Roger Planchon vient de nous quitter le 12 mai 2009, sa mémoire et son oeuvre ont été abondamment et justement honorées. Aussi vais-je avoir ici une pensée émue pour d'autres théâtreux de notre ville, des petits, des obscurs : Jeff et ses chers parents, Simone et Jean Hérard, qui tenaient en ce temps-là, 49 boulevard des Brotteaux, le théâtre de poche qu'était le "théâtre de la Baleine", un théâtre aux solives, puisqu'aménagé dans le grenier en soupente de ce qui avait été une fabrique de corsets.
Oui, d'où son nom de théâtre de la "baleine" ! Et non à cause d'un petit port de pêche aux cétacés fluviaux, qui, au moyen-âge, se serait situé sur le Rhône, du côté du quartier Saint-Jean, là où se trouve la minuscule "place de la Baleine", comme un jour Jeff (Hérard) essayait de le faire croire à de belles touristes venues du nord qu'il avait harponnées jusqu'ici. Oui, Jeff avait le baratin emphatique, culturel, inventif et surréalisant !
C'était "le plus petit théâtre de France". Du moins, c'est ce qui était revendiqué par les tracts, sur papier jaune vif ou vert pomme, qui tenaient lieu à la fois de publicités et de programmes (en tout cas dans les années 64-66). Je me souviens que sur les quelques longs bancs de bois sombre, chaque place (oh, pas bien nombreuses, il ne devait pas y en avoir plus d'une cinquantaine !) était marquée par un coussinet plat et rond aux motifs géométriques très colorés. C'est Simone elle-même qui les avait confectionnés. Il n'y en avait pas deux pareils, si bien qu'on pouvait décréter qu'à tel coussin correspondrait désormais sa place, spectacle après spectacle. Vous lirez ci-dessous un article donnant quelques précieuses informations sur l'histoire de ce théâtre. Son auteur l'avait intitulé "la seconde mort de la Baleine" ! Comme si ce théâtre, maintenant au milieu des étoiles, pouvait cesser d'en finir de mourir, et de cahoter sa brinquebalance du côté de l'éternité ! Et puis, si cet encadré eut un intérêt, celui de nous remettre en perspective l'histoire de "la Baleine", qu'effectivement j'ignorais en partie, non, je ne suis pas trop d'accord avec la condescendance qui en sourd : je me fous de ce soupesage de critique, un peu fat, un peu suffisant, pour ma part, jamais je n'ai ainsi mis en balance des pièces, des metteurs en scène, des acteurs, puisque toujours les passions des uns et des autres sont inquantifiablement les mêmes, immenses, déroutantes, incompréhensibles, bouleversantes, et toutes me subjuguent pareil, à chaque fois leur spectacle est comme une histoire d'amour, il est comme le premier et le dernier, à chaque fois je ne vois plus les imperfections, il n'y a plus que leur magie, elle seule m'importe, et elle m'emporte…
Je suis venu ici bien souvent. Je crois que la première pièce que je vis ici fut "Le Bar du Crépuscule", d'Arthur Koestler. Était-ce à l'automne 1963 ? En 1964 ? J'avais retrouvé un camarade de classe d'Alger qui était en Mathélem au lycée du Parc, à deux pas de la Baleine, était-ce lui qui m'avait emmené ici pour la première fois ? Ou bien avais-je fait la connaissance de Jeff une fin de samedi après-midi au Hot Club, "chez Soumille", le bistrot de la rue Royale où souvent il venait jouer de la contrebasse ? Je ne m'en souviens pas. Mes agendas ne me rendent que quelques unes de ces soirées… Le mercredi 27 mai 64 à 20 heures 30, je suis ici, avec une amie, Françoise Carrier, et nous voyons "La Grange aux Rencontres" d'Ange Hivelde. Assez curieusement, en 2010, cette pièce est attribuée sur le site Internet de la "Ohio State University" à une certaine Lucette Desvignes. "Ange Hivelde" était-il l'un de ses pseudonymes ? Non, on est bien d'accord, ça ne change rien, mais quand même…
Le samedi 20 février 65 je suis à nouveau ici avec mon ami Marc Gilles, pour "R.U.R." de Karel Tchapek, nous dînons ensuite aux "Archers", et du coup nous "séchons" le film "Tarentula" au Midi-Minuit, le merveilleux ciné-club de Claude Loubarie. Une semaine après, je suis revenu assister à je ne sais quelle pièce (peut-être la même ?), le samedi 27 février 1965 (avec Marc Gilles encore, Bernard Delorme, Gilles Blachier, Zwordzki, Liliane et Christiane), avant de nous rendre ensuite tous ensemble, à minuit, au Paris, pour cette mémorable séance du Midi-Minuit, avec au programme "les Étrangleurs de Bombay" et le fakir Ben Goubeh, extraordinaire soirée relatée par ailleurs.
Je suis encore venu ici, à la Baleine, le samedi 16 avril 66, avec L., et Madeleine, sa maman. Nous avons vu leur second spectacle de l'année : "Le Lunaire", pièce de Simone Hérard elle-même, mise en scène par Henri Claret, et jouée par les acteurs habituels de la Baleine (avec toutefois deux petites nouvelles, Michèle Tenet et Liliane Labrousse). Les décors sont de Françoise Lemaître et Max Origine (qui me dira s'il s'agissait là d'un pseudo du peintre Max Schoendorff ?). La place a coûté 3 francs me dit mon agenda. Avons-nous aimé ?
Je ne doute pas que, dans le fantôme de théâtre qui doit se superposer à l'immeuble moderne qui a pris sa place, subsiste toujours, posé sur un brouillard de banc de bois, l'ectoplasme du petit coussin que je m'étais choisi pour l'éternité. Il y aurait toute une belle histoire à consacrer à ce théâtre, semblable à des milliers d'autres, héroïques et misérables, s'ébranlant immobiles de création en création, tels d'illustres compagnies s'avançant de ville en ville, tous oripeaux dehors, gonflés du souffle de la folie de jouer. Alors, un grand merci, une longue bouffée d'encensoir de reconnaissance et d'amitié à la douce famille Hérard pour ces soirées passées à s'oublier et à vivre les vies illusoires qu'elle nous offrit.
Gérald Dupeyrot, juin 2009.
Cliquez pour agrandir

Le 49 Bd des Brotteaux en avril 2009 (flêche blanche).
Des immeubles ont remplacé l'ancienne fabrique de corsets. Qui en aurait une photo ? (photo : Gérald Dupeyrot)
Peu à peu, ils se souviennent…
18/04/09 22:40
Bonjour,
C'est émouvant d'avoir un message d'un spectateur du Théâtre de la Baleine !!!
J'ai joué trois pièces, dont une qui m'avait marqué : "les mains nues" je
crois.
J'étais au Lycée du Parc à l'époque, et ami de Jean-François et de sa
famille.
Je faisais aussi de la musique (du jazz), lui jouait de la contrebasse.
Je n'ai jamais eu de nouvelles depuis que j'ai quitté Lyon. J'ai fait des recherches sur internet qui n'ont rien donné.
Mais je crois que j'ai encore un contact avec le guitariste, qui créait les
musiques et jouait pour accompagner certaines scènes.
Je vous tiendrai au courant
Amitiés
Robert Deshairs.
PS : Quelle époque !!!!!!

Deux amis : Robert (Deshairs) et Jeff (Hérard) au lycée du Parc, Lyon, année scolaire 1961-1962, ils sont en 2de M. Un grand merci à Jacques Bert, leur ancien condisciple, qui a bien voulu nous envoyer (le 16 novembre 2010) ce précieux cliché, seul portrait de Jeff dont nous disposions à ce jour.
23/07/10 08:54
de : Jean-Pierre Pugi-Zwordzky
Hello !
.../...
Honte de ne pas avoir la mémoire (ou les carnets) que tu as... Je me
souviens cependant que quand nous sommes allés à la Baleine (pas à la pêche) avec toi, c'était bien pour voir R.U.R.
Vous aurez lu ci-dessus, que la première pièce à laquelle j'aie assisté à la Baleine fut - me semble t-il - "La Grange aux rencontres", et qu'elle était signée "Ange Hivelde", pseudonyme d'un écrivain français, jouissant aux USA d'une belle notoriété : Lucette Desvignes. Ayant trouvé son "blog", je lui ai laissé le message suivant :
À Lucette DESVIGNES.
5 août 2010
Bonjour.
J'avais eu plaisir à assister à la représentation de la pièce "la Grange aux rencontres". C'était le 27 mai 1964 au Théâtre de la Baleine à Lyon. L'auteur, selon le programme, était un certain Ange Hivelde. Et puis voici que je tombe sur le site de la Ohio State University, qui mentionne cette pièce au nombre de vos oeuvres. J'en déduis que Ange Hivelde fut votre pseudonyme. Accepteriez-vous d'écrire quelques mots sur la famille Hérard, et aussi de me dire pourquoi ce pseudonyme ?
D'avance, infiniment merci de votre réponse.
Gérald Dupeyrot
Voici la réponse, très circonstanciée que voulut bien me faire Lucette Desvignes :
"Vous savez sans doute que c'était "le plus petit théâtre de France", comme le clamait fièrement Simone Hérard juste avant les représentations, et qu'il s'appelait la Baleine à cause de la maison de corsets qui avait présidé à sa naissance. J'avais par défoulement nécessaire, tout de suite après l'agrégation, en 56, écrit dans la foulée trois nouvelles ("Le Défilé", "L'invitation à la Grâce", "La Lampe", toutes trois publiées en traduction anglaise cette année) et deux pièces de théâtre, "Marsyas ou le Rebelle à la flûte" et "La Grange aux Rencontres". Je ne cherchais alors ni éditeur ni metteur en scène : j'étais très heureuse de ranger dans mes tiroirs quelque chose que j'avais écrit jusqu'au bout et qui me plaisait. Seuls quelques amis pouvaient lire ces pages, en me blâmant de mon inertie en terme de publication, et l'un d'eux, par le biais d'un appariteur de la Faculté des Lettres de Lyon, où j'enseignais, qui était lui-même peintre très coté, avait fait atterrir le manuscrit de "La Grange aux rencontres" entre les mains de Simone Hérard, dont jusqu'alors j'ignorais le dévouement à la vie des planches. J'appris ainsi très vite que mon manuscrit avait été choisi et que la pièce serait créée en avril ou mai 64.
Ce fut une plongée dans un univers de passion où chaque comédien, sous la houlette de Simone Hérard, l'âme du groupe, faisait des progrès d'une pièce à l'autre. J'ai découvert bien plus tard que le poète Gabriel Vartore était le frère de Katia, la vieille Hannah de ma pièce, qui jouait avec tant d'intériorité ; nous avons il y a deux ou trois ans évoqué cette période d'enthousiasme avec émotion. La pièce connut 17 représentations, ce qui est un vrai succès, surtout en fin de printemps où tous les Lyonnais passent leur temps hors de ville…
La presse (Jean-Jacques Lérant soi-même) s'avança jusqu'à des compliments… Et pourtant à cette époque un universitaire n'exposait pas l'Université à être jugée par le public dans les domaines annexes où s'égaraient les auteurs ! (Dans la première publication universitaire de Saint-Étienne, les poèmes qu'on réclamait de moi avec insistance devaient être anonymes !). D'où mon pseudonyme : mon mari s'appelait André Jean et mon fils aîné Jean-Ange venait tout seul. Puis Yves, mon second fils, ensuite mes deux initiales, LD, ce qui donnait avec élégance Hiveldé. Mais les programmes ont supprimé l'accent aigu, si bien que Ange Hivelde a été mon visage public pour les quelques représentations auxquelles j'ai assisté…
Et puis, silence... Je travaillais à ma thèse ("Marivaux et l'Angleterre : Essai sur une création dramatique originale"), ma petite thèse étant une édition critique des "Sincères" de Marivaux (1739) - il fallait encore deux thèses à l'époque, et comme j'avais mis dix ans pour l'achèvement des deux miennes on m'a dit que j'étais allée trop vite !! J'écrivais des poèmes ou des contes dans l'intervalle de mes recherches et publications académiques, toujours pour mes tiroirs et comme bouée de sauvetage. Ce n'est qu'après ma soutenance, l'impression de ma thèse et déjà quelques publications en revues que je décidai de faire autre chose que de la fourniture académique avant de mourir. Ce fut l'immersion dans l'univers de mon premier roman, qui me permit de voir que ce serait là ma deuxième vocation. J'ai donc beaucoup écrit en étant encore professeur à l'université de Saint-Etienne (pendant treize ans j'ai fait la navette entre Saint-Etienne et Dijon où mon mari venait d'être nommé) : "Les Noeuds d'Argile", "Le Grain du Chanvre", "Clair de Nuit", tout le début du Livre de Juste, le début de Vampÿr, etc. et cette fois-ci avec éditeur, Schrotter, Fayard, Mazarine, puis Bourin… Mais alors nous sommes loin de la Baleine !
Je dois cependant vous expliquer que dès la parution des "Noeuds d'argile" le roman envoyé à des collègues universitaires américains spécialistes de littérature française avait été mis au programme de licence et avait ainsi commencé une carrière (réduite, puisqu'il n'était pas traduit) d'estime et de tache d'huile en milieux académiques francophones. Au bout de quelques années, une revue intitulée "Studies on L.D. and French Contemporary Literature" fut créée, regroupant pour chaque numéro les contributions de spécialistes de narratologie, de littérature comparée, du théâtre etc. Le N°20 de cette revue annuelle de 200 à 250 pages sortira en octobre de cette année, ce qui est une consécration ! Le "Centre for Studies on L.D" de l'OHIO State University of Newark a traduit et fait jouer mon théâtre, organisé des expositions et des colloques, traduit nombre de mes nouvelles avant même de constituer une équipe internationale de traduction publiant 5 gros volumes (plus de cent nouvelles) chez The Edwin Mellen Press, 2008-2010. Tout cela indiqué dans un site où vous avez dû le trouver. Mais Ange Hiveldé, c'est bien Lucette Desvignes !
Que pourrais-je encore vous dire concernant cette "entrée dans le monde du spectacle" que m'avait offerte Simone Hérard ? Elle était cordiale, jouissait d'une véritable autorité teintée d'affection dans son petit cercle de comédiens et aussi, très significatif, dans les milieux de théâtre lyonnais, où Lérant la tenait en grande estime. Elle prétendait toujours être "le valet de l'auteur", se pliant au strict respect de ses intentions, mais elle y ajoutait une intelligente intuition qui seule permettait ce respect. Elle avait aussi écrit une comédie, "Le Lunaire", fort drôle en vérité, pour laquelle elle avait choisi les Célestins, je crois : en tout cas, j'ai vu cette pièce dans un grand théâtre et non plus dans son grenier (ce cher grenier si amoureusement aménagé et où soufflait l'esprit). Je le répète, elle était l'âme du groupe, et je revois encore son mari balayer la scène après une représentation, en soulignant plaisamment qu'elle était peut-être le valet de l'auteur mais que lui n'en était que le balayeur…
J'espère vous avoir procuré quelques minutes de lecture intéressante, cher Gérald Dupeyrot, en déplorant très sincèrement de n'avoir pu le faire plus tôt - mais je crois vous avoir expliqué clairement mes difficultés à vous joindre ! Bien à vous,
Lucette DESVIGNES"
lucette.desvignes.over-blog.com
|
Pièces jouées à la Baleine en 1958 :
"La Femme en Cage", de Marcel Béalu, montée et jouée pour la première fois ici, et reprise à Paris au Kaléidoscope en 1965.
"Je partirai à l'aube", tragédie en trois actes de Franz Hellens, écrite en 1956, mise en scène de Simone Hérard et décors de Maurice Ferreol ; 5 acteurs.
1960 : "La Baleine et sa roulotte", article de "Résonnances" paru dans le n° de novembre 1960.

Cliquez sur la Baleine pour lire l'article
Programmes de La Baleine en 1961 d'après un article de "Résonnances" paru dans le n° de novembre 1961.

Cliquez sur la Baleine pour lire l'article
Deux coupures de presse de 1962, c'était du temps d'avant que je sois à Lyon, j'avais trouvé une pile de vieux "Progrès" et découpé les articles !
Cliquez pour agrandir
Coupure de presse du 4 janvier 1962
Cliquez pour agrandir
Coupure de presse du 8 mars 1962
... et maintenant, des documents de spectacles auxquels j'ai assisté...
Cliquez pour agrandir
À l'affiche en mai-juin 1964. Mise en scène de Simone Hérard, décors de Jean-Jacques Faure (également comédien), musique de Henri Claret.
Cliquez pour agrandir
... et 2 coupures de presse ! Deux !
Cliquez pour agrandir
Cliquez pour agrandir
R.U.R. : coupure de presse du 7 janvier 1965...
... et dans "Résonnances" n° 128 de janvier 1965 :
Cliquez sur la baleine !
Cliquez pour agrandir
14, 15 et 16 mai 1965 : Romain.
Cliquez pour agrandir
4 piécettes de Robert Droguet...
… et un billet d'humeur de Robert Droguet sur son propre spectacle, dans "Résonnances" n° 135 de novembre 1965 :

Cliquez sur la Baleine pour lire l'article
En 1966 à la Baleine on joue "le Lunaire", pièce de Simone Hérard.
Cliquez pour lire 2 articles parus dans "Résonnances".
Pièces et textes connus de Simone Hérard
- "L'histoire d'Alfred Surelin", illustration de Jacques Bouget, Maison rhodanienne de Poésie, 1952 ;
- "Portraits", recueil de poèmes illustré par Maurice Ferréol, éditeur A. Henneuse, Lyon 1958. Cet ouvrage se trouve à la Bibliothèque Municipale de Lyon, malheureusement sans les illustrations de Maurice Ferréol ! Je m'en suis aperçu en octobre 2010 ; je vous en livre quand même l'introduction, signée de Maria Craipau (s'agissait-il de la Maria Crepeau avec un "e", qui signait la rubrique "cinéma" de la revue "Raison Présente" vers 1970 ? Et dix ans plus tôt dans "Les Cahiers de la télévision" ?) :
Cliquez sur la Baleine pour lire cette jolie préface...
- "Démons et Merveilles", "féerie moyennâgeuse en deux actes" de Simone Hérard et Robert Curtat, jouée l'été 1961 au festival populaire de Bourgoin ;
- "La Pierre Solitaire", pièce en deux actes, jouée à la Baleine en décembre 1961 ;
- "Le Lunaire", jouée à la Baleine en 1962 ;
- "L'Orage", pièce radiophonique, 1964 ; le manuscrit dactylographié se trouve conservé par le "Fonds France 3" ;
- "Zoo à Bornéo" pièce jouée à la Baleine en 1967.
- "Le senor Gonsalvo de la Serena", Maison rhodanienne de Poésie, 1968.
Si l'on en croit l'écran du peintre Daniel François Cayo sur Wikipedia (http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/488765), une "compagnie de la Proue" aurait pris la relève en ces même locaux, du moins un certain temps :
"1975 : Conception et réalisation pour la compagnie de la Proue de décors pour les spectacles : "Hebdomadaire" de Jacques Prévert et "le Mal Court" de Jacques Audiberti au théâtre de la Baleine à Lyon."
Qui saura nous en dire davantage ?
Pour me joindre :
dupeyrot.philippon@orange.fr
N'hésitez pas !
|