173 RUE SADI-CARNOT
"HARLEY L'ARTISTE, HARLEY L'ARTISTE, HARLEY ... HARLEY L'ARTISTE, HARLEY, L'ARTISTE, HARLEY !"
LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)
24/01/2007 17:00
Christian, mon voisin, j'ai habité 34 ans l'Essonne comme toi mais à côté de Longjumeau, à Epinay-sur-Orge. Pour les motos je n'ai cité que les petites cylindrées, car bien sur il y avait toutes les belles moto Anglaises. BSA, Norton, AJS, Matchless... Mais c'étaient des grosses bécanes qui nous faisaient envie, es-tu sûr de ta moto BMW avec la marche arrière, je crois que c'était une autre marque Allemande une ZUNDAPP, avec le side-car, et elles avaient une marche arrière, d'ailleurs le coureur Santucci en avait une ; et j'adorais le voir se garer avec ça, exactement comme une voiture. Ce sont des vieilles marques qui ont disparu, telles que Adler, ou Sach, et bien d'autres. Après la guerre tu allais aux stocks des armées, et je crois qu'ils les vendaient par lots de trois, beaucoup d'Algérois ont acheté des Harley avec des guidons immenses. Je le sais car un voisin un peu bricoleur et mécano, avec trois motos il en a fait une très belle, Mais le hic c'est qu'il les avait démontées aux ateliers des CFA au Hamma, et récupéré les pièces valables, et il avait "monté" sa moto pièce par pièce mais sur la terrasse du I73 rue Sadi-Carnot. Et qu'après il a fallu la descendre, est-ce que tu vois le cirque ???? Il y avait six étages, et on l'a descendue par la cage d'escalier. Ah, l'expédition ! Ils étaient, je crois bien, vingt ou trente avec des cordes, il y avait ceux qui tenaient, ceux qui guidaient, ceux qui poussaient, et ceux qui gueulaient. Le vrai folklore Pieds noirs. Dommage qu'il n'y avait pas de camera pour filmer ça. Une véritable expédition tout un dimanche après-midi, et après on a eu droit à un tour d'Harley pour le remerciement. Là j'ai compris que le mot impossible, pour un pied-noir n'existait pas, car il y a eu d'autres expéditions, dont celle d'un oncle à moi qui a fait une pastera dans sa salle à manger, la tata FIFINE a cru devenir folle, il fallait rentrer dans l'appartement par la fenêtre de la chambre. Rien que d'y penser j'en ris encore.
120 RUE SADI-CARNOT : PASTERA, PASTERA PAS ?
LE CHANTIER NAVAL DE TONTON NICOLAS
Car le tonton Nicolas (celui qui était cordonnier au Hamma) était fou de pêche, donc un jour avec Felix Le danois, ils se lancent dans les chantiers navals (ou vaux) mais il fallait bien un endroit ou faire leur "paquebot" donc ce serait la salle à manger, et la pastera faite en diagonale pour être un peu plus grande. Après avoir déménagé les meubles dans la cuisine, les voila partis ; donc comme la porte d'entrée était condamnée, il fallait rentrer par la fenêtre de la chambre car la vie continuait, donc sur le palier il avait mis une caisse d'oranges, et de l'autre coté dans la chambre un banc en bois très solide, et quand nous allions sur le "chantier", et croyez moi s'en était un, il nous fallait passer par la fenêtre et vice versa pour sortir, je vous vois rire à tous; mais c'était trop beau. Car cela a duré au moins un mois, et après il a fallu démonter la porte de la salle à manger pour sortir l'engin, qu'à cela ne tienne, vas-y que je te démonte. Alors il y avait le balcon et une terrasse et une cour. Le jour de l'inauguration, tout le quartier des halles était là pour aider à descendre le rafiot. Car tout ça se passait au 120 Rue Sadi-Carnot derrière chez Kiko le boulanger. Après il a fallu le descendre au port, avec le char à banc à Rouget et son beau cheval. On aurait dit Ben-Hur, tonton et Felix qui tenaient le bateau, et tous les gosses des halles et même des parents qui accompagnaient le transatlantique !!!!!!! La pauvre tata Fifine doit se retourner dans sa tombe. Pour tous ces hommes, le mot limite n'existait pas, rien ne les rebutait et ils avaient des femmes adorables. Vous voyez maintenant un mec faire ça ?????? Il y a longtemps que les femmes se seraient fait la jaquette, et nous on se marrait, et de plus ça ne nous étonnait même pas, on en voyait tellement que nous étions blindés. Il faudra que je vous raconte le mariage de Tonton Nicolas avec Tata Fifine.
RUE SADI-CARNOT, EN BAS DE LA RUE HOCHE : LE DEALER DE MECCANO
Yves SENDRA (Alger /Nice)
23/01/2007 16:00
Pendant que JeanJean matait les clientes du remailleur de bas, nous les mioches ont regardait le magasin juste à côté, c'était un magasin de jouets dont j'ai oublié le nom où je crois bien avoir vu pour la première fois des Dinky Toys avec le car "isobloc", le camion d'essence d'ESSO (oui, il était rouge), une 2CH et bien d'autres. Le magasin était à proximité du passage "clouté" qui menait du bas des escaliers du Lycée à l'arrêt de tram qui partait vers l'Agha. Merci Jeanjean, d'avoir fait remonter à ma mémoire ce souvenir de gosse de 6 ou 7 ans !!
AU PASSAGE, EN RÉPONSE À YVES (SENDRA) ...
DES PRÉCISIONS DE SAURIEN GATOR 43 (pseudonyme) ET DE YVES (JALABERT) ...
Saurien Gator 43 (Floride)
12/03/2007 03:28
Pour Yves et Jean Jean : le magasin de jouets dont vous parlez, rue Sadi Carnot, ce serait pas "Le Poussin Bleu" par hasard ? Les propriétaires en étaient Mr et Mme Charnoz.
Yves Jalabert (RP 94)
12/03/2007 09:24
... /... Pour le magasin de jouet de la rue Sadi carnot, c'est bien "le poussin bleu", c'est bien Mme Charnoz, qui était ma tante, la soeur de mon père.
ET CE QU'EN DIT L'ANNUAIRE DE 1954 : ROSE QU'IL ÉTAIT, LE POUSSIN !
LLORENS Jean-Jean 1934 (ALGER Belcourt les halles)
23/01/2007 19:04
Est ce que l'arrêt des trams en bas des escaliers avait pour nom "arrêt du Moulin" ?????? Yves, je me souviens très bien du magasin de jouet, ma tante m'avait acheté un "vrai" Meccano, N°1, et oui car il y avait 5 boites, c'était un jeu évolutif, avec des belles pièces en fer trouées, bleues et rouges, et des petites boites de vis et boulons chromés "comme avant" et même avec un petit tournevis, et une clé plate, tout fait pour des mains d'enfants, c'était le nec plus ultra de l'époque, ça valait de loin les trucs de maintenant où tu passes des heures devant la télé comme un stourdoute.
Christian TRUCHI-1935 (ABBO/ALGER) (EVRY 91000)
24/01/2007 01:33
Voilà Jeanjean parti sur l'évocation de THE jouet dont pouvait rêver tout petit garçon de l'époque : le MECCANO avec ses 5 boîtes de plus en plus complètes. Moi, mon premier meccano, très probablement la boîte N° 1, m'a été apportée (je devais avoir 6 ans ou à peu près) par le Père Noël bien sûr qui avait eu le temps, en plus, de monter une superbe grue que je tiens dans mes bras (je n'ai pas trop des deux car elle était imposante) sur une photo que je tiens à la disposition des intéressés et que je transmets aussi à Jacques Abbonato. Je me rappelle avoir versé toutes les larmes de mon corps lorsque mon père a entrepris, devant moi pourtant, le démontage de mon beau joujou pour tenter de construire autre chose. Un livret de modèles figurait dans chaque boîte et était nettement plus compréhensible à lire que le mode d'emploi d'un appareil informatique actuel... Quant au temps que j'ai pu passer avec ce sublime jeu éducatif, je pense qu'il doit s'estimer en moult dizaines d'heures à monter et démonter inlassablement toutes sortes de modèles, y compris ceux qui sortaient immanquablement de mon imagination très fortement titillée. Avec un de mes cousins, nous avions même mis nos richesses en commun pour aborder d'autres modèles plus élaborés.
"La photo date des années 40, vraisemblablement 41 ; elle est prise avec tout ce qui pouvait y avoir de plus simple à l'époque, une vulgaire boite "Kodak" (format 6X9, petit trou pour les bobines). En tous cas, l'essentiel est là : on voit la grue et ses dimensions". Christian.
POUR LES MECCANOPHILES
Nos visiteurs passionnés de MECCANO connaissent déjà le "Webring" (circuit de sites mis en réseau) des fans de MECCANO. Pour les autres, nous donnons l'adresse de l'un de ces sites à partir duquel vous pouvez entamer ce tour des Meccanophiles du Monde entier. Bonne promenade !
http://www.geocities.com/hornbymeccano/index.html
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