(kemias13.htm)

CADEAUX BONUXXXXX : DES IMAGES XXXXXXL

PANORAMIQUES-MIQUES-MIQUES...

COMPLÉMENTS CINÉMASCOPES AU VOYAGE DE GÉRALD, SEPTEMBRE 2006



   Bonjour. Je vous disais, dans mon récit de ma journée du jeudi 21 septembre, qu'au Champ de Manoeuvres, j'avais pris beaucoup de photos et aussi fait un "panoramique". Enfin, j'ai essayé. Mon appareil photo numérique est une antiquité (pensez, 5 ans ! À peine un million de pixels par image ! On risquait pas de me le chourrer ! Pas fous, les pick-pockets sont des professionnels, ni risques inutiles, ni temps à perdre). Et en plus, ou en moins, il n'a pas de fonction "camera". J'ai donc pris une série de photos, en pivotant sur moi-même, tel le Derviche tourneur moyen, au beau milieu de la place Sarrail, en espérant pouvoir ensuite rendre les clichés jointifs sous Photoshop. Le résultat , il est là-dessous...

   Sur la photo non agrandie, j'ai indiqué les noms des voies, parce que j'ai l'impression que pour beaucoup de ceux de ma génération, ils se souviennent pas trop comment s'appelaient les rues de notre ville. J'ai aussi rajouté un petit plan. Ces deux "panoramiques" iront prendre leur place dans mon itinéraire. Je retourne à ma préparation des 15èmes kémias et de pas mal d'autres écrans. Rien que pour votre plaisir ! Ah, j'oubliais, pour ceux d'entre vous qui n'ont pas de plan d'Alger, procurez-vous en un, aux Editions Gandini (tapez ce nom sur Google), ça vaut "3 francs 6 sous", et du coup les ballades auxquelles on vous convie sur Es'mma deviendront incomparablement plus passionnantes.

   Pour les grognons et les nostalgiques de l'intangible : ne regardez pas ces photos, parce que si ce début de rue Sadi-Carnot, avec le célèbre "Café de la Bourse" (retournez voir l'endroit dont nous parlait le "petit" Henri Garcia en cliquant ici), les accès à l'hôpital, l'avenue Battandier, le commencement de la rue de Lyon, pas grand-chose n'a bougé depuis un demi-siècle, voire un siècle, le carrefour, lui, est barré par une large voie rapide, genre "rocade" qui coupe la vieille rue Sadi-carnot "prolongée" et, par la rue Général Margueritte (très élargie depuis mongtemps de l'ancien "parc à fourrage"), se propulse vers le Carrefour Gallieni-Franklin-Roosevelt. Mais comme on est partis, surtout nous les jeunes, sans avoir eu le temps de nous mettre tout ça dans l'oeil, c'est, je vous jure, infiniment mieux que rien. Il faut deviner ce qui fut derrière ce qui est, c'est un exercice à la fois douloureux et jouissif. Il faut essayer de voir l'invisible, de redonner sa jeunesse à ce qui n'est plus, de s'offrir des figurants-fantômes, de leur redonner leurs vies et leurs noms, de rendre éternel ce qui a vécu... Mais... Je vais pas me répéter, hein ? À chacun sa vérité, n'est-il pas ?

   Ah, quand vous aurez cliqué pour agrandir, l'image ne sera peut-être pas à son maximum, alors cliquez encore, et ensuite balladez-vous... Et celui qui demande pourquoi il y a des bagnoles coupées en deux dans les rues, je lui coupe les oreilles en pointe : c'est un PA-NO-RA-MI-QUE. Alors c'est normal, les photos sont raboutées. Oilà. Hein ? Et pourquoi il y a des gens coupés en deux ? Laissez tomber...





   Et de l'autre côté? Ah, folle jeunesse, magnifique et fébrile impatience ! L'autre côté, le voilà ci-dessous. Pour ceux qui voudront bien se presser, et aller voir sur place, ils pourront encore visiter la rue des Colons, voir les bâtiments où se trouvaient les administrations de l'ancienne commune de Mustapha avant qu'elle ne soit rattachée à Alger... Les petites cours aussi, dont nous parlait Henri Garcia, où vivait tout un monde de petits artisans industrieux, celui de ses parents, celui de son enfance. Mais tout ceci va bientôt disparaître, ou plutôt s'effacer, par pans, progressivement, comme ça a déjà commencé... Esta la vista, baby. Moi, j'ai revu tout ça, et mon sourire il était large... comme l'écran que vous avez sous les yeux !




Et voici pour finir une photo que vient juste de nous envoyer Jean-Robert Calle, qui était à Alger en octobre.
C'est une heureuse coïcidence. C'est l'exact contre-champ de l'image ci-dessus.
Elle est justement prise de l'immeuble du 105 rue Sadi-Carnot, et nous sommes chez sa grand-mère. Enfin, sur ce qui était son balcon...
On voit bien, à droite, le début de la rue des Colons; au centre, la rocade qui s'engouffre sous le Champ-de-Manoeuvres;
au dessus, les bâtiments de l'hôpital de Mustapha; plus à gauche, les immeubles du 1 et du 2 (arcades) rue de Lyon, et enfin les HBM tout à gauche...