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En souvenir des doux bourricots de notre enfance,
et de ceux du "square Bresson" en particulier,
vous êtes ici les bienvenus...





Vous aussi, vous avez été photographié sur un petit âne du square Bresson. Vous avez été des milliers à l'être au fil des décennies! Pouvons-nous espérer que vous viendrez ici trouver votre place ?
Danielle Ferra
milieu des années 50
Jacques Teste
vers 1950

"Quelques années plus tard, plus grand, j'ai recommencé la même expérience, sans soutien cette fois. Il y avait plusieurs bourricots à la queue leu-leu. Le mien étais le dernier. Et ce grand "Couillon", c'est pour ça qu'on dit un bourricot, en a profité pour descendre tout seul, avec moi dessus, les escaliers qui menaient dans les vespasiennes qui étaient en sous-sol. J'en menais pas large... tu peux me croire. Alors quand on me parle des petits ânes du square Bresson !!".

Jean-Claude Saladin
octobre 1948

Jean-Claude est en croupe, il semble très heureux d'être là. Le petit brun qui semble non moins heureux c'est aussi un Jean-Claude, nom de famille Pons, "le fils d'un ami d'enfance de ma mère, et la dame qui le tient est "Fifine", sa nounou. Ils habitaient Boufarik et ils étaient certainement venus nous rendre visite ce jour-là à Alger".

André Géor

"Avec mon oncle Jo (Joseph Blasco, frère de ma mère). Désolé pour la qualité de la photo" (Termites ? Rafale ? Poinçonneur parkinsonien ?).

Dédé Géor, encore !

"Les Play-boys ! Papa et moi au square Bresson, incognito !". Comme dans une image d'Epinal, avez-vous trouvé Dédé et son papa ? Oui, ils se dissimulent derrière les quatre ronds noirs qui sont les verres de leurs lunettes! On remarquera que seul le bourricot n'en porte pas.

Colette Barthès

Le bourricot, tendant consciencieusement l'oreille adéquate, indique qu'il va tourner à droite. Sa cavalière : Colette Barthès. Oh non, elle n'est pas rassurée, et il ne lui semble pas, se souvient-elle en 2002, qu'elle ait renouvelé l'expérience.

Marie-Jeanne Mathieu

La petite fille sur le bourricot, c'est ma soeur, Marie-Jeanne Mathieu, qui aujourd'hui habite Martigues... C'était en 1950, avec notre cher cousin Christian Leroy-Cretin, de Saint-Pierre-Saint-Paul (à 7 km de La Réghaia, et 14 km de Rouiba), village dont son pére était maire, et où nous avons passé bonne partie de notre jeunesse. Christian est mort pour la France à Ténès en Juillet 1959, fauché par une grenade. Il était lieutenant parachutiste... pour nous c'était un grand frère". Pierre Mathieu.


Bernard Venis
1949 ? 1950 ?

"Les trois baudets n'étaient pas qu'au théâtre Mogador !", voilà le commentaire dont Bernard au XXIème siécle accompagne cette photo. Bernard est en croupe, en élégants pantalons de golf. Devant lui, c'est son frère (sans chéchia).

Qui c'est qu'y aurait pensé que ce boutchou y serait un jour le créateur-animateur du site algérois le plus zazou, débridé, prolifique et sympa du Net. Et plein de choses passionnantes sur Alger !



Autres bourricots d'Alger...

Serge Trani, à La Robertsau, fin années 40

"Avenue de la Robertsau, sur le bourricot d'un marchand de légumes ambulant qui tous les jours portait sa marchandise à domicile. A nos flancs il y a la fameuse Mémé Fabre et, dans le fond, sa maison".

(lire les écrans "La Robertsau")