Nouvelles entrées (18)
au 28 mars 2021




 



Louis Bertrand,
de son nom complet Louis Marie Émile Bertrand,
Spincourt (Meuse) 20 mars 1866
- † Cap d'Antibes 6 décembre 1941

Romancier et essayiste.
Études à Paris de 1885 à 1888
à l'École normale supérieure.
Son séjour en Algérie de 1891 à 1900
a nourri l'inspiration d'une partie
de son oeuvre abondante,
aujourd'hui tombée dans l'oubli.
Élu à l'Académie française en 1925
au fauteuil de Maurice Barrès.
Ses oeuvres ayant trait à l'Algérie :
• Le Sang des races, 1899
• Pépète le bien-aimé, 1904
(réédité en 1920 sous le titre Pépète et Balthasar).
• Nuits d'Alger, lithographies d'André Suréda, 1929.
• D'Alger la romantique à Fez la mystérieuse, 1930.
"Ses premiers romans algériens et méditerranéens
sont très situés au milieu du petit peuple
des faubourgs (Bab-el-Oued).
Il a décrit avec un grand talent les passions
de ce mélange de races et de sangs,
de cette plèbe méditerranéenne."

Lire aussi sur "Mémoire d'Afrique du Nord"
ICI, l'excellent article d'Odette Goinard.




Marcel Desgranges

Société SIFCOPA
Distributeur à Alger de la marque
♥ "DES COEURS" ♥
l'esquimau qui enchanta nos entractes !

Un personnage qui méritait d'être sauvé de l'oubli !
Son adresse du 11 rue Jacques Grégori, à Belcourt,
était-ce là que s'élaboraient
nos prodigieux chocolats glacés ?
Seulement l'adresse de son domicile ?
Du siège social de sa société ?
(tél. 600.31, annuaires 1954 et 1961)




Fadhéla Dziria,
de son vrai nom Fadhela Madani
Née le 25 juin 1917 à Djenan Beït El Mel
du côté de Notre-Dame d'Afrique
- † Alger 6 octobre 1970

L'une des figures les plus marquantes
de la chanson traditionnelle citadine dite Hawzi.
Dès l'enfance, se produisit et acquit sa notoriété
en maints lieux, à Alger et à Paris
(cliquer sur son nom pour sa biographie sur Wikipedia)
en particulier aux Folies Bergères, 44 Bd Saint-Saëns
où elle chantait sous le nom de Fadila Edziria.
En 1955 participa à des émissions classiques
à la télévision d'Alger.
Tenue pour la plus grande cantatrice algérienne.




Yvanova Feolog

Dans les années 50, patronne du restaurant
"L'Ours blanc", 27 boulevard Victor Hugo,
très fréquenté des Russes blancs.
Avant la seconde guerre mondiale,
son mari, Jean Feolog, animait
"les Cosaques du Kouban",
troupe de danseurs, chanteurs et musiciens.
Elle fut peut-être le prête-nom de son mari,
interné six mois en mai 1944 pour fraude aux prix
et au rationnement dans son restaurant
qui fit l'objet d'une fermeture administrative de 6 mois.
Avait déja écopé de 3 mois de fermeture le mois précédent.
L'Ours blanc fut l'objet d'un incendie malveillant
en décembre 1949.




Roger Hernandez
Tué à 34 ans le 24 janvier 1960,

par les gendarmes mobiles français,
rue Charles Péguy, près du boulevard Laferrière,
ainsi que d'autres civils algérois (1).
C'est de son sang que fut imprégné (cliquer)
le drapeau français qui flotta sur le camp retranché
lors de la "semaine des barricades" qui s'ensuivit.
Son nom fut donné à l'éphémère barricade
près de laquelle il fut tué.
Membre des Unités territoriales (U.T.),
habitait Kouba, où il fut inhumé.
ICI, les noms des autres victimes.

(1) chiffre variable, 8 victimes selon "Barricades et colonels"
(M. et S. Bromberger, G. Elgey, J.-FChauvel, Ed. Fayard, 1960),
7 selon les plaques du monument commémoratif à Théoule-sur-Mer,
8 tués selon le site "Ténès".




Lai Wui Yuen
"LE" Chinois d'Alger *.
† 5 janvier 1962 à 14h 40,

assassiné dans son magasin
de plusieurs balles de calibre 11,43
à l'âge de 52 ans.
(l'Écho d'Alger du 6 janvier 1962)
Maroquinier, au 30 rue Montaigne (tél. 402.92)
depuis au moins 1954 (cf. annuaire PTT).
Marié en avril 1940 à Alger
avec Clémence Marin, d'Orléansville
(4 juillet 1914 - † 6 mars 2000 Marseille)
* Longtemps recherché - en vain - pour "Alger la jaune",
la série d'écrans sur Es'mma consacrée
à l'extrême-Orient à Alger.




Charles Germain Langlois
Lormes, Nièvre, 31 juillet 1853.

Pharmacien, chimiste, céramiste.
L'un des premiers disciples de Soupireau,
ouvrit rue Crampel l'atelier de céramique
Charles Quint.
Marié le 19 février 1881 à Paris
avec Cécile Gabrielle Lauvergnat, de Paris.




Jacqueline Lavernhe
championne de natation
Alger 23 décembre 1933 † Marseille 20 octobre 2007

Fille de René Lavernhe, médecin,
lui-même fils de Joseph, médecin également.
Nageuse emblématique du RUA.
"Grâce à son assiduité à l'entraînement,
et à des qualités physiques exceptionnelles
remporta le record de France
du 100 mètres brasse cadettes,
que Renée Humbert, autre ruaïste,
lui ravirait plus tard."
(1)
Épouse d'Alain Duquesnoy, auront 6 enfants.
Ses frères, Jean-Pierre (volley-ball) et Guy (ski),
ont fait partie de l'élite du sport nord-africain.
(Sur la clinique familiale,
cliquer ICI pour un écran d'Es'mma)

(1) Maurice Faglin, histoire du R.U.A.




Robert MAURICE

Successivement
chasseur au 5ème Chasseurs d'Afrique,
officier de spahi, algérien puis marocain,
détaché au commandement des compagnies sahariennes,
soldat de la 1ère DB, combattant vaillant en Indochine,
homme de panache. Évoqué par Jacques Varlot.
(sur Es'mma, Kémias 3 de mai 2005,
superbes photos de son cheval Fulgur,
quand il tenait garnison caserne Marguerite
au Champ-de-Manoeuvres)




Henri Médus
Guelma 21 octobre 1904 - † Toulon (Var) 11 novembre 1985.

Sa famille s'installe à Alger en 1913.
Entre d'abord chez Renault où il tient divers emplois.
Puis marchand d'accessoires automobiles
en son magasin de la rue Sadi-Carnot.
Suivant des cours de chant, il débute le 16 octobre 1929
au Théâtre municipal d'Alger dans "La Vie de Bohème".
Va y faire deux saisons.
Part pour Paris en 1931, entre à l'Opéra le 1er août 1933.
Fera de fréquentes apparitions à Alger.
Frère de Robert Médus et beau-frère de Gudrun Mauntin
fondatrice à Alger de l'école de danse portant son nom.




Nina Micucci
La coiffeuse lauréate de l'Oreal !
Alger 25 avril 1924 - † Annecy 16 décembre 2005.

Coiffeuse, 3 rue Edouard Cat, Alger (1).
Bon sang ne saurait mentir :
fille de François Micucci, coiffeur à Alger,
et de Grace PINTO (ça ne s'invente pas !),
(mariés le 9 novembre 1919).
Le 15 décembre 1945 à Alger
Nina avait épousé André Bourdaloue
(Meaux 22 octobre 1920 - † Toulouse 2 septembre 1966).
(cliquer ci-dessus sur le nom de Nina pour sa photo
et sa publicité dans l'Écho d'Alger du 17.07.1943).

(1) Rue qui longeait le lycée Delacroix, et marquait
la limite entre rue Charles Péguy et rue Michelet.



OCULUS

Pseudonyme d'un chroniqueur
de la Dépêche Algérienne,
qui dans les années 50
tenait une rubrique régulière
intitulée "J'ai vu"
où il se faisait l'écho des mille et un
potins et scandales de la rue algéroise.
"Il y avait en OCULUS du Don Quichotte
et de l'Alceste tout à la fois".

Cité à plusieurs reprises
dans les kémias d'Es'mma.
Cliquer sur son nom
pour l'une de ses rubriques.




Mariette Paulian,
née Jacquemin
Miliana, septembre 1906
- † Verdun/Garonne, 29 mai 2000

Soeur du Pr Pierre Jacquemin,
tante du Pr Jean-Louis Jacquemin,
mariée le 20 août 1930 à Alger
avec Gilbert Louis Paulian,
Agrégée à 20 ans,
professeure de Lettres Classiques,
l'un des piliers du lycée Delacroix.
après des débuts au lycée Fromentin.
Habitait Boufarik, au domaine Ste Marguerite
(appelé aussi Domaine Chiris).
Pour enseigner, passait à Alger
quatre jours par semaine, dans la villa
des grands-parents de Jean-Louis Jacquemin.
Retrouvez Mariette Paulian à "la Parisienne"
avec son neveu Jean-Louis-Jacquemin,
en cliquant ICI.
(sur Es'mma en avril 2004)




Paul Petit

"Émailleur-portraitiste",
spécialiste des photos sur porcelaine
pour des bijoux, de la vaisselle, mais surtout
pour les tombes et monuments funéraires.
C'est à son savoir-faire que l'on doit
d'émouvants portraits en médaillons
sur les tombes des cimetières européens d'Alger,
encore intacts après un siècle.
Exerçait son art au n° 8 rue Bab-Azoun.
(Réclames dans l'Écho d'Alger en 1919, 1920, 1921)




Jean-Baptiste Pons
"le jardinier qui a vu Dieu"
Mustapha 18 novembre 1863
- † Birmandreïs le 18 octobre 1915.

Fils de François, agriculteur,
et Catherine Jeanne Rose Florit.
"Le guérisseur du ravin de la femme sauvage",
où il possédait un lopin de terre.
y avait construit une modeste maison
et s'y était installé avec sa famille.
Comme la plupart des mahonnais à cette époque
vivait de sa vigne et vendait ses légumes.
Il défraya la chronique en 1905 :
annonçant qu'il avait vu le Christ sur un nuage,
il attira des foules de "pélerins" répandant
la rumeur des guérisons qu'il accomplirait.
Fut immortalisé par plusieurs cartes postales.
Le 11 février 1893 s'était marié
avec Agueda Marianne Carreras
(1867 - † 1918).
Eurent une fille Catherine Angèle
(Mustapha 23 décembre 1894
- † Roanne 2 décembre 1963).




George-Antoine Rochegrosse
Versailles, 2 août 1859 - † El-Biar, 11 juillet 1938

Peintre, décorateur, illustrateur, affichiste.
Fils adoptif de Théodore de Banville.
Formation à Paris, dont l'École des beaux-arts.
Découvre l'Algérie en 1894,
et en 1900 s'établit à El-Biar avec son épouse.
Résident d'abord à la Villa des Oliviers,
puis font construire une villa baptisée Djenan Meryem
Passent l'hiver en Algérie et l'été à Paris.
Font aussi construire une maison plus simple
à Sidi-Ferruch, le long de la plage.
Préside le jury de l'Union artistique
de l'Afrique du Nord dès 1925,
et le Syndicat professionnel des artistes algériens.
• marié le 24 juin 1896 à Paris
avec Marie Constance Alexandra Leblon († 1920)
Était infirmière à l'hôpital de Mustapha.
• marié le 15 juin 1937 à Neuilly s/ Seine
avec sa gouvernante, Antoinette Dorothée Ternau.
A sa tombe au cimetière du Montparnasse.




Prince Saydar
Décédé le 27 ou 28 septembre 1943 à Alger.

Voyant-astrologue dans les années 30 à Alger,
contemporain et concurrent de Vega.
En même temps que son activité de voyant,
se produisait, sous le même nom, comme fakir
dans des spectacles de bonne tenue artistique,
en particulier à l'Alhambra rue d'Isly.
Pratiqua d'abord à Tunis (71 Ave de Paris),
S'installe à Alger en 1929. Reçoit d'abord
1, rue Maréchal Bosquet (1er étage),
puis 7, rue de Mulhouse,
et villa Espérance, chemin Berger à la Redoute.
Enfin s'installe en 1933 au "studio du Sphinx",
grand route du cimetière à Birmandreïs,
commune à 7 kilomètres d'Alger.
Avertit sa clientèle qu'il cesse son activité
"pour raisons de santé"
dans l'Écho d'Alger du 10 janvier 1937.
Tenait une rubrique astrologique régulière
dans ELLE, le beau magazine algérois.
En consultant la page "Somnambules à Alger",
vous pourrez consulter deux de ses horoscopes
(sur Es'mma, le 22 août 2011)




Alphonse Servais
Verviers (Belgique) 8 juin 1877 - † 1er janvier 1934,

au lendemain de sa dernière prestation à l'Opéra d'Alger.
Violoniste, élève d'Eugène Isaye .
Professeur de violon à la Sté des Beaux-Arts d'Alger,
premier violon solo de l'Opéra,
compositeur.
Marié le 7 avril 1906 à Alger
avec Georgette Serafini,
violoniste, critique musicale,
qui prit sa succession d'enseignement
à la Société des Beaux-Arts d'Alger.