47 Nouvelles entrées… (n°9)





Émile Adjadj (1)

"Plus bel Apollon d'Alger" 1958.
Élu le dimanche 16 mars 1958
lors d'une compétition réunissant
les meilleurs culturistes algérois
sous le patronage de l'Écho d'Alger.
Rudy Senadji obtint la seconde place,
la troisième revenant à Guy Nivelon.
ICI l'article dans l'Écho d'Alger des 16-17 mars 1958.
Cliquer, puis cliquer encore pour agrandir.

On remarquera que l'article est signé de Christian Gabit,
qui est aussi le patron de "l'Institut Christian Gabit" (2),
organisateur de cette compétition.
On n'est jamais si bien servi que par soi-même.
D'ailleurs, il a aussitôt signé un second article,

dans l'Écho du 20 mars, à lire en cliquant dessur.
Oui, Christian Gabit savait soigner ses poulains !

(1) était-il le Émile Adjadj
qui était boucher au 9 rue Levacher ?
(2) au 13 rue Auber en 1961, tél. 66.10.05.





Louis Albano

Alger 8 janvier 1881 -
† Sedd Ul Bahr (Turquie), 6 mai 1915.

Fils de André et Carmèle Almafitano.
Typographe à Bab-el-Oued.
Marié à Alger le 22 février 1905
avec Antoinette Catherine Salort
(Alger - † Alger 17 octobre 1936).
Habitaient rue Jenina.
Eurent deux filles :
Andrée Margueritte le 19 octobre 1907,
puis Carmen Raphaëlle le 20 avril 1911,
qui sera un jour maman de notre ami Jean Hébert.
(cliquer pour les voir toutes deux à 8 et 5 ans)
Suite à l'entrée en guerre, Zouave au 4e RMC
(Régiment Mixte Colonial),
de la 2e brigade coloniale.
Cliquer sur sa photo pour le voir
avec ses camarades du 4e Zouaves
Photo de Blain (ex-Ménard et Blain)
13 rue d'Isly, Alger.

Mort pour la France d'une blessure
reçue lors de la bataille de Sedd Ul Bahr.
(cliquer pour l'article sur Wikipedia)

Cette bataille, au cours de laquelle
les forces franco-britanniques
débarquent dans la péninsule de Gallipoli,
se déroula du 25 avril au 4 mai 1915.
Le 4e R.M.C., auquel appartenait Louis,
faisait partie du CEO
(Corps Expéditionnaire Français).

Grand-père maternel de notre es'mmaïen ami
Jean Hébert qui lui rend ici cet hommage.





Jean-Paul "Angelo" Angelelli

Alger, 24 août 1934
- † Beauvais 19 janvier 2022.

Né à la Bassetta, enfance à Bab-el-Oued.
Au Lycée Gautier, dans la même classe
que Jean Brua, Jean-Marie Beyssade…
Avec en 1951-52 Jean Choski pour prof
de philosophie (cliquez pour voir la photo de classe
de cette année-là, mais avec M. Van de Welle).

À la Fac de Lettres d'Alger milite au Cercle
Henri IV, de l'Union royaliste d'Algérie.
(Lycéens et Étudiants d'Action française).
En 1959, affecté au 6ème Régiment
de Spahis (3ème escadron).
Professeur d'histoire-géographie à Tizi-Ouzou,
et à l'École Nationale de l'Air de Cap-Matifou.
En 1962 quitte l'Algérie pour la France.
écrit dans diverses revues dont "L'Algérianiste"
et "Mémoire Vive" (organe du CDHA).
De 2001 à 2010, trésorier de l'association
des Amis de Rivarol.
Retraité, écrit Une guerre au couteau
(éd. Picollec, 2004),
sur son expérience de spahi dans les djebels.
Et en 2016, en collaboration avec Bernard Zeller,
un "Salan" dans la collection "Qui suis-je ?".
Sur son ancien condisciple, Jean Brua
nous prépare un billet illustré.





Julien Billiard
Né à Paris, ancien 2ème arr., le 15 janvier 1826
- † Alger 25 août 1904.

Créateur d'entreprise,
importateur et fabriquant de machines agricoles.

1861 (1er juin) : crée, au n° 14 de la rue Bab-Azoun,
une maison de vente de quincaillerie et instruments aratoires.
1870 : transfert au n° 8 de la même rue.
1879 (1er octobre) : vend sa quincaillerie
pour se concentrer sur la vente de machines agricoles.
installe ses bureaux 4, rue Bab-Azoun et ses magasins
à l'emplacement portant le n° 16 du boulevard Baudin.
1880 : succursale à Oran.
1888 : son fils Louis, et Georges Cuzin lui succèdent.

Les Ets Louis Billiard Bd Baudin, vers 1900,
les noms du fils et de l'associé ont déjà
remplacé celui du père.
Cliquer pour agrandir.


Marié deux fois :
• le 11 août 1859 à Paris, ancien 1er arr.,
avec Claudine Louise Claire Blanadet
(† 13 juillet 1872 à La-Ville-aux-Nonains, Eure-et-Loir),
ont eu deux fils Louis (1862-1936) et Jules
(Alger 1865 - † Arcueil 31 mai 1898)..
• le 8 octobre 1874 à Oran `
avec Étiennette Joséphine Girard
(Paris 14/09/1838 - † Alger 27/12/1877).




Louis Billiard

Alger 4 février 1862 - † Alger 7 février 1936.
Fils de Julien Billiard, fondateur des Ets éponymes,
et de Claudine Louise Claire Blanadet.
Lycée d'Alger, puis Louis-le-Grand à Paris ;
ancien élève de l'école polytechnique.
Importateur, ingénieur-constructeur
de machines agricoles et industrielles.
1888 : avec Georges Cuzin, succèdent au fondateur
des Ets Billiard, 30 boulevard Baudin, Alger, T. : 315.

Bd Baudin toujours, nouveaux bâtiments, vers 1930.
Cliquer pour agrandir.

Après la guerre de 14-18 et au fil des années,
se voit confier la présidence et l'administration
d'un grand nombre d'organismes, dont…
• administrateur de la Banque de l'Algérie ;
• président de la Chambre de Commerce d'Alger ;
• président de la Réunion des présidents
des Chambres de Commerce d'Algérie.
Abondamment décoré :
• Officier de la Légion d'honneur.
• Officier d'académie ;
• Chevalier du Mérite agricole ;
• médaille d'argent de la Mutualité ;
• Officier de l'Ordre de l'Empire britannique.




Joël Louis Pierre Julien Borie

Barentin (76, Seine maritime) 4 mars 1912
- † Alger 7 août 1940.

Élève de l'École normale de Rouen.
Issu d'une famille d'enseignants de la Creuse,
venus de France enseigner en Algérie,
il va l'être à son tour avant que son beau père
le fasse rentrer aux chemins de fer algériens.
Lieutenant au 9e Zouave au début de la guerre de 39-45,
"officier d'une bravoure et d'une énergie admirables",
grièvement blessé le 17 mai lors de la bataille de l'Ailette,
meurt le 7 août 1940 des suites de sa blessure,
à l'hôpital Maillot à Alger. Déclaré Mort pour la France.
Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.
Cliquer ICI pour des coupures de presse le concernant.
Marié à Simone Saliba (voir à son nom).
Eurent un fils, Yvon (voir à son nom), le 22 octobre 1937.
Cliquer sur sa photo pour voir Joël
en compagnie de sa femme Simone.





Yvon Louis Antoine Borie

Alger 22 octobre 1937 - † Tulle 16 mars 2021.
Fils de Joël, Lieutenant au 9e Zouave,
mort pour la France le 7 août 1940,
quand il avait deux ans. Sa mère, Simone,
se remaria avec Georges Bricout, qui l'a élevé.
À Alger habita rue Général Laperrine,
entre Ave Claude Debussy et Bd Saint-Saëns,
puis l'Aéro-Habitat, Bd du Telemly.
École Volta, puis lycée Gautier où il fut
le condisciple et ami de Jean-Louis Jacquemin.
Sur la photo de la 3e AB1 1951-1952 (cliquer ICI ) :
Jean-Louis Jacquemin, ainsi que Toto Garès,
et Pierre Maillot, autre futur contributeur d'Es'mma.
Fac de lettres d'Alger, puis carrière dans les assurances,
à sa retraite chef de région des assurances VIA.
Marié à Noëlle Meyrignac, ont eu 3 enfants :
Claire, Jean-Marc et Marie-Noëlle.
Contributeur d'Es'mma de 1ère grandeur,
avec en 2002 l'Énigme du Jankiki (cliquez)
et les passeurs du RUA où il allait nager,
et surtout par sa collaboration

avec Jean-Louis Jacquemin
à un corpus tout de tendresse et de faconde
sur les F1 des "rase-bitume" de nos enfances :
"Carrioles : le bruit et la fureur".
"Il y avait longtemps que ça n'avait plus fait
"raw-raw-raw" dans ma tête…"

Carrioles qu'il avait tenté d'acclimater
Lire ICI
lors de ses vacances au Lonzac,
en Corrèze, le "village grand-paternel",
où Yvon "allait rapatrier ses pénates"
et recréer le berceau familial.
Y habita de son retour d'Algérie à sa mort.
De son père adoptif, chef pilote de l'Aéroclub d'Alger,
hérita sa passion de l'aviation, "il pilotait
son FBKEO (Fox-Bravo-Kilo-Echo-Oscar),
adorable petit Morane-Saulnier
S885 Super-Rallye"
(dixit J.L. Jacquemin).





Maurice Boyau

Mustapha (Alger) 8 mai 1888 -
† Mars-de-la-Tour 16 septembre 1918.

En 1907, à 19 ans, quitte l'Algérie.
s'installe à Dax. Avant de devenir
pilote militaire, connait la célébrité
comme rugbyman au Stade bordelais
et à l'US Dax dont le stade porte
actuellement son nom. Une statue est
érigée en son honneur à Dax.
Durant la guerre, devient un "as" français,
remporte 35 victoires aériennes
(5ème rang national).
Officier de la légion d'honneur.
Mortellement atteint en combat aérien
le 16 septembre 1918 à Mars-de-la-Tour
(Meurthe-et-Moselle).
"Je l'ai vu dans maintes circonstances
où tout semblait perdu, revenir triomphant
mais criblé de balles.
Je croyais bien Maurice invincible".


                                        (Lieutenant Sardier)



Georges Bricout

Cambrai 8 avril 1919
- † Limoges 2 novembre 1981.

Chef-pilote de l'Aéroclub d'Alger.
Marié le 12 octobre 1945 à Alger
à Simone Thérèse Borie née Saliba
(Alger 14 mars 1915 - † Le Lonzac 29 janvier 2013),
veuve de Joël Borie, Mort pour la France le 7 août 1940,
mère de Yvon Borie né en octobre 1937(voir à son nom).
Ensemble vont élever Yvon.
À Alger habitèrent rue Général Laperrine,
entre Ave Claude Debussy et Bd Saint-Saëns,
puis l'Aéro-Habitat, Bd du Telemly.




Henri Cordreaux

Comédien, homme de théâtre à tout faire. .
Bois-Colombes 14 novembre 1913
- † Paris 11 novembre 2003.

Études de droit et de sciences politiques,
intègre en 1932 la troupe des Comédiens routiers.
Y reste jusqu'à la guerre en 1939. Prisonnier
dans un Oflag, y mène une intense activité théâtrale.
En juin 1945 au Studio des Champs-Élysées
reprend un des deux spectacles
de marionnettes montés en captivité.
Par ailleurs nommé instructeur national
d'art dramatique auprès de la direction
de la jeunesse et de l'éducation populaire.
En 1947 fonde avec Hubert Grignoux, Yvette
Cordreaux et trois autres comédiennes et comédiens,
la Compagnie des Marionnettes des Champs-Élysées.
Installé en 1951 à Alger, y fonde en 1952
l'Équipe théâtrale d'Alger,
compagnie de théâtre itinérante
aidée par la direction de la jeunesse
et de l'éducation populaire.
Y reprend son travail pédagogique
d'instructeur national d'art dramatique.
L'Équipe théâtrale d'Alger,
structure légère et rustique (1), parcourt l'Algérie,
jouant dans les moindres petites villes.
La guerre s'intensifiant, son rayon d'action
se restreint aux seules grandes villes d'Algérie.
La troupe à Alger se produisait en particulier
dans la salle des Trois Baudets, rue Mogador.
Peut-être certains d'entre nous se souviendront-ils de lui
au Salon de la Jeunesse, toque de Davy Crocket sur la tête
remettant leur prix aux gagnants des "Inconnus de Mr Top" ?
(cliquer pour y retourner)
Revenu en France en 1962, poursuivit son double travail
de création et d'enseignement auprès des amateurs.
À Alger habitait en 1961 "Le Caprice",
Djenan el Malik à Hydra (tél. 66.49.41.).

Sur le travail de sa compagnie en Algérie, lire ICI.
(1) Henri Cordreaux jouait la comédie, créait des décors,
fabriquait des masques. Il écrivit en 1943 un excellent
"Fabrication des accessoires de théâtre",
que l'on peut consulter sur Gallica en cliquant ICI.

Auteur aussi en 1946 de "Fabrication du masque".



Yvonne Marie Coste

Saint-Eugène 07 mars 1905
- † Tourrette-Levens (Alpes-Maritimes)
le 30 novembre 1998, à l'âge de 93 ans.

Fille de Marie Gottwald et Antonin
Honoré Coste, surveillant de travaux.
Réputée "première femme speakrine
de Radio-Alger", en 1933.
En fait, l'avait déjà été auparavant,
comme en témoigne la coupure
de l'Écho d'Alger relatant l'élection
qui l'avait désignée en janvier 1933.
Après un premier séjour à Radio-Alger,
avait été speakrine au "Poste-Parisien",
avant de postuler à nouveau avec succès
pour Radio-Alger (elle est élue avec le plus
grand nombre de voix le 10 janvier 1933).
Outre son travail de speakrine,
sa voix remarquable et son intelligence des textes
lui valurent d'interpréter divers rôles dans les
théâtrales radiophoniques d'Alec Barthus.
Et bien d'autres prestations diverses pour lesquelles
son talent d'interprétation faisait merveille.



Jean Croisé

né en 1893 à La Bouzaréah.
A fait la guerre de 14-18
comme mécanicien-observateur
à l'escadrille 207,
qui était aussi celle de Fayol (voir à son nom).
Cliquer sur son portrait pour les voir tous deux
sur la même photo, prise à l'auberge Devernois,
avec d'autres de la 207e.
(Photo : remerciement à Gabriel Lambert,
publiée dans "Ceux de 14-18", par Pierre Jarrige).

Tous renseignements sur lui seront bienvenus.





Émile Joseph Deligny

Saint-Eugène 27 mars 1877
- † Alger, mai 1944.

Fils de Henri Edmond Deligny
né à Boulogne-sur-Mer
et de Émilie Eugénie Siegwaldt,
née à Lyon.
Manipulateur de radiologie
à l'hôpital de Mustapha d'Alger.
En 1923, atteint par les rayons X,
doit subir l'amputation de la main droite.
Continue son travail.
Le 16 mai 1924, dans l'allée centrale
de l'hôpital de Mustapha, en présence
du Gouverneur Général M. Steeg,
de M. Fiori, député d'Alger,
de M Raffi, maire d'Alger,
et de nombreuses personnalités,
est fait Officier de la légion d'honneur,
et reçoit la Médaille d'honneur en or
pour actes de courage et de dévouement.
En 1936, une radiodermite généralisée
l'immobilise sur un lit de douleur.
Officier de la Santé publique,
Médailles d'or de l'assistance publique,
des épidémies, du dévouement,
Officier du Nichhan-Iftikhar.
En dépit de tous ces honneurs
et de toutes ces médailles
ne reçut jamais un traitement
supérieur à 475 francs par mois,
ce qui n'était pas bézèfe.
Obsèques à Alger le 13 mai 1944.
Marié le 20 décembre 1910
à Alger avec Rose Abadie,
Eurent une fille Jeanne, née en 1907 à Oran
(hors mariage), qu'il a reconnue le 11.10.1910.




Djida

"la plus jeune des grandes vedettes kabyles".
Dans les émissions enfantines de l'E.L.A.K.,
elle chante et joue la comédie.
Ici dans les studios de la rue Berthezène,
(dans Alger-Revue de l'automne 1957).




Françoise Fabian

Née Michèle Cortès, à Alger le 10 mai 1933.
("Cortés de Leon y Fabianera" ayant été
- selon elle - une invention de journalistes).
Selon Wikipedia, fille de Marcel Cortès (instituteur)
de Perpignan, et de Henriette Sautes (de Maureillas).
Selon certains autres (P.G.), fille de douanier,
habitant à la C.D.D. (caserne des douanes),
19 rue Berthezène.
Formation artistique au Conservatoire de musique
d'Alger, y apprend le piano et l'harmonie.
Arrive à Paris après son baccalauréat, vers 1950.
Entame sa carrière d'actrice en 1954,
prendra son essor au début des années 70,
dans la foulée de son succès dans
Ma nuit chez Maud (1969)
qui lui ouvre les portes d'une grande variété
de rôles au cinéma, à la télévision et au théâtre,
où elle s'est produite encore en 2022 (à 89 ans donc),
avec la pièce "Amours" au théâtre Hébertot.
Nous, petits algérois, fîmes sa connaissance
en janvier 1957 avec le film "Michel Strogoff"
passé à l'Empire, au Majestic, au Régent et au Mondial.

Elle avait 23 ans et tenait le rôle de la lascive Natko,
(sa photo en couleurs ci-dessus)
suivante orientale et potelée du méchant Feofar Khan
Çuilà qui brûle les yeux à Michel Strogoff
attaché le povre au poteau de torture !
Depuis a persévéré dans les seconds rôles,
au point de remporter deux Césars (et un Molière)
de "meilleure actrice de second rôle".





Fayol

de Saint-Eugène.
Durant la guerre de 14-18, appartint à l'escadrile 207,
qui était aussi celle de Jean Croisé (voir à son nom).
Cliquer sur sa photo pour les voir tous deux sur la même photo,
prise à l'auberge Devernois, avec d'autres de la 207e.
(Photo : remerciement à Gabriel Lambert,
publiée dans "Ceux de 14-18", par Pierre Jarrige).

Tous renseignements sur lui seront bienvenus.





Paul André Ferra

"Paulo" pour tous ceux qui l'aimaient.
Alger, 19 juin 1946
- † Saint-Denis (93), 15 juin 2021,

victime du virus du Covid.
Enfant de la rue Clauzel
et de la place Hoche à Alger.
Élève de l'école Clauzel
primaire puis cours supérieur.
Fils de Georgette et Joseph Ferra,
menuisier-ébéniste, 21 bis rue Clauzel.
Frère de Danielle Ferra, généreuse
"Madelon" des Es'mmaïens parisiens.
Après l'exil de sa famille, et le décès
de son père dès décembre 1962,
doit très tôt se mettre à travailler.
Après plusieurs "petits métiers"
(dont groom dans un hôtel parisien),
intègre comme "coupeur" (de tissus)
une entreprise de textile des Lilas, devient
responsable d'atelier, et y fait toute sa carrière.
Le 2 décembre 1967, épouse Danielle Quibeche.
Eurent un fils, Fabrice, et une fille, Frédérique.
Es'mmaïen fidèle, ami et commensal
plein d'humour, aimable et chaleureux
de toutes nos rencontres es'mmaïennes,
à Paris et même jusqu'à Martigues

Cliquer ICI pour accéder à l'espace
qui lui est consacré sur INMEMORI
où ses parents, ses amis, nous disent
l'homme merveilleux qu'il fut.





Sauveur Galliero

Alger, Bab El-Oued, 24 juillet 1914
- † Paris 4 juin 1963.

Père cocher, d'origine italienne,
mère d'ascendance alsacienne.
Études au lycée Bugeaud d'Alger,
avec Albert Camus dont il fut l'ami.
Peintre d'une magnifique vitalité,
d'une innocence joyeuse et spontanée,
auteur d'une oeuvre à son image.
Un article de Marion Vidal-Bué dans l'Algérianiste
lui rend un bel hommage, reprenant en particulier
ce que ses amis purent écrire sur lui :
"Son oeuvre est un chant passionné,
un hymne à la joie" (Emmanuel Roblès)
"Algérien authentique, d'une extraordinaire pureté,
passionné, écorché, heureux, va dans le soleil,
le sel des plages, la boue des rues,
l'odeur des beignets et des lentisques" (Sénac).
Pour sa liberté insouciante et son non-conformisme,
aurait inspiré Camus pour son personnage de L'Étranger.
À 31 ans, poussé par Camus,
première exposition à Paris en 1945.
Expositions à la galerie Charlot à Alger,
décors pour le théâtre, notamment
de Rue des trois-couleurs d'Edmond Brua en 1959
(cliquer ICI pour vous rendre sur la page d'Es'mma)
puis pour des émissions de la télévision d'Alger.
1961 : obtient le Grand prix artistique de l'Algérie.
"Occupait dans ses années de maturité
un petit appartement d'une vieille maison arabe
à la lisière de la Casbah".
Habita aussi 10 rue Émile-Maupas.
Demeure à Alger jusqu'en février 1963.
La quitte quasiment pour mourir.
"Ce n'est pas moi qui fais la peinture,
c'est la peinture qui me fait".

Cliquer ICI pour son article sur Wikipedia.




Jean-Pierre "Toto" Garès

Alger, 1938
- † Nice, 10 février 2022 à 84 ans.

Chirurgien-dentiste de son métier.
Dans ses jeunes années en Alger,
l'une des personnalités emblématiques
des temps heureux, "locomotive"
ayant marqué la rue Michelet
et l'Alger universitaire et sportif.
Sa maman, née Pozzo di Borgo,
était la pharmacienne
du n° 31 de la rue Michelet.
Son fils "Jim" et Jean Brua
lui ont rendu l'hommage
dont on peut prendre connaissance
en cliquant sur sa MG ci-dessous.

Oh ! Tantian en cliquant à pas l'érafler, d'jis !





Marcel Gauthier

Né le 23 mai 1907 à Brienne-la-Vieille, Aube,
Sous-Brigadier de police.
Fils de Charles Hippolyte Gauthier
et Marie Élisabeth Joséphine Émilie Monjot.
Assassiné à 49 ans le samedi 15 décembre 1956
devant le poste de police de Notre-Dame d'Afrique
mitraillé à 12h 30 par des terroristes F.L.N.
en 203 bleu décapotable.
Déclaré "Mort pour la France".
Avait épousé le 27 janvier 1934 à Alger
Joxcinia Vénus Uranie Valandoff
(1919-2000).
Parents de deux enfants.
Marcel a sa sépulture à Brienne-la-Vieille.




Guyard
"Magicien de nos enfances"
L'homme des pèse-personnes automatiques
publics, de couleur rouge, que l'on trouvait
ici et là sur les trottoirs de notre ville,
et qui faisaient notre joie quand,
dans les bras de nos mères (si si !),
nous guettions l'immobilisation du disque
comme un joueur de casino l'arrêt de la roulette.
Et la chute du petit carton, parfois illustré.
Cliquer pour agrandir.

Il représentait la S.A.F.A.A.,
Société Anonyme Française
des Appareils Automatiques
,
dont le siège était à Paris IXe,
et qui distribuait aussi les Taxiphones.
La S.A.F.A.A. à Alger se trouvait 10 rue Thuillier,
(rue reliant le Bd Guillemin à la rue Koechlin)
en 1954 et en 1961 (Tél. 213.65)

Qui nous en dira davantage sur lui ? Ou sur elle ?

En cliquant ICI, les retrouvailles du G.D.L.L.D.B.
en 2006 avec le pèse-personnes de son enfance
dans le souterrain des Facultés.






Simone Marie Hié

Alger 10 septembre 1914 - † 1er janvier 1970.
Née 17 rue Berthezene.
Fille de Achille Victor Alfred, commis aux postes,
et de Marthe Sogler, ophtalmologue,
qui eut son cabinet 43 rue d'Isly,
et habita rue colonel Driant aux 7 Merveilles,
(tél 354.12). Se faisant appeler "S",
scandaleuse pour Alger et l'époque
("fume-cigarette provocateur !", fut-il écrit),
accro à la morphine et à l'héroïne.
fiancée du poète Max-Pol Fouchet.
Albert Camus la lui "fauche",
puis l'épouse le 16 juin 1934 à Alger.
Mineur, il a 20 ans, elle en a 19.
S'installent à la villa Frais Cottage,
au 12 du parc Hydra, à Alger.
L'année suivante, Camus lui consacre
"Le livre de Mélusine",
"Conte pour les enfants trop tristes".
Mélusine, la fée dont le bas du corps
chaque samedi devenait serpent.
Un conte qui n'augurait rien de bon.
En août 1936, Camus et Simone voyagent
Europe centrale et Italie, puis se séparent.
Divorce prononcé le 24 septembre 1940.
Le 22 octobre 1940 épouse à Alger
le Docteur Léon Cottenceau.
Divorcent le 17 novembre 1954 à Alger.
En mai 1952, sa mère demanda à Camus
une aide pour l'aider à trouver une solution
à l'addiction de sa fille.
Décèdera sans doute usée
par les opiacées qu'elle prenait
médicalement depuis son plus jeune âge
Albert Camus pas, mais il la fournissait
avec la complicité bienveillante du pharmacien
Lucien Benisti, frère de son ami Louis.



René Janon

René Henri Augustin Janon.
Versailles 26 juin 1903
- † La Celle-Saint-Cloud 11 août 1966.

Mère couturière, père "absent au Brésil".
Journaliste et écrivain.
"Un homme qui voit ce qu'il faut, et qui
l'exprime comme il faut"
(A. Zannett).
Fait son service militaire en Algérie, y reste.
Formation d'ingénieur agricole à l'École
d'Agriculture de Maison-Carrée. (1)
1922 : débuts de journaliste comme secrétaire
de la rédaction d'"Alger-étudiant".
Novembre 1930 : nommé rédacteur en chef
de "Nouveautés", magazine littéraire algérien.
Après quelques collaborations diverses, devient
l'une des plus belles plumes de l'Écho d'Alger,
y assurant grands reportages, critiques littéraires…
En devient par la suite rédacteur en chef.
Auteur de plusieurs livres, dont en 1936
"Hommes de peine et filles de joie",
magnifiquement illustré par Charles Brouty,

qui illustra plusieurs de ses reportages
dans l'Écho d'Alger, en particulier
celui en Kabylie (décembre 1938).
Auteur prolifique : causeries savantes,

romans sentimentaux, "fantaisies
radiophoniques" pour Radio Alger…
Mobilisé en 1939 dans le sud tunisien,
prend part ensuite à la bataille de France,
est fait prisonnier, s'évade, rejoint Alger.
Grand Prix littéraire de l'Algérie 1940
pour son livre "Les Salopards".
Auteur d'un exceptionnel livre sur une famille
algérienne : "Les Segala de l'oued Nini".
Plus tard, travaille pour "Dernière Heure"
à Alger, et correspondant du Figaro. (1)
Marié deux fois : • le 8 avril 1930
à Alger avec Adrienne Deiglan;
• le 4 juillet 1936 avec Madeleine Rossier
à Boufarik dont elle est native.
Enfants : Michel (11 juillet 1937),
Claire (1941, plus tard Cl. Janon-Rossier,
auteure de "Ces sacrés colons"),
Hélène (juillet 43), Thérèse (août 44).

(1) sous réserves.
(Tentative de reconstitution biographique
d'après les quotidiens algérois sur Gallica).




Jean Jonnard

Mustapha (Alger), 3 novembre 1896 -
† Marignane 1er avril 1926.

Membre très actif de nombreux groupements sportifs.
Incorporé le 26 novembre 1914 au 3e Chasseurs d'Afrique,
fait campagne dans le sud-tunisien et en Tripolitaine.
Décoré de la médaille militaire et du Nicham-Iftikar.
Demande à passer dans l'aviation.
Le jour de ses 20 ans, obtient son brevet militaire de pilote.
Se bat sur le front de France, blessé deux fois,
deux citations. La paix revenue, affecté au 6e Dragons,
périodes d'entraînement de pilote de complément (1920-22)
pilote en Colombie (1921), Orly,
Blida (juin 1923, Groupe d'Aviation d'Afrique),
enfin chef du Centre d'entraînement
des pilotes civils de Marignane (B. du Rhône)
où il se tue dans un accident d'avion.




Lise Kalifa-Sobra

Elisabeth Kalifa, aussi appelée Lisa.
Date de naissance non connue,
probablement vers 1923.
Son père Aaron Kalifa était
contrôleur des contributions d'Alger (1).
C'est le samedi 8 décembre 1934
à 17 heures qu'en un récital
de piano à l'Opéra, se produit
la jeune interprète prodige de 11 ans,
élève de M. de Laclaverie.
Dans l'Écho d'Alger du 12 décembre,
la critique Lucienne Jean-Darrouy
en fera un compte-rendu élogieux.
(cliquer ICI pour en prendre connaissance)
Sa photo (signée de Louvencourt)
est parue dans l'AFN illustré de Noël 1934.
A obtenu le 1er prix de piano du conservatoire
en première année sous le nom d'Elisabeth Kalifa
et le 1er prix en 1933 en 2ème année
(classes de Gontran-Dessagnes).
Par la suite, a eu un prêt de la ville d'Alger,
sur demande de son père, pour poursuivre
des études au conservatoire en 1938.
Depuis, plus rien sur elle 
Qui nous donnera de ses nouvelles ?

(1) né à Saint-Denis-du-Sig le 11 juin 1888,
marié avec Julie Dahan, commerçante,
le 17 juin 1914. Ont divorcé le 23 mai 1921.
Puis avec Andrée Thérèse Angèle Solira
à Mostaganem le 8 février 1922.
A été démis de ses fonctions
par l'administration de Vichy le 13 juin 1941.



Abderrazak Khemissi

Gardien de la paix.
Né le 26 février 1925 à Alger.
Mitraillé à 12h 30 le samedi 15 décembre 1956

devant le poste de police de Notre-Dame d'Afrique
en même temps que le sous-brigadier Marcel Gauthier
par des terroristes F.L.N. en 203 bleu décapotable.
Décède en fin de matinée à l'hôpital Maillot.
Avait 31 ans, père de 4 enfants.
Abderrazak signifie
"le serviteur de celui qui pourvoit".
Déclaré "Mort pour la France".



Laurent Laborde

L'article qui suit a été rédigé par son fils,
notre très es'mmaïen ami
Guy Simon-Laborde.


Né en 1909 dans les Pyrénées
à Lau-Balagnas près d'Argelès-Gazost.
Petites études jusqu'au certificat d'études,
ensuite compagnonnage pour devenir cuisinier.
Lourdes pour commencer, Pau, Biarritz, et ensuite
sur la côte d'azur, Nice, Cannes et Monte-Carle.
Jusqu'à l’âge de 24 ans, où une visite à l'exposition
coloniale lui fait choisir l'Algérie.
Accède à la fonction de Chef
- c'est à dire dirigeant d'une "brigade" -
dans une grande cuisine gastronomique.

Commence à travailler chez Bouvard
(traiteur et rôtisseur de grand renom,
23, rue Bab Azoun, cliquer pour voir sa carte)

Ensuite (peut être pas dans cet ordre) :
Restaurant "les Tamaris" à Aïn-Taya
chez Monsieur Carreras ; Clinique Lavernhe ;
l'Hôtel Aletti ; L'Ours blanc, Bd Victor Hugo ;
Chef chez M. Baroli, restaurants "le Dauphin"
à Suffren et "le Pasteur" à Alger (cliquer
et aller en bas colonne de droite)
;
Chef à l'Oasis (brigade de 10 personnes)
(grand Hôtel-restaurant rue du Laurier).
Ensuite, à son compte :
Gérant du Yacht Club d'Alger ;
Gérant du Club House de la Shell à Hydra,
qu'il tient avec Louise Lemarchand
veuve Simon, ma mère, qui deviendra ensuite
sa seconde femme suite à son veuvage.(1)
Me reconnaîtra comme fils adoptif en 1994.
Depuis 1937- à ma naissance - mes parents et moi
avons habité au 56 bis de la rue Denfert-Rochereau
immeuble faisant le coin avec la rue Saint Jean.
En 1962 Laurent et Louise rentrent en France,
achètent et tiennent durant 23 ans une Auberge
réputée entre La Rochelle et Rochefort.
Ils prennent leurs retraites et passent
des jours heureux dans leur maison à Rochefort
jusqu'au décès de ma mère en 1993.
En 1995, il me rejoint à La Ciotat, près de sa famille,
et y décède en 2001 à l'âge de 92 ans.

(1) Laurent avait auparavant épousé
Fernande LAURENT
le 12 février 1935 à Alger,
eurent un fils, André Joseph Laborde
mort pour la France en juin 1958.




François Llavador

"Magicien de nos enfances"
"Boulangerie-pâtisserie de Monte-Carlo"
fameuse à tous les anciens du lycée Bugeaud,
en particulier pour ses "cocas" inégalables.
2 rue Dupuch en 1922.




Jean-Marc Lopez

Alger 27 novembre 1952 - † 27 octobre 2021.
Créateur, dans les années 90, de "Pieds-Noirs magazine"
devenu par la suite "Pieds-Noirs d'hier et d'aujourd'hui",
A consacré sa vie à la défense des Français d'Algérie
et à promouvoir leur identité, leur histoire, leur culture.
Fut aussi l'un des infatigables organisateurs
des grands rassemblements pieds-noirs,
et l'animateur de l'Alliance des Jeunes Algérianistes,
apportant ainsi sa contribution au dévelopement
et à la vitalité de la Fédération des Cercles Algérianistes.




René Mesguich

(Calixte Léon René Mesguich)
Alger 26 juillet 1874 -
† au large de Sète, le 10 octobre 1917.

Pilote avant-guerre, avait obtenu le brevet de pilote
de l'Aéro-club de France n° 713 le 17 janvier 1912.
Architecte déjà reconnu (à Alger a conçu
la villa mauresque accueillant la Reine Ranavalo).
Âgé de 40 ans, il est mobilisé dès le début de la guerre,
obtient le brevet de pilote militaire.
Chevalier de la Légion d'Honneur le 15/10/1916.
Brevet de pilote d'hydravion le 6/08/1917.
Différentes affectations
(Luxeuil, Saint-Raphaël, Perpignan).
Le 10 octobre 1917, deux hydravions
du CAM de Perpignan, dont celui de René,
partis pour une mission de recherche
de mines larguées par sous-marins,
ne rentrent pas à leur base.
Vus pour la dernière fois au large de Sète.
Les deux équipages sont portés disparus.




Alice Mockly

Se reporter à Alice Villers




Gustave Francis Mockly

Crémieu (38) 8 juillet 1883 - † Antibes (06) 18 octobre 1971.
Dir. du "Journal des hôteliers et limonadiers d'Algérie",
et entreprenant et dévoué philantrope.
Directeur aussi de la revue "Alger Mondain",
dont l'adresse (en 1926) semble être
celle de sa papeterie située 56 rue d'Isly.
Développe à Alger à partir de 1926
une activité tous azimuts, débordante, vibrionnante.
En février organise un grand concours de ballons,
et toujours en 1926, fait fabriquer et commercialise
des jaquettes pour habiller les annuaires
officiels du téléphone.

Le dimanche 7 juillet 1929, lance au Casino de Fort-de-l'eau
une première course de chiens (une de ses spécialités).
En août 1929 se voit confier par "l'Avenir d'Aix" (les-Bains)
l'organisation des manifestations sportives de la saison suivante.

À partir de 1929, sous l'égide des Groupes Laïques
(G.L.E.A.), à la fin de chaque mois de juin,
organise une grande promenade en forêt avec goûter,
qui déplaça jusqu'à un millier d'enfants : Baïnem (1929),
Bois des Cars (1930), Sidi-Ferruch (1931),
Bois de Boulogne de l'Arba (1935), etc.
Pour ces "excursions" sollicite avec succès les Algérois
pour des dons ou de simples transports en voiture.

Anima aussi un cercle littéraire
qui se réunissait Salle des Beaux-Arts.
Organisa encore des conférences, salle Bordes,
(celle de Henri de Monfreid en décembre 1934).

À partir de 1930, consacre ses étés
à mener en France, à ses frais,
des tournées de propagande
touristique en faveur de l'Algérie.
Les reprend après 1945.

Le 20 juillet 1942 envoya au Maréchal Pétain
les dessins d'enfants d'un grand concours
qu'il avait lancé. Pétain le remercia chaleureusement.
On ne lui en voulut pas par la suite, semble t-il.
Habitait en 1929 au 5 rue Dumont-d'Urville
(tél. 16.43), et 36 rue Rovigo en 1930.

Marié trois fois :
• à Genève le 25 novembre 1905
avec Léonie Marie Grange,
• à Genève le 19 février 1909
avec Céline Demolis,
• à Alger le 5 janvier 1922
avec Alice Villers.
(voir à son nom)

Tentative de reconstitution biographique d'après
les quotidiens algérois sur Gallica, avec la contribution
essentielle et généalogiste de Marc Donville.





Henri Monier

Hallencourt (Somme) 4 avril 1901 -
† Saint-Cloud, 3 mai 1959.

Fut au nombre de ces quelques uns
qui, sans être parmi nous, furent
tellement présents dans nos vies d'Algérois !
Cliquer sur sa photo pour le voir en plein boulot !
Connu de nos parents lecteurs de l'Écho d'Alger
pour ses dessins d'humour sur l'actualité politique
chaque jour tout au long des années 30,
jusqu'à ce dernier du 2 septembre 1939
(ci-dessous, cliquer pour agrandir).

Ceux qui lisaient "Le Canard enchaîné"
- auquel il collabora de 1923 jusqu'à sa mort -
y retrouvaient ses dessins, très reconnaissables
à ses personnages aux yeux ronds sans pupilles.
Resté à Paris pendant l'Occupation,
cesse début 1941 toute activité dans la presse
et crée des albums pour enfants.
Après le débarquement du 8 novembre 1942 en A.F.N.,
collabore au "Canard Sauvage", délégation résistante,
en exil, algéroise et provisoire du "Canard enchaîné".

(Cliquer pour agrandir. Document Jean Brua)

"Magicien de nos enfances"
La génération des "baby-boomers" (la nôtre),
fut marquée, elle, de 1947 à 1959, par les timbres
qu'il dessina pour les Oeuvres laïques

("Colonies de vacances", "Jeunesse au plein air",
"Journée Nationale de l'école publique", etc.),
que nous nous efforcions de vendre autour de nous.
Il en est question à plusieurs reprises sur Es'mma.

L'Écho d'Alger les annonçait chaque année.
Ci-dessus la parution à la UNE du 14 mai 1958,
et pour celle du 12 février 1955, cliquez sur l'image.
Son article sur Wikipedia nous parle de son oeuvre
abondante, et du bon vivant et oenophile qu'il fut.

Expert en contrepèteries, il reprit un temps
dans le Canard Enchaïné la célèbre rubrique
"Sur l'Album de la Comtesse".
L'épitaphe qu'il s'était composé :
"Ci-continue de reposer Henri Monier".





Alexandrine Moré

née à Mustapha le 28 octobre 1863.
fille de Jacques Moré, charretier,
demeurant à Hussein-Dey,
et Françoise Lafont
(† Mustapha, 4 novembre 1863,
probablement des suites de l'accouchement).

Mariée le 9 juin 1883 "à trois heures du soir",
en la mairie d'Hussein-Dey,
à Jules Cabono,
employé, demeurant à Mustapha,
né à Angers, Maine-et-Loire, le 9 mars 1850,
de père et de mère inconnus.
Lors de son mariage, est mineure (elle a 19 ans),
demeure à Hussein-Dey, "ouvrière", possiblement
employée de la Sté Lafarge à Hussein-Dey
(son portrait est celui d'un tableau provenant
d'une donation de la Sté Pavin de Lafarge)
.

Le 11 décembre 1884 auront une fille,
Françoise Alexandrine Cabono.
qui le 23 décembre 1905, à Alger, épousera
Émile Adolphe Joseph Gasquet,
employé, né à Viviers (Ardèche) (1),
Alexandrine, 42 ans, alors veuve de Jules,
assiste au mariage de sa fille.
Françoise Alexandrine sera employée
de bureau dans la maison Louis Legendre,
(matériaux de construction, sise 8 rue Monge,
toujours là en 1954, mais plus en 1961)
.
Françoise Alexandrine et Émile Adolphe
auront eu un fils, né le 12/04/1910,
Jules Adolphe Gasquet.

(1) Siège de la Sté Pavin de Lafarge.
Ce qui reste mystérieux : pourquoi
ce très beau portrait d'Alexandrine
était-il propriété de la Sté Lafarge ?
Et pourquoi lui en a t-il été fait donation
le 19 juillet 1913 pour la somme de 1 franc ?




Nora

chanteuse et actrice,
Émissions en langue arabe et kabyle,
France V, Alger.
(dans Alger-revue, printemps 195).




François Pelletier

Cherchell 1940 - † Seine-et-Marne 27 juin 2013.
Élève au lycée Gautier
Cliquer ICI pour sa photo de classe à Gautier en 1ère,
(le prof est Mr Bertrand, Histoire-géo),
et ICI pour sa photo de mathélem année 59-60,
(François est au 1er rang en haut, 3ème à partir de la droite).
Le prof est Mr Beringuet (maths).
Habitait Alger au 35 rue Michelet avec sa famille
ils avaient une ferme à Fouka. Ils quitteront Alger en 1962.
Son épouse s'appelait Danièle.
Disparaîtra à 73 ans, sera inhumé en Seine-et-Marne.
C'est sa fille Christine qui sur le Livre d'Or d'Es'mma
a tenu ainsi à rappeler la mémoire de son père.
En 2013, ses amis Philippe Campardon et Sergio Martinangeli
s'étaient aussi souvenus de François sur notre Livre d'Or.




René Poirel

Alger 27 mars1943 - † Hyères 26 janvier 2022.
Habitait à Alger 97 bd du Télemly
et 47 rue Burdeau (immeuble à double entrée).
Communion solennelle le 3 juin 1954
(église Ste-Marie Saint-Charles de l'Agha).
Enfant, dévalait en patins à roulettes
les escaliers de sa Robertsau natale,
Les troqua un peu plus tard contre une Ariel,
moto achetée grâce â son job des après-midi
des W.E. et de ses vacances d'été,
consistant à changer les panneaux affichant
les résultats sur l'hippodrome du Caroubier
Y avait débuté comme "coureur" (porteur
de messages) à l'âge de 11 ans.
Élève des écoles Volta et Clauzel,
puis Molbert en Cours complémentaire.
École technique militaire d'Hussein-Dey
(formation radio-électricité).
Conscrit à Alger en février 1962.
Comme beaucoup de jeunes de son âge, incorporé
de force le 15 mai 1962, "déporté" en France.
Après l'exode, entre en 1963 chez Fichet-Bauche,
y devient cadre et spécialiste des systèmes
de haute sécurité. Y fait l'essentiel de sa carrière.
Le 10 août 1964 épouse Éliane Duclouet,
auront deux enfants, Laurent (1970) et Céline (1978).

Es'mmaïen et contributeur talentueux.
Organisateur-né, on lui doit (ainsi qu'à Éliane)
de très animées Galettes des Rois qui réunirent
les Es'mmaïens de la région lyonnaise. (cliquer ICI
et aller au 3 février 2007 et au 24 janvier 2009).

Fut au nombre des présents lors de la rencontre
de Martigues pour les 10 ans d'Es'mma.
En 2006, avec Éliane, retourna à Alger, en ramena
de bien intéressantes photos, parues sur Es'mma
(cliquer ICI, puis ICI, dans les kémias 17,
pour sa découverte en photos des traces
de la grande cantatrice Agar au Telemly)
.
D'autres reportages et articles de René
restent encore à paraître sur Es'mma.
Aimait les steacks-frites, le bricolage, le ski,
et les longues et difficiles randonnées en montagne.
Et par dessus tout, le footing et la course à pied.
Par six fois au moins participa au marathon de Nice,
ce qui lui valut cet ultime hommage de Jean Brua.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir.




Gaston Pourcher

Kouba (Alger) 21 janvier 1889
- † Nice, 11 février 1968.

Directeur d'une industrie de briqueterie,
commence la guerre dans l'Artillerie
puis, sur sa demande, est versé
dans l'Aviation Militaire. Observateur, puis pilote,
commande une escadrille de corps d'armée
où il est deux fois blessé et six fois cité.
Chevalier de la légion d'honneur le 8 août 1918.
Colonel de réserve, premier commandant
de l'aéroport du Bourget en 1919,
organise ensuite le réseau aérien métropolitain.
Délégué du Service aéronautique pour l'Algérie en 1922,
entre au Gouvernement général en 1930
comme directeur du Service de l'aéronautique
civile Algérie-Tunisie-Maroc.
A été parmi les fondateurs de l'Aéro-club d'Algérie
et de la Fédération aéronautique nord-africaine.
Épousa Suzanne Madeleine Audoyer
(1894-1979) à Alger, eurent deux enfants :
Jean-Marie Marcel et Yves Marie Charles Paul.




Alexandre Rivière

Né à Hyères le 24 octobre 1911.
Fils de Henri Rivière (voir à ce nom)
et de Marie Joséphine Donde.
Mobilisé, sergent au 15ème génie.
Il est prisonnier de guerre au stalag XXII,
quand son père est tué le 13 août 1942,
dans un hydravion commercial d'Air-France
attaqué par par un chasseur de la R.A.F.
Il est libéré à la demande
du Consul d'Allemagne à Alger,
qu'il rejoint le 23 octobre
(cliquer ICI pour la coupure de l'Écho d'Alger).
Marié à Alger le 3 février 1949
avec Andrée Gontard (peut-être pharmacienne).




Henri Rivière

(Severin Marius Henri Rivière)
Toulon 11 avril 1885 - † 13 août 1942
à 12 h 45, à 40 milles au nord d'Alger,

tué à bord de l'hydravion d'Air France
assurant le service régulier Marseille-Alger,
mitraillé délibérément par un chasseur
Hurricane de la Royal Air Force.
Directeur des Galeries de France d'Alger,
et inspecteur des Galeries de France d'Algérie.
"Magicien de nos enfances"
Au rez-de-chaussée de nos Galeries de France
(cliquer pour vous y rendre)

avait fait installer l'espace "salon de thé"
où nous accompagnerions nos mères,
inauguré l'après-midi du jeudi 30 mars 1939.
"Moka" délectable, et gâteaux soua-soua.
(cliquer ICI pour ètre présent
à cette gourmande première)
.
Chevalier de la Légion d'honneur,
conseiller du commerce extérieur de la France.
Habitait 23 rue Michelet.
Obsèques le 14 août 1942, à 15 heures,
en l'église Sainte-Marie Saint-Charles de l'Agha,
en présence du gouverneur général Y.-C. Châtel.
Inhumé au cimetière de Saint-Eugène.
S'était marié à Marseille le 28 janvier 1908
avec Marie Joséphine Donde (de Solliès-Pont).
Leur fils Alexandre, sergent du 15ème génie,
prisonnier de guerre au stalag XXII, devait être
libéré à la demande du Consul d'Allemagne
à Alger, qu'il rejoignit le 23 octobre 1942.
Melle Evelyne Rey, 23 ans, d'Algérie, avait été
également tuée lors de cet acte de piraterie,
une troisième victime, M. Marvier, métropolitain,
devait décéder de ses blessures.




Marcelle Roussel

Tunisie, 1930 - † Le Touquet 5 mars 2018.
Fille d'un officier de l'infanterie coloniale
originaire de la Côte d'Opale (Pas-de-Calais).
A vécu en Tunisie, au Sénégal,
au Togo, au gré des affectations paternelles.
À Alger découvre la danse classique,
rentre à l'Opéra d'Alger,
en devient danseuse étoile
"à force de passion, de travail et de grâce".
Élue Miss France Outremer parmi 11 concurrentes
représentantes de toute l'Afrique du Nord,
le mercredi 2 Juin 1948, au Colisée d'Alger.
Avec Miss France concourent le 4 juin à Enghien.
à l'élection pour le titre de Miss Europe.
C'est Miss France qui le décroche.
Cette même année, rencontre Armand,
ils se marient, ont une fille : Brigitte.
À Constantine, le 20 août 1955
Armand est assassiné par le F.L.N.
Repart veuve d'Alger avec sa petite fille
de quatre ans, revient au Touquet,
où elle se donne corps et âme à la danse.
Donne naissance à sa seconde fille : Valérie,
qui plus tard devenue elle-même danseuse,
l'épaulera dans ses cours de danse.
Crée trois écoles de danse classique sur le littoral.
Figure de la vie culturelle de la station
des Quatre-Saisons, pendant trente-cinq ans
organise les galas de danse annuels du Touquet.
Participe également activement aux "Fêtes des fleurs".

Cliquer sur son portrait pour une dédicace d'elle !




Simone Alice Thérèse Saliba

Alger 14 mars 1915
- † Le Lonzac 29 janvier 2013.

Mariée à Joël Borie (voir à son nom)..
Le 22 octobre 1937 ont un fils, Yvon (voir à son nom).
Quand Yvon a 2 ans, son père, lieutenant au 9e Zouaves,
grièvemant blessé sur le front de France,
meurt des suites de sa blessure le 7 août 1940 ,
à lhôpital Maillot à Alger. Déclaré Mort pour la France.
Mariée en secondes noces le 12 octobre 1945 à Alger
à Georges Bricourt (voir à son nom).
Ensemble vont élever Yvon.
À Alger habitèrent rue Général Laperrine,
entre Ave Claude Debussy et Bd Saint-Saëns,
puis l'Aéro-Habitat, Bd du Telemly.
Cliquer sur son portrait pour la voir
en compagnie de Joël, son premier mari.





Pascal Santacreu

Assassiné au Clos-Salambier
le samedi 15 décembre 1956

par deux terroristes F.L.N., pistolet 7,65 au poing,
au bar-restaurant "Le rendez-vous des amis".
Atteint à la tête, décède à l'hôpital de Mustapha.
Demeurait 33 avenue Fromentin,
employé à la S.A.V.A., route du Ruisseau
à Birmandreïs. Avait 40 ans.




Gaby Serra

Gabrielle Noémie Serra
Pianiste, Cheffe d'Orchestre.
Alger 26 novembre 1922
- † Marseille 26 mai 2021.

Fille de Dominique Antoine
(1879-1973) contrôleur des trains,
et de Rose Balesi (1886-1990).
Sous le titre "Une jeune Algéroise
dirige les plus grands orchestres"
,
"Paris Alger" (revue de la Ville d'Alger)
de l'automne 1957 présentait Gaby Serra :
après avoir été élève de Gontran-Dessagnes
au conservatoire municipal d'Alger,
lors d'un concours à Salzburg
elle triomphera de 66 chefs d'orchestre !
"1er prix du concours artistique de piano de Paris"
(devant 120 candidats, avec félicitations du jury)
8 fois premier prix, professeur au conservatoire,
soliste de la R.T.F., "chef d'orchestre
consacré devant les meilleurs ensembles"
.
(article reproduit sur le site Alger-roi,
pour en prendre connaissance cliquer ici.)

Pourtant, on dispose ensuite de peu
d'informations sur ce que fut le reste
d'une carrière si bien commencée.
A épousé Valentin Morand,
ont eu un fils en 1948 : Gérard.
Sur la fin de sa vie, donnait à Marseille
des leçons de piano : Stéphane Richard,
ex-PDG d'Orange (2011 à 2021), fut son élève,
il obtint le Premier prix de piano
au conservatoire de Marseille,
Il se souvient de Gaby Serra (cliquer ici).





René Sintès

Assassiné par des terroristes F.L.N.
à Belcourt le samedi 15 décembre 1956

devant son domicile du 77 rue des mûriers.
Décède à l'hôpital de Mustapha.
Avait 28 ans.




Jean Taousson

"Dindin" pour ses amis.
Alger, 30 juin 1930
- † Cannes 25 janvier 2022.

Né en plein centre d'Alger,
plateau Saulière (rue Broussais).
"De son père, champion motocycliste,
skipper renommé, l'un des fondateurs
du Yacht Club d'Alger, il a hérité
la passion de la mer, du sport et de l'action."

(Cliquer ici pour sa biographie par Jean Brua,
parue sur Es'mma en juillet 2007).

École Horace-Vernet, lycées Gautier et Ben Aknoun.
Commence à 20 ans sa carrière de journaliste
à l'Écho d'Alger (1951-1961),
en sera l'une des plumes les plus actives,
souvent se passionnant pour des sujets
un peu à part, décalés, inattendus, drôles…
Correspondant particulier (1955-1960)
de "Paris-Presse, l'Intransigeant".
Quitte l'Algérie en 1962.
Grand reporter à Paris-Match (1963-1978),
"couvre" les principaux théâtres d'opérations
(Viet-nam, Biafra, Congo, Angola, Irlande)
et les grands événements sportifs (J.O. de Tokyo,
Mexico, Munich, Grenoble, Sapporo).
Vaste expérience qui lui valut ensuite d'exercer
d'importantes fonctions de communication
à l'étranger, ou pour le compte
de hauts responsables politiques français.
Père de deux filles et cinq fois grand-père.
Peintre de tableaux dans le style "naïf".
Auteur de nombreux ouvrages,
dont "Adieu Roumi".
Ami et collaborateur d'Es'mma,
à qui il confia la publication de certains
de ses articles "du temps de là-bas".
Voir : "1954 : la fin des épaves !" (cliquer).




Louis Vanucci

• Président délégué
d'Arts, sciences, lettres de Paris (1) ;

• délégué général des Chevaliers
de l'Ordre de la Courtoisie française (1) ;

• délégué général du Mérite civique ;
• délégué général de la Ligue d'éducation
sociale. Ajouta à ses nombreux titres
celui de Docteur "honoris causa" décerné
par la Washinton International Academy.
(dans "Alger Revue" de mai-juin 1956).
Peut-être n'était-il que de passage ?
Ou représentait-il vraiment ces sociétés à Alger ?
Nous ignorons tous les titres qu'il put encore
glaner par la suite, mais nous sommes
certains qu'il sut ne pas en rester là,
et put produire à la longue une carte de visite
d'une taille absolument impressionnante.
(1) Associations existant toujours en 2022.

Qui nous en dira davantage sur ce personnage,
cumulard raffiné de titres honorifiques ?





Alice Villers

Née le 9 juillet 1887 à Alger.
Mariée en premières noces le 11 août 1908
à un veuf, Suisse, Arthur Émile Iseli,
fleuriste sous le nom d'ISELY au 29 rue Bab-Azoun
et 1, passage de la flêche (tél en 1922 : 23.36),
Décédé le 5 avril 1919 à 50 ans agrave; Alger.
Ont eu une fille : Renée Louise Florette.
Alice se remarie à Alger le 5 janvier 1922
à Gustave Francis Mockly (voir à ce nom).
Elle vend le fonds de commerce de fleuriste
du 29 rue Bab-Azoun le 17 février 1922. (1)
et sous son nouveau nom d'Alice Mockly devient
l'une des fleuristes attitrées du Tout-Alger,
avec un nouveau magasin rue Maréchal Bosquet
à la hauteur du n°42 rue d'Isly (tél. 352.47).
Dans les années 30, dans les compte-rendus
de mariage de la rubrique "le Samedi
de la femme"
de l'Écho d'Alger,
elle est la seule fleuriste régulièrement
citée pour la qualité de ses décorations florales.
En 1954 et 1961, même enseigne,
même adresse, mais : Suzanne Passe successeur.

(1) À noter que la maison ISELY, fleuriste,
continuera d'exister, jusqu'à l'indépendance, chacun se souvient
de la boutique située au n°2 rue Michelet, sous les "voûtes" des Facultés,
à deux pas de l'Otomatic (pour commander un bouquet : 63.96.26).
En 1954 et 1961, l'exploitante en était Simone Farges
qui habitait 139 bis Bd du Telemly (tél. 64.57.30.).

Qui nous parlera d'elle ?