment peut-on les trouver beaux, alors qu'ils sont complètement tordus!". Moi, je me demande si Georges Lévy n'aurait pas quelques filons en or, pour pouvoir nous donner des détails... aïe! quelle précision, digne d'un bistouri de chirurgien de haut vol! Quelle mémoire, j'en suis... muette! Bravo!@plus.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

09/11/2005 15:06

Voir le reportage de Sylvette Leblanc et Mourir !
A voir le reportage de Jalabert, dans les larmes on se perd ...

 

Jacques Prat (1941) (Aix en Pce)

09/11/2005 14:21

Un grand bravo à Sylvette Leblanc. Magnifique reportage ! Et excellemment bien mis en page ! Bravo à Rémy Laven !

 

ES'MMA

09/11/2005 13:13

Sylvette Leblanc nous raconte en images son récent voyage à Alger à l'adresse suivante :
C'est très beau.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

09/11/2005 13:04

A ceux qui ne le connaissent pas, un site de la Mediathèque de la Défense, photographies et film:
Sur "query" taper Algérie. Les photos numéros 1 a 82, sont consacrées à notre Algérie, ad 1962. Le cliché numero 31 est en couleur, et tous les figurants sont au
Grand Balcon. A voir une par une: Quand le vin est tiré, il faut le boire! Amitiés.

 

Balaguer Lucien - 1935 (HdS)

09/11/2005 12:58

Merci Genèvieve Bordier de nous rappeler que parmi les ingrédients qui constituent la base de nos origines les sportifs ont une grande part, et de citer Lucien Jasseron, son flegme et son allure si britisch. Je le revois déscendre "ma rue Valentin" au milieu de la chaussée et les minots du quartier dont je faisais partie se tapant avec leurs coudes pour admirer ce grand joueur (demi défensif) autant par sa taille et sa classe, International et devenu l'un des meilleurs entraineurs. Honneur aussi aux Just Fontaine, Salva, Liberati Zatelli, Benbarek, Kader Firoud. Et les générations de tant d'autres joueurs pieds noirs qui nous firent vibrer sur les stades de France après l'indépendance, pour ne parler que football. Je rappellerai une vieille blague de chez nous, relevée dans le livre d'Or du Foot :" MA PAROLE, A BONE, DANS LES VESTIAIRES DU PLUS BEAU STADE DU MONDE, IL Y AVAIT L'EAU CHAUDE, L'EAU FROIDE, ET L'EAU COURANTE " et signé ALBERT CAMUS Goal du RUA.

 

Jacqueline Simon (1948) (ROME)

09/11/2005 12:53

Vous avez de la chance vous les “grands” d’avoir tant de souvenirs. Nous les «petits» on essaye bien de froncer le cerveau (!) pour en sortir quelque chose mais c’est pas bezef… Enfin essayons quand même. Les moutchous ça oui on s’en souvient. Les miens il avaient leur magasin rue Meissonnier en face du marché. Mon préféré s’appelait Moustache, ou du moins c’est comme ça que nous l’appelions nous les gosses. Toujours souriant et prévenant, il y avait à la clef toujours une sucrerie pour la petite fille que j’étais et même un petit cadeau (confiseries variées) au moment de Noël. Dois-je ajouter qu’il a pleuré au moment où en 1962 nous lui avons fait nos adieux ? Hier, le 12 septembre exactement, lorsque je suis repassée devant le magasin, j’ai eu une petite pensée pour lui et pour notre passé. Le magasin est toujours là mais les marchandises ont évolué… un peu plus «américanisées». Au sujet des professeurs d’allemand (il semblerait que nous soyions nombreux à avoir étudié la langue de Goethe !) je me souviens de la mienne au Lycée Delacroix, Mme Simon (et oui l’homonymie me flattait !) passait son cours assise, sa main droite soutenant son sein gauche. Le détail m’a frappé à l’époque et peut être qu’une Esmmaienne germanophone (ou qui du mois devrait l’être) viendra appuyer mes propos. Après cette charmante dame, très douce, arriva Mme Schaeffer, beaucoup plus « pet sec », avec laquelle j’eus des résultats beaucoup moins brillants, à vous dégoûter de cette langue qui – MOI AUSSI GERALD - malgré des années d’étude est encore au niveau de la sixième !! Vous vous rappelez l’écriture gothique ?
PS : Gérald, j’ai l’impression qu’on y est non ? Je me trompe ?

 

ESMMA

09/11/2005 12:40

À GENEVIÈVE BORDIER : la coupe se fait automatiquement. Le "Chapeau" de votre message à Georges Lévy a été complété.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

09/11/2005 11:54

Merci Georges (Busson) mais alors pourquoi mon frère avait-il M. Neveux comme prof?
A Georges Lévy : Ta dernière ponte : Chronique d'un quartier. T'y'é un géant mon frère !... N'ayons pas peur des mots. D'où te vient cette mémoire du détail?. Que tu aillles chercher des pistes sur Internet pour faciliter nos découvertes, nous permettant ainsi d'aller cueillir les fruits de tes recherches, c'est énôôôrme !. Mais que tu te souviennes de détails tels que la poussière blanche du marbrier, la ceinture rouge du cardeur, les poils bouffants du tablier du cordonnier, j'en passe et des meilleurs ! dis-nous, t'y as pris des fotos ou koi ?
Moi, mon cordonnier était rue Barbès et avait un pied-bot. Il faisait sur mesure les chaussures de ma pauvre grand mère qui avait les orteilles qui se chevauchaient. Les caves du Château rue Drouet Derlon ? Je débarque !. Donc en bas de chez moi, rue Denfert-Rochereau ce n'était qu'un entrepot.
Et la vignette sur la bouteille de Targui, et puis koi encore !
Mon mozabite à môa, était à l'angle de la rue Aubert et de la rue E.Quinet, face à M. Molina buraliste. Il avait un grand magasin, avec deux grandes portes. De chaque côté des sacs de lentilles, de pois-chiches, de farine, largement ouverts et les épices dégageant leurs senteurs, le tout dans une semi pénombre. Le maraîcher poussait dans la rue un plateau sur deux grandes roues, et lorsqu'il s'arrêtait pour nous servir, il appuyait les deux bras sur une sorte de béquille. Je me souviens aussi du vitrier, grand mince, grisonnant, qui se déplaçait le corps penché en avant à cause d'une montagne de vitres de toutes dimensions accrochées à son dos. Mon pharmacien à môa, c'était M. Richier, angle rue Michelet et H. Vernet. Un bel homme!. Son préparateur M. Combes, recevait à l'angle gauche de l'énorme banque, ceux qui voulaient s'adresser directement à lui au lieu de faire "la queue".
Dis mon frère, t'y'en as encore beaucoup comme ça dans ta cabassette ?... Chapeau!

 

Gérald Dupeyrot (Alger Centre - Bourg-en-Bresse)

09/11/2005 11:49

Bonjour à vous tous, et bonjour à Georges. Georges, c'est pour commencer à apporter une réponse à ta question sur Madame Neveux. Etait-elle prof ? Oui, puisque je l'ai eue comme prof d'allemand à Gautier en 1960... Monsieur Neveux avait assuré les cours pendant un certain nombre de mois de l'année scolaire 1959-1960, puis il tomba malade (me semble-t-il). L'administration alors le remplaça par sa femme. Nous n'eûmes jamais le mari et la femme réunis dans un même champ de vision, et c'est bien dommage, il y avait entre eux la même proportion physique qu'entre un O très majuscule et un i tout autant majuscule. Mais il y avait autre chose... J'écris que "l'administration le remplaça par sa femme", car d'emblée nous, les élèves de 4ème, doutâmes qu'elle pût avoir le moindre diplôme émis par l'Education Nationale. Nous avions au bout de 2 ans de lycée quelque expérience des profs, et il ne nous sembla pas que cette grande et maigre créature dont on ne comprenait rien à ce qu'elle disait et partait dans de grands éclats de rire tonitruants qui nous glaçaient les sangs et nous décontenançaient (on se regardait entre nous, entre fou-rire rentré et consternation), il ne nous sembla pas qu'elle pût être une "vraie" prof... On disait que Neveux était allé la chercher en Alsace et qu'elle ne parlait qu'Allemand (ou bien la langue dans laquelle elle s'exprimait était-elle une sorte de Français extrêmemement peu répandu ailleurs que dans des coins archi reculés d'impénétrables forêts vosgiennes?). En tout cas, on eut très vite la ferme conviction d'avoir hérité d'une prof au rabais, et on se murmurait que quand même, l'administration était gonflée d'aller chercher comme remplaçante la première ménagère venue, sous prétexte qu'il y avait nécessité à remplacer son prof d'allemand de mari. Bien entendu, je suppose qu'elle disposait de toutes les qualités et diplômes requis, mais c'est l'effet que nous fit cette grand cigogne qui claquait du bec en signe d'intempestive hilarité. C'était ma première année de seconde langue vivante, et aussi ma dernière, même si par la suite je fus physiquement présent en cours d'allemand jusqu'en 1ère (À noter qu'en 2de 1961-62, à Gautier toujours, ma classe se vit dotée d'un drôle de prof qui ne nous parut pas davantage adapté à sa fonction. Il nous largua en cours d'année, un bruit courut qu'il était un déserteur du 1er REP, d'autres bruits étaient encore plus fous). En tout cas, aujourd'hui entouré d'une famille de germanophones, je me sens bien seul et déconfit de n'en pas parler un traître mot. Oilà.

 

Marcelli Anny-1944-Alger (marseille)

09/11/2005 11:46

.........Madame Neveux a été prof de Français à Dujonchay...... mais entre nous le courant ne passait pas trop.....elle n'était pas bien appréciée........... heureusement son poste n'a pas duré trop longtemps.....amicalement et à+

 

Georges Busson-1943 (Lannion(Bretagne))

09/11/2005 10:33

Raphaël, Neveux aurait bien pu soulever un p'tit gars de 6ème ou de 5ème comme un sac de noyaux d'abricots et le percher sur l'armoire, mais je ne l'ai jamais vu. Alors, gardons cela parmi nos belles légendes. Par contre, et je bats également ma coulpe, j'ai, sûrement à mon corps défendant, participé à ces bord... de cours avec Popeye. Et, pour comble, vous souvenez vous que, quand tout à coup nous décidions d'un "chahut blanc", notre victime semblait encore plus désemparée! Le salut à tous, Amis de Gautier et à vous les p'tites cailles qui lisez ces souvenirs de vieux matous. Geneviève, pour moi Neveux n'enseignait pas le latin, mais Madame Neveux était prof également. De quoi ??

 

Anny Marcelli -1944-Alger (Marseille)

08/11/2005 19:37

Et coucou Geneviève - Mlle Goujon ! que de souvenirs!!!! Je peux te dire que de la 6ème à la 3ème, elle interrogeait, oralement, 1 fois par mois, une fille .... moi!! Si bien que mes copines, avaient pris la facheuse habitude de m'envoyer directement au tableau. C'était devenu un jeu entre nous! Elle devait vouloir faire de moi une grande musicienne, mais je n'ai toujours pas 'l'oreille musicale'. Nous aussi, nous lui en avons fait baver avec sa perruque...
Par contre, avec le prof d'Anglais, Mlle Claveau - 1 seul macaron sur
la nuque-, cela a toujours très bien marché. J'étais une excellente élève. Par contre, elle ne voulait jamais m'interroger oralement, j'avais beau leveé la main. Va donc savoir pourquoi?
Je suis bien contente. Enfin une fille avec qui j'ai quelque chose en commun... Bien que notre école était différente : la mienne c'était Dujonchay. Jamais eu de nouvelle de mes camarades malgrè mes messages.
C'est la vie! Amicalement et à +

 

Jacques Vives / J. Rees Lewis (Douera Alger Marseille)

08/11/2005 19:11

Le 8 novembre une date que beaucoup d'entre nous ont vécu avec beaucoup d'intensité. Pour moi c'est le jour où en une heure, le temps de faire 18 km en vélo, je suis passé du 19ème siécle au 20ème car on vivait avec 1 siècle de retard dans les villages d'Algérie en 1942. Voitures à chevaux, les quelques automobiles qui avaient échappé aux "réquisitions'' afin d'équiper l'armée de la France en guerre étaient privées d'essence, une grande misère régnait dans les montagnes ,la pauvreté s'était instlallée un peu partout et grandissait de jour en jour.
Le 8 Novembre 1942, j'avais 16 ans et j'étais pensionnaire chez les Mariste à St Bonnaventure; orphelin de père et de mère depuis quelques années, je me réfugiais le w.e à Douéra dans ma famille faisant le trajet en vélo et c'est le Dimanche matin vers 07H30 en traversant le village que j'aprenais par un '' trouffion '' ridiculement vétu et mal équipé, sonnant du clairon à en perdre haleine qui me dira trés sérieusement avec l'air du type idiot et le type de l'air idiot ''Les Allemands ont débarqué à Sidi Ferruch'' (sic)
Alors toujours en vélo je descendais vers ce site désormais célèbre pour ses débarquements, j'apprenais que ce n'était pas des allemands mais des Américains et des Anglais, que je découvrais à mon arrivée, équipés comme des ''extra terrestres '' grimpant dans les dunes de sable de Moretti et de Zéralda sur leurs petites voitures qui nous deviendront familières, prenant conscience du ridicule et du risque stupide que nous aurions pris si les mitrailleuses 8mm datant de la guerre de 1914 mises en batterie tant à Douéra qu'à Staoueli avaient osé tirer une seule de leurs rafales.
Oui je suis passé du 19ème au 20ème siécle ce 8 Novembre 1942.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

08/11/2005 17:50

Sur le site "Mémoire des Hommes": Leblois Alain-Albert né le 30/3/39 est tombé le 4/4/1961 en Algérie. Etait-il le camarade de 5èmeA2 de l'année 50-51, Gautier, photo de classe ?

 

ES'MMA

08/11/2005 17:32

Pour une prochaine Kémia, ES'MMA lance l'appel suivant : l'un de nos visiteurs serait-il graphologue, ou aurait-il parmi ses proches un graphologue qui pourrait nous commenter, de façon gracieuse, quelques lignes manuscrites ? Merci d'avance à l'aimable es'mmaïen qui pourra nous aider dans cette avancée scientifique et décisive.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

08/11/2005 17:19

Dans un message du 7 novembre, je parlais d'un camarade de classe, du nom de Leblois du Lycée Gautier. J'ai recu aujourdh'ui un e.mail me disant qu'un Alain Leblois, neveu de Madame Leblois qui tenait un kiosque rue Hoche, s'était engagé dans les Paras, et était tombé, Mort pour la France, en 1961. Peut-être un internaute pourra-t-il nous donner des précisions. Je n'ose dire merci pour la réponse. Georges Lévy.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

08/11/2005 14:49

Dans la série " Souvenirs...souvenirs...in memoriam...", Je voudrais vous parler de Lucien Jasseron. J'ai eu la chance de le connaître personnellement. Enfin modestement, car à l'époque, la gamine que j'étais écoutait sagement. Sa carrière l'a amenée à Aumale (village natal de mes parents). Lucien a perdu son père très jeune. Sa Maman s'était remariée avec le Docteur Laurens qui pratiquait à Aïn-Bessem (proche d'Aumale). Ils étaient devenus amis de ma famille. Je ne me souviens pas du Docteur Laurens, mais de Mme Laurens oui. Elle venait très souvent nous rendre visite à Alger sa nouvelle résidence, après le décès de son mari. De carrure imposante, grande prestance, cheveux très courts, frisés, elle m'impressionnait.
Quant à Lucien, sa grande stature, son visage mince émacié, ses yeux vifs, avaient marqué ma mémoire.
A tel point que plus tard, beaucoup plus tard, dans les années 88/93, j'étais fonctionnaire en poste à la Mairie de Villeurbanne, et je tombais un jour sur Lucien Jasseron, promenant sur un trottoir de l'artère principale de Villeurbanne : l'avenue Henri Barbusse. Autant vous dire que si je l'ai formellement reconnu, il n'en fut pas de même pour lui. Mais je me payais le culot de l'accoster. Quelle surprise !. " Purée k'es ke t'ya grandi... !!! - Eh ouais... Lucien Jasseron nous a quittés il y a quelques années. Son sérieux, son professionnalisme ont toujours été largement reconnus. J'espère que la France comme l'Algérie, n'oublieront pas ce footballeur et entraîneur de grande qualité. Un ami charmant.

 

Pierre Povéda (35) (Le Cannet 06110)

08/11/2005 14:47

Merci à Georges Busson pour ton évocation de M. Neveux qui me donna un tel goût de la langue allemande que plus d'un demi-siècle plus tard, je continue à prendre des cours d'allemand (sur lui comme sur d'autres profs de Gautier: Romieu, Domerc, Burel, Bertrand.... j'avais adressé à ES'MMA une contribution qui a dû s'évaporer dans la nature). Bien sûr, j'ai encore en mémoire les lieder que nous reprenions à perdre haleine: Muss i' denn, Auf der lüneburger Heide, mais aussi Ein Heller und ein Batzen, plus connu par son refrain (Heidi, Heido...). Je te dirai, Georges, que parfois retentit encore à mes oreilles la voix de stentor de notre prof lorsque le bavardage se faisait trop insistant: "MAUL ZU!" (vos gueules!).

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

08/11/2005 14:29

Les Kémias de Vendémiaire !.. Cela fait trois fois que j'y vais, pour les déguster !.. Un régal mes frères !... ( et soeurs...). Merci à notre fournisseur anonyme d'avoir retrouvé la couverture du programme de l'Opéra. Je l'avais en mémoire, mais de visu c'est encore mieux ! Quant à l'horloge florale, on ne s'en lasse pas. Je l'ai agrandie, et j'ai remarqué au pied du Monument aux Morts de très belles gerbes. Serais-ce en Mai que cette photo a été prise ? 8 mai 1945 oblige. Et en bas à gauche, devant la grille, sur le trottoir : le vendeur de bliblis et sont petit pliant. Il me rappelle celui qui était devant Gautier, et dont J.L. Jacquemin en parle si bien dans son article " Solal et les Pieds Nickelés". Pur sucre !.. .Je le recommande aux nouveaux.

Dites les Pointers : M. Neveux ne faisait-il pas aussi le latin ? Car mon frère l'avait comme prof, et il n'a pas fait allemand.

Et vous les Cailles, personne de Tirman (Denise Ferrier) pour m'aider à me remémorer la directrice Melle Kreter, Melle Goujon prof de musique et son guide chant (sa perruque et son dentier récalcitrant), les deux soeurs prof. d'anglais, l'une avec un macaron de cheveux tressés sur chaque oreille, et l'autre un seul sur la nuque ; Melle Sarradet prof d'histoire et géographie si merveilleuse dans sa pédagogie que l'on ne savait jamais si l'on était en histoire, en géographie ou les deux ! Et les cours d'Instruction Civique de la Directrice : j'ai appris des foules de choses qui me servent encore !...

Et l'on se plaint que nos enfants (et petits-enfants) sont ( ou étaient) dans des classes surchargées ? Vous avez compté combien nous étions sur les photos de classe ? Gautier, Delacroix, Lazerges, Clauzel, Tirman... Jamais moins de 30/35 ! Pourtant on travaillait dur...

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

08/11/2005 10:59

Carriere-Galere-Schaeffer
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Oui, Raphael Navarro. Au mot Carrière, rime Galère. Ce fut la triste vie de notre professeur d'Anglais, Schaeffer. Il nous enseigna un Anglais si Vivant (Voir la Grammaire Carpentier-Fialip!), que les classes voisinantes en était gênées. Les bruits de ces célèbres chahuts traversaient la porte de fer de la classe pour se repandre dans la cour, jusqu'au bureau du Censeur... Dès qu'il nous montrait son dos, pour écrire au tableau, la premiere rangée de bancs s'avancait d'un demi-mètre, suivie des autres, si bien qu'après un certain temps, Schaeffer tout rouge de colère, se retrouvait bloqué contre son tableau noir.
Et ses menaces d'heures de colles n'y faisait rien pour endiguer ce manège. Les sarbacanes à grain de riz, les boulettes de papier-mâché au plafond, accompagnaient ce carnaval de rires et d'accusations: M'sieur ce n'est pas moi!!!l Son calvaire ne finissait pas au Lycée: tout le long de son trajet pedestre, son nom écrit à la craie sur les murs l'accompagnait, et j'allais dire presque jusqu'à sa derniere demeure. Ce phénomène est difficilement compréhensible: sa réputation passait de classe en classe, d'année en année, et même de génération en génération. C'était pourtant un très brave homme. Une fois même, dit-on, un élève avait débranché le radiateur a eau chaude plaqué au mur, et le geyser qui jaillit causa une célèbre inondation. "Ils poussent des cris d'animaux", dit-il un jour à un parent d'élève qu'il avait convoqué .. Son crâne denudé, et plaqué de petites taches suspectes ,ne l'aidait pas beaucoup avec son complet élimé, à s'imposer devant cette bande de galopins. Et même les incursions soudaines du Proviseur ne marquaient qu'un bref temps d'arrêt dans ce concert. J'espère pour lui, que là-haut, dans les nuages, les classes sont finies. Mais, peut-on savoir? Mea-Culpa. Georges Lévy.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

08/11/2005 09:30

Un Vespasien - Dans " ", vous lirez que Gilles Sandier est le nom de plume du Professeur de Lettres Georges Sallet qui exerça à Gautier. Il écrivit plusieurs livres, dont "Théâtre et Combat", "Théâtre en Crise". Mais surtout, le plus jeune Agrégé de France anima à Alger le "Théâtre Amateur", de 1954 a 1964. A lire l'article de J.M. Combe dans l'Algérianiste de 1996. A Paris, il fit parti de l'équipe du "Masque et la Plume". En chinant sur Internet j'appris qu'une salle de la Maison de la Culture, à Bourges, portait son nom. En effet, le Critique du Journal "Le Matin de Paris" est décédé tôt a 58 ans. Sur www.ipce.info, le Monde du 26 Janvier 1977, il a signé une petition, à mon avis, assez vaseuse, avec d'autres grands du monde littéraire, pour la libération de jeunes, accusés dans une affaire de mœurs. A ne pas confondre Sallet-Sandier avec un homonyme que vous trouverez sur le Net. Mais moi, qui fut son mauvais élève, en voici sa description. D'abord, c'est en Vespa qu'il arrivait au Lycée, cheveux blonds en brosse, et vêtu de son anorak à gros boutons de bois. Un jour, il vint à pied à Gautier, ayant dérapé, chuté, avec un bras en bandoulière. Mais continua ses cours, surmontant sa douleur. Il était dans ses gestes, précieux, mignard, et même un peu efféminé, tellement opposé aux profs de lettres que j'ai connu. Un soir, avec le regretté Jean Boasis, nous assistâmes à sa conférence littéraire, en réussissant à ne pas nous endormir. Vengeance?: sur mon bulletin scolaire, en face des notes, il écrivit: "Elève apathique". J'espère que ce fut sa seule et cruelle injustice. Moi qui aimais tant ces Lettres Françaises et Dissertations. A mon tour, d'être son Critique: sa plume trempée dans l'acide, avait confondu le théâtre et la réalité. Un homme de théâtre, n'est pas forcément un éducateur. Les paroles s'envolent, mais les écrits restent… Georges Lévy.

 

Raphael Navarro (1944) (Nimes - Gard)

07/11/2005 23:51

Je pense qu'il faut aussi rendre hommage à notre prof d'anglais que nous appelions Popeye (son nom devait être Shaeffer). Ce fut notre souffre douleur, je dois vous dire mes amis que mon seul regret concernant le lycée GAUTIER est d'avoir plus que participé à ces cruels chahuts.

 

raphael navarro (1944) (nimes (gard))

07/11/2005 22:49

Bravo Georges Busson pour ton témoignage sur Monsieur Neveux. La légende raconte que lorsqu'un des élèves de 6ème l'importunait trop, il le perchait au dessus de l'armoire de la salle de classe. Peux-tu nous le confirmer ?

 

Lévy_Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

07/11/2005 21:22

Georges Busson, du temps de Grinewald, nous déclamions : "WER REITET SO SPAT, DURCH NACHT UND WIND DAS IST EIN FATER, MIT SEINER KIND" !! "Qui galope si tôt dans le vent et la Nuit, C'est un père et son fils serré contre lui." Et notre prof nous faisait apprécier ces vers, qui scandaient si bien la galopade. Excusez-moi si faute d'ortographe il y a, mais c'est si loin cette chevauchée.... Amitiés Georges.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

07/11/2005 20:50

Des Mouches Mathématiciennes
Je viens de voir Jacques Prat, en veste a carreaux et cravate, une vraie gravure de mode. J'aurais bien voulu lui serrer la pince, mais c'était difficile: il "figure" sur la photo d'Esmma, Gautier, 3eme B2, cuvée 55-56. Un mot sur Monsieur Bizos. Mon frère Michel, photo du même Lycée, mais de Math-Elem 50-51, me raconta un jour avec passion, combien Bizos avait été brillant dans une démonstration Géometrique compliquée. Il l'admirait beaucoup pour sa clarté. Et avec lui les mathématiques étaient une partie de plaisir (Il en devint Polytechnicien). Mais pour moi, ce fut une autre affaire. D'abord ce n'était plus Bizos, mais Mouchodrome. A la fin de sa carrière, il se déplacait déja difficilement, et le menton triplement plissé,et les poches sous les yeux, il ne restait de brillant que la sphère polie à attirer les mouches,et les plaisanteries des élèves. Un matin, la jeunesse est sans pitié, un triste individu écrivit sur la table magistrale ce graffiti: "Bizos gaga". Rentrant de la récréation, il s'ecroula sur sa chaise, et un silence epouvantable paralysa la classe. Reprenant son souffle, il finit quand même son cours, sans broncher. Sa souffrance était silencieuse. Il était un peu comme un monument abattu. "On ne peut pas être, et avoir été", me disait une vieille parente. Mais comme pour les grands artistes, chaque "Dernière" est toujours suivie d'une autre. J'espère que pensionnaire, il oublia cette égratignure, en pensant aux centaines d'éleves auxquels il avait donné le goût des maths. Et pour les autres, sachez qu'il les attend, là-haut, la craie à la main pour les faire plancher à côté d'un feu d'enfer... A bon entendeur, salut. Georges Lévy.

 

LAFUENTE Jean-Yves (LA GRANDE MOTTE FRANCE)

07/11/2005 20:48

Un grand salut à Pouchoulin qui a mis la photo de notre math'sup sur le site (c'était il y a à peine 45 ans !). Le bizuth marqué X est Gérard Nicolaï

 

Georges Busson-1943 (Lannion (Bretagne))

07/11/2005 19:38

suite: je n'étais donc pas seul dans cette salle de colle, vous vous souvenez, à gauche quand on entre dans la cour. Je crois, quand on était en term, on vendait là les petits pains à la récré les dernières années.
Revenons à Neveux. Vous avez compris qu'on avait 2 à 3 chances par semaine de "gagner" une colle. Bonjour l'ambiance à la maison !
Mais le plaisir de chaque cours, c'était à la fin, comme pour faire oublier le début. À moins 5 de l'heure, on rangeait tout et on sortait notre polycop des Lieder - je l'ai encore - et on se mettait à chanter. La n° 1, c'était O stille Nacht... Puis Muss ich denn, vous savez Elvis l'a repris après nous, Tirol Tirol Tirol, et même le Deutschland über alles ! On en avait comme ça une cinquantaine. Autant vous dire qu'on s'en donnait à coeur joie. Tant et si bien qu'on énervait les autres profs. Alors, il lui arrivait de nous dire:" Allez les gars, bien fort aujourd'hui..." et on se faisait pas prier. Ainsi, Monsieur Neveux, avec cette allure de grand bonhomme assez négligé, vous avez su faire en sorte que votre personnage reste définitivement ancré dans la mémoire de vos élèves. Et on vous doit le respect à tout jamais.

 

Jacques Vives / J. Rees Lewis (Douera Alger Marseille)

07/11/2005 18:18

SUITE : L'entrée de l'immeuble jouxtait celle du ''Ritz'' ce bar ''chic'' où je rencontrais parfois Yvette, belle et pimpante comme une orchidée, dans son uniforme rouge de la T.W.A. ( Trans Word Airline). Nous prenions parfois le matin notre petit déjeuner ensemble, toujours gentille, toujours aimable et je ne manquais jamais de lui adresser des compliments sincères. Je la revoyais parfois sur l'aéroport de Maison Blanche lorsque son service lui demandait d'accueillir une escale d'un avion de sa compagnie. J'étais moi même jeune fonctionaire, attaché au S.T.S (Service des Transmissions et de la Signalisation) auprès du S.G.A.C.C. (Secrétariat Général à l'Aviation Civile et Commerciale).
En descendant cette rue Michlet, à chaque instant, tous mes souvenirs, même parfois les plus insignifiants, les plus futiles ressurgissaient d'une mémoire pourtant un peu usée et fatiguée. Je n'étais plus le gandin qui déambulait comme autrefois, mais j'étais devenu une bouteille de Ben Haroun dont on avait fait sauter la capsule et qui libérait dans l'air par ses bulles des années de souvenirs, des merveilleux, des bons, de moins bons, des mauvais que l'euphorie du moment - heureusement - à tendance à faire oublier et faire diparaître.
Vous verrez, jeunes amis Esmmaiens, quand vous y retournerez, n'oubliez pas d'emporter avec vous un bloc-notes ou encore mieux, un magnétophone pour noter tout ce que ces petites bulles vous diront au fur et à mesure qu'elles se libéreront. Faites vous du bien en y allant, mais ne souffrez pas trop si vous ne voyez pas ce que vous auriez aimé voir, ou si vous voyez d'une façon différente ce que vous aviez un peu idéalisé au cours de ces longues années passées.
En m'atablant à l'Otomatic j'avais pensé moi aussi, en rêvassant au soleil, retrouver quelques sensations du passé et pourtant 1962/1972 n'était pas une très longue période, à peine 10 ans et .....
A suivre ......

 

Georges Busson-1943 (Lannion ( Bretagne ))

07/11/2005 18:08

Avouez que sur la cinquantaine de profs que vous avez eus durant votre secondaire -hormis notre ami Georges LEVY qui a une mémoire en forme de QUID- il vous en reste entre cinq et dix bien-bien dans votre tête; pas vrai? Je vais vous parler d'un de ceux qu'on ne peut oublier: Neveux. Monsieur Neveux, pour nous les petits de 6ème et 5ème était un personnage imposant, un grand costaud avec un visage poupin. Prof d'allemand, peu d'entre vous ont pu apprécier toutes ses qualités et ce qui allait avec. Une des règles définies par Neveux était que nous devions noter sur notre cahier de vocabulaire tous les mots nouveaux découverts lors du cours avec sa traduction. Au cours suivant, à peine assis, nous devions sortir notre demi-feuille préparée à la maison avec notre nom en haut à gauche et divisée en deux par un trait. Neveux prenait alors le cahier de vocabulaire d'un des sbibeurs du 1er rang (ceux qui notaient tout) et nous donnait 5 mots en français à traduire en allemand et 5 mots en allemand à traduire en français. Nous avions 2 à 3 minutes pour écrire nos solutions. Même pas le temps de loucher sur le voisin, et, dans chaque travée, un élève ramassait sans traîner les copies. Jusque là rien de bien nouveau.
La moindre faute, en français comme en allemand, et c'était 0 pour la ligne et vous n'ignorez pas qu'en allemand il ya 3 articles et que quand vous apprenez que la fille dans la langue de Goethe c'est " du neutre "... Alors voilà 10 mots, donc 10 points et c'est là que les ennuis commencaient. A 5/10, on avait un sursis; en dessous c'était la colle directe. 2 fois 5 de suite et de mémoire c'était aussi la colle. Alors vous vous souvenez, amis de Gautier, le jour où Moustache (sssstach...) passait avec son grand registre noir et les colles dans la poche de sa grande blouse, la quasi totalité de ces papiers blancs étaient pour les élèves de Neveux. Je vous avoue que ces années-là, j'ai passé la moitié de mes jeudis matin au lycée mais je n'étais (LA SUITE! LA SUITE!)

 

MARCELLI Anny -Alger/BDR (Marseille)

07/11/2005 15:44

ma parole........ces kémias.........un régal. juste avant le repas, cela vous met en appétit. Merci à toute l'équipe d'Es'mma de nous mijoter avec amour ces entrées délicieuses et diverses..........Amicalement

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

07/11/2005 15:30

Attachez vos ceintures !
Raphaêl mon grand t'yé l'méyeur! Ké mémoire d'éléfant il a cuilà !...pô..pô..pô..
Dan42 !...t'yé revenue ? y t'on r'lachée ? Où t'yété ma caille? Purée la trouille ke jé u !...Pas envie d'a'ch'ter des fleurs, encor tro'chères.
M'sieur Barbesa siou plé, dis'i nous ouk tété làba, ouks té sur les fotos de class... Le GDLLDB il a raison kan y dit kon éme les souv'nirs. Arrrlèch pourkoi tu koses pas, raconte dis M'sieur Barbesa, t'es l'meyeur... on t'ékoute... chutt vous z'ôtres, il va koser...
Dis Marie, kesst'ia dessurr les yeux ? j'té di : t'y' écris à Nantes, Aix, et...l'Algérie. Kess t'attend ? k'j'te fasse ossi la lettre à l'encre dessurr ?
Georges Busson : j'ai encore mieux : une année on est rentrés en classe un vendredi 13. Quelle année ?.. oualou la mémoire !..
Et oualââ l ' travailllll... à plus vou'z'ôôtres

PS : merci à ceux k'mé p'tites cailles y s'font du souci. é ouais, je sais, le texte il est long, et mon GDLLDB préféré il a grillé toutes les ampoules de sa lampe à économie d'énergie pourtant. J'le kroi sur parole : il les a pas bouffées ! Akkrabi !...

rePS : purée en écrivant pataouète jé drôlement économisé les caractères !...

 

Lévy_Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

07/11/2005 14:23

Commémorations
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Le matin, une foule dense remontait de la rue Sadi-Carnot vers les tribunes du Boulevard Baudin, pour avoir une bonne place, derrière les barrières de fer, bien avant l'heure du defilé. Et dans cette cohue de piétons, chaque année, je revoyais, tranchant sur ces passants nonchalants et déambulants, le vieux Commandant en retraite, le corps un peu plus penché à chaque fête nationale, mais encore ferme, les mains gantées de cuir, l'uniforme passé mais scintillant de médailles, le képi bien droit sur ses cheveux blancs, allant d'un pas rapide et décidé vers les tribunes, comme quelqu'un qui avait économisé toutes ses force les mois précdents pour avoir une belle prestance ce jour du souvenir. Avec l'air de faire partie des Officiels, mais un peu a la manière de "Maitre Cornille", sans être invité a la tribune d'honneur du Gouverneur et des Officiers d'Etat-Major, au milieu des uniformes flambants neufs de toutes les Armes, des Ambassadeurs à Cordons multicolores, des invites de marque, et des Aghas enturbannés, lui, le véritable Ancien Combattant, séparé de la tribune ornée de cocardes par le service d'ordre, venait se frotter un peu a l'Armée d'Active, pour faire oublier que depuis longtemps il était a la retraite. Au Garde à Vous à la Sonnerie Aux Morts, les yeux brillants aux accents de la Marseillaise, il vivait intensément son jour de fête, avant de retourner dans l'oubli. Alors, nous, ces huit et onze Novembre, ce sera à notre tour de lui rendre un dernier Hommage. Georges Lévy.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

07/11/2005 13:14

C'est un vrai scandale que l'oubli de l'oeuvre de Jacques Burel en Algérie, dans son pays d'Ouessant. Heureusement que Jacques Navarro aura réussi à combler cette lacune. Par un grand hasard, j'avais envoyé hier une gouache d'un "Marchand de Beignets", de l'année 1949 à Gautier, Burel étant alors bien-sûr notre Professeur et ami. Merci encore à ceux qui,comme Jacques Navarro, ravivent les beaux souvenirs de là-bas, aux jeunes de l'Hexagone.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

07/11/2005 12:56

Le Champion Leblois - Le citoyen Leblois, pose sur la photo d'Esmma, le 5ième en partant de la gauche, avec la classe de 4ième B2, année 51-52. Votre serviteur, Georges, figure accroupi, le premier en partant de la gauche. Après 54 ans, il serait temps de réparer cet oubli historique, dans la liste des figurants. En 4ième, nous apprenions une deuxième langue vivante. Je choisis l'allemand, comme Leblois. Notre professeur fut Grinewald. Un homme de taille élevée, mince collier de barbe noir, et surtout de grande patience. Enseigner l'allemand avec un livre en lettres gothiques doublait la difficulté. Et constament il nous demandait de reprendre ses mots après lui: "Nochmals!". Je ne sais pour quelle raison personnelle, éclata entre Grinewald et Leblois une violente altercation en pleine classe. Leblois était grand pour son âge, athlétique, et champion du 60 mètres. Notre Prof, tout rouge de colère, les bras pointés en avant comme un boxeur, s'écria: puisque tu le veux, nous nous battrons en hommes, dehors. Je ne sus jamais la suite des évènements. Le suspense continue après de plus d'un demi-siècle. J'attends les lecteurs d'Esmma pour éclairer notre lanterne. Je me souviens seulement, que plus-tard dans l'attentat du cafe "Le Coq-Hardi", Grinewadl fut blessé à la machoire. Il organisait, en fin d'année, un voyage en Allemagne, et lors de cette préparation, nous rappela surtout d'être prudent en y demandant l'heure dans la rue: Le mot "Uhr" 'signifie "heure", mais selon l'existence ou non de l'accent "umlaut'" sur le U, cela signifie aussi "peripateticienne". Alors Achtung!!. Comme disait Einstein, la culture, c'est ce qu'il reste après que l'on a tout oublié... Georges Lévy.

ES'MMA : c'est bon, Georges, "l'oubli historique" a été réparé. Au fait, dans cette 4ième, espérons que tu y faisais autre chose que de la "figuration"... ;-))

 

Raphael Navarro (1944) (nimes (gard))

07/11/2005 11:15

Je regardais un sujet concernant l'ile d'Ouessant (sans doute pendant le journal de TF1). Une jeune enseignante expliquait quelques problèmes rencontrés sur l'ile lorsque je vis en arrière- plan sur la façade du batiment : "Ecole Jacques Burel". Le lendemain j'appelais cette école et j'eus la confirmation de ce que je pensais, il s'agissait bien sûr de "notre Jacques Burel". J'ai donc appris avec l'émotion que vous imaginez que Mr Burel notre mythique prof de dessin de Gautier intervenait jusqu'à sa disparition bénévolement dans cette école primaire. Il a essayé de transmettre aux jeunes élèves ses précieux conseils et l' amour indéfectible qu'il portait à son art. Mon interlocutrice était ravie de me parler de lui jusqu'à ce qu'à mon tour je l'informe de l'existence d'Esmma et des différents hommages rendus à notre prof sur notre site (n'est-ce pas Georges Busson ?).. Elle ne connaissait pas du tout son passé algérois et je sais qu'elle va dorénavant parcourir avec émotion et intéret ESMMA. Amitiés à tous.

 

LADY !.......

07/11/2005 09:41

L'EnLAiDY du Parc de Galland... a été vaccinée par la même Sage-Femme (Mademoiselle Jam précisément) que vous Gérald, cette dame m'a même aidée à venir au monde... à domicile, et non à l'hôpital ou à la clinique Solal! C'était une amie de la famille! Je pense que nous sommes plusieurs sur le site à l'avoir connue. N'aurions nous pas été vaccinés avec une aiguille de phono? Qui sait...., souhaitons tout de même que vous n'ayez pas un jour la même tête que moi! Ces Kémias d'Octobre en Novembre sont vaiment très très chouettes! BRAVO à tous ceux qui oeuvrent pour les mettre en ligne. Les plaques du parc de Galland n'étaient pas en Chocolat... trompeurs ces Frères! Je suis très en Kolher! Amicalement vôtre!

 

Colette( La Redoute )Alger

07/11/2005 09:19

Bonjour et merci pour les kémias, je sens que je vais me régaler, à bientot et grosses bises...

 

ES'MMA

06/11/2005 23:26

Chers Es'mmaiennes, chers Es'mmaiens, on est dimanche, 23H 30, et les kémias nouvelles sont arrivées. Tchin' tchin' et bon appetit !

 

J.-P. Follacci (Nice)

06/11/2005 12:21

Une pensée pour Mustapha Skandrani, décédé fin octobre à Alger à 85 ans. Ce délicat pianiste a eu, avant comme après l’indépendance, une grande influence au carrefour des musiques savantes et populaires comme soliste, chef, compositeur, enseignant et accompagnateur. Nous restent ses enregistrements.

 

Maryse Niewen

06/11/2005 08:09

J'aimerais retrouver des camarades de classe de 4è externat de l'Assomption 1954/1955 rue Roland de Bussy ALGER Suzanne Roques, Colomba Santelli,, classe de Soeur Anne-Joseph etc... de la Madrague 1955/1962, plage Mediterranée Claude Biben, Jacques et Anne Marie GARCIA, André Lagouet, Yves Requin etc...

 

Jacqueline (rome)

05/11/2005 15:35

je précise pour accéder directement au site, l'adresse complète:

 

Jacques Vives / J. Rees Lewis (Douera Alger Marseille)

05/11/2005 15:24

Monsieur ! vous n'êtes pas d'ici ?
Non mes amis, je ne suis pas d'ici ou plustôt je ne suis plus d'ici !!!- Ah !, vous êtes un Français d'avant ?- Comme tu dis, je suis un Français d'avant... Alors ils se rapprochèrent tout autour de ma table, comme ''à l'époque'' cinq ou six je leur offrais à chacun un café et Le dialogue était entamé et très animé : - '' Mon père y me dit toujours, avant c'était mieux que maintenant...- '' Mon père y me dit la même chose...". Cela se passait à la terrasse de l'Otom au mois de Décembre 1972 au cours d'un de mes voyages à Alger, après un rapide repas pris au restaurant ''Le 13" avenue Claude Debussy, puis être ''descendu'' par la rue Michelet (Didouche Mourad) en essayant de me remémorer tout ce que j'y avais connu, revoyant comme dans un rêve des visages qui n'existaient plus ou qui étaient partis'' sans laisser d'adresse''. Ah! le 10 Rue Michelet, j'avais habité là, quelques temps, chez Mademoiselle Roger, personne distinguée, d'une grande érudition et d'une éducation parfaite. J'avais 22 ans, elle devait en avoir 40 de plus que moi, ''recevant ''tous les Vendredi pour un thé qu'elle partageait avec d'autres femmes de la bourgeoisie d'Alger''. J'avais un jour, par inadvertance, emporté avec moi les deux trousseaux de clefs - le mien et celui de Mademoiselle Roger, enfermant tout ce beau monde que je libérais vers 2 heures du matin, au sortir d'une sacrée "Bouffa".
Et madame Molinès, concierge de ce bel immeuble, qui chaque fois que je rentrais chez moi, me guettait pour me vanter les qualité de sa fille Arlette, une atroce chose, boudinée comme un boutifar, qu'aucun pointer pourtant nombreux dans le quartier, n'avait du approcher, ni de loin, ni de près, tant la ''povre'' elle devait sentir le graillon même bien lavée. L'entrée de l'immeuble jouxtait celle du ''Ritz'' ce bar ''chic'' où je rencontais, Yvette, une .../... (à suivre)

 

Jacqueline (1948) (ROME)

05/11/2005 15:22

Un petit complément à la réponse de Thierry. Allez aussi sur ce lien liste-pieds-noirs@yahoogroupes.fr (auquel je me suis inscrite grâce aux bons conseils de Betty), qui offre non seulement d’excellents conseils pour rechercher les traces de nos aïeux mais constitue aussi un petit forum de discussion, sans photos par contre …. A propos Gérald, tu bats ta coulpe aussi pour moi ? Entention, hein…moi je repars chez nous et je t’inonde plein de mes photos, vu ? Et comment que tu fais après ?

 

André Barbesa

05/11/2005 08:15

Ma chère Dan42, mon petit soldat, il tourne tous les jours devant moi, et il continue à taper mon air favori qui m'entraîne dans son tourbillon " chez moi ". Du coup, pas besoin d'agences de voyages. Quant à la remarque de Gérald, fort justifiée en ce qui me concerne, je remarque néanmoins que les moults textes envoyés par un ami ont dû rejoindre dans le four les petites cailles de l'amie Geneviève (dixit un "soi-disant" pointer du côté de Bandol).
Mais, Gérald, ce n'est pas une attaque. Je t'aime bien et j'admire le courage qu'il te faut pour assurer la tâche dont tu as bien voulu te charger. Et j'englobe là toute l'équipe d'Esmma. Je ne sais que trop combien vous êtes débordés et ne peux donc vous en tenir rigueur. Amitiés.

RÉPONSE: boonjour André. J'ai déjà dit à Geneviève combien son texte avait sa place chez nous, combien nous l'apprécions, et aussi qu'il serait bientôt en ligne. Simplement il est assez long, et quand on veut s'y mettre, il faut compter qq heures d'affilée devant son écran, temps dont on ne dispose pas forcément quand on est très pris par son boulot. Mais ceci tu le sais, puisque tu nous fais l'amitié de nous assurer de ta compréhension. Nous avons qq autres textes, très chouettes, dont une rue Emile Alaux par Jean-Louis Jacquemin ou une école Molbert, qui re-passent régulièrement sous la pile pour la même raison. C'est parce que - d'une certaine façon - ça demande moins de temps d'affilée que j'ai créé les "kémias". C'est des bouts de temps que je grapille quand je les trouve. Je bats ma coulpe pour quelques autres Es'mmaiens dont les textes, bien plus courts, dont quatre savoureux textes de Betty Raybaud, devraient être en ligne depuis longtemps... Quant aux textes de ce "pointer", merci si c'est pas trop indiscret de me dire sur la boîte aux lettres qui il est, ou qu'il y laisse un message, il se peut qu'on l'ait oublié, que j'en discute avec lui... Ceci dit, il est vtrai qu'il est quelques textes que nous n'avons pas publiés, chacun sait pourquoi. La gloriole facile, les apitoiements sur nous-mêmes, et qq autres trucs comme ça, on n'aime pas trop. Bon, les kémias de vendémiaire sont à la bourre, je vous les ai promises pour ce vikinde... Je tiendrai parole. Salut. Gérald.

 

Françoise Leroy Vendevelle 1952 (Alger Clermont-Fd)

04/11/2005 20:47

Mais Vouiiiii Alfred Aucour! les Tagarins, c'est direction Fort Lempereur! 1000 excuses à mon quartier et au chemin Yusuf ! Au moins on voit qu'il y en a qui suivent bien les messages sur Esmma, et il faut que ça dure.
Alors les filles de l'Ecole du Musée dans le Parc de Galland, que sont-elles devenues? et vous les p'tits gars de la même école qui étiez dans l'autre bâtiment? Rappelez-vous: nos cours de récré étaient séparées par un mur et un grand portail en plaques de fer toujours fermé. Dans la cour des filles raisonnaient les cris des garçons. Et de votre cour à vous, messieurs, vous écoutiez nos bavardages. Mais nous ne pouvions pas nous voir, à moins de nous accroupir sur le sol. Alors là, la tête sur le bitume, l'oreille collée aux graviers, telles des sioux sur le chemin de la guerre, après s'être assurées que les maîtresses ne nous voyaient pas, nous jetions un coup d'oeil sous le portail pour apercevoir... ... une dizaine de visages de garçonnets hilares dans la même position de leur côté!... jusqu'à l'irruption brutale de quelque maître incompréhensif. D'un coup, plus personne sous le portail. Nos yeux ne voyaient plus que des chaussures anonymes qui sautillaient sans se douter que dans la cour des filles les instits ne s'étaient encore aperçues de rien. Vous comprenez maintenant pourquoi nous détestions l'époque où les chenilles processionnaires franchissaient le portail, se trémoussant avec arrogance d'une cour de récréation à l'autre. Interdit de s'en approcher. Elles nous tenaient en respect, nous éloignant du portail, et donc de nos copains de jeux... interdits.
Très cordialement à vous, messieurs, et à tous les esmmaiens et esmmaiennes.

 

Georges Busson-1943 (Lannion (Bretagne))

04/11/2005 19:21

Allez, on va un peu parler de Gautier, mais je pense que c'était kif kif pour nous tous. La rentrée en 1955, c'était le 7 octobre; et c'était quoi le 7 octobre ? Je vous le donne en mille - ou en plus si vous pouvez - le 7 octobre 1955, c'était un...VENDREDI ! Et oui ! C'est un peu pour ça aussi que c'était le bon temps. Pas vrai ? La prochaine fois, si vous êtes sages, je vous parle de Neveux, Monsieur Neveux.

 

Denise (Montpellier)

04/11/2005 18:33

Pour Marie, et pour compléter l'info précédente : tous les registres d'état civil "rapatriés" sont à Nantes ou à Aix selon leur ancienneté, MAIS, nous savons également que la plupart des doubles de ces registres sont en excellent état en Algérie ; les mairies d'origine nous en adressent copie(s) souvent beaucoup plus rapidement que le central de Nantes. Donc, à défaut de pouvoir se déplacer à Aix en Provence, tu peux écrire à Bougie, secrétaire de mairie, en proposant éventuellement de rembourser les frais d'expédition. Nous avons obtenu plusieurs documents de cette façon et EN PRIME, avons noué des liens d'amitié avec le secrétaire de mairie de la ville concernée par nos demandes. Bon courage pour tes recherches. Amitiés.

 

Thierry Lafond (1960) (Alger / Bourg en Bresse)

04/11/2005 17:39

Bonjour à tous, Pour les recherches généalogique au CAOM, vous pouvez demander de l'aide sur les 2 sites suivants :
Le Fil d'Ariane :
et francegenweb :
J'ai eu beaucoup de résultats pour remonter ma généalogie en Algérie,
Maroc et Tunisie. Bien cordialement. Thierry

 

DanAlger42

04/11/2005 15:10

Et pourquoi boudez-vous ES'MMA, André Barbesa ? Gérald a raison, on ne peut rester à tourner toujours autour des mêmes sujets! Heureux encore que quelques unes d'entre nous interviennent, et pour certaines ou certaine.... qui se reconnaîtra, avec quelle verve! C'est ce qui fait le charme de ce site: l'ouverture! Allez vite, faites un peu tourner votre petit soldat, pour retrouver le moral! Et comme dit Georges Lévy: Fermez le ban! En attendant les bancs du Parc de Galland!!!!

 

Jacques Varlot

04/11/2005 13:52

Qui se souvient du Cochonier? Nous allions régulièrement passer la journée dans ce petit paradis où l'on pouvait, non seulement se baigner, mais fouiller les rochers à la recherche d'arapèdes, de scoungits, de sépias et de poulpes. Je ne retrouve pas trace de cet endroit sur les cartes de l'Est d'Alger. Si quelqu'un peut me rafraîchir la mémoire? Cordialement Jacques Varlot

 

Colette (la Redoute(Alger) Pyrenées Atlantiques)

04/11/2005 11:44

Bonjour. Quand aurons nous le plasir de voir la suite des photos du dernier voyage à Alger avec Yves Jalabert, je suis impatiente en attendant de me rendre moi aussi à Alger au mois de Mai... Grosses bises à tous...
REPONSE : les écrans en question sont prêts, ils sont effectivement bien beaux, Yves Jalabert a rendu un bien bel hommage à notre ville. Notre camarade qui s'en occupe est en train de "marquer" les photos, c'est une question de qq jours. C'est un petit contretemps , c'est dommage, mais on s'est aperçu que des loustics cyniques se servaient sans vergogne. Et avec la photo numérique, pas moyen de prouver avec des négatifs l'antériorité de la possession de photos...

 

Georges Bessière (Alger (champ de manoeuvres))

04/11/2005 09:31

Réponse au message de Marie : Pour les recherches d'actes de plus de 100 ans concernant des ressortissants nés, décédés etc..Outre Mer, il faut se déplacer impérativement (aucunne demande par écrit n'est traitée). au Centre des Archives d'Outre mer, 29 rue du Moulin-Desteta, 13090 Aix en Provence, tél 04 42 93 38 50. Il est fortement conseillé de prendre rendez-vous pour accéder aux salles de lecture ou ordinateurs de consultation (très très forte demande). Horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 9h à 17h fermeture annuelle: 2ème quinzaine de juillet . Cordialement Georges Bessière

 

André Barbesa

04/11/2005 07:36

Bien longtemps que je ne suis plus venu sur ce site. La raison ? Nous sommes désormais bien loin des bancs de Clauzel et Gautier. Dommage.

REPONSE : bonjour André. Content de te lire à nouveau. Depuis juin dernier qu'on n'avait plus de tes nouvelles! Je te lis bien, et tu as raison de constater qu'on a eu moins de choses sur Clauzel et Gautier depuis qq temps. Il faut dire que les contributions sont dures à obtenir. Mais permets moi deux remarques : quand tu allais à Clauzel puis à Gautier, tu n'étais pas rien qu'un écolier, puis rien qu'un lycéen, non ? Tu avais une vie en dehors des bahuts ? Notre quartier était le tien, avec sa vie quotidienne, ses commerçants, ses cultes, et tout le reste... Pourquoi ceci ne te concerne pas ? Et, seconde question : tu avais eu la gentillesse de nous proposer un petit joueur de tambour, c'était sympa. Mais que nous as-tu raconté, toi, de tes souvenirs ne serait-ce que ceux de Clauzel ou de Gautier ? Oh, tu n'es pas le seul... Je profite de l'occasion, c'est tout. C'est donc si difficile que ça de "s'y mettre" ? Vous croyez quoi ? Qu'on est des professionnels du porte-plume ? Eh ben non... Es'mma, c'est pas une maison d'édition. Alors allez-y, faites comme les autres, comme dit Georges Lévy, lancez-vous (relisez son message d'il n'y a pas longtemps à ce sujet, il est très bien; et j'en profite pour dire à Georges - publiquement pour le faire rougir - à quel point on est content de le compter parmi nous). Oilà. Gérald.

 

Marie (france)

03/11/2005 20:08

Bonjour qui peut m'aider à avoir un extrait de naissance de mon grand père né à bougie le 2 juillet 1902 ? Ca m'aiderait dans mes recherches genealogiques. Merci beaucoup et bonne soirée. Marie

 

Georges Lévy (Alger(1938-1962). Israel 2005.)

03/11/2005 15:31

Le 8 Novembre 1942, lors du débarquement Allié, deux résistants aux forces de Vichy, et qui préparaient la libération d'Alger pour éviter toute effusion de sang, furent assasinés de sang-froid :
1) Le Capitaine Alfred Pillafort: assassiné Boulevard Baudin, son buste fut érigé à l'angle des rues Jean Rameau et Lulli, tout près du Bd Baudin où il tomba. Je me souviens de son buste de bronze, avec son casque de tankiste.
2) Le lieutenant Jean Dreyfus: assassiné sur les marches de la Grande-Poste, dont il défendait le Central Telephonique. Une plaque commemorative fut installée tardivement sur un mur extérieur de la Grande Poste, dans un coin peu visible des passants.
L'histoire de cette journée, je la connais très bien. Mais je désirerai connaître le destin de ces deux ouvrages commémoratifs. Je crois que le buste d'Alfred Pillafort a été rapatrié, (où et quand?). Aucune trace de la plaque de Jean Dreyfus. Deux héros de l'insurrection, pour faire d'Alger la Capitale de la France en Guerre. Merci pour vos réponses éventuelles.
Georges Lévy.

 

René Blanco (1944 ) Alger (Picardie)

03/11/2005 08:24

Bonjour à toutes et tous . Je lance un appel pour mes frères et moi qui passions tous nos étés dans un petit cabanon à Bou Haroun et qui serions heureux de retrouver des photos de ce village pendant les années 1950 . Si parmi vous quelqu'un souhaite avoir des photos récentes du Champ de Manoeuvres et du Boulevard Bru , j'en ai quelques unes à votre disposition réalisées lors de mon voyage avec Yves Jalabert . Amitiés à vous ...René....

 

tebtoub 1948 (alger - algerie)

02/11/2005 21:12

A Jacqueline Blanc. Bonsoir! Je confirme parfaitement que l'encens des baba-salem, provient de MEKKA la vénérée. En cette fin de mois de ramadan, je présente mes meilleurs voeux à tous les musulmans et mes meilleures pensées aux pieds-noirs amis de l'Algérie. Je prie DIEU tout puissant, pour qu'il n'y ai plus de guerre dans le monde. AMINE. Salutations.

 

Georges Lévy (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

02/11/2005 19:35

Oui Geneviève Bordier, je me souviens trés bien de cette vieille femme, toujours habillée de noir, qui tenait le kiosque, où elle entreposait ses chaise pliantes, peintes en vert. Je l'aidais même quelques fois à les ranger en fin d'après-midi, pour me sentir important peut-être. Quand à la piece de Petain, à la francisque, "travail, famille, patrie", elle était faite d'un métal vil comme son effigie. Souvenez-vous du manège, et des petites autos de couleurs? Une fois installé, et le manège lancé à la force du poignet la bonne-femme, tirait sur une ficelle à laquelle était suspendu un petit singe de peluche, et celui qui arrivait à le saisir par la queue, gagnait un tour gratuit! Moi, j'étais trop jeune, et pour me consoler, tapait sur un tambour, en chantant... "Maréchal, nous voila!!", comme les autres... Et maman, me disait, chut, chut, et je ne comprenais pas pourquoi.. Mais, à l'arrivée des Americains, le 8 Novembre 1942, la piéce de 2 francs, en laiton jaune, a remplacé la francisque, et subitement tous portèrent au revers de leur veston la Croix de Lorraine.. C'est peut-être pour cela, que la chaisière, retour de veste oblige, s'était permise de vous gronder... Amitiés à tous les lecteurs.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

02/11/2005 14:50

Je recherche pour une amie qui n'a pas Internet ses copains du RUA et de la rue Michelet : Pierre SALERIO dernière adresse connue à Lyon - Roland VAYR dernière adresse connue à Nice - Eric WIRTNER dernière adresse connue à Annecy. Me contacter pour elle. Merci.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

02/11/2005 14:46

Message de Georges Lévy du 28/10 sur lequel j'avais fait précédemment une petite remarque. Maintenant je suis d'accord : car "en montant le Bd Victor Hugo, prenez à gauche les escaliers qui mènent par la rue Edmond Adam, aux derniers mêtres de la rue Hoche" (juste avant les escaliers). Alors là d'accord ! Totalement. Ces escaliers sont bien situés sur le bas du Bd Victor Hugo, trottoir de gauche en montant, mais ne coupent pas le Bd Victor Hugo, comme ceux en bas de la rue Hoche. J'ai lu vos messages depuis Villeurbanne où j'étais chez des amis. De retour à la maison, j'ai déployé les deux plans que j'avais. Toujours pas d'escaliers en bas du Bd. V. Hugo. Maintenant ça y est !.. j'ai compris.
Les canons du Parc de Galland : je me souviens avec mon frère, nous les avons maintes fois chevauchés. Il me semble qu'ils étaient devant le Bardo, ou pas loin sur ce terre-plein où l'on pouvait pour trois francs six-sous faire des tours de petits chevaux à pédales. Un jour, à ma grande susprise, une dame m'a demandé si je voulais bien guider son enfant trop petit pour pédaler.Ce que j'ai fait de bon coeur. Lorsque le tour fut terminé, à ma grande susprise elle me donna une pîèce, et avant même que je dise quoi que ce soit, elle était partie. Je me suis retrouvée toute bête, j'ai couru m'acheter quelques bonbons au kiosque qui était près des bassins.
Vous vous souvenez de cette femme qui tenait le kiosque? pas toujours très aimable. Un jour elle m'a fait une sortie dont je me souviens encore, une pièce que je lui présentais portait en son verso la francisque pétainiste. Ouahhhouhhhh... ce qu'elle m'a mis !... je me souviens encore de cette altercation. Et moi bien sûr, penaude, que voulez-vous que je dise !... J'ai ramené la pièce à ma grand-mère, qui est allée à son tour lui dire ce qu'elle pensait (pas de Pétain, mais du savon qu'elle m'avait passé !).
Les musiciens qui jouaient dans la rue, s'arrêtaient longuement devant l'EGA.

 

Simone Bertherat (1946) (78 magny les hameaux)

02/11/2005 11:55

Je viens de parcourir tous les messages 2001 à 2005 pour retrouver quelques racines de Belcourt. J'ai adressé un mail à Marcial ANDREU
(andreu.martial@neuf.fr), il m'est retourné car refusé. Si tu lis ce message Martial contacte moi je suis la cousine d'Alain Mora né en 1950 que tu as du bien connaitre il habitait au 12 rue Adolphe Blasselle, moi j'habitais au 14 en face du 9, je suis née en 1946. Amis de Belcourt (école Chazot) faites vous connaitre. J'ai déja retrouvé trois filles de Chazot et j'aimerais être contactée par d'autres amies, pour évoquer des souvenirs de notre merveilleuse enfance dans notre algérie natale. BISOUS A TOUS. Simone

 

jacqueline blanc (Alger/Paris)

02/11/2005 08:51

Pour compléter le message de Tebtoub, le djaoui c'est tout simplement de l'encens et quand le djaoui est kaoui ça veut dire qu'il est passé par La Mecque et qu'il est donc encore plus efficace !!!! C'était Sadia sa femme de ménage qui le procurait à ma mère, j'en ai encore quelques grammes pour éloigner les mauvais esprits en cas de coup dur!!! Est ce que Tebtoub confirme ?

 

ES'MMA

02/11/2005 08:33

INCESSAMENT SOUS PEU : les kémias de Vendémiaire ! DES RÉVÉLATIONS SUR MADAME LEBLOIS ! LES SUISSES DE L'HÔTEL ORIENTAL ! UNE VEDETTE COULE DANS LE PORT ! IL COURT IL COURT LE FÛTÉ ! MYSTERE AVENUE PASTEUR ! ET LES RUBRIQUES HABITUELLES ! Attendez vous-y ce week-end, et apportez des chaises !

 

Andrée Juan-Boirie (CODOGNAN Gard)

02/11/2005 05:17

Bonjour, je recherche Aline Jack une amie qui habitait le lotissement les Vergers à Birmandreis (Algérie ) ainsi que Paule Fénèch-Pauloin, même adresse.

 

tebtoub 1948 (alger - algerie)

01/11/2005 21:51

La troupe des "baba salem" fait partie d'une confrérie et leur origine vient du soudan. Ils étaient toujours accompagnés d'un veau noir, couvert d'un tissu en velour noir, brodé de couleurs. Tous ceux qui leur donnaient des piéces d'argent, reçevaient un peut de djaoui, sorte de pierre qu'on mettait dans un récipient chauffé par le bas par une braise de charbon, il parait que l'odeur dégagée fait fuir les mauvais ésprits. La troupe existe toujours, mais sans le veau. les temps ont changés. Salutations.

 

Colette (la Redoute(Alger) Pyrenées Atlantiques)

01/11/2005 18:36

C'est exact je me souviens très bien de ces musiciens en costume qui imploraient (peut-être le ciel) je ne sais pas, pour demander de la pluie, mais ils ne me faisaient pas peur... Amitiés à tous les PN...

 

Jean BRUA(34) (Nice)

01/11/2005 18:16

Suite à la question de L. Balaguer : la blague vaseuse de la «Gazette de Strasbourg» était fondée, je pense, sur l'inexistence de ce journal. D'où la fureur de l'infortunée «kiosquière» contre les mauvais plaisants qui la lui demandaient cent fois par jour.
Ceci dit, Lucien Balaguer a-t-il quelque parenté avec l'excellent footballeur qui jouait à Hydra avec les Colombier, Crétois, Hadouf, Cravello, etc. ?

 

Georges Lévy (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

01/11/2005 16:04

Ça alors, il n'y a qu'Esmma pour faire ces miracles! Gabriel Gomis apporte un tout nouvel éclairage sur le coiffeur Signes de mon enfance. Je suis heureux qu'il ait continué, alors, son métier a Marseille. Si je l'avais su, j'aurais fait le voyage de Paris, rien que pour sa coupe! Non, je n'avais pas de parents habitant au Champ de Maneuvres. Après 43 ans, nous pouvons faire revivre encore ces quartiers. Aujourd'hui, 1er Novembre. Une pensée fleurie pour tous ceux qui ont vécu en Algérie, et qui y ont laissé les tombes de leurs bien-aimés.

 

Gabriel Gomis (1934) (Alicante.Espagne.)

01/11/2005 13:59

Bonjour a toutes et a tous. Je voudrais m'associer un instant au mail du 22/10/05 de Georges LEVY et y ajouter un souvenir perso. En effet sur les photos de la rue Sadi Carnot d'Yves, sur celle qui descend doucement depuis le carrefour de l'Agha vers le Moulin et la place général Sarrail du Champ de manoeuvres, là, à son tout début, effectivement il y avait le salon de coiffure pour homme de mon ami Albert SIGNÈS. Je l'ai connu peu après la fin de la deuxième guerre mondiale, alors que j'étais encore un gamin d'une quinzaine d'années, lui et un de mes oncles revenaient des camps nazis où ils avaient passé 5 ans en captivité. Albert avait ramené de son enfer une prisonnière russe avec qui il se maria. Pendant de nombreuses années je m'arrêtais au salon, presque tous les jours, pour le saluer car c'était mon chemin pour me rendre a mon boulot. Puis vinrent les évènements, l'armée, et à l'exode de juin 62 nous nous perdîmes de vue. Quelques années plus tard, installé a Marseille et cherchant un bon coiffeur, un ami me dit, regarde juste à côté sur la place Gouffé il y a ELYSÉE SALON, c'est un PN d'Alger, il est très bon. Je me précipitais aussitôt car c'était a peine à une cinquantaine de mètres de chez moi et en passant la porte du salon, je n'en croyai pas mes yeux, mon ami Albert SIGNÈS était là devant moi comme 10 ans auparavant. Je passe sur les embrassades et le reste. AMICALEMENT à TOUS. Gabriel Gomis.
P.S. À Georges. Serais-tu de la famille avec mes amis Albert et Marcel (dit Mickey) LEVY qui habitaient au 1º groupe des HBM du Champ de Manoeuvres. GG.

 

Georges Bessiere

01/11/2005 11:12

Réponse au message de René Drevot. J'ai fréquenté l'institution st Bonaventure de la 6ème à la 4ème.Les frères qui dirigeaient cette institution étaient des "Frères maristes". Amicalement.

 

Monique Batteau (43) (alger/ollioules)

01/11/2005 08:54

J'habitais Diar-es-Saada et les musiciens y passaient aussi. J'ai tjrs entendu dire qu'ils venaient du Sud et qu'ils jouaient pour faire tomber les pluies les années particulièrment sèches.
Y aurait-il des anciennes de Milly qui fréquenteraient Es'mma ? Je ne me souviens pas qu'on y prenait des photos de classe. Amitiés

 

Marcelli Anny -1944- Alger/BDR (Marseille)

01/11/2005 08:27

....je vois mon message avec une GROSSE FAUTE.............pardon! C'est le virus (mot à la mode) qui brouille mes neurones... Il faut lire : "Pensaient". Merci de votre indulgence.

 

SylvetteLeblanc (Cyrille) (Epernay)

01/11/2005 07:46

Je n'ai jamais trouvé sur les sites de photos de classe du Collège Pasteur et je n'ai pas de souvenirs de séance-photo. Si quelqu'une ayant fréquenté ce collège à la même époque se souvient ... (d'oct 51 à juin 54)... il y a un manque, pourquoi? Sylvette Leblanc

 

Ferra Danielle (Paris)

01/11/2005 00:42

Bonsoir à toutes et tous. Je ne me souviens pas du tout de ces musiciens, par contre maman me disait qu'à chaque fois qu'ils défilaient dans la rue avec des castagnettes et tambourins, je hurlais de peur....... Si quelqu'un a des photos, ou d'autres souvenirs je suis preneuse. Merci, bises à toutes et tous

 

mapo(1947) (gard)

31/10/2005 22:21

Je ne résiste pas à vous faire part d'une adresse que je viens de visiter et qui est super!! Des photos et des vidéos d'Alger...:
Un régal

 

Marcelli Anny-1944 Alger (marseille)

31/10/2005 19:57

........les fameux musiciens des rues........... ils passaient avenue Dujonchay, pendant la classe. Notre maîtresse, pour répondre à nos questions, nous avait dit qu'ils étaient du sud et pensait que leur musique devait amener la pluie.....??????????? Je ne peux garantir cette version. Amicalement à tous........ et bonne semaine

 

Renée Pistoresi-Amizet 1944 (aleria (corse))

31/10/2005 19:55

O les terrasses d'Alger
Comme elles nous ont marqués
Et plus tard hélas! beaucoup manqué.
Quand on montait là-haut
Petites têtes blondes
Nous étions des oiseaux
Qui survolaient le monde
Et même si les immeubles n'étaient pas élevés
Dans ce beau ciel d'Alger
On semblait dominer
L'univers tout entier.
Tel qu'on l'avait décrit...
C'était peut-être ici
Qu'était le PARADIS
Une fois arrivées en ces lieux
Les mères à la lessive s'attelaient
Tandis que les enfants imaginaient des jeux...
Pas d'écran, pas d'électronique
Et pourtant comme c'était magique!
Plaisirs simples et souvenirs inoubliables;
Les garçons créaient l'ancêtre du portable:
Fils de cuivre et boîtes de conserve
Suffisaient à réaliser leurs rêves
Et si le son n'était pas des meilleurs
Ils y croyaient de tout leur coeur!
Le bonheur, ces jours-là , n'était pas dans le pré
Mais eux, sur les terrasses, avaient su le trouver!

 

Jean -Caude (thonon les bains)

31/10/2005 18:55

Au sujet du Parc de Galland - revue de presse du 7 février 1956 - Accueil hostile d'Alger au président Guy Mollet - au parc de Galland, charge des CRS qui veulent dégager le palais d'été avec les gazs lacrymogènes, très grosse bagarre, mémorable manifestation Algéroise (comme tous les jeunes lycéens présents nous étions dans le paquet a encaisser, heureusement que mon copain Yves Guyomard de la rue Duc des Cars était là, il m'a pris par la main et m'a sorti de là loin des fumées des gaz, les yeux rougis de larmes). Nous avions 16 ans à peine. Voilà le souvenir que je garde du parc de Galland. Amitiés. Jean-Claude

 

Balaguer Lucien - 1935 (HdS)

31/10/2005 18:22

Pour Jean Brua - j'ai lu avec plaisir votre voyage Alger92, une précision toutefois, concernant le kiosque à journaux Richelieu-Michelet et cette brave dame qui le tenait. Des centaines de fois au retour de l'école Clauzel avec mes camarades nous demandions La Gazette de Strasbourg (ou dépêche ?). Mais Ô reur Ô désespoir, Ô ... (j'ai 70 balais) j'ignore toujours borquoi elle bisquait à cette demande "sotte et grenue". Merci de bien vouloir éclairer ma lampe à carbure. LB

 

Aucour Alfred (27) (Blois-Centre)

31/10/2005 15:20

A Françoise Leroy Vendevelle. Lorsque vous pensez à la partie supérieure du Parc de Galland et qu'un nom vous revient : "Les Tagarins", ce quartier est situé au bas du Fort l'Empereur. Pour le grand tournant en épingle à cheveux que vous signalez, il y avait dans sa partie haute une croix (en haut des escaliers donnant dans la même rue : Franklin Roosevelt, ex rue Michelet, devenue Didouche Mourad). Sur cette croix il y avait une inscription en latin : "in hoc signo vinces" (tu vaincras par ce signe). De cet endroit on voyait effectivement, le début du chemin Yusuf qui menait au dépôt des tramways et toute la baie d'Alger.

 

J Azoulay 1945 (Senlis 60)

31/10/2005 12:38

Au sujet de la piscine du RUA d'ALGER : la piscine est fermée depuis 10 ans. On ne peut plus acceder par la grille du port. La piscine a continué 7 ans après l'indépendance et son nom était le RIDJA. De plus la canalisation qui apportait l'eau douce et potable était deteriorèe et non réparable. La piscine d'EL KETANI est toujours ouverte mais au cours de mon séjour avec YVES JALABERT elle était fermée car au mois de septembre il faisait froid. A bientot

 

Georges Lévy (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

31/10/2005 08:51

Bonnes gens qui m'écrivez, j'ai un problème de communication avec le site de Yahoo, et suis donc isolé en attendant un rétablissement rapide de ce contact, pour vous répondre, sans trop dire, Yahoo sur le baudet! J'espère que les câbles ne sont pas grippés... C'est l'occasion de remercier Jean Brua pour ses explications précises sur ces affûts. Chaque fois que quelqu'un écrit, comme un ricochet sur l'eau plate, s'éveillent en nous d'autres souvenirs. Dépêchons nous de les évoquer pour la jeune génération (qui s'en fiche un peu..), avant que la boîte à souvenirs se referme a jamais...

ES'M-MAil : tu devrais ouvrir une adresse perso sur < >, ça marche très bien...

 

Georges Lévy (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

31/10/2005 08:24

Ah, ce grand bassin, qui a fait les joies de nos Jeudis, c'était une merveille d'élégance, d'abord parce qu'il était elliptique, et que surtout l'architecte avait prévu, aux deux foyers de l'ellipse, de petits ilôts où poussaient les roseaux qui ajoutaient aux reflets de cette eau bleutée par les mosaïques des moirures vertes. La vue sur Alger était panoramique, avant la construction d'immeubles dans la fin des années 50, qui balafrèrent ce paysage. Le Grand bassin, comme nous l'appelions (le petit étant au bas du Parc, a l'entrée) etait profond de 30cm seulement, ce qui permettait aux audacieux d'aller repêcher leurs bateaux à voiles en mal de vent, ou les vedettes à moteur à ressort, essouflées. C'était l'epoqu bénie des concours de "Jep". Les plus favorisés apportaient un bateau tout métal, a deux moteurs mécaniques, qui pouvaient faire plusieurs traversées du grand bassin. Attention!! "MATA 22", le gardien "Savate' arrive, sortez de l'eau!! Ce brave garde, avec sa pélerine éternelle, blessé de Guerre, trainaît une jambe, mais les enfants malicieux s'esquivaient avant. Il maintenait l'ordre dans ce grand parc, mais était souvent l'objet des quolibets de cette jeunesse sans pitié. Dans les années de restriction, les "grands" construisaient de véritables maquettes. Je me souviens d'un cuirassé avec ses tourelles et ses canons et rembardes, tout en bois peint en gris. La colle de cet ouvrage d'art était le fameux chewin-gum americain. En haut du bassin, entre le kiosque à chaise pliantes et le clos des gazelles, c'était le royaume des poussettes, des mères qui tricotaient, ou qui alaitaient, entourées de bambins qui couraient apres leurs cerceaux, ou qui essayaient, leurs menues mains en avant, de caresser des pigeons à la gorge mordorée, qui prenaient leur envol dans un grand bruit d'ailes froissées. Nos souvenirs aussi s'envolent,alors couchez les vite sur le clavier.
Amitiés a toutes et tous, aux canons, bassins, gazelles, singe, poissons rouges, perroquet...

 

Françoise Leroy Vendevelle 1952/62 (Alger-Clermont-Fd)

30/10/2005 22:42

Eh oui Georges, Jacques et Jean! Je me souviens de ces canons et des plaques (de bronze?) avec leurs inscriptions en latin. C'était l'endroit maudit du Parc de Galland: chaque fois que je m'y promenais avec ma grand-mère (et elles étaient nombreuses ces fois, car je fréquentais l'école du Musée dans l'enceinte même du Parc) ma grand-mère m'expliquait pendant un temps interminable l'origine de ces pièces... Et figurez-vous que je n'en ai rien retenu! Car je n'écoutais pas, occupée que j'étais à attendre le moment où on pourrait enfin aller au grand bassin. Vous vous souvenez? le bassin (ovale?) de mosaïques bleu pâle avec des soleils au fond, comme des yeux géants qui surveillaient nos petits bateaux et se déformaient avec le clapotis. Au fond de ma mémoire, je croyais avoir gravé pour ces canons une origine très lointaine, sans doute liée à quelque combat sans intérêt contre les turcs... Mais d'après Jean Brua... Ah! si j'avais su, j'aurais écouté ma grand-mère! Un nom me revient aussi en mémoire quand je pense à cette partie du Parc de Galland: les Tagarins. Pourquoi ? (N'était-ce pas le dépôt des bus de ville que l'on dominait à cet endroit, près d'un grand tournant en épingle à cheveux?)
Amitié à mes congénères de ce merveilleux Parc (je parle de vous, bien sûr, pas du perroquet Coco ni du singe irascible!)

 

Georges Lévy (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

30/10/2005 19:59

Qui ne se souvient pas, bien sûr, de ces merveilleux musiciens ! Ils revenaient avec les beaux jours, comme des cigognes en Alsace. Ils étaient trois, l'un portait un grand drapeau vert enluminé d'inscriptions arabes, le deuxième battait un tambourin de son petit bâton, le troisième agitait des castagnettes de fer, tous dansaient en cadence sur eux-mêmes, se baissaient pour ramasser les pièces blanches qui rebondissaient sur les pavés, pour se redresser et remercier les donnateurs hauts-perchés. Je les aimais et les craignais à la fois, ces figures mystérieuses, qui surgissaient dans cette ville moderne. Les queues de chacal, qui flottaient sur leurs ceintures, les gris-gris qui s'agitaient en cadence, les chapeaux de paille pointus, les sandales sahariennes rappelaient qu'ils venaient à l'origine de l'Afrique Noire, et moi, lorsque je les voyais s'éloigner, je revenais dans ma chambre en dansant et chantant: di-gaboum, di-gaboum, di-gaboum, boum-boum... C'était la vraie vie colorée de notre bel Alger.

 

Georges Lévy (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

30/10/2005 18:37

Du lait, qui a mal tourné.
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Regardez sur la photo de l'école Clauzel, année 45-46, classe de CM1. Assis au 4ième rang, le deuxième de gauche à droite, ce petit garçon un peu malingre, c'est Brakchi, mon copain. Un matin, son visage encore tout effrayé, me raconta que pendant la nuit des voleurs avaient pénétré chez eux et avaient volé des vêtements de leur grand coffre, et que son frère, armé d'une hache avait chassé les voleurs nocturnes. Bien que dans des classes différentes, (j'étais alors au CE2), nous jouions ensemble à la récréation, peut-être parce que de même taille fluette, en échangeant parfois des horions, qu'une sonnerie libératrice nous sauvait comme le gong sur le ring de boxe. Une fois, c'en fut de trop, et, comme cela arrivait souvent en Algérie, il en arriva à émettre quelques mots peu charitables sur mon ascendance. "Demain, j'apporte mon frère" dis-je, et il me répondit symétriquement. Arrivé chez moi, mon grand frère prit la chose au sérieux, et le lendemain lui et le grand Brakchi se rencontrèrent pour un duel sans merci. Cher lecteurs, désolé de vous décevoir, le sang ne fut pas versé, et une grande poignée de main scella l'amitié judeo-musulmane. Brakchi était notre laitier de la rue Clauzel, et c'est souvent moi qui allait y chercher cet or blanc. Il me versait le lait de sa grande jatte d'aluminium, dans ma petite mesure, au dessus d'une bassine sur le sol, recueillant ainsi les précieuses gouttes qui allaient se perdre. Il était toujours souriant, et me pardonnait mes maladresses dans cette opération délicate. Un jour, ma mère ne m'envoya pas comme de coutume à la source lactée: le service des fraudes avait fermé le magasin, arreté son proprietaire, l'accusant d'avoir "coupé le lait". Les frères Brakchi disparurent du quartier. Nous dûmes changer de laiterie, et à vrai dire ce nouveau lait avait le même goût, mais moi dans cette affaire j'avais perdu un bon camarade.

 

Pontillo Marcel 1935/1963 (Alger/Aubagne)

30/10/2005 15:53

Quelle joie de voir les photos des immeubles de la rue Sadi-Carnot, grand merci à Yves JALABERT. Nous avons habité quelques années avec mon épouse au 11 bis, immeuble situé à gauche des escaliers qui rejoignaient la gare de l'Agha (3ème.photo) et j'ai passé mon enfance à quelques mètres de là, 3 rue Drouet d'Erlon.
Pour les anciens de l'école Clauzel, qui se souvient, de hiver 1943 quand nous partions en rangs d'oignons avec nos "bols" pour une distribution de lait qui avait lieu, je crois 2 fois par semaine, dans un bâtiment de la Cie.LEBON devenue EGA et qui était situé rue Edgart Quinet, à quelques dizaines de mètres de notre beau cinéma Empire. Je revois ces braves dames avec leur grand tablier blanc, remuant dans de gros chaudrons eau et poudre de lait (made in USA) pour obtenir un lait épais et sur lequel flottaient des yeux gras et jaunes, un peu écoeurant mais à cette époque nous étions heureux de ce breuvage.
J'adresse un amical salut aux anciens camarades de Clauzel et BRAVO à l'équipe d'ES'MMA

 

Renée Pistoresi 1944 (Aleria)

30/10/2005 08:02

Qui se souvient de ces étranges personnages qui m'intriguaient quand enfant, alertée par leur bruit je les voyais déboucher au coin de notre chère rue Duc des Cars? Je crois, mais je peux me tromper, qu'on les appelait les Baba Salem et que c'étaient des mendiants venus du sud, bizarrement accoutrés et qui offraient leur spectacle de rue (musique et danse) en échange des pièces qu'on leur jetait des balcons. Amitiés, Renée.

 

Jean Brua(34) (Nice)

30/10/2005 00:33

Je n'ai pas de souvenir précis des canons du parc De Galland, que je ne fréquentais pas souvent, mais ils ne pouvaient en aucun cas dater de la Conquête. En effet, Georges Lévy nous dit qu'ils étaient rayés et conçus pour un chargement par la culasse. Or, ce type de canon n'est apparu en France qu'après la guerre de 1870 avec les systèmes Reffye et De Bange. On peut donc supposer que les pièces du parc étaient des reliques de cette époque ou, plus près de nous, des « 75 » modèle 1897, vétérans de la guerre de 14-18. Des photos nous renseigneraient utilement.

 

Ferra Danielle (Paris)

30/10/2005 00:19

Bonsoir à toutes et tous. Geneviève tes messages me font mourir de rire, et tes histoires de petites cailles!!! à déguster savoureusement, il faudra que j'essaie d'en mettre dans le prochain couscous d'Esmma!!! (Rires!!). Quant à Georges, Jean Louis (coucou) et autres amis, j'envie vos souvenirs, vous vous rappelez tellement de choses... Un grand bonjour à Jacques ( du Brésil), ça fait toujours plaisir d'avoir de tes nouvelles. Merci aussi à Yasmina qui fait des recherches sur les photos de l'école Denise Ferrier. Un petit message pour finir, . Francis Murcia merci de me contacter je n’ai pas votre e mail, (concernant l’école Franklin), merci. Grosses bises à toutes et tous.

 

Georges Lévy (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

29/10/2005 19:19

Apres le débarquement Americain de Novembre 1942, s'ouvrit rue Michelet,un centre d'Information qui distribuait gratuitement des revues de Guerre comme le périodique "Victory", américain. Avec les restrictions, regarder des images en couleurs, couchées sur papier glacé,etaient pour moi un rêve. Ces photos ne montraient pas la vraie guerre et ses désastres, mais l'alliance des forces contre l'Axe. Moi j'étais surtout enchanté par les vues superbes d'avions alliés, au sol et en vol. A la fin de la guerre, l'Algérie qui avait recu cette formidable armada, plateforme capitale pour la Libération, resta couverte de surplus de matériel de guerre, qui devint une mine d'or pour les industries en mal de matière première: fer, cuivre, aluminium. Sous le nom de "S.A.R.S." s'ouvrit à l'aérodrome de La Reghaia une vente aux enchères, et au poids, de tout matériel militaire abandonné. Mon père y acquit une Jeep, notre voiture familiale et de travail, et toutes sortes de mécaniques pour l'Atelier qu'il ouvrit à Hussein-Dey. En l'accompagnant, je réalisais un rêve que beaucoup pourraient m'envier: des Forteresses volantes, Mosquitos, Spitfire, Lancaster, Beaufighter, Liberator, et même Messerschmitt, étaient à la portée de ma main. Je m'installais à la place du pilote, balançais les manches, visais avec les mitrailleuses, tournais avec les tourelles, rampais (oui) dans les ailes épaisses des bombardiers, et même faillis passer à travers une aile aux nervures recouvertes de contreplaqué!! Bien sûr les munitions avaient été retirées, et même les queues des avions coupées au buldozer. Les soutes à bombes étaient béantes, mais tout était vrai, les manettes, les planches de bord, les peintures originales, et aussi la chaleur infernale sur cet aérodrome fantôme. Les roues me semblaient immenses, comme les hélices tripales, et je me souviens de l'épaisseur extraordinaire de la vitre brisée d'un cockpit de Spitfire.
J'avais presque huit ans. Dans cette odeur d'huile et caoutchouc, ce fut un des plus

 

Jacques Marçais (Sao Paulo)

29/10/2005 19:17

Un amical salut à Hamiane. Une partie de ma famille était d'Isserville en grande Kabylie, et j'ai des souvenirs inoubliables des vacances passées là bas dans une ferme accrochée à flanc de montagne. Il y avait l'agitation des vendanges, les odeurs de la ferme et de la campagne et les bruits si particuliers, surtout la nuit : les aboiements des chiens autour de la maison, le glapissement des chacals un peu plus loin, et parfois, plus loin encore, le rire sinistre d'une hyène. J'ai aussi un souvenir nostalgique des parties de chasse aux oiseaux, dans la montagne avec les petits copains kabyles armés de leurs tawels. J'ai pour eux tous une amicale pensée.

 

Humbert Claudette (Alger/Antibes)

29/10/2005 19:13

Comment faire pour écrire dans le livre d'or d'ES'MMA? ça me ferait plaisir de joindre un message à ceux de mes compatriotes qui écrivent. Amicalement.

RÉPONSE : ben... bravo !

 

Jacques Marçais (44) (Sao Paulo)

29/10/2005 19:07

Un petit mot pour Georges Lévy. Je me souviens aussi des canons du Parc de Galland qu'il m'est arrivé de chevaucher quand j'étais tout gosse. Je ne sais plus trop pourquoi, mais j'avais à l'esprit qu'ils dataient d'avant 1830 et avaient servi à défendre quelque point d'Alger. Quelq'un nous aidera-t-il à déterminer leur origine ?
Pas loin des canons, il y avait un mur sur lequel étaient scellées des plaques de pierre gravées de mots latins, sans doute le produit de fouilles archéologiques.

 

Jacques Marçais (44) (sao Paulo)

29/10/2005 19:00

Je propose de continuer le parcours de notre ami Georges Lévy. En bas des escaliers de la rue Hoche, à droite sur la rue Sadi Carnot, il y avait un bar. Je crois qu'il s'appelait "Le scoubidou". Campé derrière son bar, le patron, un fartasse aux lunettes teintées. En face de lui, un Juke box à l'ancienne gorgé de 45 tours de la grande époque du rock : Elvis, Brenda Lee, Eddie Cochrane, Jive Bombers, Little Richard, etc...J'en passe et des plus swing. Au fond on passait une petite porte en plein cintre et on accédait à une mezzanine par un escalier étroit. Là trônaient 3 ping foot, eux aussi à l'ancienne, avec des barres d'acier et des poignées qu'on pouvait agripper à pleine main. C'était le domaine des champions du quartier. La règle était "qui perd paie", et les équipes les plus balaises pouvaient y jouer des heures en ne déboursant que la mise de départ.

 

Alirol (Choisy-le-Roi)

29/10/2005 18:01

Bonjour à toutes et à tous Je suis à la recherche pour ma belle-soeur Eliane Dechelle (née Garcia) de M. et Mme Auloni (Aulauni ?) Jean et Eliane (nom de jeune fille Couette) et leur fils Christophe. Si quelqu'uns ou unes les connaissez, merci de prendre contact avec moi. Béatrice

 

Gérard Benhamou (Paris)

29/10/2005 17:19

Merci à Jean-Marie Dicrescenzo qui m'a permis après Jean-Luc Koenig de retrouver des photos de classe. Un amical bonjour

 

pistoresi-amizet 1944 (aleria corse)

29/10/2005 12:43

Je remercie tous ceux qui m'ont félicitée pour ma victoire à la finale du "spécial 15 ans" de Motus et je continue à m'entraîner pour ne pas les décevoir la prochaine fois

 

Jean-Claude (thonon les bains)

29/10/2005 09:42

Un petit clin d'oeil à mes deux copines Martine et Renée. Renée" - Championne du Monde" de l'émission Motus sur France2, pour une pied-noir gagner une émission qui s'appelle Motus (j'ai pas dit bouche cousue), eh bien! Chapeau l'Artiste et Bravo.
Pour Martine de la Robertseau, elle a reçu son nouvel ordinateur, mais le temps qu'elle le sorte des cartons, quelle le branche, quelle l'admire, je vous dis pas le temps que ça va prendre.!! Il suffit d'attendre encore un peu. Patience. Amitiés à vous tous.

RÉPONSE : bon, alors... Bienvenue à Martine ! C'est quand elle voudra, nous on bouge pas...

 

Hamiane (Meaux 77100)

29/10/2005 08:38

Bonjour. Je trouve votre site très intéressant, de ce fait je vous encourage à continuer pour nous faire vivre les moments que vous avez vécus en Algérie. Je suis d'origine algérienne (de la grande kabilye), et passionné de l'histoire. Bonne continuation.

RÉPONSE : oui, c'est assez ce que nous comptons faire, voyez-vous, nous allons encore continuer... Une vingtaine d'années, peut-être un peu plus... Merci de votre visite et de votre gentil message.

 

Georges Lévy (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

28/10/2005 19:40

De mon message du 20/10 2005, au sujet des canons, pas ceux de Navarone mais du Parc de Galland, point de réponse. Ils étaient pourtant si lourds, que personne n'a pu les faire disparaitre sans témoins!! C'est l'occasion, de demander aux camarades Maire (le fils du Docteur), et Brement, qui ont habité ce quartier, de bien vouloir se manifester. Merci à tous ceux qui ont éclairé notre lanterne à propos de ces escaliers, sans se casser la jambe.

 

Georges Lévy (Alger(1936-1962).Israel 2005)

28/10/2005 19:27

Les escaliers, dont parle René Drevot, sont bien connus de tous, reliant
le bas de la rue Hoche a l'arrêt du tram de la rue Sadi-carnot. Tristement
célèbre par l'attentat qui y avait été commis. En descendant ces escaliers,
pedibus jambis cumque, et non en moto, quel casse-gueule, sur le côté droit il yavait un qui serrurier qui, plusieurs fois par an, recopiait les clefs que j'égarais avec constance... Plus sérieusement, je me souviens en allant au Lycée, m'être buté en 1958 sur un Béret Rouge, allongé sur le sol, les jambes écartées, pointant son fusil-mitrailleur du haut des escaliers vers un invisible ennemi venant de la rue Sadi-Carnot. D'autres gardaient l'entrée de Radio-ALger. C'était en Mai 1958...

 

René Drevot(1943) (Fontvieille)

28/10/2005 17:16

L'évocation du pistolet à plombs décrit par Georges Lévy et dont je fus, un temps, possesseur me remet en mémoire ces "combats" qui m'ont également occasionné une blessure. Certes elle n'eut pas la gravité de celle de Georges et ne justifie pas que j'entre dans la rubrique des grands blessés puisque le plomb qui m'atteignit se "planta" sous la rotule du genou gauche. J'en porte encore la trace (et le souvenir surtout!!) plus de 50 ans après
Pour ce qui concerne les escaliers du bas de la rue Hoche, d'accord avec Geneviève et je confirme plutôt 2 fois qu'une car de 1954 à Mars 1960 (après j'ai eu ma moto), en sortant de Gautier, je tournais à droite, pour les emprunter et descendre vers la rue Sadi Carnot et prendre le Tram, puis le Bus qui me conduisaient vers ma banlieue "Koubéenne"
Dernière chose. Est ce qu'un Es'mmaien a fréquenté pendant sa scolarité primaire l'Institution religieuse St Bonaventure, Chemin Yusuf "dirigée" par des Frères dont j'ai oublié l'ordre. J'y ai passé toute ma scolarité primaire de 1949 à 1954, de la 11ème à la 7ème comme on disait ...avant! Si oui j'aimerais qu'il (ou ils) me fasse (ou fassent) signe. Amitiés à tous. René

 

Jean Brua (34) (Nice)

28/10/2005 17:03

Soutien à Georges Lévy. Il y avait bien (il y a toujours) des petits escaliers reliant les rues Courbet et Edmond-Adam à la partie basse du bd Victor-Hugo (la partie haute étant entre les rues Clauzel et Michelet). Mais c'étaient de tout petits escaliers, ce qui fait que l'on ne s'en souvient pas toujours. En revanche, ceux que cite JC Drouhard au bas de la rue Hoche étaient longs et raides et aboutissaient à la rue Sadi-Carnot (« Une petite auto passe dans la rue Sadi-Carnot ; de quelle couleur est-elle ? » nous demande une vieille comptine de cour de récré). Je dirai : grise, en pensant à ma première 2 CV.

 

Jacques Vives / J. Rees Lewis (Douera Alger Marseille)

28/10/2005 15:49

Ecole Volta - Monsieur Jalabert instituteur. Je n'ai pas été son élève , mais jusqu'a ces dernières années nous avions mon épouse et moi des relations fréquentes Nous le rencontrions souvent à Vllard de Lans ( Isère ) au Grand Hotel de France où il venait passer quelques semaines tous les ans pour fuire en été les journées chaudes et la foule du Midi - Il avait pris sa retraite à Bandol ( Var ) où nous allions également le voir quelques fois. Il nous parlait toujours de son métier avec passion et j'appréciais cette façon qu'il avait de relater ses souvenirs . J'étais moi même ''fils d'institutrice" ( Marie Henriette Bru, épouse Vives -Ecole Normale de Miliana , promotion 1914/1918 !!!! ). On les appelait à juste titre ''Maîtres ou Maîtressses d'école'' et leur autorité n'excluait en rien cette affection qu'ils avaient pour leurs élèves qu'ils soient parmi les meilleurs, qu'ils soient parmi les plus mauvais. Nous parlions aussi tennis, son fils Paul ayant évolué parmi les tous premiers joueurs français. Mon épouse, Jacqueline Rees Lewis née à Alger était elle aussi une ancienne grande joueuse avec derrière elle une carrière internationale impressionnante. Cela donnait lieu à d'interminables et agréables souvenirs à évoquer. Delphine Durr, née à Oran, mère de Francçoise Durr, juge arbitre international qui résidait à Villard de Lans en été, apportait dans son '' cabassett '' des souvenirs et d'innombrables anecdotes. Nous citions tous ces grands du tennis français et algérois: Robert Abdesselam, Poulaillon, et mon bon camarade d'enfance Paul Rémy qui fut un grand parmi les grands né comme moi à Douera/St Amélie, lui aussi ''Rat des champs devenu Rat des villes''. Monsieur Jalabert, l'instituteur, est décédé il y a cinq années. Que ses anciens élèves aient une pensée pour lui, il le méritait bien. Jacques Vives

 

Jean Claude Drouhard (1947)AlgerCHENOVE/ (Chenove 21300)

28/10/2005 14:19

Pour continuer à entretenir cette sympathique "controverse" ( non de valladolid mais de Victor Hugo !!) ... il me semble bien que "les dits " Escaliers se trouvaient tout au bas de la rue Hoche ...A SUIVRE !! Très Amicalement à tous !! Jean Claude

 

Georges Lévy (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

28/10/2005 13:57

Chers amis, En montant le boulevard Victor-Hugo, au pas de course, et s'il vous reste un peu d'air dans les poumons, prenez à gauche les escaliers qui reunissent les palmiers du Boulevard, à la rue Edmond-Adam, qui elle même aboutit aux derniers mètres de la rue Hoche, au dos du Lycee Gautier. Prenez à droite et là, deux possibilites:
1) ou d'entrer en classe à la sonnerie.
2) ou de remonter la rue Hoche, "taper cao"", et "faire" la rue Michelet!!
Voir la carte du quartier, "Agha". Amities à tous et toutes.

ES'MMA-ppemonde : à propos de cartographie d'Alger, vous trouverez un excellent plan d'Alger de l'époque sur le non moins excellent site de Marc Morell à l'adresse :

ou encore sur "le site pieds-noirs" de Geneviève Brisson et Roger Vella à l'adresse :

et au cas où... le plan actuel, vous le trouverez, toujours sur le site de Marc, à l'adresse :

et sur les escaliers d'Alger en général, n'oubliez pas que Jean-Paul Follacci nous a fait (sur Es'mma) un magnifique écran sur le sujet, à l'adresse :

 

Marie-Paule Rosello (cote d'azur)

28/10/2005 12:49

Geneviève a raison ;-)

 

Christian Ripoll (le pecq)

28/10/2005 12:11

Moi j'ai compris qu'il s'agissait des escaliers de la rue Courbet qui descendaient sur le Bd Victor Hugo... c'est pas ça ?

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

28/10/2005 07:59

Ah non Georges Lévy, pour une fois, il me semble que tu te trompes !.. En bas du Bd Victor Hugo il n'y avait pas d'escaliers, on aboutissait à la rue Clauzel. Par contre, en bas de la rue Hoche oui. Qui dit mieux ?....

 

F.Mouro.Abdelhak (Alger)

28/10/2005 04:16

Grand bravo pour votre site que je découvre pour la première fois. J'étais élève à l'école Molbert de 1962/72 cherche contact avec anciens camarades de classe et profs si possible.

 

Martinez.Francette (Marseille)

27/10/2005 21:28

Bonsoir à tous. Je souhaiterais que beaucoup d'internautes lisent le superbe site de Christian Timoner ( ) Que du bonheur; pleins de retrouvailles d'amis de Bab El Oued. AMICALEMENT

 

jean-francois giuliani (new york)

27/10/2005 20:45

En réponse à Alain Gerbi, j'ai vibré à cette liste de nos condisciples qu'il a égrenée! Les nouvelles concernant certains ne sont pas bonnes mais je le lui dirai en privé. Alain: je crois que nous devons figurer tous les deux sur cette photo de Volta 1949-50, cours moyen 2ème année! On avait onze ans!! Je trouve moi aussi le site Volta de Marc Morel épatant et le destin de l'arbre dans la cour de récréation m'empêche de dormir.. Bien sûr qu'Es'mma ne peut pas "couvrir" les souvenirs de chacun mais vu que Gautier, même latitude et longitude, y figure de façon si visible (grâce entre autres aux souvenirs de mon vieux copain Jean-Paul Follacci), je m'étonnais simplement que beaucoup d'entre nous ne remontions pas un peu plus en arrière... et puis voilà, c'est fait. Merci Es'mma. Jean-Francois

 

Raphael Navarro (1944) (nîmes)

27/10/2005 19:32

Je n'aime pas jouer les oiseaux de mauvaise augure mais je pense que je dois communiquer cette triste information... Notre champion emblématique Jean Pascal Curtillet est décédé il y a quelques années. Il vivait à Aix en Provence, je jouais parfois au tennis à Puyricard avec lui. Désolé, une fois encore chers amis pour cette sinistre intervention.

 

Alain Gerbi (France)

27/10/2005 16:37

JF GUILIANI pose une bonne question: où sont les anciens de Volta? J'ai lancé moi-même un appel sur ce site aux anciens de Volta sans grand succcés. Que sont devenus les Curtillet, Marciano, Bissonnet, Gardel (je l'ai revu pour des raisons professionnelles) Jacques Gomez, Blassel, Calus, Cabessa, Laporte, Benayou, Fontan, Gelas, Lombard, Melia, et autres... Tous ces noms me reviennent en regardant encore la photo CM2 49_50 VOLTA avec comme instituteur M. Baldenweg que je n'ai jamais revu-hélàs... Toute cette classe a été éclatée en septembre 50 vers les lycées Gautier.. Bugeaud... 55ans sont passées... Et notre génération, je le constate, pratique rarement l'ordinateur... Je n'ai pas reçu de nombreux messages suite à mon appel de 2002... Ce sont nos cadets qui se retrouvent par la magie de l'informatique et je les envie... Amitiés à tous Alain Gerbi.

 

Jean-Francois Giuliani (New York, NY, USA)

27/10/2005 00:59

Le célèbre joueur de tennis Paul Jalabert dont le souvenir est évoqué dans deux messages recents était le fils d'un instituteur de l'école de la rue Volta - le mien entre autres. Sur le site Ecole Volta qui est formidable, vous pourrez voir sa photo avec un groupe d'enseignants de cette école entre les années 55 et 59. Toute la classe vibrait selon les succès -ou échecs- de Paul.
Ou sont les anciens de Volta sur Es'mma ? Autant j'ai retrouvé des Gautieriens, autant Volta semble sans descendance... pourtant, c'etait à côté! Il n'y avait qu'à dévaller la rue Charles Vallin, jeter un coup d'oeil aux images du cinema ABC (pas de toit ouvrant, là, c'est promis) et se ruer le long de la Rue Hoche jusqu'a la fameuse placette au palmier. Jean-Francois Giuliani

RÉPONSE : Eh oui, comme vous le dites, Jean-François, il y a le site formidable (on est d'accord) de Marc Morell, et en plus il avait commencé avant Es'mma. Pourquoi faire de la concurrence à un site qui fait bien son boulot, honnêtement, talentueusement, et avec beaucoup de gentillesse ? Il y a déjà suffisamment à faire pour chacun, si l'on ne se contente pas de mettre en ligne n'importe quoi n'importe comment. C'est la raison pour laquelle nous n'avons pas d'écran non plus sur le Jardin d'Essai (pourtant c'est pas les documents qui nous manquaient!) parce que le site de Amina Fellous est magnifique ( ), il nous faudrait déployer plein d'efforts et de temps pour essayer de l'égaler, alors qu'il y a tant d'autres sujets à aborder entre Champ-de-Manoeuvres et place du Gouvernement ! Non ? Et il ya comme ça suffisamment de sites de quartiers, pour n'en citer que 2 ou 3 : Les tournants Rovigo (superbe), les 2 sites sur Bab-el-Oued, celui sur Hussein-Dey, celui d'Air-de-France, les anciens de la Bouzareah, des anciens Koubéens, ceux de Birkadem, de Maison-Carrée, ô, bon sang, j'allais oublier l'excellent site (sous les auspices de Virgile et d'Enée, il traite des Bains-Romains, mais aussi de notre chère forêt de Baïnem, de pêche sous-marine, etc), un modèle de ce que nous aimons ! Nous encourageons nos visiteurs à leur porter leurs documents quand ils concernent ces sites-là... Juste un regret : quand certains s'interrompent (l'ancien site du Hamma, heureusement, il ya le nouveau), ou n'approfondissent rien, ou fonctionnent au ralenti, comme celui d'El-Biar (toute la famille de ma mère est de là, et j'aurais tellement aimé un site El-Biarois qui m'apprenne plein de choses ! Mais encore une fois, qui trop embrasse mal étreint...). Oilà, ai-je répondu ? Gérald.

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962).Israel 2005)

26/10/2005 23:00

Jeux de mains, jeux de vilains, alors au lieu de se battre à mains nues, dans les années 50, apparut sur le marché un pistolet à plombs,qui pouvait tirer presque sans fin, comme dans les westerns, sans être rechargé. C'était le célèbre "Pneumatir", conception simple et géniale. Un petit plomb sphérique, qui coulait du réservoir à munitions, se présentait à l'arrière du tube du canon, qui, fermé par un petit diaphragme de caoutchouc, ne lui ouvrait le passage que sous la forte pression de l'air comprimé d'une poire, partie intégrante de la crosse. En pressant rapidement la poire des quatre doigts, le plomb ejecté partait avec un bruit assez modeste mais notre imagination lui ajoutait le reste. Le matin, avant d'entrer au Lycée, et dans les escaliers du Boulevard Victor-Hugo, Jean et moi jouions à la guerre, nous protégeant de nos cartables, nous tirant dans les jambes, dans les bras, au hasard, et les plombs perdus allaient claquer sur les fenêtres d'alentour... Jusqu'au jour ou je reçus, cela était fatal, un plomb dans l'oeil. Nous eûmes tous les deux très peur. Pendant un moment je ne vis que des étincelles, mais comme un vrai soldat, je ne dis rien. Vae Victis. Pour me consoler Jean me passa sa traduction de version latine que je copiai rapidement avant la sonnerie, me sauvant ainsi d'un zéro... J'avais cependant trouvé une solution moins douloureuse: chez Ferraris, au fond, et à droite, de bienveillantes étagères avec toutes les traductions de La Guerre des Gaules et des autres, César, Ciceron, Sénèque et tous ces bourreaux, s'offraient a moi chaque semaine, sans contresens, et mot a mot. En 4ème Dumontet enseignait les Humanités a de petits sauvages, et dans sa colère magistrale nous traitait de "Mentalite de rectum!!". D'ailleurs, ce mot est bien une partie intégrante de la langue Latine. Alors on lui pardonnera ses écarts peu poétiques. Inutile de vous dire que Jean, lui, avait tous les Prix de fin d'année, mais restait modeste dans sa gloire scolaire. Sic Transit Gloria

 

Nicole Boizis (le castellet (VAR))

26/10/2005 19:18

Merci à Jacques Vives d'avoir évoqué avec tant d'amitié mes parents et mon frère Jean pour lequel j'ai envoyé un message à Georges Lévy que je remercie de tout mon coeur de se souvenir de mon frère si précisement, c'est ainsi que je vous revois aussi tous les 3, Georges, Philippe et Jean, les trois mousquetaire rentrant de l'école Clauzel. Merci d'avoir évoqué papa, dentiste au 5 de la rue Sadi Carnot, en effet un"grand" qui a formé pas mal de générations de dentistes.
J'aimerais bien avoir des nouvelles de Jean-Paul Sellès, le petit copain de nos jeux d'enfant, j'ai pu le voir sur une photo du site trônant sur une Vespa. Qu'es-tu devenu ?
Merci pour ce site, merci à Jacques Vives qui me l'a fait connaitre.
P.S. j'ai passé 14 ans de ma vie à Fenelon, merveilleuses années, je n'ai pas de photos, mais les noms de profs interresseraient-ils certaines ?

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

26/10/2005 14:28

Moi aussi, je remercie Georges Lévy de nous apporter des tuyaux, des précisions. Tenez prenons l'exemple de son message du 21/10, (voir page précédente de notre cher livre d'or), hé bien là, il nous indique le site de la Bibliothèque Nationale : Gallicia.bnf.fr, où l'on peut trouver une mine d'or sur notre beau pays. J'y vais quand je peux, et je n'ai pas fini d'en faire le tour. J'ai trouvé par exemple une collection de cartes postales datées de 1930, certaines sont une merveille, on peut en faire des fonds d'écran. Allez à vos souris... et bonne découverte. Merci Georges, tu es sympa, et la bise à Monique quand tu la verras.

 

Hélène Deslions Ponti (1949) (Alger / Ollioules)

26/10/2005 07:11

A Mr Georges Lévy : quelle chance vous avez eu de naitre avant moi et ainsi de vivre plus longtemps dans notre Alger. Vos souvenirs sont tellement plus précis. Merci infiniment de prendre le temps de nous en faire profiter.

 

Anny Marcelli -Alger/BDR (Marseille)

25/10/2005 21:19

...Les maîtres du Mystère... Je sais que le mot Mystère y était... C'est déjà pas mal. Je ne manquais aucune émission le dimanche soir... dans le noir... sur mon lit... surtout si c'était une histoire de Jean Guarino. Il habitait dans mon immeuble avec son épouse. Losrque nous allions chez eux, j'étais impressionnée par son grand bureau et les piles de dossiers où se trouvaient tous ces récits ... mystérieux. Amicalement à vous tous et bonne semaine.

 

Lévy Georges (Alger,1938-1962) (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

25/10/2005 15:46

Le Dimanche soir, c'était l'évènement attendu: l'émission policière et le célèbre "tiens,tiens,tiens", de l'inspecteur Pluvier, suivi du bruitage de la Citroën qui partait sur les chapeaux de roues ! Ces bruitages étaient toujours les mêmes, avec les changements de vitesse, et me tenaient collé au poste de radio: l'oeil magique*, vert dans l'obscurité, ajoutait du mystère à ces maîtres!. Un soir, nos parents, une fois n'est pas coutume, étaient de sortie. Mon frère et moi, pour plus de sûreté dans cette atmosphère policière, non seulement fermèrent le verrou, du haut, du bas, mais aussi, calamité, le crochet en laiton de la porte. La pièce terminée, et la radio passant à la musique douce, nous nous endormîmes, sur le lit de nos parents, à côté de la T.S.F*, dans les bras de Morphée. Revenant du spectacle, mauvaise surprise, le battant était bloqué, et les appels, les coups sur le palier, ne nous dérangèrent point... Mon père trouva la solution, alla a l'étage supérieur, réveilla notre voisin, à une heure du matin (Monsieur Brulebois), et armé d'un balai, alla cogner contre la fenêtre de la chambre à coucher. Avant que ne se brisât la vitre, mon frère se réveilla, et ainsi se termina, un supplément imprévu à cette pièce policière. Et c'est l'occasion pour moi, de m'excuser auprés de Jean Brulebois-fils (que j'ai croisé sur Esmma), après soixante ans, de ce remue-ménage mémorable.
*Sorte d'oscilloscope primitif, miniature, pour le réglage visuel de la longueur d'onde.
*Pour les très jeunes: Telegraphie Sans Fil.
Georges Lévy(20 rue Sadi-Carnot,Alger,cinquieme etage..)

 

Lévy Georges (Alger,1938-1962) (ALGER(1938-1962)Israel 2005)

25/10/2005 15:10

A Jacques Vives. Je ne m'attendais pas à une si triste réponse: la disparition de Jean Boasis. Je me souviens de ce brillant camarade, qui réusissait simplement dans toutes les matières. En revenant du Lycée Gautier, nous étions trois copains affamés, Jean, Philippe et moi, entrechoquant nos cartables, et parlant de tout comme des pies, avant de nous séparer, pour, de nouveau, nous téléphoner. Je vois encore, dans la salle d'attente du cabinet de son père, Chirurgien-Dentiste renommé, rue Sadi-Carnot, deux petits tableaux à l'huile, le père et la mère de Jean, très ressemblants, et signés de Jacques Burel, notre professeur de dessin. De ma fenêtre, je voyais Jean rentrer chez lui, en gabardine, un chapeau d'homme sur sa tête d'enfant, avec sa démarche un peu de côté qui le caractérisait de loin. Comme disait Napoléon, au carré de Waterlo, à chaque vide qui se créait : "SERREZ LES RANGS!". Au moins Esmma aura aidé à ranimer son souvenir. Merci d'avoir répondu. Georges Lévy.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

25/10/2005 13:31

L'émission de radio du dimanche soir je crois moi qu'elle s'appelait : " les Maîtres du Mystère". Je dis bien : je crois. Le générique de début était effectivement une musique hyper glaciale, tendue, qui faisait peur. Un soir, la pièce qui allait être diffusée avait peut-être été annoncée comme étant difficile pour les enfants. Ma mère m'avait donc intimé l'ordre d'aller me coucher. Pas de discussion ni de négociation possible!... J'avais fait semblant d'y aller, puis j'étais revenue en catimini, m'adosser au mur près de la porte du salon, et m'assoir par-terre. Ma mère m'a retrouvée endormie, sur le carrelage....
Il n'y a pas si longtemps cette émission existait encore sur France Inter, tard dans la nuit, mais je ne me rapelle plus quel jour. Mais c'était un grand plaisir pour moi. Il me semble d'ailleurs que c'était toujours le même générique.
A Alger, nous n'avions pas la tv, et cela ne nous posait pas de problème. Je pense en effet, que la radio fait travailler l'imaginaire. Et les bruitages prennent une part importante dans le déroulement de l'enregistrement. Mais bon... Une bonne soirée au Versailles ou à l'Empire, pas mal non plus ! Avec ou sans toit ouvrant.

 

Hélène Deslions-Ponti (1949) (Alger / Ollioules(var))

25/10/2005 13:04

Pour Ginette Grimalt :
Mais n'ayant pas testé, je ne garantis pas le résultat :))) La liste des ingrédients me parait bonne et si j'étais toi, j'aurais la main un peu lourde sur le piment... Bon appétit et tiens-nous au courant s'il-te-plait, ici on la trouve toute faite et il est rarissime de la faire soi-même !

 

Jacques Vives (Douera Alger Marseille)

25/10/2005 10:26

A Georges Lévy - Merci Georges de me donner l'occasion de faire revivre dans une pensée profonde nos bons amis Boisis. J'étais très près d'eux, tant à Alger, Alger Plage puis Marseille, j'aimais leur gentillesse, leur courtoisie, leur grande hospitalité. Roger le pére était un grand chirurgien dentiste. Jean était lui même chirurgien dentiste et ils travaillaient ensemble dans un cabinet qu'ils avaient ouverts à Marseille à leur arrivée en 1962. Ils sont malheureusement tous trois décédés en 1982; En premier, Jeannette, la mère de Jean, puis Jean des suites d'un cancer des os. Roger quelques mois aprés d'une crise cardiaque, n'ayant pas supporté son immense chagrin. J'ai vu Jean quelques jours avant sa mort, la chimio avait elle même fait des ravages et mes paroles d'encouragement ne semblaient pas le convaincre; Sa soeur Nicole a créé un laboratoire d'analyses et je suis en contact avec elle (laboratoireboizis@wanadoo.fr) et lui ai fait parvenir la photo de Jean parue sur le site d'Esmma. J'ai 79 ans et Jean était plus jeune que moi, mais nous étions très proches au travers de nos distractions ( musique, photos , cinéma , plongées.). Avec la N.E.C (Nouvelle Equipe cinématographique) nous avions tourné pour Phillips ''Les aventures de Charlot Gomez ' verion P.N. des aventures de '' Sherlock Holmes '', c'était le bon temps.
J'ai quitté& l'Algérie le 5 Décembre 1962. J'y suis revenu le 5 Décembre 1972 pour une mission professionnelle qui devait durer quelques jours pendant quelques mois et qui dure toujours, mon fils Christian né en France ayant pris ma suite il habite à l'année Hydra/Ben Aknoun. Notre sensibilité n'est pas la même et si pour lui l'Algérie est le monde des affaires, pour moi elle reste et, malgré tout, l'Agérie du bonheur et des souvenirs. Et ''ils'' ne manquent jamais de me le faire sentir dès que dans une discussion technique et commerciale, ils comprennent - sans que j'ai besoin de l'

ES'MMA Boitaouty : Jacques, ton texte est tronqué... ce n'est pas de la censure !! notre outil "Livre d'Or" limite les messages à 2000 caractères... tu peux donc passer un autre message pour nous donner la suite. Pardon et merci

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

24/10/2005 23:41

Bonsoir, suite à la question d'un Esmmanien... Je connais le célèbre tennisman, Paul Jalabert, mais nous ne sommes pas de la famille, direct... peut être très éloigné, je remonte l'arbre, chouya, chouya, il faut s'arrèter à chaque branche, et qu'est ce qu'il est haut cet arbre ....!!! j'en vois pas le haut. En parlant d'autre chose... très belle histoire du jardin d'essai sur: mais toujours de Gaudissard....?? A la prochaine... Yves

 

Gérard (Paris)

24/10/2005 21:26

Merci à tout ami pied-noir possédant la une des journaux d'alger sur les conscrits des années 1960 et 1961 de me faire un amical salut en m'adressant ces documents par mail. Merci ! Si un internaute possède également une photo prise dans les années 60/61 de la préparation militaire au stade de l'ASSE à Saint-Eugene, qu'il me le fasse savoir. Amitiés.

 

Ginette Grimalt 1945 (vancouver bc Canada)

24/10/2005 21:25

Hello ! Habitant le Canada je n'ai pas le privilège de pouvoir manger de la soubressade ainsi que bu boudin. Y a t-il une personne qui aurait le secret de cette recette ou je pourrais enfin me régaler ainssi que ma famille ? Merci, bye bye.

 

Juanico 1948 (Perigueux 24)

24/10/2005 19:14

Bonjour et merci à Gérald Dupeyrot pour la réponse, je ne suis pas de leur famille et à bientôt. Pour Marc Darmon j'étais sur la photo de l'école Chazot avec toi, le maître était mr Mercadale. Si tu me lis, je t'envoie tous mes vieilles amitiés.

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

24/10/2005 16:53

Pour Hélène : je n'ai pas fouillé cet aspect du html... parce que la question ne s'est pas posée pour moi. Quand j'ai mis Es'mma dans mes favoris, son logo est venu se placer tout naturellement devant. Je suppose que c'est parce qu'il se trouve déjà sous forme de balise html sur le site même et que, lorsqu'un site ne possède pas son propre logo, votre méthode peut s'appliquer. Donc, le renseignement est utile pour d'autres sites qu'Es'mma. Merci. Je mets même l'adresse où se trouvent ces renseignements dans mes favoris, histoire de m'en inspirer au besoin.

 

Claudette Humbert (née à Alger - dom.Antibes)

24/10/2005 15:38

J'aimerais être avertie pour un prochain voyage à ALGER, je suis née en 1934 rue Burdeau et je peux encore visionner toute la rue depuis la rue Michelet jusqu'à la "placette" où j'allais jouer. Merci si vous me tenez au courant. A bientôt.

RÉPONSE : Ah, Claudette, nous sommes plusieurs sur ce site pour qui la rue Burdeau fut notre domaine, notre mini-patrie, longtemps notre oasis rêvée, alors rien ne nous ferait plus plaisir que de la descendre encore une fois avec vous, cette rue, et même de la remonter encore un coup, tiens... J'habitais au 15, alors il faudrait quelqu'un comme vous qui nous la complète plus vers le haut, de ses habitants et de ses commerçants d'alors... Quand vous voulez... Pour le voyage, Yves va vous répondre. Gérald.

 

Humbert

24/10/2005 15:20

Salut à tous, il me semble que l'émission du Dimanche soir s'appelait : "ICI.....RADIO MYSTÈRE !", c'était après dîner et avec ma Mère et mes 2 soeurs (mon père travaillait la nuit même le dimanche) nous restions pétrifiées l'oreille collée au poste de radio. Je me souviens d'une émission qui s'intitulait « LA MAIN DE SINGE", cela nous faisait tellement peur que nous ne voulions plus aller nous coucher! Quelle classe ce narrateur !
J'ai quitté ALGER en1962 comme tout le monde me faisant rapatrier à Marseille chez une de mes 2 soeurs. Pendant mon départ mes valises (20 kg de bagages) ont été fouillées soit à Maison Blanche soit à Marignane (Marseille) et une des rares choses que l'on m'ait "volé" c'est la médaille commémorative du centenaire de l'Algérie : 1830/1930. Pouvez-vous m'indiquer où je pourrais la racheter ? Merci. Maintenant que j'ai renoué avec Es'mma je reviendrai régulièrement sur le site. A bientôt.

RÉPONSE : content de votre visite, et de ce rappel de ces émissions du dimanche soir qui nous pétrifiaient devant nos poste, moi c'était "Les maîtres du Mystère". Pour cette médaille, je suppose qu'on doit la voir passer de temps en temps en vente sur les sites d'enchères, mais je crains qu'elle ne coûte bon-bon. Enfin, c'est vous qui voyez... A moins qu'un heureux Esmmaïen ne la possède et ne se mette en relation avec vous... A bientôt, donc...

 

Lévy Georges (Alger,1938-1962) (Israel.(2005))

24/10/2005 14:19

Si vous passez à Paris, allez voir la statuette de bronze, au musée d'Orsay, la "Mauresque voilée", de 1910.
Si vous êtes à Beauvais, il y a un "décor, (de couple, étreinte, nu, draperie), élément central d'un panneau, intitulé: les Fiancailles, pour le salon de repos d'une villa à Alger", de 1912.
Et si vous habitez Angers, allez saluer "un buste de femme, plâtre".
Trois oeuvres de Gaudissard Emile (avec un T ou un D) Sources:
Bon voyage.

 

Juanico Jean-Paul 1948 (Periveux 24)

24/10/2005 13:34

Bonjour à tous, bien des souvenirs de L'école Chazot, au Champ de Manoeuvre 6 ème groupe, en finissant au Rocher Noir et sans oublier le garage Lassalas route de Lyon. Amicalement

RÉPONSE : Bonjour Jean-Paul, merci et de votre visite, et de votre message; êtes vous parent de Josée, ma délicieuse cousine par alliance, qui avait épousé mon cousin Claude Dupeyrot d'Hussein-Dey? Je pourrais le demander à Josée, mais puisque vous êtes là... Cordialement, Gérald Dupeyrot.

 

Jacques Vives (M)

24/10/2005 12:06

Yves Jalabert / Paul Jalabert , grand et bon joueur de tennis français, et algérois, sont-ils apparentés ?

 

Jean Claude DROUHARD (1947) Alger (21300 Chenove)

24/10/2005 08:53

Rebonjour à tous !!!!!.... J'ai "laissé" 2 messages Jeudi et Vendredi derniers sur le "Livre d'Or "; je souhaiterais très sincèrement communiquer et échanger avec vous tous sur le quartier Michelet - Burdeau - rue du Languedoc - "Volta" - "Gautier" et plus encore...... quartier que j'ai habité (rue du Languedoc de 1953 à 1962).
Plus le temps Passe ...et plus j'ai besoin de "retrouver" Alger... j'ai pu, grâce à M.MORELL (que je remercie au passage encore une fois) joindre à nouveau, après 43 ans de Silence un de mes meilleurs Amis de chez nous... et depuis 4 mois maintenant... nous "Refaisons" le Monde (à notre échelle !!... évidemment) ensemble. En parcourant... chaque jour (et quelquefois plusieurs fois par jour) "ES'MMA !". Je ne cesse de me remémorer tous les années que j'ai vécues à Alger... et la Nostalgie et l'émotion m'envahissent !!!. Je vous serais extrêmement reconnaissant si vous pouviez (vous tous du quartier) et peut-ëtre... plus précisément Yves ou Gérald (que je me permets d'appeler par leurs prénoms en espérant qu'ils me l'autoriseront !!!!!.... répondre à mes " appels" afin que je puisse échanger (si vous le souhaitez bien sûr !!!!...) avec vous et vous "rejoindre" au sein "d'ES'MMA"... voyages y compris !!! (bien que je soies encore en activité : Directeur des Sports de la Ville de Chenove / Banlieue de Dijon. J'attends très impatiemment de vos nouvelles !!!! A bientôt à tous !!!! Jean Claude.

RÉPONSE : Bonjour Jean-Claude. Mais vous nous avez retrouvés ! Pour échanger des souvenirs, on peut soit lancer des évocations sur le Livre d'or, et là, je vous prie de croire qu'en général ça répond (surtout si c'est le toit ouvrant du REX ou autre question aussi cruciale), soit on peut ensuite prendre langue en direct les uns avec les autres. Es'mma est très peu "centralisé". Ce n'est pas une association, il n'y a pas de président, pas d'assemblées générales, c'est une équipe, c'est une alliance informelle d'amitiés, de bonnes volontés, et de souvenirs. Es'mma est ce que chacun de nous en fait : alors, commençons par y amener nos souvenirs, nos photos... Je dis pas de réunions, ce n'est pas tout à fait vrai... C'est à l'immense gentillesse et générosité de Danielle par exemple qu'à Paris, depuis plusieurs années, se réunissent, environ tous les deux mois, les Es'mmaiens parisiens et de passage. J'en profite pour la remercier de tout ça du fond du coeur, et de nous recevoir bientôt à nouveau. Quant aux voyages, c'est Yves qui les organise, et c'est à lui seul qu'en revient le mérite, Es'mma simplement est fière de recueillir ses photos et ses textes (son "Debussy" est une merveille, pourquoi pas sur ce modèle une "rue du Languedoc" ? Danielle, comme vous, comme moi et comme d'autres, on est encore en activité, et on fait du mieux qu'on peut. Certains se mettent en ce moment au html, pour nous aider dans la confection de nos écrans, c'est assez formidable... Alors bienvenue. Si vous avez vécu 8 ans rue du Languedoc (moi 15 ans Bd St Saëns et rue Burdeau), les souvenirs ne doivent pas manquer, non ? Alors, hop, jetez vous à l'eau... Amicalement, Gérald.

 

Hélène Deslions-Ponti (1949) (Alger / Ollioules (Var))

24/10/2005 08:22

Pour Nicole ou Jacques, est-ce que ceci pourrait vous aider :
???? je l'espère ;).
Amitiés à tous. Et merci à toute l'équipe d'esmma !

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

24/10/2005 07:58

Prière au GDLLDB et de la bouatthaaaoutilll réunis : ôô Grand Génie (ben koi !.. j'ai le droit de sortir la brosse à reluire non ? je reprends on ne m'interromp pas, sinon !!!) ô Grand Génie DL..B..DL..BL..D..L..B.. ( zut, j'ai manqué perdre mon dentier, purée des cok ! bon, on se calme, je rereprends ) ô Grand Génie De La Lampe De Bureau,(on s'incline) te souviens- tu de ce jour de juin k'la châleur elle me coulait sous la langue, ousssk j't'é envoyé UNE p'tite Caille de la rue Michelet...Dis.Hein ?.tu te souviens au moins ?. C'était une P'tite Caille bien roulée, bien empaquetée, comme ils les aimaient les Pointers et toi le premier hien mon frère ?
Rassure moi ô Grand Génie (on s'incline tête basse jusqu'aux genoux... aïe..ma sciatique purée cuilà alors !...keski'm fé pas faire !), rassure-moi, dis moi k'tu l'as pas laissée sous ta ( fichue) Lampe De Bureau au moins, sinon elle est faisandée ! Dis-moi, paske y'en a des Pointers k'im dise des choses k'im font peur. Tiens cuilà près de Bandol, y m'a dit "tu verras..y t'l'a bouffée en brochettes". Hein ?.koi ? en brochettes, ma P'tite Caille ?. Non, dis ô très Grand GDLLDB (ça y est ça a marché cette fois), tu l'as pas bouffée, p't'êtt ke t'y l'as mise au frais hein ? dis ? Mais pas au congel. Là, alors t'y l'a oubliée ! Arllèèch pourquoi ?. hein ? pourtant Y t'reste bien dans un coin de ton gourbi la vieille glacière d''Alger, tu sais, celle k'on achetait le gros bout de glace tous les matins, tu vois meskine ça lui suffirait à la P'tite Caille, pars'ke com'ça tu la verrais tous les matins en ouvrant ta glacière et tu t' souviendrais d'elle... Purée ô Grand GDLLDB, j'me fé un sang d'encre, cé pas bon pour la santé ça. Alors ô Grand Génie... (à genoux, les mains posées devant, le front dans la terre...Hejbed !) toi k'il a la plus belle Lampe de Bureau du Monde (fissa j'mets le paquet, kess k'j'risk ?) tu veux pas, dè mon frère, une barricade devant ton gourbi ?..Pitié

RÉPONSE : ah, Geneviève, le rouge de la confusion au front il me monte... Lis la réponse que je viens de faire au Jean-Claude de la rue du Languedoc. C'est vrai qu'on a laissé passer avant les cailles les souvenirs de voyage de Yves, sinon, après, du réchauffé ç'aurait été ! Et puis il y a aussi ceux de Jacqueline de Rome. Et les kémias d'Octobre, si je les fais pas, qui c'est qui les fait à ma place, déjà qu'on est à la fin du mois, et que je sais pas où je vais prendre le temps ? Mais je te jure que ton beau texte, il arrive, allez, à quelques semaines près, quarante ans après, les petites cailles elles vont pas tourner de l'oeil, non ? Et puis en cette période de grippe aviaire, on va dire qu'elles ont été en quarantaine chez moi, je me suis dévoué, pour la sécurité de tous, maintenant je peux dire qu'elles sont parfaitement saines. Je vais te donner l'adresse où tu pourras suivre leur mise en page. Oilà, comme dit Jacques. Gérald.

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

23/10/2005 19:01

Y'a rien à faire... Que ce soit avec Internet Explorer, Netscape ou Firefox, dès lors qu'on met le lien dans les favoris (après avoir affiché la page!) l'icône vient se placer devant le lien.

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

23/10/2005 17:43

Pour Nicole qui cherche à récupérer un logo : c'est une image, donc on peut la piquer via un clic droit dessus et en choisissant l'option Copier l'image... Ouala.

RÉPONSE : bonsoir Jacques. Bon, ça oui, c'est d'accord. Mais après ? Pour l'incorporer à un fichier de liens ?

 

Biffe Jean Michel (Hyeres)

23/10/2005 15:49

Bonjour les amis d Es'mma. Kel joie de vous lire et content de voir les photos d'Yves. C'est sûr! Moi j'avais 4 ans au départ en 62 donc je peux pas trop débattre avec vous mes aînés j ai bcp moins de souvenirs que vous. En tout cas Merci à Alain Garnier mon cousin qui m'a fait connaitre Esmma et merci a Yves de m'avoir mis dans ses bagages pour Alger en septembre 2005. Je pense souvent à vous mes amis rencontrés grâce a ce voyage. Si les Boss de ce site acceptent je vous donne l'adresse de mon blog . Suis fier d'être PN et fier aussi que nous sommes toujours à la pointe du modernisme (à voir vous tous équipés d internet). Non je vous taquine. Bon pour moi, comme on dit chez nous dans le midi, y a pas de pé (pétard) je retournerai en voyage avec vous. A bientot ici et portez vous bien !

 

Darbéda Nicole (Villiers saint Frédéric 78640)

23/10/2005 14:08

Comment faire pour récupérer l'icone de es'mma afin de le joindre au nom du site dans ma liste des "favoris"?
Je suis née en 1943, vous pouvez me retrouver (ainsi que mes soeurs Michèle et Catherine) à Dujonchay et Delacroix et je pense que ces deux établissements ont été construits par mon grand père Gabriel. Je dois vous faire parvenir des photos mais avant il faut que j'y ajoute des noms. Je dois aussi vous envoyer des compléments et corrections sur des photos existantes dans votre site.

RÉPONSE : merci d'avance de ce que vous allez nous envoyer. Merci aussi de nous compter au nombre de vos favoris ! Pour vous dire comment récupérer le "logo" d'Es'mma et le joindre au lien dans vos favoris, moi je ne suis pas assez calé pour ça, mais il va bien y avoir un Es'mmaïen pour vous répondre. Bonne fin de dimanche. GDLLDB.

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

23/10/2005 00:02

Ave à vous tous, et merci à toi O ! Georges pour tous tes renseignements, sur Gaudissard, on va continuer les recherches. Sur la rue Sadi Carnot, que j'ai un peu fréquenté, as tu connu un magasin de jouets pas très loin de chez toi sur le trottoir d'en-face, c'était ma tante (le soeur de mon père) qui tenait ce magasin, Mme Charnoz, puis, plus tard, j'ai fréquenté d'autres établissements, à côté de chez toi sur le même trottoir, un bar tenu par les parents de mon copain Richard Blanchard, on organisait des "bouffa" dans l'arriére salle. Voilà pour mes souvenirs de ta rue. Il y a de nouvelles photos mises en ligne par Gérald, d'autres suivront, patience. Lors de mon dernier voyage en septembre, j'ai ramené pas loin de 400 photos autant en mai, sans compter celles prises de 84 à 90, des milliers... Pour ceux qui arrivent sur Esmma, vous pouvez voir les photos prises au mois de mai dans la rubrique "retours" colonne de gauche en bas. A plus. Yves.

 

Lévy Georges (Alger,1938-1962) (Israel(2005))

22/10/2005 18:51

Avis à la population: Georges Marçais (1876-1962), a préfacé un livre de Gaudissart Emile, "Alger Barbaresque", Lithographies de l'auteur. Publié en 1951 aux Editions Baconnier. Alger. Référence Bibliothèque Nationale de France: FRBNF32149722. Cette information n'est pas accesible gratuitement sur le catalogue "BN-OPALE PLUS". Fermer le ban.

 

Lévy Georges (Alger,1938-1962) (Israel (2005))

22/10/2005 17:05

Sur ces nouvelles photos, rue Sadi-Carnot, côté droit en montant vers l'Agha, j'imagine le magasin de sport Chamoux, peut-être masqué par ce malheureux autobus, il y avait aussi la devanture de la papeterie de Thouvenot, célèbre car j'y achetais chaque année un stylo à pompe et une bouteille d'encre Waterman, et un peu plus haut le magasin de journaux, très achalandé de revues, tout a fait au coin du carrefour, tenu par Madame Arnaud (où je suivais chaque mois les aventures d'Edgard Maufrais, disparu dans la forêt Amazonienne, et affamé, décrivant comment il avait du manger son petit chien pour survivre!). Le fils Arnaud etait un camarade de classe du cours moyen.. En face, le Coiffeur Signes, le magasin de Mode de Tati, et l'Armurerie de Castel, un copain de Clauzel. Tout cela a bien sûr disparu, sous une couche épaisse de bleu. Sur le côté impair habitait aussi un cher camarade: Jean Boasis (dont le père était Chirugien-Dentiste) qui figure sur une photo du P.C.B. d'Esmma. Il était très ami avec Philippe Cohen, habitant rue Denfert-Rochereau. Et qui je crois s'etait installé a Sarcelles en 1962. Nous étions un trio inséparable dans les petites classes et au Lycée. Le mauvais vent de l'Histoire nous a separés. Que savez-vous d'eux ? . Merci pour votre réponse.

 

annie Suc (bordeaux)

22/10/2005 15:53

Bonjour, je suis née a Alger en 1946, et j'habitais au 30 rue Michelet, en face de la rue Tirman , je suis allée à l'école Denise Ferrier. En février 2004 avec ma soeur Denise nous sommes retournées à Alger, ce fut un grand moment de joie de bonheur et de larmes, mais rien n'a changé, mes amitiés a Nicole Blum, je suis sur la photo année 1953, la 3ème en partant de la droite assise sur le sol. Amities à tous. Annie Suc.

RÉPONSE : bonsoir Annie. Content que ton ordinateur marche (enfin !). A l'attention des Es'mmaiens : ce qu'Annie dans sa modestie ne nous dit pas, c'est qu'elle a écrit l'un des tout premiers textes d'Es'mma, un formidable Marché Clauzel", que je vous invite à lire s'il vous a échappé, et à relire sinon, car c'est si bon de se retrouver là un matin des années 50... Annie, je te t'embrasse. Gérald.
PS: t'y'as vu le Français dans le reportage d'Yves Jalabert ? Il a pris du galon, notre cinéma... Carrément "LA CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE", rien que ça!

 

De Jaegher (mennecy 91540)

22/10/2005 15:53

Pouvez-vous me communiquer l'adresse elec de Georges Salessy j'ai une communication à lui faire concernant les prof du Champ de Manoeuvres. Amitiès

RÉPONSE : nous supposons que Georges va vous lire et qu'il prendra contact avec vous. Sinon nous lui transmettrons votre appel. Avec nos amitiés.

 

Yves Jalabert (R.P. 94 (Alger))

21/10/2005 23:23

Re-coucou, entre le moment ou j'ai mis mon dernier message en ligne et le moment ou je le ferme, les messages affluent. Pour le carré militaire du cimetière de St. Eugene, oui, il est toujours la.. quant on entre vers la droite. Merci à Denise pour sa belle explication sur le livre de Jean Pélégri. Denise, je pense que nos amis Esmmaniens sont certainement interessés par les infos. que tu m'as communiquées, vas y dis nous tout... A la prochaine... Yves

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

21/10/2005 23:14

Hello vous tous... Georges Lévy, que je salue et m'incline tout bas devant son talent de conteur, évoque dans son dernier message les "Touaregs de adjzers"... Là nous sommes loin de Notre Algérie côtière... bien connue. Il y à 2 Tassili, le Tassili du Hoggar, avec comme "capitale" Tamanrasset et le Tassili N'Ajjer, "capitale" Djanet. Cette Algérie là, se trouve à 2000 Km. au sud de la capitale, en plein Sahara, dois-je le préciser, le plus beau désert du monde. A découvrir absolument pour les amateurs de calme, de sites fabuleux, de gravures et peintures rupestres, de pics, de rochers sculptés par le vent et le sable... C'est pas loin de Tam. sur l'Assekrem, que le Révérend Père Charles de Foucault avait installé son ermitage à.... 3000m. d'altitute, eh oui le sahara n'est pas aussi plat que l'on imagine. Voila, si je vous ai donné envie de découvrir tout ça... rejoignez moi, je pars en février pour cette autre Algérie. À bientot, Yves.

 

Denise Porteilla

21/10/2005 20:46

Pour Machava au mozambique un texte de J.Pélégri : "j'espère qu'on le comprendra, je ne dis pas tout cela sans gêne, sans douleur. Je le dis pour l'Algérie qui reste mon pays d'origine et de référence. Je le dis pour le peuple algérien qui reste ma pierre de touche et mon recours dans le doute. je le dis par égoïsme-parce que l'Algérie m'a fait. Comme une mère. Parce que le peuple algérien m'a appris l'essentiel de ce qu'il est nécessaire de savoir dans une vie. Parce que son échec, pour des raisons obscures, me semble aussi le mien. Parce que je ne suis plus moi-même quand elle n'est plus elle-même. Parce que j'en ai besoin comme d'un pain quotidien. Parce qu'elle est écrite en moi à tout jamais et parce qu'il en sera ainsi, comme pour mon père, jusqu'à l'heure de ma mort." Jean Pélégri, "Ma mère l'Algérie", Actes-Sud. Faut-il d'autres explications ? N'est-ce pas magnifique, tout simplement ?

 

Jean-Claude (Thonon les bains)

21/10/2005 19:04

Aie, aie aie mes fréres!!! Tous a vos tv couleurs, les 27 et 28 Octobre a 11 h emission Motus. Une enfant de la rue Duc des Cars !!! enfin une,!!!! comment je l'ai retrouvée je vous dis pas, passe dans l'émission. Renée c'est son prénom , c'est ma copine d'enfance c'est tout dire, une vraie fille de là-bas.... et aussi et surtout une fidéle d'Es'mma, mais par pudeur je ne dirais pas son pseudo, je vous laisse le soin de deviner. Bon week end a vous tous. Amitiés. Jean-Claude. Je vais me pencher sur le cas Gaudissard dés lundi, ça peut attendre un peu.

 

Hebert (aix en provence)

21/10/2005 18:43

Lorsque je fréquentais le collége guillemin, il y avait un dénommé ABBONATO prénom ? peut être Jacques ? Je viens de lire un message du même nom, est-ce lui ou un homonyme ? S'il se reconnait qu'il me le fasse savoir, étant de 1939 et lui de 1941 ce n'est pas impossible, merci de répondre sur le site ou mon e-mail:hebert.ja@wanadoo.fr
Merci à Yves Jalabert, moi un irréductible du "retourner voir", je suis en train de changer d'avis,une envie qui me tenaille, c'est toute ma jeunesse que je revois; des noms connus tel que Niviére car volleyeur moi-même mais pas au même niveau que lui, avec les Llorens Philippi et tant d'autres tous de St Eugene, Deux-Moulins et anciens éléves de Guillemin. Merci yves et Esmma de nous faire revivre, je ne regrette pas malgre les difficultes d'avoir repris l'ordinateur. Quelqu'un aurait t-il vu le carré militaire ? (à droite de l'entrée) du cimetiere de St-Eugene, mon oncle y avait été transféré, alors qu'il était dans le paisible cimetiere de Lure (Vosges) mort au combat dans cette commune apres le débarquement en Provence. Amities à toutes et tous

 

Jean Claude DROUHARD ( 1947 ) (21300 Chenove)

21/10/2005 17:50

Rebonjour !!!!! Suite à mon message de ce matin 1 question : comment faire pour vous rejoindre dans le cercle "ES'MMA" ?! Ayant résidé 13 rue du Languedoc à Alger (1953-1962 ) : Volta ( de 53 à 58 ) et Gautier (de 59 à 62 ), je n'ai qu'une hate c'est de rejoindre votre petite assemblée ( ayant déja pu par ailleurs retrouver des amis d'enfance perdus de vue depuis 43 ans grâce au site de M. MORELL ) SVP !!!!! renseignez moi au plus vite !!!!! À vous lire.. Très Amicalement Jean Claude

 

Machava (Mozambique)

21/10/2005 15:18

J'ai lu un des chapitres sur "Ma mère, L'Algérie" et je vous savoir quel était la motivation de Jean Pélégri

 

Georges Levy.(Alger.1938-1962) (Israel(2005))

21/10/2005 14:00

Si vous êtes aventureux, et aimez voyager (en robe de chambre), et feuilleter des livres, comme chez les bouquinistes du Quai Malaquais, allez à la Bibliotheque Nationale de France: puis choisissez: Voyages en Afrique. Tapez: "cherchez", sans remplir les cases. Et vous tomberez sur des centaines de livres digitalisés. Une mine inépuisable pour les amoureux de l'Algérie Francaise. Y compris photos rares et très anciennes (sur verre). A signaler au hasard: Un passage merveilleux sur le Jardin d'Essais (sans l'illustre Gaudissart!). L'auteur: Clamergan, Jean-jules (1827-1903); Le titre: L'Algérie, impressions de voyages. Page 1- 17, +303:le Jardin d'essais. Description botanique.
Et un autre livre curieux: L'auteur: Chamony. Le titre: Mémoires de voyage en Algérie et retour par l'Espagne(1853).
Et pour le voyage au Sahara: L'auteur: Foureau (1893). Le titre: Rapport sur les Touaregs des Adzjers (sic). Esmma et Jalabert n'y figurent pas encore, attendons cent ans. Gaudissart fut surtout célèbre pour ses décorations d'intérieurs.
Il fut un artiste d'ornementation et decora en outre les salons du Normandie. Mais il se cache bien! Peut-être ai-je enfoncé des portes ouvertes. Dans ce cas, refermez les
par peur des courants-d'air, j'en ai la chair de poule, pas encore grippée..

 

Jean Claude DROUHARD (21300 Chenove)

21/10/2005 10:58

Merci à Yves pour tous ces merveilleux moments passés à le lire et à le voir (photos d'Alger Magnifiques et oh combien évocatrices d'un passé empreint d'une nostalgie grandissante au fil des ans !!!!....). J'ai de plus en plus envie de vous accompagner !!!!!! et ceci dans un avenir très proche !!!!!! J'attends avec une impatience que j'ai de plus en plus de mal à contenir ...... la suite de vos "Aventures et peregrinations "- souvenirs ... et je n'ai qu'une hâte : me joindre à vous......... merci encore du fond du coeur !!!!!.... Jean Claude

 

Anne-Marie Jory-Lafon (1944)(Alger) (Lyon)

21/10/2005 09:31

Un grand merci à Yves Jalabert pour son compte-rendu et ses photos (la photo de l'entrée des Groupes Laïques m'a beaucoup touchée).
Merci au joli poème de Georges Lévy consacré à ces photos.
Merci pour tous vos témoignages.
Mon envie de retourner au pays grandit, GRANDIT.
Mes remerciements renouvelés à Gérald et à toute l'équipe d'Es'mma.

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

20/10/2005 17:42

A vous tous, salut, Geneviève, Domi, Alain, René, Roger, Michèle, Danielle, Christian, Georges et ses magnifiques écrits, et, je me souviens qu'à Alger on ne jetait pas le pain, on le posait sur un rebord de fenêtre quand accidentellement on en trouvait par terre, à Jacques et Jean Claude, merci pour vos réponses sur Gaudissart, c'est un bon départ.. continuons, et enfin un merci ému à Malika, pour son beau message à mon intention, merci à tous les lecteurs d'Esmma. Je vous embrasse. Yves.

 

BOUKHALFA MALIKA (ALGER/ALGERIE)

20/10/2005 16:11

Bonjour à tous les ESMMAIENS, en particulier YVES JALABERT, je suis Algérienne, résidant toujours à Alger, mais je suis née en 1953, donc mon enfance à été parmi les Français, où il n'y avait aucune difference entre nous, tous étaient bon, et c'est ce que je retrouve chez YVES, en décrivant Alger, c'est celui-là, le vrai Français d'autrefois avec son amour et son amitié. Sincéres amitiés.

 

Georges Levy.(Alger.1938-1962) (Israel.(2005))

20/10/2005 15:34

Ce matin, en déambulant dans mon quartier, je vis, venant en face de moi,
une femme âgée, se baisser soudain la main tendue vers le trottoir, et, ramassant un bout de brioche, la porta à ses lèvres pour un baiser léger et la posa sur le rebord d'une fenêtre. Je souris en moi même de ce manège bizarre*. Rentrant chez moi, chassé par la pluie, je flâne cette fois sur internet, et sur un sujet inconnu de moi : le témoignage de Joseph, camarade de Camus, et un des héros du "Premier Homme". Je cite: "Nous respections la nourriture, et surtout le pain. Quand nous ne voulions plus notre tartine de pain,on l'embrassait et on la posait sur le bord
d'une fenêtre".

Soudain, je ne savais plus ou je me trouvais, rue de Lyon à Alger, ou ici...
*Par tradition, ici, les restes de pain ne sont jamais jetés, mais empaquetés, et mis en évidence sur le rebord d'un mur, pour les pauvres. Ne souriez pas de cette charité qui n'est plus actuelle, et ne dites jamais: "Fontaine,je ne boirai pas de ton eau.."

 

Jean-Claude (thonon les bains)

20/10/2005 14:01

Renseignements sur bluewin.ch concernant Emile Gaudissart né à alger 1872 mort en 1957. Continuons les recherches. Amitiés a tous. Jean-Claude

 

Christian HUGON (La Seyne sur Mer)

20/10/2005 13:46

A Mireille RANDALAS, l'émotion t'a envahie à la vue des photos d'Yves, tu es tiraillée, tu as peur de ne rien reconnaitre, j'étais dans ton cas, grâce à Yves qui m'a convaincu, j'ai fait le saut. Quelle émotion, j'étais à nouveau chez moi, tous les lieux de ma jeunesse étaient là, dépêche toi, car si tu attends trop, tu risques de ne pas reconnaitre certains quartiers, Alger est toujours la plus belle ville, et les gens très accueillants. Je te dirai qu'une seule chose, vas y le plus rapidement possible. Encore merci à Yves pour ce magnifique voyage.

 

René Blanco(1944) (Picardie)

20/10/2005 13:11

Bonjour à toutes et tous. J'ai eu le "privilège" de participer au voyage de septembre 2005 à Alger aux côtés d'Yves Jalabert et à la lecture de son compte rendu de voyage, je me revois dans tous ces lieux que nous avons arpentés ensemble. Vous tous qui avez l'occasion de lire ce texte et regarder les photos accompagnantes, si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à faire ce beau voyage, cela en vaut la peine. Je regrette simplement que mes parents et autres aïeux n'aient pas eu la chance de l'effectuer et au risque de me répéter j'y retournerai (avec Yves bien entendu ). En attendant je visionne mes propres photos et les partage avec mes Ami(e)s PN retrouvé(e)s. Une pensée particulière aux lecteurs et lectrices d'Esmma qui faisaient partie de notre groupe en septembre 2005 et avec lesquels nous avons partagé de si bons moments. Amitiés... René ...

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

20/10/2005 10:47

Merci, merci la foule... les larmes rien k'elles me montent ô zieux !. Heu... pour ce qui est des mains, ma fille, 'fodra qu't'attende le visiofône. Eh ouais.....

 

Jacqueline Simon (ROME)

20/10/2005 09:58

Bonjour mes chers amis, je comprends votre émotion en voyant ces photos. Elle ne sera jamais aussi forte que celle que vous aurez en arrivant sur le sol natal, en vous replongeant dans la réalité de vos souvenirs. Vous verrez que tout est là , que le décor de vos rêves (car nous avons tous déambulé, dans nos nuits, là où nous avons grandi) existe bien, qu’il est tangible, à portée de nos mains, de nos yeux et de notre cœur. Vous aurez aussi la sensation que cela est si naturel, pouvoir se promener dans les rues de notre enfance, revoir le cadre où ont vécu nos «anciens» avec une pensée pour leur vie, leurs espoirs et pour ceux qui ne pourront plus faire ce beau voyage... et enfin guérir de nos blessures, de notre souffrance qui, par enchantement va disparaître. Jacqueline

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

20/10/2005 09:12

À l'attention d'Yves Jalabert : le sculpteur (et peintre, lithographe et architecte) Emile Gaudissart est né à Alger en 1872, il est mort à Paris en 1956 (ou 57?). Berbard **** en fait une mention dans l'une de ses nombreuses pages ( ) Sinon, il y a moyen de trouver plus de renseignements via une recherche par Google ou Altavista ou l'un des nombreux autres moteurs de recherche disponibles.

RÉPONSE : l'écran auquel vous faites allusion est emprunté à l'ouvrage "Esquisses anecdotiques et historiques du Vieil Alger", de F. Arnaudies, aux Éditions Barthélemy, (il est, dans certains cas, bon de rendre à César...), mais hélas n'apporte pas grand'chose sur la connaissance de l'artiste. Les moteurs de recherche ne donnent, eux non plus, pas grand chose sur Émile Gaudissart. Une occasion pour les Es'mmaiens de retrousser leurs manches et partir à la redécouverte de Gaudissart ? Chiche !

 

Levy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

20/10/2005 09:05

A Alger, tout en haut du Parc de Galland, entre le musée et le clos des gazelles et des colombiers, étaient encloués des canons, peut-être trois ou quatre ,et différents, qui etaient pour moi le suprême but de mes courses, après le grand bassin. Je me souviens de leurs canons rayés, que je remplissais de sable par leurs bouches, en guise de poudre, et assis sur le siège de fer, à coté de la culasse bloquée, tripotant les manivelles coincées, je laissais courir mon imagination sans fin, en pointant leurs affûts vers un ennemi invisible. Souvenirs de la conquête, peut-être, leurs roues comme leurs corps, avaient la couleur sombre de la patine de bronze, sans tache de rouille. Je n'ai trouvé aucun renseignement sur la provenance et l'histoire militaire.. Et aucune photo. Ils existaient encore au début des annees 50 (?). Ceux de mon âge doivent s'en souvenir. Dans ce cas, qu'ils aient la bonté de donner des précisions pour enrichir la memoire de cet endroit magnifique de notre jeunesse.

 

Ferra Danielle (Paris)

20/10/2005 02:02

Bonsoir à toutes et à tous. Ce soir, je pense à un poème "je fais souvent ce rêve étrange d'une femme que j'aime et qui m'aime et qui n'est jamais tout à fait la même ni tout à fait une autre..." C'est ce que ressens lorsque je vois des photos de notre ville natale... Ce n’est ni tout à fait la même ni tout à fait une autre... Le port d'Alger et ses beaux bateaux étaient notre vision quotidienne lorsqu'on ouvrait les persiennes, vers la fin de la matinée, après que maman avait lavé le parterre (des sortes de petites dalles rouges), on fermait les rideaux pour apaiser la chaleur... J'ai rêvé je ne sais combien de fois, sûrement autant que vous autres, que je revenais dans ma maison, et mon premier geste était d'aller ouvrir la fenêtre et regarder le port d'Alger et ses beaux bateaux, ainsi que l’école dont la cour était en hauteur, à gauche de mon balcon, et dont j’ai oublié le nom, quelquefois on me laissait entrer, d'autre pas... et à ce jour ne j'ai pas eu le courage d'y aller "à debon", bravo pour ceux qui l'ont eu, et merci Yves pour les belles photos.

 

Michèle RANDALAS/DUTEIL (1943) (Mâcon)

20/10/2005 00:35

Un petit coucou à Geneviève Bordier.
En vous lisant, on vous entend
Ne changez pas, restez bien comme ça
On s'y croirait... alors continuez
C'est épatant, car avec vous, on redevient enfant
Tout est parfait, enfin presque
Il ne nous manque que les gestes !!!



 

Michèle RANDALAS/DUTEIL (1943) (Mâcon)

20/10/2005 00:14

Merci "Monsieur" JALABERT... "A l'aube d'un nouveau jour", un titre qui en dit long ! Magnifique, entre autres, les lever et coucher de soleil sur notre grande bleue. Tout comme nous les avons vécus dans notre jeunesse. Le récit et les clichés que vous avez eu la gentillesse de nous présenter sont une vraie merveille. C'est du bonheur à l'état pur ! Comment vous dire l'émotion qui m'a envahie ? Non, je ne trouve pas les mots ! Je peux simplement vous dire que je ressens à présent, après avoir vu et revu tout ça, comme un "besoin". Sans doute, celui de... retourner au pays ! Seulement, je suis "tiraillée" entre le désir ardent d'y retourner et la crainte de ne rien reconnaitre, c'est si loin tout ça ! J'aimerais pourtant bien faire partie du voyage de mai (en bâteau) pour avoir la joie de voir le port d'Alger arriver vers moi, alors que je n'ai pas eu celle de le voir s'éloigner de moi, tellement il y avait de brouillard le 4 août 1962. C'était peut-être un signe ! N'ayant pu lui dire Adieu à Mon Alger, cela voulait peut-être dire que je reviendrais un jour... qui sait ?! En attendant ce jour là, je vous dis ENCORE MERCI de nous faire vivre des moments d'émotions intenses et merci également à l'équipe d' Es'mma.

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

19/10/2005 23:38

Hello... Chère Geneviève... le "beau camion" y te fait la bise... et j'te jure y a karbi même si Azrine y vient.., je met une plaque à ta mémoire sur le trottoir la prochaine fois que j'y vais... bientôt.. et bien, sûr que j'étais devant ta porte pour faire "L'EMPIRE". Ouala... Suite à ce dernier voyage, comme vous l'avez lu dans le compte rendu, les responsables de la réhabilitation du jardin d'essai sont preneurs de tous infos. souvenirs, cartes postales etc... etc.. afin de redonner à ce jardin sa splendeur d'autrefois. Qui pourrait donner des infos sur le sculpteur GAUDISSARD, auteur des statues du jardin. Merci d'avance. On a hâte de vous lire. Bises (aux femmes) amitiés aux autres.. Yves

 

Georges_Levy (ALGER(1938-1962)Israel 2005)

19/10/2005 21:13

Ces photos de Jalabert,
Me réchauffent en hiver.
Comme un grog pervers,
Plus j'ai soif, plus j'en bois,
Plus j'en vois, plus je bois,
Et dans mes larmes, je me noie!

 

Garnier Alain (nancy)

19/10/2005 21:02

yves, tu as prolongé notre semaine de vacances d'un instant! Tràs bien ton resumé!! Alain, amitiés..........

 

Dominique RENUCCI (1949) (Alger-Bordeaux)

19/10/2005 19:29

Salut à tous, et en particulier à Yves qui sait si bien nous mettre l'eau (de mer ou des Groupes Laïques...) à la bouche ! Comme cela fait du bien de lire tous ces messages enthousiastes ! Et combien cela donne envie d'y aller aussi ! Merci encore, et encore...
Bon, passons à des choses plus "terre à terre" J'ai fait paraître 3 photos de classe de Barnave. Qui se reconnaîtra ? Qui pourra compléter la liste (très très pauvre) des noms ? Vite, à vos claviers, les filles, nous devons nous souvenir. Bises à tous. Domie

 

Brouillet Robert Alger /Var (1942) (LA CRAU (83))

19/10/2005 18:24

A "notre Ami" et compatriote Yves Jalabert pour le remercier de nous faire bénéficier "gracieusement " de ses superbes photos et nous donner le "gousto" de retourner, peut-être, un jour dans ces coins et villes si chéries qui restent toujours si vivantes dans nos pensées. Un grand MERCI particulier pour tes photos de la rue Sadi-carnot, plus les autres à venir sur ESMMA. Bien amicalement.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

19/10/2005 15:38

Voyage à Alger "Jalabert Club" : Purée Yves mon frère !... T'es beau comme un camion, sur la photo de ND D'Af. .... Ma parole un vrai pacha, même ke t'avais mis les babouches !...

L'EGA, ma parole la façade de l'EGA, je te la refais... un bras attaché une figue à l'oeil, les yeux fermés koi ! Sur le trottoir, de là où t'y as pris la photo de mon balcon (celle que tu m'as envoyée à mon gourbi), y' avait une grande vitrine, avec une grande marche devant, où on pouvait s'asseoir. Tu te rappelles si elle y était toujours?

Et l'Empire, tu sé ke t'y étais devant ma porte pour prendre cette photo ? Là ousk je jouais à la marelle ?, t'y as pensé à t'incliner au moins !..T'y as pas déposé une plaque : " ici est née une enfant ...." Laisse tomber....maboule la fille !...
Il a changé "mon" Empire, mais il est propre. Je me souviens : les affiches n'existaient (pas encore !) et des dessinateurs après avoir dessiné une esquisse au crayon noir, peignaient une scène du film, scène mytique, comme celle que l'on connait par exemple pour "Autant en emporte le vent". Génial. Je restais des heures à les observer perchés sur le rebord à l'angle de la rue.

Le Français, le Mont-Riant, et tout et tout....Asmma !... t'y'es le meilleur !.
Snifff... Quel plaisir de savoir maintenant que tout n'est pas perdu.

Mais j'y pense, Y'en a pas un de vous qui pourrait nous dire ce qu'est devenu le RUA, notre cher RUA, notre magnifique RUA, notre irremplaçable RUA ? Y'aurait pas une petite photo rapprochée ?... Il faut que je tire au clair cette histoire de "coude" décrit par Jean Brua.

Les Groupes Laîques, je me suis esssayée à sauter une fois du plongeoir le plus haut, le bétonné. Quelle trouille ! C'est vrai que c'est aux Groupes Laïques que je suis allée copier les gestes pour apprendre seule à nager, et jouer ensuite les Esther Williams au Rua !.
Siou plé mes chères compatriotes, pensez à éclairer nos lanternes. La mienne

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

19/10/2005 15:03

Salut à vous les Esmmaïens. Voila, tout arrive, ça vient de sortir, dans la rubrique nouveautés, en bas de page d'accueil, le compte rendu et les photos du dernier voyage de septembre, allez y jeter un vieux cil...! Et n'hésitez pas à mettre un mot sur le livre d'or, ça nous fait tellement plaisir de vous lire, ne soyez pas timide... Vous avez certainement plein de chose à dire, alors dites les.... Pour ceusses qui veulent vivre en "live", les retrouvailles avec Alger, futurs départs en avril et celui de mai en bateau... Voila, à bientot. Yves

 

Boukhalfa Malika (Alger)

19/10/2005 12:01

MARIE LOU, je n'ai pu retrouver ton e-mail, je t'écris par ESMMA, pour te dire que j'ai transmis tes coordonnés à ZINEB, j'espère que tu auras une réponse. Porte toi bien, réponds- moi. Je t'embrasse

 

ES'MMA / boitahouty

19/10/2005 11:49

Bonjour. Vous pouvez trouver en écran d'accueil, menu de droite, quelques nouveaux liens (désolés qu'on est pour les cafouillages de ce matin entre 10 et 11, si vous vous en êtes aperçus) . D'abord les écrans de Yves Jalabert, pour pas que l'actualité ait l'air de réchauffé (celui de Jacqueline suit...). Revoir intact ce qu'aucune photo jusqu'ici ne nous avait encore remémoré, comme la façade du Français, celle de l'EGA ou la pergola du parc du Mont-Riant, quel bonheur ! Rien que ça, ça justifierait ces retours. Ensuite, on a commencé à regrouper en rubriques à thèmes les infos parues dans les kémias, plus qq autres... Ce matin, c'est "Nos inventeurs". Les nouvelles rubriques "Nos chameaux", "Le coin des mélomanes" et d'autres, suivent. Les textes de Betty, Jacqueline et Geneviève aussi... Nous sommes désolés de nos retards, mais il y a sur Es'mma plus de bonnes plumes que de soutiers. Mais qui s'en plaindrait ? Et puis il faut bien aussi penser à nos kémias d'octobre... Bonne journée, à bientot.

 

Georges Levy (Israël)

18/10/2005 19:00

Rectificatif de lapsus linguae, il ne s'agit pas de Henry Bataille, mais de
l'ecrivain de guerre Henri Barbusse.

    
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