Nouvelles entrées…






Gustave Anne Acault
Saint Genis Laval (69), 13 janvier 1885 -
† Alger 9 janvier 1946
et Antoinette "Gaby" Acault
née Marie Gabrielle Antoinette Sintes Cardona
à Cheragas le 28 juin 1890.
Oncle par alliance et tante d'Albert Camus.
Se marient le 12 juillet 1917 à Villeurbanne (69),
lui étalier, elle couturière. Vers 1920 ouvrent
à Alger la "Boucherie Franco-Anglaise".
43 rue Michelet (tél 15.46). À deux pas de là,
Camus habita chez eux, rue du Languedoc.
En juillet 1933, il les quittera pour aller vivre
chez son frère Lucien, 117 bis rue Michelet.
Gustave traversait la rue Michelet
pour prendre l'apéro et/ou déjeûner au n°56,
à la brasserie "La Renaissance" (cf. Olivier Todd),
un peu plus haut que là où sera le Versailles.
Anecdote : en 1921 condamné à 500 frs d'amende
pour spéculation illicite sur la viande.



Charles Angeletti
Borely-La-Sapie, 6 novembre 1906
(village à 25 km à l'Est de Médéa)
- † Marseille 22 septembre1971
Dans sa jeunesse, livreur pour la blanchiserie
tenue par Claire Miquel sur la place d'El-Biar,
en haut du Bd Gallieni à gauche.
Plus tard, représentant en "fournitures industrielles"
(sutout des sanitaires). Entreposait ses stocks
dans le souterrain (ancien abri anti-aérien)
reliant escaliers de Turenne et rue Jacques Cartier.
Dans les années 50 habitait 15 rue Burdeau.
Avait en 1944 épousé à Alger
Paulette Marthe Dupeyrot
(El-Achour, dépt d'Alger, 13 mai 1907 -
† Marseille 29 décembre 2004).
Avant 1962, s'installèrent à Marseille,
dans une petite maison qui au printemps 1962,
sur des matelas étalés un peu partout,
vit défiler bien des familles
(dont celle du G.D.L.L.D.B.).
Tous deux parents de Jean-Pierre Angeletti,
compagnon de jeu et cousin de rêve.



Auguste (ou Augustin) Ascensi
Patron coiffeur, 56 ans,
42 rue Casimir Delavigne à Notre-Dame d'Afrique.
Tué par des terroristes F.L.N. le 1er mars 1957
à 19h 35, de 4 balles de 7,65 dans le dos.
"Ce fut le seul attentat commis ce jour-là
sur l'ensemble de l'Algérie."



Augustin Victor Basset
Bône 15 octobre 1867
Imprimeur-éditeur
au 82 rue Michelet.
Au début du XXe siècle,
s'était fait une spécialité
de l'édition de cartes postales illustrées.
Était toujours là en 1922.
Lui succéda au n°82 l'imprimerie Jaeger.
Marié le 26 décembre 1907 à Alger
avec Louise Ferranti.
(annuaire PTT 1954)
Cliquer sur son nom
pour voir son entreprise rue Michelet.



Kiko et Kika Berenguer
Lui se prénommait François.
Boulangers au 120 de la rue Sadi-Carnot
presqu'au coin de la rue de l'Union.
(tél. 662.62, annuaire PTT 1954)
Cliquer sur leurs noms pour lire
"Mounas chez Kiko et Kika",
par Jeanjean Llorens,
sur Es'mma le 23 mars 2008.



Marie Prudent Bissonnet
Cernoy, 9 avril 1859 - † Nice 14 juillet 1932.
Fondateur d'affaires à Alger :
• manufacture générale de caouchouc,
8 rue de Constantine (à cette adresse vendait
déjà malles de voyage et jouets de luxe).
• Grand garage du Bd Baudin (au n°5),
• puis le magasin fameux du 4 rue Michelet,
angle Bd Saint-Saëns et place Mal Lyautey :
fournitures de luxe, cuirs et jouets.
Pour le voir, cliquez ICI.
Frère de Prudent Antoine,
de Marcelle Ernestine Ursine,
et de Yvonne Octavie Antoinette Félicité.
Épouse à Mustapha en 1884
Emelie Antoinette Pretot
(née en 1865 - † Alger 30 juin 1940).
Parents de Maurice Augustin Ernest Bissonnet.
Pour voir son magasin, cliquer sur son nom.



Maurice Augustin Ernest Bissonnet
Mustapha 4 avril 1886 - † ???
Fils de Marie Prudent et Émelie Antoinette Bissonnet.
Tenait dans les années 50 le célébrissime
magasin du n°4 rue Michelet,
(angle avec place Mal Lyautey et Bd Saint-Saëns).
Pour le voir, cliquez ICI.
Avait son bureau 69 rue Michelet (tél 66 05 71),
habitait 100 Bd Saint-Saëns (tél 64 97 48).
Épouse à Maison-Carrée en novembre 1937
Madeleine Suzanne Danger (fille de médecin).
Officier de réserve 2e spahis, passé à l'escadron 256.
Chevalier de la Légion d'honneur.
Pour voir son magasin, cliquer sur son nom.



Louis Chaix
Aouste (Drôme) 1857 - † ???
Libraire à Alger,
Épousa à Alger le 16 septembre 1890
Joséphine Rose Blanche LLoret
(née en 1858 à Alger).
Parents de Louis Gabriel Chaix,
grands-parents de René et Robert Chaix.



Louis Gabriel Chaix
Alger, 14 mars 1890 - † ???
Fils naturel des précédents,
légitimé par leur mariage.
Reprit la librairie de son père.
Épousa à Alger le 6 septembre 1919.
Eva Jeanne Cestin (née en 1889),
Parents de René et Robert Chaix.



René Chaix
Alger 25 janvier 1924 - † Grenoble, 20 mars 2012
Fils de Louis Gabriel Chaix, petit fils de Louis Chaix,
Frère de Robert Chaix, son associé dans l'édition.
Patron de la librairie Chaix, 11 rue d'Isly,
(qui était aussi la librairie Rélin),
angle rue d'Isly et rue de la Poudrière
(celle du cinéma l'Olympia).
Organisateur de multiples activités culturelles.
Scout toujours : jusqu'en janvier 2012
président de l'amicale des anciens
du groupe Charles de Foucauld.
Longtemps Pdt du Cercle Algérianiste de Grenoble,
organisa avec succès en octobre 2002 le 29e congrès
de la Fédération des Cercles Algérianistes.



Paul Décaillet
Ingénieur à l'origine du Journal Lumineux
installé en 1930 à côté de la Grande-Poste.
Directeur des Nouvelles lumineuses de Godec.
En cliquant sur son nom : compilation d'articles
sur Alger-roi, le site de Bernard Venis.



Edouard Dupuy
Vic Fézensac (32), 30 septembre 1816
† Alger, 5 rue Clauzel, 4 juin 1877.
Fondateur des Deux Magots
le fameux grand magasin de la rue Bab-Azoun.
Arrivé à Alger en 1833, ouvre une modeste
boutique de nouveautés rue de la Marine,
déjà à l'enseigne des Deux Magots.
En 1866 édifie rue Bab-Azoun un grand immeuble
dont les Deux Magots vont occuper
le rez-de-chaussée, puis la totalité des étages,
puis tout l'immeuble voisin.
Marié à Alger le 13 février 1858
avec Claire Deidier de Marseille,
(décédée rue Bab Azoun - Maison Catala -
le 26 février 1862)
Deux ans avant son décès, s'associe
en 1875 avec François Tiné,
époux de sa fille Rose.



Sylvain Emsellem
Alger, 7 rue de la Lyre, 28 juillet 1909
- † Paris 2 octobre 1987
tenait le magasin Ultraphone Radio
(radio La Voix de son Maître)
au 54 rue Michelet (le petit immeuble bas,
à peine un étage, juste après "le Versailles").
"La vendeuse s'appelait Mme Suzanne Desbois,
maman d'un ancien de Gautier : Philippe Battesti." (1)
Le 17 juin 1937 épousa à Alger
Colette Sultana Coco Migueres (1904 - 2015).
Auront deux enfants.
Habitaient 73 Bd Saint-Saëns en 1954, tél. 316.51.
Sur Es'mma, en parcourant la rue Michelet.
(1) Dixit Anne-Marie Juan, 16 juin 2011.



Edouard Georges Haas
Sétif 16 décembre 1910
- † Cagnes-sur-Mer 29 décembre 2014
"assureur de bon conseil".
Avec Roger Haas (son frère)
avaient leur cabinet 10 rue Colbert
entre rue Colonna-d'Ornano et Bd Carnot.
(tél. 343.55 et 477.40, annuaire 1954).
L'un des sept amis qui, en octobre 1953,
au restaurant "Au Lion d'Afrique",
sous les voûtes de la Pêcherie, (1)
fondèrent "l'Ordre de la Sépia".
Gratifié du titre de Grand Calamar
(il gérait les convocations).
Replié à Marseille, dès 1963 reconstitua
une première section de la Sépia.
Épouse le 16 décembre 1936 à Alger
Simone Alphonsine Delassossais.
Deux enfants : Jean et Michelle
À Alger habitait "Parc du Bey", 28 Bd Gallieni.
(tél. 640.55, annuaire PTT 1954)
(1) selon une autre source, ç'aurait été
le 7 mai 1954 au Bar "le Petit Mousse" à Alger.



Mr Le Gerriez (1)
"Le premier taxi algérois",
au volant d'une 12 H.P. Peugeot, à entrées latérales.
Stationnait devant le Bar Glacier à côté du square Bresson.
Cité dans Afrique du Nord Illustrée du 4 janvier 1908.
(article reproduit sur le site Alger-Roi de Bernard Venis)
(1) En 1922, l'annuaire Fontana Frères indique
un seul Le Gerriez à Alger, prénommé Edmond,
habitant 37 rue de Chartres.



Li Chi Ping
"l'autre maroquinier chinois d'Alger" (1),
avait son magasin au 23 rue Montaigne,
la rue qui "prenait" 55 rue Sadi-Carnot
et aboutissait rue Commandant Rhinn
(presqu'au Champ-de-Manoeuvres).
(tél. 495.13 en 1954, 62.95.13 en 1961).
(1) l'autre étant M. Lai Wui Yuen (voir ce nom)



Joseph Liguori
pâtissier au 217 rue de Lyon (au Ruisseau, donc)
auteur "pour la gloire" de nombreux mega-gâteaux
à l'effigie ou en forme de ceci ou de celà,
ayant toujours demandé beaucoup d'heures de travail
et des kilos de chocolat, de caramel, de crème, de sucre,
dont souvent les quotidiens nous signalaient
les éphémères créations.
En particulier un impressionnant Ville d'Alger
(Écho d'Alger du 9 mars 1955).
Contribuait de ses chefs-d'oeuvres à animer
la vie d'oeuvres caritatives ou sociales.
Habitait 6 rue du Jasmin.
Paru dans les Kémias d'Es'mma.



Marcel Marciano
Palikao 5 mars 1906 - † Nice 20 août 1975.
Libraire algérois.
Marié à Alger le 31 janvier 1933
avec Marcelle François
(Toulouse 24 août 1909 - † Nice 21 juin 1983)
D'abord employé à la Maison des Livres
(où Marcelle et Marcel se sont connus),
12 rue Dumont-d'Urville à Alger,
puis, avec des associés, fondateur de la
Librairie Universitaire (58-60 rue Michelet),
enfin Directeur de la Librairie des Facultés
(2 rue Michelet, "sous" les Facultés) en 1952.
En 1942, engagé volontaire, attaché au Q.G.
du général Juin, a participé aux campagnes
d'Italie et de France de 1943-44.
Blessé et rapatrié en octobre 1944.
Habitaient 17 ave. Claude Debussy.
Hommage de leur fils Jean-Pierre,
sur Es'mma en juin 2021.



Maurice MICHEL
Ouvre en mars 1937
la "Grande Pharmacie Michel",
37 rue Duc-des-Cars / 11 rue Lacanaud.
Y sera assassiné le 17 mars 1962
(décrété par l'OAS "Journée des laborantins" *)
en voulant défendre son préparateur musulman.
Absoute en l'église Sainte Marcienne,
donnée par le chanoine Avignon,
assisté du chanoine Le Cocq.
Tombe au cimetière du Bd Bru.
Avait été engagé volontaire,
ancien des commandos d'Afrique,
croix de guerre 39-45.
Avait épousé en décembre 1936
Hélène** Salasc,
d'une famille de pharmaciens algérois.
Habitaient 71 Bd du Telemly.
Eurent quatre enfants, tous d'Alger : Chantal (1946),
Alain (1942), Claude (1939), et Jean Christian,
né le 18 janvier 1938, bachelier à 16 ans, chirurgien à 27,
mais aussi et surtout clarinettiste compositeur de talent,
son "Requiem" (1966) nous envoûta
peu d'années après notre exode.
Un frère de Maurice, Georges, notaire, fut le père
du Juge Pierre MICHEL assassiné à Marseille en 1981.
* cf Y. Courrière, "Les Feux du désespoir", p. 645.
Autres infos : La Dépêche d'Algérie, jeudi 22 mars 1962.
** ou Geneviève ? cf. Écho d'Alger du 12 décembre 1936.



(Marie) Aline Plateau
Aïn Bessem 4 août 1910 - † Colombes 20 août 1995
Était en 1942 monitrice-chef de culture physique
au lycée Fromentin.
Salle de culture physique et cours de danse,
17 rue Auber, tél. 652.43.*
Habitait 38 Bd Gallieni, tél. 682.63.*
* (Annuaire PTT 1954)
C'est Olga Trouckmanowa
qui reprit son cours de danse.



Gaston François Joseph Lucien Richier
Chateaudun-du-Rhummel 5 août 1910
- † Tours 25 décembre 1988.
pharmacien, 85 rue Michelet, tél. 687.82 *,
et de surplus candidat à la députation.
L'un des sept amis qui, en octobre 1953,
au restaurant "Au Lion d'Afrique",
sous les voûtes de la Pêcherie, (1)
fondèrent "l'Ordre de la Sépia",
qui essaima après 1962,
devenant "carrefour du souvenir".
Épouse à Alger le 4 avril 1936
Anita Gregori.
Habitaient 24 rue Edgar Quinet *
(tél. 698.93)
* annuaire PTT 1954.
(1) selon une autre source, ç'aurait été
le 7 mai 1954 au Bar "le Petit Mousse" à Alger.



François Tiné
Claira (66) 2 avril 1843
- † Mustapha, 1er février 1919.
Occupe à Paris les fonctions
de chef de rayon, puis d'acheteur,
au Louvre et ensuite au Printemps.
Marié à Alger le 27 février 1875
avec Rose Dupuy († 1920)
Eurent deux fils nés à Alger.
S'associe en 1875 avec son beau-père,
Edouard Dupuy, fondateur des Deux Magots.
Durant 45 ans, jusqu'en 1919, en assure la direction.
En 1901, ses fils, Édouard et Jules Tiné,
leurs études faites, entrent dans la Maison.
En 1909 est constituée entre François Tiné
et ses deux fils la Société "F.Tiné et Cie".
Édouard et Jules Tiné en perpétueront la prospérité
ainsi que la politique sociale de leur père,
très favorable au personnel.
Ce sont plusieurs générations d'Algérois,
des centaines d'employées et d'employés
qui auront connu aux Deux Magots
une vie professionnelle heureuse.
(ICI les souvenirs d'Odette Dupeyrot)