(kemias14.htm)




NOTRE RUA

Hommage à Missou l'Ancien

(12 mai 2007)

   "Non, non, non, le RUA n'est pas mort !". Ses anciens basketteurs l'ont démontré le 12 mai à Solliès-Pont en fêtant le 80e anniversaire virtuel du club cher à Albert Camus et à plusieurs générations de sportifs. Invité d'honneur de cette journée historique : Maurice Faglin, dit Missou (cliquer ICI pour voir l'écran de Jacques Prat en rubrique RUA), doyen et mémoire vivante du club universitaire, après en avoir été l'un des footballeurs les plus titrés, l'animateur-vedette de la piscine, du journal du club, du Lafferrière, du Coq-Hardi et autres lieux de diffas.





   Voici "Missou" Faglin à Solliès-Pont en compagnie des anciens basketteurs bleu et blanc et de camarades de différentes sections. Parmi ces derniers, une autre "légende vivante" (rang de derrière, 2e à partir de la gauche) : Charles Ayme, dit "Tomate", l'un des fleurons de l'athlétisme ruaïste, avec notamment un record d'AFN du 400 m plat en moins de 50". (la photo est prise par son appareil)

   Jean Brua a dédié à Missou cette parodie de la Parodie paternelle, et un dessin qui fait allusion à la tradition d'amateurisme intransigeant que faisait régner le président emblématique du RUA, l'inoubliable Dr Achille Badaroux.



LA TIRADE DU PIED


Ce pied, que sous la tabe, vous pouvez pas le oir,
Ce pied, que comm' les nôtes, il a bronzé tout noir,
S'i serait pas muet en dedans son souyer,
Ce pied, qué des histoir's qu'i pourrait raconter !
D'abord, en Kabylie qu'il était yaouled
Et qu'i marchait tout nu d'en haut en bas l'oued,
I s'a pris de la gîte comm' çuilà du tchibeck
Ou bien d'un vieux sidi des Beni Ould Melek.
Grâce à ça, grâce à Dieu, pour marcher tirailleur
À la guerr' d'Italie, tu trouv' pas pluss meilleur.
Au RUA, c'est pareil : de tant qu'il est penché,
Et tordu, et cambré, ce pied, même attaché,
I dribble, i passe, i shoote que la tête ell' leur tourne
Aux goals, aux défenseurs... Purée ! Une vraie schkoumoune !
Ce pied, qu'il a niqué la balle à Oualiken,
Aussi à Santiago, au stade du Dey Hussein,
Ce pied qu'on le dirait qu'i rentr' au lieu qu'i sort,
Qu'i freine au lieu qu'i court, qu'i saute au lieu qu'i dort,
Et toujours en zig-zag pour qu'on march' pas dessur,
À quatre-vingt quelque ans, il a l'os encore dur !
Ce pied, ce pied d'honneur, marqué "made in Akbou",
Lévez-lui le chapeau, c'est çuilà de Missou !



Jean BRUA