Comme vous tous, c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai lu le récit du 15 Août de Jeanjean. J'ai eu le plaisir de faire sa connaissance lors de ce magnifique voyage à Alger au mois de mai. Je lui fais un petit coucou ainsi qu'à tous ceux que j'ai connus: Gérard, Danielle, Marie-Rose, Yves... et les autres. Je n'ai pas connu donc ces réunions chaleureuses, sûrement parce que mon père, venu de sa Bourgogne natale pendant la guerre en 1943, avait gardé beaucoup de réserve. Mais en été nous allions presque tous les après-midi à la plage des Ondines. J'ai encore le goût des cocas faites par ma grand'mère, et que nous dégustions après le bain, quand le soleil plonge dans la mer. Je n'oublie pas non plus les frites du marchand ambulant. C'était des grosses chips qu'il nous servait dans un cornet de papier journal !! Au retour on s'arrêtait parfois chez le glacier Sintès à Rouiba pour manger des glaces. Je revois encore la tranche de cassate avec des petits fruits confits !! C'était le bonheur voilà ce n'est pas grand chose mais comme dit Gérald, il n'y a pas de petits souvenirs !!

PS : les glaces du Novelty à Alger n'étaient pas mal non plus (eh oui, j'ai des souvenirs sucrés) !

RÉPONSE : merci de ce souvenir sucré. Merci aussi du petit souvenir salé, avec les grandes frites que des vendeurs ambulants nous servaient dans des grands cornets en papier journal. Je me souviens en avoir fait une orgie avec Françoise, ma future femme, en 1984, devant notre hôtel à Tipasa. Il y a un savoir-faire espécial avec ces frites, larges, à la fois croquante sur le pourtour et molles au centre, qui fait qu'on a du mal à les retrouver. Rien de comparable avec les "chips" industrielles. J'en avais mangé de pareilles avec les kémias des Hipopotamus (pour patienter en attendant une table), et sans vouloir faire de la pub d'ailleurs, je sais plus si on les y trouve... c'était il y a longtemps... Gérald.

Les chips nature dites "frites de plage" dont Annie et Gérald viennent de nous ramener aux lèvres le sel et la saveur préféraient (et nous aussi) le cornet de papier au sac cellophane et la "mandoline" à huile de coude au robot culinaire. Honneur à ceux qui se servent toujours de ce tranchoir rustique (antantion les doigts) pour débiter la pomme de terre en rondelles transparentes !