Gaston Espérandieu
"La clinique vétérinaire
du Bon Dr Espérandieu"
n° 29 rue Denfert-Rochereau, Alger.
(tél. 685.59 en 1954).
Avant la rue Denfert-Rochereau…
Né Calixte Charles Gaston Espérandieu,
à Tunis le 13 octobre 1885 -
† Cannes 19 février 1973.
Fils de Mathilde Roche
et Jean Louis Gratien, ingénieur civil
(mariés à Alès le 14 août 1868).
D'abord docteur vétérinaire
à Châteaudun-du-Rhumel,
puis à partir de juillet 1924 à Alger,
travaille à l'hôpital pour chiens
de A. Lheritier, 22 rue de Suez (tél. 2.55)
où il est "chef de clinique".
Enfin, vers 1930, rue Denfert-Rochereau…
Particulièrement soucieux du bien-être animal,
prônait "l'importance sociale de l'éducation
de la bonté en faveur des animaux, critère
de sensibilité et de civilisation."
(14 avril 1933)
Quelques jalons d'une carrière
dévolue au bien-être animal…
• Vers 1930, avait mis au point et commercialisé
en pharmacies le Cynopode Esperandieu
"pour chiens de chasse souffrant des pieds". (sic)
• En juillet 1930, préside le jury du concours
canin organisé au casino de Fort-de-l'Eau
par Gustave Mockly (voir à ce nom).
• Dans les années 30 assure la fonction
de Président de la Société d'Aviculture d'Algérie.
• Reçoit en janvier 1933 le Grand Prix d'honneur,
"récompensant son dévouement
et sa grande science", décerné par la S.P.A.
(présidée à Alger par Charles de Galland).
• En 1935, chaque jeudi matin de 8 à 11 heures,
en sa clinique de la rue Denfert-Rochereau,
donnait des consultations gratuites
aux chiens et chats de maîtres nécessiteux.
• Organisateur en mars 1936, au Casino municipal,
de la première exposition féline à Alger.
• En 1936, est vice-président
de la Société Protectrice des Animaux,
et distribue gratuitement des "chapeaux" (1)
pour les chevaux et mulets attelés stationnant
au soleil sur les rampes d'Alger et de l'Agha.
• Tint régulièrement sa rubrique dans la revue
"Chasses et pêches Nord-Africaines" (2).
 • Dans les années 50, écrivit plusieurs ouvrages savants
sur les représentations d'animaux dans les
peintures rupestres du sud-algérien et du Sahara.
(1) Nous n'avons pas davantage d'informations
sur la nature, ni l'esthétique de ces galurins.
(2) revue dirigée par M. Perlureau,
et dont le siège était 2 rue Burdeau.
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