ANNEXE AUX "CONTES DU PARAPET"
"TOUT EST AU DUC, ICI, TOUT EST AU DUC !"
(Albums photo de notre envoyé "espécial" Gérald Dupeyrot, et de Betty Reybaud)
Comme il l'a expliqué dans le compte-rendu de son voyage de septembre à Alger, Gérald ne connaissait pas, ou peu, la rue Duc-des-Cars chère à beaucoup de correspondants d'Es'mma.
Pour qu'il fasse les bonnes photos, on lui avait donc confié un plan renseigné et annoté, qu'il a suivi à la lettre à partir de la Pergola, source revendiquée (sinon authentifiée) de l'oued à contresens nommé à l'origine "Duc-des-Cars", en l'honneur d'un général d'autrefois qui laissa également son nom (et son buste) au joli bois de promenade de Dely Ibrahim.
Gérald a utilisé deux photos pour son récit (la zone du Parapet, et le bout de la rue, à la hauteur des escaliers Trolard, on va retrouver cette dernière à la fin ce cet écran). En voici d'autres qui jalonnent ce que l'on pourrait appeler le domaine du marquis de Carabas, s'il ne s'agissait du duché des Cars. Charles Trénet lui-même pourrait vous le garantir : la Pergola, le Parapet, la boutique du coiffeur, les deux écoles, la boucherie mozabite...
Tout est au duc, ici, Messieurs tout est au duc !
J.B.
La Pergola. Située à l'embranchement de la rue Serpaggi, à quelques mètres du déboulé des escaliers Edouard-Cat vers la rue Berthezène, elle fut elle aussi un lieu de réunion spontanée, mais plutôt pour les générations "mûres". L'éminent psychiatre
Jean Sutter avait son cabinet à proximité et le dessinateur
Gaston Ry habitait juste en face, dans le premier immeuble de la rue Serpaggi (invisible sur ce document). Encore une "maison traversante", avec une seconde entrée au milieu des escaliers Edouard-Cat.
Au centre du virage du Parapet, l'immeuble n°28, coeur stratégique de la rue Duc-des-Cars, face au G.G. et au Forum. Le balcon de gauche du deuxième étage était l'un de ceux de la famille de Jean-Claude Hestin. Mais regardez aussi l'immeuble de droite, arborant au troisième étage (coïncidence ou clin d'oeil amical de voisins ?) une lessive tricolore qui rappelle les grandes heures de ce balcon sur l'Histoire.
Un bandeau-enseigne décrépit ; une porte ouverte sur l'obscurité.
C'est tout ce qui reste du salon de coiffure de M. Marie,
lequel n'eût pas apprécié de voir son trottoir transformé en parking.
Ci-dessus, l'entrée de l'école de garçons, à un palier de la rue en escaliers dont la plaque porte toujours le nom d'
"Emile-Lacanaud", un journaliste du début du siècle.
Ci-dessous, faisant face à l'école, la boutique de l'ancien boucher mozabite
"Le Chir". Sur la façade, à droite, on voit encore la croix moulée de la
pharmacie Michel.
Ci-dessus, l'entrée de l'école des filles,
rue d'Estonie.
Pour les souvenirs vécus, voir le récit de Betty Reybaud
(Le temps des récrés).
Encore une image "stratégique" ! Sur cette photo (prise du Viaduc par Gérald), on voit en même temps le sommet de la rue Duc-des-Cars (à gauche) et le départ des escaliers qui "descendent" à sa source, c'est-à-dire la rue du Docteur-Trolard. Le bloc du milieu comprend lui aussi des immeubles à double accès, avec une entrée haute et une autre sur un palier des escaliers Trolard. Au fond de la rue, on reconnaît l'ancien
garage Yvars (petit immeuble blanc, à gauche). Un peu plus loin, les trois fenêtres superposées appartiennent à l'école des filles de la rue d'Est(h)onie.
Presque au bout de la rue Duc-des-Cars (celle de notre temps),
devant le n°57 (le long du trottoir de droite sur la photo précédente),
nous attend un petit coup de blues.
Ces deux jolis oeufs de Pâques, sur le capot de la superbe Hotchkiss familiale,
ce sont, de gauche à droite, notre future Florentino-Esmmaïenne Betty Reybaud
et son inséparable copine Vévette Perségol.
(Coll. B. Reybaud)
Et pour finir, par ici la sortie, 3 belles portes ...
Celle du 27, où vécurent Annick Guyomard et son frère Yves, nous sommes le 20 septembre 2006,
Joëlle Simon et Alwyn attendent, Annick est dans l'escalier,
en visite dans ce qui fut chez elle,
et celles du 30 et du 35.
