LE COIN DES BONNES CHOSES
LE MARCHAND DE KILOUMÈTES
Par les ES'MMAÏENS eux-mêmes sur le Livre d'Or
(Août 2007)

... une sorte de quenouille avec autour comme de la guimauve" (Jaja)
Jaja de Nice
18/08/2007 09:46
Alors les amis vous avez parlé de toutes nos "bouffes" mais je crois que vous avez oublié le marchand qui se trouvait a 4h30 devant la sortie des écoles et qui vendait des "Kilomètres! "Achetez mes kilomètres". C'était comme de l'élastique blanc ou rose qu'il tirait après s'être mouillé le pouce et l'index. Ah que je trouvais ça bon!!!!!!!!!! tous les gamins étaient autour de lui attendant avec impatience son morceau de kilomètre. Souvenirs, souvenirs......... Jaja de Nice.
Jaja de Nice
27/08/2007 14:51
C'est la rentrée !
Le temps passe... trop vite, c'est déjà la rentrée! A peine sortis des bains de mer, voilà nos petits munis de leur liste pour la rentrée. Quand j'étais enfant, la rentrée c'était le 1er Octobre. Oui, nous étrennions nos chaussures pour ce jour, notre beau tablier tout neuf. Mes nattes bien sages avec les jolis rubans assortis. Le cartable et son contenu. Le plumier, son porte plumes, sa plume du Sergent Major, la gomme, l'ardoise et les bâtons de craie. Les buvards... aucune "marque" et pourtant comme nous étions fières d'étrenner tout ça. Maman qui nous menait à l'école, ma petite soeur et moi. On se retrouvait toutes... l'angoisse de la rentrée, c'est comme si c'était hier... Et puis à 4 heures et demi, les copines d'Es'mma se souviendront, il y avait le marchand "de Kilomètres" devant notre école AUMERAT. Il avait une sorte de quenouille avec autour comme de la guimauve qu'il défaisait après en avoir mouillé ses doigts et criait " Les kilomètres, qui veut des kilomètres", Maman ne voulait jamais (à cause des doigts mouillés). Pauvre maman, elle ne se doutait pas que nous en mangions quand même !!!!!
C'était mon enfance dans cette FRANCE DE NOTRE ENFANCE, on y était heureux et on ne pensait jamais que ça puisse s'arrêter un jour...
Quand, aujourd'hui je vois mes petits enfants aller a l'école je me dis "Oui, le temps a passé trop vite; La petite élève sage de Melle LEGENDRE a pris des années et de la Nostalgie"......... Bisous à tous vous les copains et copines d'Es'mma. Tu vois Jean Jean, après le 15 Août la rentrée elle est vite là et les vacances sont terminées... Jaja de ...Belcourt.
Une maman proteste dans la rubrique "De tout un peu" de l'Écho d'Alger du 1er avril 1954... Si elle savait... Hygiène ? Poil à la hyène ! Hi hi hi... Vendre des "timbres antituberculeux", c'est ça aussi qu'y était rigolo.
Albert Camus, lui aussi, adorait les confiseries débitées sur des étals à la sauvette... Lui, c'est quand il allait au cinéma le Musset avec sa grand-mère. Relisez "Le Premier Homme"...
Jean-Claude (Thonon)
28/08/2007 07:57
Jaja, tu as oublié de dire que le vendeur de "kilomètres" s'essuyait systématiquement en prenant son nez... entre ses doigts mouillés... mais ce n'était pas très grave pour les gosses que nous étions à l'époque... on faisait avec et c'était rigolo.
Jeanine
29/08/2007 09:17
Ah ! bon toi aussi Jean-Claude tu te souviens du marchand de KILOMÈTRES ? Et les beignets arabes que j'avais juste sous mon immeuble !!! Ils nous les donnaient dans du papier journal ; mais on a jamais attrapé quoique ce soit hein ? Amitiés JAJA
Zakia
29/08/2007 11:27
Bonjour !!!!!!! GIL, le pain double hélas n'existe plus, nos parents nous disaient : achète le 51 (centimes)... c'était le prix de ce gros et long pain. Les fours traditionnels furent remplacés par les fours modernes, le goût n'est plus le même. Par contre le mot arabe ????? les Bradjs : ce sont des gâteaux de semoule avec une pâte de dattes à l'intérieur de ces makrouts. Et c'est surtout les gens de l'Est du pays qui les préparaient pour fêter l'arrivée du printemps. Quant aux autres pains, le Mahonais est toujours d'actualité
Olalaaaaaaa !!!!!! le KILOMÈTRE !!!!! Ce que c'était bon !!!!!! Même avec des doigts douteux, on s'en foutait, à qui avait le plus bo kilo .... Là, pas question, même s'il mettait des gants !
Bonne journée à vous toutes et tous. Bonne journée.
Suite à la parution de cet écran, nous avons reçu de Guy Dupuy de la Grandrive, le superbe croquis suivant représentant le marchand de "kiloumets" de l'escalier Gambetta. C'est d'une avant-première que nous bénéficions ainsi, puisque ce croquis fait partie, nous écrit Guy, d'une série de 16 dessins et aquarelles (Gnaouas, partie de noyaux, marchand de beignets, la carriole, partie de pêche à l'Amirauté, descente des maraîchers, Négro le passeur, plans, etc.) qui illustrent mon livre "Alger-Blues" qui paraît ce mois de décembre chez Dualpha, Ph. Randa éditeur. (1)"
Voilà pour tous les Es'mmaïens un cadeau tout indiqué pour les prochaines fêtes. Merci Guy !
À SUIVRE ...
(1) Présentation de l'éditeur
Souvenirs d'enfance et d'adolescence d'un petit Algérois Nuit du 7 au 8 novembre 1942 : Des éclats de lumière suivis d explosions, de coups de feu, de vrombissements d avions... Pour un gamin de cinq ans, cela revêt presque l'attrait d'un spectacle pyrotechnique bien qu'il n'en ait encore jamais vu. Comment pourrait-il concevoir qu'il s'agit là du débarquement des forces anglo-américaines en Algérie ? L'intensité de cet événement lui laissera l'impression d'être né cette nuit-là. Et tout s'enchaînera : la sirène d alarme, les descentes à l'abri, les relations avec les voisins et petites voisines et, un peu plus tard, la découverte des copains de classe, de jeu, de son quartier. Un quartier si attachant qu'il a déjà suscité quelques vocations littéraires... La guerre finie, l'enfant va grandir, vivre des heures inoubliables dans cette maison de famille avant de s'en échapper pour rejoindre ses copains des rues et pratiquer les jeux les plus économiques du monde ou assister, ravi, à l'animation permanente de sa rue, vivant Ciné Paradiso en trois dimensions. Étendant son domaine, il va bientôt fréquenter les plages, le port, la côte ouest, la colonie de vacances ou les scouts avant de découvrir les spectacles de sa ville. À Lapérouse, il va connaître ses premières émotions sentimentales avant que le lycée ne lui ouvre de nouveaux horizons et ne le confronte à la vie. Tout est parfait dans cette merveilleuse ville qui se réveille chaque jour face au soleil levant. Et malgré un petit grain de sable qui fait mine de coincer les rouages en 1954, les cigales continuent de chanter en été...
Biographie de l'auteur
Né à Alger en 1937, descendant de trois générations ayant vécu en Algérie, étudiant aux Beaux-Arts d'Alger, puis de Paris, après un bref passage aux Arts Déco, sous-lieutenant des EOR, professeur certifié de Dessin et Arts Plastiques, il se replonge avec ce livre dans ses vingt-cinq premières années et tente de faire partager les merveilleux moments de sa jeunesse.
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