Myosotis : 23 nouvelles entrées…
(n°8, novembre 2021)






Barthélemy Amengual

Alger 22 octobre 1919
- † Valence (Drôme) 17 août 2005.

Instituteur de son premier métier,
adepte des méthodes Freinet.
L'un de ses premiers essais porte
sur "Le Petit monde de Pif le chien",
publié en décembre 1955
par Travail et Culture d'Algérie.
Cliquez sur Pif pour voir la plaquette.

À l'automne 1946, crée à Alger un ciné-club,
qui sera le premier de France par sa fréquentation,
où se retrouvent nombre de cinéphiles algérois.
Quitte l'Algérie en 1968 pour s'installer à Paris.
Essayiste et critique de cinéma,
son oeuvre est considérable, autant par sa quantité
(une douzaine d'ouvrages et une multitude d'articles)
que par l'acuité de son propos, il est au nombre
des meilleurs analystes français de sa génération
Cliquer sur son nom pour son article sur Wikipedia.




Jacques Arnaud

Prit la relève de Alexandre Rannou
(voir à son nom),
le fondateur historique et patron
de "La Maison de la Datte",
dont il devient dans les années 50
le Président Directeur Général.
En 1962, il y avait 160 boutiques
"La Maison de la Datte" !




Veuve Bertomeu

née Éléonor Amélie Ayala
à Albecete (Espagne), vers 1835
- † Saint Eugène 15 février 1918.

(non, ce n'est pas elle ci-dessus,
mais cliquez pour une belle affiche)
Antoine Pascal Bertomeu, natif d'Alicante,
décède le 31 mars 1893 à Saint Eugène,
laissant à sa veuve Éléonor Amélie
une prospère entreprise de tabac qu'elle avait
d'ailleurs contribué à développer en Algérie.
De leur mariage (en Castille), étaient nées
dès leur implantation en Algérie, vers 1866,
quatre filles. Deux vont décéder en 1882,
deux autres aideront leur mère
à développer la société des tabacs
"Veuve Bertomeu et Cie", créée en 1894.
Ses trois actionnaires : Éléonor Amélie (la maman),
Élise Antoinette Françoise Bertomeu,
et Léonore Antoinette Joséphine Rafaele Bertomeu,
épouse de Nicolas Mélia,
qui va assurer la gérance de la société.
En 1906, à la mort prématurée de ce dernier,
c'est son épouse Léonore qui reprend la gestion.
Elle l'abandonnera le 11 février 1910,
la veille de son remariage avec
Thomas Casimir Binos,
Avocat Général à Alger,
au profit de Louis Hippolyte Napoléon Oddou,
déjà responsable de la succursale de Constantine
dont il est originaire. Elle décèdera 6 mois plus tard.
À la mort d'Éléonore, "la veuve Bertomeu", en 1918,
c'est Oddou qui assure la succession de l'entreprise.
L'usine et les bureaux occupaient rue Malakoff
1800 m2 sur 4 étages, avec 300 ouvriers.
Dans l'âpre lutte que se livraient
les fabricants de tabac de l'époque,
la société se distinguait par la variété
de ses produits et leur composition,
tout ou partie en tabac de la Havane.
(Cliquer sur le logo pour voir la gamme)

Elle ne manquait pas, vis-à-vis
de leur principal concurrent "Mélia",
de vanter la qualité de leurs produits
qui de ce fait n'avaient pas besoin d'offrir
dans leurs paquets des images
plus ou moins érotiques.

CAMELIA, "la cigarette du sportif" (!!!),
était un produit Vve Bertomeu.

Cliquer sur le paquet pour voir
un porte-clés et une réclame d'avril 1937.




Pierre Marius René Canard

Lyon 7e 16 juin 1924 - † Pau 19 janvier 2019.

Professeur d'histoire-géographie au lycée Gautier.
Scout à la Saint-Dominique d'Alger en 1936 et 1937.
Époux de Suzanne Marie Maynard
(Chirouqui, Mayotte 5 janvier 1926 - † Pau 13 avril 2015).
3 enfants nés à Pau : Véronique (1966-2002),
Michel (1963), historien dans la région paloise,
et Isabelle (1967) qui habite Lyon.
Cliquer sur son portrait pour le voir en 1960
parmi ses collègues de Gautier.
Habitait 143 Bd du Telemly (téi. 470.19)
selon l'annuaire P.T.T. de 1954, qui mentionne
"professeur à la Faculté de Lettres".
Données identiques dans l'annuaire d'Alger 1961.




Léon Cauvy

Montpellier 12 janvier 1874
- † Alger 3 janvier 1933.

École des Beaux-Arts de Montpellier.
En 1907 obtient une bourse pour la villa Abd-el-Tiff.
Avec Paul Jouve, l'un des deux premiers lauréats
du concours d'accès à cette nouvelle institution.
Tombe sous le charme de l'Algérie.
À la fin de sa résidence à la villa Abd-el-Tif,
en 1909, devient directeur de l'École
des Beaux-Arts d'Alger jusqu'à sa mort.
En 1925, assure la décoration du pavillon de l'Algérie
à l'Exposition internationale des Arts décoratifs
et industriels modernes de Paris, oeuvre magistrale
transportée au Palais d'été d'Alger.
En 1930, dessine l'affiche du centenaire
de la présence française en Algérie,
éditée par l'imprimerie Baconnier.

Tirée à 30.000 exemplaires,
diffusée dans le monde entier,
elle assure à Cauvy
une renommée internationale.
(Cliquer sur son nom pour sa notice dans Wikipedia).




Gilles et Bernadette Chahian
"Magiciens de nos enfances"


Gilles Albert Jacques Chahian

Paris 4 mars 1937 - † Bordeaux 5 janvier 2021.
Marié à Bernadette Verdy (a fréquenté le cours Milly)
Tenaient la maison d'import-export A.V.I.R.E.X.,
2 rue Altairac (tél. 65.57.87 en 1961)
qui était dépositaire des fameux trains HO (1)
des marques Märklin, Rivarossi, Fleishmann.
Ainsi que des accessoires ferroviaires
Faller (décors pour trains HO),
Preiser (personnages miniatures).

Également importateurs-grossistes pour
diverses marques de maquettes en plastique :
Revell (USA), Airfix (GB), Monogram (USA),
et Heller (FR), Société née au Noël 1957,
avec la maquette du biréacteur Caravelle.
Cette illustration de 1957 est du grand Paul Lengellé.
Cliquer pour agrandir.

Distributeur aussi pour l'Afrique du Nord
des peluches de luxe STEIFF,
marque allemande de légende.
(Cliquer ICI pour leur réclame)
L'entrepôt se situait 10 rue Enfantin.
Gilles a été aussi Scout au groupe Saint-Do,
troupe Saint-Jacques, patrouille
des Loups de 1951 à 1954.
La photo de Gilles ci-dessus,
fournie par Jean Hebert,
a été prise lors du camp d'été 1952
(à Payolle) lors du pélerinage à Lourdes.
Reprit à Paris la vente de quelques
unes des mêmes marques,
avec sa société ACHOBBY,
27 rue Falguière (15e).
(annonce dans "Loco-revue" de 1963).
(1) HO désignant l'échelle au 1/87
des trains miniatures.




Jean-Louis Comolli
réalisateur, scénariste, écrivain,

né le 30 juillet 1941 à Philippeville
(aujourd'hui Skikda, Algérie).

Autour de 15 ans, vers 1960,
découvre le cinéma à Alger,
avec son ami Jean Narboni
(lui aussi futur critique de cinéma),
dans le ciné-club animé
par Barthélemy Amengual.
En 1961, à la Cinémathèque à Paris,
rencontre Jean-André Fieschi,
Jean Douchet, Jean Eustache… Travaille pour
"Les Cahiers du Cinéma" de 1962 à 1978,
en est rédacteur en chef de 1966 à 1971,
devient réalisateur de fictions
et de documentaires en 1968.
Également journaliste à Jazz Magazine,
a coécrit ou dirigé des ouvrages sur le jazz.
Cliquez sur son portrait pour son article dans Wikipedia.




Hervé Cuesta

Alger 6 juin 1943 - † Toulon 2 octobre 2021.
Lycée Bugeaud, Alger (1954-1959);
Collège technique rue de Lyon (1959-1962).
Quitte Alger pour la France le 6 août 1962.
En novembre 2001, lui et des amis
créent le site "les tournants Rovigo",
leur quartier d'Alger.
De cette somme de souvenirs sortiront deux livres,
publiés (en 2006 et 2007) chez Alan Sutton.
Président du collectif "Non au 19 mars"
(cliquer ici pour un mot de Jean Brua),
inlassable défenseur
de la cause des Français d'Algérie,
n'eut de cesse de se battre pour l'affirmation
de la vérité historique.
Était aussi délégué pour Toulon-centre
de l'association France Cancer.
Marié à Roselyne Marie Ivars
(Oran 17 août 1947 - † Toulon 13 août 2019).
Deux enfants : Ludovic et Marylin.




Rosario Cuocolo

dit "Nano"
Né à Alger le 29 février 1924 ;
"mort pour la France" à 21 ans,
le 25 mars 1945 à Niederlauterbach, Alsace
(à Bichwiller selon l'avis de décès)

Adjudant au 3e R.T.A., Régiment de Tirailleurs Algériens.
Domicile familial : 25 rue Millet, quartier de Belcourt à Alger.
Inhumé au cimetière du Bd Bru (carré 55/277).
L'un des rares M.P.L.F. algérois dont nous ayons un portrait,
celui du médaillon sur sa tombe (grâce à Yves Jalabert).
Ses parents pourraient être : Gaëtan Antoine Carmine
né à Campagna (Italie) vers 1875, journalier,
et Policiano Rose, née à Benletta vers 1882.




Germaine Delfau

née Eulalie Bigorre à Toulouse le 1er février 1858
- † Alger 4 mars 1942,

en sa 84e année. Obsèques en l'église Saint-Augustin.
Fondatrice de l'industrie des tapis indigènes en Algérie.
Auparavant fondatrice à Alger en 1899
de l'Orphelinat mutuel du peuple.
En 1894 crée à Alger la première école
indigène pour la fabrication des tapis,
rue de l'État-Major, puis à "la Maison mauresque",
au n°3 de la deuxième impasse de Chartres,
(tél. 62-10 en 1933, 272.10 en 1938 et 1944).
Recevait de nombreux visiteurs, parfois de marque,
comme la Reine Amélie du Portugal, le 8 mars 1903.
Puis, forte du fait que le Coran lui-même
enseigne que "le travail de la laine
est une bénédiction pour la femme"
,
secondée par Madame Dugenet, sa soeur,
et par ses premières et fidèles monitrices,
fonda dans toute l'Algérie
de semblables centres d'apprentissage
qu'elle confiait à ses meilleures élèves
À l'exposition de 1937, c'est une reproduction
par son école d'un tapis persan
du XVIe siècle qui obtint le Grand prix.
Officier d'académie dès 1890,
de l'instruction publique en 1904,
et chevalier de la légion d'honneur,
(promotion du centenaire de l'Algérie).
Habitait à Alger 4, rue Henri-Martin.
Mariée à Alger le 3 octobre 1885 avec
Léon Antoine Dieudonné Delfau,
pharmacien (né à Auzers, Cantal, le 29 avril 1849).
Ci-dessous, photo de Jean Geiser.

Cliquer pour élargir.




Errico di Costanzo


Coiffeur dames / hommes, 4 rue Warnier,
en sortant à gauche du souterrain des Facultés
(était ici en 1954 et en 1961, tél 64.68.78 )
Cliquer sur son nom pour vous y rendre.
Coiffeur de Pierre et Gérald Dupeyrot enfants
(et de leur père René) quand ils habitaient
encore 10 Bd Saint-Saëns, et se rendaient
chez leur grand-mère 22 Bd Baudin
en prenant par le souterrain.
Personnage vif et plein d'humour,
René Dupeyrot l'avait surnommé "Bagatelle"
après qu'il lui ait affirmé que "s'il s'était remarié,
attention, c'était pas pour la bagatelle !".

Les revues proposées aux clients pour patienter,
"Radar", avec les couvertures d'Angelo di Marco,
"Vues et Images du Monde",
avec "le Petit Roi" d'Otto Soglow,
firent les délices de Gérald.

Coiffait aussi le petit Remi Morelli
habitant 21 rue Michelet, qui se souvient,
lui, de l'émoi que provoquaient
certaines images (pourtant bien anodines)
de ces magazines. (cliquer ICI, et aller en III)
Son salon se trouvait auparavant
12 rue Michelet (tél. 78.34 en 1931).
Eut au moins deux enfants,
dont André, en septembre 1934.
Habitait alors 15 bis rue Daguerre.
Perdit sa 1ère femme en janvier 1944 (1)
Habitaient alors 2 rue Joinville.
L'oiseau-buveur dans sa vitrine,
même 70 ans après, raviva
sur le LO d'Es'mma des souvenirs
aussi émus que flous.
Annie Suc, elle, en eut heureusement
un souvenir très précis, CLIQUER ICI.


Cliquez sur son nom pour vous rendre rue Warnier
et revoir le salon d'Errico plus de 50 ans après.

(1) Info à vérifier.



Vincent Laurent Calcidoine
Grima


dit "Laurent 1er"
Constantine 10 août 1872
- † Alger 30 décembre 1924.

Négociant, Minotier,
Fondateur des "Couscouss Grima"

(oui, avec 2 "s", voir l'affiche ci-dessous)
et des pâtes de la même marque.
L'un des 11 enfants de
Vincent Joseph Charles Grima
(né en 1833 à Malte, cafetier).
Vincent Laurent, naturalisé français
le 16 avril 1894, épouse le 23 octobre 1897
Joséphine Georgine Xuereb.
(Alger 22 février 1876 - † Alger 17 mars 1949)
Auront 9 enfants dont 4 garçons.
À sa mort, trois de ses fils
(le 4e n'a que 10 ans)
créent la S.N.C. : B.E.F. GRIMA
(acte des 14 et 15 mai 1925). Il s'agit de :
- Benoît Vincent Carmelo Grima
(Alger 1901 - † Marseille 1995)
époux de Adèle Émilie Adrienne Jaubert.
- Edgar Jean Laurent Grima
(Alger 1902 - † Marseille 1969)
époux de Catherine Albine Bernabé.
- Frédéric Izard Joseph Grima
(Alger 1904 - † Saint Andiol 1995)
époux de Françoise Achak.
La S.N.C. BEF GRIMA
devient SARL en novembre 1936,
prenant la dénomination
S.E.G. Société des Ets GRIMA.
Benoît sera directeur commercial,
Edgar directeur technique,
Fredéric chargé de la couscousserie
et de la clientèle (?).
Prendront un associé extérieur
à la famille : Henri Schaeller.


Cliquer pour agrandir.



Alain Gual

Né à Alger, le 27 novembre 1940.
Acteur amateur,
c'est lui qui pilotait le scooter
dans "Au biseau des baisers"
le film de Guy Gilles tourné à Alger en 1959.


Cliquer pour agrandir.



Pierre Jarry
Pseudonyme de Jean Luc,
professeur à la Fac d'Alger et journaliste (1).
Adapta "Pouichore le petit poussin",
d'après un conte populaire roumain,
illustré par Charles Brouty,
album chéri de bien
des anciens enfants algérois.

Publié en 1944
(pendant la seconde guerre mondiale),
par Georges Dinesco, office d'éditions
et de publicité, 11 rue de Mulhouse, Alger.
"L'un des correspondants de guerre qui accompagnèrent
les forces nord-africaines de la France combattante." (1)
En tant que correspondanrt de guerre a animé "radio Rome",
bulletin d'information des opérations militaires en Italie.
A aussi été co-scénariste, avec René Lucot
et surtout Christian Jacque pour "La chartreuse de Parme"
(film de 1948 avec Maria Casarès et Gérard Philippe).
Termina sa carrière comme directeur des programmes de RTL.
(1) Source : Jean Brua consulté par Georges Levy sur son blog.




"Lucien" René Désiré Juanico

Trompettiste
Alger 7 août 1923
- † Juan-Les-Pins 30 septembre 2020.

Fils d'un comptable et néanmoins musicien,
élève de Clément Perrin (voir à ce nom),
a travaillé avec Lucien Attard (voir à ce nom)
Marié à Alger avec Josette Marie Blaser
le 10 août 1946, divorcent en 1959.
Remarié le 14 avril 1961 à Paris
à la chanteuse Paola, de son vrai nom
Paule Ida Yvonne Weber
(Paris 1922 - † Antibes 2010).




Rodolphe Khalifa
membre du ciné-club d'Alger.
Tenait une librairie d'occasion.
où se retrouvaient de jeunes Algérois cinéphiles.




Gaëtan Ortega
Licata (Italie) 10 mars 1887 - † Alger 3 janvier 1950.
Naturalisé français le 17 août 1938.
Drapier en gros, eut son premier magasin
6 rue du Divan, le second 13 rue Henri-Martin,
puis un dernier au 19 de la rue de Constantine.
Membre très actif et estimé
de la communauté italienne d'Alger,
un temps secrétaire de la "Dante Alighieri"
(société culturelle du rayonnement italien).
Créateur en 1922 du Comité pour l'Algérie
de la foire internationale de Milan
dont il était le délégué.
Grand amateur de décorations et médailles :
• Commandeur du Nichan Iftikar (juin 1923)*,
• Chevalier du Ouissam Alaouite,
• Chevalier de l'Ordre royal du Cambodge
(mars 1926)*, • Chevalier de l'Étoile noire du Bénin,
• Chevalier de la légion d'honneur (août 1933)*
au titre du Ministère des affaires étrangères.
Curieusement, ne semble pas avoir obtenu
la moindre décoration italienne.
Lui et son épouse Francesca Gioa,
parents de Joseph, Luc et Lydia,
Habitaient 145 Ave Maréchal-Foch à Saint-Eugène.
* distinctions annoncées à chaque fois dans l'Écho d'Alger.




Isidore Orts
boulanger-pâtissier
6 rue Burdeau, un peu après
l'angle avec la rue du Languedoc.
(tél 63.79.58 en 1961)
apprécié dans tout le quartier
pour ses cocas tomates-poivrons,
et celles à la soubressade ou à la frita
qu'on s'en léchait les babines.
Eut pour concurrents Montiel, puis Fuster,
juste sur le trottoir d'en face de la rue Burdeau,
davantage pâtissiers que boulangers.
Les boulangers Orts d'Alger se sont tous appelés
soit Isidro, soit pour certains Isidore (avec un e).
Le plus ancien connu est né le 8 août 1894 à Alicante,
marié le 5 juin 1920 à Alger
avec Vicenta Morales (née en 1896).


La boulangerie Orts, déjà pas mal décatie,
photographiée par Gérald Dupeyrot en 1984.
Cliquer pour agrandir.




Clément Jean Perrin

Professeur de musique.
Carcassonne 3 juillet 1876
- † Nice 4 décembre 1970.

Piston Solo. En 1918, 1er prix
du conservatoire de Toulouse.
En 1932 prend la direction
de l'Harmonie Artistique d'Alger.
Joue parallèlement à Radio Alger
et à l'Opéra comme piston soliste,
et aura sa classe au conservatoire.
Épousera à Perpignan le 19 septembre 1906
Gabrielle Pauline Marie Lieutaud
(Béziers 1889 - † Nice 1969).
Elle sera également professeur au conservatoire
d'Alger où elle enseignera le piano.
Habitaient 10 rue Mogador en 1954 (tél. 499.75),
n'étaient plua dans l'annuaire d'Alger en 1961.




Francine Rabal


Née le 27 octobre 1910 à Alger.
Règne sur un royaume de plumes et de poils
"Aux produits de la ferme"
au n° 1 de la rue Drouet-d'Erlon,
contigüe au Marché Clauzel,
pour vous y rendre, cliquer sur son nom.
(pour passer une commande, faire le 64.91.32).
Évoquée par Gaby sur Es'mma le 26/12/2007
Sa belle-fille Mathilde Rabal née Hernandez,
épouse de son fils Paul, travaillait avec elle.
Également évoquée sur Es'mma par Georges Levy
dans son texte "Enfance heureuse au fil de la plume",
aller vers le milieu du texte. (cliquer ICI)




Alexandre Louis Rannou

Alger, 9 février 1874 - † Paris 8e, 5 juillet 1963.
"Magicien de nos enfances",
Fils d'un coupeur d'habits.
Fonde en 1898 sa société de négoce
en gros de primeurs, semences, engrais, etc.
A d'abord son siège 7 rue Michelet à Alger,
puis en janvier 1925, bureaux et dépôt
déménagent 19 rue Négrier à Hussein-Dey
dans le quartier Lafarge (tél. 50.49).
Puis fondateur et patron de
"La Maison de la Datte",
d'abord la boutique du 9 rue Charras
(Tél; 364.80, annuaire PTT 1954)
où l'on trouvait la datte sous toutes ses formes
(en branche, fourrée, etc.) et toutes les présentations
(dont des paniers ronds en vannerie kabyle
où nos mères - une fois les dattes dégustées -
rangeaient leur nécessaire à couture).

Cliquez pour voir le prospectus.
En 1961, avait 2 boutiques en Alger :
9 rue Charras, et 31 rue Hoche
Cliquer ICI pour revoir les deux vitrines !.
S'y ajoutait l'adresse du siège rue Négrier
(direction, secrétariat, expéditions)
Tél; 77.19.43, annuaire PTT 1961.
Cliquer ICI pour vous y rendre.
Le Directeur à cette date, sous l'autorité
de M. Rannou était M. Jacques Arnaud.
En 1962, il y avait 160 boutiques
"La Maison de la Datte" ! Où se vendaient
aussi vins fins, liqueurs et autres friandises.
L'entreprise possédait son laboratoire
où se préparaient dattes et friandises,
et même ses propres palmeraies !
Pendant la guerre d'Algérie,
"La Maison de la Datte" manifesta
une extrême générosité
par des milliers de colis gratuits
destinés aux appelés du contingent.
Avait épousé, à Marseille le 22 février 1911
Angèle Julie Olivier
(Paris 24 février 1883 - † Paris 13 mars 1930)
qui avait sa boutique de chapellerie
au n°8 de la rue Bab-Azoun.


Cliquer pour l'affichette.
Nous remercions Jacqueline Simon
et Jacques Varlot de leurs envois.




Madeleine Serra

Née en 1942, a 17 ans en 1959
quand Guy Gilles - "qui cherchait
une danseuse brune aux yeux verts" -

lui propose de tenir le rôle principal (1)
de son 3e film, "Au biseau des baisers".
Sa promenade en scooter jusqu'à Tipaza
est pour nouzautres Algérois,
un unique et bien nostalgique ravissement.
Alors petit rat à l'Opéra d'Alger, elle suivait
parallèlement des cours au Conservatoire,
et avait fait un peu de télévision.
Quitte l'Algérie en 1961,
pour aller travailler au Châtelet à Paris.
Puis "tourne la page professionnellement".
S'installe en Alsace, à Colmar,
où elle épousera Francis Gamelin.
Font de la politique dans le même parti.
En 2014, s'est présentée aux élections
municipales et communautaires sur la liste
"Colmar veut bouger" (DVD, Républicains).
Mais ne bougera jamais mieux que sur
ce scooter, un jour ensoleillé de 1959.
(1) Cf interview de Madeleine en mars 2013.


Cliquer pour agrandir.



Louis François Verain
Inventeur du luminaire Scialytique.

Professeur de Physique Industrielle.
Nancy 23 juillet 1880
- † Alger 2 novembre 1962.
(décéda d'une crise cardiaque après
l'envahissement de son appartement).
Fils de Jacques Victor, professeur,
et Louise Schweninger.
Diplômé de l'université de Nancy,
nommé à Alger en 1912.
Inventeur renommé,
le luminaire Scialytique
est son oeuvre la plus importante,
il en déposa le brevet à Alger en 1919.
Accueilli comme une révolution
dans le domaine chirurgical,
utilisé dans tous les blocs opératoires
du monde, parce que l'éclairage
de cette lampe ne fait pas d'ombre !
Marié le 24 juillet 1923 à Alger
avec Marie Alice Drouant
(Nancy 1884 - † Nancy 1973)
Habitaient 16 rue Blaise Pascal,
entre Telemly et Bd Gallieni
(tél en 1961 : 65.58.58.)
Eurent un fils (Paris 1918), André,
professeur de physique nucléaire.