Le Parc de Galland
début septembre 1984
photos prises par Françoise Philippon et Gérald Dupeyrot

Cliquez sur chaque vignette, la plupart des images agrandies sont cadrées beaucoup plus larges !



   Les rigoles cimentées où nous faisions courir nos petites voitures, Norev ou Dinkytoys, et où nous laissions des petits bateaux se faire emporter par le courant, quand il y avait un peu d'eau.


   Les bassins aux nénuphars, sous lesquels rêvaient des poissons rouges placides et gourds, de la taille de poissons chats.

Zoo fantôme

     

   Aaaaahhh ! Une pause pour Françoise avant d'arriver aux cages qu'on aperçoit en haut de l'escalier. En 1984 elles sont vides. Plus de singe aspergeur (rappelez vous la délicieuse appréhension du cercle des enfants attendant qu'il bondisse dans son baquet d'eau, et les cris et les rires quand il y allait !). Plus de perroquet au vocabulaire ordurier non plus. Ne restent d'ordurières que les trois poubelles ambulantes des préposés au toilettage du parc. Mais la chaude et puissante odeur végétale est toujours là...




   Cliquez pour voir Françoise. Nous partageons nos vies depuis trois ans. Elle a accepté de venir découvrir mon enfance... Elle fait très bien dans ce présent parfait, comme chacun sait, en anglais, peut-être le temps le plus difficile à maîtriser.


   Sur l'esplanade devant le Musée, rien n'a vraiment changé : la kouba où se cacher, les boulistes, un papa qui s'impatiente...


   Derrière Françoise, les immeubles de la rue Michelet. Elle et moi avions déjà été ensemble en Alger, sans nous connaître, en 1960-1962, quand sa famille, s'étant repliée du Maroc (le "plan de Constantine" encourageait ces transfuges en provenance du royaume Chérifien), allait elle aussi participer de notre exode.


   Soleil et ombre... De nouvelles poubelles ont remplacé celles de notre temps... Qui ressemblaient à des nasses en tiges de fer peintes en vert... jardin, bien sûr. Pas très esthétiques, les nouvelles, mais AVEC couvercle !

Pieds-noirs sur les sentiers de la guerre...

       

   Un charme très particulier de notre parc provenait des apparitions dans la verdure luxuriante d'édifices hétéroclites, épaves archéologiques recyclées, issues de temps anciens et divers : table de pierre d'un cadran solaire, chapiteaux de marbre romains ou puniques, céramiques turques de récupération incrustées dans les encadrements des fontaines et les dossiers des banquettes maçonnées...Tout ceci donnait à nos jeux d'aventuriers le cadre envoûtant d'une cité engloutie dans la jungle.


... et sortie par le haut !

     

   Nous voici dans la partie haute du parc, face au Musée Stephan Gsell. Longeons le par la droite (suivez le chat), un coup d'oeil aux antiques stèles adossées au mur, et on ressort par l'entrée du boulevard du Telemly... La photo du musée à gauche est une carte postale du début du XXème siècle. Voilà, la visite est terminée, n'oubliez pas le guide !



FIN
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(mis en ligne le samedi 14 et dimanche 15 septembre 2002,
revu et corrigé, et renvoyé le mardi 17 janvier 2012).