20 Nouveaux Myosotis… (n°19) juillet 2023 "Bob" Abdesselam Tennisman, avocat, homme politique. ![]() Né Robert Saadi Abdesselam à El-Biar (banlieue Alger) 27 janvier 1920 - † Paris 26 juillet 2006. Fils d'un père kabyle, Mehana Abdesselam, avocat à la cour d'appel de Paris, et de Marguerite Tedeschi, artiste-peintre Grandit à El-Biar et découvre le tennis qui va devenir sa passion. Études secondaires au lycée d'Alger, et à Paris au Lycée Janson-de-Sailly. Puis Sciences Po, licence en droit à la faculté de droit de Paris. Continue parallèlement le tennis, devient l'un des meilleurs joueurs français. Champion de France junior en 1937 et 1938, puis champion du monde universitaire en 1939. Rejoint Alger en 1942 après le débarquement allié. Au sein du Corps Expéditionnaire Français fait la campagne d'Italie, conduite glorieuse (1), l’un des premiers français à entrer dans Rome. La guerre terminée, reprend sa carrière internationale. Longtemps deuxième meilleur joueur français, sélectionné 14 fois en Coupe Davis de 1947 à 1953. Atteint les huitièmes de finale en 1938 et 1947, puis en 1949 les quarts de finale des Internationaux de France (Roland Garros). En 1947, huitième de finaliste au Tournoi de Wimbledon. De 1946 à 1963, exerce également comme avocat à la cour d'appel d'Alger. En 1956, met fin à sa carrière sportive, se consacre à la politique. Député d'Alger en 1958. Le 5 mai 1960, victime à Paris d'une tentative d'assassinat par le F.L.N., son garde du corps est tué. En mars 1962, qualifie les accords d'évian d'"inhumains, déshonorants et indignes de notre pays". Après l'indépendance de l'Algérie, abandonne la politique se consacre à sa profession d'avocat international spécialisé en droit des marques. A comme client Lacoste. ![]() Vice-président de la Fédération française de tennis (1968-1974) puis de la Fédération internationale de tennis (1975-1976). Président du Racing Club de France (1959 -1992), président de l'International Lawn Tennis Club (1993-2004). Épousa Nicole Mary Magdeleine Pinchart (1912-2007). En 1953, avait pour adresse à Alger 50 chemin Beaurepaire à El-Biar (tél; 732.15). (Adresses du Tout Alger) (1) croix de guerre 1939-1945 (avec trois citations), Bronze Star Medal, quatrième plus haute distinction américaine pour bravoure, héroïsme et mérite. ![]() Pour pleIn d'autres photos de lui, cliquer sur sa caricature qui résume le tennisman, l'avocat et le businessman. Lionel Ferdinand Félix Balout Archéologue, préhistorien de l'Afrique du Nord. ![]() Nantes 18 avril 1907 - † Port-Marly 13 janvier 1921. Études à la Sorbonne, à Paris, 1932 : agrégé d'histoire et géographie, nommé professeur au lycée d'Alger (futur lycée Bugeaud). Sa carrière de préhistorien commence après la guerre lorsqu'il remplace Maurice Reygasse à l'université d'Alger. 1948 : y est chargé d'enseignement en ethnologie et archéologie préhistorique. Entame la restauration du musée d'ethnographie et de préhistoire du Bardo, et fonde le laboratoire du musée qui deviendra en 1955 le Centre de recherches anthropologiques, préhistoriques et ethnographiques d'Alger. ![]() Doctorat d'état en 1955 avec une thèse sur la Préhistoire de l'Afrique du Nord. Dernier doyen de la faculté de lettres et sciences humaines d'Alger (1956-1962). Tint à conserver ce titre jusqu'à sa mort. Fondateur et Directeur de la partie préhistoire de la revue Libyca, collabore au Bulletin de la Société d'histoire naturelle de l'A.F.N., aux Travaux de l'Institut de recherches sahariennes de l'université d'Alger, à la Revue africaine et à la Revue de la Méditerranée. En 1962, nommé professeur au Muséum national d'histoire naturelle, à Paris, dont la chaire de Préhistoire est créée pour lui. Professeur à l'Institut de paléontologie humaine qu'il dirige de 1973 à 1981. Élu président en 1974 de la Sté préhistorique française. C'est à lui qu'en 1984 le gouvernement égyptien confie l'analyse de la momie de Ramsès II. Textes sur lui en cliquant ICI, et ICI. François Ambroise Pierre Bracco Officier de police, mutualiste altruiste. ![]() Alger 8 février 1905 - † Alger 2 novembre 1961. Dans sa jeunesse, rugbyman et boxeur. Épouse à Alger le 2 septembre 1926 Eledia Ramona Adelina Reig. Parents en 1927 de Rollande Bracco (voir à ce nom). Père bienveillant et ouvert, encouragera la très jeune vocation musicale de leur fille. Devient gardien de la paix en 1929. En 1941, révoqué par le régime de Vichy du fait de son appartenance à la franc-maçonnerie, tandis que sa femme est interdite de travail en application des lois antijuives (1). Après le débarquement de novembre 1942, réintégré dans la Police d'État avec le grade d'Officier de Paix (lieutenant). Fait preuve d'un constant dévouement à l'oeuvre de la Mutuelle de la police, organise à partir de 1946 son congrès annuel, et, plusieurs années de suite, le Gala au bénéfice des oeuvres sociales de la Police. En avril 1947, crée le challenge Bracco, qui allait permettre aux équipes de foot ayant terminé le championnat de continuer la saison. En décembre 1949, reçoit la médaille d'honneur de la Police après "20 années de bons et loyaux services". Ne cessera jusqu'à son décès de s'impliquer dans ces activités désintéressées. ![]() ![]() ![]() Trois photos de François (flêches rouges) parmi ses collègues policiers (cliquer sur chacune pour l'agrandir). Ces photos sont disponibles en une défintion telle qu'il serait possible d'en tirer une bonne photo d'identité de chacun des personnages présents. (1) sa judaïté fut démentie plus tard par attestation de sa famille en Espagne (Ibiza). Sources : nombreux articles dans l'Écho d'Alger, et son petit-fils Jean-Pierre Calvi. Rollande Bracco Accordéoniste passionnée. ![]() Alger 9 août 1927 - † Petit-Couronne (Seine-Maritime) 14 novembre 2020. Fille de François Ambroise Pierre Bracco, policier à Alger (voir à ce nom). , et de Eledia Ramona Adelina Reig. Passe son enfance à Bab-el-Oued, école primaire de la rue Franklin. Très jeune, développe ses talents de chanteuse et d'accordéoniste, et participe à divers spectacles où elle se fait remarquer (1). Ce qui ne l'empêche pas en juin 1939 d'obtenir son certificat d'études primaires. Elle a 11 ans. Dès le 7 août suivant, joue lors du concert du comité des fêtes de Belcourt-les-Halles en compagnie d'André Millecam, Paul Trinchant (2), etc. ![]() Cliquez pour voir le prospectus avec 2 FOIS la petite Rollande. Avec l'orchestre dont elle fait partie, participe à partir de 1942 au théâtre aux armées sur le front de Tunisie. Y fait la connaissance de Raymond Calvi (3) qu'elle épousera à Alger le samedi 5 octobre 1946, en l'église Saint-Joseph de Bab-el-Oued. Quittent Alger pour Batna. Parents de quatre enfants : Annie-Claude (Alger 1947), Yves (Batna 1948), Jean-Pierre (Batna 1952), et Joëlle (Batna 1953). Raymond travai!lle à la coopérative agricole tiennent un café-glacier, puis… en 1959 achètent un hôtel, le Majestic. Cliquer pour agrandir ![]() Expulsés, quittent Batna le 18 Février 1965, s'installent à Rouen : garage Esso Cahagne devenu CALVI, puis un hôtel-restaurant "l'Univers". ![]() Rollande et Raymond. Cliquer pour agrandir (1) le 3 septembre 1938 classée 7e au radio-crochet des fêtes de Bab-el-Oued. Le 13 avril 1939 se produit à la Foire d'Alger avec 6 autres accordéonistes (dont André Millecam, voir à son nom). (2) "le Trenet algérois" (la presse). (3) Mécanicien-agriculteur (né en 1913, † Petit-Couronne 1986), Cliquer pour agrandir ![]() Rollande Bracco nous est connue grâce à la publication de photos d'elle par son fils Jean-Pierre Calvi sur "les Anciens d'Alger" sur Facebook. "Une sacrée femme de caractère, ouverte au monde, sur les pas de son père était Franc Maçonne, loge féminine sur Rouen, a continué jusqu'au bout ses échanges avec ses soeurs Maçonniques". Meriem "Nene" Chouraqui Centenaire, 1951. ![]() Née à Alger, 3 rue du Centaure, le 1er octobre 1850, à 5 h. du matin. (1) † Alger Bab-el-Oued, le 24 janvier 1951. Fille de Isaac Chouraqui et Bellah Assous. Jeunesse à Medea, où elle épouse "un important commerçant", Sadia Saadia Chouraqui. Le couple se fixe à Boghari, puis en 1890 à Bab-el-Oued, où elle vécut plus de 60 ans. Eurent dix enfants. Veuve en 1925. "Vivait heureuse parmi ses 44 petits enfants". Habitait 6 rue Reine Guillaumet (2). La presse algéroise se fit l'écho de la disparition de cette centenaire. Office religieux au temple Serfati, rue Sainte. puis inhumation au cimetière de Saint-Eugène, Sources : Geneanet, et site GENI, Dépêche quotidienne, 25 et 26 janvier 1951. (1) Selon l'article de la Dépêche, serait née à Medea le 1er octobre 1850. (2) qui débutait Rue Icosium, coupait les rues Lazerges puis Borely la Sapie, et aboutissait rue Eugène Robe. Paule Dechavanne Professeur de Lettres, "My fair Lady". ![]() Née à Alger le 10 octobre 1930, Paulette Andrée Charlette Dechavanne, préférait qu'on l'appelât Paule. † Nice 21 décembre 2022. Fille de Geneviève Françoise Vella et Charles Pierre Dechavanne, comptable. Habitèrent 8 rue Thuillier, Alger. Études au lycée de jeunes-filles Delacroix, et de 1950 à 1955 à la Fac de Lettres d'Alger. Professeur de lettres dans les lycées Delacroix et Gautier à Alger, puis à Toulon, enfin au collège Risso, à Nice à partir de 1969 et pendant vingt trois ans. Participa activement aux activités de l'UAALA, "Union des Anciens et Anciennes des Lycées d'Algérie", qui chaque année publia une plaquette-souvenir consacrée à un lycée ou à un établissement d'enseignement de l'Algérie française. Grand officier des Palmes académiques le 21 décembre 2022. Avec l'un des premiers écrans d'Es'mma, Gérald Dupeyrot, l'un de ses anciens élèves de l'année scolaire 1957-58 à Gautier, lui consacra en 2000 l'hommage qu'on peut lire en cliquant ICI. Soeur d'André Dechavanne (1916-2018), homme de lettres, poète et auteur pataouète. (voir à son nom). Nielle de Kersy Écuyère de cirque vedette. ![]() Issue du cirque métropolitain Rancy, fut l'écuyère-vedette du cirque Nava, quand celui-ci se produisait à Alger. Les journaux algérois indiquent sa présence entre début décembre 1911 et fin janvier 1912 (1). Cliquer ICI pour consulter l'un des flatteurs articles de l'Écho d'Alger. Après sa prestation qui fit d'elle une star, séjourna quelque peu à Alger, conviée à partciper à diverses mondanités. Le 18 janvier, au cours d'un rallye dont elle était l'une des amazones, son cheval se cabra, et l'entraîna dans sa chute au fond d'un ravin. Souffrant d'une grave lésion à l'intestin, perforé en deux endroits, fut soignée et opérée par le Dr Curtillet à la clinique Stumpf, Bd. Pasteur. Il semblerait qu'une fois rétablie, elle soit rentrée en France par le paquebot "Timgad" parti d'Alger le 18 avril 1912. Depuis, nous sommes sans nouvelles d'elle. ![]() Nielle de Kersy dans le numéro de Mauritania du 1er janvier 1912. Cliquer pour agrandir (1) Exactement au même moment, se produisait au cirque Nava une autre écuyère de talent, Mademoiselle Blum (voir à son nom). Jeanine de la Hogue Journaliste, écrivain. ![]() Née Jeanine Turin en 1921 à Aïn Temouchent (Algérie) † Paris 20 Ffévrier 2016. Père juge de paix à Aïn Temouchent. À Constantine épouse un officier. Au gré des mutations de son mari, nombreux déménagements en Algérie. En 1944 avec son mari et sa fille se fixe à Alger où elle milite dans l'action sociale. Après 1962, occupa en métropole divers postes dans le milieu de l'édition. Collaboratrice d'Yvon Ferrandis dès la naissance de l'Algérianiste, y a tenu la chronique "Lu pour vous" pendant une vingtaine d'années. Créa en 1998 "Mémoire d'Afrique du Nord" dont elle rédigea longtemps le bulletin. Talentueuse, déterminée, courageuse, habitée par le devoir de mémoire, on lui doit "Mémoire écrite de l'Algérie depuis 1950", et en 1996 "Ballade triste pour une ville perdue", dernier salut à notre ville, poétique et poignant. Mit aussi sa plume et son âme au service de la remarquable revue "Mémoire plurielle" qu'elle avait créée en 1998 et maintenait contre vents et marées. ![]() Ali El Hab (1) fournisseur de papier pour "sfindj". Début des années 40, la presse apprend aux Algérois les aventures de "Ali El Hab et les 16 marchands de beignets", où Fernandel ne tenait pas encore le rôle-titre. Employé un temps chez l'éditeur Baconnier, il profita de sa connaissance des lieux pour "sortir" des quantités de rames de papier, qu'il revendait à des marchands de beignets. Le juge a dû interroger 16 d'entre eux ! Cliquer pour lire l'article ![]() En 2006 sur Es'mma, Jibé avait évoqué cette disparité des papiers emballant les sfindjs en plusieurs classes : ![]() Cliquer pour agrandir On n'a pas encore retrouvé à quelle peine fut condamné Ali. Fut-il acquitté pour avoir permis à la presse un si bon papier ? (1) Également dans les journaux appelé Relbah Ali. Général Jean-Joseph Farre . ![]() Valence 5 mai 1816 - † Paris 24 mars 1887. école polytechnique en 1835, puis choisit l'école d'application de Metz Capitaine en 1843, sert en Algérie (1853-1859). Pendant cinq ans commandant du génie des forces d'occupation des états pontificaux, y gagne le grade de colonel (1868). Durant la guerre de 1870, fait preuve de qualités d'organisation, d'opiniâtreté et d'impétuosité. Après la guerre, appelé au commandement du génie en Algérie où il répara les dégâts occasionnés par la révolte des Kabyles. Général de division en 1875 et nommé membre du comité des fortifications, fut chargé de l'inspection des côtes. Mena une carrière politique dont on trouvera ICI (cliquer) les détails sur Wikipedia.. On notera qu'il prit certaines mesures contestées, comme la suppression des tambours, ce qui souleva des protestations dans les cercles militaires, et plus encore parmi la population civile. Le général Farre à Alger La rue Général Farre à Belcourt longeait l'arsenal, du 94 rue Sadi-Carnot pour aboutir rue Alphonse Raffi. Auparavant, c'est la majestueuse descente vers la mer ci-dessous, rebaptisée Guillemin (à Bab-el-Oued), qui avait porté son nom. ![]() Cliquer pour agrandir ![]() Cliquer pour agrandir Hadj Omar "Le Brechtien". Auteur, metteur en scène, comédien et chanteur. ![]() Alger 1930 - † Alger 22 juin 1982. À l'âge de 13 ans, premier contact avec la scène aux côtés de son père le chanteur "El Missoum". En 1944, compose ses premières chansons : "la Casbah" et "le cireur". Intègre la troupe de Mohamed Touri (voir à son nom) comme animateur du spectacle musical. Débuts à radio-Alger dans les années 40. Son talent et sa détermination lui valent le soutien de Geneviève Baïlac et André Assus. En 1948, rejoint "La Joie", troupe de Mustapha Kateb, rebaptisée "El Masrah El-Djazairi" (le théâtre algérien). À Paris, en 1952, s'inscrit aux cours d'art dramatique de Fernand Le Doux. Élève de Jean Vilar, l'assiste dans des spectacles de rue, tels "Trèfle fleuri" de Rafael Alberti et "Dommage qu'elle soit une catin". Premier Algérien à obtenir un diplôme de metteur en scène de la Sorbonne. Rejoint en 1963 la troupe de Jean-Marie Serrau qui monte le "Cadavre encerclé" de Kateb Yacine. Rejoint le TNA, la scène va occuper le reste de sa vie, de 1963 à 1979, entre interprétation et mise en scène, mettant en pratique les enseignements de Le Doux. Se lance en 1963 dans le texte brechtien avec l'adaptation du "Cercle de craie caucasien", qu'adapta Mahboub Stambouli (1925-2000), Dernière apparition sur scène dans la pièce "Stop" (1979), de M'hamed Benguettaf. Fin de vie marquée par dépression et mutisme. "Sans feu ni lieu, déambulait de bar en bar et de tripot en tripot" (Africiné). Fauché par une voiture, meurt peu après. Joua dans les films : "Le Mariage de Moussa", "La parole est au témoin", "C'est l'heure". Note : Après l'indépendance, sa chanson "Des roses blanches pour ma mère", interprétée à la salle ex-Pierre Bordes, aurait été à l'origine de la décision de Ben Bella, présent dans la salle, de décider qu'il n'y aurait plus de petits cireurs en Algérie et qu'ils seraient orientés vers de "vrais" métiers. Commandant Martin "Chevalier X", prestigiditateur, démystificateur, conservateur du musée Franchet d'Esperey (1). ![]() Simultanément militaire, prestigiditateur de talent, et conférencier apprécié, démasquant dans ses causeries les "trucs" des pseudo-spirites. Jeune capitaine, signa sous le pseudonyme de Chevalier X : - "Les supercheries des fakirs dévoilées par un prestidigitateur", éditions Pfeiffer et Assant, Alger 1927. ![]() - "Les fumisteries des frères Davenport", compte-rendu de conférence, 1931. - Une notice biographique sur Robert-Houdin et "Robert-Houdin, au Service de la France" (1). Sa photo en haut à droite (pas celle de gauche, où il se passe un corps exogène à travers les joues) a été prise le 24 novembre 1949, lors du retour des drapeaux des anciens régiments de l'Armée d'Afrique dans la cour du musée Franchet d'Esperey, (2) dont depuis 1940 il était le second conservateur. On peut lire ici, sur le site de Bernard Venis, les articles de presse se rapportant à l'inauguration du nouveau musée Franchet-d'Espérey, le 18 octobre 1946. (1) conférence, in Bulletin Provisoire de la Société de Géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord, 2e trimestre 1941, n°166. (2) musée Historique de l'Armée, à Alger. On peut voir en cliquant ICI un film où le commandant Martin reçoit les drapeaux de l'armée d'Afrique. (Archives INA). Cliquer pour agrandir ![]() Le commandant Martin continue à préserver son mystère, ni les bornes de sa vie, ni ce que fut sa vie privée, ni même son prénom ne nous sont connus. Pour l'instant. Les plus fins limiers d'Es'mma sont sur la piste. Venera Gueorguieva Petkova ![]() Bulgarie 28 juillet 1923 - † Alger (?) 25 octobre 2014. A sa tombe au cimetière du Bd Bru, photographiée par Yves Jalabert. Des plaines de Bulgarie où elle naquit, à Alger, où elle demeura jusqu'en 2014, qui nous raconterait l'histoire de Venera Gueorguieva Petkova ? ![]() Cliquer pour agrandir Rosine Poggi Née Rose Poggi (selon sa pierre tombale), Veuve Lancella dit Langelle. ![]() Née en 1856 ou 57 - † Alger 19 janvier 1929 Avait épousé Vincent Lancella dit Langelle, jardinier, puis négociant en fruits et légumes, à Mustapha, quartier Julienne, le 6 octobre 1874. Eurent sept enfants (1). Vincent est décédé à l'hîpital de Douéra le 31 janvier 1927, à lâge de 76 ans. (2) Rosine à son décés habitait maison Bordure, Bd de l'Orangerie au Hamma. Sa tombe est au cimetière du Bd Bru, ci-dessous photographiée par Yves Jalabert. ![]() Cliquer pour agrandir (1) Félix (1877-1899), Maria Gracia Graziella (1879-1908), Angelo Daniel (1884-1910), Lucie Yvonne (née en 1895), Adrienne Marguerite (née en 1901), Marcel Victor (1905-1981). Eurent un enfant mort avant baptême en 1897. Sur l'avis de décès de Vincent de 1927 n'appraissent plus que Marcel et Lucie. (2) À la fin de sa vie, avait rejoint un hospice pour personnes âgées. Aveugle par la cataracte. Ne vivait plus avec Rosine son épouse. Sources : l'Écho d'Alger sur Gallica et les recherches sur Geneanet de Fabienne Lancella, arrière petite-fille de Rosine et Vincent, et petite-fille de Marcel Victor. Jeanne Marie (Juana Maria) Pons, Veuve Llabres, "Marraine" pour sa famille. (1) ![]() El-Biar (banlieue d'Alger) 27 août 1849 - † El-Biar 9 août 1941 à 04 heures. Fille de Christobal Francisco Pons et de Antonia Francisca Orfila. Épousa Christobal Llabrès, (voir à son nom). propriétaire terrien, le 13 mai 1869 à El-Biar. Habitaient rue Bizot à El-Biar. Eurent quatre enfants : • Marguerite Françoise "Tata Nounou", • Jeanne, • Françoise Marguerite (2) et • Christophe François. Arrière-grand-mère de Gérald et de Pierre Dupeyrot, mère de leur grand-mère Jeanne Llabrès Vve Pons. La veille de son décès, 91 ans, presque 92, binait encore son jardin de la rue Bizot. (3) Enterrée au cimetière français d'El-Biar, tombe Famille Pons-Llabrès, Carré 10, N°8 dont la concession "à perpétuité", avec "situation en bordure", avait été prise le 19 septembre 1928, par sa fille, Madame Vve Raphaël Pons. (1) "Marraine", qui dans l'esprit de ses petites-filles se comprenait en deux mots avec tant de dévotion ! (2) qui sera la mère de Joseph Aloy, "le Maître des toupies", voir à son nom. (3) cf. Odette, sa petite-fille, qui "montait" d'Alger lui rendre visite chaque semaine. Raphaël Poquet Bouchonnier. ![]() † Hussein-Dey 4 septembre 1935, à 58 ans. Épousa une demoiselle Doménech. Eurent trois enfants : Raphaël, Barthélémy et Vincent. Sa tombe est au cimetière du Bd Bru, avec le portrait en médaillon ci-dessus photographié par Yves Jalabert. Claudius Portier né Claude Joseph Portier. Photographe et photograveur. ![]() Paris 24 mai 1841 - † Alger 9 mai 1910. Fils de Jean-Marie Portier et Catherine Blanc. En 1863, à 22 ans, s'installe à Alger, ouvre son studio photographique au N°7 puis 9 de la rue de Napoléon (devenue rue de la Lyre). Le magasin de vente se trouvait rue Bab-Azoun, à l'angle avec la rue de la Flêche. En 1874, réalise un innovant guide catalogue - textes et photos - avec propositions de circuits, destiné aux hiverneurs. Cliquer pour agrandir ![]() 1883 : cesse son activité de photographe, Adjoint au Maire d'Alger (chargé des Travaux Publics). Vice-Président de la Société de tir. Dans les années 80, colon (propriété viticole à Zeralda, "La Cave Portier", Médaille de bronze à l'Exposition Universelle, Paris 1889). Entre 1891 et 1897 Chef d'Exploitation de la Banque d'Algérie pour le Constantinois, à Jemmapes (aujourd’hui Azzaba), enfin en 1897 retraite à Alger, où il décède, chez lui, rue de Metz. Son portrait ci-dessus a été peint vers 1875 par son ami, puis associé puis successeur, le peintre et photographe Alexandre Leroux. Épousa à Alger le 19 septembre 1872 Marie Virginie Pliquer (1842-1919) Parents de Paul (1873) et Émile (1875) Portier, grand-parents du professeur Aimé Paul Portier, arrière grand-parents de Charles, Richard, et Henri, qui furent les condisciples de nombre d'entre nous au lycée Gautier à Alger dans les années 50. Cliquer pour agrandir ![]() Arrivant au Ruisseau des singes dans les Gorges de la Chiffa, la "diligence" de Caudius Portier, le laboratoire mobile où il développait ses clichés. (photo de Claudius Portier de 1867). Pierre Saragozi lui consacra en 2016 le livre "Photographe en Algérie, Au temps des Hiverneurs". Jean-Pierre Simon et Françoise Carriol ont écrit sur lui un article très complet sur le site du C.D.H.A. consultable ICI. (CLIQUER) ![]() Trois-mâts dans le port (1865). Cliquer pour agrandir Mathilde Portier Lingère au Tantonville. ![]() Saint-Pierre-de-Soucy, Savoie, 4 juillet 1857 - † Sidi Moussa, Algérie, 11 Mai 1942. Fille de Pierre Portier (1831-1896) (1) et de Marie Dufayard (1826-1900). Avait un frère, Jean Antoine Portier, et une soeur, Antoinette Joséphine Portier. Mariée le 26 Février 1883 à Chambéry, Savoie, à Jean Antoine Tardy (1840-1885). Lingère au Grand Café d'Alger ("le Tantonville") et couturière. ![]() La terrasse du Tantonville bondée, vers 1900, image du temps où Mathilde pouvait s'y trouver. Cliquer pour agrandir la carte postale. Mariée en secondes noces le 21 décembre 1886 à Alger, avec Zacharie Michel Joseph Sire (1857-1939). Eurent trois enfants : Louis André Georges (1890-1892), Marie Antoinette (1895) et André Marcel (1897-1987). (1) Catholique, baptisée le 4 juillet 1857 à 20h00. Serait la fille naturelle de Noël Claude Oscar Raoul Vialet de Montbel, propriétaire du chateau de Combefort de Saint-Pierre-de-Soucy chez qui sa mère travaillait. Source : recherches de Mme Françoise Amiel sur Geneanet. Jacques Louis César Alexandre Randon Maréchal de France, Gouverneur de l'Algérie de 1851 à 1858. . ![]() Né Jacques Louis César Alexandre, comte Randon, le 5 germinal an III (25 mars 1795) à Grenoble, - † Genève 16 janvier 1871. Engagé à seize ans. Sergent en 1812, sa conduite à la bataille de la Moskowa lui vaut le grade de sous-lieutenant. Campagnes de Russie puis de 1813. Blessé deux fois à Lützen, combat néanmoins à Bautzen, puis à Leipzig. Après 1830, en sept ans, successivement chef d'escadron, lieutenant-colonel, colonel du 2e chasseurs d'Afrique et officier de la Légion d'honneur. Colonel du 2e chasseurs d'Afrique, séjourne en Algérie de 1838 à 1847. Y retourne comme Gouverneur général, le 11 décembre 1851, jusqu'à la création du ministère de l'Algérie et des Colonies. Son administration fut marquée par d'importantes expéditions militaires : expédition des Babors qui brise en 1852 l'indépendance de la Kabylie orientale. En 1854 soumet toutes les tribus entre le Sebaou, Dellys et Bougie. Conquête de la Kabylie du Djurdjura ce qui lui valut le bâton de maréchal. Les prises de Laghouat et de Tuggurt, la soumission des Beni-M'zab et celle du Souf reculent les limites de l'Algérie jusqu'au grand désert. Révéle ses dons d'administrateur : création de sous-préfectures, d'un collège arabe, d'écoles de médecine, construction par l'armée de 6.000 kilomètres de routes, d'aqueducs, de ponts, exploitation des mines et des forêts, rénovation de l'agriculture, concession d'un réseau de chemins de fer. Pour davantage de détails et la suite de sa carrière, voir ICI sur Wikipedia. Cliquer pour agrandir. ![]() Randon et son état-major. Il est le seul assis. Connaîtra t-on jamais le nom de cet officier qui lance au photographe un regard douloureux, soit qu'il ait oublié sa médaille pour la photo, soit qu'il soit le seul à n'avoir pas été décoré, ou qu'il vienne de la faire tomber par terre. Le maréchal Randon à Alger La rue Randon, commerrçante et populeuse, allant de la synagogue ben Néoral au grand temple de la place Bloch, se prolongeant par la rue Marengo, reliait le n°1 place de la Lyre à la place du Grand-Rabbin-Bloch. ![]() Cliquer pour agrandir. ![]() Cliquer pour agrandir. ![]() La grande synagogue, place du Grand-Rabbin-Bloch, par Charles Brouty. ![]() Un habitant célèbre de la rue Randon : Lili Boniche, vers 1950 (voir à son nom) Cliquer pour élargir au cercle de ses amis. Jérôme Tarting Entrepreneur en travaux publics, Président du Syndical commercial algérien, "l'un des plus habiles pilotes de l'économie algériienne". ![]() Basses-Pyrénées, 12 mai 1861 - † Alger 30 avril 1934. Fils de Jerôme Jean André Tarting et Marie Catherine Joséphine Palmade. École des Arts et métiers d'Aix. Débute en 1879 dans l'administration métropolitaine des Ponts et chaussées. Vient en Algérie en 1881 comme conducteur de travaux. Devient chef de service, sous sa direction sont construites les voies ferrée Sétif-Ménerville, El-Guerrach-Biskra et autres oeuvres d'importance. 1912 : vice-Président de l'assemblée consulaire, puis Président du Syndical commercial algérien, qui rassemblait les 44 groupes professionnels du commerce, de l'industrie et de l'agriculture. Devient l'homme le plus puissant d'Algérie". ![]() Membre de nombreuses commissions administratives. Fut aussi Président de l'Assemblée des présidents des syndicats commerciaux d'Algérie, Président du syndicat des travaux publics d'Algérie et de Tunisie, Conseiller du commerce extérieur de la France. Président du conseil d'administratioo de la Cie d'assurances "l'Afrique française", etc. Fondateur du Rotary Club d'Algérie. Un prix Jérôme Tarting était décerné à un élève d'une école de commerce. Décédé "suite à une longue et cruelle maladie". À sa disparition, habitait 17 Bd Victor Hugo, Alger. Absoute en l'église Ste-Marie-St-Charles de l'Agha. • Marié à Souma/Blida le 8 novembre 1884 à Eugénie Marie Joséphine Crouzet décédée en 1887. Eurent deux enfants. • Remarié le 4 avril 1889 à Alger avec Marie Joséphine Crouzet eurent quatre enfants. |