DES GALERIES DE FRANCE À L'ALETTI, SAMEDI 23 SEPTEMBRE 2006


JACQUELINE ET GÉRALD MÈNENT L'ENQUÊTE…

Publié dans les "Kémias XV" (10/02/07)



    Comme l'ont constaté beaucoup de ceux qui sont retournés en 2006, les "Galeries de France" sont en travaux. Transformation en musée oblige. Gérald avait décrit "ses" Galeries du temps de leur splendeur, pas plus tard qu'en 2006 (CLIQUER ICI POUR VOIR LES GALERIES DE FRANCE). Et il s'était souvenu du drôle de machin en laiton (variateur ?) que manipulait le liftier, semblable à celui du capitaine Haddock, ou à celui de "La machine à explorer le Temps" dans le film de Georges Pal. Gérald a donc pris langue avec les ouvriers sur le chantier, ils lui ont collé un casque en plastoc jaune sur la tête, et il a pu tourner autour de l'une des deux cages d'ascenseur. Les ascenseurs ne fonctionnent évidemment plus. L'un était coincé quelque part dans les hauteurs. L'autre était immobilisé au rez-de-chaussée, mais il s'était enfoncé un peu sous le niveau du rez-de-chaussée, ce qui empêchait qu'on puisse ouvrir la porte.




C'est Jacqueline Blanc qui a réussi à entrebailler la porte, et on l'a aperçu…
Oui, regardez bien là, dans le rond rouge… Approchez vous mieux…






    Pas de doute, il était là, tapi dans l'obscurité, à nous attendre avant sa disparition définitive. Sur le laiton poussiéreux, on peut lire "ATELIERS ABEL PIFRE". Il faut savoir qu'en 1901 OTIS avait fusionné avec son ancien agent français, les "Ateliers Abel-Pifre", pour former Otis-Pifre. Un jour, le Pifre disparaîtra, pour ne laisser que le OTIS. Depuis combien de temps ce variateur était-il là ? Depuis l'inauguration en 1914 ? A-t-il été remplacé depuis ? Va sa'oir…





    Au cours du même après-midi, Jacqueline et Gérald sont allés prendre un verre à la terrasse de l'Aletti. Pensez, revenir en ce lieu qui vit tant de moments historiques et de personnages célèbres, c'est une vraie émotion. Nouvelle incursion dans les étages, grâce à l'amabilité du personnel. Plein de photos… Dont les ascenseurs et leur décoration "Arts déco"…




    Et là, en entrant dans la cabine, les attendait la ènième surprise de la journée : dans l'un de ces deux ascenseurs en parfait état de marche, une direction soucieuse de tradition a conservé un autre de ces variateurs qui équipèrent ici ces cabines en 1930. Il fait plus récent que celui des Galeries. Mais le nom en relief dans le laiton est le même : "OTIS-PIFRE / PARIS". Voilà, FIN de l'histoire de cette petite découverte. À vous Cognac-Jay !