Alors, on y va... À l'entrée, sur l'avenue Franklin Roosevelt (qui s'appela longtemps rue Michelet, du temps où celle-ci se prolongeait sous ce nom jusqu'à la colonne Voirol), de chaque côté de la grande et imposante grille d'honneur, étaient dressés sur des colonnes, les bustes de différents personnages historiques de la conquête de l'Algérie ainsi que des premiers Gouverneurs : Chanzy, Randon, Pélissier, Damrémont, Bugeaud, de Gueydon, Clauzel et Lamoricière, formaient une haie d'honneur. Faisant face à ces statues, de l'autre côté de l'Avenue Franklin-Roosevelt, contre le mur d'enceinte de la villa Joly, une des dépendances* du Palais d'Été, se dressait la statue du Maréchal de France Mac Mahon (photo ci-contre).
Du haut de son piédestal, il semblait surveiller les entrées et les sorties, ainsi que les 2 spahis qui montaient la garde, se tenant au garde à vous, sabre au clair, revêtus de leur burnous rouge et blanc, sur la tête un grand turban blanc, quelle allure !!
Passées les grandes grilles de l'entrée d'honneur, à gauche se trouvait un petit bâtiment abritant le bureau de poste (oui, chers petits amis philatélistes, où les lettres étaient oblitérées, comme l'atteste ce timbre, là, à gauche) et le standard téléphonique (tel. 66.00.00 en 1960). J'étais toujours impressionné par la dextérité avec laquelle les opératrices (elles étaient deux, dont Mlle Eberlé) manipulaient les fiches, reliées à un long fil qui semblait élastique, qu'elles introduisaient dans un tableau mural plein de trous pour établir une communication. C'était, pour moi, magique et féerique, nous étions bien loin du téléphone portable, même pas en rêve !
De l'autre côté de l'entrée à droite, une série de bâtiments où logeait une partie des employés vivant sur place, la loge de M. et Mme Pous, les concierges. J'aimais regarder par la toute petite ouverture, une sorte de meurtrière, qui donnait sur l'entrée, je voyais sans être vu. Puis le logement des familles Cervera et Llorca. Dans le parc il y avait d'autres villas (Annette, Foa..) et des habitations pour le logement des personnels, logements des personnalités de passage, des dépendances, un garde meubles, des ateliers et le garage de mon père, qui a été plusieurs fois déplacé au fil des ans. (pour tous ces bâtiments, voir plan 2 en colonne de droite)
Face à la grande porte d'honneur à double battant, la grande allée... J'entends encore, sous les roues du camion de mon père ("le Dodge de Papa", texte à venir), le crissement des petits gravillons blancs et ronds, régulièrement ratissés, qui recouvraient cette grande allée qui menait au Palais. Depuis peu, ces gravillons ont disparu, remplacés par des pavés. Nous arrivons à un îlot de verdure, avec d'imposants palmiers, un immense cactus, des fleurs et une belle variété de plantes exotiques. Un autre spahi nous accueille.
Le palais au fil des ans...
Enfin nous découvrons le Palais d'Été, belle bâtisse à l'architecture classique de style mauresque, toute blanche, recouverte d'un magnifique bougainvillier, avec son patio entouré de colonnes en marbre, et sa fontaine, la galerie au premier étage avec un garde-corps en bois finement ajouré. Construite pendant la période Ottomane (1500/1830) nous ne connaissons pas la date précise de sa construction estimée entre 1798 et 1805. Jusqu'à la conquête de 1830, c'était une simple mais belle villa, constituée de deux corps de bâtiments, l'une des plus grandes de la banlieue algéroise, devenue palais après de longs et nombreux travaux. Elle appartenait à Mustapha Al Hayl, ministre chargé des haras du Dey Hussein. La cavalerie ottomane comptait plusieurs centaines de chevaux. À l'origine, elle était plus petite (voir plan 3), des travaux d'agrandissement furent entrepris à partir de 1846, en plusieurs étapes. Le Gouverneur Lutaud (1911/1918) fit entreprendre les derniers grands travaux avec la création de la grande salle des fêtes qui donnèrent cette magnificence au palais. C'est l'architecte Darbeda, qui fut choisi pour cette mission. Un corps de bâtiment fut démoli en 1916 pour permettre l'agrandissement du nouveau palais. L'aspect définitif que nous connaissons date de 1919. (pour toutes ces modifications, voir plan 3 en colonne de droite)
Sous le troisième gouvernement Jonnart (accéder en colonne de droite à la liste de tous les gouverneurs) sont entrepris alors les travaux de décoration. Le Gouverneur Jonnart fit appel aux pensionnaires de la villa Abd-El-Tif (autre très belle villa turque du XVIII siècle, école de peinture orientaliste créée en 1908, située au dessus du jardin d'essai) pour exprimer leurs talents en rajouts successifs sur les murs tristement nus au départ.
Les peintures orientalistes murales, très colorées, représentant la nature et les scènes de la vie quotidienne algérienne avec des personnages en habits traditionnels, sont signées Fernand Antoni, Paul Jouve, Léon Carré, Marius de Buzon et Léon Cauvy (premier pensionnaire de la villa Abd-El-Tif).
Réquisitionné en 1830, le palais fut occupé par les troupes françaises, il servit de casernement jusqu'en 1848, et vers 1865 il devint siège du gouvernement. En 1930, pour présider les cérémonies du centenaire de l'Algérie, le président de la république, Gaston Doumergue, loge au Palais. Pendant la seconde guerre, c'est autour des troupes américaines, débarquées à Alger le 8 novembre 1942, d'en prendre possession, après une courte et inoffensive résistance des spahis présents sur place, commandés par le Commandant Marliot, responsable de la garde d'honneur du palais. L'amiral Darlan fut assassiné dans son bureau le 24 décembre 1942.
N'oublions pas, non plus, que le 3 juin 1944, Alger fut le siège du gouvernement provisoire de la France. Cette demeure historique a reçu de nombreuses personnalités françaises et étrangères, ainsi que quelques chefs d'état. Une visite sur le site internet de l'I.N.A., où sont conservées les archives des actualités cinématographiques, permet de revivre quelques uns des ces moments historiques.
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En temps de paix, le Gouverneur Général recevait beaucoup au Palais d'Été, lieu idéal pour éblouir aussi bien les délégations de tout et n'importe quoi, les corps constitués et les délégations de notables de toutes origines, les participants aux innombrables congrès qui, à toutes époques, se succédaient à Alger ( pour voir deux de ceux qui par exemple furent reçus ici au printemps 54, les 17 et 20 avril). Il accueillit aussi les tournages de quelques films qui trouvaient en ces lieux un décor digne des Mille et une Nuits.
Tout autour de ce magnifique palais, un jardin d'une superficie de 10 ha.
Pour y pénétrer, trois accès pour véhicules étaient possible : l'entrée principale, dite entrée d'honneur, une entrée à coté de l'Église Sainte-Marie (voir photo en colonne de droite), une autre à côté du dépôt des T.A. chemin Yusuf (voir plan) et une entrée piétonne côté chemin de Gascogne, où entraient et sortaient les spahis à cheval de la garde d'honneur. Les écuries étant de l'autre côté du chemin de Gascogne.
La Douera
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1) Vue sur la Douera ; 2) Vue depuis la Douera ;
3) la Douera, aire de jeux : Danielle Tallieu, Annette Hostai, un jour de pluie.
Quel merveilleux terrain d'aventure à notre disposition ! Dans un coin retiré du parc, au calme, avec une vue imprenable, une fenêtre ouverte sur l'infini, dominant sur la baie d'Alger, La Douera, mi-pavillon, mi-patio, d'une grande élégance, ouverte de tous côtés, entourée de portiques et de belles colonnes. Tout était étudié pour le repos et la méditation. Comment vous décrire l'atmosphère de ce lieu magique qui me laisse, plus de 50 ans après, alors que je ne devais pas avoir plus de 10 ou 11 ans, un souvenir de paix, de sérénité et de tranquillité. À cette époque, je n'avais évidemment pas conscience de ces moments privilégiés que je vivais.
Le jardin
Dans ce jardin luxuriant toujours bien entretenu par une équipe de jardiniers, planté d'une flore exubérante : diverses variétés de palmiers, eucalyptus, mimosas odorants, bambous géants, acacias, roseaux, sycomores, lauriers roses et lauriers sauces, philodendrons, acanthes, caroubiers, bougainvilliers multicolores, jujubiers, caoutchoucs, cyprès élancés, thuyas, pins dont les pommes à grosses écailles marrons et résineuses une fois tombées au sol, s'ouvraient pour libérer les pignons, pour en savourer le fruit il fallait casser la coque entre deux cailloux, ficus géants, qui nous fournissaient ces petites boules rondes qui devenaient des jouets entre nos mains, toutes sortes de plantes et fleurs, aloès, cyclamens, arums, jasmins, bégonias, glycines, des plantes aquatiques dans les bassins, des plantes grasses et des cactus, plantes aromatiques et odorantes. Et pour notre régal, des arbres fruitiers, orangers, néfliers, abricotiers, citronniers, figuiers, amandiers, une champignonnière et un jardin potager fournissaient leurs produits à la cuisine du palais. Pour compléter cet inventaire : une serre, une volière, un enclos grillagé où il y avait aussi des biches, et, pour nous distraire, un mini golf, une piscine, un terrain de tennis. Danielle me rappelle qu'il y avait aussi des ruches, eh oui, mais c'est bien sûr... Mon père nous rapportait à la maison des morceaux de cire alvéolée encore gorgées de miel que nous mâchions comme du chewing-gum, mais au miel, un vrai régal.
Comme pour tout enfant, il y avait des interdits ; cependant, accompagnés de Léo, fils du chef-jardinier, les garçons grimpaient aux arbres fruitiers, et nous les filles ramassions la récolte. Un autre jour, nous avons même eu la riche idée de jouer à la cachette à l'intérieur du Palais et dans la Delage, ce qui nous a valu une bonne correction de la part de nos parents.
Dans ce que nous transformions en jungle, dans cette savane africaine, nous étions tour à tour Tarzan et Jane, dans les lianes des ficus, cows-boys ou indiens, aventuriers ou explorateurs, des Indiana John avant son heure. Ce terrain d'aventure nous offrait des aires de jeux, des cachettes, au milieu de cette végétation. Les rigoles d'irrigation devenaient des fleuves pour nos bateaux de fabrication maison, le mini-golf, une piste routière pour nos petites autos, le bassin de retenue d'eau, une piscine. Un été, Yvon Tallieu et son cousin, faisant trempette tout nus, ont eu la désagréable surprise, en sortant du bassin, de ne plus trouver leurs vêtements. Le chef jardinier Llorca les avait confisqués pour les punir de cette baignade interdite. Ils durent rentrer chez eux à poil.
Pour moi qui venais "en touriste", qui n'étais de passage que les jours de vacances, je garde en mémoire ces jours fabuleux. Pour Jean-Luc Cervera, pour qui c'était sa vie au quotidien, il garde encore aujourd'hui un souvenir vivace de ses années passées dans ce lieu extraordinaire. Un endroit pareil, ça ne peut s'oublier.
Les fêtes rien que pour nous
Chaque fin d'année scolaire, les meilleurs élèves de chaque école étaient invités à une grande réception donnée en leur honneur, je ne me souviens pas y avoir participé. Par contre je me souviens de la projection en plein air, à l'arrière du palais, lors d'une grande kermesse, du film "Crin Blanc", l'histoire d'un enfant et d'un cheval, film qui a l'époque m'avait profondément marqué et laissé un étrange sentiment.
Pour Noël, les enfants des employés du Palais, habillés en "grande tenue" étaient conviés à la villa Foa, où logeait Mme Urbani, à un goûter. Au menu, brioches et chocolat chaud, servi par le personnel en tenue dans une grande salle décorée d'un grand sapin de Noël, bien de chez nous, genre de pin maritime à longues aiguilles vert tendre et qui sentait la résine. Sapin en grande tenue de Noël également.
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Ça c'est moi, Yves Jalabert. Un coup de tête à droite... et hop, un coup de tête à gauche...
Et les autres ? Qui va se reconnaître sur ces photos ?
Pour Pâques, sous les conseils de Mme Léonard, tous les enfants du personnel étaient invités à chercher leurs oeufs dans une partie très touffue du parc.
Dans les années 50, selon les gouverneurs et les circonstances, de grandes fêtes et réceptions se sont déroulées, une fantasia, un grand bal masqué avec de très belles toilettes "sous le thème des oiseaux". Comme tout enfant curieux, nous nous sommes cachés pour voir toutes ces grandes dames dans leurs jolies toilettes et leurs coiffes en forme d'oiseaux, là aussi pour nos yeux d'enfants c'était merveilleux. Une grande kermesse, porte ouverte, avait été organisée au Palais beaucoup de monde extérieur avait pu participer à cette belle journée, plusieurs stands de jeux, des attractions, de la musique. Le plus qui m'avait marqué, c'était une grande toile d'araignée faite de corde accrochée à un bel arbre, avec au centre, son énorme résidente, faite de papier mâché, suspendue à son fil. Avec ma soeur Michèle on avait une peur bleue ! ... Pour clore le spectacle, le public a pu voir les petits rats de l'opéra d'Alger évoluer dans leurs tutus de différents tons pastels. Un autre jour, un méchoui avait également été organisé sur le terre plein au bas du tennis, nos parents avaient été invités, bien entendu les enfants n'étaient pas conviés. Avec Annie Cervera, son frère Jean-Luc, Guy Simon, ma soeur Michèle (je n'ai pas souvenance de voir Léo LLorca et Richard Prats) assis côte à côte sur le parapet surplombant cette soirée, nous dégustions des yeux.
Mon père, un passionné de cinéma, avait acheté à M. MOLINA, un projecteur de cinéma parlant (de format 16 mm). Il y avait deux grosses bobines comme dans les salles de projection. Pour nous ce fût une grande joie et un émerveillement.
Un garage fût transformé en salle de projection avec de vieilles tentures de velours bleu nuit et quelques vieilles chaises apportées par M. SIMON, responsable du garde meuble, un bel écran avait été confectionné avec un grand drap blanc.
Nous les filles nous étions chargées de la décoration. Vous pensez, à cette époque c'étaient les revues "CINÉMONDE", nous avions le choix, avec tous ces portraits d'acteurs et d'actrices.
Les séances étaient prévues le samedi soir et certaine fois le dimanche. Le téléphone arabe marchait bien mieux que ces téléphones portables actuels. Les familles du Palais et les gardes mobiles présents sur place y assistaient avec joie.
Nous alignions les chaises pliantes avec un passage au centre, nous affichions le programme à la porte, une boîte était placée sur un coin de table pour payer son entrée, recette qui était remise à M. MOLINA qui fournissait les films. Certains soirs d'été un peu chauds, les séances se déroulées à l'extérieur, mais là, il fallait user du FLYTOX, les super bombardiers locaux attaquaient, heureusement à cette époque, ce n'était pas le chigoungounia !
L'équipage
Pour l'entretien, le service et le bon fonctionnement de cette résidence tout un personnel était employé. Certains résidaient sur place : Auguste Tallieu, qui a conduit tous les gouverneurs et personnalités de passage de 1934 à 1963, il a été le chauffeur du premier Ambassadeur Français à Alger, Albertini, ex-officier d'ordonnance, Dekispoter, huissier, Llorca, chef jardinier, Bécaïs, intendant, Simon, responsable du garde meuble, Gabriel Prats, Maître d'hôtel, ils vivaient au rez-de-chaussée du palais, les conducteurs autos, Georges Cervera, Benassar, Latrémollière, Dafosse, Mme Dafosse était femme de chambre, et ceux qui tous les jours rentraient chez eux : mon père, conducteur camion au Palais de 1943 à décembre 1962, Robert Tudury, un autre conducteur, Mme Salla employée aux cuisines, Nedjem, le serveur du gouverneur, un grand sénégalais, maigre, toujours impeccablement vêtu de blanc, tenue qui contrastait avec sa peau couleur ébène...
M. Ferrer, qui avait une jambe de bois, était responsable de la distribution du carburant. Je garde en mémoire cette pompe à essence de couleur rouge que Monsieur Ferrer actionnait à la main, avec un levier, dans un mouvement de va-et-vient que remplissait par vagues et vidait alternativement chaque cylindre en verre contenant l'essence jaune qui rejoignait le réservoir du Dodge de mon père.
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Ci-dessus, à droite de la pompe, M. Ferrer, dessiné par Jean Brua (le spahi a préféré garder l'incognito).
Sur la photo à gauche, le mini-spahi à cheval, c'est Dominique Dafosse, fils de Mr Dafosse, chauffeur, et de Mme Dafosse, femme de chambre. Accroupie auprès de Dominique : Danielle Tallieu ! Derrière eux, la vieille pompe.
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Il y avait aussi les jardiniers, les cuisiniers, les standardistes, le concierge, une équipe d'entretien, MM. Olives, l'électricien, Wallier et Invernisi, les peintres, M. Puech, maçon, et certainement bien d'autres.
Quarante ans plus tard ...
En 1990, j'ai eu la chance, l'immense plaisir et le privilège, après palabres, discussions, négociations et usant de diplomatie, de visiter "mon Palais".
J'ai retrouvé les odeurs de bois de cèdre ciré, utilisé pour les portes et les caissons des plafonds, gravi l'escalier monumental en marbre de carrare conduisant à la grande salle des fêtes du premier étage, admiré les peintures murales, revu les bancs, coffres, tables basses en bois foncé de style maure incrusté de nacre, les lustres en métal avec leur verre multicolore, les mosaïques murales, traversé des salles voûtées, aux plafonds diversement décorés, caressé les colonnes lisses ou torses, en marbre ou en onyx, des galeries intérieures et extérieures.
La petite fontaine en marbre trône toujours au milieu du patio. Enfin, j'ai apprécié ce silence quasi monacal du lieu, qui nous fait parler à voix basse et marcher sur la pointe des pieds.
Ceux qui ont vécu et connu ce lieu envoûtant voulaient partager avec vous leurs souvenirs et vous faire découvrir ce petit coin de paradis que peu d'Algérois ont eu le plaisir de connaître. Voilà qui est fait.
Dès l'indépendance, le Palais a conservé sa vocation de résidence officielle du président algérien, son charme est resté intact, seul son appellation a changé, aujourd'hui c'est le palais du peuple, qui sera peut être, un jour, transformé en musée et je ne désespère pas d'y retourner faire un tour, et pourquoi pas vous y conduire, vous guider sur les traces de ma jeunesse, dans le Palais de mon enfance.
Yves Jalabert
Mes remerciements les plus chaleureux et mes amitiés à :
Danielle Chartier/Tallieu, pour ses souvenirs et les nombreuses photos transmises
Yvon Tallieu, Jean Luc Cervera (retrouvés grâce à Es'mma) qui ont vécu sur place, au Palais d'Été, pour leur aide et leurs souvenirs
J.P. Lang, collègue de banc d'école à Molbert, pour sa photo de l'église Sainte-Marie, prise par lui en 1960
Danielle Richier-Bernasconi pour la photo du palais et le dessin de son oncle Louis Bernasconi
Jean Brua, JiBé, pour sa contribution
Pour ma documentation j'ai consulté les ouvrages suivants :
- "Palais et demeures d'Alger à la période Ottomane",
- "Le palais d'été résidence du Gouverneur Général de l'Algérie", par Jean Alazard directeur du musée National des Beaux-Arts à Alger édité en mai 1951 sur ordre du Gouverneur Léonard (offert par Yvon Tallieu)
- Le livret n° 5 de la collection des cahiers du centenaire de l'Algérie
- Les cartes postales et les photos de ma collection personnelle, et celles de Danielle Chartier/Tallieu
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