NOTRE GRANDE RUBRIQUE "GLOU GLOU !"


FORT CONFIDENCE, FERNDALE, THOMAS-STONE, TYNWALD, NAKUNDA, POLO, KARANJA...
1954 : LA FIN DES ÉPAVES !


Par Jean Taousson




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   Décidément, Es'mma ne recule devant aucun effort pour assouvir, ami lecteur, amie lectrice, ta rage de connaître et de te souvenir ! Rien n'est trop beau pour les Es'mmaïens. Pas même un grand reporter à Paris-Match ! Eh oui, c'est ce que nous vous offrons en ce mois de septembre... L'auteur de l'article ci-dessus est l'un des plus brillants (n'ayons pas peur des laudatifs et des superlatifs, on ne serait démentis que par la modestie de l'auteur, et ça, ça ne vaut pas), un des plus brillants, donc, Algérois du monde de la presse d'investigation, son nom vous est forcément familier !

   Pas seulement parce que dans le quartier Hoche-Clauzel, c'était le nom du garage du 26 boulevard Victor Hugo, et que vous connaissiez son propriétaire, Paul Taousson, qui se signalait par ses lauriers de champion motocycliste, de skipper, etc. Lui, c'était le papa. La signature de son fils Jean, c'est au fil des décennies de sa belle carrière de grand journaliste qu'elle nous aura accompagnés. Jean Brua nous a mitonné la biographie de Jean Taousson, découvrez la en cliquant ICI.

   Pour ce qui me concerne, je ne m'étais pas rendu compte que je fréquentais avec plaisir Jean Taousson depuis des années.

   Je m'explique : à force que Jacqueline Blanc, M. Choc, et moi-même nous nous immergions dans les archives de nos quotidiens algérois, nous avons pu entasser des centaines de photocopies d'articles sur les sujets les plus divers, mais toujours ayant trait à notre vie quotidienne (vous connaissez le parti pris d'Esmma là-dessus).

   Et je n'avais pas remarqué que plusieurs de ces articles étaient signés d'un même auteur, passionné de sujets un peu à part, décalés, inattendus, drôles... De lui, vous avez lu les papiers sur Fivaz, le courant d'air de Mustapha, vous lirez bientôt "le Gala du Poumon", et d'autres... C'est après que j'aie envoyé l'un d'eux à Jean Brua (sur les policiers SDF d'Alger, très drôle, que vous lirez bientôt) pour lui demander s'il n'inspirerait pas son crayon (et oui, il l'a inspiré, vous pourrez du même coup vous en apercevoir), que Jean (Brua) me fit remarquer le nom de son signataire : Jean Taousson. Il m'apprit du même coup que ce journaliste (maintenant à la retraite) était de ses relations. On a alors épluché les articles que nous avions collectés, Jean (Taousson) en avait signé un bon paquet. Sans le savoir, j'étais l'un de ses fidèles (et enthousiastes) lecteurs.

   Jean (Brua) l'a donc contacté, et Jean (Taousson) a accepté que ses articles d'il y a cinquante ans puissent venir enrichir notre déjà très riche site. Vous les découvrirez au fil des mois et des kémias. Mille merci à lui.



Gérald Dupeyrot


Explosion à Alger, juillet 1943 (envoi de Georges Jory).