(kemias13.htm)





LES NOMS DE NOS RUES

LE GÉNÉRAL DUC DES CARS :
RAPATRIÉ EN HAUTE VIENNE !


(Complément aux "Contes du Parapet")



   Il avait commandé la IIIe Division d'Infanterie lors de la prise d'Alger en 1830, et laissé son nom à un bois de promenade connu de tous les Algérois, ainsi qu'à l'une des rues les plus fréquentées des hauts quartiers du centre d'Alger.

   Amédée-Fran¨ois Régis de Pérusse, duc des Cars et lieutenant-général de l'armée de Bourmont a donc fait partie pendant plus d'un siècle du paysage des Algérois avant de partager l'exil avec eux.

   C'est ainsi que le buste (dédié à ses compagnons de l'Armée d'Afrique) qui ornait l'entrée du bois des Cars, a été rapatrié, si l'on peut dire, à sa source : le château des Cars, sur la commune du même nom, en Haute-Vienne.

   L'amabilité de la mairie des Cars et de l'auteur de la photo, M. Boris Hollemaert, nous permet, en complément des "Contes du Parapet", de vous présenter ce buste que tant d'entre nous ont pu croiser lors de promenades à Dely Ibrahim.

   Pensez à lui faire un petit bonjour si vous passez par Les Cars, sur la route Richard Coeur de Lion, entre Lastours et Châlus (Limousin).

J.B.



Pour en savoir davantage sur ce buste, nous vous recommandons d'aller faire un tour sur l'excellent site de Francis Rambert (http://rambert.francis.free.fr), consacré à Air de France et aux localités environnantes (ainsi qu'à Aumale, la ville natale de sa femme), et profitez en pour vous rendre au bois des Cars :
http://rambert.francis.free.fr/environs/delyibrahim/dely_pages/boisdescars.htm

Vous y passerez un dimanche après-midi en plein air, oxygénant et instructif. Et n'oubliez pas de ramener des pignons de pin !




Un habitué de notre Livre d'Or (qui se reconnaîtra), s'en revenant du Bois des Cars avec tous ses pignons.





Et, toujours en complément de l'écran "Les Contes du Parapet",
vous trouverez ci-dessous un extrait de l'annuaire de 1922
avec les habitants de la rue Duc des Cars cette année-là...
(il s'agit d'un annuaire des habitants, et pas seulement des abonnés au téléphone)



... Oui, vous constatez qu'il n'y a pas encore bezef de monde dans la rue ?
Les immeubles que l'on connait ne vont commencer à y pousser que vers 1925-30.
Mais ceci n'explique pas qu'en 1922, la rue ne compte que 2 numéros, le 19 et le 23.
Ce qui veut bien dire qu'il y a avait, outre le 19, au moins 21 numéros avant le 23.
Avait-on en 1921 rasé les immeubles sur les terrains en attente de recevoir les nouvelles constructions ?
Et les immeubles après le n°23 ?
Je n'ose pas penser que le recenseur du très sérieux annuaire "Fontana Frères"
aurait osé faire l'impasse (si je peux dire) sur tous les autres numéros...
L'un de nos lecteurs a t-il une explication à ça ?


Cliquer pour voir tous les habitants.
Et cliquez à nouveau pour agrandir l'image.
On notera le nombre anormalement élevé d'employés des PTT.


Pour compenser, en cliquant ci-dessus, vous trouverez le fac-simile de la page
où se trouvent les noms des habitants de la rue du Docteur Trolard, toujours en 1922.
Hein ? Ça vous fait une belle jambe ?
Ben oui, avec ce que ça grimpe, forcément, ça muscle !