RÉPONSE: Rollande, ma payse, bonjour. Dit comme tu l'écris, ne crains-tu pas que certains croient qu'on servait des mounas-tartare? On mettait aussi le ketchup? Eh bien, non, c'était pas le cas. Avant d'habiter au 15 de la rue Burdeau, j'ai habité au 10 boulevard Saint-Saëns, et là, une habitante du rez-de-chaussée (façon de parler, la porte d'entrée de l'imeuble était au 1er au moins, il fallait monter les escaliers du passage Daguerre), à chaque Pâques, elle nous offrait une mouna avec son oeuf dessus, légèrement enfoncé (l'oeuf) dans le sommet de la mouna. Et il étaient auparavant passés au four (l'oeuf et la mouna). J'essaie d'expliquer clairement. Oilà. Gérald

Je pense que notre amie Rollande voulait dire: on préparait la mouna, on mettait l'oeuf cru dessur et vinga, on mettait le tout au four. Que l'oeuf i cuisait AVEC la mouna. Maintenant si ct un oeuf menteur et qu'il était pas crû on le faisait cuire avant ! Purée quel humour que j'ai ! J'devrais écrire des sketches. Elle est pas belle la langue française : tu mets un accent et tout i change !!!! Allez bonne soirée à tous.

Mais non, y en a qui ont tout faux! On mettait l'oeuf, cru, oui, M@rie, mais c'est Gégé qui a raison. On mettait donc l'oeuf au centre de la pâte (comment il y restait, voir le problème précédent des Olgas, même combat), on mettait le tout au four, et on nous disait à nous les gosses de bien surveiller, que quand l'oeuf y serait dur, la Mouna elle serait prête et cuite à point ! On n'a compris que plus tard qu'on nous avait menés en bateau, comme la chasse au TCHIBEC !

Héla ! héla ! (non c'est pas la chanson) c'est pour les mounas avec l'oeuf. Si vous n'avez pas connu ça c'est que votre grand-Mère n'était pas Espagnole ou que vous étiez trop petit ! C'était des petites mounas individuelles : (c'est que pour les enfants...) L'oeuf il tenait soit entre 4 griffes (commes ceusss qui passent et qui rapassent) soit pour faire jouli, par une petite croix en pâte (de mouna) dessur l'oeuf ! Mais bon c'était pour rigoler, pour les gosses... Vous voyez une MOUNA pour 6/8 personnes avec un seul oeuf ? après on se demande pourquoi y a des guerres et des jalousies ! C'était pour Pâques, c'était le premier pic-nic, d'ailleur on disait "on va faire la Mouna" ça voulait dire on va pic niquer ! (c'est pas beau) c'était le premier bain de mer, c'était la renaissance, la résurrection quoi ! Et en avant les cabassettes.

Les pains de glace étaient enveloppés dans du papier journal (tiens y revient çuila) et le tout enveloppé dans le sac de toile de jute. Les glacières makache. La glace c'était aussi bien pour tenir au "frais" que pour boire le "rosé" ! Y'a Sidi, à cette époque là j'en étais à l'antésite, au coco (pourquoi Marseillais) à la gazouze - à l'orange ou au citron - au sélecto. Mais avant le rosé et tout ça, il y avait l'anisette avec l'eau fraiche... Même qu'y avait des glaçons ! Oh ils n'avaient pas tous la même forme, fallait les casser : mon Père (ce Héros) faisait ça dans sa main: un morceau de glace, un bon coup de pointe de couteau et hop 3 ou 4 morceaux ! Y'avait plus de verres qui se tendaient que de morceaux de glace. Y'avait aussi la gargoulette, Jeanjean tu te rappelles celle qui avait un bec recourbé, pour boire à la régalade ! j'étais championne! je ne bavais pas trop encore !

Tiens va falloir que je reaissaye avec du rosé. Que voulez-vous, on est devenu, je suis devenue, tchispoune par la force des choses, c'est la guerre ! Et que le meilleur gagne.
Bon app' Claudette

Pour l'oeuf sur la mouna, c'était bien sûr un frais, ma mère le mettait dessus, faisait un creux de sa forme et avec des morceaux de la pate, faisait un croisillon, elle en faisait 2 une pour mon frère et l'autre pour moi, les autres mounas qui étaient destinés aux neveux, uniquement du sucre concassé. Quel régal au petit déj.