martigues 10 ans d'Es'mma




Tous les dessins sont de Jean BRUA, les photos sont celles des Es'mmaïens cités en colonne de droite.

La plupart de ces images s'agrandissent en cliquant dessus.

   Que du feu !

   Oui, j'avoue, je n'y ai vu que du feu ! Sachez qu'au cours des semaines précédant Martigues, pour moi rien, mais alors vraiment rien du tout, n'a filtré de tous ces préparatifs, intenses, multiples, créatifs, qui se sont tramés sous la diligente houlette de notre Geneviève, pour fêter le dixième anniversaire de notre site avec cette munificence que nous avons découverte ce 14 mai ! Ah, le secret avait été bien gardé ! Je dois à la vérité de dire que, voilà quelques mois, j'avais reculé à l'idée qui m'avait été exposée d'un grand raout national, qui aurait réuni en une seule fiesta les Nordistes et les Sudistes. Sans doute ai-je manqué d'audace. Sûr que je vieillis ; surtout, il me semblait qu'un anniversaire célébré à un pôle de la France défavoriserait injustement les autres Es'mmaiens, ceux qui auraient à venir à grands frais depuis l'autre bout de l'hexagone.

 
Quelques Es'mmaïens du Nord : Gérard Levaufre, Paulo Ferra, André Layani, Marie-Claire Colinet-Levaufre.
Yves Jalabert est quelque part en train de prendre ses photos... À droite : Jacques Abbonato, venu de Rennes.

   Jacques, venu en direct du pays des menhirs, André, Paulo et Yves, et Marie-Claire et Gérard en provenance de Lutèce et ses alentours, et d'autres voyageurs aux trajets eux aussi assez longs (Poitiers ou Bordeaux, c'est pas non plus la porte à côté), tous auront convergé ici, ce 14 mai à Martigues, pour venir me contredire : oui, ils sont venus malgré la distance, et ç'aura été formidable d'avoir été ensemble ce 14 mai. Mais je comprends aussi ceux qui n'ont pu venir.

 

La veille du pique-nique, un certain nombre d'Es'mmaïens (24 me dit notre Flamante) venus de loin (tels des rois Mages, avec la soubressade, la frita et les zlabias) étaient déjà à pied d'oeuvre. Sur ces photos, on les voit dîner dans un restaurant de Martigues, le Majestic, en compagnie de notre Flamante, Martégale (oui, c'est ainsi que l'on appelle les habitantes de Martigues !) d'adoption. On reconnaît : Jacques Abbonato, Jacques et Nicole Camps, Marie-Claire Colinet-Levaufre et Gérard, Lydie Ducceschi-Kamert et Jean-Claude, Colette Maréchal-Tavanti, Chris et Jacky Mesnier, Michèle Salério ... Tonton Jaja est là lui aussi, si on ne le voit pas, c'est qu'il est derrière l'appareil photo. Vous aurez bien sûr remarqué Jeanjean et Vivianne, ils sont arrivés en voiture et non pas "en tandem, avec la Viviane derrière, moi je tiens le guidon et elle pédale, il n'y a que trois cent bornes, ça lui fera les moltogoms", comme l'avait envisagé Jeanjean l'an dernier sur le L.O. ! À l'époque, souvenez-vous, JiBé avait répliqué à ce projet de Jeanjean par le dessin ci-dessous :


   Donc, j'avais suggéré que, peut-être, il suffirait de juste faire un pique-nique au Nord et un autre au Sud, et que cette double rencontre fêterait bien assez nos dix ans. Je voyais un peu petit, maintenant je m'en rends compte, c'est sûr. Mais bon, au moins, comme ça, j'étais rassuré. C'est Geneviève qui s'est alors proposée, avec la générosité et la spontanéité qu'on lui connait, pour mettre sur pied la rencontre du Sud. Depuis le succès de la Mouna de Nîmes en avril 2006 (cliquez pour retrouver ce merveilleux printemps 2006), chacun sait que Geneviève "assure". Sa triple, haute, et volatile extraction de caille, de flamante et de cigogne réunies fait d'elle la phénix confirmée des organisatrices de haut vol de nos retrouvailles du Sud.

   Notons, pour être complets et équitables, que la même année 2006, "la petite fille dans la vitrine" avait été parfaite elle aussi, avec son méchoui à la Ciotat, le 18 juin ! (Oui, juste à droite, c'est bien elle, Lydie, lors de notre pique-nique du 14 mai à Martigues - Photo Tonton Jaja). Décidément, les anciennes de Sainte-Marcienne, c'est que de la diligente, de la meneuse d'hommes, du haut de femme ! Donc, non, je n'avais aucune inquiétude. À nouveau, ce serait un pique-nique aussi réussi que les autres, me disais-je, mais sans plus, ce qui pour moi s'annonçait déjà comme plus que bien. Point. Ah, c'est sûr que j'étais loin de m'imaginer...



   Le samedi 14 vers 11 heures 30, Françoise et moi, nous arrivons... Non, pas comme dans le dessin de JiBé ci-dessus, on arrive dans notre Citroën, de série, rien que du très classique... On franchit la barrière, on échange quelques mots avec le préposé, très sympa, on roule un peu, et là... Punaise ! Je savais qu'il y aurait foule ! Ça, oui, ça avait été dit dans les courriels, j'avais lu que Geneviève tablait sur 110 personnes. Avec l'habituel pourcentage de désistements, on a dû être dans les quatre-vingt, ce qui est déjà beaucoup. De voir le monde que ça représentait, tous ces visages connus et inconnus sous les pins, toutes ces tables, tous ces fauteuils, tous ces appareils photos, encore plus que sur la Croisette, qui se braquaient et se mitraillaient les uns les autres, quel choc ! D'habitude, un pique-nique, on a besoin de quoi ? Deux, trois, allez des fois quatre ou cinq arbres pour tenir dessous... Mais là, punaise, c'est toute une forêt qu'il fallait pour nous abriter ! (photo Anne-Marie Juan)


 

   Tournant avec abnégation le dos à la tablée des mounas, Geneviève nous accueille (avec Michèle). Elle compte, recompte, pointe et badge ses ouailles. En cliquant sur sa photo, vous l'agrandirez, et en plus vous aurez la liste des participants ! (mais je m'aperçois qu'il en manque ! Au moins François Holz ! Et que d'autres ont été empêchés) - Photo de droite (de Anne-Marie Juan) : nos deux archanges d'accueil à l'entrée du Jardin d'Eden (d'ailleurs, n'était-ce pas déjà le nom de l'hôtel d'hier soir à Martigues ?), Michèle Charmont et Geneviève Bordier, prennent un repos bien mérité. Comme les agents de police à Alger, les archanges ont mis leur tenue d'été : chapeau de paille et ruban rouge. Leurs ailes sont cachées par les chapeaux. En vous penchant à droite ou à gauche, vous devriez les apercevoir. Cliquez pour agrandir. (photo de gauche : Jacques Camps)

   Auparavant s'était produite la seule (oh bien légère !) déception de la journée, laissons Geneviève elle-même nous la raconter : "pour ce qui est de la chanson qui avait été programmée sur la musique de Martial Ayéla, il s'est avéré que de l'avis général son apprentissage en a été très très... laborieux. En playback c'était assez facile. Mais "a capella" c'était très dur. Dans la petite vidéo de Jean-Pierre Segui on voit Michèle Charmont et moi s'essayer à cet exercice difficile, espérant qu'une ou deux personnes nous entendraient et viendraient nous renforcer. C'était ainsi que je l'avais monté dans ma tête, quelque chose de non formaté et surtout pas chorale. Michèle et moi avons eu des difficultés, et de ce fait cela m'a un peu découragée de la faire entonner par plusieurs, voulant surtout éviter un massacre, voire une débandade..."


   (suite) Mon regard se porte sur les tables élégamment dressées en buffets, et là, quel coup pour mes papilles (et mes pupilles !), à la vision de toutes ces spécialités de chez nous, magnifiques, toutes fraîches, tout juste démoulées, certaines encore tièdes ! Mêlées aux fruits si prématurément mûrs cette saison, tout ça croûle sur des buffets tellement salivants et achalandés que je me suis cru Pinocchio arrivant sur l'Île des Plaisirs ! ! Il y avait les plaisirs salés, apportés par les Es'mmaïens de la première partie de l'alphabet (jusqu'à la lettre "L"), et les plaisirs sucrés amenés par les autres (jusqu'à, la lettre "Z" comme Zlabia). Et dans sa grande sagesse, le créateur de l'alphabet a fait qu'il y a autant de noms de famille d'un côté que de l'autre, ce qui fait que salé et sucré s'équilibraient comme miraculeusement, comme on le voit sur les photos ci-dessous. Et moi, Pinocchio, juste là au milieu... Entre l'île du Diabète et l'île du Cholesterol !


 
Une (petite) partie des buffets ! Les sucrés à gauche, les salés à droite. Cliquez pour agrandir (photos Jacques Camps).

 
Après avoir accumulé makrouds et zlabias, et comme il lui restait du temps, Marie-Caire a aussi entassé vite fait bien fait quelques caillous, résultat : les quelques murets qu'on voit à l'arrière-plan. Vous savez comme on est, nouzautres, un peuple de bâtisseurs ! On peut pas s'en empêcher ! Elle est ici avec Gael, son petit-fils (photos Marie-Claire Colinet).

 
Anne-Marie, Sylvie : ou comment déguster avec élégance, distinction et détachement des choses qui collent aux doigts (photos Tonton Jaja).

   À côté de tous ces plats, j'ai rajouté, côté salé, la modeste contribution que j'avais amenée : la veille, pour la première fois de ma vie, je m'étais essayé à faire des allumettes à l'anchois ! Plein de fournées les unes après les autres, pensez, pour cent personnes ! Et ensuite... j'ai quasiment plus touché aux buffets, emporté que j'ai été par les évènements et les rencontres ! Comme dit Françoise : "à quelque chose malheur est bon, ça t'aura évité de trop rompre ton régime !".

   Enfin, je dis ça... mais j'ai quand même fait honneur aux "Canapés de Saint Ex" de Jean-Louis (cliquez pour leur histoire et leur recette), au "Russe" à tomber par terre de chez Montero, à une fourmadjade (1) qui était aussi bonne que celles de ma grand-mère (enfin, presque, pardon mémé), à des makrouds et des montecaos que je sais pas qui les a faits, mais qui étaient d'enfer ! Ah oui, j'allais oublier les grosses fèves marrons au cumin, punaise, quelles merveilles, et aussi... Mais j'arrête là, parce que Françoise va me dire "mais je croyais que tu n'avais pas pu t'approcher des buffets ?". Ben, ma chérie, si, quand même, il a bien fallu que je m'approche quand on m'a demandé de souffler les bougies des 10 ans, même que c'était la première fois que je soufflais sur une bougie plantée en haut d'une pièce montée comme un Djurdjura de makrouds, de montecaos, de zlabias et de cornes de gazelles ! Un fameux équilibre que l'on devait à Marie-Claire Colinet-Levaufre, grande prêtresse de la table du sucré, chargée de monter en pyramides (et avec quel succès, ma fille !) les dizaines de gâteaux qui arrivaient par vagues successives.



 
CLIC à gauche, CLIC à droite, CLIC devant... Personne n'a pris la scène - CLIC - vue de derrière, normal, c'est moins "scoop" ! Si j'ai mis ces trois photos ici, c'est pas parce que je suis atteint du délire du culte de la personnalité, non, non, je vous rassure... c'est que j'ai trouvé amusant qu'aujourd'hui le moindre évènement puisse être pris en photo par autant de témoins en même temps. Vous pouvez vous amuser à retrouver qui a pris quelle photo  (Anne-Marie Juan, Yves Jalabert, Jean-Pierre Ségui). Et encore, je n'en ai reçu que trois de toutes celles qui ont été prises pile à cet instant ! Presque on pourrait reconstituer l'évènement en 3D ! Comme dans "Matrix" ! Ma mère elle me verrait ! Son fils en 3D !

   Alors, bien sûr, on va me dire : "mais, dites-donc, il n'y a pas que la boustifaille dans la vie !". D'accord, on va essayer d'élever un peu le débat... et de lever le coude ! Vous avez raison, il y aussi, bien entendu, la boisson ! Alors, quel est le tiercé gagnant de cette année ? Comme lors de nos précédents pique-niques, Hamoud Boualem était fortement présent parmi nous grâce à son mythique Selecto, la boisson des petits et des grands ; l'anisette reste notre apéritif de prédilection (c'est pas mai'nant qu'on va en changer, et changer pour quoi de meilleur, d'ailleurs ?) ; enfin, aux dires des connaisseurs, il y avait un petit rosé qui se laissait traîtreusement boire. Il s'appelait, de façon ouvertement provoquante, "Tentation". Admirez ci-dessus la position du coude, parfaitement maîtrisée, de Jacques. Cliquez pour agrandir et voir encore mieux le geste auguste du déboucheur de rosé (photo Tonton Jaja).

   Comme nous l'a écrit Jeanjean : "Une chose est bien certaine, en venant à une réunion de PN, vous serez assuré de ne pas mourir de faim... ni de soif. Si on avait bu toutes les bouteilles de Cristal présentes, on serait encore dans la pinède allongés à attendre de cuver. Et si on avait "bouffé" tout ce qu'il y avait sur les tables, le cholesterol aurait triplé voire même quadruplé."

   En regardant la photo ci-dessous, vous constaterez qu'il dut bien y avoir une autre boisson que celles citées ci-dessus, et à en juger par les expressions des buveurs, qui vont de "franchement stupéfait" à "fortement décontenancé", on se dit que ça devait pas être terrible ! Interrogé, JiBé a fait un effort pour se rappeler ce que c'était que ce liquide (de l'eau ?), vous en saurez plus en cliquant sur la photo.


Mais qu'est-ce qu'ils ont bu ? Mais qu'est ce qu'ils disent ? Pour le savoir, vite, cliquez ! (photo de Jacques Camps)

   Mais je m'aperçois que j'ai mis la charrue avant les boeufs ! Entre le moment où j'ai aperçu les buffets et celui où ils a été permis d'en profiter, a pris place un moment essentiel, l'un des plus émouvants de ma vie. Je ne vais pas vous raconter ceci, vous y étiez, et puis vous pouvez retrouver ces instants avec les trois petits films qu'a tournés Françoise de chacune de nos trois interventions. J'ai beau vous en savoir capables, j'ai été touché au delà de ce que les mots peuvent traduire, de votre amitié, de votre cohésion, de votre inventivité. En tout ceci, chacun aura été parfaitement fidèle à l'esprit d'Es'mma. J'ai été suffoqué par vos cadeaux : ce superbe livre de photos de notre Algérie par Yann Arthus Bertand, et par cet autre livre, rouge, relié plein cuir en un exemplaire unique, avec dedans imprimé "à de vrai" le conte imaginé par Jean-Louis et les dessins signés de Jean. Avec, gravés sur la couverture, les titres avec du vrai OR, et sur les pages à l'intérieur, de l'or aussi, comme des enluminures des Mille et une Nuits, ces contes où il est question de houris fricotant avec des génies de lampes de bureau (enfin, je crois ? C'est ce que soutient Jean-Louis). Et puis, plus précieux encore que cet or, tous vos mots rédigés à la suite, se succédant sur ce papier luxueux, et qu'avec attendrissement je feuillette depuis, c'est trop bien ! Tenez, en colonne de droite, vous trouverez des liens pour que vous en fassiez autant...


 
Trois attitudes de Jean-Louis, saisies par Jacques Camps, Yves Jalabert, et Rollande Scaramelli-Mengual. Pour voir Jean-Louis s'animer, et aussi l'écouter à de vrai raconter l'histoire de la belle Es'mma, la "Djinnie fumelle", et du GDLLDB, allez voir les vidéos de Françoise en colonne de droite !


Et ci-dessous, JiBé interprétant la "Comptine du Génie de la Lampe de Bureau", montage de Gérard Beytout, puis photos de Marie-Claire Colinet-Levaufre et Rollande Scaramelli-Mengual. Texte de la comptine disponible en allant cliquer sur la lampe du génie un peu plus bas.

 
 

Allons, ne soyez pas timide ! Cliquez sur la lampe ! Les prodiges des contes des Mille et Nuits, c'est aussi pour vous ! Vous verrez apparaître le texte de la comptine ! Et pour l'entendre chantonnée par JiBé, vous trouverez le lien vidéo du film de Françoise en colonne de droite.

   En les écoutant, je repensais aux chaleureuses réponses que tous deux me firent en février 2001, après que je leur eusse demandé leur autorisation pour reproduire sur Es'mma des articles qu'il avaient écrit dans le bulletin de l'U.A.L.L.A.. Plus de dix ans déjà ! Et autant de collaboration désintéressée, créative, bienveillante... Après leurs expressions d'amitié, tellement émouvantes, après conte puis comptine, j'ai compris qu'il allait bien falloir que je dise à mon tour quelques mots ! Punaise ! J'avais rien préparé ! Comme je suis imprévoyant, ou plutôt comme je ne m'attendais pas à ce cérémonial, tout amical et festif qu'il fût, eh bien, je me suis trouvé un peu démuni. Et en plus, parler en public, même à des amis chers, c'est pas une activité où je me sens très à l'aise, je dois dire, vous l'aurez sans doute remarqué... À plus forte raison quand il faut improviser. Je ne vais pas vous redire ici ce que j'ai alors raconté, puisque les films des trois interventions successives se trouvent maintenant sur Youtube, j'ai installé des liens pour que vous puissiez y aller, j'espère que je ne me suis pas trop planté techniquement, et que vous pourrez, si vous le souhaitez, les réécouter.

  
3 photos d'Elizabeth Espinosa Espi (1).

  
Photo de gauche : "Jean Ayela, un petit sourire dont on sait d'où il vient" (Geneviève)
Photo du centre de André Layani - Photo de droite : lions après le festin.

   Ensuite, après le repas, nous avons palabré sous les pins, de groupe en groupe, profité de cet après-midi exceptionnel... De toutes les photos qui se sont tirées au fil de cette journée, et que vous avez eu l'attention de me faire parvenir, je n'en ai retenu que quelques unes, vous pourrez en voir bien d'autres au fil des reportages des Es'mmaïens photographes. Les temps changent : en 2006, les compte-rendus étaient sur Es'mma seulement, aujourd'hui, ils sont multiples, vous pouvez voir en différents endroits du Net les témoignages sur cette journée rapportés en images, avec talent, par les uns et les autres.

            
Henri, Sergio, Bernard.

   Je vais profiter d'être ici pour rajouter ce que, sous le double coup de l'improvisation et de l'émotion, j'ai alors oublié de dire... Au fil de ces dix ans, des amis chers, Henri Garcia puis Sergio Trani, ont cessé, hélas, de participer à la vie de notre site. Oui, j'aurais aimé qu'ils soient avec nous, ce 14 mai... Es'mma est aussi leur site, leur petite patrie virtuelle, ils avaient contribué à la re-générer, à la re-susciter... Mais nous les avons toujours parmi nous, puisque chaque jour nous pouvons aller avec eux découvrir leurs quartiers, les accompagner dans les promenades auxquelles ils nous ont conviés... J'ai aussi souvent une pensée amicale, émue et reconnaissante pour mon ami et condiciple Bernard Miara, qui, un soir de novembre 1998, fit à notre petit groupe, alors tout juste naissant, les honneurs - et quels honneurs ! - de son hospitalité souriante et généreuse, avant de nous quitter bien prématurément (cliquez ici pour retrouver Bernard et revivre cette soirée sublime !). D'autres amis se sont éloignés en cours de route... Je ne sais pas trop pourquoi... Peut-être parce qu'ils se sont lassés... On s'est à nouveau perdus de vue, comme dans la chanson de Jeanne Moreau, vous savez comment c'est la vie... Peut-être ont-ils écrit ici tout ce qu'ils avaient à écrire, et ont-ils pu alors s'éloigner, apaisés... Es'mma pouvant s'auto-administrer comme une thérapeutique... Pareil pour ceux qui avaient besoin de savoir que leur ville, leur enfance, leur jeunesse seraient là à nouveau, indéfiniment, à portée de clic de souris... peut-être qu'ils reviennent de temps en temps, sur la pointe de leur mulot... Peut-être enfin parce que je n'ai pas l'amitié très attrayante, ni très suivie, et un peu rugueuse, j'en conviens, et que, sorti de ce site qui occupe beaucoup de ma vie, je n'ai pas eu grand'chose d'autre à leur offrir. En tout cas, je ne leur avais pas dit, à tous, à quel point ils avaient compté pour moi et pour nous, et combien je les remerciais de ce temps et de cette attention qu'ils avaient bien voulu nous offrir.

   Parmi les amis qui m'ont manqué ce 14 mai, et ils sont assez nombreux, je voudrais faire une place toute particulière à Danielle Ferra. Comme chacun sait, depuis de nombreuses années, Danielle réunit avec une somptueuse hospitalité les Es'mmaïens du Nord, en de conviviaux et chaleureux dîners et pique-niques. Ah oui, comme tu avais ta place parmi nous en ce Xème anniversaire, et une place éminente ! Bien sûr je te dirai que tu étais ici par le coeur (comme on dit ce mot chez nous, comme un roucoulement de pigeon), mais, bon, c'était pas pareil, j'espère, chère Danielle, que ce n'est que partie remise. Je t'embrasse très fort.

   Je sais enfin que nous avons concience qu'avec Es'mma nous avons réussi, tous ensemble, quelque chose d'un peu à part, d'un peu exceptionnel, un objet rare, insolite, sans doute, mais qui peut-être en dira plus long sur nous aux gens du futur que bien des livres d'Histoire. Voilà, on a accompli notre livre d'histoires à nous, celles qui mises bout à bout, côte à côte, disent l'Histoire des gens qui faisaient notre vie là-bas. Et on l'a fait sans même le faire exprès, vous dire un peu comme on est louettes ! Et puisqu'on a encore un peu de temps devant nous, alors on va continuer...

En trois mots comme en mille, chapeau les Es'mmaïens ! (et Es'mmaïennes, bien sûr, mais la langue française, elle est comme ça, un masculin peut être collectif et englober tout le monde !).

   Voilà, je vais en rester là. Cet écran réunit les documents qui ont permis d'aboutir à cette journée, des messages que vous avez par la suite laissés sur le L.O., des dessins par lesquels Jean a salué ces messages, et il va servir d'aiguillage grâce à des liens internet en direction des reportages en photos des uns et des autres, de l'émouvant diaporama de Jean-Pierre Ségui, de l'amusante boîte à malices de Gérard Beytout, des montages de Toton Jaja, des trois petits films dont je vous parlais plus haut, etc.

   Avant de terminer, je voudrais dire à nouveau à Geneviève toute ma gratitude de tant de dévouement, d'amitié, de générosité. Et mon admiration pour un tel sens de l'organisation. Osant une image hardie, j'affirmerai que désormais nous savons que les cailles-cigognes-flamantes ont des mains de fer dans des gants de velours. Et inversement, ça va de soi.

   Et pour finir sur un voeu, je souhaiterais, comme beaucoup d'entre vous semble t-il, qu'on se retrouve avant trop longtemps... On en reparle ?

Gérald      




Ah, une dépêche vient de tomber ! (BOUM)

Es'mma vous présente le SCOOP de cette journée :



Cliquez pour voir les deux dames assises (bonjour, Dominique !)

- Ben quoi ? - Quoi "ben quoi" ? - Il est où ce scoop ? - Ben, vous l'avez devant vous ! - Je vois juste deux dames assises et un chien... - Oui, c'est ça, c'est lui, le Scoop ! - Un chien, c'est un scoop, maintenant ? - Exactement ! - Et en quoi c'est un scoop, ce chien ? - Mais il s'appelle Scoop ! C'est son nom ! - AAAAAh, d'accoooord ! - Ben dites donc, vous, vous comprenez vite, mais faut vous e'spliquer longtemps ! Oui, c'est SCOOP, c'est le chien de Dominique et Jean-Louis Jacquemin ! D'ailleurs, il est très serviable, obéissant et tout et tout, il a été drôlement utile, comme on le voit ci-dessous :



Scoop a t-il assuré ? Pour le savoir, vite, cliquez sur la photo ! (photo de Tonton Jaja)





Notre flamante bleue et grande prêtresse
croquée sur le vif par nos paparazzi...


   

   Nos paparazzi ont bien entendu mitraillé la grande ordonnatrice de cette journée. André Layani a saisi Geneviève en pleine prière, mains croisées, les yeux tournés vers le ciel, guettant les nuages... Ouf, ça a passé ! Le ciel l'a exaucée ! Sur la photo au centre, Marie-Claire Colinet a figé notre Flamante dans la position auguste de la Marseillaise de l'Arc de Triomphe... ou d'une joueuse de boules... ou d'un impeccable service à la Raphaël Nadal ? Ne serait-ce pas plutôt qu'elle essaie de rappeler au règlement les quelques contrevenants qui n'avaient pas ramené leurs voitures à l'extérieur du parc ? La parole de notre "Dame de Fer" va s'avérer d'or et les fautifs vont s'exécuter sur le champ. Quant aux employés du Parc ils ont été amadoués, si besoin était, par quelques offres de gâteaux arabes et autres délices par l'un d'entre nous. - Photo 3 : notre Flamante sur tous les fronts ! La voici qui prodigue à notre ami Jean-Louis un massage relaxant dont elle a le secret. On peut lire sur les traits de Jean-Louis les bienfaits éperduement extatiques de ce traitement en cliquant sur cette photo (signée Jacques Camps, la suivante est de Anne-Marie Juan).




Une photo de (très grande) classe :
(avec Tonton Jaja le drap noir sur la tête)


Bien cliquer deux fois pour atteindre la taille maximum.

   Ah, ce n'est pas facile d'obtenir un peu de discipline avec autant d'anciens élèves d'Aumerat, Barnave, Clauzel, Daguerre, Dujonchay, Molbert, Sainte-Marcienne, et autres nids de oualliounes ! I zont pas changé! Total : en plus de celui qui n'a que le canotier qui dépasse, dont on a déjà parlé, j'en vois qui font n'importe quoi à part regarder l'objectif de Tonton Jaja ! Renaud Coeuret-Iotti, le jeune homme au premier plan, il est retourné, François Holz, il fait la causette à son voisin, Andrée, pareil... Mais il a bien fallu choisir d'en mettre une, de photo, et celle-là, question élèves dissipés, c'était la moins pire. Dommage qu'un certain nombre "d'éléments rapportés" n'aient pas voulu venir prendre la pose et soient restés dans le dos du photographe à considérer de loin leur conjoint ou conjointe esseulés dans le groupe (photo Tonton Jaja).

   Une photo originale : le photographe photographié, Tonton Jaja rejoint le reste du groupe (photo de André Layani, bravo, l'artiste !). Question subsidiaire : qui c'est les deux qu'on voit tout à fait au fond, et qui, au lieu de poser avec les autres, semblent s'intéresser aux denrées et victuailles sur les tables ? (flêche rouge)




Dernière minute : l'homme au canotier désanonymé ! Notre Flamante nous écrit : "Le mystérieux homme au canotier, et chemise noire, c'est le seul Martégal (habitant de Martigues, donc) avec moi : Jean-Claude Alaric. Lorsqu'on clique sur la photo, on le découvre en compagnie de Juliette Estève, notre voisine d'Istres, qui travailla au rez-de-chaussée de mon immeuble du 48 rue Denfert-Rochereau, et dont je me souviens lorsqu'elle était enceinte !". Et Geneviève d'ajouter: : "À la table, on voit Michèle Charmont déposer ses plats, sous l'oeil envieux de Gérard Colinet-Levaufre, qui fait un repérage judicieux avant la ruée générale...".
   Ah, mais tu parles de la photo qu'on obtient en agrandissant l'image de canotier en colonne de droite, bien sûr ! Pas des deux moineaux picoreurs sur la photo ci-dessus !





JiBé a créé la nouvelle carte postale gastronomique de Martigues après le passage d'Es'mma !

Cliquer pour agrandir.





Comme il est bien que tout finisse par des chansons,
comme nous sommes bien d'accord que ceci n'est qu'un au-revoir
mes frères et mes soeurs,
je propose, pour clore cet écran, qu'on reprenne tous en choeur
le Grand Air de la Flamante...






Chères Es'mmaïennes, chers Es'mmaïens, ce samedi 11 juin, j'ai décidé de mettre en ligne cet écran, sans attendre, hélas, encore d'autres photos.
Vous pouvez consulter une bonne part de toutes les photos prises ce 14 mai en utilisant les liens installés en colonne de droite. J'en rajouterai encore quelques unes ici, dans les jours qui viennent.










Les 12 objets très remarquables de cette journée


 Le plan pour arriver jusqu'ici,
Oeuvre du Maître cartographe JiBé.



 Le-badge-pour-le-pare-brise-sinon-tu-rentres-pas
C'est lui qui a été utilisé pour faire le titre en tête de cet écran.



 Le couffin d'Annie Suc...


... parce que pour nos pique-niques de là-bas, i'avait pas que le cabassette ! Peut-être d'autres parmi vous étaient aussi venus au pique-nique avec leur couffin ? J'avoue ne pas les avoir remarqués. En revoyant cette photo, j'ai été ému de voir Annie arrivant ainsi au pique-nique, alors que je viens de mettre en ligne, à la hauteur du 38 rue Michelet, une photo qu'elle m'a apportée à Martigues, représentant la devanture de chez Cabessa cabossée par une strounga, avec - passant juste devant - sa maman avec à la main un couffin tout semblable au sien (cliquez pour voir Annie, et aussi sa maman rue Michelet).


 Le Selecto


Avec son inimitable goût de chewing-gum Hollywood, punaise, pourquoi on l'aimait, pourquoi on l'aime tant, ce truc-là ?


Tellement on aime ça qu'on fait la chaîne aux points de distribution du Selecto ! (Marie-France Scaramelli, Rollande et Gérard Scaramelli, Pierre Mengual... Photo Marie-Claire Colinet)

 L'appareil photo
C'est devenu l'objet personnel aussi obligé que le portable (quand ce n'est pas ce dernier qui est en même temps appareil de prises de vues) ou que le trousseau de clés. Je dis dans la colonne à gauche l'une de mes surprises avec le soufflage des bougies.
   Ci-dessous, Tonton Jaja a photographié les photographes.



 Le Russe de chez Montero
(photo Anne-Marie Juan)




 Le Canotier
On a vu plusieurs de ces élégants couvre-chefs d'un autre siècle portés crânement par de hardis pique-niqueurs... Sûr que c'est renouer avec le charme des guinguettes de Renoir et l'insouciance envolée d'une Belle Époque révolue. Juste un os : vous voyez le canotier qui, dans ce gros plan de la grande photo de groupe, dépasse seul de son propriétaire ? Eh bien, sur chacune des 5 ou 6 photos du groupe dans le diaporama de Tonton Jaja, c'est pareil, l'homme au canotier reste soigneusement immergé dans l'assistance. Qui est-il donc ?


Cliquez pour découvrir deux porteurs de canotier, en pleine installation d'un buffet ! L'un d'eux est-il le mystérieux homme au canotier de la photo ? (photo Jacques Camps)


 La Casquette à Jeanjean... Face à toutes les modes zazous ou romantiques de couvre-chefs pour pique-niques modernes, Jeanjean a vaillamment résisté, il demeure l'un des plus fervents porteurs de la casquette, dont il n'a jamais cesé de démontrer, depuis les critériums cyclistes de sa jeunesse, combien elle pouvait se révéler seyante (surtout photographiée comme ici par Jean-Pierre Segui. En cliquant, vous découvrirez Jeanjean en grande discussion avec Jo Cabrera, Jean-Pierre Segui, Gérard Coeuret-Iotti. Photo Marie-Claire Colinet).



 ... et sa plaque d'immatriculation





 Le chiffre 10




 "LA" cravate
la seule qu'on ait vue ce 14 mai, celle de Jean-Marc Villanueva, conseiller municipal de la Ville de Martigues, en charge du parc de Figuerolles.


Jean-Marc Villanueva a eu la délicatesse de venir nous faire une petite visite, et pour qu'on voie bien que c'est un officiel, il a mis la cravate. S'il nous lit, qu'il sache bien que nous avons apprécié cette double courtoisie. Il aura pu constater que l'hospitalité de la Ville de Martigues en ce magnifique parc nous a valu de passer une de ces journées comme on s'en souvient dans les annales ! Il est accueilli par Geneviève Bordier, sa concitoyenne, et, si vous cliquez sur la photo ci-dessus (de Gérard Beytout), vous verrez que JiBé lui tend ce qui ressemble à un cadeau. En fait, c'est bien un cadeau, mais que fait JiBé à notre Flamante-Cigogne juste à cet instant précis (photo Yves Jalabert).


 Le (grand) Livre Rouge



Pour lire le conte d'Es'mma tel que nous l'a raconté Jean-Louis Jacquemin, agrandir les pages du Livre ci-dessous :

   


   



Le G.D.L.L.D.B. lit avec intérêt ses propres aventures...
(photo Yves Jalabert)

   Surtout, il découvre, l'oeil parfois humide, la profusion de mots d'amitié laissés ici par les Es'mmaïens.

   À, ceux-ci sont venus s'ajouter trois feuillets où ont été transcrits les messages d'Es'mmaïens qui n'avaient pu faire le déplacement. À deux doigts il a été, le garde-champêtre, de les censurer, ces messages, pour crime de lèse-modestie et provocation au montage de larme à l'oeil ! Mais bon, c'est pas tous les jours qu'on célèbre les 10 ans d'un paradis artificiel, pour une fois, il a fermé l'oeil, alors oilà...









De 7 à 77 ans ?
Non, nouzautres Es'mmaïens
on a fait plus fort que Tintin !
De 2 à 84 ans !



Deux concurrents étaient en lice pour le titre d'Es'mmaïen le plus junior de la journée... Parmi ces prétendants au titre, Gael Colinet-Levaufre, 6 ans, ses beaux yeux bleus...


... et sa belle gourmandise, ci-dessous aux prises avec une corne de gazelle. Je donne pas cher de la gazelle ! (deux superbes portraits de Gael par Tonton Jaja)



Mais c'est finalement la jeune Lea, même pas encore trois ans, qui remporte le titre de plus jeune Es'mmaïenne de la fête ! Elle est délicieuse, a les yeux noisette, et a fait drôlement honneur aux deux buffets ! Elle est venue accompagner ici Céline, sa maman, et Alain Climent, son papy, qui est pays de Jeanjean (il est né rue Prevost-Paradol à Belcourt) et ancien de l'école Aumerat et du Collège du Champ-de-Manoeuvres. Tout Es'mmaïen(ne) est un(e) internaute accompli(e) : Lea, comme on le voit, ne se sépare jamais de son mulot. (photo de Gérald Dupeyrot)



   Et pour le titre de doyen ? Eh bien, c'est lui-même qui nous le dit :
   "Ainsi que Jean Brua et Jeanjean Llorens, notre Héros "Belcourtois", le savaient, je vous livre un petit secret : j'étais le "doyen" des Es'mmaïens présents à ce 10ème Anniversaire !".
   Eh oui, Jo Cabrera va souffler le 2 août de cette année sa quatre-vingt-cinquième bougie ! Oui, c'est bien Jo, ci-dessous, avec avec Andrée, son épouse (photo Jacques Camps).


   Si Paul Acquatella, notre ami inventeur qui devait venir avec Laurence en soucoupe volante, avait été parmi nous (on vous bien regretté, tous les deux !), c'est quand même Jo qui aurait rafflé ce titre de senior de la fête ! En effet, le jeune Paul n'a 84 ans que depuis le 14 avril dernier ! 84 ans ! Ça fait quatre fois 21 ans, quatre fois la majorité! (celle de notre temps). Quel suspense ! Entre Jo et Paul, ça se serait joué dans un mouchoir de poche ! Allez, on va dire que Paul sera quand même monté virtuellement sur la seconde marche du podium ! Qui sur la troisième ?



Retrouvailles...

Comme l'a joliment écrit je ne sais plus qui, "nous fûmes un certain nombre à nous retrouver, et même ceux qui ne se connaissaient pas se sont reconnus". C'est pas mal dit, hein ?
...du côté de Clauzel...    Au nombre de ceux qui se connaissaient déjà, on notera les anciens de Clauzel qui ci-dessous posent pour l'objectif de Jean-Pierre Ségui (Clauzelien de 44 à 54, il semblerait qu'il soit le plus ancien Clauzelien parmi les Es'mmaïens) :


De gauche à droite : André Layani, Gérard Scaramelli, Paulo Ferra, François Holtz, Gérald Dupeyrot, Jean-Pierre Segui, Jacques Abonnato, Alain Labbé.


...et du côté de Daguerre...    La scène que vous voyez ci-dessous, immortalisée par l'objectif de Jacques Camps, ce sont les retrouvailles, six décennies plus tard, de Jean-Louis Jacquemin avec Georges Vassiliadis, ils se retrouvaient pour la première fois face à face depuis leur CM2 à Daguerre, leurs 7O ans dépassés (cliquez ici pour voir leur photo de classe de 1948).

   JiBé a célébré l'évènement à sa manière, avec le dessin que vous découvrirez en cliquant ICI.



...et Barnave ? Punaise, j'avais oublié Barnave !
   Mais bon, le reporter, i' pouvait pas être partout, hein ? Donc, après la mise en ligne de cet écran, j'ai reçu ceci de Chris : "Je me permets de te faire parvenir cette photo de la "promotion Barnave", avec dans l'ordre :
- Anne-Marie Montéro (ép. Esperse) - Christiane (Chris) Abgrall (ép. Mesnier) - Elisabeth Espi (ép. Espinosa).



   "C'était, comme on peut le voir sur la photo de la promo "Barnave" de 1947/1948, la grande époque où les petites filles que nous étions portaient de gros rubans dans les cheveux...


Pour nous situer, de gauche à droite, en partant du haut :
- 2ème rang à la 10ème place, Elisabeth, puis à la 13ème place, Christiane (qui doit avoir son ruban dans son dos, au bout de ses tresses)
- 3ème rang à la 13ème place (aussi) Anne-Marie (c'est elle qui a gagné dans le concours du plus gros noeud de ruban !)".



Les chroniqueurs de cette journée

   Comme il est dit plus haut, vous avez été nombreux à prendre des photos, et certains d'entre vous les ont même mises sur Internet, sous une forme ou une autre (qu'est ce qu'on est modernes, nouzautres les Algérois !). D'autres me les ont fait parvenir pour que je les incorpore à ce compte-rendu.
   Voici, par ordre d'entrée en onde, comme on disait à Radio-Alger (ou au R.U.A.), quelques uns de ces contributeurs :

Anne-Marie Juan

   Anne-Marie a été la première à me faire parvenir ses photos. Vous en trouverez plusieurs dans ce compte-rendu. Ci-dessus, on voit Anne-Marie munie de son ZLABIA KL09, appareil japonais au design post-Fukushima, nouveau et audacieux.


Jacques Camps

Jacques a pris tout au long de la journée un bon paquet de photos de bien belle tenue, les a mises sur un DVD, et me les a expédiées aussitôt la fête finie. J'en ai utilisé un certain nombre pour faire cet écran, mille mercis à toi !

Jean-Pierre Ségui

"Une immense gratitude pour nous faire si beaux et quasi-immortels, c'est je crois la première fois que je vois ce que nous sommes vraiment, punaise, que c'est chouette".

   C'est ainsi que j'avais salué sur le L.O. le diaporama de Jean-Pierre, où la succession de portraits superbes se fond dans le flux de la musique d'Ennio Morricone, une réussite telle, qu'elle m'avait fait penser aux premiers mots de Camus dans "Noces à Tipasa" :

   "Au printemps, Tipasa est habité par les dieux et les dieux parlent dans l'odeur des absinthes, la mer cuirassée d'argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la lumière à gros bouillons dans les amas de pierres."

   À deux reprises dans son beau diaporama, Jean-Pierre cite Camus, qui fut la quintessence de ce qu'il y eut de meilleur en nous. En cette journée du 14 mai, nous n'étions pas à Tipasa, mais nous n'en étions pas très éloignés, et de Camus non plus.

http://www.youtube.com/watch?v=lYgAtMEEqbE

Le point de vue de JiBé:

   "Que ceux qui n'ont pas encore vu le film de Jean-Pierre Ségui lèvent le doigt, que le GDLLDB il leur tape dessur 'vec la règle. Au Festival de Cannes, de tant qu'i sont jaloux, tu 'ois rien que des fugures de Boufarik à la Croisette !" (JiBé sur le L.O., le 24/05/2011 à 09:25)



Gérard Beytout

   Un prix spécial pour Gérard Beyrout qui, avec une science consommée de la technique du panoramique, nous a fait parvenir en direct sur nos boîtes persos un exemplaire superbe de son savoir-faire, hélas trop "lourd" pour le mettre en ligne ici. Mais la plupart des Es'mmaïens auront apprécié, et ceux qui ne l'auraient pas encore vu peuvent en faire la demande. Gérard, le Maître du Cinémascope !

   Gérard a mis sur internet deux photos panoramiques du "camp" de Sidi Ferruch délocalisé (c'est le mot à la mode) à Figuerolles. Pour récupérer ces photos, suivre les URL :

http://dl.free.fr/eDigO2WOV pour la première et
http://dl.free.fr/n0wvdWhKV pour la seconde.

   Vous devrez renseigner votre adresse mail, et le mot de passe est GDLLDB.

   "Ces photos semblent banales, mais si vous les agrandissez au maximum, vous découvrirez les noms des personnes présentes sur les clichés.
   Merci de me signaler d'éventuelles erreurs et de me transmettre les noms des personnes que je n'ai pu identifier.
   Tous les participants ne sont pas présents mais je pense que les autres photographes de l'assistance nous donneront des compléments."

   Le reportage de Gérard sur la journée du 10ème anniversaire est ICI (cliquez !)

   Et si vous avez des photos, des cartes postales, des documents sur Kouba, n'oubliez pas de les lui envoyer pour approvisionner son site ! Je vous en rappelle l'adresse :
http://gebe2.com/KOUBA/ACCUEIL.html
(cliquez pour vous y rendre)


Yves Jalabert
(ici avec Geneviève Bordier, photo de Jacques Camps)


Ah, Tonton Jaja ! "Ça sert à quelque chose que Tonton Jaja i se décarcasse ! D'abord les photos à Figuemolles (deux ou trois millions) et, après, le montage diaporama 'vec la misique, plus le dépannage pour que tout le monde i 'oit et il entend... Jibé i vous dit, il a bien mérité  les vacances !" ('Oir EsmmaJibé en cliquant sur le dessin ci-dessous)


Après quelques mises au point techniques (vues ci-dessus par JiBé) qui ne sont plus que des souvenirs, Tonton Jaja est en mesure de vous proposer :


Photos :
http://www.flickr.com/photos/yves_jalabert/sets/72157626811965022/


Montage (à télécharger) :
http://dl.free.fr/gZ0M5occ1


Video :
http://www.youtube.com/watch?v=Qzhgishk0CA


(cliquez sur les liens).



   Un certain nombre de ces belles images sont également sur cet écran. Merci à Tonton Jaja !


Françoise Philippon

Avec son petit "Lumix" de rien du tout (sans vouloir faire de la pub), Françoise a eu la bonne idée de filmer sans s'arrêter les discours (on les appelle comme ça, même s'ils étaient sans prétention) de Jean-Louis, JiBé et Gérald. On vous les a installés sur le site Youtube.

Vidéo de Jean-Louis :

http://www.youtube.com/watch?v=5uJ7-RI0yPc


Vidéo de JiBé :
http://www.youtube.com/watch?v=m9YYt-xWacE


Vidéo du GDLLDB :
http://www.youtube.com/watch?v=RNBxPFHAwz8


(cliquez sur les liens).





Ont également contribué de leurs photos au présent écran :

Clo

Eh oui, Clo, c'est pas commode de photographier un verre à la main ! Boire ou shooter, il faut choisir ! D'autres amis photographes, comme Gérard Levaufre, ont trouvé une autre formule pour une pratique "mains libres". Cliquez ici, vous verrez que son appendice nasal se trouve littéralement emballé par le gobelet ! Ce qui conduit bien entendu à parler de son "colis-nez" ! CQFD. (photo Elisabeth Espinosa Espi)

Marie-Claire Colinet


Elisabeth Espinosa Espi

(1) Qu'est-ce que j'apprends, postérieurement à la mise en ligne de cet écran ? C'est Jacques Camps qui, dans un mot par ailleurs fort aimable, m'écrit : "la personne qui a fait les fromadjades, c'est notre minorquine Élisabeth ESPINOSA-ESPI." Mais alors, t'i as tous les talents, ma fille ? Mais c'est pas possib', ça, la Muse des fromadjades et celles des photos au poil, sans parler de Spigole, la Muse du Safran, elles se sont donc toutes penchées sur ton berceau ?

André Layani

Commentaire d'André : "Un regret, c'est de ne pas avoir eu le temps de m'essuyer les lèvres (en pleine dégustation de makroud) lorsque Jaja a pris la photo, mais purée, il était bon le gâteau !".

Rollande Scaramelli-Mengual




Mise en écran : Gérald Dupeyrot.