LES  ANNÉES   FAC

 

 

Le petit Esmma a grandi.

Après les petits ânes du Square Bresson et les bancs de l’école et du lycée,
il était temps qu’il « rentre » à la Fac.

C’est chose faite.

Vous vous souvenez, le grand machin impressionnant, Rue Michelet,
en haut des escaliers juste après l’Otomatic, sur le trottoir en face le Pointérodrome…

 

( Pour les sommaires des facs de sciences, de médecine et, s'il vous plaît,  de lettres et de droit ...
c'est juste après l'édito, ci-dessous.)

 

 

 

 

 

 

La « Vieille Dame » sur la colline

 

 

Alger n’eût pas été Alger sans son Université, longtemps la seule d’Algérie, ce qui en faisait le dénominateur commun de la jeunesse estudiantine. C’était l’une des meilleures et des plus brillantes de France ce que beaucoup de nos actuels concitoyens  ignorent.

Majestueuse et harmonieuse, elle jouait  dans la respiration du centre-ville et dans le cœur des algérois un rôle incontournable.

 

Ce n’est pas la vocation d’Esmma de faire œuvre d’historien : d’autres l’ont déjà fait avec talent  (ou le referont). Je souhaite  souligner cependant l’apport exceptionnel de cette Université qui forma ou vit passer plusieurs des piliers de l’intelligence française contemporaine et contribua pendant un siècle au bagage des connaissances nationales.

Cet apport continue.

Dans toutes les disciplines de nos Facultés « métropolitaines » on reste surpris par la densité en Professeurs, Maîtres de Conférences ou Directeurs de Recherches issus de cette « Ecole Algéroise » ou imprégnés de « deuxième génération » qui s’en réclament et en  prolongent l’effet.

 

Ce qui faisait l’Université  d’Alger c’était  avant tout son esprit : une exceptionnelle unité de lieu, de ton, d’enthousiasme, de ferveur et de communication.

 Il n’y avait pas de cloisons étanches et tout était accompli au grand jour, à la portée et à la vue de tous. Le travail universitaire avait quelque chose de joyeux, d’interdisciplinaire, de collectif et de partagé. La concurrence était saine et stimulante. On s’y réjouissait du succès ou des avancées du voisin (qu’on visitait souvent) tout en étant officiellement « mort de jalousie » et on étalait les siens, en retour, en espérant faire mieux  ou, à la rigueur, aussi bien.

 Et les petites rivalités inévitables (voire colorées) restaient verbales et d’humeur, bien plus liées aux hommes et à leurs épidermes qu’aux équipes, aux enjeux ou aux succès.

 

Mais au fond, toute notre vie était comme ça. Enfin avant…

Pour nous c’était seulement « notre Fac » et nous en faisions partie.

 

Il me sera plus difficile de parler des années FAC que de celles de l’école ou du lycée d’abord parce qu’elles échappent à l’indulgence accordée aux souvenirs d’enfance ensuite parce qu’elles se déroulèrent dans un contexte douloureux qu’il est difficile de dissocier et d’oublier mais que nous ne souhaitons pas, sur ce site, raviver.

Ceci étant, notre force était de savoir échapper au drame au moins de temps en temps, et elles restèrent heureuses.

C’est de ces bonheurs là, de nos profs, de nos cours, de nos copains, de nos amphis, et de nos « Déesses », de ces « superbes » qui partageaient enfin notre vie au quotidien (enfin partageaient… dans l’amphi !) que j’aimerais qu’on reparle.

 

Alors soyez chics : à vos plumes, à vos mels, à vos émotions, à vos scans et à vos souvenirs. De Médecine, de Sciences, de Droit, de Lettres, des Beaux Arts etc..

Grâce à Jean-Pierre Multédo j’ai déjà une brassée de photos de PCB SPCN et de l’Amphi C qui va vous remettre les pendules à l’heure, les anciens ! Je ne vous dis que ça : comme si on y était ! Alors réagissez.

Comme dit l’ami Jean-Paul Follacci il était grand  temps qu’Esmma entre à la Fac. Nous allons y rentrer ensemble, ça nous rajeunira.

 

                                              Jean-Louis Jacquemin, Janvier 2005

 

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