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Marie-José Rachou (née Lopez)46Alger (Gard)

06/12/2005 15:24

Merci Georges, mais je n'ai aucun mérite, l'utilisation assez large de Google me permet de faire des tas de trouvailles! Etant une enfant du Baby Boom, je n'ai pas connu ce cuirassé. Mes seules références en bateau se limitent au Ville d'Alger, Ville d'Oran, Kairouan, Sidi Ferruch, bateaux qui me permettaient avec mes parents et mes frères de faire la traversée chaque été pour rejoindre mes grands-parents en Provence. J'ai encore des souvenirs de mal de mer...!
Pour Geneviève, j'ai aussi un poupon en celluloïd... désarticulé...mais en bon état!; trésor emmitouflé au fond d'un placard. Il a à peu près mon âge. Je n'ai jamais osé le donner à réparer. Mais il me semble qu'à Montpellier il y a une clinique du vieux jouet, dans une petite rue près de l'Opéra. Je vérifierai lors de mon prochain passage.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

06/12/2005 15:10

Promis juré Gérald, il me restait 16 caractères !... jette -le ton logiciel, demande au Papa Noël de t'en apporter un autre, ou bien ouvre une souscription.. mais fais quelque chose koi !... Ce n'est pas la première fois que je me fais pièger... purée !...
Bon, disais-je et répétais-je... " pour un concert de casseroles à minuit pétantes !"...na !...

 

Jean 1940 ALGER (La Varenne-Saint Hilaire)

06/12/2005 14:16

Esmma m'a permir de retrouver trace de bons amis de la rue Berthezene. Merci à vous. Je ne retrouverai pas Bernard Anglade de BAINEM disparu à "l'indépendance"...
Mais si les anciens de la Pointe Pescade le connaissaient, je serais heureux de faire vivre son souvenir. Il était l'unique fils d'un couple de maraicher de Bainem, tout contre la forêt, benjamin de 3 soeurs. Son père d'origine maltaise, sa mère catalane du Roussillon... C'est un ouvrier agricole qui m'a sauvé la vie alors, qu'essayant d'attraper une grenouille dans une cuve d'irrigation, j'étais tête la première plongé dans la vase...

 

Spinelli Gérard (Le Hamma /SIX FOURS)

06/12/2005 12:52

Vous avez tout résumé Georges LEVY: "sans savoir que notre bonheur était provisoire"... Les carottes étaient cuites.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

06/12/2005 11:31

Il y a quand même des internautes qui lisent et répondent aux messages. La preuve: Marie-José Rachou a trouvé la réponse à ma curiosité: quelle est l'origine du mot "Que dalle", souvent familièrement employé (A l'école, en Algérie, la locution était plus locale et explicite, mais je ne me permettrai pas de la rappeler à ceux qui ne l'ont pas connue!!). Donc, dixit Marie-José, le mot "dalle", viendrait du Breton "dall",qui signifie
"aveugle". Que dalle", en passant par l'obscurité, en est arrivé à "rien du tout". Une belle explication... N'allez pas dire que vous n'y avez compris que d'alle, nous serions vexés.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

06/12/2005 10:50

Le 2 septembre 1945, une délégation Japonaise signait, sur le pont du cuirassé "Missouri", la reddition sans condition des forces japonaises aux Américains. Un mois après avoir subi le bombardement d'Hiroshima, et que L'Empereur Hiro-Hito sortant de son silence, ait adressé un discours à son peuple, pour sans employer le mot de capitulation ou reddition, et par un language fleuri, lui faire entendre, ce que moi j'aurais dit à sa place: "Les carottes son cuites". On dit qu'à ces mots, nombreux furent les citoyens du Soleil Levant qui se suicidèrent. Il y avait encore des gens qui avaient le sens de l'honneur à cette époque!! Déjà, je vous vois sourciller, et vous dire, mais que vient faire ce Jape-au-nez dans cette galère. Et bien, simplement, très tôt après 1945, ce cuirassé légendaire de 35000 tonnes, long de plus de 270m et large de près de 33m, vint faire une visite de "courtoisie" à notre bonne Ville d'Alger, et vint s'ancrer dans la plus profonde des eaux du port. Dans les journaux, la population était invitée à le visiter.Quelle aubaine! Mon grand frère et moi,dumes d'abord traverser deux chalands dansants sur les eaux mazoutées,pour aller du quai à la passerelle de ce monstre marin. A l'avant, sous les quadruples tourelles de 16 inches, et incrustée sur le pont, une grande plaque de bronze commémorative de la capitulation. A bon entendeur salut. C'était le temps de la Pax Americana, des Wrigleys, des douceurs acidulées, du pain blanc retrouvé. Mais aussi du comportement bien connu d'un pays qui n'aimait pas qu'on lui rappelle ses libérateurs. Au retour, nos yeux ne pouvaient quitter cette masse grise qui tenait le haut du port. En passant à coté des voutes, les odeurs des épices, des futailles de vin, des magasins de grainetiers, des barils de harengs, nous ramenèrent à une vie plus paisible et civile, tout en croquant un cornet de délicieuses arachides salées, chaudes, qui brûlaient nos lèvres, mais sans savoir que ce bonheur était provisoire.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

06/12/2005 10:24

A Lucien : mais non on est là. Certes le travail ne manque pas car c'est la dernière ligne droite avant les fêtes. Ainsi tu te souviens de ce que nous faisions à cette occasion à Alger ? Je n'ai jamais connu les chaussures devant la cheminée. Pas de cheminée dans notre appart. du 48 rue Denfert-Rochereau, que des radiateurs en fonte !... Comment faire croire à un enfant que le Père Noêl va passer dans les tuyaux!.. Nous avions dans une chambre, une table en bambou, assez haute sur pieds, avec un grand plateau en haut, et un petit à quelques cms du sol. Mon frère ou moi, je ne me souviens plus bien, avions pensé qu'en la mettant près de la fenêtre, et nos chaussures sur le petit plateau bas, le père Noël comprendrait que c'était là qu'il fallait s'arrêter. Nous partions donc pour la messe de minuit à St Charles, en laissant la fenêtre de cette chambre lègèrement entr'ouverte. A notre retour c'était bien sûr la fête. Mais hélas nous n'avions jamais les cadeaux que nous espérions. Franck avait un jouet en bois, et moi je me souviens d'un jeu de dominos, alors que je demandais chaque année une poupée bien sûr. Ce n'est que vers 10 ans que j'ai enfin reçu un gros poupon de celluloïd, c'était à l'arbre de Noël des Orphelins de guerre, mon père étant mort en service commandé aérien en fév. 45. Ce fut une joie indescriptible. Je l'ai toujours ce gros baigneur. Il "repose" dans une grosse boîte à chaussures, car l'un des ressort en fer réunissant les deux bras a lâché, et je ne sais pas où le faire réparer.
Au retour de la messe de minuit, c'était le repas de famille. J'aurais tellement aimé aller à la ferme de mes oncles, mais la neige nous y empéchait. Dans les années 60, je commençais à décorer la maison, à cette occasion, car j'avais la permission d'inviter quelques cailles et pointers pour le réveillon. Et grâce au couvre-feu, la soirée ne pouvait s'achever avant 6h du matin !... avec concert de casseroles sur la rambarde du balcon à minuit p
LA SUITE ! LA SUITE ! LA SUITE !

 

AULIO René ( 31 Plaisance du Touch)

06/12/2005 09:55

Bonjour. J'ai découvert ce site grace à Lang JP, un camarade de classe du CP je crois jusqu'à la 3e au collége Molbert, centre d'Alger. Ainsi, j'ai retrouvé aussi Jalabert, une figure de l'ESMMA d'après ce que je peux lire!!! Nous étions aussi dans les mêmes classes de Molbert, à la même époque. Je suis toujours content de parcourir cet endroit, d'autant que, maintenant, j'ai le temps! Et puis, nous voilà transposés 45 ans en arrière, et on a de la chance par rapport aux métropolitains de cette époque qui, souvent, ont perdu tout lien justement avec ces années!! Regardez autour de vous!
Bonnes fêtes à tous et bravo à l'administration et aux initiateurs de ce site

 

Renée Pistoresi 1944 (Aleria (Corse))

06/12/2005 08:03

Souvenir d'un événement que je n'ai pas vécu directement mais qui reste intimement lié à ma naissance: en ce début d'août 1944 ma venue au monde est attendue à Alger (38 rue duc des cars). Mes parents pensent que mon frère et mes soeurs respectivement âgés de 12, 10 et 6 ans seraient plus tranquilles avec notre grand père paternel qui possède un chalet en pleine Kabylie; les voilà donc partis pour quelque temps! Un après-midi alors qu'ils jouent, ils voient 2 avions de chasse dont l'un paraît en difficulté; mon frère plaque mes soeurs au sol tandis que l'appareil tentant un atterrissage de fortune, après avoir sectionné une dizaine d'arbres, s'écrase dans un champ de figuiers, à une centaine de mètres de la maison, dans un nuage de poussière et le crépitement des armes de bord; par chance il ne s'enflamme pas et les quelques témoins accourus recueillent le pilote choqué mais conscient ne souffrant que d'une plaie frontale; mon grand-père quant à lui se précipite avec des bidons pour récupérer l'essence (ô combien précieuse en ces temps de pénurie) qui s'échappe du réservoir! Plus tard une ambulance viendra évacuer le pilote miraculé de la RAF et pendant 2 jours l'épave de son Spitfire servira d'aire de jeux avant que l'armée anglaise n'envoie 2 soldats pour la surveiller puis l'enlever peu après.
Qui aurait pu imaginer qu'en plein massif de l'Akfadou on ait frôlé la mort de si près à cause d'un avion!!!! Maktoub disent les Arabes... Amitiés à tous!

 

Lucien Monjo 1930 (Carnon)

05/12/2005 20:42

Un ange passe ! Plus personne n'écrit. Il est vrai que Noël approche et que les préparatifs demandent tout notre temps. J'avais 9 ans en 1939, et cela a marqué la fin des cadeaux pour tous ceux de ma génération. Il est vrai qu'ils étaient déjà rares avant. Tout ce qui comptait, c'était le repas du Réveillon bien qu'il ne ressemblât pas à celui que faisait ce bon curé de Cucugnan, que" l'eau elle te montait à la bouche, rien que de lire tout ce qu'il se préparait à ingurgiter".

 

Jacques Prat (1941) (Aix en Pce)

05/12/2005 19:59

Avant que tous les sbibeurs ne se précipitent, je te la souhaite également. Mais au fait c'était qui, ce Saint Gérald... qui t'a brûlé la politesse ? A+ JP

 

Geneviève GEHIN (Marseille)

05/12/2005 19:54

Aujourd'hui 5 décembre, on fête Saint Gérald. Alors, bonne fête au nôtre ! Et amitiés à tous.

 

Edith DI MEGLIO (1944) (Rue Docteur Trolard/MAISONS ALFORT)

05/12/2005 19:36

Merci pour tous les bons souvenirs que chacun raconte à sa manière, cela fait plaisir de lire tous ces bons souvenirs, nos années étaient peut être moins plaisantes mais la plage de BATEAU CASSE ou la forêt de Sidi Ferruch restent dans nos mémoires, et nous allions aussi aux réunions des associations de France, mes grands-parents maternels étaient champenois, et on rencontrait les Parisiens, les Normands etc. Tous de beaux souvenirs. Bien amicalement à tous et merci encore Edith

 

Cassar (france)

05/12/2005 18:06

Merci Hélène. J'aimerais avoir votre bal perso. Merci à vous. Bonne soirée. M@rie

 

Hélène DESLIONS PONTI (1949) (Alger / Ollioules)

05/12/2005 15:56

A Mme CASSAR. Assurez vous ici :

que le CAOM détient bien l'acte que vous recherchez. Uniquement avant 1903. Je dois aller au CAOM mais pas avant février 2006 et à cette occasion, si personne ne vous a déjà dépannée, je pourrais le faire. Il me faudra alors les nom et prénoms, date et lieu de naissance. Et pour tous les autres : je ne fais aucune recherche mais lorsque je vais au CAOM, je peux faire des photocopies des actes que VOUS avez recherchés.

 

Dahan Auriel Guy (Paris)

04/12/2005 23:19

Bonsoir Georges Lévy, je lis toujours avec beaucoup d'intêret et de plaisir l'évocation précise de vos souvenirs. Je suis ravi de voir que vous évoquez le souvenir de cet homme obus que nous appelion aussi " l'Homme Fusée". J'ai effectivement assisté au spectacle du Cirque Amar à Alger ,fin 1950, et c'est vrai que cette attraction était très attendue par nous tous, grands et petits! Peu de temps après notre arrivée à Paris, en 1951 ou 1952, cet homme s'est tué, la catapulte qui le projetait l'a expédié un peu trop loin... ou bien le tir s'avéra trop court... Cet homme chuta en dehors du filet. Un hebdomadaire d'alors, très lu: "RADAR" avait fait de cette tragédie un trés beau dessin, en première page. J'avais été trés ému. Guy Dahan

 

Cassar (france)

04/12/2005 22:43

Bonsoir, y a t'il qqun qui pourrait aller au CAOM pour m'envoyer un extrait de naissance de mon grand père ? Bien entendu je règle tous les frais d'envoi (ou alors un envoi en photo numérique ?). Merci d'avance. Marie

 

Anne-Marie Garric-Scotti (32) alger (Toulouse)

04/12/2005 19:03

Je voudrais préciser à Marie-José Rachou à propos de l'éducation physique au stade Leclerc que lorsque j'étais élève au Lycée Delacroix (42-51) nous montions à pied par la rue Jean Macé jusqu'au stade (bon échauffement!). Quelques petites malignes profitaient de l'intersection des rues du trajet pour s'esquiver. Aux autres de masquer leur absence lors de l'appel.

 

Yves Jalabert (1944) (R.P. 94 (Alger))

04/12/2005 12:10

Coucou me revoilou... après quelques problèmes informatiques, qui sont réglés, je suis de nouveau parmi vous. J'ai suivi vos messages sur l'ordi. D'un ami, vous êtes tous aussi "tchatcheurs" mais avec les doigts, popopo. Amitiés à vous toutes et tous. Yves

 

Redon (st avertin/france)

03/12/2005 20:17

Ancien élève de l'école Clauzel, je suis sur une des photos et je suis en mesure d'identifier quelques élèves de plus... Comment mettre à jour ?

RÉPONSE : nous vous contactons directement pour ces précieuses précisions pour lesquelles nous vous remercions par avance.

 

Jean Louis 46 (France)

03/12/2005 13:03

Tous ces messages sont supers. Dans ma cabessa, c'etait la tchouctchouca, heu - reu -se- ment il ya E'SMMA... es'mma. Les élephants du cirque Amar et le l'homme obus, les trapezistes, çà y est, ça me revient, comme les souvenirs (pas du café des délices) y manque juste l'accent. Même les chaussures toute neuves que j'avais bousillées dans la descente en carriole boulevard victor hugo. "Ya pas de frein " que j'ai dit au copain, y m'a répondu : " t'y en as pas besoin, tu freines avec les godasses". La Mama, elle était pas contente, mais pas contente du tout. La suite j'la raconte pas. Ces chaussures, italiennes s'il vous plait, j'avais pu les avoir chez Roches, le marchand de chaussures, y parait que son fils fut tué le 26 mars 1962, ça j'ai pas oublié.
A Georges, les quelques années qui nous séparent font que tu as pu engranger tous ces souvenirs, mais avec en plus le sens du détail et une petite pointe d'humour. Le grand prestidigitateur, celui-là, jl'ai pas oublier. Bonne continuation à tous . A.L

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

03/12/2005 12:58

Sur "sos-magots.com", vous vous trouverez en compagnie de ces singes qui ont charmé nos excursions du dimanche. Dans les gorges de la Chiffa, il y avait toujours un petit arabe de service, qui pour une petite pièce, offrait un jeune magot aux visiteurs. J'aurai tant voulu que mes parents me l'offre, cette petite miniature humaine, aux yeux pétillant de malice. D'autant plus, que chaque fois mon père évoquant ses souvenirs de Mansouriah, sur la cote près de Mostaganem, me contait la vie familliale de sa jeunesse, lorsque un de ces petits singes verts, apprivoisé,mais non polissé, accroché au lustre, au dessus de la salle à manger, plongeait de son perchoir pour voler un mets, sans y etre inviter. Mais nous, habitions en ville, et mon rêve ne fut jamais exaucé, pour le plus grand bien du singe !. Bien sur, c'était leur arrière fessier, feu rouge ambulant, qui nous faisait rire. Les scientifiques nous disent que ces callosités existaient pour les aider à s'asseoir, un coussin portatif en somme. Explication Darwinienne. Donc, attention, ne restons pas trop assis devant notre clavier!! Ils étaient en fait, assez méchants, volaient les bérets en un tour de main, et garde à leurs dents, quand on leur tendait des cacahuètes. Mais combien les femelles étaient affectueuses, serrant les tout-petits sur leur poitrine comme des petits d'homme. Ou quand dérangées, elles sautaient de roche en roche, leur progéniture agrippée à la toison. Avec les années, les gorges prirent un camouflage de guerre, et ne furent plus accesibles. Mais moi, comme ces singes j'ai encore dans mes bajoues, le goût des cacuhètes* que je décorticais, une pour le singe, une pour moi, et une pour vous.....
*Oui,je sais, cacouhètes, comme pataouète; drôle de louète que ce singe, plus rapide que le taouète !! Abète, j'ai terminé mon omelette. A la prochaine excursion dans le temps. G.L.

 

Nono Charly né en 1932 à alger (tarbes /france)

03/12/2005 11:43

Mon frère Daniel m'a envoyé votre adresse et c'est avec beaucoup d'emotion que j'ai revu certaines photos . Merci d'avoir entrepris ce travail de mémoire de notre jeunesse...

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

03/12/2005 11:16

Dans un message du 30/11, par erreur, j'ai attribué un envoi de documents à notre cher ami Christian Ripoll, qui m'a bien aidé à enrichir mon savoir sur nos transports algérois. C'est en effet Jean-Robert Pivon qui m'avait fait parvenir une superbe photo de sifflets, et même d'une action des c.f.r.a. A mettre au musée de nos souvenirs. Merci à tous deux.
Franco, c'était la plage de notre enfance. Je m'y revois avec mon frère, portant un maillot de bain, tricoté(!!), de laine verte. Maman avait un maillot de piqué blanc. Et nous mangions un sandwich à la tomate, chauffé au soleil, simple mets qui me reste encore sur la langue. Le petit rocher, je ne l'atteignais pas encore, aggripé à la corde tendue qui nous aidait dans nos mouvements gauches. Mais par contre les grands, prenant leur élan sur la plage de galets, couraient pour "taper un pancha", et éclabousser les autres. Il y avait bien des cabines, dans cette descente raide de la plage, mais à notre âge, une serviette qui volait au vent, nous servait de frustre paravent et celà nous suffisait !! La plage n'était pas sableuse, et la serviette de bain déployée sur les pierres arrondies n'était pas confortable, mais cette portion de méditerranée était facilement accessible par les transports en commun. Le casque de liège, les sandales, le goût du sel sur notre peau dorée, nous accompagnaient tout l'été. Plaisirs simples d'une jeunesse saine de corps et d'esprit. Nous étions , sur cette plage, le microcosme de l'Algérie. On pouvait y entendre tous les idiomes et accents, qui du francais fleuri au pataouète, se mélaient à l'écume des vagues, qui nous soudait ensemble. Heures bénies, souvenirs inoubliables d'un autre temps. Peut-être est ce de notre faute, de n'avoir pa su surveiller notre lait et de l'avoir laisser déborder. Mais la crème, ce sont les souvenirs que vous écrirez toujours sur Esmma.

 

Renée Pistoresi-Amizet (1944) (Aleria (Corse))

03/12/2005 09:12

En feuilletant mon album, j'ai retrouvé une photo de La Chiffa prise il y a plus de 50 ans et j'ai pensé que vous seriez heureux d 'évoquer le souvenir inoubliable que vous a certainement laissé comme à moi le Ruisseau des singes. Lorsqu'on arrivait des personnes étaient chargées d'attirer les animaux qui déboulaient de la montagne sachant bien que leur présence serait récompensée par les visiteurs; et puis ils savaient même se servir seuls comme une fois emportant devant mon grand père et des amis le magnifique gigot qui devait être dégusté à l'auberge. Je me souviens aussi d'un petit singe maladif (et qui louchait) envers lequel les autres n'étaient guère compatissants; aussi avait-il trouvé la solution: quand il réussissait, dans un moment d'accalmie à s'approcher il emplissait ses abajoues de tout ce qu'on lui offrait pour aller le déguster tranquillement plus loin. Outre les singes voleurs ou ingénieux il y avait aussi les joueurs; c'est ainsi qu'un après-midi pendant une bonne heure un groupe de singes avait grimpé à la queue leu leu par le capot d'une 203 pour s'en servir de toboggan, en glissant par l'arrière (on se souvient de la forme de cette voiture); inutile de dire la tête de son propriétaire découvrant les traces laissées par les griffes de ces joyeux magots!

 

Jean-Claude Hestin 1940 (thonon les bains)

03/12/2005 07:11

Pour tous les jeunes gamins que nous étions à l'époque, le sport jouait un rôle important dans notre vie, des minimes aux juniors en passant par les cadets, les dimanches étaient reservés aux matches soit de foot, de basket ou de volley,le sport Roi de la rue Duc des cars était le basket avec sa section Red Sttar Algérois, le stade était situé au Reservoir en haut du stade Leclerc. alors soit on recevait les équipes de visiteurs, soit on se déplaçait, quand on jouait a Blida c'était vraiment l'aventure, Alger....Blida le bout du monde.
Par temps de pluie les entrainements avaient lieu dans une salle rue d'Esthonie.
quand on parle du Red Star, comment ne pas évoquer le nom de Robert Perri,entraîneur en chef, figure emblématique. Je peux vous assurer qu'on filait droit; rigueur rigueur... c'était un grand monsieur et un grand club.
Et puis un jour un groupe de dissidents a décidé de voler de ses propres ailes en créant son propre club, l'AERDC (l'Association des anciens élèves de la rue Duc des Cars). On en reparlera...
Anciens du quartier à vos claviers pour vos réactions!!!, En attendant je vais réfléchir à la façon de faire une fondue Savoyarde, modifiée à l'Algéroise... Bon week end à tous. Amitiés. Jean-Claude

 

SHORE (Camon/ France)

02/12/2005 20:03

J'ai fréquenté le lycée Delacroix de 1957 à 1965. Je serais heureuse de retrouver mes anciennes camarades de classe. Ce site est un vrai régal pour nous qui avons perdu nos racines, nos amis, nos camarades de classe, les rues que nous aimions. Margaret SHORE

 

René Drevot (1943) (Fontvieille (13))

02/12/2005 19:38

Je constate que nombre d'Es'mmaiens ont habité Rue Ducs des Cars. Est-ce que quelqu'un ou quelqu'une d'entre vous a connu Mlle BASTOUIL qui habitait au n° 30 et qui était une amie de mes parents. Nous avions fait sa connaissance en 1955 (je crois!). Elle était, déjà à cette époque, en retraite en tant qu'ancienne institutrice. J'en garde le souvenir d'une vieille dame, célibataire (vieille fille diraient certains), joviale, toujours souriante, heureuse de vivre et d'une très agréable compagnie. Si son nom évoque à l'une ou l'un d'entre vous un souvenir (J. BRUA peut-être?), je serais heureux qu'il l'évoque. Pour Geneviève Bordier, oui tu peux compter sur Colette et moi pour relancer et participer à un pique nique ou autre mode de rencontre entre esmmaiens du Sud au printemps prochain. A bientôt aussi pour une soirée Jazz à marseille. Amitiés. René

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

02/12/2005 17:16

Des souvenirs de patins, j'en ai, mais pas comme vous le pensez aux Champs de Maneuvres, c'était trop loin, mais au cinéma le Vox, c'était plus près de chez moi... Le Champ de Maneuvre, était pour moi, une fois par an, la grande récompense, lorsque mes cousins m'emmenaient à la représentation du Cirque Amar. D'abord je les voyais, de ma fenêtre, parader. Les éléphants, par ordre d'âgeet se tenant par la queue, descendaient la rue Sadi-Carnot, balançant leurs trompes,avec le plus jeune, en fin de file, qui doublait ses enjambées pour tenir la cadence. Sous le chapiteau, c'était un rêve que nous vivions. Les scénes angoissantes des trapézistes, qui se rattrapaient à la barre à la dernière fraction de seconde, étaient toujours suivies par un clown déguisé en singe, qui venait jusque dans les rangs pour faire rire et effrayer à la fois les plus jeunes. Les acrobaties des cavaliers qui, au galop, passaient sous le ventre de leur cheval pour faire un rétablissement , les chevaux pomponnés ,pour le final qui se dressaient sur leur pattes arrières,en frémissanr des naseaux,les claquements de fouet du dompteur scandant les évolutions des lions et des tigres mélangés dans la meme cage protectrice, les éléphants énormes et doux qui s'asseyaient sur des podiums, et se dressaient les pattes en avant comme de petits chiens savants, tout celà se déroulait trop vite a mon gré. La grande attraction finale: dans un silence total, l'homme obus se glissait dans un cylindre, et dans un roulement de tambour d'exécution capitale, dans un nuage de talc, était projeté sous le chapiteau pour atterir dans le filet, aux acclamations de la foule, soulagée. Pauvre colonne vertébrale, pauvres animaux qui souffraient dans leurs dressages, mais nous les petits et les grands, revenaient de ce chapiteau, enchantés, en attendant l'année suivante. Le cirque Amar fut remplacé par Bouglione, jusqu'à ce qu'un Grand Prestigitateur nous fît tous disparaitre de l'Algérie.

 

Christian Ripoll

02/12/2005 16:11

Souci du détail... Raphael, Les CFRA sont devenus RDTA le 1er janvier 1954, avec changement de livrée, et la fusion des TA et RDTA a donné le 1er janvier 1959 la RSTA, qui a repris la livrée de la RDTA. Toutefois, en juillet 62, tous les vehicules ex TA n'avaient pas encore changé de robe, et étaient encore en créme et vert... Souci du détail, Jean Brua, le trolleybus de la rue Duc des Cars, qui desservait le Télémly, était la ligne G et non 9 .....

 

ES'MMA

02/12/2005 15:18

Bonjour à tous. La pointe Pescade a son site définitif nouvelle version. C'est très sympathique, les Pointu(e)s d'hier comme les Pointu(e)s d'aujourd'hui y sont présents.
Son adresse:
où nous vous invitons à vous rendre. C'est valable pour tous les Algérois, puisque nous étions nombreux à y passer, et à y séjourner (qui n'avait une vieille tante ou un cousin à la Pointe-Pescade ?).
Une suggestion : puisque maintenant la plupart des quartiers d'Alger et des alentours ont leur site, pourquoi ne pas se fixer des piqueniques virtuels, où, selon un calendrier établi de week-ends, nous nous rendrions tous chez l'un, puis tous chez l'autre, etc? Pour suivre le guide, poser des questions, etc


 

grosso (antibes france)

02/12/2005 14:41

Ajouter pour Mr Deville prof d'hist-géo au collège du champ de manoeuvres :
Il avait une Skoda bleue, dans laquelle, à côté du volant, se trouvaient deux vases bleus, peut être destinés à des fleurs.
Quand il parlait de Louis XIV, il faisait semblant de se mettre des bas, pour se moquer de sa coquetterie.
Deville m'a fait adorer l'histoire et la géographie.

 

Marie-José Rachou (née Lopez)46Alger (Gard)

02/12/2005 14:27

Le lycée Delacroix réservait une part non négligeable de son enseignement, au sport. La grande salle de gym se trouvait sur le même niveau que la cour arborée, à l'opposé du grand escalier de l'entrée principale du lycée. Là étaient plaçés tous les agrès (je n'ai pas trouvé l'équivalent au lycée de Montpellier en 1963). Nous consacrions 2 heures par semaine à la gym sur place et nous déplacions au stade des Tagarins pour 3 heures d'efforts plus intenses!... Le déplacement s'effectuait en bus (plus de tramway cette fois!!!). Je me souviens qu'avec les copines on testait notre équilibre: on se tenait debout sans appui, à l'arrière du bus et au moindre virage un peu brusque... patatras; ça provoquait immanquablement nos rires. Ah l'insouciance de la jeunesse! Je n'ai pas souvenir d'une quelconque remontrance de nos surveillantes. Ces heures étaient un vrai moment de détente. Une compétition interscolaire aux Tagarins à laquelle j'ai participé me revient vaguement en mémoire. Qui se souvient des heures sportives de notre cher lycée Delacroix ?

 

Jean BRUA (1934) (Nice)

02/12/2005 13:27

Sollicité par mon «cadet» J-C Hestin, je dois apporter ma contribution à la «mémoire Duc-des-Cars». J'ai évoqué il y a quelque jours les mauvaises blagues perpétrées contre la ligne de trolleybus n°9. Il y avait heureusement des jeux plus innocents, sinon moins dangereux. Par exemple, les courses de carrioles à roulements dans les lacets (la rue DdC était un serpent à assez forte déclivité, enserrant plusieurs pâtés de maisons). Plus tard, alors que Louison Bobet enflammait nos rêves de gloire cycliste, la fameuse rue fit partie d'un circuit où nous disputions, soit des criteriums en ligne, soit des «contre-la-montre», dans le sens Stade Leclerc-rond-point du GG-Berthezène-Dr Trolard-DdCars-7 Merveilles-Leclerc (et inversement).
Bien que monté sur Automoto double plateau ultraléger (pour l'époque), j'étais loin d'être un familier du podium, qui était plutôt l'affaire des deux Alain : Biardoux (par ailleurs footballeur au RUA) et le frère aîné de Jean-Claude Hestin.
Côté djemaa, j'ai moins fréquenté que ces derniers le parapet au-dessus du Forum, qui a connu ses plus belles affluences pendant les journées de dupes de mai-juin 58. Il faut dire que j'étais un enfant des «barres» de la rue d'Esthonie, un peu plus haut, et que cette prééminence de niveau nous faisait considérer l'étage du dessous avec quelque condescendance.

 

Hebert (aix en provence)

02/12/2005 12:13

Message pour Jean-Claude Hestin. Ton message parle de LALEU ? Son prénom était Jacques ?? Si c'est le cas je peux te donner son adresse car c'était aussi un copain, mais pas du parapet. Amitiés de là-bas

 

Michèle Robach (Suéde)

02/12/2005 11:34

Je souhaite connaitre le coût total du rapatriement d´une dépouille d´Alger en France.. où puis-je m´adresser ? Merci MR

 

raphael navarro (1944) (nimes (gard))

02/12/2005 11:06

Souci du détail, j'avais oublié la teinte des trams de la rue Michelet par contre j'avais raison pour le nom des trams bleus de la rue Alfred Lelluch, c'etait bien la RSTA (CFRA jusqu'en 1959) .../... Je pense que Et Dieu créa la femme " passait au Régent.
Bon week end à tous

 

BRUGERE Yves (Vaux sur Mer)

02/12/2005 10:53

Bonjour,
Je suis à la recherche de toute personne qui pourrait me donner des renseignements sur Fernand Paul BRUGERE qui était domicilié 67,rue d'Isly à Alger vers 1934 et qui éxerçait la profession de Courtier.
Celà nous permettra de connaitre un peu mieux l'histoire de notre famille qui comme beaucoup comporte des zones d'ombre.
Merci

 

DROUHARD Jean Claude (1947) Alger-Chenov (Chenove / 21300)

02/12/2005 09:57

Un nouveau bonjour à tous !!! Depuis mon message du 30 Nov j'ai repensé à un certain nombre de choses en parcourant à nouveau le Livre d'or et , pour répondre à Geneviève qui s'interroge sur le lieu de programmation de "et Dieu créa la femme", ... j'ai une petite hésitation entre L'Empire et le Régent !!??... En ce qui concerne la piste "patins à roulettes" du champ de manoeuvres ... Je crois également me souvenir que la dite piste, outre son aire d'évolution principale avec les fameux virages relevés et les petites plateformes que nous évoquions précédemment, comportait tout un "enchevêtrement " de cheminements particuliers aboutissant sur l'aire principale: ce qui permettait aux "patineurs" de tous niveaux que nous étions d'y trouver chacun notre "compte" selon notre niveau de pratique !!.... Mais il serait bien étonnant qu'Hélène n'ait pas de "nouveaux " souvenirs à ce propos ... De même que Georges (notre maitre à tous !! ) véritable "puits de science" et passé maître dans l'art de l'anecdote et du souci du détail !!!. ... J'attends avec moult impatience leurs précisions à ce sujet !!!!... (quelle exigence ce Jean Claude !!!!...)
Dans un tout autre ordre d'idées je voulais vous faire faire part du fait que Jacques Burel (notre "Charismatique" prof de gautier !!!!... et à ce propos les articles qui lui sont consacrés sur "ES'MMA" sont remarquables!! que les auteurs en soient remerciés !!) résidait , tout comme moi, au 13 de la rue du Languedoc (lui au 2ème étage et moi au Rez de chaussée...) et a été tout au long de nos longues années de "vie commune" bien sûr le prof charmant que nous connaissons tous mais également un homme d'une extraordinaire gentillesse !! En attendant... toujours aussi impatiemment de vous lire... Très Amicalement !! Jean Claude

 

Jean-Claude Hestin 1940 (thonon les bains)

02/12/2005 07:56

Enfin!!!! les anciens du quartier de la rue Duc des Cars refont surface.
Pour tous ceux et toutes celles qui n'ont pas connu cette rue, elle se situait juste en face du Forum...on ne peut pas parler de cette rue sans évoquer le Parapet... Point de rencontre de tous les enfants du quartier.
avec pour toile de fond le port d'Alger en contre bas. J'invite donc tous les pieds noirs du quartier à élargir le cercle. Voici quelques noms jetés pêle mêle des habitués du Parapet :
Guyomard, Caprani, Khidder, Borras, Piera, Winckel, Laleu, Faucheux, Coste, Fredet, Dupuis, Wurtz, Franck, Intertaglia, Biardoux, Spiteri, Borries, etc etc....
Nos anciens, les inséparables Jean Brua et Jacques Foix venaient nous saluer, généralement c'était en début de soirée quand la fraicheur tombait sur la ville, ils devenaient intarissables dans leurs histoires, ils nous faisaient rêver avec leurs récits. C'était l'époque ou l'on pouvait trainer dans la rue sans que nos parent s'inquiétent.
Je laisse à notre ami Jean Brua le soin de bien vouloir prendre le relais de ce message.
PS:j'ai appris que ce parapet n'existait plus aujourd'hui, un mur le remplace, qui peut me le confirmer?
Amitiés à vous tous. Jean claude Hestin

 

Marie-José Rachou (née Lopez) 46Alger (Gard)

01/12/2005 14:39

A force d'entendre parler des "petites cailles", Geneviève je suis sûre qu'on les aura pour Noël! (servies sur canapés? au moins!). En tout cas ce qui est sur, c'est qu'on ne les trouvera pas dans le livre cher à Annie car "la cuisine de là-bas" OILOU! L'éditeur est en panne de stock actuellement. Alors si j'ai un oubli sur une recette bien de chez nous, comment fais-je?...les petites cailles, je vous appellerai en renfort!

 

lucile Monjauze, ep Stewart (oxford, grande Bretagne)

01/12/2005 13:55

J'étais à Fromentin entre 1958 et 1962; bac "des rapatriés", puis Université d'Alger en maîtrise de Biologie. J'ai été prof de Bio toute ma vie jusqu'à 2001 et j'ai élevé nos cinq enfants en partie en Algérie (quittée en 1975) et ici, à Oxford (Ecole Européenne de Culham où j'enseignais). Je serai très contente de retrouver mes anciennes ennemies et mes amies, dont deux sont toujours en proche liaison avec moi : Patricia Thuriet et Lionelle Gomella. Je suis sur la photo de Colette Barthès en 4ème AB à Fromentin... Où êtes vous toutes les autres ? Mon mari est Philip Stewart, professeur à Oxford. J'ai très envie de retourner voir Alger, Bou Saada et Mostaganem : y a-t-il un projet en cours ? J'ai organisé plusieurs expéditions en Asie et en Amérique du Sud et j'adore les voyages longs à petit budget et serais prête à retrouver mes contacts sur place et à organiser un tour sans nostalgie.

 

Saupagna Andrée (Hautmont (59))

01/12/2005 13:06

Salut à tous, je ne me manifeste pas souvent, pourtant je vais tous les jours sur le site. C'est toujours avec bonheur que je lis les petits riens de notre vie de là-bas qui sont si bien racontés par certains. Que de souvenirs reviennent en mémoire. Je suis une fille de la rue Duc des Cars, Rue d'Est(h)onie (désolé Betty, mais sur une ancienne carte d'identité c'est écrit avec un H). Pour Christian RIPOLL, je pense qu'il s'agit de 1948 ou 1949, il s'agissait de ma maison dont les locataires avaient été évacués. J'allais encore à l'école Rue Duc des Cars. Encore merci pour tous ces récits. Grâce à vous j'ai retrouvé une ancienne copine Betty. Amicalement

 

Renée Pistoresi (1944) (Aleria (corse))

01/12/2005 10:54

Laurent est un jeune collectionneur dont le rêve est d'entrer au livre des records; s'il possède déjà plus de 200 000 cartes postales son but n'est pas encore atteint. Ceux qui, comme moi voudraient l'aider peuvent lui envoyer une ou plusieurs cartes postales (anciennes ou récentes, neuves ou déjà écrites) à l'adresse suivante:
Laurent Baillon
B.P 90 554
22405 Lamballe Cedex
Ce serait un beau cadeau à l'approche de Noel ou pour son anniversaire car il fêtera ses 13 ans le 11 décembre. D'avance je vous remercie et vous adresse mes amitiés de l'Ile de beauté.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

01/12/2005 10:50

Dans la série des livres à signaler : Alain Vircondelet a écrit pas mal de livres sur l'Algérie. J'ai fait sa connaissance lors d'un salon du Livre à Marseille, il y a une bonne dizaine d'années déjà. Prof. de philo à la fac de Paris, il était grand ami de Marguerite Duras. Ceci dit, il a écrit? entre autres? au retour de son voyage à Alger quelques mois avant moi EN 1981 : "Alger L'amour". Mais aussi "Maman La Blanche" , et puis... et puis... tout est à lire.
Vu à la tv, un magnifique livre de Yan Arthus Bertrand qui n'est plus à présenter : "l'Algérie vue du Ciel", à s'offrir ou se faire offrir, puisque c'est le moment. Raphael : en courant, en flânant, en regardant les Cailles (Gérald m'a dit qu'il ne les avait pas faites cuire, patientons encore...) tu avais oublié la couleur des trams ? Je te console. Je ne me souvenais pas non plus que le bas était vert olive. Et les trolleys aussi ? Ceux qui avaient une plateforme ouverte à l'arrière, avec la chaîne de sécurité que le contrôleur détachait afin de laisser monter les retardataires qui couraient et sautaient sur le marchepied !... J'adorais les prendre pour monter voir nos amis Paturel : Claude et ses frères à El-Biar. C'étaient des moments de communion totale avec le paysage éblouissant qui se déployait un peu plus à chaque tournant.
Je suis sûre que Yves Jallabert prépare une telle excursion à chacun de ses voyage.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962) Israel 2005.)

01/12/2005 09:38

En passant dans la direction des Bains-Romains, sur le versant gauche de la route bien sûr, on pouvait voir une hauteur, surmontée d'une antenne, à laquelle on ne pouvait accéder que par une trés forte rampe de ciment. Lors de nos promenades dominicales vers la forêt ou la plage, mon père à chaque fois évoquait ce lieu et une certaine Villa-Rouge. Ce fut, je crois, un des siéges du B.C.R.A (devenu plus tard D.G.E.R.,après le débarquement de Normandie). Il me conta qu'une fois,il avait fait le trajet jusqu'au Maroc et retour, d'urgence, avec une grosse lampe de radio,
calfeutrée sur ses genoux, pour dépanner un émetteur du Service. Mon père rappelait aussi ces petits postes-émetteurs/récepteurs qui, fabriqués à Alger, étaient alors parachutés en France occupée, dans les réseaux du célébre Colonel Rémy. Et citait souvent le nom de son chef, le Colonel André Pélabon. Après tant d'années, je vois combien je fus stupide de ne pas l'avoir questionné, et ravivé ses souvenirs. Peut-être,qu'en lisant ces lignes, un voisin de cette villa, ou un ancien participant, aura la gentillesse d'évoquer des détails sur cette activité. Les sites d'internet, trés généraux, ne m'ont rien livré d'intéressant. Merci.G.L.

 

Annie BUTSCHA (NICE)

30/11/2005 22:14

LE LIVRE DE NOTRE CUISINE: LA CUISINE DE LA BAS écrit par Alain Vircondelet et prefacé par Marthe Villalonga (165 recettes de cuisine de notre culture) accompagné de photos emouvantes. Je vous recommande à tous d'avoir ce livre chez vous et si vous ne l'avez pas encore de le commander à l'adresse suivante : Editions Hermé, 3 rue du Regard - 75006 PARIS (s'il est encore édité). C'est une compilation qui réveillera vos souvenirs (les montecaos, les oreillettes, la mouna, les rolliettes, les patates douces au sirop, les calamars farcis, les sardines en escabéche etc...) un livre à garder dans notre bibliothéque et à transmettre à nos enfants. Mon pére me l'avait offert en 1992, il est décédé depuis et je l'en remercie encore.

 

Marie-José Rachou (Lopez)(46) (gard)

30/11/2005 20:16

Je viens de découvrir le site de l'encyclopédie 1870-1962 de l'Afrique du Nord. Pour nos spécialistes des tramways algérois, il y a une rubrique "chemins de fer" dans laquelle vous trouverez des renseignements sur le tramway électrique et son cahier des charges définissant le tracé, l'entretien, l'exploitation, le tarif... et aussi une photo d'un tramway ouvert à tout vent que je n'ai pas connu celui-là!

Appar emment, il y avait semble-t'il aussi un tramway tiré par des animaux!.???.
Allez sur
Bon vent

 

Christian Ripoll (1936)

30/11/2005 18:35

Je vois que vous êtes plusieurs à avoir habité la rue Duc des Cars. J'ai une question à vous poser : en quelle année s'est produit l'effondrement du haut de la rue ? La circulation a été interrompue pendant au moins 6 mois, et un superbe mur de souténement a été construit pour éviter que ça recommence. Puis un immeuble est venu combler le vide. Ses deux faces étaient sur la même rue, mais à des niveaux bien différents, le 6éme (ou 7éme...) étage d'un côté était au rez de chaussé de l'autre !

 

Drouhard Jean Claude(1947)Alger-Chenove (Chenove / 21300)

30/11/2005 16:58

Rebonjour à tous !!!!!...... plus je lis les messages d'ES'MMA ( chaque jour...... c'est mon journal du coeur comme je le précisais précédemment !! ) et plus les souvenirs me reviennent....... ( sans prétendre évidemment essayer de "rivaliser" avec Georges Lévy et autres Geneviève , Hélène , Danielle , Gérald ,Yves etc ,etc !!!... dont l'exactitude , la rigueur et le soin qu'ils apportent à leur "rédaction" m'épatent " à chaque fois ".... ) j'ai quelques souvenirs qui me reviennent sur "nos programmations " Cinéma d'hier... et notamment :
" La princesse de Clèves " au Français ( aujourd'hui apparemment Cinémathèque Algérienne ) avec Jean Marais , J.François Poron et ....la sublime Marina Vlady ; ainsi que dans un genre plus "badin" dirons nous et au même endroit : "la famille Fenouillard" avec j.Richard ( ceci , il me semble en 57 ou 58 ) .
" La Belle et le Clochard " à L'Empire ( à peu près à la même époque ) d'ailleurs ... beaucoup de "DISNEY" passaient là !!! il me semble.
" ALAMO " avec J.Wayne etc... au Versailles ( en 60...?!! )...
et j'allais quelquefois ( bien qu'habitant rue du Languedoc !!! ) au Roxy à Belcourt ... car le propriétaire était le Gd. Père d'un de mes copains de Gauthier : Dominique RIVIECCIO ( qui , si il lit ces lignes , par le plus pur des hasards... mais sait on jamais ?! ... pourrait éventuellement me contacter ).
Suite au message d'hélène Deslions-Ponti ... concernant la "piste" de roller du Champ de Manoeuvres ( message auquel j'ai répondu très partiellement , qu'elle veuille bien m'en excuser !! ) Si elle possède d'autres renseignements sur le site .... je suis "preneur " ( comme nous tous je suppose !! ) .
à vous lire Tous !!!!! Très Amicalement !! Jean Claude

 

Raphael Navarro (1944) (Nimes (Gard))

30/11/2005 16:41

A l'attention de Christian RIPOLL.
Je te remercie de m'avoir rappelé les couleurs des trams des TA.
Quand je pense que j'empruntais la rue Michelet 4 fois par jour. il est vrai que je n'avais d'yeux que pour les petites cailles. N'est-ce pas Renée Domenech, Adrienne Calabuig,Vous chères "Passantes" et surement Geneviève ?

 

Lucien Monjo 1930 (Carnon)

30/11/2005 16:35

Eh oui Christian! Comme dit Aznavour dans sa chanson, je parlais d'un temps , que les moins de " soixante ans ", ne peuvent pas connaître . Les tramways des C.F.R.A ont dû être modernisés à la fin des années 40 ou au début des années 50.

 

Grosso Gérard (Antibes France)

30/11/2005 16:31

Pour Missou (Faglin)
Alors mon cher et vieil AMI, que deviens-tu ? Je suis ému de lte lire dans les souvenirs du RUA que je viens de découvrir sur ce site merveilleux. Demain, je déjeune avec Georges-Marie Pélissier et Jean-Marc Legendre, je leur en parlerai. Que serait grand le plaisir de te serrer la main, si tu es sur la Côte, tu seras chez moi, chez toi. Fidèle amitié. Gérard Grosso

 

Jean Brua (1934) (Nice)

30/11/2005 15:50

À propos des trolleybus indifféremment C.F.R.A. ou T.A., un (affreux) petit jeu de « salaouètches » : le décrochage de perches.
En profitant d'un ralentissement du véhicule ou, éventuellement, de l'absence du receveur sur la plate-forme, il fallait empoigner au vol la corde à enrouleur reliée à la perche (dite « trolley ») et dégager cette dernière de son caténaire en tirant d'un coup sec. Panne immédiate. Fureur de l'équipage et des passagers. La remise en place demandait plusieurs minutes de concentration au receveur, cramponné à sa corde comme pour la manœuvre d'un cerf-volant.
Le virage très serré de la rue Duc-des-Cars qui jouxtait la cour de l'école était propice à ces embuscades.
Une autre consistait à déposer sur le passage des roues une ou plusieurs « bombes » (petits pétards à percussion). Immanquablement, la détonation faisait croire à l'éclatement d'un pneu, provoquant, dans l'ordre : l'arrêt du trolleybus, l'inspection du receveur et, en explosion secondaire, le chapelet d'injures et de malédictions bilingues.

 

colette (alger (P.A))

30/11/2005 11:34

Bonjour, merci à Sylvette Leblanc pour son reportage sur le jardin d'essai, mais j'ai un petit problème, je ne vois pas toutes les photos et celles que je peux voir, elles apparaissent et elles disparaissent, est-ce que cela proviendrait de mon PC ? Merci pour votre réponse, Amitiés à tous les Pieds Noirs..

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

30/11/2005 11:19

Grâce aux précisions de Christian Ripoll, nos tramways ont été remis sur leurs rails. Outre la photo des sifflets, il m'a envoyé une Action des C.F.R.A de 1900, qui a fait monter la Bourse de nos Valeurs Esmaiennes.
Encore un souvenir fugace, de travaux publics: un matin, une équipe d'ouvriers*, en coutil bleu, armés de pelles et de pioches, entreprirent une réparation urgente sur ma ligne des C.F.R.A., juste sous ma fenêtre. Après que les pavés jouxtant les rails eurent été délogés, un ouvrier, armé de son chalumeau, ayant allumé et réglé la flamme, courte et bleue, entreprit une soudure* sur la voie, peut-être pour réparer une félure. Ce travail n'était pas la fin du labeur. Deux ouvriers, chevauchant le rail, et se faisant face, commencèrent à limer la jonction, tirant et poussant une pesante rape métallique, jusqu'à faire briller le fer sur toute la longueur de la réparation. Ensuite, ce fut le tour des dameurs#, de replacer les pavés sur leur lit de sable. Ce qui n'est pas si évident, quand on voit que chaque pierre est d'une taille légèrement différente, et qu'il faut minimiser les interstices. Armés d'une "dame", non pas une passante, mais un outil marteau-pilon, face à face et à quatre mains, avec des "hans!!" à faire trembler le sol, ils égalisèrent le niveau des cubes de granit. La ciculation reprit, et je fus enchanté de ce spectacle éducatif. Et vous ?
*oui,nous savons que les rails, retenus sur leurs éclisses, sont toujours separés par un interstice qui leur permet de se dilater, sans se déformer.
#Bien avant les cours de Choski de philosophie, je vécu donc un bel exemple de la "Division du Travail", que prêcha Emile Durkheim.
Le problème, ou l'astuce, était que dans son application, à force de le diviser, il n'en restait plus grand chose. Comme nous disions entre nous:
"Kedal". Je n'en garantis pas l'ortographe, mais la musique y est..
Les travaux sont terminés, vous pouvez circuler. G.L.

 

Dominique RENUCCI (ALGER/Bordeaux)

30/11/2005 11:16

Les flambées à l'alcool pour réchauffer un petit moment frisquet ! Oui, c'était très dangereux, et ma Grand-Tante en a fait les frais, pauvre femme. Elle habitait rue Bab Azoun, où elle avait exercé le métier de couturière spécialisée dans les uniformes militaires. J'aimais aller chez elle, une vraie caverne d'Ali Baba, où je trouvais des trésors extraordinaires de fils dorés et argentés, de boutons merveilleux, tout un monde fabuleux à mes yeux de 6 ans (en 1955). Et puis un jour, on m'a emmenée à l'hôpital Mustapha, près d'un lit où gisait une personne que je ne reconnaissais pas, toute emmaillotée de bandages. Seuls ses yeux, emplis de douleur, étaient visibles. Mon père m'a soulevée, et m'a dit "embrasse Tata Philomène" ! J'ai déposé un baiser un peu réticent sur ce front blanc. Ensuite, on m'a raconté l'accident : elle avait eu un peu froid, et avait donc fait ce que nous pratiquions tous : une petite flambée dans une cuvette en émail, posée dans la cheminée ; elle portait une robe de chambre en pilou (ce mot est resté dans ma mémoire comme le symbole de la plus atroce des horreurs), et s'est un peu trop approchée des flammes ; le vêtement a pris feu ; ma pauvre Grand-Tante a eu le courage de sortir sur le pallier et crier, en se traînant sur le sol : les secours sont arrivés, mais trop tard ; elle était brûlée à 70 % ; son organisme, usé par les nombreuses années (83 ans) n'a pas supporté plus de 48 heures, et elle est partie après des souffrances inimaginables. Voilà un souvenir dramatique, lié à une coutume d'apparence anodine.
Le Diable, lui, trônait chez ma mère, et l'odeur de pétrole qu'il dégageait m'est chère encore aujourd'hui ; j'étais fascinée par la petite flamme que l'on voyait derrière la petite fenêtre en mica.
Bises à tous. Domie

 

Christian RIPOLL

30/11/2005 09:34

Lucien, vous évoquez une époque bien lointaine, mais c'est bien vrai. Les voitures et les motrices ont été habillées de vitres plus tard. Un bonheur pour le wattman qui se trouvait face aux intempéries sans protection ! En effet, les trams des TA étaient modernes, ils dataient de 1937/38, alors que les CFRA devaient être de 1920, voire avant !
Raphaël, les couleurs des TA étaient créme pour la motié supérieure et vert bouteille pour le bas. Les CFRA était blanc cassé en haut, et rouge en bas. Puis quand les CFRA sont devenus RDTA, le rouge a été remplacé par du bleu ciel.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger /Gard)

30/11/2005 08:48

Merci à François Masuyer : effectivement il s'agit bien d'André Cosso.
A Lady X : tu as bien compris que c'est à celle de la BD que j'en voulais hein ?. Pour la réunion des Esmaïens du sud, rappelle-toi l'épisode inondations que nous avons subi. Ce sera donc pour le printemps. Disons Mai ? Je compte sur René et Colette Drevot, ainsi que sur ceux qui s'étaient déjà manifestés. Ce n'est que partie remise.
A Georges Lévy : mais vouiii les TA c'était rue Michelet, et les CFRA rue Sadi-Carnot. Ben Georges koi, tu nous fais un coup de Calgon ? il fait froid aussi en Israel ? Mais tu t'es rattrapé : oui certains sièges étaient inversables dans les TA. À l'endroit du soufflet de liaison entre les waggons, il y avait une plaque tournante. Si dans la cohue on se tenait là, sans le vouloir, au virage on changeait de vis à vis, et cela a provoqué des situations cocasses !.. Je aussi me souviens de l'avertisseur, c'était une sorte de champignon (devenu brillant à l'usage) sous le pied du watman. Quant aux perches qui se décrochaient, c'était surtout dans les virages, et cela provoquait un embouteillage bien sûr.
Quant au film qui m'a le plus marqué c'est : "L'homme au masque de cire" un film d'horreur et de suspense en relief avec lunettes en carton (un oeil vert, un oeil rouge) au Français. J'étais sous le siège !
Mais j'ai aussi "tapé Caô" pour aller voir "Zazie dans le Métro" au Hollywood, "Et Dieu créa la Femme" (où?) et les "400 coups" à côté de l'Aletti. J'adorais les films avec Dean Martin, Franck Sinatra ou Grace Kelly.
Jack Azoulay pourrait-il me dire si je me trompe en disant que j'ai bien vu le couronnement d'Elisabeth II en couleurs, au Versailles ?

 

MASUYER François 1943 (Alger - Dax)

30/11/2005 03:02

Je viens de parcourir les derniers messages … L’assureur COSSO c’était André de son prénom, un copain d’enfance de mon père. Ils avaient acheté en même du terrain à Chréa, en contrebas de l’église et de la place «pointe des blagueurs». C’est de cette place que je lançais mes premiers avions à moteurs caoutchouc… Le début d’une vocation… Avec la lecture de Buck Danny et de cette traître de Lady X …bien sûr ! Tous les mois de juin c’était les grandes vacances à la montagne, juste au dessus de notre chalet, les COSSO passaient les leurs. Ils avaient trois filles, je crois me souvenir que l’une d’elle s’appelait Hélène. C’était avant 54, et il y avait encore le cèdre sur la place du village… Plus tard A. COSSO avait organisé au cinéma Le Versailles une séance de projection sur un voyage effectué au carnaval de Rio.

 

Raphael Navarro (1944) (nimes (gard))

29/11/2005 23:13

Deux remarques :
La première concernant les films cultes. Je me souviendrai toute ma vie des émotions ressenties lors des projections de "Rio Bravo" et West Side Story" au "Paris" rue Tancrède.
La seconde concernant les tramways. Il me semblait que le tram kaki (portes fermées) qui passait rue Michelet était des "TA" et celui de la rue alfred lelluch, bleu (portes ouvertes) de la RSTA.

 

Christian Ripoll (1936)

29/11/2005 21:58

Georges, fais attention ! Avec moi, il ne faut pas se tromper sur les trams et trolleys ! Les bancs reversibles, c'était dans les TA ! En bois vernissés, dans tous, TA et CFRA. Le grand volant de frein, c'était dans les vieilles motrices des CFRA. Dans les rames plus récentes aussi bien des CFRA (devenu RDTA) et des TA, c'était un frein à air comprimé. Comme tu l'as si bien observé, "le compresseur qui fournit l'air aux freins, tourne sous le plancher, avec un gros tac-tac", c'est toi qui le dis !

 

Lucien Monjo 1930 (Carnon)

29/11/2005 20:33

Les Trams des CFRA qui reliaient la Place du Gouvernement à MaisonCarrée, en passant par la Rue de Constantine à Hussein Dey, ne comportaient effectivement pas de "cabine de pilotage"pour le WATTMAN (on disait le "Vattmane"). Certains wagons n'avaient que quelques places assises et pas de vitres aux fenêtres, ce qui était bien agréable l'été, mais un peu frisquet en hiver ! Une autre ligne, un peu plus moderne, desservait le quartier de Belcourt. Mais tout cela sans commune mesure avec le modernisme des TA.

 

ESMMA

29/11/2005 19:52

Sylvette Leblanc nous demande de passer ce message
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B onjour, le site de l'École normale Ben-Aknoun vient de s'enrichir d'une page!
Mon pèlerinage... Allez dans les nouveautés. Profitez en pour refaire le tour complet et si par hasard vous aviez des documents n'hésitez pas, envoyez les à l'adresse sur le site:
enieb@ecolenormale-benaknoun.info
Sylvette Leblanc

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

29/11/2005 18:34

Christian, merci de tes précisions, j'ai confondu les T.A. et les C.F.R.A. Dans les trams des C.F.R.A. le conducteur n'était pas isolé. Je me souviens que pour freiner mécaniquement, il tournait un grand volant comme celui qui actionne le gouvernail d'un bateau. Les bancs* étaient en bois vernissés. Un jour, à coté du watman, enthousiasmé par le voyage, et pour faire avancer plus vite le tram, je lançais au conducteur le mot "mchi", en arabe, que je crus dire "plus vite". Il m'a foudroyé du regard, considérant de sa hauteur le petit bout d'enfant que j'étais.. Toutes vos rectifications et ajouts sont les bienvenus.
*Souvenez vous que sur certains wagons des C.F.R.A., les dossiers étaient inversables? Je passe sous silence les arrêts impromptus, quand un yaouled tirait sur la ficelle et faisait sauter la perche !!! Le receveur descendait pour remettre la gorge de la petite poulie sous le cable, dans une gerbe d'etincelles.

 

LadyX

29/11/2005 18:20

Pour réchauffer ou tout au moins essayer de réchauffer les grands appartements, il y avait le Démon, mais aussi le Mirus en fonte, et l'Aladin, l'ancêtre des chauffages à pétrole actuels! Les flambées dans les cheminées, étaient agréables elles aussi, celles à l'alcool à brûler, quand on y repense... un peu risquées!

 

LADY X

29/11/2005 18:10

à Geneviève du Gard...moi, je n'en veux à personne!!!mais Gérald, lui, va m'en vouloir, car ma petite vengeance, il l'a reçue par mail! J'en ris encore!!!............
Alors Geneviève, la réunion prévue l'été dernier, hein, à l'eau ou aux moustiques??????Peut-être au prochain printemps qui sait? @...plus

 

Jacques Prat (1941) (Aix en Pce)

29/11/2005 17:41

Georges, il me semble que Christian a raison, ne serais-tu pas en train de confondre, tramway des TA avec tramway des CFRA ? Ce qui serait tout bonnement in-sou-te-nable...

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

29/11/2005 17:03

Avec la vitesse d'un tramway des T.A. emballé, Jean-Robert Pivon m'a envoyé une magnifique photo de deux sifflets d'époque:
Le premier, au corps long et à l'extrémité sphérique, servait à signaler le départ. Non modulé, le son était fonction de l'habileté du receveur.
Le deuxième, court, droit mais à roulette, comme celui d'un agent de la circulation, servait à signaler au conducteur, Maître après Dieu, que la clientèle faisait des problèmes.. Tuuut, attention au départ....

 

Marie-José Rachou (née Lopez)46Alger (Gard)

29/11/2005 16:49

Merci Georges Lévy pour ce pouvoir d'évocation. Je me revois aussi assise sur la banquette du tram, passant devant la fac, par une belle journée ensoleillée. Mais y avait-il des jours de pluie dans notre ville.....? Les banquettes n'étaient-elles pas en bois? Aussi un souvenir de film précis pour chaque cinéma: Sueurs froides pour le VOX, Vingt mille lieues sous les mers pour le VERSAILLES, Quand passent les cigognes pour l'EMPIRE, La trilogie de PAGNOL pour le MIDI-MINUIT, SISSI impératrice pour ????? Aie ça coince au niveau de mes neurones!...
J'ai souvenir d'une magnifique journée à la piscine du RUA (mon étudiant de frère m'y avait emmenée), une chaleur!!! plus que de coutume: c'était la forêt de BAINEM qui brûlait. Qui s'en souvient?
Merci Georges pour vos cachous.

 

Claude Rosello 1943 (Alger-Aix en Provence)

29/11/2005 16:36

Les flambées d'alcool mais aussi l'odeur puissante du réchaud à pétrole Démon sur lequel il était d'usage de poser un récipient d'eau parfumée à l'eucalyptus ou à l'essence algérienne.
L'été, la palme du confort, avant l'avènement du "frigo", revenait sans aucun doute à la glacière.. l'arrivée du camion de livraison de glace était saluée par les cris des gamins; il fallait se précipiter chez le marchand, faire la queue pour revenir nanti de sa demi-barre de glace en laissant derrière soi un sillage de goutelettes !

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger / Gard)

29/11/2005 15:57

Ouais hé ben moâ la chère Lady X, je lui en ai voulu à mort !... pas moins. Contrairement à ce que vous dites, et que Gérald corrobore ( il a peur de la vengeance, plat qui se mange froid, comme d'hab...) il n'y a pas que les futurs pointers qui étaient adeptes des aventures de Buck Dany, fantasmant sur le blonde chevelure de Lady X, sa frange épaisse et ses yeux masqués sous un loup.
Moi, petite soeur de Franck, je me jetais sur ces illustrés pour admirer mon héros, mon Buck à moâ, mon bel aviateur, mon superman avant l'autre, pâle imitation 50 ans après !... (berk...) Buck et ses épaules carrées enfermées dans un blouson au col de fourure, et le flou de sa chevelure !... et son regard ravageur... ouuuaaaa....
Dites-moi, pourquoi je n'en ai jamais croisé un semblable ?. hein ? dites-moi !...
Lorsque mes enfants se sont ensuite penchés sur " Pif", et plus tard sur "Rahan" même avec ses beaux muscles, rien n'a remplacé mon Buck..

 

Christian Ripoll 1936

29/11/2005 14:30

Good morning, sir George, consis-tance et élégance de tes écrits laissent certain béat, triste d’autre… A sa décharge, il n’est pas aisé de venir disserter derrière toi !
Mais aujourd’hui, ta description du tramway des TA, de ton style toujours plaisant à entendre, me laisse un peu… méfiant ! Tu ne pourras égarer un spécialiste tel que moi sur ce sujet ! Souviens toi, le wattman des TA était enfermé dans une cabine isolée des passagers. L’interdiction était d’entrer dans la cabine… Pour le reste, ton sens de l’observation, et ta mémoire des détails est saisissante. A te lire encore.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

29/11/2005 10:54

1) Pour la petite histoire qui a fait la grande histoire, consultez:
" "
d'André Blanc-Lapierre; si vous ne l'avez déjà fait.
2) A propos de l'Université d'Alger, si un ancien éléve de l'Institut de la Promotion du Travail, de MPC1 ET MPC2, lit par hasard ces lignes, qu'il se signale pour échanger nos souvenirs du temps du Professeur Crausse.

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel 2005.)

29/11/2005 09:55

Je monte la rue Charras, passe devant le Vox, et regarde les photos du prochain film. C'est le film "Tarzan et les Maoris", il meublera mon jeudi. J'arrive à l'esplanade du bas du square Laferrière, à l'arrêt d'une rame des Tramways Algériens. Elle est en attente, les marchepieds sortis, presque vide à cette heure de la sieste. Le compresseur qui fournit l'air aux freins, tourne sous le plancher, avec un gros tac-tac, et je préfère m'avancer, et attend le wattman, tout près de la vitre avant, en dessous de l'affichette "il est interdit de parler au conducteur et de cracher par terre." Celà me convient. Il arrive, en habit bleu foncé, et chéchia rouge. Le receveur ceinturé de cuir et de sa boite imprimante oblitère mon passage d'un tour de manivelle. Un coup de sifflet. Les poignées du plafond sont trop hautes, je m'agrippe à une barre transversale. Les portes se ferment avec un gros soupir. Il jette un coup d'oeil à gauche et à droite, et, debout comme un capitaine au long cours, tourne lentement le levier du rhéostat, pas à pas, et de la pointe de sa chaussure frappe le petit champignon, kling-kling, pour avertir la place de sa présence. La circulation s'arrête devant lui, et le tram file rue d'Isly, passe devant les Galeries de France, et descend la pente forte de la rue Dumont d'Urville. Le paysage vient à moi à toute vitesse, le dernier tournant, avant le square Bresson, est si brusque, qu'il me jette de coté, et évite une collision qui me semblait inévitable. Et bien, je vous l'avoue, j'avais payé deux tickets uniquement pour revivre cette sensation forte de pilotage, et revins à pied à la maison. Echauffé par la course, je sors de ma poche ma minuscule boite* de cachous Lajaunie, fais glisser d'un quart de tour le couvercle jaune, et verse de ma main à ma bouche ces carrés vivifiants qui rendent l'haleine fraiche, et le coeur chaud. Je vous en prie, servez-vous..
*C'est son ami horloger qui l'a créé à la taille d'un gousset de montre.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

29/11/2005 08:35

Chréa !...Même si j'étais enfant à l'époque, c'est un souvenir marquant. A Alger il ne tombait pas de neige. Et lorsqu'il y en avait à la ferme de mes oncles et tantes, à Aumale, c'étaient les routes qui n'étaient pas très pratiquables pour y aller !.. Alors Chréa c'était fantastique !... Ma mère avait obtenu son permis de conduire étant jeune-fille donc vers 35/36. Malgré cela nous n'avions pas de voiture. Il nous a donc fallu attendre un déplacements entre amis, pour y aller. Souvenir impérissable.
Il y a quelques années, il y a eu à Nîmes, le festival du film algérien. Alain Mimoun était présent. Quel homme !...quel patriote !..Là, l'assureur Cosso (pardon j'ai perdu son prénom) présenta le film de ses souvenirs d'Algérie. Même si la netteté, le piqué de l'image sont discutables, la valeur de ce film elle, ne l'est pas. Après la projection, devant le succès remporté par ce visionnage, il décida de commercialiser cette cassette, afin de nous en faire profiter au maximum. Certes, ce sont des tranches de sa vie, mais le cadre est bien à nous tous. Je regarde cette cassette de temps à autres, avec toujours autant de plaisir.
D'accord avec Jacqueline de Rome, je découvre avec les sites sur l'Algérie, et leurs photos toutes aussi belles les unes que les autres, des coins inconnus de ce pays que je n'ai pas eu le temps d'explorer avant 1962. Il m'arrivait il y a quelques années, d'évoquer le Maroc ou la Tunisie et d'accepter que l'on dise devant moi que l'Algérie était moins belle que ses deux voisines. Maintenant je n'autorise personne à tenir de tels propos devant moi. J'ai des preuves dirait l'autre !...

 

Lady X

28/11/2005 23:17

Merci à Jean-claude Drouhard qui m'a enfin éclairée... Enfin je sais! Grâce à lui j'ai pu trouver le site AeroPlanete.net......et découvrir que j'étais la Vilaine Méchante!!!
Merci Gérald, vous m'aviez caché ça!!! "Vilaine méchante! "Attention à la vengeance!
Je vous livre donc ce que j'ai trouvé.... et ce qui passionnait ces messieurs accros des Bd, il y a un cinquantaine d'années.... Voici le résumé de la BD "Buck Danny contre Lady X", une parmi les autres....:
Miraculeusement sauvés de l’explosion atomique, Buck et ses équipiers sont envoyés à Fairbanks pour prendre livraison de nouveaux F-100 Super Sabre. Mais Lady X, le chef des espions, fait enlever Buck pour tenter de le soudoyer... (tout un programme!)
Le savez vous ? Lady X, qui deviendra une méchante récurrente dans Buck Danny, a été inspirée par l’aviatrice allemande Hanna Reitsch, qui fut pilote d’essai dans la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre Mondiale. Bon, Gérald, je vais peaufiner la vengeance!!!@+

RÉPONSE : Damned, je suis démasqué ! Certes, j'aurais pu vous proposer Fantômette, mais avouez que Lady X, la plus belle des femmes-espions qui faisait rêver les petits garçons, ça avait quand même plus de gueule ! Avec Monsieur Choc, c'est sans doute Lady X qui fit le plus supputer sur le rebondissement de l'histoire à suivre de la semaine à venir, dans les cours de récrés de "ces messieurs" des années 50... Et puis Fantômette, c'était pas de notre époque... Gérald.

 

Annie Bonnet (libourne)

28/11/2005 20:55

Bonjour, j'aimerais bien retrouver un copain de vacances passées a la Salamandre (Mostaganem) en 1961 ou peut être 1960, qui s'appelle Jean Barra (pas trop sûre de l'orthographe du nom de famille) et qui je crois habitait, Alger ou les environs.
Nous étions toute une bande de jeunes, si d'autres voient ce message je serais heureuse de correspondre. A bientôt peut être ?

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

28/11/2005 16:19

Je désirerai reprendre contact avec le citoyen Valenza, un camarade de travail de la CII,à Vélizy-Villacoublay, pour parler un peu de la Pen-9, et Pen-21, et de tous les soucis qu'elles nous ont causés. Mais aussi des intermèdes au Pub du coin, avec ses sandwichs d'un mètre de long, à la riette, arrosés de bière blonde, pour nous donner du coeur a l'ouvrage. Nous étions les seuls black-feet de l'équipe, mais tous étaient si
sympathiques. Une réponse, même approchante, sera la bienvenue. Merci.G.L.

 

Jacqueline (1948) (ROME)

28/11/2005 16:10

Chréa de votre enfance est toujours là, la preuve dans quelques temps... La magnificence des cédres bleus m'a accueillie en septembre à siroter un Selecto de "derrière les fagots" en y "écoutant le silence", persuadée de plus en plus que nous sommes nés dans le plus beau Pays du monde. A+

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

28/11/2005 14:14

A Catherine Charles, qui digère toutes les informations que nous lui avons envoyées, tous nos voeux de succès dans son Doctorat, qui portera en lui un condensé de notre passé, et un peu de tout un chacun. À mettre à glacer une bonne bouteille à sabrer le Jour J, quand paraitra sur l'écran d'Esmma le mot-code"Catherine Arrive".

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger / Gard)

28/11/2005 13:25

Merci à Yves Cointe de nous avoir indiqué le site :

descendez le long de la page d'accueil, et cliquez sur le fond d'écran. Vous pouvez tester avant d'installer. C'est MA-GNI-FI-QUE....

Je demande pardon à mon fils australien qui occupe actuellement mon fond d'écran.. mais je lui fais une infidélité : j'installe les vues de mon pays. On ne se lasse pas, elles changent toutes seules.

 

Michel RUIS 1944 (arzon)

28/11/2005 13:09

Salut à tous. La patinoire du Champ de manoeuvre était entre le Foyer Civique et le 7ème groupe . Pour nous le régal était de se faire tracter par un vélo et de descendre la piste a fond les gamelles et surtout de faire peur aux filles dans le côté voyou. Malheur a celui qui oublié les patins car nous en avions besoin pour contruire une caisse à savon ou cariole pour pouvoir descendre la rue Clement ADER près du 8eme groupe . Qui a souvenirs des compagnies muletières et des troupeaux de moutons qui remontaient le bd. LUTAUD nous avions aussi plaisir à mettre la pagaille dans le troupeau. Amitiés a tous du CH. de M et le reste. Michel

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

28/11/2005 12:52

Promis juré : j'ai fait du patin à roulettes sur le Forum, j'ai fait des flambées d'alcool dans la salle de bains à Alger (pas de radiateur !), j'ai passé mon permis de conduire sur une 4 cv sur le port... ouala !...

Vu hier à la tv : présentation d'un livre qui promet d'être magnifique : Auteur dont il est nul besoin d'épiloguer sur les talents : Yan Arthus Bertrand. Le titre ?.... devinez.... : "l'Algérie vue du Ciel". A mon avis, il faut le mettre sur la lettre au Père Noêl.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

28/11/2005 12:34

Lucien, ces travaux pratiques sur la balance de Roberval, je les ai faits
à quatre pattes, dans la minuscule cuisine maternelle, et a demi-caché dans le placard, sur l'étagere inférieure, entre la marmite vernie du couscous, et le petit moulin à café au couvercle vert-bouteille. J'étais fasciné par la boite en bois des poids de laiton, qui du Kilogramme au Gramme, s'ajustaient avec précision dans leurs trous cylindriques. Bien avant les jeux éducatifs de Fisher, j'avais découvert la joie de renverser la boîte et de compléter les trous, un par un, comme pour un test de jeune singe..
Je jouais à l'épicier avec cette vraie balance, et quand j'en étais lassé, les soucoupes de laiton me servaient de cymbales!!.Ce parallélogramme déformable qui faisait respecter l'horizontalité des plateaux, était si robuste qu'il résista aux intempéries du temps, et à mes jeux agressifs.
Je suis sùr qu'elle continue sa fonction dans d'autres main maternelles et que si elle fait la joie d'un autre enfant bouclé, c'est une consolation. A l'école communale, les décades de mesures, que ce furent les poids, ou les surfaces, les dimmensions, les hectares se transformaient sans peine en ares, et les hectomètres en millimètres, les hectolitres en litres, grâce à Monsieur Roberval, qui m'accoutuma au calcul sans peine, et à comprendre les beautés des moments vectoriels en physique.
Je crois qu'un bel exemple est conservé, pas trop loin du masque d'expérience de Gay-Lussac, au "Conservatoire des Arts et Métiers". En y réfléchissant, c'est un musée des Techniques qu'il manquait à notre Alger. Il aurait été facile de regrouper, avec tous les outils agricoles, les souvenirs des industries naissantes, des transports, par rail ou par air, mais, me direz-vous, c'était un pays si jeune qu'il n'eut pas le temps
de penser au passé... comme nous tous, maintenant. G.L.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

28/11/2005 12:33

Et à mon tour de mettre mon grain de sel.. À Béatrice Alirol qui trouve que "notre" Georges Lévy est trop présent dans le Livre d'or... Si Georges écrit beaucoup (et personne ici ne s'est plaint de quiconque évoque ses souvenirs, parce que cela en fait naître d'autres), c'est d'abord parce qu'il a plus de souvenirs que nous, ayant quelques années de plus que la plupart d'entre nous d'une part, et qu'il écrit tellement bien qu'on s'y croirait, d'autre part.
Comme dit Gérald, effectivement un "Livre 'Or" n'est pas celui que l'on voit dans les restos. Ici le Livre d'Or c'est l'échange, c'est le partage, c'est aussi parfois la rectification de souvenirs, ou l'enluminure... C'est dans tout les cas, un moyen merveilleux de retrouver les traces de nos pas, faits par nos parents et grands-parents (voire arrière...). Et si tu as des souvenirs ? Fais nous les partager, ça c'est hhââchement important.

 

jean-claude1940 (thonon les bains)

28/11/2005 12:14

Aller à Chréa c'était toute une expédition, faute de matériel on empruntait les habits, chaussures (en cuir à lacets) les skis en bois (avec la laniére élastique qui servait de fixation), les gants et le bonnet bien sûr, la piste de ski de Chréa n'était pas trés longue, mais on faisait avec !!!,c'était déja pas mal, le soir quand on rentrait sur Alger on avait recouvert la voiture de neige dans l'espoir dans ramener un peu jusqu'à la rue Duc des cars pour épater les copains. Merci a Renée d'avoir raviver ce souvenir sympathique. Jean-Claude

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

28/11/2005 11:09

Ce tsunami, dans un verre d'eau, a pourtant traversé la Méditerranée, et
s'est transformé en vaguelette, celle,vous vous en souvenez, qui effacait dans leur ressac, notre petit chateau de sable. Et bien, il y a de celà bien longtemps, je jouais sur cette plage sans fin de Moretti. Armé de mon seau et de la pelle, je cherchais accroupi, des coquillages vernissés et des os de seiche pour ma collection. Soudain, entre les algues vertes, et les petites conques de Bernard-L'hermite, brilla une petite perle bleue, sans doute un éclat de verre, poli par les allées et venues des flots, et travaillée comme dans un atelier de gemmes précieuses, elle scintillait au soleil. Je me sentis riche comme un Maharajah, devant son coffre à bijoux. Avant de poursuivre ce court récit, je voudrais offrir cette pierre à Béatrice, parce que, un instant après, une vague plus forte, comme celà arrive en fin d'après-midi, balaya la côte, me mouilla jusqu'aux genoux, y compris le fond de ma culotte, et emporta avec elle l'objet de ma convoitise. Ainsi va la vie, beaucoup de labeur, pour un court instant de bonheur. Il faut savoir le saisir vite, avant qu'il ne disparaisse, comme le petit caillou bleu, et tout le reste n'est que littérature.
Au plaisir de vous lire tous,pour entretenir ce cordon ombilical,qu'est Esmma,l'oxygène indispensable de l'Algérie de papa..
G.R.

 

madeleine artigue (france)

28/11/2005 11:05

Bonjour. Je recherche des personnes qui étaient à Alger en 1959 et dont les noms étaient : MONTALDO/ BURKHARDT / KHORSI Sadok / MARCELLIN / SOLACROUP / VIGNAU / ET FRALON José. Merci beaucoup de m'envoyer un mail si quelqu'un les connait. Madeleine

 

DROUHARD Jean Claude ( 1947 ) / Alger-Ch (Chenove 21300)

28/11/2005 09:12

Bonjour à tous !!! Tout d'abord...... réponse à Lady X (message du 26/11/05) : Lady X était .... si mes souvenirs sont exacts .... la "Belle-Vilaine-Méchante" de la BD "Buck Danny" (que de bons souvenirs à la lecture de ces bandes dessinées de notre jeunesse ..... qu'on peut d'ailleurs toujours "trouver" facilement !! ) .... mais trève de plaisanteries et pour répondre à Hélène Deslions Ponti (message du 27/11) : "moi aussi chère Hélène (et vous m'excuserez , du moins je l'espère , la familiarité !!) j'ai patiné au champ de manoeuvres sur des pistes en ciment "spécialement prévues à cet effet" avec piste, virages relevés et "banks" comme disent les jeunes "branchés"/Skate actuellement et dont nous faisons bien sûr toujours partie !!!.... Les dits "Banks" étant ces petites plateformes / paliers ou il était possible de s'arrêter et de s'équilibrer en haut des virages relevés précités ..... Cette piste se trouvait je crois presque en face et en contrebas du foyer civique !!!.... Si Hélène a d'autres souvenirs plus précis !!! Ils seront les bienvenus !!! Et je les attends avec beaucoup d'impatience !!!
J'en profite pour une fois de plus remercier TOUS les "auteurs" d'ES'MMA ..... pour toute la joie qu'ils nous apportent quotidiennement !! ES'MMA .... c'est mon journal quotidien du coeur !!!! Un grand salut à tous..... et à vous lire !!! Très amicalement. Jean Claude

 

Lucien Monjo 1930 (Carnon)

28/11/2005 08:32

Chez moi aussi (là-bas), on faisait des flambées d'alcool pour se déshabiller avant d'aller au lit; on n'utilisait pas une cuvette comme Danièle Ferra, mais un plateau de balance Roberval. Au fait qui se souvient d'avoir étudié le fonctionnement de ce type de balance en physique?

 

Renée Pistoresi 1944 (aleria (corse))

28/11/2005 07:16

Ces jours-ci, en contemplant les sommets enneigés de notre belle île, je ne peux m'empêcher de penser aux montagnes qui surplombaient notre Mitidja.Le dimanche, quand la neige était au rendez-vous de nombreux algérois, privilégiés, se rendaient à Chréa, au-dessus de Blida pour s'adonner à la pratique des sports d'hiver et autres plaisirs de la poudre blanche! Passage obligé: Boufarik où une halte s'imposait, rue Duquesne à la pâtisserie Olcina dont la renommée était aussi grande que méritée; l'eau m'en vient à la bouche! (que de coups de marteaux avec ma mère pour casser les amandes que nous lui fournissions parfois); plus tard ces commerçants se sont installés sur la côte d'Azur où ils ont dû régaler encore de nombreux gourmets!

 

Jacquemin Jean-Louis (Poitiers France)

28/11/2005 05:29

Cher Masuyer, je rentre de Valencia (où je circulais en chemisette!) et je trouve ton écho de la chère Mère Jadot. J'allais y bouffer des entrecôtes monumentales avec
mon ami (et aîné..) Jacques Piéri, juchés sur un tabouret de bar entre deux groupes de pilotes d'Air France qui tentaient de brancher les mêmes hôtesses (qui n'arrivaient pas à se décider), le tout arrosé d'un excellent Côte du Rhône. J'allais aussi de temps en temps y boire une Tuborg ou une Breda car la Mère s'y connaissait en bières étrangères. Elle m'avait pris à la bonne et me gavait de chips, d'olives farcies (elle faisait dans la kémia "chic") et de petites saucisses chaudes avec, terroir oblige, une petite soucoupe de harrissa jouxtant le pot de moutarde. C'était bien après mon temps de lycée et je me souviens de cette sensation agréable de voir vivre la rue Hoche depuis un tabouret du monde adulte. D'autant plus que je n'avais jamais remarqué ce bar, assez discret, dans mes années Gautiérraines. Amitiés JLJ.

 

Raynaud Philippe (Alger - Hong Kong)

28/11/2005 03:18

Béatrice Alirol et Georges Lévy devraient tous deux pouvoir s'exprimer sur ce site sans créer de polemique, c'est ce qui le rend si intéressant. Bravo à tous et toutes, je consulte ESMMA chaque matin en arrivant a mon bureau. Amitiés de HK

RÉPONSE : ben... C'est bien ce qui se passe, non ? Bonne journée, oui je sais on est lundi... C'est le matin le moins facile de la semaine... Amicalement, Gérald.

 

Suzanne Pébeyre- Ozenda (Montpellier)

28/11/2005 01:16

Merci à Nicole Bonete-Araou pour avoir déposer une photo de l'école de la rue Daguerre filles ; je rentre en métropole après 2 séjours outre-mer: 1 séjour de 9ans aux antilles ensuite 11 ans à Montpellier et un autre séjour de 12 ans à la Réunion, les photos sont encore dans des malles donc si vous pouvez envoyer des photos de l'école des filles ce serait super sympa !!! GROSSES BISES A TOUT CEUX QUI ME RECONNAÏTRONT.

 

Brulliard Pierre (Narbonne Aude)

27/11/2005 22:27

Au sujet des profeseurs du Collège du Champ de Manoeuvres (années 1952 à 1958), il faut rajouter :
- Mr RIZZO, prof de musique
- Mr MONTCAVEL, prof de gym
- Mr TIXADOR, prof de gym
- Mme SANTAMARIA, comme son époux, prof d'Espagnol.
Voici quelques noms qui me sont revenus, comme celui aussi du Principal: Mr SEBAOUN.

 

Garnier Alain

27/11/2005 22:16

Quelques photos d'alger ( ), un grand bonjour a vous tous, alain.

 

Betty (Florence)

27/11/2005 21:44

Q: Comment appelle-t-on un chauffeur de corbillard ?
R:Unpilote-décès

Q : Qu'est ce qu'une gousse d'ail jetée contre un mur qui revient
R : C'est le retour du jet d'ail.

Q : Que dit un aveugle lorsqu'on lui donne du papier de verre?
R : C'est écrit serré.

Q : Comment savoir qu'on est atteint de la maladie de la vache folle ?
R : C'est quand on commence à tuer les mouches avec sa queue

Q : Comment les hommes définissent-ils le mariage?
R : Une méthode très coûteuse pour faire laver son linge gratuitement.

Q : Un petit garçon demande à son père : " Papa, combien coûte un
mariage? "
R : Le père répond : " Je ne sais pas fils, je paie encore.

Quelques perles envoyées par M.Camacho sur yahoo liste PN de Généalogie

 

Hélène Deslions Ponti (1949) (Alger / Ollioules)

27/11/2005 20:55

A propos des patins à roulettes, je n'en ai jamais fait sur l'esplanade du forum mais par contre j'en faisais au Champs de Manoeuvre où, si mes souvenirs sont exacts, il y avait de vraies pistes pour patineurs avec montées, descentes et virages... Quelqu'un d'autre aurait-il ce souvenir ?

 

Ferra Danielle (Paris)

27/11/2005 14:40

Je me souviens des 'flambées d'alcool", dans un récipient, nous avions un poêle au bois, et une cheminée, mais pas suffisante pour chauffer la salle de bains, maman mettait de l'alcool à brûler dans une cuvette ‘pas trop’, une allumette, et hop! ça flambait et réchauffait la pièce, momentanément.
Avons beaucoup utilisé ce moyen de chauffage en arrivant en France, habitant rue notre dame de Nazareth à Paris, un logement sans électricité ni eau chaude, donc sans chauffage (quelle djelade dès!!) je préfère très nettement nos moyens de chauffage actuels ! bisous !

 

Ferra Danielle (Paris)

27/11/2005 14:30

Bonjour à toutes et tous. Merci Georges d'être présent pour nous raviver notre passé, et merci également à tous les "zôtres" car nous sommes à nous tous un puzzle tout entier, et certains ont d'avantage de petits morceaux que d'autres, l’important est que le puzzle soit terminé pour l'offrir à nos enfants et petits enfants, tout en en profitant pour nous-mêmes. Grâce aux souvenirs de nos amis, j’ai appris des tas de choses, et me suis souvenue de certaines que j’avais oubliées du haut de mes 11 (pas tout à fait) petites années passées dans notre pays.
J'ai été voir dernièrement au cinéma "il était une fois dans l'oued", un régal!!! J’ai rigolé "comme une gargoulette qui se vide"(et si on est à plusieurs c'est encore mieux!) on voit le port d'Alger (en vrai de vrai), la grande poste et autres, une réalité de la vie prise avec bonne humeur tendresse et antiracisme. Malgré un tournage parait-il difficile, il vaut le détour si l'on a envie de passer un moment agréable.
Bisous à toutes et tous.

 

COINTE Yves (Rethel/France)

27/11/2005 11:06

Bonjour,allez sur le site , des photos d'ALGERIE très belles. A bientöt.

 

denise (montpellier)

27/11/2005 08:15

Soyons gentils -et compréhensifs- avec Béatrice ! elle n'a pas fait de reproche, juste un constat... et ce constat chers amis s'explique aisément : si notre cher Georges semble aussi "présent", c'est juste que les autres sont absents (CQFD!) L'hiver a-t-il gelé nos petits doigts engourdis sur le clavier ? Certains jours, aucune contribution de qui que ce soit ! Heureusement il y a Georges qui nous régale de ses souvenirs, de son savoir et de ses messages! Alors mettons nos mitaines, faisons une flambée (qui se souvient des dangereuses flambées d'alcool pour réchauffer l'atmosphère d'une salle de bains de village sans chauffage?) et participons au livre d'or (surtout pas dort). Amitiés à tous et bon dimanche.

 

LADY X !

26/11/2005 23:17

Le petit monstre des bancs du parc de Galland (Kémias d'Octobre en novembre!!!), n'allez surtout pas fantasmer sur mon nom, c'est Gérald qui a créé mon personnage! Au fait, qui était cette Lady X, et dans quelle bande dessinée?
Parlons voitures... et bravo pour La DODO! Mais qu'ont-ils tous avec leurs dauphines? Oh! Et les 4 Ch du même construteur, personne en parle? Eh bien moi, j'en ai eu une. Voiture de famille devenue mienne après la réussite au permis! Voiture mythique, toute en rondeurs, un peu comme la Coccinelle plus tard... La mienne aussi est rentrée en France, elle errait, cherchant où s'arrêter, car difficile de trouver un lieu qui ser elle avait tellement souffert, qu'un jour, en m'y asseyant, mes pieds sont passés au travers de la caisse, comme les voitures à pédales de notre enfance! Véridique! La rouille l'avait rongée par le dessous, et le sel de l'hiver 62....sur les routes enneigées de France, n'y était pas étranger! Elle avait eu droit à un pétassage des plus solides et était repartie sur les routes, en avant le petit bolide, un tour gratuit pour le pompon, comme au manège! Mais en 65, âgée de treize ans déja, elle a perdu une roue avant dans un virage, l'essieu s'étant brisé et..... miracle que je puisse vous écrire aujourd'hui! Elle n'est même pas partie à la casse, elle m'a été rachetée par un amoureux du modèle, mécano de métier, qui l'a complètement restaurée. Et ??? eh bien, elle roule encore de temps en temps ....mais comme voiture de collection, vous vous en doutez bien!
Les voitures ont souvent un destin bizarre....inondations, accidents, incendies, mais certaines ont une fin heureuse et ludique! La 403 Peugeot qui a pris le relais de la 4CV, après avoir parcouru 250.000kms, a fini comme char de carnaval!.....travestie quoi!... un peu comme moi par Gérald!
Alors, si tous les lecteurs du site voulaient bien raconter la fin de leur voiture rapatriée, nous pourrions "alimenter" le livre d'Or, pour bien longtemps encore!

 

J AZOULAY 1945 (senlis 60)

26/11/2005 23:03

Sur PARIS MATCH page 66 au premier plan le long de la jetée à gauche on peut apercevoir la piscine du R U A - le sémaphore a disparu - on ne voit pas le bateau de negro et de baba hassi qui nous amène dans ce merveilleux endroit. Et le RUA oui oui et le rua ne périra pas

 

Anny Marcelli -1944-Alger (Marseille)

26/11/2005 22:21

Laissez-nous notre Georges Lévy!
Ses poèmes, ses contes, ses écrits,
Sa mémoire toujours si précise,
Me laissent ........ surprise!!!
Georges, continuez à nous passionner
Vous connaissez tant notre bel ALGER.
Bonsoir à tous et à demain...............amicalement

RÉPONSE : un peu qu'on va se le garder notre Georges... Enfin... s'il veut bien ! Ça valait le coup, non, ce premier sondage involontaire ? Mais c'est plus un sondage, c'est un plébiscite !

 

Betty (Florence)

26/11/2005 19:42

Continuez à écrire tous! ça fait du bien et surtout Georges qu'on lit avec délectation et laissez les chiens aboyer... la caravane passe.....

 

Roland Costa 1941 (Hyères-France)

26/11/2005 19:15

J'habitais 8 rue Mizon a BEO. Je recherche un ami, son nom : Alain CAMPELLO (même adresse). Salut amical à tous les anciens de B E O.

 

Annie Suc rue Michelet Alger (Bordeaux)

26/11/2005 19:01

Bonjour a tous. Un petit renseignement pour Jean Brua à propos de son article sur "le jardin du Forum", la photo aérienne était dans le Paris Match du 24 août 1968. J'ai la même en couleurs Amitiés d'une Algéroise. Annie

 

Hélène Deslions Ponti (1949) (Alger Ollioules)

26/11/2005 18:42

Moi je remercie beaucoup Monsieur Lévy, et tous les autres si nombreux que je ne peux les nommer tous (nos dames y compris) qui viennent ici nous livrer leurs souvenirs. C'est un formidable témoignage pour le futur. J'étais trop jeune à mon départ d'Alger pour en avoir des souvenirs notables alors je remercie ceux qui ont eu la chance d'en engranger et la gentillesse de nous les faire partager. C'est toujours, pour moi, un vrai plaisir de les lire.

 

René Drevot (1943) (Fontvieille(13))

26/11/2005 18:08

Les évocations du passage de permis sur les quais et de la Dauphine de Betty me remettent en mémoire mes souvenir sur ces sujets. Je ne me souviens plus (ça commence bien!!!) si c'est sur les quais que j'ai passé mon permis le 23 Août 1961 (j'ai eu 18 ans le 22!)? Par contre c'est sur ces grands espaces que j'ai appris à conduire, avec mon père comme moniteur, sur 203 puis 403 vers 14/15 ans (je sais, j'ai été moins précoce que notre ami Georges Lévy, mais n'est pas Mozart qui veut). Mon permis obtenu, le 23 août donc, j'ai eu la chance de posséder une Dauphine Bleu ciel, immatriculée ?? GD 9A, à 3 vitesses, que même, Bessif tu fais le double débrayage pour passer la 1ère, sinon Aie!! la Boite!! ou alors tu t'arrêtes. Mon père l'avait rachetée à mon oncle qui était monté dans la gamme Renault en faisant l'acquisition d'une R8. Après sa période Algéroise, elle a, comme moi, traversé la méditerranée en 62 pour Montpellier où elle termina, hélas la pôvre!! à la casse après un accident, sans blessé heureusement, mais dont elle n'a pas pu survivre. Amitiés. René

 

Mora Francis (1948) (Gentilly 94250 - France)

26/11/2005 17:37

Bonjour à toute l'équipe d'ESMMA. Je partage l'avis de Gerald Dupeyrot, et pas celle de Béatrice Alirol sur le fait que notre ami Georges Lévy écrit souvent à ESMMA sur le livre d'or. C'est toujours un plaisir de lire Georges que se soit ses poèmes ou ses écrits. D'ailleurs quant, il n'est plus sur le site, on "s'ennuie" un peu parfois, alors laissons le s'exprimer, il a de si belles choses à nous raconter. Il ne prend aucunement la place des autres ! D'ailleurs depuis que je le lis, celà me donne plutôt envie d'écrire sur ESMMA.
Ce serait bien que notre amie Béatrice prenne sa plume pour nous écrire un petit récit de ce qu'elle a vécu en Algérie, elle doit bien avoir quelque chose à dire, on sera trés indulgent avec elle, comme avec tous les autres. J'ai moi même commencé à écrire mes souvenirs d'Alger et j'en suis à prés de 400 pages, que je corrige et améliore tous les jours, gràce à ESMMA d'ailleurs. J'essayerai de vous livrer quelques modestes extraits bientôt, notamment sur la Roberstau. Alors, ne commençons pas à nous censurer, soyons tolérants.
Bravo à tous ceux qui travaillent dans l'ombre pour nos Kémias, photos et récits. Et, je dirais à Georges, continuez à nous enchanter ! A bientôt.

 

LadyX

26/11/2005 15:56

à Gérald, et pourquoi pas un Forum? Mais le livre d'Or, c'est parfait, preuve est faite, il ne dort pas!!! Amicalement .

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

26/11/2005 14:42

Bon, je vais essayer d'être au possible concis (je suis dejà Sir), si vous êtes triste, allez dégourdir vos poumons sur .

 

Georges Bessière

25/11/2005 21:48

Algéroises, Algérois. Dans le Paris Match de cette semaine, consacré à Albert II, se trouve une magnifique vue aérienne d'Alger (sur 2 pages). Amicalement. Georges

 

Betty (Florence)

24/11/2005 19:49

Merci à tous ceux qui ont bien voulu me "faire des compliments". A George, le destin de la DODO est en effet une métaphore du nôtre (mauvais temps compris......) A Geneviève, j'ai comme toi passé mon permis sur le port dans des avenues aux noms de villes de France Rue de Grenoble ou rue de Draguignan ou qqchose comme ça, j'y avais d'ailleurs aussi fait mes gammes avec le fameux chauffeur de camions....

 

Alirol Béatrice (Choisy-le-Roi)

24/11/2005 17:38

M. Lévy a bien des choses à nous raconter, et c'est très bien, mais ne faut-il pas laisser d'autres s'exprimer, celà n'est plus un livre d'or, mais des messages, et réponses aux messages.
Pour la personnes qui cherche une bonne adresse de nos produits : soubressade et autres, Venturelli à Paris.

RÉPONSE :
Chère Béatrice, merci de votre visite et de votre message. Permettez-moi de répondre à votre question par une autre question : pour vous ce serait quoi un Livre d’Or pour un site comme le nôtre ? Comme un livre d’Or de restaurant ou d’exposition? “C’est bien, le menu est correct, continuez”, ou “il y aurait beaucoup à dire sur les kémias, j’en ai mangé de meilleures”? Pour moi, ce qui est appelé ici “Livre d’Or” me convient parfaitement. J’ai un immense plaisir à y lire les souvenirs de Georges, et des autres, moi qui fus trop jeune pour en avoir beaucoup, et je ne voudrais pas qu’ils changent rien de leurs messages. Laisser de la place à d’autres, dites-vous? Mais en quoi Georges serait-il si omniprésent qu’il ne laisserait pas de place aux autres ? Je souhaiterais qu’il y en ait bien davantage qui comme lui nous parleraient de leur coin de rue, de leurs peines, de leurs joies… La place ne manque pas, c’est de porteurs et rapporteurs de mémoire qu’il faudrait davantage… et pour ceux qui trouveraient trop exigu le Livre d’Or, il y a la possibilité de leur créer des écrans… Es’mma n’est presque fait que des souvenirs des uns et des autres… et de photos de classe, elles permettent à chacun de se sentir ici chez soi en y ayant son album, et éventuellement de rebondir… Le mot “Livre d’Or” n’est peut-être pas assez descriptif de sa propre réalité, oui, c’est aussi un “tchatch”, un aide-mémoire, un carnet d’adresses, comme vous le faites avec Venturelli… Et que serait cette place sans la possibilité de répondre et répondre à nouveau ? Dans un registre bien compris de chacun, celui de la pudeur, de la dignité, de l’abstention de considérations stériles, d’attention aux autres… Il fait très beau aujourd’hui, profitez bien de cette journée… Cordialement, Gérald Dupeyrot.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

24/11/2005 15:49

Le récit de Geneviève, sur son passage du permis de conduire, me ramène en 1954 sur ces mêmes rues larges, plates et désertes de l'arrière port. Un endroit idéal pour passer un examen. Sachez que de mon temps il était légal de conduire sans permis, à condition d'etre accompagné par une personne le possédant. C'est ainsi, qu'à 12 ans, c'était moi le chauffeur du dimanche, le nez au ras du tableau de bord, sur la route de Boufarik, pour y cueillir ces fruits noirs et savoureux qui pendaient en grappes sous les feuilles larges des mûriers qui bordaient la route. En revenant le soir, un agent de la maréchaussee, haut de bottes, la grosse sacoche de cuir en bandoulière, fit signe de nous ranger sur le coté. Saluant, après avoir trouvé le chauffeur qui n'en menait pas large, vérifia les papiers de mon père. Moi, dans mon émotion, j'avais oublié de remettre le levier de vitesse au poin neutre, et maintenais appuyéee la pédale de débrayage.
Fatigué, je voulu reposer mon pied, et boum, la voiture fit un bond en avant, cala, et le gendarme resta en arrière avec les papiers qu'il verifiait... Le pneu était passé tout près de la pointe des chaussures bien cirées de l'homme de loi. Eh bien, malgrès tout, il nous rendit nos paperasses, nous salua, et nous fit signe de partir. Un gendarme si indulgent, ça ne se voit pas souvent!! Notre voiture, un peu essouflée, avait de la peine à gravir le Boulevard Victor-Hugo si pentu. Je m'élancais en 3ème, après 10 mètres passais la 2ème, et devais à mi-côte enclencher la 1ère, c'est à dire à la fois débrayer, appuyer sur l'accélerateur de la pointe de la chaussure, et du talon caresser la pédale de frein en cas de calage, ça c'était du sport ! Et ajoutait du sel à la conduite.Vieux jeu và !! G.L.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

24/11/2005 12:55

Magnifique histoire que celle de la Dauphine Noire, une vraie destinée de pied-noir : Importée, Exportée, et jetée à la ferraille. Notre 4cv familiale, sa petite cousine était enregistrée sur les listes d'état-civil sous le nom de "170-GRFA". Elle aussi fut courageuse, et dut se laisser fouiller sans pudeur, dans son coffre avant, et sous ses ailes, les nuits de couvre-feu. J'espère pour elle,que le nouveau maitre qui s'en est emparé,a su lui donner à boire,comme je le faisais. Et qu'elle n'a pas fini ses jours,volée, détroussée, et découpée au chalumeau.. Bravo Betty pour votre description sentimentale. G.L.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

24/11/2005 11:36

Le cinéma,"Midi-Minuit", situé rue Chanzy, entre la rue d'Isly et la rue Alfred Lelluch, était un minuscule ciné permanent. Moi et des cousins du quartier, allions ensemble voir ce passionant film à cinquantes épisodes: "G-Men contre Dragon-noir". Permanent, et pas cher, nous restions des fois plusieurs séances, étant arrivés en général au milieu du film. Profondement gravé dans ma mémoire, je revois un passage a couper le souffle, de ce film en noir et blanc. Le héros, ligoté sur une chaise, se voyait face à face avec une sorte de harpon, pointant sur lui une flèche, lors de son interrogatoire par des chinois à longue tresse. Avouera-t-il, ou non, vous le saurez au prochain numero... J'espère qu'il s'en est sorti.
D'un autre cinéma, le Vox, situé sur la rive gauche, en montant la rue Charras, tout près de chez moi, me reste une autre image, beaucoup plus agréable. Y était projeté un film en couleur, le "Lagon Bleu", aux trés beaux paysages, et paticulièrement celui de la derniere scène d'amour du jeune couple, dans la grotte du lagon, un peu plus poétique que ces baignoires en plastique de ces vils films modernes.. Je ne me souviens pas si ce film était interdit au moins de 12 ans. De toutes facons, c'est trop tard !! Au "Caméo", du boulevard Baudin, nous nous plions en deux, quatre et huit
jusqu'a ce que pipi* s'ensuive, en voyant sur l'écran Laurel et Hardy et leurs maladresses. Heures bénies de notre jeunesse candide.
"O, Temps! suspend ton vol,et vous, heures propices* , suspendez votre cours....". *Sans rapport ,bien sûr.
A la revoyure, sur ces mèmes ondes, à une autre heure. G.L.

 

Genviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

24/11/2005 08:29

Félicitations à Betty pour son texte sur sa "Dodo" à trois vitesses. Quel talent ma chère !. et ta couronne !..on s'y croirait. Fameuse idée ! Tu ne m'en voudras pas si je te disais que ta Dauphine m'a rappelé la 4cv beige dans laquelle j'ai passé mon permis de conduire (en 1960 et après dix leçons), sur les quais du port d'Alger, dans ces grandes avenues tracées au cordeau. A l'époque le clignotant était une sorte de petit "bitchou" posé sur le tableau de bord, devant le conducteur. Il n'était pas automatique, il fallait donc le remettre au centre après chaque manoeuvre. Cette petite anomalie faillit me coûter mon permis. En effet, alors que nous roulions entre les entrepôts, l'inspecteur me demanda de tourner à gauche. Manoeuvre impeccable, "bitchou" à gauche. Mais là, alors que je venais à peine d'entamer mon virage à gauche il me dit péremptoirement "garez-vous là", c'était à droite, devant un camion. Tellement occupée à ne pas "me taper" le trottoir, j'oubliais mon "bitchou" qui clignotait allègrement et consciencieusement ....à gauche !. La manoeuvre exécutée impeccablement, l'inspecteur se tourna vers moi le sourire narquois : "et votre clignotant ?". Horreur... ô désespoir...ô clignotant ennemi... n'ai-je tant vécu que pour cette infamie !... Heureusement mon moniteur était dans la voiture derrière moi pendant l'examen. Je sortis de la voiture dépitée, accablée, que dis-je mortifiée. Je vis les deux hommes palabrer. Enfin, l'inspecteur vint alors vers moi et me tendit mon papier rose. Youpi ! N'ayant pas de voiture, j'exerçais mes talents sur les jeeps des militaires stationnés dans la ferme de mon oncle, et j'appris moi aussi... le double débrayage ainsi que le fameux "talon-pointe" que les connaisseurs reconnaîtront. Il m'arrive maintenant de chercher une sixième vitesse sur ma voiture... les temps changent !..

Merci à Georges Lévy de revenir, tu nous manquais. Amitiés à tous.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

23/11/2005 16:06

Gérald, le canard est toujours vivant ! J'étais simplement OQP à écrire
quelques souvenirs sur la Gare de l'Agha,vue de ma fenêtre. A propos,
j'ai envoyé, depuis assez longtemps (avant le déluge), un texte avec une
illustration sur les concerts de 1962 (pas Karsenty), et un autre souvenir
de bombardement sur Alger, WWII...
P.S.Quand on écrivait des lettres, l'avantage était qu'on pouvait les jeter au panier, comme mes messages, et en les recyclant, faire ainsi marcher l'économie. Les messages digitaux, eux, une fois digérés, n'iront pas aux poissons, alors qu'en faisons-nous? (Non,je n'ai pas meme bu de Médéa). Amitiés à toute l'Equipe.G.L.

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

23/11/2005 14:07

Je cherche les coordonnées d'une amie d'enfance:Annie, née Fassina, qui habitait rue Michelet à Alger, et le quartier Montparnasse après l'exode. Prénoms de ses parents décédés à Paris: Denise et André. Merci pour tout renseignement la concernant.

RÉPONSE : eh alors, Georges, tu es bien silencieux, ces jours-ci... pas malade, au moins ? Tes messages allaient nous manquer... Puisque tu es un ancien de la rue Sadi-Carnot, as-tu des souvenirs liés au cinéma Vendôme, ex-Cameo ? Au square Guynemer ? J'en profite pour saluer mes copains de Clauzel qui habitèrent vers chez toi, Guy Sueur, Pierre Geay, Alain Miguel, qui peut-être nous lisent de temps en temps, et celui que nous avons cherché en vain depuis quelques années, Jean-Pierre Djian, qui habitait passage du Caravansérail. Jean Bayle aussi fut ton voisin... Bonne journée, Georges. Gérald.

 

Balaguer Lucien - 1935 (HdeS)

23/11/2005 13:17

BLA..BLA..BLA......Heureusement qu'il y a aussi des sujets sérieux à débattre : qui me donnera (gratuitement, vu mes origines) une adresse pour acheter... des soubressades, mahonnaises ou autres boutifars dans la région parisienne. Miskine merci, y'a un sacré bout de temps que je n'en trouve plus de la vraie, de la bonne, celles bien de chez nous afin je puisse bientôt les suspendre sur mon sapin de Noël. Merci à tous, Lucien

 

geraldine hamon antonin palicot sarah da (rennes frnace)

23/11/2005 12:51

Bonjour, excusez nous d'écrire sur votre livre d'or mais nous n'arrivons pas à vous écrire sur votre mail!!! Nous sommes élèves au lycée EMILE ZOLA de Rennes et faisons notre sujet de TPE sur les pieds noirs. Nous avons trouvé votre site fort intéressant et souhaitons avoir plus d'informations. Pourriez vous nous envoyer un mail sur l'adresse ci-dessous (si vous souhaitez nous aider): ajradamelha@hotmail.com pour que nous ayons une correspondance avec vous sur le sujet de nos tpe qui est plus exactement: comment la place des Français d'Algérie a t-elle évolué aprés le retour en Métropole?
Voila, nous recherchons surtout des témoignages de pieds-noirs, mais aussi leurs conditions de vie en Algérie et ensuite en France (à leur retour). Pourriez-vous nous aider??? Nous vous remercions d'avance. cordiallement Ito Loubane, Géraldine Hamon, Sarah David et Antonin Palicot.

RÉPONSE : nous nous sommes permis de publier votre demande sur le Livre d'Or, car vous ne nous y dérangez pas, au contraire. Nous sommes sûrs que beaucoup de nos visiteurs auront à coeur de vous aider dans votre travail. Nous devons aider ceux qui souhaitent se faire une image objective, étayée, fidèle de ce que fut la vie des Français d'Algérie, et aussi leur intégration en France. Peut-être serait-il bien que vous nous prépariez un questionnaire ? Il existe aussi de rares ouvrages bien faits sur ces sujets (car j'en vois au moins 3, de sujets, dans votre demande). Il en existe aussi de fort mal faits. Je vous fournis mon numéro de téléphone "en direct".

 

ESMMA

23/11/2005 12:23

Nous recevons cette info de notre ami Rémy Laven
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Roland Bacri, dit Roro de Bal-el-Oued, né à Alger le 1er avril 1926, a enchanté pendant plus de quarante ans les lecteurs du Canard Enchaîné sous la signature du Petit Poète. Il a publié plusieurs dizaines de livres dont le best-seller "Et alors ?... et oila !", une chronique de la vie à Bab-el-Oued des années trente à l'exode, où l'humour le dispute à l’émotion. Ce livre a été vendu à plus de quatre cent mille exemplaires en deux éditions, faisant de Roland Bacri l'un des auteurs français les plus lus de sa génération.
Aujourd'hui, le petit poète publie sur Internet "Roland Bacri Point Comme", un "webdomadaire satirique paressant le samedi". Les visiteurs y retrouveront chaque week-end avec plaisir son insolente maîtrise du verbe et ses jeux de mots ravageurs.
Roland Bacri Point Comme :

 

Jean Nogues 1940 rue Berthezene (La Varenne Saint Hilaire)

23/11/2005 10:32

A Jean Soliveres. Cher ex-voisin de la rue Berthezène, tu évoques tes amis d'alors dont l'un me fut trés proche. Je n'ai pas de nouvelle de Jean-Pierre Multedo qui était un grand frère, dont j'ai admiré la contribution à ESMMA sur la Fac d'Alger. Pour ma part c'est à Gautier, en prépa à Bugeaud, puis à l'Ecole d'ingénieurs de Maison-Carrée que j'ai acquis mes bagages universitaires. Jean-Pierre exercait dans le sud de la France, et je pense que ses soeurs sont en Corse... J'ai joué au JOKARI en solitaire sur le Forum, assisté à des séances des Jeunesses musicales Salle Pierre Bordes,et défié mes confrères à la course à pied rue Berthezène, avant d'obtenir, grâce au talent de mon ami Jean-Louis Brémond un titre de champion minime de volley au grand Stade.
Le "moutchou" au pantalon à trois pattes, en face de la Douane, était un ami et je lui dois des "petits beurres" si rares à l'époque des années 40. Ma mère élevait alors une poule que nous emmenions picorer du calcaire sur les terrasses du Forum... pour que je puisse avoir un oeuf frais!
Si tu as des contacts avec Jean Pierre Multedo, merci de m'en faire part et de lui communiquer mes coordonnées. Amitiés à tous les ESMMAÏENS et aux batisseurs de ce site.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

23/11/2005 07:48

A René Pistoresi :
Bien sûr que nous nous souvenons des émissions enfantines de Radio-Alger : Tata Pollen et Tonton Bibi !... Tu penses... Je te suggère donc de lire en page d'accueil : "on croyait que le puma t'avait emporté" de notre chère Danielle Ferra en date du 18/08/05, et dans les pages précédentes de ce livre d'or, à peu près à cette date, ce que nous lui avons répondu, ou échangé. Tu as affaire à d'authentiques comédiennes "en herbe", comme les animateurs disaient à l'époque. Pour une réplique dite, que d'heures d'angoisse, et que de souvenirs émus, notre famille scotchée devant l'oeil vert de notre TSF Ducretet Thomson, et les retours triomphants à la maison après une chanson ou une récitation vite expédiée. Mais bonjour les railleries des copines le lendemain en classe : "c'est tout ce que t'yas su faire !...purée moâ j'oré fé dix foua mieux !"... Et ouala comment on ouvre un chapitre au livre des souvenirs : " illusions perdues".

 

Franck Benhamou (Paris)

22/11/2005 21:34

Bonjour, Bravo pour votre site !!! J'ai pu voir des photos de classe de mon père : Gérard / Ecole Charcot. Mille merci et encore toutes mes félicitations... Moi qui ne connais pas l'Algérie de l'enfance de mon père, mais qui peux la découvrir à travers votre site. A bientot, Franck.

 

Barokh Danièle (Paris)

22/11/2005 19:30

Que de souvenirs retrouvés grâce à votre site que je viens de découvrir. Je me suis même vue dans la photo de classe de 1ère, 1955-1956. Si d'anciennes copines de classe veulent me contacter, ce serait avec le plus grand des plaisirs que je leur répondrais. Allez, courage!

 

Lucien Monjo 1930 (Carnon)

21/11/2005 18:40

Deux excellents reportages de Sylvette Leblanc et Rémy Laven. Sur le Jardin d'Essai et sur l'Ecole normale de Ben Aknoun
.
On sy croirait !

 

DONNART JEAN-PIERRE. 47 (villejuif 94800)

21/11/2005 17:32

Bonjour a tous les esmmaïens (nes) qui nous lisent. Je solliciterais 2 voeux, le 1er pour ma maman, qui souhaiterait retrouver des copines et éléves de l'époque, ou des photos de classe, années 1937, 38, 39, 40, 41, son nom de jeune-fille est PEREZ Marie-Thérése; demeurait Ave FROMENTIN au CLOS SALEMBIER et fréquentait l'école "CLOS SALEMBIER" des filles. Il s'agit de Mlles SINTES l'institutrice et sa fille Annie, Melles SANGLARD, Alice et Paula qui demeuraient au 33 ave fromentin ainsi que Mlle PONSODA, rosette, et......et...Mlle COMBAZ, Marcelle qui était la meilleure, la plus brillante, enfin la 1ère de la classe. Le 2ème voeu serait pour moi, de trouver des photos de classe de l'école "CLOS SALEMBIER" des garçons des années 1953, 54, 55, 56, 57. Je me proméne sur tous les sites concernant ALGER, et je n'en trouve pas, existe t-ils des photos? pas sûr? Mais.....mais... avec un peu de chance?! Amicalement a tous les PN

 

quibech (AULNAY SOUS BOIS)

21/11/2005 13:18

QUI POURRAIS ME DONNER DES NOUVELLES DE MONIQUE TALIERCIO QUI HABITAIT AUX TOURNANTS ROVIGO... MERCI D'AVANCE

 

Jacqueline (Rome)

21/11/2005 10:17

Une petite réponse à Cassar (Bab el Oued). Avant d’aller plus loin je rends à César ce qui est à César : grâce aux excellents conseils de Betty je fréquente ce forum : . C’est là que j’ai pu apprendre qu’en allant sur en écrivant le patronyme et la ville d’Algérie, on obtenait une liste des actes de naissance, de mariage et de décès et tutti quanti. Et je souhaite à Cassar que sa démarche aboutisse puisque les archives d’Aix en Provence concernent les actes de plus de 100 ans, probablement les années de naissance de son arrière grand père, dont il (ou elle) doit connaître évidemment le prénom. Jacqueline

 

Françoise LEROY VENDEVELLE (Alger Clermont-Fd)

20/11/2005 20:20

Ca y est, Gérald, j'ai retrouvé le sourire! Alors, "excellent anniversaire, mes voeux les plus sincères"!

 

Georges Bessiere

20/11/2005 11:58

Joyeux anniversaire Gérald... et mille merci pour votre travail. Georges

 

Renée Pistoresi(1944) (aleria (corse))

20/11/2005 11:47

Pendant que certains jouaient les trublions sur la place du gouvernement général ... d'autres occupaient leurs loisirs plus calmement et le jeudi notamment en écoutant attentivement, l'oreille collée au bon vieux poste de TSF l'émission enfantine qui y était diffusée; qui s'en souvient? Il y avait je crois des enfants qui récitaient ou chantaient (l'école des fans de l'époque) puis un feuilleton à suivre... Le leitmotiv de l'une de ces histoires me revient en mémoire "maillots noirs maillots noirs toujours premiers à l'abreuvoir"... qui pourra me confirmer si j'ai la mémoire qui flanche ou si cela va encore assez bien de ce côté-là? Amitiés à tous les Esmaiens!!!

 

Cassar (bab el oued)

20/11/2005 09:53

Bonjour à tous, mon agp est enterré au cimetière Bru à Alger. je cherche à connaitre sa date de naissance (et son lieu). Alors soit qqun peut y aller et voir les inscriptions sur sa tombe soit l'on me propose une autre solution. Je suis complètement perdue car je n'ai pas d'autre moyen pour commencer mes recherches généalogiques. Merci à vou z'otes et bonne journée. Marie

 

albert altarac (laval canada)

20/11/2005 07:15

ce la 1ere foua on me fe remarker qe jai du caractert......2000 !!!!! bonneaniverssr escuze lotografe ces pas lafote a voltaire, ces celle au beaujolet nouveau hic. portez a mon credit les 1800 caractaires... je lai zutilizraiu une otre foua

RAIE PONCE : alorcédacor... le seul kia pa de karak ter, cé le bojo laid, nouvo ou pa, mé ché Danielle de Paris on a bu entre Es'mmaiens un Mascara d'ojourdui, queue punaise c'été une merveille ! Viv' le Mascara, celui d'en temps (du temps de nouzotres) et le nouvo, et pas seulement celui que les femmes elles se mettent autour des zieux ! PS : le korekteur d'ortograf il appât supporté, il a sotté ! Oh, Yves, c'était bien un Mascara ? Hips

 

MASUYER François (dax - france)

20/11/2005 02:06

Je viens de lire "les 7 merveilles de JL JACQUEMIN, en réalité c'est le "1" rouge de report qui a attiré mon attention : JADOT le bar à coté de chez moi, JADOT était une amie de mère elle habitait sur les hauteurs d’Alger, avec son berger allemand et conduisait très mal sa 4cv !!! Je crois qu’elle n'a jamais passé la troisième !!! Tout simplement, c'est chez dans son bar qu'une bande de joyeux lurons des compagnies Air France, Air Algérie ou Atlas, m’ont coupé ma cravate le soir de mon premier vol en solo… avant de sabrer une bouteille. Les aviateurs me comprendront. Allez pour vous seulement : c'est le signe que l'on appartient désormais à la grande famille du personnel navigant... et à 16 ans ½, ce faire introniser par cette bande de grands pilotes c'était, pour moi, un grand bonheur et un honneur. Merci JL pour ce retour en arrière.

 

lazaro henri (meudon la forêt (92) France)

19/11/2005 21:09

Je n'avais pas terminé mon précédent message, je voulais juste rajouter que ce site malgré les tracas de la vie nous apporte que du bonheur. à Bientôt. Henri

 

lazaro henri (meudon la forêt (92) france)

19/11/2005 21:07

Bon anniversaire Gérald n'abuse pas trop du beaujolais encore et encore merci pour tout le travail effectué sur ES'MMA.

 

denise (montpellier)

19/11/2005 18:11

Encore dans les temps ? Oui ? Alors : Bon Anniversaire !! :) et merci de tout le "boulot" effectué pour notre plus grand bonheur.

 

Annie SUC rue Michelet ALGER (Bordeaux)

19/11/2005 17:59

BON ANNIVERSAIRE Mes meilleurs voeux. Merci pour tout ce que tu fais. A bientôt. ANNIE SUC

 

TOSON (LIBOURNE (33))

19/11/2005 17:42

Grâce à votre site, j'ai retrouvé mes copines d'enfance, les jumelles Claude et Nicole PETIT, que d'émotion! Je m'appelle Marie-Claire BOUÉ épouse TOSON, et j'habitais rue Henri POINCARÉ à ALGER. Mon père travaillait au GG. Je suis allée en classe rue Duc des Cars, et après au Lycée Delacroix. J'aimerais retrouver une amie qui habitait près de chez moi et qui se prénommait ZORA. J'ai une photo de nous deux le jour de notre rentrée scolaire. Merci à ceux qui font marcher ce site.

RÉPONSE : Bonsoir. Nous vous proposons de faire paraître cette photo dans nos prochanes kémias. Nous prenons contact directement avec vous pour convenir de la façon de nous la faire parvenir. A bientôt.

 

Anny Marcelli -1944-Alger (Marseille)

19/11/2005 17:20

je ne peux pas dire........je ne le savais pas, avec tous ces messages, aussi.............BON ANNIVERSAIRE GERALD........... accompagné de
voeux sincères à notre Grand d'Es'mma........ Encore MERCI à tous ceux et celles qui font vivre ES'MMA pour notre plus grand bien moral. Amicalement et à +

 

Betty (Florence)

19/11/2005 13:38

Encore à temps (ouf!!) pour les voeux à notre ouebmaster "grand patron" avec droit de vie ou de mort (virtuelle) sur nos grabouillis illisibles........ Comme on dit à Florence : "100 di questi giorni" (besoin de traduction ?). B. R

 

Levy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

19/11/2005 11:41

Bon anniversaire,
Nos voeux les plus sincères,
Longue vie à Esmma,
Loin de tous les tracas.

(Il reste encore dans le magasin 1909 caractères, je les réserve pour
une autre fois...)

 

Christian Ripoll (le pecq)

19/11/2005 09:27

Bon anniversaire, Gérald. Christian, 20 novembre 1936.

RÉPONSE : merci, ami. Et collègue scorpion ! (un signe merveilleux, non ? Nous renaissons chaque matin, alors éternellement jeunes qu'on est !) Et puisque les anniversaires - dit-on - se souhaitent la veille, je te dis aussi "Bon anniversaire !". Gérald.

 

leblanc sylvette (Epernay)

19/11/2005 07:42

Très émue, je viens de découvrir dans vos pages Myosotis, un bel hommage à mon professeur de musique de Maison-Carrée de 54 à 57: Mlle Simonne Chef. Je ne connaissais pas son prénom mais je me souviens du mon premier concert de ma vie... C'était grâce à elle, salle Pierre Bordes. J'avais eu beaucoup de mal à obtenir de mes parents de pouvoir y assister. Dès les premières notes ce fut magique, d'autant plus que je connaissais par coeur le morceau pour l'avoir entendu en classe. Elle jouait un concerto Brandebourgeois de Bach . C'était pour moi une découverte, un orchestre en vrai, j'étais sur un petit nuage! Elle m'a fait entrer dans son monde et je ne l'ai jamais oubliée. Plus tard j'ai pratiqué la guitare, j'ai rencontré des grands en stage. Je ne savais pas que j'avais déjà été à bonne école, qu'elle avait cotoyé les plus grands, mais je n'en suis pas étonnée. C'était quelq'un! Et quand elle arrivait avec un vêtement qu'elle avait tissé et coupé elle-même! en général original, parce qu'elle avait tous les talents, je l'ai compris bien plus tard. Nous, encore jeunes on ne savait pas reconnaitre une femme exceptionnelle, hélas! Elle nous enseignait la couture aussi et là elle prenait parfois son violon et le silence se faisait tout naturellement. J'ai souvent pensé à elle, j'ai écrit quelques pages sur mon Collège et elle y est: quand la cloche de l'Eglise du Sacré Coeur sonnait à côté, elle nous demandait de reconnaitre la note. Elle avait, c'est sûr, l'oreille absolue et moi, n'ayant jamais pratiqué d'instrument de musique, à part l'harmonica, je pensais que je n'avais aucune oreille, je n'essayais même pas de répondre. Combien de fois j'ai du copier des pages d'histoire de la musique (qui étaient très denses) pour avoir attrapé le fou-rire à la chorale du samedi après-midi! Vous avez deviné je n'étais pas une bonne élève, mais elle m'a donné envie d'écouter et sans doute, plus... pratiquer avec bonheur!

 

Ferra Danielle (Paris)

19/11/2005 01:52

Hello les copines de Tirman et tous les zôtres d'ailleurs... En 60 je n'étais pas chez madame Stora, ça a du m'arriver deux ou trois fois si ma maîtresse était malade, j'étais chez Mlle LEGRAS... pour ensuite aller année 61/62 chez Madame Boutonnet (qui me faisais penser à la pub Dubonnet). C'est dans cette classe que nous avons entendu pour la première fois, un disque avec les battements d'un coeur, fort impressionnant surtout lorsque le coeur s'arrêta... envoyez moi vos photos de l'époque, qui sait si nos visages réciproques ne parleront pas?
Gérald je suis zonteuse et confuse, d'être si en retard, mais BON ANNIVERSAIRE, et mille grosses bises (rien que pour toi) bisous à toutes et tous.

RÉPONSE : Bonjour chère Danielle, c'est moi qui suis "de garde" ce matin sur le Livre d'Or (oui, on est tour à tour les "face de citron" de ce forum), alors je découvre ton mot qui me fait très plaisir, et puis c'est pas trop tard du tout, c'est demain que je souffle les bougies avec Françoise (elle, elle est du 22, ici c'est "vol au-dessus d'un nid de scorpions") et quelques amis, je penserai à toi... Merci encore. Le battement de coeur ce matin, grâce à toi, c'est le mien... Quant à celui qui s'arrêtait... Oui, tu me rappelles qu'on m'avait fait le coup à moi aussi, c'était affreux, effectivement, il me semble me souvenir que c'était l'argument choc d'une campagne contre l'éxécution de Caryl Chessman, impossible de dire en quelle année, il s'est battu pendant 12 ans et a écrit plusieurs livres avant d'être éxécuté en 1960. Au matin, il fut mangé. Je me souviens qu'alors, ça avait été un des grands sujets de discussion entre les adultes...

 

raphael navarro (1944) (nîmes (gard))

19/11/2005 00:00

Il y avait un gardien du jardin du Forum qui était peut-être Face de Citron. Lorsqu'il nous confisquait un ballon il sortait rapidement de sa poche un énorme Opinel (ou équivalent) et d'un geste ample il le crevait, ce geste rituel nous faisait penser à un égorgement. Le ballon n'avait aucune chance de s'en tirer car nous pensions que nos ordurières insultes étaient le meilleur moyen de récupérer notre bien. Je pense que nous n'étions pas très doués pour les négociations.

 

Mora Francis (1948) (Gentilly94250 - France)

18/11/2005 18:19

J'ai pourtant bien respecté les 2000 caractères et mon compteur indiquait bien zéro. Mais enfin, il faut faire court... La suite était donc ( vous avez peut être tous deviné) :
" Nous étions tous devenus fous pour.... épater les filles" ( j'étais trop petit pour dire les "petites cailles" ou les "canusses", et pas assez mufle pour dire les "gonzesses" !).
Ah si l'on pouvait arrêter le temps !

Autre sujet : à force de voir les récits, photos et témoignages de nos amis d'ESMMA et de l'acceuil chaleureux de nos ami(e)s algériens, je n'ai pas seulement envie de retourner en Algérie, c'est devenu maintenant un besoin vital pour moi. A bientôt, pour un autre témoignage nostalgique qui donnera un peu de baume au coeur à tous.

RÉPONSE : merci Francis de ce complément au-delà des 2000 signes (c'est peut-être le compteur qui compte trop juste ?), et au plaisir de te lire à nouveau...

 

Jean Soliveres (Villeneuve d'Ascq 59493)

18/11/2005 17:58

Découvrant depuis quelques jours seulement Es'mma, perdu dans mon grand nord, j'aimerais renouer avec d'anciens copains ou parents avec qui j'avais passé de très bon moments à Alger. Je suis né en 1938, à Blida et j'ai habité 19 Bd LAFERRIERE face à la Salle Pierre Bordes de 1939 à 1956, puis à KOUBA Ave Lavigerie (près de Vieux Kouba). J'ai fréquenté l'école de la rue Duc des Cars (face à la Pharmacie MICHEL) de 1944 à 1949, j'étais avec Jean Christian MICHEL, Jean Pierre MULTEDO, Alain SEBAH, et bien d'autres, voir photo de l'école CM2 47-48 (remplacer au 1er rang Foradeles par Solivéres... eh oui, c'est moi le gamin à la cravatte!!!). J'ai poursuivi au Collège du Champ de Manoeuvres où j'ai été instruit par les Profs cités dans la rubrique du collège. J'ai poursuivi par des études de Pharmacie à la Fac, principalement dans l'Amphi C, et mon stage effectué Pharmacie MICHEL rue Duc des Cars, en 1958: je revois encore de mai à juin 58 mon stage..., au "balcon" du virage face au GG!!. Si parmi tous les consultants de ce SITE MAGNIFIQUE, certains se souvenaient de cette époque et du gars que j'étais, merci de prendre contact. Cela fait un peu "mal "mais beaucoup de BIEN et d'émotion.
Merci d'avance à tous et bonne continuation pour toutes ces nouvelles, renseigenments, photos. Je ne manquerai pas de vous faire parvenir les quelqu'unes sauvées du départ précipité de juin 62. Amitiés à tous.

 

Annie Bilard-Garcia (1947) (Aix en Provence)

18/11/2005 17:48

Je remercie Jacques Prat d'avoir mis les photos de classe de Fromentin années 1958-1962. Dans toute la brochette de petites pensionnaires, je recherche mes amies. Alors vous pouvez utiliser mon E-mail, je serais heureuse de vous retrouver.
Suzel MUSSI, Renée RONZANO, Christiane SORIANO, Anne Marie BERTRAND, Jacqueline LEMENTEC, Dominique MUNIER, Claude LOUCHE et puis Danièle WALLIMAN, et Annie MOUTARDE. Si vous reconnaissez des noms, ici et dans les photos, donnez moi des nouvelles. Merci d'avance à tous.

 

Yvette Dutel (Ste Foy Les Lyon/France)

18/11/2005 16:40

Help ! Pouvez-vous m'aider à retrouver l'adresse de la clinique Nelson à Alger dans les années 1946 (mon année de naissance)? Je suis intéressée par toute information concernant cette maternité (photos, registre des naissances...). Si jamais quelqu'un entend parler de mes compagnes de classe, Michèle MARIANI, Renée MOLL, Anne-Marie JASSERON de la rue d'Amourah ? Et puis merci pour ce relais qui crée des liens entre nous tous, orphelins de notre terre natale. Yvette DUTEL, née SANCHIS.

RÉPONSE DU GÉNIE DE L LAMPE DE BUREAU: Chère Yvette, merci de cette visite; et votre gentil mot. La clinique Nelson? Comme il fallait un peu s'y attendre, elle se trouvait à deux pas du square Nelson, au 1 avenue de la Marne. Sa directrice était Madame Graudmont. Nous n'avons pas davantage de renseignements pour l'instant, mais les Es'mmaïens (vous êtes formidables !) vous allez nous compléter ça fissa! Non?

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

17/11/2005 20:57

Pour finir ce tour d'horizon sur ces punitions corporelles d'antan, je voudrais signaler, maintenant que je suis en âge de me défendre, que vers 1943, j'étais en classe de maternelle, à l'Ecole Laplace, située derrière l'école des Grands de la rue Clauzel. Déjà, à cet âge candide, la Maîtresse envoyait au piquet les malchanceux. Au piquet, c'est à dire devoir se tenir debout face au coin du mur proche de l'estrade, le dos exposé aux rires des petits enfants. Mais comme si cela ne suffisait pas, et j'en fus le temoin et la victime, la maîtresse me tendis un... bonnet d'âne, dont je dus moi-même me coiffer!! Ce bonnet d'où pointait une paire de longues oreilles, était presque le symbole de l'infamie, et sans avoir encore lu Victor Hugo, je me sentais presque comme Quasimodo à l'estrapade, sur la grande-roue, sur la place publique. Je n'ai jamais su pour quel motif je fus condamné, mais ce dont je me souviens, c'est que ce même jour fatal, à la sonnerie de la sortie, notre classe fit trop de bruit dans sa hâte, et la Maîtresse, décida de nous retenir, pour faire d'abord sortir les fillettes, qui nous criaient: "Les garcons sont punis, les garcons sont punis!!". Enfin libéré, et à mon grand frère qui m'attendait à la sortie pour me raccompagner, je lui déclarai, étranglé par les larmes: "La Maitresse est une "crétaine"(sic). Je n'avais pas encore appris que le feminin de "crétin' est "crétine", mais comme pour la table de multiplication, si le résultat était faux, du moins la musique était exacte. En face de l'école, de l'autre côté du trottoir, un ébéniste travaillait le bois de ses meubles. Bien des années après, j'ai aimé revenir dans cette rue, écouter le bruit charmant des récréations, et ramasser dans la rigole du trottoir, les volutes échappées du rabot, qui sentaient bon la résine et les jeunes années. A propos, sachez que l'Ane est un animal non moins intelligent que les autres, et parce que très doux, généralement trés mal traité... G.L.

 

hebert (aix en provence)

17/11/2005 20:02

Le téléphone remarche, j'ai rattrapé le retard de lecture. Nous, dans la rampe Vallée, nous avions les petits "yaouled" avec leurs cari

 

Betty (Florence)

17/11/2005 19:53

Bravo, Jean, pour le jardin du forum qui réveille dans nos mémoires endormies beaucoup de souvenirs agréables....Nos souvenirs à tous s'entrechoquent et se provoquent : les souvenirs de l'un stimulent chez les autres le rappel à la mémoire de sensations , d'images et d'émotions assoupies au fond de quelque circonvolution cérébrale pas encore atteinte par le gâtisme;C'est excellent pour l'humeur, continuons...

 

Jean NOGUES 1940 (La Varenne Saint Hilaire)

17/11/2005 19:46

Le 19 novembre arrive. Vous trouverez dans divers journaux (Figaro, Monde...etc) l'evocation du centenaire de la naissance de notre prof de prépa de Bugeaud
Marcel SAINT JEAN. L'association de ses anciens élèves regroupe des pieds noirs qui se sont illustrés en Métropole,et au delà des mers dans la Recherche et l'Industrie au bénéfice de la France... dont un prix Nobel de Physique... Certains ont été rapatriés en 1962 avec leur seul bagage... universitaire. Pour ma part c'est en "passager clandestin" que j'ai rejoint Port Vendres... Nous n'avions que des devoirs, et nous les avons remplis. Seuls nos fréres harkis méritent notre solidarité...

 

MORA Francis (1948) (GENTILLY 94250 - FRANCE)

17/11/2005 17:18

Georges LEVY est intarissable, j'ai l'impression que sa mémoire a enregistré toutes les minutes de son existence en Algérie. Pour ce qui me concerne, je n'allais pas au forum faire du patin à roulette, notre Q.G c'était la placette de la Roberstau. Il y avait assez d'espace pour assouvir toute notre passion.
Sauf, qu'au départ, je n'avais pas de patins, il fallait que j'attende le bon vouloir de mes camarades les plus aisés pour qu'ils me les prêtent. Cela décuplait le bonheur, certes éphémère, de patiner à mon tour.
Corinne, Elisabeth, et Prisca, viennent presque tous les jours sur la placette, avec leur gouvernante, pour faire du patin. Elles sont plus prêteuses que mes camarades garçons. Corinne (dont tous les garçons sont amoureux) me cède volontiers les siens, à 3 roues. Très larges, ils donnent plus de stabilité lorsque l’on apprend à patiner, de plus un gros frein en caoutchouc à l’avant, sécurise le patinage.
Je dus attendre mes 13 ans, pour que mon oncle Alfrédo, m'en offre une paire à Noël.
C’est formidable, ils m’appartiennent, et je ne suis plus obligé d’attendre que les copains se lassent d'en faire ! Je suis capable de passer toute la journée avec ces patins aux pieds, même pour manger le midi (sic !). Ma mère l’accepte mal. Je sais que j’exagère. A table, je ne mange plus, j’avale, pour repartir sur la placette !
A force de faire du patin, nous sommes devenus des virtuoses et de vrais casses cou. Notre jeu favori consiste à sauter du haut du bassin circulaire (75 cm) ou de rouler en marche arrière, dans les pentes de la rue Compan, de prendre dans l'élan, l'avenue de la Roberstau, puis, à contre sens, la rue Daguerre, jusqu'à notre ancienne école. Plusieurs fois, nous avons failli passer sous un véhicule en marche, seuls nos réflexes et la chance nous ont permis de nous en sortir avec quelques brûlures aux coudes (vite soignés par Mme COULOMB) et des pantalons troués aux genoux et aux fesses . Nous étions tous devenus fous pour ép (LA SUITE ! LA SUITE ! Désolés, mais le Livre d'Or est doué d'un vie propre, il coupe après 2000 caractères, il n'en veut à personne en particulier...)

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

17/11/2005 16:20

Ces Lantanas, ces merveilleuse fleurs multicolores, vous m'avez donné envie d'aller les voir sur Internet. Comme les humains, elles ne fleurissent que quand elles reçoivent suffisament de soleil, et craignent le froid, et donc à Alger, elles étaient privilégiées, de vraies Pieds-Noirs... Pour moi, ces fleurs étaient celles qui décoraient les paysages des livrets de Walt-Disney, ou gambadaient Bambi, ou Nif-Nif, Naf-Naf, et Nouf-Nouf... Mais maintenant, même les fleurs aussi sont derrière les barreaux. G.L.

 

Salessy Paul (bubry france)

17/11/2005 15:13

Sur la pge 4 des messages du livre d'or, il y a un message d'Alain Mechin mentionant un écrivain, Jacques Manguso. Ce Jacques Manguso était-il élève en seconde BCM au champ de manoeuvres en 1956-57 ? Il était passionné de jazz. Merci pour toute info correspondante

 

Christian Ripoll

17/11/2005 15:09

Photos de classe, Ecole du Golf, de José Ribas, année 45/46 : je pense que l'institutrice est Madame Roure. La classe serait donc le CP, classe toujours tenue par celle ci, encore en 45/46. Je m'en souviens bien j'étais cette année là en CM1, avec Monsieur Roure... (la photo est dans la collection Esmma)

REPONSE : OK Christian, c'est comme si c'était fait

 

Jacqueline Simon (1948) (Rome)

17/11/2005 15:04

Ma cousine et moi, nous nous retrouvions au jardin du Forum, a mi – chemin entre son habitation ( tournants Rovigo) et la mienne (Rue Barnave) accompagnées de nos sœurs de mères. Les potins des filles remplaçaient les patins à roulette mais les parties de cache cache étaient aussi de rigueur. Un souvenir qui m’a suivi pendant des années (jusqu’au jour où ... voir ci-après) c’était les fleurs qui longeaient les escaliers que nous montions et descendions a perdre haleine : les lantanas, vous savez ces fleurs composées de bouquets de minuscules fleurettes aux couleurs vives (jaunes et rouge, jaune et violet, jaune et orange, etc..). Elles étaient le symbole de mes après-midi d’enfance heureuse et je les considéraient un fantôme chéri mais impossible à revoir. Et , justement, jusqu’au jour où j’en ai revu au Maroc… mais aussi dans cette belle Italie qui est aussi un peu la mienne désormais. Le mot de la fin : lors de notre passage à Alger en Septembre nous nous sommes précipitées ma cousine et moi au Square La Ferrière… mais manque de bol tout est interdit , tout est bouclé, car le GG est le siège du Gouvernement . Et ouala..

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

17/11/2005 14:22

Fameux ce reportage sur le jardin du Monuments aux Morts, de Jean Brua. La description de "Face de Citron" pourrait s'appliquer aussi à celle de "Savate", le gardien du Parc de Galland, qui, comme tous ces gardes, étaient des invalides de la guerre 14-18. A propos du Solido, ce revolver à amorces, était bien sûr à une échelle très réduite du réel. Ces petites amorces, du chlorate de potasse* moulé entre deux pastilles de papier, qu'on achetait dans de petites boites rondes, je les faisais éclater avec un marteau, et me plaisais à faire sursauter toute la maisonnée. Affreux Jojo. Fallait-il bien que jeunesse se passe... G.L.
*Souvenir des lecons de Chimie du regrette Bringuier.

 

Lévy George (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

17/11/2005 13:33

Comme dans mon quartier de l'Agha il n'y avait pas de proche esplanade,
(c'était du temps d'avant le Mauretania), j'appris a glisser en patins à roulettes dans le couloir de notre appartement, qui comme presque partout à Alger, était pave de carrelages 20x20, et aussi de mauvaises intentions dans mon cas personnel. Les patins, montés de quatre roues à roulement à billes, étaient du type tout metal, pour le malheur de nos voisins du dessous. Les interstices entre les carrelages ajoutaient un bruit effrayant, comme ceux des rails de chemins de fer au passage des wagons. J'appris a tourner sur place pour ne pas m'égratigner sur les piquants des murs peints a l'huile. Bref je devins un champion en chambre, c'est le cas de le dire, jusqu'au jour ou nos malheureux voisins vinrent se plaindre directement à mes parents, et ce fut la fin d'une autre carrière etouffée dans l'oeuf. Comme il n'y a rien qui arrête la science en marche, je decidai de transformer, pour l'été, une luge de bois, en lui liant sous les patins à glace, les roulements à billes, pour glisser sur le ventre, en prenant un grand élan. Cette fois, c'est le mur qui arrêta ma tête plongée en avant. Bien fait pour toi, dites-vous tout bas... A la place de la bosse des math, un hématome de la couleur de l'arc en ciel, et les patins allèrent rejoindre dans le placard à oreillers les vieux jouets de ma jeunesse. Et j'aurai presque envie de dire p... de patins. G.L.

 

jean claude 1940 (thonon les bains)

17/11/2005 11:22

Je réponds vite à notre amie Geneviève. Le quartier du Forum était un endroit de prédilection pour pratiquer le patin, le Forum d'abord et ensuite les rues en pentes environnantes. Rue Duc des Cars, rue Serpaggi. L'avenue qui descendait du stade Leclerc au rond point de la rue Dubief n'était pas mal non plus, les initiés s'en souviendront.
Il manque a la panoplie des patins celui à 3 roues, 2 devant une derriére, à vrai dire il n'était pas particuliérement beau. Nous avions inventé avec quelques copains du Red Star section basket, le basket sur patins a roulettes, nous avions étè invités a faire un match démonstration a la villa Mayedine (Telemly) devant un parterre d'autorités dont je me souviens pas du tout de qui il s'agissait. Ce sport a pris de l'ampleur, nous avons joués aussi au Foyer civique. Si certains d'entres vous s'en souviennent je suis preneur... Il y a un garçon qui était sensationnel dans la pratique du patin a roulettes, c'était le jeune.... Jean Christian Michel, un vrai casse cou !
En ce qui concerne le forum transformé en parking voitures, ce doit être aprés 1958. Il y avait sous le forum et le gouvernement génèral un parking couvert mais pour des raisons de sécurité, on a mais les voitures en surface. Je vais continuer mes recherches et vous tenir au courant. Amitiés jean claude

 

Marie-José Rachou (Nîmes)

17/11/2005 10:15

En lisant les souvenirs savoureux de Jean Brua, je pensais effectivement à mes incursions enfantines sur le Forum. Oui, Geneviève Bordier, moi aussi je faisais du patin sur cette surface lisse et immense (dans mon souvenir) qu'était l'esplanade du GG. Ma mère m'y accompagnait, je crois que pour moi c'était le jeudi après-midi. J'avais récupéré une paire de patins de mes frères. Des patins particuliers car ils n'avaient que trois roues caoutchoutées: deux à l'avant et une à l'arrière. Cela me facilitait la tenue d'équilibre et je me régalais, contrairement aux patins à 4 roues avec lesquels j'étais plutôt bancale!
Après l'effort... le réconfort se présentait sous la forme d'une savoureuse madeleine achetée dans une boulangerie dans la rue en bas des escaliers du forum... dont j'ai oubliés les noms! Pourtant le goût inégalé de la madeleine m'est resté!
Merci à tous et en particulier à l'équipe d'ESMMA pour ce site très réussi à tout point de vue. Je m'y abreuve tous les jours comme on prend son petit déjeuner...

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

17/11/2005 08:13

Merci à Jean Brua pour cette évocation de ses jeux d'enfant dans les jardins du Forum. Mes jeux d'enfant à moi, mes gendarmes et voleurs, mon bassin, c'était au Parc de Galand, car j'étais à un âge, où l'on ne nous laissait pas seuls mon frère et moi. Plus tard, et c'est là que je veux en venir, du balcon de ma Marraine, rue Duc des Cars, je passais des heures à admirer le Forum, où je voyais des tas d'enfants patiner. On alla donc chez Bissonnet m'acheter une paire de patins. Et je fus autorisée à aller les rejoindre. Il y avait des jours où cette place magnifique n'était pas envahie par les voitures administratives, garées en rangs serrés. Jean Brua, tu pourrais nous dire à quelle date il devint parking. J'y allais donc lorsqu'il était vide. Le samedi ? Bref, c'était un régal. D'abord timidement, j'évoluais discrètement, sur la périphérie, puis peu à peu, faisant connaissance avec d'autres filles, j'appris des "figures", et je me rapprochais alors du centre, là où évoluait un garçon, mince et plutôt charmant dans ma mémoire, pour qui les pirouettes, et autres attitudes paraissaient d'une facilité déconcertante, m'émerveillant. Discrètement nous l'observions. Nous refaisions ensuite ce que notre "maître" nous avait montré (sans le savoir, ou en ne le sachant que trop peut-être). Mais avouons-le sans le même succès, et avec moultes chutes. Les 4 roues de nos patins étaient recouvertes de caoutchouc. Les plus expérimentés (ées) avaient des patins aux roues en fer. Ils faisaient nettement plus de bruit que les nôtres, mais étaient sans conteste d'une plus grande maniabilité. Qui se souvient de tout cela ? Qui venait au Forum pratiquer ce sport qui enrichit mon vocabulaire anglais d'un mot inconnu alors de nos manuels scolaires : le skating.

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

17/11/2005 07:30

ô mon Grand Génie De la Lampe De Bureau, s'il te plait, m'étant faite piègée une fois, maintenant je termine mes messages avec 6 caractères de rabe, alors k'es t'i fou ! Non mais !...Harlèch pourquoi tu'm'coupes la parole hein dé mon frère ! chouff, ta machine elle est à vapeur ou koi !... T'y'as oublié de pédaler ?...
En parlant de Melle Stora mon instit' de la rue Tirman qui nous tapait sur le creux des mains pour nous punir, je disais en conclusion (si...si... cela m'arrive de conclure !) ... je disais : " je n'ai pas pleuré en la quittant ". Na !...

 

Lévy Georges (Alger (1938-1962) Israel 2005.)

16/11/2005 21:11

Geneviève, moi aussi j'aimerais rappeler ces éducateurs armés d'un grand savoir et aussi de lourdes règles de bois ou de métal, pour faire régner le silence, mais surtout pour nous faire retenir la table de multiplication. Les coups non sur la main, mais sur les extrémités des doigts, pour faire plus mal, auraient valu de nos jour des comparutions au tribunal, et un reportage deT.V... Je me souviens qu'à l'école Clauzel, notre instituteur Dicrecenzo, étant absent pour un jour, nous fûmes rassemblés dans la classe de Vitori, assis au fond, pour une matinée. Là,ce fut un spectacle incroyable: L'instituteur des ces grands élèves, propulsait a chaque murmure séditieux, un bout de craie bien dur, d'une pichenette précise sur le fauteur de troubles. A un autre qui relevait d'une plus lourde punition, il le fit s'agenouiller a côté de l'estrade, les mains en l'air,chargées chacune d'une brique. Et l'instituteur-procureur général menaçait tout un chacun de la "ration d'huile", ou "ration de sucre", qui comme vous l'avez compris étaient les noms de code de ces supplices. A la fin de 1945, ces précieuses denrées étaient encore rationnées, mais pas les coups de règles et autres vexations physiques. Ce qui est sûr, c'est qu'en fin d'année,nous savions réciter la table de multiplication sans erreur,nous cédions notre place assise aux personnes âgées, et quand aux voitures,nous ne touchions qu'aux Dinkys-Toys.. Qui aime bien, châtie bien, mais ces souvenirs cuisants qui étaient à la mode, étaient-ils si nécessaires ? G.L.

 

Denise Porteilla 1950 (montpellier)

16/11/2005 19:27

à Geneviève Bordier. J'ai eu aussi mademoiselle Stora en 1960 et je n'ai aucun souvenir de sévérité, mais d'exigence sans aucun doute. C'était une excellente instit' de CM2, qui n'a pas voulu que j 'aille au cours complémentaire (comme m'y "prédestinait" mon milieu social), mais m'a permis d'intégrer le lycée, en 6ème, avec une bourse, au vu de mes résultats scolaires. Quand je lis les témoignages de Camus sur l'influence déterminante de son instituteur Louis Germain sur son orientation scolaire, l'aide apportée pour l'obtention d'une bourse, etc. je pense à mademoiselle Stora. Si quelqu'un lit ces lignes et la connait, qu'il lui dise ma gratitude par delà les années.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005)

16/11/2005 17:53

Rectification du tir: ce magasin serait-il rue Livingstone? G.L.

 

Djamal de Meissonier (Alger centre / ALGERIE)

16/11/2005 16:03

Salam, je suis un Algérois, amoureux de mon quartier de la rue MEISSONIER (actuellement,rue Ferhat BOUSSAAD) du côté du plateau Sauliére. Je vous invite à visiter mon BLOG, des photos récentes sur les rues d'Alger centre surtout celles qui entourent Meissonier et le rue Michelet:
Vous ne serez pas déçus!!!!!!! Salutations

RÉPONSE : on a déjà ici-même, il ya à peine quelques jours, fait de la pub pour votre site, effectivement, il est très bien, votre site !

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

16/11/2005 15:43

Etait-ce rue Etienne,des lecteurs d'Esmma me corrigeront peut-être, mais j'empruntais les T.A. pour m'y en rapprocher. Le but de ma visite était un petit magasin de Modèles Réduits, qui, outre des maquettes d'avions et de planeurs,fournissait aussi de petits moteurs à explosion. Je réalisais mon rêve,un beau matin, en y acquérant un moteur diesel de 0.8 cm3, presque gros comme un grain de muscat, mais aussi bruyant
qu'un cyclomoteur sans pot d' échappement. Dans ce magasin, entre autres merveilles, était suspendu au plafond un planeur de très grande envergure, au fuselage fait de lattes fines et vernissées, une maquette des années 50. Je serai resté des heures à le contempler, mais je devais retourner à la maison. Comme il n'était pour moi, débutant, pas question de faire voler une maquette, je me contentais de serrer le moteur dans un étau, lui même fixé à un rayon de la bibliothèque. Je remplis le réservoir de mélange détonnant de méthylène, et commencais à lancer l'hélice de ma main nue. D'abord les retours de flammes faillirent me couper les doigts, puis brusquement, après maintes tentatives, le moteur démarra, s'emballa, vibra de toutes ses forces, se détacha du bati, et cet engin sans pilote, manquant de peu de me balafrer, alla s'écraser sur le mur de ma chambre. L'hélice brisée, du carburant huileux répandu sur les livres, un mur éraflé, ce furent mes débuts dans la Conquête de l'Air... Je m'endormais la nuit, dans les odeurs d'essence, comme un vrai Mécano dans son Hangard. Dans le passage souterrain de la rue Warnier, s'offrait aux passants une vitrine de l'aéroclub de l'A.I.A. avec une superbe maquette d'avion, biplan, construit pour le vol circulaire, non recouvert de son pongée, pour faire admirer ses nervures et ses membrures. Souriez si vous voulez, mais j'en rêve encore!! Il y a toujours en nous un coin enfant, même après X guerres et tribulations: et à nous de le protéger. Si cette évocation réveille en vous des souvenirs,alors vite sur le clavier!

 

Geneviève Bordier 1942 (Alger/Gard)

16/11/2005 15:36

Bravo Betty pour ta contribution tant attendue à plusieurs titres, et aussi parce théoriquement "mes" P'tites Cailles doivent arriver après... On va ooir.. Pour ce qui me concerne je me souviens que nous faisions une grande ronde sur l'air de "Meunier tu dors", tout le monde s'y mettait, ou presque. Lorsque la ronde devenait trop grande (é-car-tez-vous !) on formait au centre une deuxième ronde plus petite, qui partait elle, en sens inverse. Lorsqu'on disait à la fin "ton moulin, ton moulin va trop vite, ton moulin va trop fort", là on courait fort, et cela dégénérait souvent par une chute qui en entraînait d'autres, et on se faisait punir !
Et les fêtes de fin d'année en primaire ? Car en secondaire nous avions conscience que ce n'était plus de notre âge de se donner en spectacle. Chaque année, il y avait toujours une leader qui en prenait l'initiative. Cette fête était dédiée à notre institutrice. Nous répétions en secret dans un coin de la cour, nous demandions à nos mères de nous confectionner avec quelques bouts de tissus rajoutés des robes de princesses, dans du carton nous faisions des couronnes de princesse et autres accessoires. Bien évidemment, ce que nous allions mimer était toujours une histoire de princesse !.. Nous utilisions les compétences : les belles voix chantaient en choeur, d'autres récitaient. C'était bien rare si l'une d'entre nous n'avait rien à faire.
Les fins d'années duraient facilement plusieurs jours. Il faisait chaud, les programmes étaient finis, il fallait nous occuper jusqu'au 30 juin. Nous amenions nos poupées, nos jeux perso, nous chamboulions l'ordre de nos bureaux.
Venir en classe était un plaisir. L'institutrice n'avait plus le même regard sur nous et inversement. Lorsqu'arrivait le dernier jour nous étions mélancoliques. Sauf peut-être l'année où en CM2 à Tirman, j'ai eu Melle STORA. Elle était d'une dureté incroyable, frappant l'intérieur de nos mains avec une règle en fer. Je n'ai pas pl
(c'est arrêté O-TO-MA-TI-QUE-MENT. LA SUITE, LA SUITE !)

 

QUIBECH (ALGER)

16/11/2005 13:24

J AIMERAIS AVOIR DES NOUVELLES DE MONIQUE TALIERCIO QUI HABITAIT AUX TOURNANTS ROVIGO... SI VOUS LA CONNAISSEZ, MERCI DE M'EN AVERTIR

 

Cachia Janine (saint raphael)

16/11/2005 08:15

Je recherche des photos de l'école Chateauneuf 1957, de l'école de Notre Dame d'Afrique dans les années 50 51.....

 

Jacques Marçais (44)

14/11/2005 21:18

Pour les amateurs intéressés par Mohammed Racim et ses oeuvres, il existe un autre site assez bien documenté : On y trouve de très belles miniatures.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

14/11/2005 15:54

Une autre coquille de l'Internet:si vous cherchez:
Amazon.fr livres: La vie musulmane d'hier
Vous obtiendrez les auteurs: Mohammed Marcais et Georges Racim !! Je n'ai pas trouvé de détails sur la fin tragique de Racim et son épouse, assassinés, exclue des sites officiels. G.L.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

14/11/2005 15:16

Allez vite sur le site :

admirer les miniatures de Mohamed Racim.
Curiosité: sur le site yahoo,quand vous cherchez "Mohamed Racim", on vous conseille de chercher aussi un approchant : "Mohamed Racism" !! Un méfait de la recherche digitale. G.L.

 

Borras Fifi (LANDES)

13/11/2005 21:38

Pour la chanson Mirza je crois me souvenir
le plumeau c'est toujours pour mon père
le plus beau c'est toujours pour ma mère
faire pisser Mirza c'est pour mon papa
C'est marrant on retourne dans notre jeunesse avec les chansons de nos parents. Amitiés à tous

 

mapo (30)

13/11/2005 20:39

Merci pour m'avoir aiguillée sur le site de S.Leblanc.Les photos sont effectivement superbes!!!

 

Geneviève Gehin (Marseille)

13/11/2005 20:00

Pour Georges Lévy, une variante à sa ritournelle, que je dois à ma grand-mère paternelle : "Un tapisseur tapissait un tapis quand vint à passer un pisseur qui pissa sur le tapis. Le tapisseur dit au pisseur : prenez un pot à pisse sans faire pipi sur le tapis que je tapisse !" A bon entendeur...

 

Jean Brua (1934) (Nice)

13/11/2005 19:37

Dans le superbe album de Sylvette Leblanc et Rémy Laven, on voit, décorant le hall de l'hôtel Albert (photo n°52) une composition en carreaux de céramique représentant un combat naval à l'époque barbaresque. Il s'agit de l'adaptation d'un tableau du grand peintre Mohammed Racim (1896-1975) qui fut un ami de mes parents, mais surtout le représentant le plus doué et le plus éminent de l'art de l'ornementation et de la miniature persanes.
Dernier-né d'une lignée de maîtres-artisans décorateurs et enlumineurs, il avait débuté à 14 ans comme copiste au Musée des Beaux-Arts d'Alger, où il fut ensuite professeur, avant et après l'indépendance. Entre-temps, ses œuvres ont fait l'objet de nombreuses expositions à Alger, à Paris et dans toute l'Europe, et de deux albums somptueux : «La vie musulmane d'hier» (Alger 1960) et « Mohammed Racim, miniaturiste algérien» (Alger 1990).
Au faîte de sa renommée artistique (il avait obtenu notamment la médaille des Orientalistes en 1922 et le Grand prix artistique de l'Algérie en 1933), Mohammed Racim devait trouver une mort tragique en 1975, assassiné avec son épouse à son domicile algérois pour des motifs crapuleux.

 

Betty (FLORENCE)

13/11/2005 14:31

Alors Jacques puisque vous vous rappelez si bien les chansons aidez moi à retrouver les paroles de celle ci:
Faire pisser Mirza, c'est pour mon papa,
la la la lala c'est pour ma maman.
la la la c'est toujours pour mon père- eu,
la la la c'est toujours pour ma mère-eu.......

RÉPONSE :
Faire les œufs sur l'plat, c'est pour mon papa
Faire du boniment, c'est pour ma maman
Le tango c'est tout l'temps pour ma mère
Le balai, c'est tout l'temps pour mon père
Faire la soupe au chat, c'est pour mon papa
S'payer d'l'agrément, c'est pour ma maman
Quand elle flirte un peu trop avec les rigolos
Faire pisser Mirza, c'est pour mon papa !

LA SUITE ET TOUT LE RESTE SUR
un site épatant avec toutes les paroles de chanson. Celle-là date de 1930. Et oilà !

 

Betty (FLORENCE)

13/11/2005 10:56

Oyez, oyez, bonnes gens d'Es'mma le vieil adage :"Patience et Longueur de temps font plus que Force et que Rage"est toujours valable. Merci Gérald et merci Jean. Oui Anny, j'en ai oublié et des meilleurs mais c'est pour mieux vous permettre de nous les raconter... Oui, Georges, nous aussi on en faisait des bûchers mais par les temps qui courent...vaut mieux pas.....

 

mapo(1947) (30)

13/11/2005 09:23

Elles sont où, les photos de Syvie Leblanc? Pas moyen de les trouver...

REPONSE : c'est simple tu vas à cette adresse :
< >
et tu t'en mets plein les yeux

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

13/11/2005 08:43

Oups! J'avais pas vu la kémia de Betty!!! Au moins on est d'accord sur les paroles...

 

Jacques Abbonato(41) (Rennes)

13/11/2005 08:35

A propos de chansons de fin d'année, chantiez-vous aussi celle-ci?
Gai, gai l'écolier
C'est demain les vacances,
Gai, gai l'écolier
C'est demain qu'je m'en vais.
A bas les analyses,
Les verbes et les dictées,
Tout ça c'est d'la bêtise,
Allons nous amuser.
Gai, gai l'écolier...

On ne brûlait pas nos maîtresses, même en paroles.

 

Ferra Danielle (Paris)

12/11/2005 21:25

Bonsoir à toutes et tous. Merci Yves pour ces moments d'émotion, revoir le boulevard Victor Hugo, la Place Hoche, St Charles, on s'y croirait (oui je sais on peut y aller sur place pour voir "à de vrai"). Merci aussi à Sylvie Leblanc, vos photos à vous deux sont très belles, et m'ont rappelé un moment les vrais paysages de notre enfance. Grosses bises à toutes et tous.

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

12/11/2005 20:18

Les souvenirs des recréations de Betty, si agréablement décrits,ont un point commun avec ceux de l'école des garçons: l'état précaire des lavabos. Ainsi, permettez moi, bonnes gens, de réciter ce petit couplet que m'avait apprise une très vieille tante:
"Un tapisseur,qui tapissait,
Dit au pisseur qui pissait:
Pisse dans le pot à pisse,
Et non pas sur le tapis, que je tapisse."
A lire très rapidement, avant que la censure ne coupe ces vers. Moi, à propos de la mâne biblique (les sauterelles), en avait enfermé quelques unes, bien grasses et bien vertes, dans un magasin à munitions, vidé de ses balles 7.62mm, avec quelques feuilles et des gouttes d'eau. Dans le but, moi aussi, non pas de les faire souffrir, mais de temps à autre pour les sortir prendre l'air et admirer leurs têtes curieuses. Hélas,occupé par un mécano recu pour mon anniversaire, j'en oublie ces pauvres bestioles. Et, quand, enfin, après une semaine j'ouvris le couvercle, ce fut une confiture de sauterelles qui m'accueillit. Ne dites rien à la S.P.A., il y a amnistie. Bon appêtit.
P.S.: à propos du jeu d'olive dont parle Anny, nous les garcons jouions aussi a un jeu basé sur ce fruit, mais là je ne peux en dire davantage.... Amitiés .G.L.

 

Hélène DESLIONS PONTI (1949) (Alger / Ollioules)

12/11/2005 18:13

Bonsoir à tous, une de mes tantes avait un magasin de porcelaines, luminaires rue Du Coq (angle rue d'Isly) pendant les années 50/55. Je suis à la recherche de tous vos souvenirs :))) merci !

 

Anny Marcelli -1944-ALGER (Marseille)

12/11/2005 16:36

Betty, tu as 'oublié'... les olives vertes!!! - "laissez les passer les olives vertes, 3 fois passera, la dernière restera, au milieu du plat" - au départ, nous étions 2, face à face, les bras formant un arc, sous lequel les copines passaient, la dernière était "coincée", et devait choisir un mot... tout le reste... c'est parfait... nous nous amusions de la même façon dans toutes les écoles filles. Merci Betty pour "Le temps des récrés"... de bons souvenirs!!

 

Yves Jalabert

12/11/2005 16:16

Bonjour à vous tous... je reviens d'Alger ou j'ai passé une semaine... À Jacqueline Blanc et ceux de la Robertsau (ils se reconnaitront) je vous adresse les plus chaleureuses amitiés de Malika Boukhalfa, que j'ai rencontrée, et qui est impatiente de vous retrouver lors du prochain voyage. Si je suis un peu absent en ce moment sur ESMMA, c'est que j'ai des problàmes avec mon ADSL, je travaille sur l'ordi. d'un copain. Prochain départ pour Alger, le 12 avril 2006, demandez le programme.... Amitiés à vous toutes et tous. Yves

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962)Israel 2005.)

12/11/2005 15:34

Betty, nous, les garçons, étions un peu plus cruels, et chantions à la fin de l'année: LA MAITRESSE AU FEU, LES CAHIERS AU MILIEU !!

 

Sola -école rue Barnave (Marseille)

12/11/2005 14:25

Merci à toi Rita. Internaute depuis peu, j'ai découvert le site ES MMA. J ai trouvé grâce à toi des photos de classe des années 45.46 46.47 et 48.49. Tu peux imaginer mon émotion. Merci encore.

 

Solivéres Jean (Villeneuve d'Ascq 59493)

12/11/2005 11:54

Bonjour à tous les anciens du Collège du Champ de Manoeuvre, principalement de l'année 1949 (6ème1) à 1956 (Sciences Expérimentales). Si l'un de vous se souvient de cette période et souhaite participer à une prise de contact, Merci d'avance. Amitiés à tous

 

Lévy Georges (Alger(1938-1962).Israel 2005.)

11/11/2005 15:48

Pour ceux qui aiment Maison-Carree et la poésie, un site personnel émouvant

    
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