Déambulations 2 mars 2007 Déambulation des résidents et espace ouvert. Certaines déambulations des résidents ne vont pas de soi : Il faut distinguer les déambulations des résidents atteints de troubles psychiques mais n'étant pas en service fermé, et celles des résidents qui se trouvent en service fermé. Déambulation des résidents atteints de troubles psychiques mais n'étant pas en service fermé : Emile Pelicand, compte tenu des 3 types de résidents qui s'y trouvent, est un lieu "ouvert". (1) La proportion élevée de résidents affectés à des degrés divers par la maladie d'Alzheimer, ou par des maladies assimilées, est élevée : tous ne sont pas à Emeraude, et tous ne sont pas "déambulants". Il est légitime que ces personnes atteintes de désorientation, puissent continuer à déambuler, soit à pied, soit dans leur fauteuil roulant. Il s'agit souvent pour elles de leur dernière façon d'éprouver leur liberté et une ultime sensation d'emprise sur le monde. Le danger que représente alors pour elles le statut de "lieu ouvert" de la résidence est considérable : escaliers de secours ; accès au sous-sol et chute du haut des quais de débarquement des camions ; sortie principale avec risque de chute dans l'escalier ou dans la rampe à l'usage des fauteuils roulants. La surveillance des allées et venues de ces résidents, hors service fermé, devrait donc s'imposer. On cite le cas où c'est un proche d'un résident qui a dû, un dimanche après-midi, "récupérer" un autre résident sur le parking voisin, le personnel étant en nombre trop réduit pour que les personnes du service aient pu, sans "abandonner" les résidents dont ils ont la responsabilité, aller chercher la personne égarée. Il est évident qu'une loge de "concierge" et un réseau de surveillance video serait la meilleure formule. Or il semblerait que l'insuffisance en personnels et en moyens, là encore, ne permette pas de prendre les dispositions qui simposeraient. Au cours d'une discussion très sérieuse et très curieuse avec des cadres de santé, l'une d'elle eut cette remarque dont il semble qu'elle n'avait pas conscience de son caractère paradoxal et inhumain : d'après elle, il fallait brider les besoins de déambulation de ces résidents, dans la mesure où la restriction de circulation apportée dans la résidence aux autres résidents par des précautions minimales pourrait être considérée comme une contention inacceptable ! On marche sur la tête ! Une réflexion est en cours sur le moyen de mettre à l'abri les résidents concernés par les risques de "fugue" ou de chute, sans réduire le statut de "lieu ouvert" de la résidence. La mise en place de moyens électroniques efficaces est la piste actuellement suivie. (1) Ouvert même de façon jugée excessive par certaines familles, puisque l'absence totale de surveillance à l'entrée a entraîné, à plusieurs reprises, la présence de personnes indésirables dans les couloirs de l'établissement, comme des jeunes filles soit disantes "vendeuses de fleurs". Les résidents ont des bijoux et des affaires personnelles auxquels ils tiennent d'autant plus, que souvent ce sont leurs ultimes et plus chers souvenirs (même si pas forcément très précieux). Il serait naturel que ces objets ne soient pas ainsi laissés à la disposition de tout venants.
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