LE COIN DES BONNES CHOSES
Pâques est en vue... Voici...
LA RECETTE DES FROMADJADES
Plat et mot mahonnais, prononcé aussi "formadjades",
"fourmadjades", et orthographié encore "formatjades"
Donnée sur le Livre d'Or le 12 mars 2007
par Rollande Scaramelli,
qui la tenait elle-même de Jean-Louis Pellegrineschi
INGRÉDIENTS
POUR 12 "PÂTÉS"
500 grammes de farine
200 grammes de margarine
1/2 paquet de levure
Un peu d'eau, sel, safran, jus de citron
Garniture
1 kg de gigot d'agneau
200 grammes de poitrine de porc
2 soubressades piquantes.
Avec la farine, la margarine, la levure, l'eau et le sel,
confectionner une pâte brisée souple.
Laisser reposer une heure.
Couper les tranches de gigot en petits cubes,
le porc et la soubressade (sans la peau) en tranches.
Dans un saladier, mettre les viandes coupées, saler, poivrer,
ajouter un safran et le jus d'un citron.
BIEN REMUER LE TOUT.
Prendre des petites boules de pâte,
les creuser en forme de cassolettes
que l'on remplit avec les viandes macérées.
Pour chaque formadjade
4 morceaux d'agneau. 2 morceaux de porc.
2 tranches de soubressade.
Bien tasser et refermer le couvercle de la cassolette
avec un couvercle en pâte.
Bien assembler les bords en collerettes.
Dorer au jaune d'oeuf.
Cuisson au four 30 à 35 minutes : 220°
Bonne réussite. Rollande
Elles sont pas belles, les formadjades à Rollande ? Des merveilles !
La photo est de Rollande, qui a mis la recette en pratique.
Sa conclusion : "Pour avoir fait cette recette, il faut soit diviser par deux la garniture,
soit multiplier par deux la quantité de pâte, mais purée, que c'est bon !!!"
Commentaire de Jean Brua, en image, bien sûr...
Quant à Jeanjean, il a aussitôt mis en route sa boîte à souvenirs...
LLORENS Jean-Jean 1934
13/03/2007 19:02
Sur Es'mma une chose est sûre, nous ne "crèverons" jamais de faim, nous voilà arrivés à la Mouna, la bonne la succulente Mouna de chez nous, et comme ce n'est pas trop bourratif, on y met un oeuf dur par dessus ! Plus les formadjades, ça aussi c'est très léger ????? Nous avons eu les paëllas, les couscous, les poilus à n'en plus finir, et la prochaine fournée, je me demande ce que vous allez bien trouver. Pour les formadjades, nous les achetions le dimanche matin très tôt, chez Piris à Fort-de-l'Eau, c'était une specialité Mahonnaise, tous les charcutiers en vendaient, mais quand les gens de la "ville" arrivaient vers dix heures c'était la razzia, alors celui qui s'endormait, eh bien il faisait tintin car à dix heures il n'y avait plus de formadjades ni de petits pâtés, car ce n'était pas les morfalous qui manquaient "chez nous", et en plus c'était tellement bon.
Quand j'ai habité à Toulouse en 65, j'ai revu Monsieur Piris, et il nous en faisait souvent, et avec le même goût que là-bas, sauf qu'il n'y avait pas la mer en bas, ni notre bon sable chaud. Les Toulousains appelaient ça des "chaussons à la viande", comme les cocas, "les chaussons à la ratatouille" ou aux blettes. Tu parles ils doivent être fragiles des pieds, ils ne pensent qu'aux chaussons, pourquoi pas des espadrilles ???????? Et en tchankless en plus.
Bon, maintenant attendons le prochain menu, 'voir ce que nous allons déguster, vous avez intérêt à lire Es'mma avec une bouteille de Perrier à coté sinon vous allez faire une indigestion. À plus, et bon appétit.
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