
De g. à dr. : Alain Bellan, Jean-Michel
Sider , Marc Stagliano, Jean-Pierre Lavernhe, Henri Nivière, Gérard
Stagliano, Claude Berget et Jean-Pierre Lhermitte. Invisible sur la
photo, Jacques Rodineau est derrière l’objectif…
(Doc G. Stagliano)
Devant l’aérogare du Mauretania d’Alger
(hiver 58-59), c’est une scène
historique qu’on vous propose ! Les chéchias symboliques coiffent en
effet huit volleyeurs de la Fac de Sciences qui font presque tous
partie de l’élite du volley-ball algérois (et, à cette époque,
celui-ci est une pépinière de l’équipe de France). Le moral est au
beau fixe et les dents sont longues au moment d’aller affronter le
Paris Université Club (le R.U.A. de là-bas) champion de France en
titre, dans son fief de l’université d’Antony, où nos «
scientifiques » se présenteront en blouse blanche au lieu de
survêtement. De fait, les « violets » parisiens vacilleront sur leur
socle national : menés deux sets à zéro, ils referont difficilement
leur retard et ne l’emporteront que de justesse au cinquième set, en
grande partie grâce à leurs trois frères bel-abbésiens Rossard
(toujours la rivalité Oran-Alger !). À signaler que cette formation
algéroise est à forte dominante deux-moulinoise, avec Bellan,
Nivière et les jumeaux Stagliano, auxquels il faudrait ajouter le
pionnier de l’O.D.M., Jean Mathèbe, qui devait donner de la voix
dans la tribune, au côté du député d’Alger Mourad Kaoua, lui-même
footballeur de renom.
J.B.
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