Les clochers de chez nous

Sainte-Marie-Saint-Charles de l'Agha

(en 1938)


Ne vous demandez plus "comment c'était dedans ?




La nouvelle chaire
Bénite et inaugurée le dimanche 24 janvier 1937.
La maçonnerie se recouvre d'un granito très fin, de la couleur du marbre des colonnes, les entrelacs en mosaïque où dominent l'or et le beige sont un travail des mosaïstes algérois J.-B. et Vincent Tossut. Dans le médaillon central : "Le Christ, origine et fin de toutes choses".
À droite au fond, la statue du Saint Curé d'Ars.


La tribune et les orgues
On trouvera dans les textes qui suivent la description détaillée de ces dernières.
Elles remplacent les anciennes orgues, et furent inaugurées le 20 janvier 1935. Les orgues de choeur seront, elles, inaugurées par Mgr Leynaud le dimanche 6 juin 1937.


Autel de la Piéta
Au dessus de l'autel, la station VIII du Chemin de Croix ("Jésus console les femmes de Jérusalem"). Devant l'autel, la dalle du caveau où se trouve gravé le nom de Madame Wauters.
Sur la plaque noire à gauche on distingue le nom de Warot.


La nef principale...
par le grand portail, comme la découvrirent, comme s'y avancèrent des générations de mariés et de communiants...


Le maître autel et le choeur.
La grande fresque au dessus de l'autel, avec tous ses personnages, où parfois pendant l'office s'égarait notre attention, n'est pas encore là.


L'autel de la Vierge.
Entouré des stations XIV (à gauche, la dépose dans le sépulcre) et XIII. Vitrail de droite, c'est notre premier film de cape et d'épée : Saint-Martin, glaive à la main, et sa fameuse demi-cape.


Le grand crucifix, des vitraux aux motifs indistincts, et deux statues...
L'une - semble-t-il - de Sainte Thérèse et l'autre de Saint Christophe avec l'Enfant sur son épaule (ou Saint Antoine ?). Inaugurées le 20 décembre 1936 avec celles du Saint Curé d'Ars et de Saint Antoine de Padoue. Toutes quatre étaient les oeuvres de "L'union Internationale Artistique de Vaucouleurs".


"Souvenir de la bénédiction des cloches" (1932).
Une photo hélas outrageusement retouchée.
Chaque cloche portait le nom des donateurs bienfaiteurs qui avaient contribué à leur acquisition. Derrière, à peine visible, le maître autel.


Mosaïque des morts de la Grande Guerre.
La mention dans la couronne cenrale indique "1914-1919", comme c'était alors l'usage (front d'Orient oblige !).
Au dessus du Christ sortant du tombeau : "Ego sum resurrectio et vita". Et au dessous : "Filiis suis in acie desideratis".
Suivent les noms des morts dans l'ordre des cinq années.

    Un infini merci aux photographes (de Lovencourt, Radium photo) grâce auxquels nous pouvons aujourd'hui faire revivre notre église "d'avant". Un non moins grand merci à Paul Tarting, notre camarade à Gautier de 1950 à 1954, qui habita 12 Bd Baudin jusqu'en 1960, puis avenue Gal Laperrine jusqu'en 1963. Grâce à lui nous pouvons présenter ces bouleversants regards sur notre église. On a mis les photos aussi grandes que nous le permet un poids d'octets acceptable. Entrez... L'église à cette heure est presque déserte... Il ne manque rien... Tout revient... L'odeur d'encens, ou celle des cierges dans les chapelles, les chants des enfants qui répètent en fin de journée, le bruit sec d'un volet de confessional qu'on referme, les chuchotements, les claquements ferrés des pas de monsieur l'abbé sur le dallage, le passage de la pénombre fraîche à la lumière aveuglante et chaude de la rue Denfert-Rochererau... Voilà, tout vous est redonné... Profitez-en...

    Ces photos illustraient un très complet historique de Sainte-Marie Saint-Charles de l'Agha, des origines (1869) à 1938. C'est un long texte, normal, c'est une si longue histoire ! Nous comptons bien l'illustrer au fur et à mesure que nous parviendront des images adéquates. Bonne lecture !




Retour au sommaire Saint-Charles, cliquez ici !