(kemias14.htm)

LES POTINS DU TEMPS


KÉMIAS, XIVÈMES DU NOM !
(18 septembre 2006)


Lundi 18 septembre : on ramasse les copies ! On a pas eu le temps de terminer tous les articles qu'on voulait mettre dans ces XIVèmes kémias, y'a pas de musique, et pas de dessin de Jean ! Mais si on ne les met pas en ligne aujourd'hui, il faudrait attendre notre retour d'Alger. On s'est dit que le mieux est l'ennemi du bien, que ce serait pas si mal que vous ayez de la lecture pendant qu'on allait faire un peu d'immersion dans nos passés, alors, en vous demandant votre indulgence, on vous livre ces kémias, en vous promettant de vous les faire plus copieuses la prochaine fois. Oilà. Le GDLLDB.






RUBRIQUE : MEKESKIPIDONTANT ?

OU : POURQUOI L'HARRACH ELLE ARRACHE ?


   Eh oui, pour chacun de nous, l'Harrach et son odeur font tellement partie de la traversée de la banlieue sud d'Alger, ultime épreuve avant d'atteindre les délices des brochettes de Fort-de-l'Eau ou les figues du cousin Pons d'Aïn-Taya, que nous n'avions jamais imaginé qu'il ait pu y avoir un "avant" (une Harrach inodore), et encore moins un "après". Impensable que l'Harrach ait pu ne pas être née au troisième jour de la création, au moment de la séparation entre terres et eaux... Dieu vit que celà était bon, sauf un détail... Au milieu, il en était resté quelque chose, une sorte de raté, comme un résidu, qui s'appelait l'Harrach.

    9 janvier 1953 :



   Donc, donc, donc... Si l'on en croit Monsieur Jamilloux, maire de Maison-carrée et délégué à l'Assemblée Algérienne, si l'Arrach elle pue, c'est qu'elle est malade  ! Malade par la faute d'un vil industriel du papier, installé un peu en amont (à Baba-Ali) 4 ans plus tôt, qui se fiche comme de l'an 40 de la pureté de l'eau (qui m'expliquera cette désinvolture générale vis-à-vis de l'an 40 ?), pureté proverbiale, ne disait-on pas auparavant "pure est l'eau de l'Harrach, pure est !". Voilà qui apporte aux Maison-Carréens, en ce début d'année 1953, une certitude plus que rassurante, puisque ça voudrait dire que le processus serait réversible. C'est une garantie apaisante pour les futurs habitants des lotissements, aussi bien villas que zones industrielles, qui s'ouvrent à tour de bras à Maison-Carrée, à proximité de cette abjection liquide. OUF, ça ne serait qu'une gêne passagère... L'ambiance "boule puante" va cesser dès que ce vilain Cellunaf aura renoncé à rejeter ses déjections, et plus rien ne nuira au prix du mètre carré sur la commune ! Plus ne sera besoin par exemple d'aller fêter la sainte Cécile ailleurs que dans sa bonne ville de Maison-Carrée, en se rendant dans des restaurants de communes voisines (ici au restaurant "La Houle" à Fort-de-l'Eau) pour sentir ce qu'il y a dans son assiette...

   Mais mais mais... Lorsqu'il déclare que "les mauvaises odeurs de l'Harrach ont coïncidé avec l'ouverture de cette usine", Monsieur le maire est-il de mauvaise foi, ou simplement mal renseigné ? Parce que si l'Harrach, elle refoule du goulot, ça ne date pas d'hier ni d'avant-hier... J'ai trouvé le texte suivant... Je vous en ai reproduit les deux pages qui concernent ce qu'a pu éprouver un voyageur du XIXème siècle au franchissement de l'oued, et qui nous met au parfum... (ce voyageur de 1844, retour de son "Voyage de l'Expédition des Portes de fer", n'est autre que Charles Nodier, par ailleurs illustre auteur des contes dits "de Nodier" que certains d'entre nous ont pu lire dans la belle collection de chez Nathan illustrée par Kozminski).





   Notons au passage la tranquille certitude de l'auteur que les arabes du coin, soit ils sont frappés d'anosmie, soit ils ont les poumons ou les zones olfactives dans le cerveau qui ont déjà muté, compte-tenu du biotope ambiant... On retiendra surtout que l'Harrach, elle avait pas attendu l'installation sur ses rives d'un fabricant de cellulose pour donner le meilleur d'elle-même...

Une grande cloaque aux p'tites mauvaises odeurs  ?

   Pour ne pas complètement mettre en doute la sincérité de monsieur Jamilloux, allons sur l'excellent site d'"AFN Collections" (http://afn.collections.free.fr/pages/23_harrach.html), où le grand collectionneur, chroniqueur bien documenté et amoureux d'Alger qu'est Pierre Caratero écrit : "Et pourtant, dans les années 1900, sous les ponts de Maison-Carrée, les pêcheurs s'y bousculaient. Anguilles, barbeaux et mulets y pullulaient. Une carte postale de 1904 (de L. POISSON, éditeur à Maison-Carrée) montre un carrelet installé sous le nouveau pont et une autre (de LEROUX, éditeur à Alger) des lavandières".

    Alors, l'Harrach ? Un coup tu pues, un coup tu pues pas ? Ça dépend d'égoût et des couleurs ? Va sa'oir... Je me rends bien compte que tout ceci n'a pas fait avancer le schmilblic, et laisse entier le mystère de la délicate senteur de notre oued des dimanche soirs... Enfin, ils finiront bien par en venir à bout... Et ce sera dommage, on avait fini par s'y attacher... Même si on peut lui préférer le parfum des jasmins, l'odeur d'une tchatchouka ou de sardines grillées sur la plage, elle aura, ô combien, fait partie de nos souvenirs...






DES NOUVELLES DE L'ILLUSTRE COLLINET !

14 JUIN 1954 : 50 ANS DE MARIAGE !

   Dans l'écran récemment consacré aux Galeries de France, Gérald nous a raconté la mésaventure qui lui advint au sous-sol du magasin, et le traumatisa pour la vie (par exemple, il fut l'un des rares spectateurs enfants à se réjouir de la fin tragique de Houdini - glouglou - à la fin du film de 1953, avec Tony Curtis dans le rôle titre). Gérald y avait été victime d'une agression commise par un prestidigitateur du nom de Collinet dans le but de lui voler ses économies planquées sous son béret, économies dont il ignorait par ailleurs l'existence (oui, résumé, ça paraît un peu compliqué, mais lisez l'histoire, peut-être c'est plus clair).

    Une aimable Es'mmaïenne (merci à toi, Jacqueline!) nous a envoyé la coupure ci-dessous, où l'on en apprend un peu plus sur "l'Illustre Collinet". La Madame Eugénie Collinet était-elle cette partenaire de Gaston qui avait pour nom de scène "Bécassine" ? Et qui fut sa complice lors du hold-up en question ? Le bien connu Alec Barthus, président de l'Union Professionnelle des Artistes Algériens nouvellement créée, a remis un présent aux époux qui fêtaient leurs Noces d'Or (qu'il ne soit plus question d'argent entre nous !). Nous espérons qu'Alec avait pris l'élémentaire et sage précaution de planquer son portefeuille... et son béret.








DES NOUVELLES DU DOCTEUR DIDIER !

LE 26 AVRIL 1945, IL EST À CHATELLERAULT !

La dédicace inscrite sur cet ouvrage par son auteur lui-même
nous indique qu'en 1945 le Dr Didier se trouvait à Chatellerault.
S'y trouvait-il pour une conférence ? Un séminaire ?
Ou avait-il pris ici sa retraite, loin de notre ville ?
Une indication dans un autre de ses opuscules
(l'adresse, rajoutée, où il était désormais possible de commander ses ouvrages)
nous laisserait penser qu'à cette date, il résidait à Chatellerault de façon permanente.
On finira bien par lui rendre toute son histoire, au bon Docteur...








LES CADEAUX DE TONTON JAJA

SAINTE-ANNE LA REDOUTABLE

Yves Jalabert n'est pas seulement le rapporteur de belles photos du Alger d'aujourd'hui que l'on connait.
Yves est aussi un collectionneur de cartes postales anciennes de notre ville.
Pour ces 14èmes kémias, il propose à nos amis Redoutables
une fort belle vue de leur église. Tonton Jaja, merci !








LA GENEVOISE





D'abors, Es'mma est fier de vous offrir ce miracle, envoyé par un ami, ou une amie, on sait plus, on a égaré l'identité de l'expéditeur, mais qu'on ne manquera pas de rétablir dans notre reconnaissance à tous, sitôt qu'il (elle ?) se sera manifesté(e). Merci, merci merci, donc de ce petit miracle qu'est ce frêle, ce ténu, cet improbable papier de soie qui a enveloppé on ne sait quelle merveille issue des fours des émérites Suisses de la rue Richelieu, et qui a survécu à tout ce temps qui nous sépare de cette époque que Danièle Roussel évoquait si bien, il n'y a pas longtemps, dans le Livre d'Or...

Danièle Roussel (Alger/Paris)
20/08/2006 17:51

Allons bon (y'avait longtemps!), voilà J.C. Hestin qui nous refait saliver avec ses envies de calentita et de z'oublis que la chaleur elle nous en avait fait passer un peu le goût.. slurrp ! C'est reparti ! Et, à propos, serais-je la seule à avoir gardé un souvenir papillaire ému de la Boulangerie-Pâtisserie "La Genevoise" située à l'angle de la rue Michelet et de la rue (?) Richelieu : ses croissants aux amandes avec une crème aux vraies amandes pilées et ses pains aux raisins idem parfumés de surcroît à la canelle. Cette boutique avait une sortie en contre-bas, rue Denfert-Rochereau, où l'on faisait une queue d'enfer pour des petites flûtes, à se damner ! Tellement bonnes que j'en boulottais les 3/4 en chemin. "Mais comment Danièle ! C'est TOUT ce que tu rapportes comme pain ?!!"... Un "vague quignon"... vraiment "machi bezef"!.. "Il est trop bon ce pain, qu'elle disait ma mère, on n'en achètera plus, voilà!" (comment voulez-vous développer un esprit logique après ça ?).






LA PRODIGIEUSE AVENTURE DE RADIO-ALGER

25 AVRIL 1952 : PREMIERS EESAIS DE TV à ALGER




   Comme on le constate à la "coquille" sur le mot "eesai" du titre de l'article, ce sont des "eesais" encore balbutiants. Ce n'est que dans 3 ans et demi, le 24 décembre 1956 que les algérois connaîtront leur vraie première émisison, pour le réveillon de Noël, avec Jaboune en vedette pour nous animer tout ça dans la joie, après une année pas franchement follichone.

   Un Esmmaïen ou une Esmmaïenne avait demandé s'il était possible qu'il (elle) ait vu sur une télé la retransmission à Alger du couronnement de la Reine Elizabeth II d'Angleterre... C'était le 2 juin 1953. Il a dû y avoir bien des essais avant le 24 décembre 56, certainement des concessionnaires avaient-ils déjà installé des postes dans leurs vitrines, et oui, c'est tout à fait possible que ce souvenir soit exact... Il faudra qu'on pense à vérifier si un journal algérois ne mentionne pas à cette date-là une retransmission de la cérémonie sur un poste installé ici ou là. Avant que les émissions ne débutent, il avait bien fallu un peu de broumitch pour appâter le client...






114 RUE MICHELET

JUIN 1954 : LA STATION BP ET SES POMPES

   Voici une réclame parue le 26 juin 1954, pour annoncer l'ouverture de la station BP du 114 rue Michelet. Ceci apporte une pierre à l'édifice entrepris depuis quelque temps pour reconstituer l'histoire de ce coin de notre quartier. Ainsi, on a maintenant date certaine de l'ouverture de cette station, dont les vapeurs d'essence allaient jouer les encensoirs de la prochaine basilique "Marcoule".

   On distingue la petite église du Sacré-Coeur, et à droite la villa Montalembert, ancien corps de bâtiment de l'ancienne ensemble, villa sur laquelle on en saura davantage grâce à un tout prochain écran concocté par Tonton Jalabert.








MYOSOTIS

Pour lire l'article, cliquer !


HENRI EICHAKER,
PHOTOGRAPHE D'ALGER...
1871-1958

ET LE PÂTÉ D'IMMEUBLES "C.R.D.B."
(Clauzel-Ribolet-Denfert-Rochereau-Bourlon)
TOUT NEUF (EN 1935)




Les numéros en blanc correspondent
aux adresses des immeubles visibles sur les photos de 1935.


   La lecture de l'article ci-dessus qui lui fut consacré lors de sa disparition vous apprendra bien des choses sur ce concitoyen, artisan modeste et génial. Henri Eichaker avait fondé en 1898 son atelier de la rue Bab-Azoun (au 18, à l'angle avec la rue de la Flêche), alors haut lieu de la vie commerçante et mondaine algéroise (d'autres photographes renommés comme Geiser, Paul Petit, Albert de Noter, ou Eugène Geay, y avaient aussi le leur). Très vite il devint portraitiste et photographe "documentaire" renommé. Puis il se tourna vers la photographie industrielle, et dans les années 30, et jusqu'aux années 50 il devint LE photographe témoin de la transformation immobilière de notre ville. Il ne savait pas que les clichés, aussi méticuleux que talentueux qu'il fit de tous ces nouveaux immeubles, serviraient un jour à reconstituer les souvenirs de notre Atlantide. Nous remercions ses ayant-droits pour l'autorisation de reproduire dans Es'mma quelques uns des centaines de clichés qu'il réalisa des nouvelles constructions qui en 1935 s'érigeaient dans Alger.

   Quels clichés étonnants ! Quel boulot et quel savoir-faire pour corriger ainsi les perspectives ! Certes, il travaillait à la chambre, mais quand même ! Il attendait que chaque rue fût relativement déserte, ce qui donnait ainsi à chaque maison une présence singulière, un peu fantômatique, comme une maquette qui n'en serait plus une... Parmi les centaines d'images de sa collection, nous avons eu la surprise (et le coeur battant !) de découvrir un, puis deux, puis trois, puis quatre et jusqu'à 5 immeubles, construits en 1934-1935 et aussitôt photographiés par Henri Eichacker, qui tous les 5 prennent place sur les quatre côtés du pâté d'immeubles compris entre les rues Clauzel, Ribolet, Denfert-Rochereau et Bourlon, entre les écoles Clauzel-Laplace et l'église Saint-Charles ! Le coeur de notre quartier ! Nous les avons connus une vingtaine d'années plus tard, vous verrez, presque rien n'a changé.

   Alors un grand merci à Henri Eichaker !

    
Bon, vous y êtes ? Allez, on fait le tour du pâté de maisons... Départ : angle rues Clauzel et Bourlon.
Vous reconnaissez ? Ensuite, on remonte la rue Bourlon, nous voici devant le 9, avec "La Parisienne"...
La rue Laplace est à droite, hors-champ.

  
À gauche, nous voici à l'angle Bourlon-Denfert-Rochereau : Au rez-de-chaussée, la célèbre laiterie-crèmerie-épicerie.
Au second étage, l'enseigne indique "chirurgien-dentiste". Il s'agit du cabinet des Levaret.
Et à droite de la porte d'entrée, le magasin Jansen.
Photo de droite : le n° 21 de la rue Denfert-Rochereau, auquel il a été consacré un article dans les kémias de juin 2005.

On redescend la rue Ribolet, et retour à l'angle Ribolet-Clauzel, avec bien sûr à gauche l'église Saint-Charles.
Tout à droite, l'auvent du bistrot que nous avons laissé sur la 1ère photo.
Si vous êtes sages, bientôt les agrandissements de ces photos !


   Et pour finir (pour ce mois-ci), voici 3 photos prélevées au hasard dans l'immense collection Eichaker (il y en aura d'autres !)...
À vous de nous dire où se trouvaient ces immeubles !
(oui oui, nous on sait !)

  
  




NOS MINIATURISTES

CASTELOUALLOUFS
(12 mars 1960)




   Si vous avez bien lu l'article, vous aurez lu que Monsieur Vermeulen dit "avoir été saisi par la beauté d'un château-fort en ouvrant le Larousse", et qu'il s'en était inspiré. Nous avons donc, sur les traces de Monsieur Vermeulen, fait de même. Nous avons ouvert le Larousse de notre enfance, et oui, il n'y a pas de doute, notre miniaturiste a bien pris cette image pour modèle. On ne dira jamais assez à, quel point le Petit Larousse aura participé à la formation de nos imaginaires... en bien, en très bien, non  ?








Un envoi de "Monsieur CHOC"
(dit "le CHOC des photos")


NOS PÉPÉS LES MOKOS

FUSILLADE RUE DES 3 COULEURS EN 1914
LE GANG DES DOMINOS CONTRE LE GANG DES OXYGÉNÉS


   Nous vous avions déjà dit quelques mots sur la pègre algéroise, plaie endémique inhérente à toute société humaine, à fortiori à toute vie portuaire. Monsieur Choc, qui, semble-t-il, a pris goût au quartier de la Marine, à ses misérables fastes et à ses populations interlopes (il va s'y encanailler toutes les nuits), nous a dégotté des aînés aux deux malfrats de 1952 déjà antérieurement présenté dans les 12èmes kémias (souvenez-vous, c'était "Tino Rossi" contre "Manu"). Voici donc la bande des "dominos" contre celle des "oxygénés", ça ne s'invente pas !

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Un envoi de "Monsieur CHOC"
(dit "le CHOC des photos")


SCANDALE DES MISS BRADERIE 54

Y'EN A QUE POUR LES BLONDES !

D'abord, "Miss Braderie" (en fait "La reine de la Braderie"), est-ce que c'est très flatteur ? Ne manquez pas de lire l'article, vous y apprendrez quelques bricoles amusantes. Par exemple, que sur 12 concurrentes il n'y avait que 2 blondes, mais que toutes deux se retrouvent sur le podium. Les hommes algérois préféraient-ils les blondes ? Ce concours portait, semble-t-il, aussi sur les qualité intellectuelles des concurrentes, ce qui nous vaut une intéressante étude sociologique sur le dedans des têtes des blondes en 1954... et aussi sur celle du R.S. qui signe l'article. Ceci dit, elles sont mignones, nos trois lauréates, et on aimerait bien avoir de leurs nouvelles...








RUBRIQUE  CIRQUE MÀAMAR 

L'HOMME LE PLUS PETIT DU MONDE EST ALGÉROIS !
(13 oct 51)



   Il s'appelle Màamar Miloudi, il a 26 ans, il mesure 98 centimètres.
Ce serait l'homme le moins haut (positivons) du monde !
Ce serait bien évidemment un motif de fierté légitime pour tout Algérois digne de ce nom.
Les verticalement déshérités avaient droit, eux aussi, aux honneurs de la UNE de nos journaux.
À partir de 1958, un autre phénomène, mais anamorphosé en hauteur, lui, aura bien à son tour les honneurs des UNES de nos quotidiens !

Mais en cet automne 1951 nous n'avons relevé dans aucun autre journal le moindre écho à ce record, et nous craignons qu'il ne soit resté confidentiellement confiné à l'audience de notre ville. Les Oranais avaient-ils eux aussi un plus petit homme du monde ? Et quelle était la situation dans le Constantinois ?

Par ailleurs, nous croyons savoir qu'en 2006, l'humain homologué comme le plus petit du monde (Mohammed Gul, habitant de New Delhi) par le Livre Guiness des Records (depuis 1991) mesure 57 centimètres. Maàmar, avec ses 98 centimètres serait donc plutôt un grand nain. Pas de quoi pavoiser, finalement...
Ce qui suit ? juste une association d'idées... J'aimais bien Bosc, pas vous ?

   




   Bon, on arrête là, et c'est pas parce que votre document, dont l'envoi remonte à un siècle ou deux, n'est pas encore cité ici, qu'on le néglige. On le traite avec soin, on le bichonne, soyez assuré qu'on vous le bâclera pas pour alimenter le site à tout prix, mais ça, vous l'avez compris... On vous remercie de vos participations, de votre amitié, de votre fidélité. Chers petits amis, au mois prochain !