NOS COURS

DES TRINITAIRES À FÉNELON, PARCOURS ...



   Sans doute par Monseigneur Ribolet, un externat est confié aux Trinitaires, rue Clauzel (derrière le terrain où fut posée le 25 mai 1895 la première pierre de la future église Sainte Marie-Saint Charles de l'Agha, consacrée le 21 mai 1897).

   Cette école est transférée rue du Languedoc/boulevard Bon accueil, plus tard baptisé Boulevard Saint-Saëns.

   Elle fonctionne jusqu'en 1914, jusqu'au décret de fermeture (à l'initiative de qui et pour quelles raisons ?), décret rapporté un mois plus tard.

   Monsieur le Curé (sans doute Mr. l'abbé Warot) demande aux religieuses de revenir, mais ayant disposé entre temps de leurs effectifs pour servir dans les ambulances et les hôpitaux, elles confient à quelques unes de leurs anciennes élèves la mission de continuer leur oeuvre.

   Peut-être est-ce à ce moment-là qu'à l'initiative de Madame de Juglart (1) dont la villa, mitoyenne de celle du docteur Gillot, se situait boulevard Victor Hugo, en face de l'immeuble appartenant à la famille de Malaussène, je crois, et louée par étage, en particulier à un professeur de musique (d'où la présence plus tard de cinq ou six instruments dans la grande salle du rez-de-chaussée et dans les vestiaires des premières et des secondes), les classes passeront de la rue du Languedoc, au 3ème étage de l'immeuble. En effet, une grande porte, sur le palier du 3ème étage, fermait l'accès des locaux et une plaque de cuivre portait l'inscription : "Cours Fénelon" même lorsque l'institution occupait tous les étages. Le 3ème fut d'abord le domaine de l'internat avec trois dortoirs jusquà la guerre de 1939-45 (fermeture de l'établissement et occupation du lieu par les Anglais).

   À la fin de la guerre, le Cours Fénelon (qui avait maintenu le contact avec ses élèves par des cours par correspondance et des classes à mi-temps dans les locaux du presbytère de Saint-Charles, en alternance avec les élèves de Sainte Marcienne, grâce à la bienveillance de M. le Curé Avignon), rouvre ses portes pour externes et demi-pensionnaires seulement. Le 3ème étage est de nouveau utilisé comme salles de classe.

   L'institution a fonctionné jusqu'en 1962 (?) dans des conditions normales, toujours dirigée par Mademoiselle Morin. Le règlement des successions, imposé par les héritiers des personnes qui avaient contribué initialement au financement du projet de Mme de Juglart, a entraîné un changement de statut. Le diocèse d'Alger devient propriétaire des locaux.