(kemias13.htm)


Rubrique "des Zouzous par milliers"


DIE GRACHTEN, BELGIQUE,
11 NOVEMBRE 1914 :

"TIREZ DONC, N.D.D. !"




OU POURQUOI LE PLUS JUREUR DES ZOUAVES HÉROÏQUES ÉTAIT PEUT-ÊTRE ALGÉROIS !

Une enquête historique de Gérald Dupeyrot



À Rémy,
en souvenir de nos jeudis de la rue Charles Péguy,
cette histoire de petits soldats qui ferait un bien beau diorama...





   Comme vous le savez, chers amis Es'mmaïens, les Zouaves sont un corps qui me tient à coeur, c'est le moins qu'on puisse dire. Pour des raisons familiales. Je m'en explique par ailleurs (cliquez ici). Et puis, et puis... il se trouve que les Zouaves ne sont pas déplacés sur notre site préféré, puisqu'ils furent mêlés de façon étroite à la vie de notre cité. Ne serait-ce que parce que de nombreux Algérois s'enrôlèrent, ou furent enrôlés, dans leurs rangs.

   Rappelons qu'à la période des tout débuts, les Zouaves étaient composés de ressortissants d'une tribu kabyle particulièrement guerrière (les Zouaouas, d'où le nom de "zouaves") , précédemment au service des turcs et "récupérés" dans l'armée française. Ils furent rapidement (dès 1841) réaffectés dans des régiments de tirailleurs (pour des raisons de cuisine spécifique et de langue), les régiments de Zouaves devenant exclusivement non-musulmans. Ce qui précède est très simplifié, ce n'est pas le propos de cet écran.

   En février 1872, les régiments de Zouaves cessèrent d'être constitués d'engagés, et la conscription fournit alors la majeure partie des troupes. Il ne faudrait pas croire qu'avant ou après cette ouverture aux conscrits, les zouaves furent les troupes spécifiques de la population européenne d'Algérie. Du fait de l'implantation de "dépôts" en métropole, et d'unités importantes de Zouaves locaux qui se trouvaient rattachées à chacun de ces dépôts, les 4 régiments de Zouaves , déjà constitués auparavant d'engagés d'origine aussi bien métropolitaine qu'algérienne, vont continuer à compter dans leurs rangs des zouaves originaires des deux rives de la méditerranée. L'équation "Zouaves= troupes à nouzautres" ne correspond donc pas à la réalité. Même si, encore une fois, les natifs non musulmans d'Algérie (surnommés plus tard "pieds-noirs") y étaient en nombre.

   On verra plus tard le pourquoi de ce rappel (moi-même, je commence à perdre de vue la raison de sa présence ici). Je reviens à la famille Dupeyrot.


Bronzes de France

   Je me suis mis à collectionner, voilà une vingtaine d'années, des documents et des objets se rapportant aux Zouaves. Parmi ces objets, quelques statuettes en bronze, que mes promenades aux puces et brocantes m'ont permis de rassembler. Et au nombre de ces bronzes, il en est trois qui me sont particulièrement chers. Les voici...




   Oui, ils représentent le même zouave. Un artiste l'a interprété la chéchia sur la tête, on autre la chéchia à la main. Ils sont d'échelles différentes... Mais sur les trois socles se trouvent gravés les mêmes mots "Tirez donc N.D.D. !" (pour "Nom de Dieu", bien entendu, mais la pruderie dans les chaumières et la place disponible sur le bord du socle ont fait privilégier le transparent recours aux trois initiales). Et les trois zouaves, mêmes cambrures provocantes, mêmes mains rejetées vers l'arrière, présentent bien leur poitrine au feu, et on va comprendre le tragique de la situation quand on saura qu'il ne s'agit pas du feu de l'ennemi, mais de celui de leurs propres camarades ! On va vous esspliquer...

   Ces trois statuettes, même si je n'ai pas eu l'occasion d'en repérer d'autres au cours de mes chines, ne devaient pas être bien rares. Sans doute, au début de la grande Guerre, figurèrent-elles aux catalogues de tous les grands magasins, et furent-elles vendues en grand nombre, même chez les quincaillers, pour décorer jusqu'au plus humble des dessus de cheminée. C'est que, dites, ce n'était pas rien ! Cette bimbeloterie patriotique célébrait le premier sacrifice héroïque de la guerre, enfin, je veux dire un sacrifice "médiatisable", un défi avec du panache, bien de chez nous, genre jeune coq indomptable et cabochard, bien exploitable visuellement, et faisant bien ressortir par contraste la veulerie et la lâcheté de l'ennemi. Un fait d'armes sublimé, amplifié, magnifié par la propagande officielle, par les récits dans les hebdomadaires, dans les opuscules de récits héroïques, dans l'imagerie d'Epinal et sur les cartes postales. La publicité la plus large à ce sacrifice devait contribuer à soutenir le moral des troupes et celui de l'arrière. Et exalter la foi en nos armes. On notera qu'en ce temps, l'image de l'armée française pouvait sans peine s'identifier et se résumer à celle d'un Zouave. On comprend dès lors sans peine la concupiscence fébrile et le dévouement patriotique de bien des mains de soeurs de France.

   Alors, ce Zouave et son juron ?


Ach, la guerre, gross malheur !

   Nous y arrivons.... Nous sommes le 11 novembre 1914 (qui n'est pas encore, faut-il le rappeler, fête nationale et jour férié, allons, allons, pas de précipitation, la "Grande guerre" ne fait que commencer), entre 4 et 5 heures du matin, à Die Grachten, en Belgique. La carte ci-contre vous montre où ça se trouve.

   Rappelons un peu le contexte... La "course à la mer" touche à sa fin. Les Allemands exercent une poussée considérable pour prendre le contrôle de la région d'Ypres. Anglais et Français arrivent à les contenir. Le 6 novembre, les Allemands déclenchent un effroyable déchaînement d'artillerie, et l'élite de leur armée, la Garde Prussienne, entre en ligne. On va voir ce qu'on va voir... Huit jours durant, un véritable raz de marée essaye de submerger nos positions. Trois divisions françaises sont arrivées à temps pour renforcer les troupes alliées sur les points faibles. À l'est d'Ypres, les Corps français Dubois, Balfourier et l'anglais d'Haig soutiennent le choc.

   Le 9ème Corps français, aidé par les divisions territoriales françaises de Bidou et la cavalerie de Mitry, résiste vaillamment aux efforts de trois Corps allemands, et déjoue ainsi leur intention de nous tourner par le nord.

   C'est au cours de ces luttes sans merci que se place ce sublime épisode, qui va devenir dans les mémoires françaises comme un écho aux morts héroïques de Français indomptables, dédaigneux de l'adversaire et des félons. Souvenons-nous, nos livres d'Histoire en étaient pleins : Jeanne d'Arc, le chevalier d'Assas, Bara, Montcalm, Bayard... À Drie Grachten, où nous nous trouvons en cette aube du 11 novembre, une colonne allemande se porte à l'attaque d'un pont défendu par le 1er Zouaves, sur le canal de l'Yser, entre les localités de Lygen et Noordshoote. Deux des mitrailleuses des Zouaves sont en batterie. Les Allemands poussent lâchement devant eux des Zouaves faits prisonniers. "Cessez le feu, Zouaves !", entend-on.

   Un instant décontenancés, nos soldats suspendent leur tir. Mais un cri part soudain du groupe de prisonniers : "tirez quand même, tirez donc, nom de Dieu !". Les défenseurs du pont reprennent leurs esprits et leurs tirs, en plein dans le groupe indistinct (il fait encore nuit à 5 heures du matin en novembre !) des assaillants et des otages. On a supposé, peut-être à tort, que le feu français avait tué le Zouave héroïque à jamais inconnu. Ici finit l'histoire... et commence l'énigme.


D'où t'y es, toi ?

   Première question : le Zouave héroïque (oui, j'emploie souvent ce mot dans ce texte, mais, bon...) était il lui aussi du 1er régiment ? Comme les copains qui tiennent le pont sont, eux, du 1er, on pense aussitôt qu'il avait dû être fait prisonnier non loin de là, et qu'il devait, lui aussi, faire partie du même régiment. La veille, effectivement, quelques Zouaves du 11ème bataillon du 1er régiment avaient été capturés par les Allemands.

   En ce cas, si ce Zouave aussi inconnu que jureur, était du 1er régiment de Zouaves, celui basé à Alger, alors, bien sûr, voilà qui porterait à leur maximum les chances (si l'on peut dire) qu'il soit originaire de notre ville !

   Et s'il n'était pas du 1er ? Dans ce cas, il pouvait être du 4ème. Pourquoi ? Parce que le 4ème Régiment de Zouaves constituait avec le 1er Zouaves (et le 8ème Tirailleurs) la même 76ème Brigade d'Infanterie, laquelle fait partie de la 38ème Division d'Infanterie (vous me suivez ? Sinon, relisez). Et que toutes ces troupes avançaient de conserve (comme dit le capitaine Haddock), se déplaçaient ensemble. Enfin, plus ou moins, selon les mouvements de l'ennemi. Et il se trouve que ces jours-là, le 4ème Zouaves se trouvait justement non loin...

   Oui, mais le 4ème, c'était pas le régiment basé, lui, à Tunis ? Auquel cas, direz-vous, si le Zouave inconnu n'était pas métropolitain, il était tunisien, non ? Pas si simple. Au gré des besoins, des Algérois pouvaient être affectés dans d'autres régiments qu'au 1er, celui du département d'Alger rappelons-le. Ainsi mon grand-père (excusez-moi encore une fois de parler de ma famille, mais vous êtes autorisés à en faire autant, et puis c'est un bon exemple), le Zouave Raphaël Pons, pour une raison que j'ignore, fut lui-même au début de la guerre de 14, affecté justement au 4ème Zouaves, bien qu'il fût originaire d'El-Biar et résidant à El-Biar. Je précise tout de suite que le Zouave anonyme et jureur n'était pas mon grand-père, ce dernier sera tué deux ans plus tard à Verdun. Donc, oui, même en étant du 4ème régiment, le Zouave inconnu pouvait être Algérois. Avec une probabilité bien plus faible, tout de même ? Oui, je vous le concède.


Il jura, mais un peu tard...

   Mais une autre question vous brûle les lèvres... Eh oui ! Si ce Zouave inconnu est d'Alger ou de ses environs, ou même de Tunis, comment expliquer que dans une situation aussi tragique, le juron qui lui vient à la bouche c'est "Tirez donc, Nom de Dieu !". On se serait plutôt attendu à "Punaise, vous êtes bizoutches ou quoi ? C'est les boches ! Mais tirez, la purée d'vouzautres !". Mais c'est pas obligé. Je vous rappelle que d'abord le malheureux pouvait être séminariste, et se contenter d'utiliser les jurons maison, c'est toléré en ce genre de circonstance. Il pouvait aussi être patos, les Zouaves, on l'a vu, n'en manquaient pas dans leurs rangs. Et donc parler pointu. Et avoir le juron précieux. Ceci n'empêche pas qu'il pouvait être de chez nous ! Tenez, moi j'ai bien eu un papa (oui, encore un exemple familial !) né dans une ferme à El Achour, élevé à Dely-Brahim puis à Belcourt, et qui, non seulement n'avait pas beaucoup d'accent, mais en plus utilisait couramment le délicieux et désuet "parbleu !". Lui pareil, il aurait bien été capab' de lâcher un "tirez-donc NDD", rien que parce que ça avait de la gueule. Et que pour passer à la postérité, et se présenter de l'autre côté, dans ce moment-là, on s'efforce de soigner les apparences. Donc, non, c'est pas parce que ce Zouave causait châtié qu'il était pas de chez nous. CQFD.


Mythe et contre-mythe

   N'y a t-il pas, amis Es'mmaïen, une autre question qui vous brûle les lèvres ? Si ? Ah, je disais aussi... Oui, pourquoi ? Pourquoi une fois la fusillade terminée, les zouaves du pont ne se sont-ils pas précipités pour secourir ce brave, leur camarade, pour s'assurer s'il n'était pas encore en vie ? Et le ramener dans nos lignes, pour lui offrir une sépulture décente (s'il était mort, bien sûr) et lui rendre un hommage à la mesure de son héroïsme ? (n'ayons pas peur du mot !) Ce qui fait qu'il ne serait pas resté inconnu. Ça, c'est la question que se sont posée aussi, et continuent de se poser, ceux qui ne croient pas à l'authenticité du fait d'armes tel qu'il est rapporté par la légende . Le Zouave de Drie Grachten doit-il être passé à la trappe des fadaises héroïques (yeah, héroïque, one more time !), avec la tranchée des baïonnettes, les Sarazins de Roland à Roncevaux, et tant d'autres ?

   Ce qui, selon les sceptiques, se serait passé réellement ? Les Allemands auraient poussé devant eux non des prisonniers (encore qu'ils soient coutumiers du fait, les lois de la guerre, ils n'ont jamais été très portés dessur), mais des soldats à eux, déguisés en Zouaves. Toujours pour dissuader les mitrailleurs du pont de tirer. Et, selon des témoignages, mais recueillis tardivement, le cri "C'est des boches, tirez non de dieu", aurait bien été poussé, mais pas par l'un des Zouaves prisonniers ! Non, par l'un de nos propres défenseurs du pont, découvrant les casques à pointe derrière les chéchias rassurantes ! Le zoit-dizant Zouave brisonnier en face ze zerait, lui, exglamé : "Gamarades ! Ne direz bas ! On est des gobains !", ce qui, bien entendu, aurait trahi sa qualité de teuton.

   Mais, de l'aveu même des sceptiques, les témoignages sont tardifs, très contradictoires, et confus.

   Les seules questions qui auraient valu d'être posées étaient : après la fusillade, les Français sont-ils restés maîtres du pont ? Combien de temps ? Les corps des "otages" étaient-ils accessibles pour les ramener dans nos lignes ? Ou bien risquait-on de se faire trouer la paillasse en allant les récupérer ? Les Allemands ont-ils ramené la totalité des corps dans leurs lignes ? Ce qui aurait prouvé qu'effectivement le soit-disant Zouave héroïque était bien un allemand déguisé. Sinon, on ne voit pas trop pourquoi ils se seraient encombrés du corps dans leur retraite.

   Mais quand même, on se dit qu'il fallait être un peu stourdoute pour accepter de se livrer à un jeu aussi risqué. "Bon, on vous habille en Zouaves, vous marchez devant nous, vous leur dites de pas tirer, et nous, nos fusils entre vos têtes, on les canarde, Ja Wohl ?". Créneau, quel beau métier ! Imaginez la tête des désignés volontaires... Moi, pas question, je marche pas. Et vous ? Et du coup, on penche à nouveau pour la thèse des prisonniers-boucliers.

   Faute de réponses formelles à ces questions, on continuera de croire à la légende du brave Zouave à trois poils de Drie Grachten, et à se dire que, oui, peut-être qu'il était de chez nous. Oilà.

   Gérald Dupeyrot,
Fils et petit fils de Zouave.

À chaque fois, je pense à l'administrateur français évoqué par Fellag dans son spectacle, vous savez, le rond-de-cuir franco-centriste qui expédiait avec désinvolture les transcriptions phonétiques des noms autochtones qu'il inscrivait sur ses registres d'état civil. "Zouaouas" ? Houlà, c'est pas français, ça ! On va dire "Zouaves", hein ? Il a dû aussi sévir en Chine : "Hein ? Quoi ? Beidjing ? Bon, OK, on va dire Pékin, ça va ?". Pareil pour Mao Dze Dong... Mais c'était partout pareil... Rappelez-vous le fonctionnaire de l'immigration plein de bonne volonté dans le film où Elia Kazan raconte son immigration aux USA !

les zouaves, ainsi que l'attestent les registres des régiments et les noms sur les plaques des monuments aux morts, comptaient dans leurs rangs de nombreux compatriotes juifs. Les bandes dessinées de la série "Carnets d'Orient", de Jacques Ferrandez, nous le rappellent avec justesse.

ainsi basés : le 1er à Alger, le 2ème à Oran, le 3ème à Constantine, le 4ème à Tunis. Avec pour chacun, comme je le rappelle ci-contre, des "dépôts" en métropole.


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   Ci-dessus, par le grand peintre des choses militaires Georges Scott, l'illustration qui, le 5 décembre 1914, fit la couverture de ce numéro 3744 de la revue "L'Illustration". Le récit du fait d'armes en pages intérieures, rendu plus dramatique encore par le dessin de Scott, devait secouer la France entière. Ci-dessous, une autre interprétation par un des multiples artistes qui s'essayèrent à illustrer cartes postales et opuscules de récits héroïques, sans toutefois approcher le talent de Scott... Sur Scott, aussi ICI.







Cliquez pour agrandir la carte...

   Ci-dessus, la localisation de Drie Grachten par rapport à la ville d'Ypres (elle, c'est facile à trouver, elle est dans tout bon atlas !). Le point rouge indique la petite localité de Drie Grachten juste à l'intersection de la route et du Canal de l'Yser.
   En cliquant sur la carte, vous obtiendrez une situation plus rapprochée de Drie Grachten. Ceci, c'est pour ceux qui, passant dans le coin, voudraient aller voir sur place, je sais que les Es'mmaïens sont gens curieux. Si vous y allez, faites des photos (il y a une plaque), et envoyez les nous !



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   Ci-dessus et ci-dessous, le recto et le verso d'une planche en carton de la collection "Pro Patria". Elle représente des Zouaves à découper "à support breveté, imprimés en couleurs des deux côtés (face et dos)", avec un socle à plier qui permet de les faire tenir debout et de jouer avec. Au milieu de la deuxième rangée à partir du haut, le groupe de Zouaves de Die Grachten... Regardez bien le casque à pointe... qui pointe ! Regardez vite ci-dessous au verso qui se cache derrière ! Ah, les immondes lâches !



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Pour tourner autour du groupe, actualisez la page
(la flêche en rond dans la barre de menus)



Il eût été intéressant de savoir si la lune brillait en cette fin de nuit, si le pont était éclairé de réverbères, etc. Histoire d'y voir un peu plus clair dans cette sombre histoire. Mais on ne le saura pas.






   Ceci n'est pas l'insigne régimentaire officiel du 1er Zouaves. Il fut créé dans l'entre-guerre, quand se répandit la vogue de ce genre d'insigne "fantaisie". Le zouave, dans une "bulle" prononce les fortes (et dernières") paroles du Zouave de Drie Grachten: "Tirez-donc, N.D.D.". On est bien entré dans l'ère de la bande dessinée avec phylactères !




parmi ces détracteurs, on lira le plus prolixe et le plus argumenté d'entre eux : Jean-Louis Larcade, pages 639-641 dans "Zouaves et Tirailleurs : les régiments de marche et les régiments mixtes (1914-1918)", aux Éditions des Argonautes. Un ouvrage de référence sur ces corps, que je vous recommande.

Et aussi : René Clozier, "Zouaves, épopée d'un régiment d'élite" (ouvrage paru en 1931, auquel se réfère Jean-Louis Larcade). On notera, pour finir de confusionner la confusion, que ce même René Clozier, qui dans ce livre démystifie la légende du pont de Die Grachten, semble avoir été, 16 ans auparavant, l'auteur du dessin maladroit et naïf de la carte postale ci-dessous, éditée en 1915 à Alger par notre compatriote, le photographe J.Geiser ! Comme l'écrit Jean-Louis Larcade : "Comprenne qui pourra !".


Cliquez pour agrandir la carte


Pour les curieux de la chose militaire,
et en particulier de la première guerre mondiale,
à travers la presse et la littérature populaire,
un site formidable, plein d'images. Pour y aller, cliuez ICI :






Coup de théâtre de dernière minute !

COMMENT LES CHOSES SE SERAIENT RÉELLEMENT PASSÉES !

par notre envoyé spécial Jean Brua