En mémoire de Jean (1946-1957)
Conte à rebours




    Printemps 1957. Le mois de mai est déjà bien avancé. C'est l'été qui s'annonce, fiévreux, radieux, notre été. Ce sont des jours d'autant plus heureux qu'une paix fragile est revenue dans Alger. Des attentats sporadiques encore, mais la bataille d'Alger semble terminée, les réseaux terroristes ont été démantelés, et même si leurs chefs courent toujours, la hantise des bombes semble n'être plus qu'un mauvais souvenir. Trois des quatre régiments de la 10ème Division Parachutiste du général Massu, qui a mené la première "bataille" ("prétendue bataille", écrira Bigeard), sont même repartis pour le bled, reprendre leurs combats contre les maquisards de l'Armée de Libération Nationale.

16 mai, jeudi. Beaucoup d'entre nous font leur communion solennelle en l'église Saint-Charles de l'Agha.

17 mai, en dernière page de l'Echo d'Alger, la reproduction du timbre de la quinzaine de l' Ecole publique, que nous, écoliers, irions ensuite vendre autour de nous. C'est Henri Monier, grand illustrateur de ces années là, qui l'a dessiné. Il a aussi dessiné les timbres de l'Ecole Publique pour d'autres années (cf. "Clauzel, photos de classe").

17 mai, vendredi, vers 20 heures, rue Polignac , cette rue qui prolonge la route du ravin de la femme sauvage, sépare le quartier du Ruisseau de celui d'Hussein-dey, et, à la hauteur des abattoirs, tombe perpendiculairement sur la rue Sadi-Carnot. Au délà, c'est la route moutonnière et la mer. Trois "bérets bleus" regagnent leur cantonnement. Ils appartiennent au 1er RCP, le seul des quatre régiments de la 10ème DP encore stationné dans Alger. Ils essuient une rafale de mitraillette. Un béret bleu est tué, un autre est blessé de deux balles à l'aine . Le quartier est bouclé par les forces françaises. Un colonel de la 10ème DP est sur place . D'un bain maure proche, qui fait la nuit office de refuge pour miséreux, on tire quelques dizaines de pauvres bougres, plus les habitants mâles de maisons avoisinantes, et on les fusille. Soixante tués (d'autres disent moins, d'autres plus).

    Les journaux, les autorités françaises, étouffent l'affaire. La nouvelle se répand dans la population musulmane. Pour Yacef Saadi, patron des terroristes FLN, ce massacre est un défi qui réclame une réplique à sa mesure. Sans réaction, que penseraient les musulmans ? Que Yacef a définivement perdu la partie. Et la face. Par ailleurs, il s'agit d'alléger la pression qu'exercent sur les maquis les régiments de parachutistes libérés de leur tâche de police, de les obliger à revenir dans la ville, pour une seconde "bataille d'Alger".

28 mai. Dans l'Echo d'Alger, deux Bénisti font l'actualité. En page 1, on apprend que Louis, notre futur prof de dessin au lycée Gautier, gentiment moqué sous le sobriquet de Ramsès II, mais aimé (on reparlera de lui), a peint une composition destinée à l'école de Tidjitt, à Mostaganem. Il y a une photo. En dernière page, un article annonce l'arrestation d'un Charles Bénisti, "principal artisan de la fusion des groupes armés du PCA (Parti Communiste Algérien) et du FLN". Sont-ils parents ? Dans la famille de Louis, ami d'Albert Camus, et de son frère Lucien, pharmacien à Bab-el-Oued, les opinions étaient "libérales", comme on disait alors.

28 mai. A Mechta-Kasbah, près de Melouza, en Kabylie, l'ALN massacre la population mâle du village, 315 hommes et adolescents, coupables d'être proches du MNA, le parti indépendantiste rival.

3 juin, lundi, milieu d'après-midi. Début de la rue Sadi-Carnot, près du café Métropole. Arrêt du bus RDTA en provenance du Ruisseau. Quatre hommes vêtus des bleus des préposés à l'entretien de l'EGA s'en approchent . Ils font mine de travailler sur le lampadaire qui supporte le nom de la station "Agha". Avec une fausse clé, l'un d'eux ouvre la petite trappe qui donne accès au logement technique dans le pied du pylone, y place un paquet, referme. Tous quatre sont repartis vers l'arrêt du Moulin qui se trouve plus loin rue Sadi Carnot, là où aboutit notre rue Hoche.

16H30. La cloche de l'école Clauzel sonne. Comme ceux de ses camarades qui ne restent pas à l'étude du soir, Jean Bayle rentre chez lui. Nous, ceux du CM2, dont l'instite est le terrifiant Di Crescenzo, faisons de même. Jean, on l'appelle Jeannot. Avant, il était avec nous, mais il a redoublé (ou bien il est au CS ?). Il est pressé de rentrer. Il aime faire du patin à roulettes, à deux pas de chez lui, sur la grande terrasse qui s'étend derrière le Maurétania, le grand immeuble moderne, terminal d'Air France, au carrefour de l'Agha. Sa maman, sa tante Lucette, et Mamie l'attendent.

Mamie, c'est sa grand-mère, elle s'appelle Antoinette. Buiguès de son nom de jeune-fille. Oui, elle est d'origine espagnole, d'Alicante je crois. Sa famille s'était installée à Guyotville, pas loin d'Alger. Ensuite Antoinette s'est mariée a un Monsieur Albert Escalé-Thou. Ils ont eu deux filles, Sylvie, la maman de Jean, et Lucette. Lucette et mamie comptent beaucoup pour Jean. Parce qu'elle est plus jeune que la maman de Jeannot, et du fait aussi d'une vraie complicité entre eux deux, Lucette est pour Jeannot plus qu'une tante, elle est comme sa grande soeur. Le papa, Armand, est chef d'atelier à la société Gestetner, les photocopieurs. Jeannot est le premier enfant de Sylvie et d'Armand.

16H 40. Jeannot rentre par la rue Clauzel, par le marché à cette heure encore animé. Il ne va pas jusqu'à l'Agha, au bout de la rue Clauzel. Il prend la petite rue à droite, qui tombe rue Sadi Carnot. La rue s'élargit en une sorte de cour où certains soirs avec des copains, dont son ami Pierre Cabantous, il joue au foot, mais avec une balle de tennis. Jean traverse la rue Sadi Carnot, arrive à la hauteur du n° 3. Le lampadaire est là, dressé sur le trottoir. Depuis déjà quelques heures, la mort l'y attend, tapie, au rythme régulier d'un mouvement d'horlogerie. Mais n'y a-t-il pas déjà plusieurs semaines que le compte à rebours a commencé ? Jean monte chez lui, embrasse sa mère, sa grand-mère. Il est cinq heures moins le quart. Il goûte.

17H 30. Jean ressort du 3. Il passe à nouveau devant le lampadaire. Avec Hélène, une copine de son âge qui habite au n° 1, ils jouent dans la rue, peut-être sur la terrasse du Maurétania . Jeannot a préféré la rejoindre plutôt que de retrouver un autre copain, Pierre Geay, qui habite juste de l'autre côté du carrefour de l'Agha, au début de la rampe Chassériau. Pierre lui proposait d'aller ce soir là faire un baby-foot au bistrot.

18H 30. Une explosion violente, proche mais pas trop, les immobilise. C'est la première bombe, celle de l'arrêt du Moulin, quelque centaines de mètres plus loin, rue Sadi-Carnot. Hélène a peur, elle demande à Jean de la raccompagner chez elle. Ils rentrent au n° 1.

18H 30. Lucette cousait près de sa soeur et de sa mère. La même explosion les a alertées. Et Jeannot qui n'est pas encore rentré! Inquiètes, elles décident d'aller le chercher. Lucette et Sylvie descendent, vont jusqu'au n° 1. D'en bas, elles l'appellent. Jeannot descend, tous trois reviennent. En tête : sa maman, puis Lucette, Jean ferme la marche. Sur le trottoir, autour du lampadaire, beaucoup de gens, européens et musulmans mêlés, ils attendent le bus en provenance du Ruisseau, pour aller vers le centre, et au delà, vers Bab-el-Oued. Il arrive, les portes s'ouvrent...

18H 35. La maman de Jean va pour entrer dans le couloir du 3. Une boule de feu. Le lampadaire a explosé, les éclats de fonte fauchent les passants stationnés à l'arrêt, les passagers qui descendent du bus, et aussi Sylvie, Lucette, Jean. Jean, le dernier, lui qui était le plus près du lampadaire.

    Au bruit de l'explosion, mamie s'est d'abord précipitée au balcon, au troisième étage, qui donne sur la rue Sadi-Carnot. Elle a vu, mais pas vraiment accepté ce que ses yeux lui ont montré. Le coeur dans la gorge, les jambes en coton, elle descend, elle sort dans la rue. Les morts, les blessés gisent sur le trottoir, le sang, les membres arrachés, les cris, la fumée. Parmi les corps mutilés, encore vivant et conscient, celui de son petit-fils. Entretemps, Lucette a déjà été évacuée sur Mustapha dans une voiture particulière. On a assis Jeannot contre le mur en attendant l'ambulance. Il a compris, il a vu le bas de son corps. A la place de son pied gauche, plus qu'une affreuse douleur. Il est encore lucide. "Tu sais, mamie, je crois que je ne pourrai plus faire de patin à roulettes". On l'emporte à l'hôpital. Quelques instants après son arrivée, Jeannot est mort.

    Une troisième bombe, comme les deux autres dissimulée dans un lampadaire, a explosé juste après celle de l'Agha : rue Alfred Lelluch, devant l'une des drogueries Cote. En tout, les trois bombes ont fait sept morts, dont deux autres enfants , et quatre vingt douze blessés.

    A l'hôpital Mustapha, au milieu des blessés qui ont afflué, Lucette attend son tour. A 21 heures, enfin, c'est à elle. Le chirurgien, le professeur Rives, exténué, mais chaleureux et acharné, l'opère, la sauve. Au prix d'un pied. Sylvie est aussi hors de danger.

5 juin, mercredi. Un immense cortège est venu accompagner Jeannot depuis son domicile jusqu'au cimetière du boulevard Bru, où sa tombe se trouve encore aujourd'hui. On passe à pied par la rue Richelieu, la rue Michelet, devant le parc de Galland, le Palais d'Eté, le lycée Fromentin. Pour une fois, pas d'incident. Six de ses camarades tiennent les cordons d'un petit drap blanc frappé d'une croix. Beaucoup d'élèves de Clauzel sont là. Les uns après les autres, ils jettent une fleur blanche dans la tombe. Terrassé par la douleur, son papa s'évanouit devant la fosse. L'histoire de Jeannot se termine là. Celles des auteurs de sa mort va se poursuivre encore quelques semaines.

8 juin, samedi. Mariage de ma cousine Eliane Grüber avec le patos Michel Lebègue, un appelé de Lorraine, en l'église Sainte Bonaventure. Le plus grand des deux petits garçons, la tête qui dépasse au dessus de l'épaule du monsieur aux mains croisées, c'est moi.

9 juin, dimanche. Bombe au dancing du Casino de la Corniche. Sept morts sur le coup, dont le chanteur Lucky Starway , quatre-vingt cinq blessés. Yacef Saadi a rectifié le tir, si l'on peut dire. Le fait que des musulmans et des enfants se soient trouvés parmi les victimes du 3 juin avait fait mauvais effet. Ici, seulement des européens, et des adultes . A l'occasion des obsèques, les habituels psychopates ratonneurs répondent au crime aveugle par le crime aveugle. Le piège des terroristes, la spirale terreur-répression, fonctionne impeccable.

11 juin, mardi. Arrestation de Maurice Audin. L'affaire du même nom commence...

13 juin, jeudi (jour des enfants, à l'époque des semaines des quatre jeudis !) : parution du "Spirou Spécial N° 1000". Un numéro spécialement spécial ! Dans un cahier central, les auteurs habituels se laissent aller à leur inspiration : une révélation, un émerveillement !

26 août. Debih Cherif , dit Mourad, commissaire politique, chef des réseaux "bombes", vraisemblablement concepteur de celles du 3 juin, et Hadji Otmane, dit Ramel, chef militaire adjoint de la Zone Autonome d'Alger, sont piégés dans une de leurs planques de la Casbah, 5, impasse Saint Vincent de Paul, par le capitaine Léger et ses "bleus de chauffe". Cernés, ils vendent chèrement leurs vies. Deux sous-officiers du 9ème zouaves sont tués. Mourad est déchiqueté par l'une de ses bombes. Ramel par une rafale de pistolet-mitrailleur. On trouve dans leur planque 18 bombes dont deux de plus de quatre kilos.

23 septembre, 3 rue Caton à la Casbah : arrestation de Yacef Saadi .

8 octobre : Ali La Pointe, Hassiba ben Bouali, l'une des jeunes femmes de l'équipe Yacef Saadi, et le petit Omar, neveu de Yacef, sont tués dans l'explosion de leur planque à la Casbah. La seconde bataille d'Alger est terminée. La rue Sadi-Carnot après l'indépendance prendra le nom de Hassiba ben Bouali. C'est un sens de la célébration d'un goût discutable, diront certains. D'autres diraient que voilà Jean et Hassiba, "qui avait dix-sept ans et était si jolie" (dixit Yves Courrière), un enfant de chaque camp (mais pour un enfant, peut-on parler de camp ?) réunis en un même rapprochement. Seulement des alexandrins pathétiques, moi aussi je sais en faire, il serait peut-être justifié si Hassiba avait vraiment eu dix-sept ans mais elle en avait dix neuf. Et pour une enfant, ça fait un peu vieux, non ?

    Voilà, Jean, cela faisait plus de quarante ans qu'on n'avait rien écrit sur toi. Je suppose que ce sera aussi la dernière fois. Pour le reste des temps. Il y a quelques humains qui te porteront encore dans leur coeur durant quelques années. Lucette surtout, qui t'aime encore tant. Voici ton visage et ta trop courte histoire sur notre site Internet. Il y a une tombe aussi, dans le cimetière à l'abandon du boulevard Bru, d'où ton nom va disparaître peu à peu si ce n'est déjà fait. Sic transit gloria mundi... A plus forte raison sic transit de nous autres. Je ne voulais rien démontrer, juste te dire ce dernier au-revoir. GÉRALD


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Les deux dernières photos de Jean, sur la terrasse du Mauretania, où il aimait faire du patin à roulettes. Elles ont été prises par les parents de son ami Pierre Cabantous (merci Pierre!). Photo du haut : avec Pierre, le jour de la communion solennelle de ce dernier (et celle de beaucoup d'entre nous), à Saint-Charles, le 16 mai 1957. "Jean, lui, n'allait pas au catéchisme, bien qu'il l'ait souvent demandé. Mais son père n'était pas pour" (Lucette). Derrière eux, le boulevard Baudin.

La photo du bas a été prise au même endroit, à la même période.

Dont : Eugène Bourgois, Christian Bosc, Pierre Cabantous (le grand ami de Jean Bayle), Jean-Pierre Chapus, Henri Dell'Ova, Gérald Dupeyrot, Paul Falandry, Pierre Fressange, Pierre Geay, François Holze, Rémy Labreuil, Roger Martignac, Philippe Maury, Alain Miguel, Jean-François Minebois, Rémi Morelli, Jean-Michel Oliver, Jean-Claude Orts (de la boulangerie de la rue Burdeau ?), Guy Sueur, Henri Teyssandier, Alain Thomas, Henri Tixador, Jean-Philippe Trunet. Et aussi, pour les filles, Annie Suc ! Et sa copine Andrée Pastor (dont les parents tenaient le cinéma "Le Français"). En tout, 120 filles et 99 garçons, dont 19 de l'Ecole Saint-Charles. Pourquoi tellement plus de filles ? 'Sais pas!

Après l'indépendance, la rue Polignac s'appellera : "Rue des fusillés du 17 mai 1957".

Il est admis à l'hôpital militaire Maillot, mais "son état n'inspire aucune inquiétude", cf. l'Echo d'Alger, samedi 18 mai 57, dernière page.

d'après Courrière (mais ça reste à vérifier), ce colonel prend la décision de représailles immédiates (ou les aurait couvertes ?).

Si ces faits sont avérés, n'est-il pas lui aussi responsable de la mort de Jean ? Parce qu'à cause de ce colonel et de ses assassinats, il aura fallu que Yacef Saadi réaffirme spectaculairement l'existence du FLN, et démontre qu'il n'avait pas perdu l'initiative. Mais peut-être que même sans ça, il les aurait commis, ses attentats, non ?

Ce qui reste à élucider, c'est ce "ON", l'identité de ce colonel. Courrière (comme souvent inutilement mystérieux) écrit "un colonel de la 10ème DP", sans plus. A l'époque, mi-mai 57, il n'y en avait plus beaucoup dans Alger, des colonels de la 10ème DP. Il restait Meyer, lieutenant-colonel, patron des "bérets bleus" (le 1er RCP), et Trinquier, lui aussi du 1er RCP, mais alors directement attaché à l'état-major de Massu. Alors, lequel ?

Régie Départementale des Transports Algérois, héritière de la CFRA. Elle sera RDTA jusqu'au 1er janvier 1959, date à laquelle tous les réseaux de transport en commun d'Alger fusionnèrent en une RSTA (Régie Syndicale des Transports Algérois).

EGA : Electricité et Gaz d'Algérie.

Leur chef s'appelle Meraoubi (cf. Courrière)

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"J'aurai l'air d'être mort, dit le Petit Prince, et ce ne sera pas vrai...".
Jean sur le balcon ou une terrasse du 3, rue Sadi-Carnot, côté port.
Il a deux ans.





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Ci-dessus, place Bugeaud, en 1955, retour des Galeries de France, ou du Petit Duc, ou du square Bresson, avec sa tante Lucette, qui perdra une jambe dans l'attentat du 3 juin. Derrière eux, le "Café de l'Etoile".

Ceci est la version donnée par "L'Écho d'Alger" du 5 juin. Selon Lucette, Jean était allé jouer chez un autre copain qui habitait aussi au n°1, et c'est chez lui qu'il se trouvait quand elle-même et la maman de Jean sont allées le chercher. Qui se souviendra jamais de ce que furent les derniers instants de Jean ? De ses lectures ? De ce qu'il aimait manger ? De sa voix ?

Georges Saint-Jean, 6 ans (domicilié aux HBM du Champ-de-Manoeuvre, il allait à l'école Charles-Lutaud; sa tombe est au cimetière de Saint-Eugène), et Vincente Mas, 15 ans (domiciliée 2, rue Prevost-Paradol, à Belcourt; élève de 3ème à l'institut Sainte Marcienne), tous deux victimes comme Jean de la bombe de l'Agha. Nous reparlerons un peu de Georges et de Vincente (qui était cousine de notre ami Jean-Charles Salasc. Mais dis, de qui t'y es pas le cousin, toi ?).






nom de scène de Lucien Serror. A-t-on déjà consacré un papier à ce personnage sympathique, pittoresque, chemisier de son état, et fou de musique ? Merci de l'info !

Oui, des adultes, mais toujours des non-combattants. On jugera peut-être que mon dégoût et mon mépris dénotent un esprit peu pragmatique, enclin à la sensiblerie, qu'ils reflètent une conception désuette de la guerre, qu'ils ne sont plus de mise avec les nécessités des luttes subversives, révolutionnaires et psychologiques. Alors, OK, j'accepte d'être obsolète.

Ou Debbih Chérif. C'est désormais la rue Rovigo qui porte son nom.

Hadji Otman selon Pierre Pélissier, "La bataille d'Alger". Mais dans la nomenclature des rues actuelles on trouve une rue Hadj Omar (ex-rue Bruce), une rue Otman Abou Saïd, mais pas de rue Hadji Otman. Erreur de Pélissier ? Oubli des baptiseurs de rues ?

il ne sera pas torturé. Il va parler. Beaucoup. Il sera condamné à mort, puis grâcié. De même que d'autres terroristes comme Djamila Bouhired, Zohra Drif ou Danièle Minne.

"1938-1957", Selon le musée de la révolution de Tizi-Ouzou, cité par Elizabeth Schemla. On ne vérifie jamais assez ce qu'écrivent les plumitifs, Courrière compris. Mais Elizabeth Schemla cite Hassiba comme étant un homme. Hassiba ben Bouali est née à Chlef en janvier 1938.


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