LA GAZETTE DU TEMPS QU'ON ÉTAIT LÀ-BAS (paru dans les KÉMIAS XVII, juin 2007)





ENFIN, ENFIN UNE RÉPONSE !


LES CANONS DU PARC DE GALLAND

Voilà longtemps, notre ami Georges Lévy nous avait parlé de son souvenir de canons au parc de Galland, souvenir qu'il partageait avec d'autres, mais souvenir vague, puisque ces canons disparurent à une date indéterminée, et que ne les connurent pas ceux d'entre nous nés au lendemain de la guerre (voir ci-desssous le message d'André Layani, il semblerait que la génération 45-46 les ait aussi connus). Incapables qu'on était, donc, d'aider nos aînés à préciser leurs souvenirs. Jusqu'à ce que...

... Jean-Pierre Lang, en ce beau mois de mai 2007, nous envoie cette photo qui prouve que non, Georges, tu n'avais pas rêvé ! Le voilà, ce canon, avec dessur' deux mouflets : celui de gauche en regardant la photo, chemise blanche et barboteuse, est son frère Eugène.

"Il doit avoir 6 ou 7 ans, la photo date donc de 1947 ou 1948. L'autre enfant en tablier se prénomme Christian. Mon frère a oublié son nom de famille, mais il l'a rencontré en Seine et Marne, peut être en 1965. Si Christian visite votre site et s'il se reconnaît, il pourra donner d'autres précisions."

Jean-Pierre et Eugène venaient en voisins, puisqu'ils habitaient à deux pas, rue de l'Abbé Grégoire.



EXTRAITS DU LIVRE D'OR D'ES'MMA

Lévy Georges (Alger 1938-1962 / Israël 2007)

25/05/2007 17:14

"Je viens de recevoir la photo d'un de ces canons du Parc de Galland, avec ses deux bambins servants, de Jacques Lang. C'est la seule photo à ma connaissance de cet endroit du Parc avec ces reliques. À l'époque où je m'y étais intéressé Jean Brua m'avait écrit que ce devait être des souvenirs de 14-18 et Ch.Truchi m'avait envoyé un message précis : "Je me trouvais à Perpignan l'année où le canon d'Aïn-El-Turck a été installé dans l'enceinte de la redoute Béar.

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Cette vénérable pièce de musée a tiré deux ou trois coups pour marquer l'évènement (plus exactement, ce sont deux ou trois charges de poudre noire qui ont été mises à feu dans la culasse). Je crois savoir qu'après la guerre de 14, une majorité de municipalités, sinon toutes, ont reçu un ou deux canons à mettre en place autour des monuments aux morts et provenant, soit de prises de guerre, soit de réformes dans notre propre parc d'artillerie, ces canons ayant été évidemment soigneusement démilitarisés. Le temps a fait que désormais, ils ont disparu du paysage."


Ce message de Georges était tout à fait intéressant, mais il s'y était glissé une confusion quant au prénom de Jean-Pierre Lang, d'ailleurs reprise par Gérald dans sa réponse. Ceci n'a pas échappé à l'oeil d'aigle de Jean Brua. Et aussitôt, il nous a pondu (l'aigle) le dessin suivant...



Layani André 46 (92220 fFrance)

02/07/2007 19:43

Apres avoir jeté un oeil sur la kémia, concernant les deux canons du Parc de Galland, je signale, que, bien qu'étant né après guerre, j'ai moi aussi fait joujou avec. La culasse n'était plus là, mais il y avait les manivelles qui tournaient dans le vide. Bizarrement, il n'y avait pas trop d'enfants qui jouaient avec. Ce devait être le politiquement correct de l'époque. De toutes façons, à Alger, ce n'était pas les artilleurs qui avaient la cote. Et plus tard, pour le Service militaire, comme il était nommé à l'époque, ce ne fut pas l'arme que je choisis. Amitiés. L.A


Date : Tue, 3 Jul 2007 08:07:38 -0700 (PDT)
Georges Lévy
Objet : Canons avec recul (du temps)...

Bonjour Gérald (et toute l'équipe !)
La poudre n'a pas fini de parler ! Voilà que je reçois cette photo de Monsieur Sylvain Toubol. Le cliché a été pris lorsque il avait 17 ans, en 1945, au Parc de Galland. Ce ne sont pas les canons que j'ai connus, mais un obusier (?) d'un autre calibre.
Peu importe, c'est un autre souvenir rare de ce Parc. Sylvain Toubol m'a autorisé à vous envoyer la photo dont vous en jugerez éventuellement la valeur.
Je prends... la poudre d'escampette.
Amitiés. G.L.