N'ayant pas eu la chance, comme nos amis Paulette Dechavanne et Jean-Paul Follacci (1) de rencontrer Albert Camus "en chair et en os", ce sont des articles ou des notes personnelles de mon père qui m'ont révélé les détails de sa longue et fidèle amitié avec lui. Amitié et estime réciproques, où je veux voir la trace de cette "consanguinité d'esprit" qui les faisait se retrouver naturellement, chaque fois que se recroisaient leurs routes.
   Ces traces de leurs rencontres toujours fraternelles, c'est ce que j'appelle les "signes d'intelligence" par quoi se reconnaissent et se saluent les membres d'une même famille, d'une communauté.
   Mon propos est partagé en deux parties :
   La première concerne la période 1933-42, qui se déroule en Algérie même. Elle n'est pas chronologiquement la plus longue, mais certainement la plus riche du point de vue des contacts personnels.
   J'évoquerai ensuite des années 1945-1960, qui, avec "l'exil" parisien de Camus, ont vu leurs routes se séparer, mais sans que leurs rapports d'amitié en fussent affectés, au contraire.
   D'abord, la rencontre.
   Il a été dit ou écrit ici et là que c'est par le libraire Edmond Charlot ou par Emmanuel Roblès que se sont connus Camus et Brua.
   En réalité, c'est l'écrivain et philosophe Jean Grenier qui les a mis en relation. Une note personnelle inédite de mon père, rédigée après la mort de Camus, le dit explicitement en relatant les circonstances précises de la première rencontre, à l'exception de la date, que sa mémoire situe entre 1933 et 1934 :
   Quoique je fusse d'une douzaine d'années l'aîné de Camus, il m'a imposé dès notre première rencontre un sentiment extraordinaire de respect. Il est vrai qu'il m'était envoyé par Jean Grenier, avec qui j'étais lié depuis la Sorbonne et qui m'avait parlé de cet élève hors du commun. Il avait environ 20 ans et venait me demander, dans mon bureau du journal "Travaux nord-africains" si je pouvais l'aider à "placer" une série d'articles, un reportage qu'il comptait ramener d'un voyage en Grèce, envisagé à bord d'un cargo.
   Il était hors de question que le journal qui m'employait s'intéressât à un tel sujet. Quant aux deux quotidiens algérois, "La Dépêche Algérienne" et "L'Écho d'Alger», où j'avais des amis, ils n'auraient jamais retenu deux mois à l'avance les articles d'un jeune homme inconnu, mais à son retour, l'un ou l'autre était susceptible de les prendre. Il comprit parfaitement ces raisons, mais j'étais honteux de mon impuissance à l'aider dans l'immédiat. J'étais dans un fauteuil et lui sur une chaise, un peu penché en avant, les mains accompagnant les paroles de gestes sobres, le corps modeste mais le regard chargé d'intelligence souriante sous un front qui me parut démesuré. J'ai le souvenir d'avoir pensé : "Ce garçon a certainement du génie, et Grenier l'a deviné". Et encore : "Il est pauvre. Mais il quittera l'Algérie qui ne lui donne aucune chance. En fait, il n'est pas d'ici". En quoi je me trompais étrangement. J'ignorais tout de sa famille et de son enfance.


   Le projet de reportage n'a pas eu de suite, mais le jeune Camus n'en est pas moins entré en journalisme, quelques années plus tard. C'était, comme on sait, à Alger-Républicain. Mais, avant cela, comme il fallait bien vivre, il fut l'éphémère collègue de ma mère à la Préfecture d'Alger. Je doute qu'ils se soient rencontrés dans l'exercice de leurs fonctions, séparées de deux ou trois étages. Mais Herbert Lottman a rapporté cette parenthèse dans sa monumentale biographie de Camus, en citant le témoignage de mes parents. Celui-ci recoupe une double révélation : d'une part le jeune employé du service des cartes grises était sous l'autorité divisionnaire du poète algérianiste Jean Pomier et, d'autre part, il aurait été licencié, — comble du cocasse — "parce qu'il ne savait pas rédigère" ! On suppose que Jean Pomier devait être en vacances… Mais, de toute façon, qui songerait à lui reprocher d'avoir détourné Camus de la préfectorale !

Affinités
   Il apparaît donc que, après les graves ennuis de santé qui lui ont fermé la voie de l'enseignement, Camus tourne en rond dans l'Alger d'avant-guerre entre ses aspirations fondamentales (la littérature, le théâtre) et les nécessités de la vie, particulièrement pressantes pour un fils de famille pauvre. Aussi les amitiés qui se manifestent pendant ces années difficiles compteront-elles toujours pour lui, au-delà des premiers succès et même de la consécration du Nobel.
   Liés par diverses affinités, lui et Edmond Brua se verront assez régulièrement entre 1935 et 1942, date du départ définitif pour la "Métropole", en quelque sorte un rapatriement avant la lettre, pour Camus. Ils se rencontrent, bien sûr, chez Charlot, à la librairie "Les Vraies richesses" du haut de la rue Charras, chapelle décontractée des jeunes et moins jeunes loups de la nouvelle littérature "algérienne", connue sous le nom d'"école d'Alger". Mais on les voit aussi aux terrasses voisines du Coq Hardi, du Bristol et du Lafferrière, où les rejoignent des artistes locaux ou de passage. Ou encore dans les tribunes du Stade municipal, pour applaudir aux succès du R.U.A., alors club phare de l'Afrique du Nord. Camus avait fait partie de l'équipe juniors (2). Là encore, nous ne pouvons pas regretter que les choses aient ainsi tourné. Des footballeurs de talent international, l'Algérie française en a produit des dizaines. Mais, jusqu'à nouvel ordre, notre communauté ne compte qu'un prix Nobel de littérature.
   En tout cas, on peut penser que la présence d'Edmond Brua à la rédaction en chef de l'hebdomadaire ruaïste n'est pas étrangère à la collaboration exceptionnelle de Camus, en 1953. Les vieux de la vieille se souviennent avec émotion de ce long "article du coeur", intitulé "La belle époque" (voir ici sur Esmma), que son auteur concluait ainsi : Ce que je sais de plus sûr de la morale et des obligations des hommes, c'est au sport que je le dois, c'est au R.U.A. que je l'ai appris.
   Mais revenons aux années de la plus grande proximité des relations entre Brua et Camus.
   Le "déclencheur" de cette période privilégiée de leur amitié est à coup sûr l'article d'Albert Camus publié en 1938 par Alger-Républicain, à propos de la parution des Fables bônoises.
   Il faut ici situer l'événement dans son contexte littéraire. On me pardonnera de reprendre les termes d'une présentation que j'ai faite des Fables bônoises il y a quelques années à Lourmarin aux Journées Albert-Camus, à l'occasion d'une représentation théâtrale de l'adaptation créée en 1997 au Festival d'Avignon. Je précise que Catherine Camus nous avait fait l'amitié de sa présence et que — bon sang ne saurait mentir — elle s'en est amusée autant que son père aurait pu le faire.
   Voici en gros mon introduction à ce spectacle de Lourmarin :
   "En 1938, au moment où Albert Camus salue les Fables, Edmond Brua, qui est son aîné de 12 ans, est déjà connu comme poète élégiaque, et la langue de ses deux premiers recueils, Faubourg de l'Espérance et Le Coeur à l'école, n'a rien de commun avec celle des héros des Fables bônoises. D'ailleurs, dans l'entre-deux guerres, on ne l'appelle pas encore "pataouète", ce dialecte. On dit plutôt le cagayous, par référence au héros populaire de Bab el Oued créé par un autre journaliste, Auguste Robinet, dit Musette. Dans les premières décennies 1900, il s'est produit un certain remous littéraire dans le sillage de Musette. De bons écrivains "en français naturel" osent mêler à leurs œuvres des dialogues et personnages s'exprimant comme Cagayous. Edmond Brua prendra son temps pour les rejoindre, et encore, ne le fera-t-il que par le procédé du pastiche et de la parodie, qu'il estime ne pas devoir influencer la langue française dans le mauvais sens, comme pourrait le faire une œuvre de vraie création littéraire, telle celle de Musette avec Cagayous. Pour marquer la distance, Brua se servira du pataouète en combinant cette langue brute — et souvent brutale — en contrepoint du français le plus pur et le plus prestigieux : celui de La Fontaine pour les Fables bônoises ; celui de Corneille pour La Parodie. Camus a compris le premier ce parti-pris de bilinguisme, en parlant de "caprice de lettré".
   Suivait la lecture intégrale de l'article de Camus consacré aux Fables, qui se terminait ainsi :
   Dans tous les cas, ces fables suffisent à réjouir l'honnête homme. Et c'est peut-être une des entreprises les plus difficiles du temps.
   L'art du fabuliste demande du naturel, qui n'est pas si courant. Brua (et c'est de quoi il faut lui savoir gré) est allé du moins le chercher où il se trouve, devant les jeux chaleureux de la mer et du soleil et parmi ce peuple harmonieux de barbares où nous reconnaissons nos frères.

   L'accueil élogieux de Camus a profondément touché mon père, d'une part parce que l'analyse mettait en évidence, avec une rare lucidité pour un si jeune critique, ce que lui, Edmond Brua, avait voulu mettre dans cette oeuvre ; d'autre part parce qu'elle le rassurait sur les vertus de la poésie populaire, devant laquelle quelques-uns ont fait la fine bouche.
   Il n'est pas douteux que leurs relations se sont resserrées à partir de là et que, indépendamment de leur estime littéraire réciproque, ils prenaient plaisir à se retrouver à une table de café algérois pour partager des anecdotes excitant leur goût commun de la dérision.
   En conclusion de cette première partie, il faut que je cite, sans autre commentaire, deux autres signes d'amitié ou, si l'on préfère, "d'intelligence", venant cette fois de Camus ; en fait, les lettres autographes ci-dessous, qui évoquent La Parodie du Cid, prolongement du parcours pataouète entrepris par son auteur avec les Fables et, dans un genre bien différent, Souvenir de la planète, son dernier recueil de poésie, qui devait obtenir en 1942 le Grand prix littéraire de l'Algérie.

 

Pour une bonne lecture, on peut cliquer pour agrandir, et aussi voir en annexe le texte imprimé en cliquant ici.

   On note au passage que les lettres sont datées, l'une d'Oran (1941), l'autre de son séjour médical en Auvergne (1942), et qu'on y sent un certain désenchantement de s'être éloigné d'Alger, où il ne reviendra que par intermittence après la guerre, le plus souvent pour voir sa mère, irréductiblement enracinée à Belcourt, malgré tous les appels du fils prodigue à le rejoindre en Métropole.
   Plus tard, pendant les premières années de la transplantation à Paris, pas de contact notable entre Camus et Brua. D'ailleurs, ce dernier écrit à propos de l'affaire dite des "scomberoïdes" (3) qu'il n'a revu son ami qu'en 1947.
   À cette date, Edmond Brua est rédacteur en chef d'Alger-Soir, un quotidien de sensibilité socialiste en grande difficulté. Il raconte par ailleurs que, lors d'une visite de Camus à ce journal, il a sollicité son aide :
   Je demande à Camus : Vous devriez aider "Alger-Soir", qui bat de l'aile. Un article de vous susciterait un afflux de nouveaux lecteurs. Il me répond : "Je voudrais bien, mais ce sera difficile, mon éditeur est intransigeant sur ce point. Écrivez à Sartre, il est plus libre que moi et il est la générosité même".
   Edmond Brua n'en a rien fait. Il n'était pas aussi confiant que son interlocuteur dans la "générosité" de Sartre et avait sans doute la prémonition de l'inconstance de ce dernier en amitié, comme on le verrait quelques années plus tard aux dépens de Camus.
   Lui, en tout cas, est sûr de la solidité de ses liens, de son affinité humaniste et esthétique avec l'auteur de L'Étranger. Il note cette réflexion sur une de leurs rencontres à la même époquea :
   — Un soir d'été à la terrasse du "Bristol". Nous parlons de Ferhat Abbas, des écrivains algériens, de l'École d'Alger. Les mêmes mots à propos d'Albert Ducas (1) : il écrit… en belge. Entente. Euphorie.
   C'est depuis ce soir-là que nous nous sommes tutoyés (l'initiative venait de lui).

Les années noires
   Aucun des deux hommes ne peut savoir, alors, que ces soirées d'Alger volées à l'exil parisien de Camus et souvent partagées avec leurs amis locaux, les peintres Sauveur Galliero, Charles Brouty, Louis Benisti, les écrivains Emmanuel Roblès, Jean Brune… que ces soirées d'amitié insouciante sont les dernières d'une époque. Car la Toussaint 54 n'est pas loin.
   On mesure encore mal le déchirement que les années qui suivront le déclenchement de l'insurrection F.L.N. ont imposé à Camus. Libéral, au sens humaniste du mot, l'écrivain est, depuis ses reportages d'Alger-Républicain sur la misère des Kabyles, proche des préoccupations, voire des revendications d'une communauté musulmane où, comme Edmond Brua lui-même, il compte beaucoup d'amis. Mais en même temps, il se sent solidaire de sa fratrie d'origine, qui souffre cruellement des violences du moment et doute de son avenir dans le pays. Ce double attachement l'expose évidemment à l'incompréhension des deux bords. Il entraînera d'une part, son "excommunication" par l'intelligentsia parisienne, menée par Sartre et ses amis et, d'autre part, la défiance des Français d'Algérie à son égard.
   Edmond Brua sera, avec André Rosfelder (5) et quelques autres, l'un des rares intellectuels d'Alger à lui conserver leur crédit sans rien céder pour autant de leur attachement au maintien de l'Algérie dans la France. Ainsi le dernier carré des fidèles se retrouvera-t-il, aux côtés de Camus, entre marteau et enclume, lors de l'épisode dit de L'Appel à la trêve civile.
   Je me contenterai d'un bref rappel des circonstances de l'événement.
   Camus avait espéré rapprocher les communautés d'Algérie sur cette idée — généreuse mais utopique — d'une convention qui épargnerait les civils de part et d'autre. L'idée (encouragée en sous-main par le F.L.N. qui y voyait un moyen d'entrer dans le jeu de la négociation) avait été jugée dangereuse par les Européens et la réunion "oecuménique" organisée à Alger avait été violemment chahutée, jusqu'au bord de l'affrontement avec des sympathisants F.L.N. descendus de la Casbah. Camus avait été très affecté de cette réaction et, en même temps, déçu par le sentiment d'avoir été manipulé par certains de ses amis musulmans proches du F.L.N.
   Dans cette épreuve, il avait été réconforté par la solidarité du "dernier carré" dont j'ai parlé plus haut, et notamment d'Edmond Brua, seul journaliste local (il était alors rédacteur en chef du Journal d'Alger) à avoir rendu compte du texte de l'Appel.
   Il s'en souviendra quelques années plus tard — précisément deux mois avant sa mort, quand, invité par son vieil ami à sortir de son silence, il lui enverra ce dernier "signe d'intelligence" désabusé, mais pas encore désespéré : Je ne dis pas non, mais il faut attendre. J'espère être cet hiver à Alger et m'informer mieux. Nous bavarderons alors. Sois sûr en tout cas que si je devais parler à nouveau, ce serait à tes côtés, et dans ton journal.

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Le cadrage du télégramme à Brua ne permet pas de déterminer la date d'envoi.
Ce qui est sûr, c'est qu'il est antérieur à la lettre que Camus a envoyée à son ami
en réponse à l'offre des colonnes du "Journal d'Alger".
On notera que la lettre est datée de moins de trois mois avant la mort de Camus.
(Doc. J. Brua)

L'après-Camus
   Le drame de Villeblevin, en janvier, tranchera cet espoir d'une dernière tentative de rapprochement "interne" en Algérie. De toute façon, au début de l'année 60, Paris a déjà franchi le point de non-retour dans le processus gaullien d'"indépendance aux forceps". On en aura la preuve avec la sanglante journée du 24 Janvier à Alger, alors que la dépouille de l'écrivain ne repose que depuis 18 jours au cimetière de Lourmarin. Au moins le chagrin de ce gâchis annonciateur du pire lui aura-t-il été épargné. C'est le sentiment d'Edmond Brua dans les premiers mois de l'après-Camus, alors qu'il prend conscience d'une double perte : celle de son ami et celle, programmée dans un avenir proche, de l'Algérie.
   Un sujet comme la mort accidentelle d'un prix Nobel français à 44 ans ne pouvait manquer de mobiliser les médias de l'époque pendant des mois. C'est par centaines qu'il faudrait compter, dans la seule année 1960 et dans le monde entier, les enquêtes de presse, les témoignages, les interviews, les hommages posthumes auxquels se joignent même les anticamusiens les plus notoires.
   Cependant, il est un peu curieux, aujourd'hui, de remarquer que, dans cet emballement médiatique, le seul journaliste qui ait eu l'idée de remonter à la source de tout, si l'on peut dire, fut Edmond Brua. En juin 60 (et non pas, comme l'écrit le biographe Lottman, l'année suivante), mon père s'est rendu à Mondovi, village natal de Camus, et en a rapporté, avec un reportage émouvant, la seule photo connue de la ferme Saint-Paul où le futur prix Nobel est venu au monde le 7 novembre 1913. J'ai fait une reproduction de cette photo d'après la collection du Journal d'Alger qui se trouve aux archives d'Outre-Mer à Aix (6). Grâce à ce document et au manuscrit de l'article, j'ai pu remettre celui-ci en page pour une exposition organisée à Lourmarin dans le cadre des Journées Albert-Camus. La fille de l'écrivain, Catherine, à qui j'ai transmis des copies de ces pièces, n'avait jamais vu de photographie de la maison de Mondovi, et pour cause. Mais elle a remarqué que c'est bien ainsi qu'elle se la représentait, quand elle a lu pour la première fois le manuscrit du Premier homme.
   Edmond Brua a également consacré à la mémoire de Camus un poème qui a paru dans la revue Simoun en juillet 60 avec des articles d'amis du disparu, tels Emmanuel Roblès, Gabriel Audisio, Mouloud Feraoun, René-Jean Clot, Pierre Blanchar (7), Mohammed Dib….
   Pour conclusion de ce premier écran, j'ai intégré le poème à un petit dessin d'hommage à Camus paru en 2010 dans l'écran "Myosotis" Un bouquet pour Camus (cliquez ici pour vous y rendre).





NOTES

1 - On aura l'occasion de lire, dans les écrans à venir, les témoignages de l'un et de l'autre.

2 - La passion de Camus pour le football a été évoquée par son camarade du RUA Raymond Couard (dit "La Mosquée" ) au cours d'un entretien (publié en 1990 dans "Nice-Matin") que nous reproduirons dans l'un des écrans à venir.

3 - Cet épisode savoureux des démêlés de Camus avec la censure militaire a fait l'objet d'un récit détaillé d'Edmond Brua que vous lirez dans les annexes du présent écran (cliquez ici pour vous y rendre).

4 - Essayiste français.

5 - Géologue et écrivain (notamment, Le onzième commandement).

6 - Cette photo unique de la ferme Saint-Paul fera partie du dernier volet de notre "année Camus", qui sera consacré, avec des extraits du reportage d'Edmond Brua, au lieu précis de la naissance du prix Nobel et aux erreurs de localisation (par ignorance ou "raison d'État") qui en ont été faites plus tard.

7 - L'acteur, vieil ami philippevillois d'Edmond Brua, évoque dans cet article les répétitions à Paris des "Possédés" et les taquineries de Camus à propos des pointes d'accent "algérien" qui perçaient parfois dans ses répliques : — Ah ! Ah ! Ce soir, vous avez appelé Dacha "ma jôlie" !… C'est assez difficile d'adoucir son accent aigu, hein ?




Ne manquez pas d'aller sur l'écran suivant
pour un savoureux récit par Edmond Brua
des démêlés de Camus avec la censure militaire
 :

"L'affaire des "Scombéroïdes" (cliquez pour vous y rendre)

Prochains écrans de l'Année Camus sur ES'MMA :

"Rencontres et témoignages"
(Edmond Brua, Paulette et André Dechavanne, Jean-Paul Follacci)

"Mondovi : vraie et fausse maison natale"
(Jean et Edmond Brua)


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