27 avril 2022 : les Es'mmaïens du Nord
renouent avec leur couscous en commun !

au restaurant l'Olympe, Paris 19e


En bas de l'écran : l'Olympe fantasmé de Jean Brua.


Cliquer pour agrandir et voir les prénoms des onze apôtres en train de nous faire une Cène !


Une partie de notre considérable assemblée (oui, je fais comme certains candidats à la Présidentielle
qui font mousser les fréquentations de leurs meetings). On est en terrasse du restaurant l'Olympe. .
Derrière les vitres, la rue Botzaris, et derrière les grilles : le parc des Buttes Chaumont.
La méteo avait annoncé une température plutôt clémente. Bonnes pommes, on y avait cru.
Pour l'instant, on se caille ! On va bientôt dérouler les mantelets en plastique transparent
qui vont nous isoler un peu de la fraîcheur extérieure.

    Après des dizaines de mois où nous avons été privés de nos retrouvailles régulières, Danielle Ferra, notre chère Madelon qui depuis presque vingt ans préside à nos agapes, a battu le rappel : il était temps d'en finir avec ces éloignements forcés et de renouer avec notre coutumier couscous en commun. Aussitôt dit, aussitôt fait.

    Enfin, presque. Histoire de respecter encore un chouia les règles qui veulent qu'on se prémunisse un minimum du Covid, et que nos âges vénérables nous désignent à la gérontophagie du virus, il avait été convenu que nous essaierions de trouver un couscous avec terrasse (le grand air chasse les miasmes, c'est bien connu), et du coup, avec aussi un large auvent, vu que, comme le recommande l'adage "En avril, ne te découvre pas d'un fil", il fallait bien penser à de très possibles intempéries. Vous nous direz, vous auriez pu attendre mai, le mois où l'on fait ce qu'il nous plaît. Vous auriez pu patienter quelques jours, vous n'étiez plus à ça près, non ? Oui, vous n'avez pas tort, mais ce 27 avril tombait l'anniversaire de notre Danielle, alors nous avons campé sur cette date, et nous avons croisé les doigts très fort pour que la météo nous soit favorable.

    Donc, un couscous avec terrasse et un grand auvent. Et où notre plat national soit potable. Eh bien croyez moi si vous voulez, mais ce genre de restau à Paris, ça ne traîne pas sous les sabots d'un bourricot ! La pépite dans une botte de foin ! Deux ou trois faisaient bien terrasse, comme le Tipaza, rue St Charles, où nous étions allés voilà quelques années, mais seulement aux très beaux jours, pas avant juin. Après des recherches considérables, et sans qu'on ait eu besoin de presque rien sélectionner, vu la rareté de ce genre de lieu, on en est arrivé à l'Olympe, un restaurant du 19e, en fait le seul semble t-il à Paris intra muros à répondre aux critères requis. Il y avait bien un autre Tipaza à Malakoff, superbe endroit avec tables dans un grand jardin, mais bon, c'est à Malakoff.

    Nous nous sommes donc retrouvés là ce mercredi, à une douzaine. Des familiers, et d'autres qui l'étaient moins, venus de Paris, du Nord ou d'Eure-et-Loir. Pour une première retrouvaille, c'était très bien, nous avons eu grand plaisir à nous retrouver ou à faire connaissance. Nous avons eu une pensée pour les quelques uns qui nous ont quittés depuis la dernière fois, nous avons regretté l'absence de ceux qui n'avaient pu se joindre à nous, Alain, André, Gil, Jean… Mais promis, ce n'est que partie remise.

Gérald           






MOUNAS À PÂQUES +10 !
Celles d'Anne-Marie Philippeaux, belles et bronzées et juste comme elles
étaient là-bas, que si vous reculez, leur parfum il se mêle à l'odeur des pins…
vous êtes à Baïnem ou à Sidi-Ferruch, ou au bois des Cars, vous sentez ? Vous y êtes ?

    Danielle est notre Madelon, on est bien d'accord, mais il y a aussi Anne-Marie Philippeaux, qui n'a pas cessé depuis bien longtemps de contribuer aux couscous de Danielle en nous pourvoyant en gourmandises de toutes sortes, prodigalité qu'elle partageait avec Marie-Claire Colinet. Mais depuis que Marie-Claire (ses makrouds, ses cornes de gazelle !) nous a quittés et que Venturelli ne fait plus de mounas, Anne-Marie se retrouve seule à assurer cet exaltant et inappréciable sacerdoce. Elle avait donc cette fois apporté de toutes fraîches, parfumées, dorées, légères et salivantes mounas ! Comme pour dessert on avait déjà fait un sort aux pâtisseries orientales accompagnant les cafés gourmands et aux pâtisseries orientales accompagnant les thés gourmands, et que tout ça s'ajoutait aux couscous et qu'on se sentait comme un peu lourds, il sembla plus raisonnable que nous nous partagions ces mounas, chacun en emportant suffisamment pour faire un bonheur du café au lait du lendemain. Ce qui fut fait, je pense que chacun de nous aura connu ce jeudi matin un petit déjeuner au goût de Pâques de chez nous.

    Le partage se fit dans d'assez bonnes conditions, même si certains gourmands essayèrent de se faire adjuger quelque part supplémentaire, comme on le voit ici (en passant la souris sur le bord de la photo) avec Jacqueline qui essaie de s'octroyer un morceau de rab, et Anne-Marie qui tâche de le récupérer. Danielle, imperturbable, calculette en main, veille à une répartition aussi exemplairement équitable que possible, au gramme près, des précieuses mounas.

Passer la souris sur le bord de la photo. Allez-y, n'ayez pas peur !



Autres photos…





Là c'était juste avant qu'on ne se décide à s'isoler un peu sérieusement du fond de l'air
que quand même il était décidément un peu frais. C'est Danielle qui prend la photo.






L'Olympe fantasmé de Jean Brua.





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